La politique étant une bête imprévisible par nature, il est dangereux de faire des prédictions politiques. Il faut être téméraire pour se prêter à cet exercice, un peu comme le libéral Pierre Arcand qui passe ses vacances des Fêtes à la Barbade ; comme le caquiste Denis Tardif qui festoie avec ses amis dans un bar ; comme la dernière plateforme électorale de Québec solidaire ; ou comme toute personne prête à diriger le PQ. Bref, c’est risqué.
C’est pourquoi il faut se garder une petite gêne lorsque commence une nouvelle année politique, et c’est encore plus vrai en pleine pandémie. Je n’aurai donc pas l’inconscience de prédire quoi que ce soit. Mais cela n’empêche pas quelques réflexions sur les défis qui attendent les politiciens et sur les grandes manœuvres qui apparaissent à l’écran radar en 2021.
En voici quelques-unes à surveiller, sans ordre particulier.
La bataille politique des vaccins
C’est l’opération de vaccination la plus vaste de l’histoire du pays. La baisse du nombre de victimes de la COVID-19 dépend de son succès, tout comme notre retour à la vie normale. C’est l’espoir, la fin du tunnel, mais la mécanique logistique est complexe. Les vaccins sont réservés, payés et acheminés par Ottawa, mais administrés par les provinces. Et au milieu de cette chaîne il y a les fabricants, pointilleux sur la posologie du produit et le transport du précieux liquide.
Le potentiel de chicanes est immense, et la tentation de blâmer tout le monde et son voisin lorsque l’opération connaît des ratés est infinie. On l’a vu dans la première semaine de janvier, quand le gouvernement Trudeau a maladroitement blâmé les provinces pour la lenteur de la vaccination, et que celles-ci ont répliqué en disant attendre les doses avec impatience. Rien d’élégant. Or, s’il y a une chose à l’égard de laquelle les citoyens auront une tolérance limitée en 2021, c’est bien la traditionnelle séance de pointage du doigt entre les gouvernements. « C’est de ta faute ! », « Non, c’est toi ! ». La population exige que l’opération fonctionne, et que les politiciens s’accordent en conséquence. Le mot d’ordre concernant cet enjeu devrait être « collaboration ». Celui qui crie le plus fort n’est pas toujours celui qui a raison.
Au milieu de ce tiraillage, prenons quelques secondes pour mesurer notre chance. Depuis que les vaccins de Pfizer-BioNtech, Moderna et AstraZeneca-Oxford ont été approuvés, à peine 10 pays ont reçu 95 % des doses produites. Le Canada en fait partie, avec les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, Israël, les Émirats arabes unis, l’Italie, la Russie, l’Allemagne et l’Espagne. Ça ne prend pas un génie en mathématiques pour comprendre que les 187 pays restants se partagent à peine 5 % des doses…
Convaincre les derniers indécis
À la santé publique et au gouvernement, on commence à réfléchir à la phase de vaccination massive, au printemps. De même qu’à la nécessaire campagne de persuasion qui en découlera. Les spécialistes, notamment l’épidémiologiste Anthony Fauci, aux États-Unis, pensent de plus en plus que l’immunité collective devra atteindre de 75 % à 85 % de la population pour être efficace contre un virus aussi contagieux.
Le plus récent sondage Léger, dévoilé le 5 janvier dernier, montre que 70 % des Québécois ont l’intention de se faire vacciner. C’est bien, mais c’est encore trop peu. Comment convaincre les 14 % d’indécis de basculer dans le camp de la science et de repousser le mouvement antivaccin ?
Avez-vous l’intention de vous faire vacciner contre la COVID-19 ?
Total Canada | ATL | QC | ON | MB/SK | AB | CB | 18-34 | 35-54 | 55+ | |
Oui | 71 % | 77 % | 70 % | 69 % | 77 % | 76 % | 71 % | 71 % | 64 % | 78 % |
Non | 14 % | 9 % | 16 % | 16 % | 12 % | 14 % | 11 % | 16 % | 18 % | 9 % |
Ne sait pas | 15 % | 14 % | 14 % | 15 % | 11 % | 10 % | 18 % | 13 % | 17 % | 13 % |
Source : Léger
Le gouvernement a le pouvoir de décréter la vaccination obligatoire, mais c’est une idée qui rebute la Direction générale de la santé publique. Le Dr Horacio Arruda et son équipe estiment que la coercition sur un tel enjeu serait contre-productive. Elle ne ferait qu’alimenter les théories du complot et la suspicion.
Est-ce que l’interdiction de monter à bord des avions sans vaccin ou la tentation de certains employeurs d’exiger la vaccination pour revenir au bureau seraient de nature à faire grimper le taux de vaccination ? Est-ce même légal, en vertu des chartes des droits et libertés ? De beaux débats sont à prévoir.
Un débat sur la langue française ne fait pas une élection
La virulence de la deuxième vague de la pandémie a contrecarré les plans du ministre Simon Jolin-Barrette, qui trépigne d’impatience à l’idée de dévoiler sa réforme de la Charte de la langue française. Le plan est prêt, il a été approuvé par le caucus et le Conseil des ministres, mais François Legault et son entourage jugent plus sage de retarder le débat sur la langue, étant donné que la pandémie occupe tous les esprits. La population est capable de marcher et de mâcher de la gomme en même temps, mais débattre d’un sujet aussi délicat exige tout de même une certaine sérénité que le débordement des hôpitaux ne permet pas.
Plus tard cet hiver ou au printemps, le moment sera plus propice à enclencher cette réforme, nouveau volet de l’agenda nationaliste de la CAQ. François Legault viendra ainsi écraser encore une fois les orteils du PQ sur son terrain, ce qui compliquera la vie du nouveau chef, Paul St-Pierre Plamondon.
Certains stratèges autour du premier ministre aimeraient que le débat sur la langue française soit au cœur de la campagne électorale de 2022. Il serait toutefois hasardeux d’en faire une stratégie électorale. Si le passé est garant de l’avenir, les politiciens ne peuvent imposer l’enjeu clé du scrutin à l’électorat, qui est maître de décider de la question déterminant son vote. Les sondages montrent que la langue est un sujet émotif, important, mais qu’elle vient bien loin dans l’ordre de priorité des électeurs — 14 % des Québécois placent cet enjeu dans leurs quatre priorités. Les nombreux anciens péquistes autour de François Legault doivent pourtant se souvenir de l’élection de 2014, qui devait être la consécration de la charte des valeurs… Nous aurons l’occasion d’y revenir au moment opportun.
Dans ce débat, il faudra surveiller la réponse du gouvernement Trudeau, qui n’a pas l’intention de céder à Québec sa compétence linguistique quant aux entreprises à charte fédérale, comme les banques, les ports et aéroports, les télécommunications. Plutôt que de les assujettir à la loi 101, comme le réclame le gouvernement Legault, le gouvernement Trudeau pense les soumettre à la Loi sur les langues officielles, ce qui garantirait aux employés le droit de travailler en français. Les détails du plan fédéral sont également attendus cet hiver.
La lettre de la relance économique
Assisterons-nous à une relance économique post-COVID en forme de U, de V, de L ou de K ? Une petite partie de Scrabble avec ça ? Ces lettres qui font saliver ou déprimer les économistes, il faut les imaginer sur un graphique, où les courbes de croissance ou de décroissance de l’économie formeraient visuellement une lettre.
Le U, c’est un ralentissement rapide, puis un marasme qui se maintient pendant un moment, avant que l’économie ne reparte en force.
Le V, c’est une chute rapide du PIB et des revenus du gouvernement, avant un retour à la normale tout aussi rapide. Il y a peu de temps mort avant la reprise.
Le L, c’est la récession plus longue après la chute abrupte, sur un modèle qu’on n’a pas vécu depuis le début des années 1990, avec des chutes de valeur dans l’immobilier et des pertes d’emplois importantes. Les moins de 50 ans n’ont jamais vécu un tel scénario depuis qu’ils sont sur le marché du travail.
Le K, ce sont des secteurs qui redécollent sans avoir freiné (les technos, l’alimentation, la rénovation…), tandis que d’autres prennent du temps à s’en remettre (le tourisme, l’aviation, la restauration…). Un redémarrage à deux vitesses.
À Québec et à Ottawa, on mise sur les lettres V et K comme étant les scénarios les plus probables.
L’impressionnante capacité d’épargne des citoyens depuis le début de la crise, conjuguée à l’aide importante des gouvernements pour maintenir l’économie à flot, devrait assurer une relance économique rapide de la plupart des secteurs une fois le pire de la crise passé, dans la seconde moitié de 2021.
Le revenu disponible des ménages a grimpé de 11 % depuis le début de la pandémie, ce qui a entraîné un taux d’épargne de 28 % au deuxième trimestre de 2020 — contre 7,6 % au premier trimestre de 2020.
Le taux de chômage au Québec, à 6,7 % le mois dernier — le meilleur au pays —, est assez enviable en temps de crise, même s’il n’est pas aussi bas que les 4,5 % du plein emploi de février 2020.
Si cette lancée se poursuit, les dommages sur l’état des finances publiques, à Québec et Ottawa, seront plus aisés à réparer.
À quelle hauteur sera le plan de relance économique d’Ottawa ?
Le gouvernement Trudeau a promis un plan de relance économique à saveur verte dans son prochain budget, à hauteur de 70 à 100 milliards de dollars. Le Canada est le pays du G7 qui a le plus investi pour soutenir ses citoyens et ses entreprises depuis le début de la pandémie.
Justin Trudeau, Chrystia Freeland et Bill Morneau avant elle ont soutenu qu’étant donné la capacité d’emprunt du gouvernement canadien et les très faibles taux d’intérêt à sa disposition, il était préférable que le gouvernement s’endette pour traverser la crise plutôt que le fassent les citoyens, contraints de contracter des dettes à la banque ou sur leurs cartes de crédit à des taux bien plus élevés. Une position qui se défend tout à fait.
Or, il faudra être cohérent pour la suite de la manœuvre. Si le gouvernement canadien a beaucoup soutenu son économie et sa population pendant la crise, plus que tout autre pays, il ne devrait pas avoir besoin d’investir autant dans sa relance économique, une partie du travail ayant déjà été fait. Les importants programmes de soutien mis en place dans les derniers mois devraient justement permettre un redécollage rapide de l’économie canadienne.
En ce sens, Ottawa devrait viser un plan de relance de l’économie plus près des 70 que des 100 milliards de dollars. À suivre.
Des élections fédérales en 2021
Parlant de budget fédéral, celui-ci, déposé tard ce printemps, provoquera-t-il des élections générales ? Soit parce que les partis d’opposition souhaiteront en découdre, soit parce que la campagne de vaccination sera suffisamment en marche pour permettre à Justin Trudeau de solliciter un mandat majoritaire ?
Les chances sont fortes. Et si j’étais l’un des chefs de l’opposition, je me méfierais. Même si la popularité de Trudeau s’est tassée quelque peu, sa cote se situe encore au-dessus des 60 %, et le premier ministre est en avance dans les sondages. Tous les gouvernements sortants au Canada qui ont demandé un nouveau mandat aux électeurs depuis le début de la pandémie ont obtenu d’écrasantes majorités. La stabilité politique en temps de crise, c’est l’équivalent de l’or quand la Bourse joue au yo-yo : une valeur refuge.
La dernière campagne de Justin Trudeau ?
Ici, une réflexion en forme de prédiction (je sais, je vis dangereusement) : peu importe l’issue du prochain scrutin fédéral et sa date, ce sera probablement la dernière campagne électorale de Justin Trudeau. Oui, même s’il l’emporte.
Pandémie, récession, blocage ferroviaire, renégociation de l’ALENA, quatre ans de Donald Trump, écrasement d’un avion en Iran, imposition d’une taxe sur le carbone, achat d’un pipeline, légalisation du cannabis, instauration de l’Allocation canadienne pour enfants, menaces de mort… Ça userait n’importe quel leader. Le pouvoir est grisant, mais épuisant. Et en cette période de grande polarisation de l’électorat, on a senti Justin Trudeau démotivé par moments. Sa succession se prépare tranquillement, avec Chrystia Freeland et François-Philippe Champagne en tête.
Il ne démissionnera pas tout de suite après les élections s’il remporte son pari de former de nouveau le gouvernement, mais il ne mènera pas une quatrième campagne électorale.
Biden, la Chine et les deux Michael
Il est temps de sortir les deux Michael, Spavor et Kovrig, de leur prison en Chine. Ce qui ne veut pas dire de plier devant Pékin. L’arrivée de Joe Biden à la présidence américaine offre l’occasion d’une remise à zéro des compteurs dans cette saga. Après tout, c’est en raison de la demande d’extradition des États-Unis que Meng Wanzhou a été arrêtée. En coulisses, ça négocie fort entre les trois pays pour trouver une issue honorable à ce conflit diplomatique qui empoisonne les relations Canada-Chine.
En fait, toute la politique américaine face à la Chine sera intéressante à observer, maintenant qu’il y a un nouvel occupant à la Maison-Blanche.
Le retour du climat à l’avant-scène
La pandémie a éclipsé toutes les autres urgences, y compris climatiques. Une fois le virus maîtrisé, quelque part à l’automne si tout va bien, est-ce que l’enjeu des changements climatiques reviendra sur l’écran radar comme avant la crise sanitaire, et ce, malgré les soubresauts économiques ?
Réponse courte : oui. Les partis politiques devraient se préparer en conséquence. Cet enjeu n’est pas près de disparaître.
Qui sera à la tête de Montréal à pareille date l’an prochain ?
En 2017, la moitié des 1 100 maires de la province ont été élus sans opposition. À Montréal, le 7 novembre prochain, ce ne sera pas le cas. Valérie Plante va avoir de la concurrence. Mais qui sera sur les rangs pour l’affronter ?
Denis Coderre sera-t-il de retour ? Il ne fait rien pour taire les rumeurs. On murmure que l’ancien conseiller municipal Guillaume Lavoie, qui avait perdu de justesse la course à la direction de Projet Montréal aux mains de Valérie Plante en 2016, pourrait revenir en piste. Le milieu des affaires verrait d’un bon œil une candidature comme celle de Michel Leblanc, PDG de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Le contexte de la pandémie fera-t-il reculer certains prétendants ? Chose certaine, malgré quelques difficultés, la mairesse Plante est loin d’être battue d’avance.
Deux chantiers sociaux
La lutte contre le racisme — systémique ou non — continuera d’occuper les gouvernements et les médias. Les relations avec les Premières Nations, particulièrement, seront encore au centre de l’attention.
La Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, présidée par Régine Laurent, doit remettre son rapport le 30 avril. La DPJ va passer un mauvais quart d’heure. Reste à voir ce qu’en fera le gouvernement, qui semble toutefois déterminé à remettre cet organisme sur les rails.
Si le Canada est effectivement le pays qui a accordé le soutien direct le plus généreux lors de la première vague de la pandémie en pourcentage de PIB. Il n’en reste pas moins que cette aide s’est avérée très inégale, tout dépendant du statut social des gens.
Un revenu minimum universel garanti aurait certainement fait mieux, n’aurait pas coûté plus cher et aurait pu être maintenu pour une longue période de temps. Ce qui est proéminant c’est la situation de 2021. Nombre d’aides touchent à leur fin.
Nous aurons peut-être au printemps une idée des aides qui seront prodiguées pour relancer l’économie. L’aide qu’il faudra prodiguer pour les transports aériens, le tourisme (pour ne mentionner que ces deux domaines), les chiffres et les montants alloués ne sont pas encore connus.
Nous ignorons encore quelle sera réellement la marge de manœuvre en matière de déficit public que compte générer le Canada. Pouvons-nous nous payer des déficits record inlassablement ? Les chiffres avancés par Alec Castonguay dans une fourchette de 70 à 100 milliards de dollars doivent être pris avec précaution. Il faudra peut-être plus et toujours beaucoup pour les années subséquentes.
Pendant ce temps, l’Europe planche sur un plan de relance communautaire, envisage même un gèle d’intérêts sur 30 ans. L’Allemagne va financer possiblement un déficit public sans précédent. Le Japon s’apprête probablement à un nouveau plan de relance vigoureux, il y a fort à parier qu’il y aura un plan Biden sous peu.
Le Canada meilleur élève en 2020 pour le soutien, pourrait tout aussi bien se trouver moins bien loti en 2021.
Ces aspects pourraient affecter la reprise et soyons clair, la reprise pourrait être moins vigoureuse qu’escomptée en 2021. À ce titre je suis sensiblement moins optimiste qu’Alec Castonguay. Pour la bonne et simple raison que ce qui fut fait en amont n’a fait qu’adoucir les effets du confinements en 2020, lorsque la situation de 2021 toujours incontrôlable, risque de laisser bon nombre de contribuables en « stand-by » pour une durée encore indéterminée.
Même avec la vaccination, un retour à la normale – celle de 2019 -, est plus improbable que jamais. Il faudra certainement gérer les mutations virales et sociales.
Ce qui fait défaut, c’est encore le manque de vision à long terme des gouvernements. À laquel se greffe un chiffrage toujours erratique des véritables besoins.
Il ne serait pas surprenant en effet que Justin Trudeau ne brigue jamais un cinquième mandat. Erin O’Toole en embuscade se frotte sans doute les mains. Tout en démontrant les errances sous-jacentes de la présente administration.
J’approuve votre commentaire: Réflexions versus prédictions. Il y a tellement de scénarios possibles et imprévisibles qu’il vaut mieux les mentionner que les prédire. Il n’en demeure pas moins que gouverner en 2020-2021 aura été un exercice que peu d’entre nous pourraient réussir. Je peux comprendre que Justin Trudeau, même s’il ne représente pas le leadership auquel j’adhère, ou tout autre dirigeant puisse penser plus que jamais à laisser le pouvoir à quelqu’un d’autres à la sortie de cette crise.
Le chapitre sur la relance économique par lettre m’a bien fait sourire. Alec Castonguay reprend ici l’esprit créatif de certains économistes. Avec un peu d’imagination, on pourrait y mettre tout l’alphabet comme possibilité de relance. Une reprise en L frappe l’esprit, mais concrètement, prise à la lettre, on ne pourrait mieux dire, cela signifierait que l’économie en un temps donné est simultanément au sommet et dans un creux ce qui est impossible.
Je peux comprendre que certaines personnes soient prudentes vis-à-vis de la vaccination. Quand on examine la façon dont les laboratoires pharmaceutiques calculent l’efficacité de leur vaccin, il y a de quoi à être songeur. Aurions-nous confiance à un sondage dont l’échantillonnage serait composé de moins de 200 personnes ? Pourtant, c’est avec des calculs sur moins de 200 personnes ayant été testé positives à la Covid-19 qu’on affirme l’efficacité d’un vaccin qui s’appliquerait à toute la planète.
Félicitations pour votre excellente analyse des enjeux pour 2921.
Effectivement il y a beaucoup de dossiers importants.
J’aimerais beaucoup voir une collaboration avec l’Australie.
Dans un article précédent, j’avais mentionné une occasion manquée par les gouvernements Legault et Trudeau :.
En exemple, ic, i dans l’état d’Australie occidentale, Perth étant la capitale, nous n’avons aucun cas de transmission dans la communauté du covid19 depuis 280 jours !
De plus, le gouvernement de l’état vient d’annoncer un surplus budgétaire pour 2020.
Vous voyez, nous profitons en ce moment pleinement de l’été australien sans aucune restriction.
Pourquoi pas consulter leurs homologues Ouest Australiens? Peut être cela pourrait apporter des solutions pour vaincre la covid19.
C’est triste de voir les gouvernements Legault et Trudeau répétés les mêmes erreurs dans apprendre des leçons.
Espérons que l’année 2021 soit remplis de bonnes décisions .