
Créé par 12 relationnistes québécois, l’organisme Relations publiques sans frontières vise l’amélioration des conditions de vie dans les pays en développement.
Par exemple, la directrice de cet OSBL, Deanna Drendel, relationniste ayant 35 ans d’expérience, a réorienté les efforts des Nigériennes dans leur lutte contre la violence faite aux femmes et aux enfants. « Elles avaient fait imprimer des slogans antiviolence sur des t-shirts et des casquettes, dit-elle. De l’argent gaspillé. » Elle a plutôt convaincu 24 organismes et ministères nigériens d’informer directement les professionnels chargés d’appliquer la loi ou de la faire connaître : avocats, journalistes, enseignants… « Nous apprenons aux gens à structurer leurs activités pour obtenir un maximum de résultats. »
D’autres initiatives sont prévues en Afrique et en Amérique du Sud, notamment pour aider à gérer les crises en cas de catastrophe naturelle – en organisant la diffusion de l’information et les communications avec les médias, par exemple. Actuellement, 75 administrateurs, chefs de mission et coopérants bénévoles se consacrent à cet organisme, financé par des dons provenant de particuliers et d’entreprises.