1. François Gendron (PQ)
À 73 ans, le doyen des députés de l’Assemblée nationale rentre dans ses terres d’Abitibi. Son départ signe la fin d’un chapitre de l’histoire politique du Québec : élu pour la première fois en 1976, François Gendron était le dernier député à avoir siégé aux côtés de René Lévesque.
2. Jean-Marc Fournier (PLQ)
Arrivé comme conseiller politique en 1990 dans le climat tendu qui a suivi l’échec de l’accord du lac Meech, il est devenu député en 1994. Depuis 2014, il est le bras droit du premier ministre Philippe Couillard à l’Assemblée nationale. Il sera d’ailleurs dans l’autocar électoral du chef pour le conseiller une dernière fois pendant la campagne.
3. Alexandre Cloutier (PQ)
Il est encore jeune et nous pourrions le revoir en politique un jour, mais dans l’intervalle, le député de Lac-Saint-Jean s’éloigne des projecteurs après 10 ans à l’Assemblée nationale. À la suite de deux courses infructueuses à la direction du PQ, « l’enthousiasme » de l’avocat de 40 ans s’est « effrité », a-t-il dit.
4. Stéphanie Vallée (PLQ)
La ministre de la Justice, élue depuis 2007 dans Gatineau, quitte la politique après un mandat marqué par les dossiers difficiles : neutralité religieuse de l’État, arrêt Jordan sur les délais en justice, réforme avortée du droit familial… « J’ai le goût d’être avec mon monde », a-t-elle affirmé dans un point de presse.
5. Agnès Maltais (PQ)
La combative députée de Taschereau depuis 20 ans souhaite « retrouver sa vie ». Très appréciée à Québec, Agnès Maltais détient la seule circonscription du PQ dans cette région.
6. Nicole Léger (PQ)
Après sept mandats, 22 années de vie politique et un cancer de la langue qu’elle a combattu avec succès en 2015, la députée de Pointe-aux-Trembles et ancienne fidèle alliée de Pauline Marois tire un trait sur sa carrière d’élue. Le candidat-vedette du PQ Jean-Martin Aussant tentera de garder ce bastion péquiste menacé par la CAQ.
7. Pierre Reid (PLQ)
L’ancien recteur de l’Université de Sherbrooke, élu cinq fois dans la circonscription d’Orford (2003-2014), a été ministre de l’Éducation dans le premier gouvernement de Jean Charest. Son étoile a ensuite pâli, de sorte qu’il n’était plus au Conseil des ministres depuis 2006.
8. Karine Vallières (PLQ)
La fille d’Yvon Vallières — député de 1973 à 1976, puis de 1981 à 2012 — aura poursuivi la dynastie familiale dans Richmond pendant six ans à l’Assemblée nationale.
9. André Spénard (CAQ)
À 68 ans, le député de Beauce-Nord depuis 2012 est le seul élu de la Coalition Avenir Québec à ne pas se représenter le 1er octobre. Il laisse vacante une excellente circonscription pour son parti.
10. Martin Coiteux (PLQ)
Ministre efficace et influent, il quitte ses fonctions après un seul mandat pour des raisons familiales, libérant pour son parti une la très bonne circonscription de Nelligan, à Montréal.
11-12-13…
Cette liste semble sans fin. Et pour cause: d’une élection à l’autre, l’Assemblée nationale se renouvelle en moyenne à hauteur de 13 %. Cette année, la politique québécoise fracasse un record: près de 20 % des députés ne se représenteront pas en octobre. Et plusieurs sont encore en réflexion.
Il faut donc ajouter, aux départs importants annoncés dans les dernières semaines, les noms suivants.
Amir Khadir (QS)
Le premier élu de Québec solidaire, en 2008, tire sa révérence. Réélu avec 46 % des voix en 2014, il libère l’une des rares bonnes circonscriptions de son parti, dans Mercier, au coeur de Montréal. Il retourne à la pratique de la médecine à temps plein. Ruba Ghazal, une militante de la première heure de QS, diplômée de HEC Montréal et spécialiste en environnement dans une multinationale, tentera de le remplacer.
David Heurtel (PLQ)
Le ministre de l’Immigration et député de Viau a décidé, après cinq ans en politique, de ne pas solliciter un nouveau mandat, souhaitant passer plus de temps avec sa famille, récemment frappée par la maladie.
Julie Boulet (PLQ)
Ministre du Tourisme, responsable de la région de la Mauricie au conseil des ministres, Julie Boulet a choisi de ne pas se représenter en octobre. Politiquement, elle ne s’était jamais totalement remise de son passage devant la commission Charbonneau. L’idée d’affronter dans la même région aux prochaines élections l’ancienne procureure de cette même commission, Sonia LeBel, qui portera les couleurs de la CAQ dans le comté voisin de Champlain, a-t-elle été la proverbiale goutte qui a fait déborder le vase de sa réflexion? La possibilité que son frère, l’avocat Jean Boulet, se présente également pour la CAQ, dans Trois-Rivières, a peut-être aussi contribué à son départ.
Jacques Chagnon (PLQ)
Le président de l’Assemblée nationale deviendra le 15e élu libéral (sur 67) à quitter la vie politique à la fin de son mandat. Le PLQ cherche une candidature anglophone prestigieuse pour le remplacer dans Westmount-Saint-Louis.
Robert Poëti (PLQ)
Le ministre délégué à l’Intégrité des marchés publics est devenu le sixième ministre à annoncer qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections. Il a créé la surprise générale en se présentant au caucus quotidien des députés libéraux, demandant à prendre la parole pour annoncer à ses collègues qu’il allait quitter la vie politique. Fait inusité: personne n’était au courant, pas même le premier ministre Philippe Couillard.
Cet article a été publié dans le numéro de juin 2018 de L’actualité.
Stéphanie Vallée disait laisser ´´pour retrouver son monde.´´
La vérité se retrouve ailleurs. L’éminence grise du parti libéral, dans le comté de la ministre, mécontent de sa performance, l’a informé qu’elle ne passerait pas à soirée d’investiture….
Il y aura beaucoup de sang neuf. Et qui dit sang neuf, dit souvent gaffe !!! Si la CAQ prend le pouvoir avec son équipe peu expérimentée, on est en droit de s’attendre à une avalanche de bizarreries. D’autant plus qu’il n’y aura même pas assez de gens qualifiés pour former un Conseil des ministres compétent. L’avenir renferme de belles déceptions pour ceux qui fondent beaucoup d’espoir en Legault. La CAQ est avant tout l’équipe B libérale. J’ai l’impression qu’on lira souvent des commentaires du genre « je n’ai jamais voté pour ça ».
Comme le PQ en 1976 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!111
Bien réfléchi!
Hélas vrai : ce sera l’épouvante….
Effectivement. Mais on a pratiquement pas le choix
de passer par là pour se débarrasser du blocage
libéral de 15 ans… Qui aurait attendu tout ce temps
pour gouverner ? Passage obligé apres n’importe
quel règne interminable.
Bin voyons donc !
Plusieurs élus du PLQ ne se represebterint pas a la prochaine élection constatant que le vateau est en train de couler et ne seront probablement réélus.
Couillard et Barette pas sur nin plus d’être réélus dans leur comté. Le PLQ avec les nouveaux prétedants ne sera pas au pouvoir et puut être
même pas l’opposition officielle.
Stéphanie Vallée quitte enfin… Quelle incompétente !
Meme les partisans les plus inconditionnels du
parti libéral avaient hâte qu’elle quitte… Cafouillages
apres cafouillages sur des enjeux cruciaux pour la
société québécoise…tellement que les tribunaux
doivent intervenir pour obliger la ministre à refaire
ses devoirs… Le Premier ministre lui avait demandé
de noyer le poisson dans le dossier des accommodements
raisonnables, en faisant semblant de faire quelque
chose pour attirer l’attention du public ailleurs, et
elle se fait attraper par le TRIBUNAL à ne pas avoir
fait ses devoirs correctement, ce qui braque au
contraire les projecteurs sur le peu d’ambition de la loi
et l’entêtement sous-jacent du gouvernement à ne pas
écouter la population sur cet enjeu… Manifestation
éclatante du principe de Peter. Seul François Legault
va s’ennuyer d’elle… Bon débarras.
Sans compter ceux qui arrivent ! Dont l’ illustre propriétaire de l’ Actualité Alexandre Taillefer qui est encore membre du PQ jusqu’ en 2021 et qui sera dans le WAROOM du parti libéral lors des prochaines élections !!!! Heu de Kessé qui se passe ! M. Taillefer des explications SVP dans votre revue ainsi que les autres ! La transparence avez-vous dit !!!
Taillefer est consultant en marketing électoral. Ni plus ni moins. Après il serait peut être tenté de briguer. Mais d’ici ce temps il y a 6 mois de campagne bien en vue. Il joue sa carrière de publiciste et serait-ce une façon de retourner l’ascenseur à un parti politique qui lui a fabriqué un tremplin financier pour ses entreprises. Autrement dit, si, comme il le disait à la télé. »Je suis un investisseur » reste à voir qu’elle est sa partie à lui d’investissement dans les entreprises qui sont soutenues par subventions du gouvernement actuel. En tous les cas on a hâte de voir comment il va faire lever la cote du PLQ. Très intéressant et non banal. Aussi comment la jeune cohorte de politicien, les Marissal, Aussant, Dubois vont réagir au pragmatisme entrepreneurial de Taillefert.
Il y en a qui quittent…
Il y en a (comme on pouvait s’en douter, à la lumière du néocapitalisme rétrograde présent dans l’Actualité) qui entrent.
Ainsi, « L’homme d’affaires Alexandre Taillefer présidera la prochaine campagne électorale du Parti libéral du Québec (PLQ). », parti qu’il trouve progresssite, ouf!
Bien sûr, on ne peut que s’interroger sur sa conciliation éthique relative à ce rôle, puisqu’il est patron de ce magazine et lobbyiste…
Mais on ne réussit pas en affaires, sans laisser planer des ombres sur ses intimes convictions.
Dans les arrivées remarquées, avec des spectres similaires, notons celle de « l’économiste engagé » Youri Chassin, pour la CAQ.
Notons aussi la remarquée valse-hésitation de Vincent Marissal à son arrivée chaotique, mais convaincue, à Québec solidaire, alors que, soit dit en passant, il a flirté avec le PLC de Justin et couché dans le condominium de Christine Saint-Pierre, si bien que, dans la présente élection Marissal et Taillefer aurait pu être des collègues de travail.
Sacrée droiture!
Bienvenue dans élections 3.0 media ! Il faudra maintenant juger de la conviction et de la sincérité de tous ce beau monde !!! Dixit Mme Vallée !
On se plaint continuellement du manque d’engagement des citoyens envers la politique et aussitôt que quelqu’un de valable décide de plonger dans la piscine, on tente par tous les moyens de trouver la petite bibitte qui nuira à sa réputation et fera déraper sa campagne. Et plus particulièrement si ce personnage s’engage envers un parti politique dont on ne partage pas les idées. Bref, on attaque la personne. Pas les idées.
Pourtant, rappelez-vous que même notre René Lévesque national a déjà été ministre senior pour le Parti Libéral du Québec où il a accompli sa plus grande réalisation. C’est avec les Libéraux qu’il a nationalisé Hydro-Québec. Pas avec le PQ! Il est ensuite passé au PQ .
Pour vous satisfaire, il faudrait que l’on naisse imbu d’une certaine idéologie politique sans jamais étudier quoique ce soit d’autre, sans jamais fréquenter des gens dont les convictions sont autres et/ou sans jamais changer d’idée? C’est un non-sens.
Une idée comme ça: pourquoi ne pas vous présenter?