Le CV de Miguel Díaz-Canel Bermúdez

La nomination de Miguel Díaz-Canel à la présidence cubaine a été approuvée par 603 des 604 députés de l’Assemblée nationale. Il succède ainsi à Raúl Castro, dont le départ met fin à six décennies de règne castriste.

1960

Naît à Santa Clara, à 300 km à l’est de La Havane.

1985

Devient professeur de génie électronique à l’Université de Las Villas, à Santa Clara.

1987

Effectue une mission politique au Nicaragua à titre de premier secrétaire de l’Union des jeunes communistes de la province de Villa Clara.

1994

Dirige pendant une décennie la branche provinciale du Parti communiste cubain dans la province de Villa Clara. Troque sa voiture de fonction contre un vélo pour aller à la rencontre des habitants dans les bars et les cafés.

2009

Est nommé ministre de l’Enseignement supérieur.

2013

Devient le numéro deux du gouvernement cubain lorsqu’il est nommé premier vice-président du Conseil des ministres et du Conseil d’État par Raúl Castro.

2015

Représente Cuba à la conférence de Paris sur le climat.

2017

Août

Perçu jusque-là comme un politicien de transition, il défend vigoureusement l’héritage castriste dans une réunion du Parti communiste cubain, dont un enregistrement vidéo a transpiré dans les réseaux sociaux.

« Le site Web OnCuba [produit à Miami] s’attaque à la révolution. Nous allons le faire fermer. Cela m’importe peu qu’ils nous accusent de censure. »

Octobre

Dans un discours prononcé à l’occasion du 50e anniversaire de la mort d’Ernesto Che Guevara, il dénonce les pressions des États-Unis pour instaurer un système capitaliste dans l’île.

« Les changements nécessaires à Cuba ne seront entrepris que par le peuple cubain. »

2018

Mars

Est candidat aux élections générales, qui se tiennent tous les cinq ans à Cuba. Les partis d’opposition y sont interdits, mais un simple citoyen peut se porter candidat. Les députés éliront ensuite dans leurs rangs les membres du Conseil d’État, qui se réuniront pour désigner le nouveau chef de l’État cubain.

Avril

Succède à Raúl Castro, dont le départ met fin à six décennies de règne castriste. Avant de partir, ce dernier a fait voter par le Parlement les orientations politiques et économiques à suivre jusqu’en 2030.

Les commentaires sont fermés.

À Cuba, le passé est garant du futur…plus ça change, plus c’est pareil: une petite clique profite des maigres ressources de l’île alors que le peuple continue à tirer le diable par la queue. Et ce n’est pas prêt de changer!

Cuba est une dictature. Le peuple esclave des entreprises d’État avec une salaire de misère (les employés des ressorts que les canadiens utilisent). Un seul parti politique. Et un nouveau président nommé avec le doit. Heritage?
Alors… C’est une dictature