2013: l’année politique du Serpent? (I)

Selon l’horoscope chinois, le 10 février prochain, l’année 2013 passera de celle du Dragon à celle du Serpent.

Ne me demandez pas de vous en faire une analyse experte – je n’oserais jamais!

C’est plutôt l’image, la métaphore qui m’intéresse… prise sous l’angle politique, bien entendu… Difficile d’y résister.

Cela étant dit, il reste que sur des sites d’horoscopes chinois parcourus ici et là – incontournables dans les circonstances -, on annonce l’année du Serpent comme celle de la réflexion et de la sagesse, individuelles et collectives. Une année où les arts de l’esprit et les penseurs seraient, enfin, à l’avant-scène. Ça, on le croira quand on le verra…

Suivant l’année du Dragon où on prédisait des retournements étonnants et des scandales à la pochetée, plus de réflexion serait en effet de mise. Du moins, si elle mène à des actions décisives.

Dans un livre sur l’horoscope chinois paru aux Éditions de l’Homme, on avance même qu’en 2013, l’année du Serpent, se passerait «dans un climat propice aux intrigues et aux complots, des personnes influentes seront mises sous enquête, faisant parfois face à de lourdes accusations». La Terre appelle la commission Charbonneau!

Bref, si 2013 sera l’année du Serpent, espérons qu’elle nous fera avaler pas mal moins de couleuvres qu’en 2012…

Au Québec : une année pré-électorale

Le gouvernement Marois étant minoritaire, 2013 sera fort probablement une année pré-électorale pour le PQ, le PLQ, la CAQ, Québec solidaire et Option nationale, même si son chef, Jean-Martin Aussant, perdait son comté le 4 septembre dernier.

Pour Pauline Marois, la question principale sera à savoir si, oui ou non, son gouvernement saura convaincre suffisamment d’électeurs que ses reculs et virages des derniers mois ne l’auront pas privée de deux éléments essentiels pour de nombreux citoyens : l’authenticité et la crédibilité.

En revenant sur plusieurs engagements électoraux même lorsque son statut minoritaire ne l’y obligeait en rien, ce gouvernement aura fort à faire cette année pour rebâtir son «facteur» authenticité et crédibilité. Saura-t-il gouverner selon une vision plus claire et lui préférera-t-il le clientélisme électoral?

Bref, son premier budget taillé sur mesure pour séduire les milieux d’affaires, les agences de notation et une partie de l’électorat caquiste sera-t-il ou non annonciateur de la suite des choses?

Et ce ne sont pas les occasions de faire des choix et de clarifier sa vision qui lui manqueront.

Le sommet sur l’éducation supérieure promis pour février en réponse à la grève étudiante du printemps 2012 sera un de ses premiers tests. Certes, ce ne sera pas le seul. Néanmoins, il marquera le ton pour l’année à venir.

Après avoir appuyé les associations étudiantes contre la hausse des frais de scolarité décrétée par le gouvernement Charest, mais sans pour autant avoir développé un contre-discours articulé à celui de la présumée «juste part» des libéraux, le PQ saura-t-il ou non troquer la tentation facile des «consensus» factices pour une ouverture sérieuse à une réflexion de fond sur une éducation supérieure apte à mieux répondre aux besoins des Québécois?

Une autre occasion sera le dossier des ressources naturelles, lequel promet d’être un des sujets les plus «chauds» de 2013. Autant au Québec qu’au fédéral et dans le reste du pays. Par les temps qui courent, le Klondike semble être partout pour les industries intéressées. Très intéressées.

Après avoir sacrifié le premier ministre de l’Environnement depuis des années au Québec à avoir eu un préjugé favorable à l’environnement, le gouvernement tendra-t-il ou non l’oreille – et l’oseille – aux lobbys hyperactifs des minières, pétrolières et gazières? Surtout qu’un de ses lobbyistes les mieux branchés est nul autre qu’un ex-premier ministre du Québec et ex-chef du PQ.

Côté positif, le gouvernement poursuivra l’initiative prise par son prédécesseur de prendre part à une bourse du carbone visant à réduire les gaz à effets de serre.

Côté inconnu, le gouvernement Marois accouchera-t-il ou non d’un nouveau régime de redevances qui cesserait de priver le trésor public de milliards de dollars pour l’exploration et l’exploitation de ressources dont on dit qu’elles appartiennent pourtant aux Québécois?

Dans la filière du gaz de schiste, après avoir fortement tempéré les propos de sa ministre des Ressources naturelles qui y est fortement opposée, comment le gouvernement se positionnera lorsque l’«évaluation environnementale stratégique» commandée par le gouvernement précédent sera déposée à l’automne 2013?

Côté inquiétant, qu’arrivera-t-il du projet controversé de la compagnie Enbridge voulant inverser le flux d’un de ses oléoducs pour amener le pétrole des sables bitumineux ici, de même que dans l’est du Canada et les États-Unis?

La forte impression d’une décision favorable à ce projet quasi prise d’avance qui s’est dégagée lorsque Mme Marois acceptait au Conseil de la fédération de créer un «comité conjoint» avec l’Alberta pour «étudier» ce projet s’avérera-t-elle fondée?

Côté uranium : l’ex-ministre de l’Environnement, Daniel Breton, avait commandé une enquête indépendante du BAPE sur la filière minière de l’uranium. Ce sera à suivre du côté de son successeur.

Charte de la laïcité et citoyenneté québécoise: objets inévitables de controverse, le gouvernement Marois ira-t-il ou non de l’avant avec ces projets? Et si oui, seront-ils substantiels?

Quant aux modifications qu’il propose d’apporter à la Loi 101, survivront-elles à la ronde de «consultations» que le gouvernement lancera sur un sujet également controversé? Poser la question, c’est y répondre… Sur ce sujet, son statut minoritaire risque fort d’empêcher réellement le gouvernement péquiste de bouger pour vrai.

Côté «intégrité», si le financement des partis est maintenant resserré avec un plafond de 100$ pour les dons des particuliers et une loi encore perfectible sur le processus d’octroi des contrats publics, avec l’«affaire Boisclair», le gouvernement a par contre échoué à l’examen «nominations partisanes 101».

Sous pression, la première ministre a promis un «comité de sages» pour étudier la question. Or, non seulement ce comité n’examinera pas la question des sociétés d’État – pourtant un beau bassin de parachutes dorés – il appert aussi qu’il visera surtout à «encadrer» les nominations partisanes plutôt qu’à trouver des moyens concrets de les limiter.

Chacun cherche son chef

Philippe Couillard sera-t-il le prochain chef libéral?

Au Parti libéral du Québec (PLQ), le successeur de Jean Charest sera choisi le 17 mars prochain. Ce qui, dès après, modifiera considérablement la dynamique à l’Assemblée nationale.

Autant le gouvernement que la CAQ se retrouveront face à un chef libéral dont les yeux seront tout aussi rivés sur la prochaine élection que ceux de Mme Marois et de M. Legault.

Passée inaperçue jusqu’ici, cette première course à la chefferie au PLQ en trente ans offrira-t-elle ou non aux libéraux l’occasion d’un renouvellement réel? Que ce soit sur la question nationale, identitaire ou économique.

Ou assisterons-nous plutôt à une continuation «soft» du long règne de quatorze ans de l’ex-conservateur Jean Charest à la tête des troupes libérales?

Les prochains débats publics qui opposeront les trois candidats à la chefferie dès ce 13 janvier devraient en offrir quelques indices.

Le 17 mars, Pierre Moreau sera-t-il le «faiseur de rois»? Celui, en bout de piste, capable d’indiquer qui, d’entre Philippe Couillard et Raymond Bachand, dirigera les troupes libérales?

Les liens d’affaires encore récents de M. Couillard avec le troublant Arthur Porter, l’ex-patron déchu du CUSM (Centre universitaire de santé McGill), de même que le scandale qui se cache de moins en moins bien dans le dossier du CUSM, feront-ils office de squelette gênant dans le placard de l’ex-ministre de la Santé?

Côté CAQ, espérant pouvoir au moins former l’opposition officielle à la prochaine élection, François Legault doit prier très, très fort pour que les révélations à venir à la commission Charbonneau trempent le PLQ jusqu’au cou dans le trouble lorsqu’elle creusera les contrats du ministère des Transports.

Tout comme il doit prier – le mandat de la commission étant de retourner quinze ans en arrière -, pour que les gouvernements du PQ en souffrent aussi.

Or, pour la CAQ, se contenter d’espérer voir ses adversaires trébucher ne suffira pas.

Si elle veut échapper au sort ultime de l’ADQ, son chef devra aussi mieux définir son parti comme autre chose qu’un parti qui ressemble encore trop souvent à une réincarnation de l’ère Dumont.

Pour Québec solidaire, avec l’élection de Françoise David comme députée, ce sera soit une année de consolidation, de visibilité accrue et de croissance. Soit une année où cette même arrivée risque d’«effacer» Amir Khadir au point de mécontenter une partie de sa propre base.

Enfin, pour Option nationale et un membership qui, malgré que ce parti n’ait qu’un an et demi d’existence, compte déjà 7 500 membres, le défi pour son chef Jean-Martin Aussant sera double.

Primo : parce qu’il est une des jeunes voix indépendantistes les plus prometteuses de son temps, même s’il n’est pas à l’Assemblée nationale, il devra trouver les moyens de conserver une certaine visibilité. Pas seulement auprès de ses membres, mais aussi des électeurs.

Secundo : il devra identifier un comté montréalais où il aurait des chances de l’emporter. Si la chose serait grandement facilitée par la création d’une «alliance» PQ-QS-ON, parce qu’elle n’arrivera probablement pas, M. Aussant devra compter sur lui-même, son parti et peut-être, à nouveau, sur QS.

***

Mercredi: la suite de l’année politique du Serpent. On jettera un coup d’oeil sur ce qui nous attend au fédéral, à la commission Charbonneau, au municipal & tutti quanti.

 

Les commentaires sont fermés.

Hum !! Intéressant aussi au point de vue imagée. On passe de l’ère du Dragon (Libéral); puissant, redouté, qui brûle tout ce qu’il n’aime pas sur son passage, bête autocratique ne se fiant que sur elle même, détruisant des masses sans se cacher et en toute impunité parce qu’inatteignable.

..À l’ère du serpent(PQ); sournois, foudroyant mais un par un de façon très ciblée, vulnérable si pris.

Intriguant 🙂

»Après avoir sacrifié le premier ministre de l’Environnement depuis des années au Québec à avoir eu un préjugé favorable à l’environnement, »

je ne pense pas que ce soit pour cela qu’il a été sacrifié, certains comportements passés ? Vous les avez peut-être déjà oubliés ?

J’espère que 2013 sera l’année de la réflexion pour les citoyens également. Ainsi tant chez les fédéralistes que chez les souverainistes et tant pour ceux de la droite que ceux de la gauche, on arrêtera de lancer de la m***e dans le ventilateur social et qu’on sera capable d’articuler les idées qui soutiennent une thèse ou l’autre. Je suis terriblement fatigué de ne lire, ici particulièrement, les insultes, souvent racistes, mais toujours faciles et jamais appuyées même de ceux qui enrobes leurs insultes d’un miel aux allures littéraires.

J’espère que ceux et celles qui ont une thèses auront l’aptitude et la volonté de la défendre autrement qu’en salissant ceux et celles qui ne pensent pas comme eux. On devrait se donner l’obligation d’apporter une suggestion positive chaque fois qu’on indique un désaccord avec une thèse ou l’autre.

«Les hommes élèvent trop de murs et construisent pas assez de ponts.»

[Newton]

M. Aussant vient juste, ce matin, à la radio 98,5 Cogéco, de déclarer que le Québec, séparé du Canada, serait plus riche. Il ne lui reste plus qu’à en convaincre la majorité de la population du Québec, même s’il a été incapable d’y réussir avec les électeurs de son propre comté, aux dernières élections « provinciales ».

Si on suit le raisonnement de M. Aussant, le Saguenay aurait raison, ensuite, de vouloir se séparer du Québec, puisque cette région pourraient alors, conserver pour elle, toutes ses taxes et tous ses impôts qu’elle collecte sur son territoire, en gouvernant le tout à sa guise, à la place d’envoyer l’argent à Québec pour n’en recevoir qu’une petite part en subventions.

M. Aussant est certain que son parti, l’ON a le vent dans les voiles parce qu’il compte 7 500 membres. Il ne semble pas se rendre compte que la CAQ, fondée presque’en même temps, en compte beaucoup plus et que Québec solidaire, plus de 12 000 membres, le PQ 90 000 et les Libéraux,60 000.

Allô ! Plus optimiste que ça, c’est difficile à trouver.

Que de questions. Que de scénarios(i) possibles.

Avec tout ça au programme, on ne risque pas de s’ennuyer. On ne verra pas le temps passer.

Mme Marois n’est pas comme M. Harper, qui se moquait plus ou moins du fait qu’il était minoritaire. Mme Marois marche les fesses serrées. Elle est plus que prudente. Elle manque d’audace.

Même si elle sait que l’opposition ne peut la renverser avant plusieurs mois, elle va marcher sur des oeufs. Harper fonçait.

J’espère qu’elle a médité sur sa condition. Allons-nous retrouver la vieille Pauline ou une nouvelle Pauline, revue, corrigée et améliorée.

Le suspense me tue.

L’année 2013 pourrait être une année cruciale pour la survie du PQ et du projet de souveraineté du Québec.

Pour que la souveraineté progresse, il faut un chef qui y croit de tout son être et qui a l’énergie pour mener à bien ce difficile combat.

Actuellement, avec des chefs qui ne parlent qu’occasionnellement de l’indépendance du Québec, le Parti Québécois et Québec Solidaire n’iront pas très loin dans cette voie. Par ailleurs, la division entre trois partis (PQ,QS,ON) sur ce projet de pays ne peut que servir les forces fédéralistes qui comptent sur un bloc solide d’au moins 40% de l’électorat.

Pour contrecarrer ces forces fédéralistes, seul un chef comme Jean-Martin Aussant qui explique constamment lès bienfaits de la souveraineté, qui représente les forces montantes de la nouvelle génération et qui plaît à la génération des babyboomers peut rallier toutes les forces vives de la souveraineté. Les chefs des deux autres partis souverainistes et les carriéristes qui aspirent à remplacer ces chefs auront-ils l’humilité de reconnaître les qualités exceptionnelles de Jean-Martin Aussant et d’accepter que celui-ci prenne les rênes de la démarche d’accession du Québec à un statut de pays? On peut malheureusement en douter.

Ceci causera possiblement la perte des souverainistes qui en raison d’une division encore plus grande du vote souverainiste lors de la prochaine élection (tout indique que l’ON et QS avec des formations plus aguerries iront chercher plus de votes) donneront le pouvoir au PLQ, à la CAQ, au monde des affaires et aux médias opposés à la souveraineté.

@Gilles Bousquet

À titre de renseignement
La carte de membre de la CAQ est gratuite. Pourtant la CAQ n’a même pas 10 000.
La carte de QS est de 5$. QS a 12 000 membres après plus de 5 ans d’existence.
La carte de l’ON est de 10$. L’ON compte plus de 7 500 membres après 11 mois d’existence.Remarquable, non?

Bonjour,

Avec politesse, en réplique au commentaire No 8 de Monsieur François l’indépendantiste, tout comme dans l’Internationale, soit la deuxième strophe :

Il n’est point de Sauveur Suprême
Ni Dieu, ni César ni « tribun »
Producteurs, sauvons nous nous mêmes,
Et décrétons le Bien Commun…….

En outre, tout comme Bertholt Brecht affirmait soit : Malheureux les pays qui ont besoin de héros….. n’est ce pas….

Finalement, La fantastique Dame de Béton doit rester en poste encore un bon bout de temps afin de démystifier le « vieux nationalisme obsolète et ringard » qui faisait rire de nous au niveau Planétaire. Surtout du côté européen où nous passons tout simplement « pour des connards », tout ça à cause d’une gang de nationalistes québécois confus comme seulement peut être de vrais spécimens péquistes.

En cette année politique du SERPENT, vous Autres les nationalistes québécois, cessez donc de vous mordre la queue….. En accord avec la deuxieme strophe de cette Internationale plus haut, que faisaient Monsieur Gilles Duceppe et une bande de fanatiques nationalistes dans cette marche du 1 er de Mai en hommage aux travailleurs, et non pas avec de sombres desseins nationalistes ( for recuperation only ). Et puis se tourner le dos pour chanter la gorge toute ouverte du National lors de la Saint Jean le Baptiste. Wo ! les tribuns….

En conclusion, tout comme la Provocation est une facon de remettre la realite sur ses pieds, malheureux les pays qui ont besoin de heros selon Bertholt Brecht…. Tout comme icitte dans la langue de Bergeron, Tremblay et CIE…. Bien ‘a vous, John Bull.

« Soit une année où cette même arrivée risque d’«effacer» Amir Khadir au point de mécontenter une partie de sa propre base. »

C’est déjà commencé… Je suis un membre de cette base déçu du « mettre dans un coin Amir ». À mes yeux et mes oreilles, la voix forte de QS. Ancien péquiste, je vote pour QS depuis 3 élections mais avec les derniers événements je suis en réflexion sérieuse et en remise en question pour mon prochain vote…

Voici un exercice de style.
****
En y pensant bien, et surtout la tête encore embrumée par l’alcool des Fêtes, l’année de transition qui coiffe ce billet de début d’année 2013 peut sembler fort lourd pour le bourrichon d’un fédéraliste. Car l’élection de Septembre 2012 semble avoir dessiné ou bien marqué dans le Ciel Rouge des fédéralistes québécois un gros nuage très bas que nous nommerons « mur » pour la forme. Serait ce que le Parti Libéral du Québec vient de rencontrer son mur de briques ? Que ce pauvre parti soutenu depuis toujours par des fédéralistes québécois avec une belle gang de corrompus et de têtes à deux faces vient d’atteindre ses propres limites en attendant que ses congénères acceptent de devenir l’Action libérale nationale augmentée des Années 2000 ? Où bien continuer de s’étioler tout comme la pauvre Cause fédérale devenue une vieille peau de chagrin ? Nobody knows !
En effet, tout fédéraliste dont le funeste regard sur les choses l’ont toujours fait prendre de sales vessies pour des lanternes avec son visage à deux faces doit immédiatement « cesser de penser par sa poche » et se servir d’un peu de logique de la matière grise du bourrichon unique qui coiffe ses deux faces.
En outre, ce pauvre parti politique tellement vieux existe depuis trop longtemps étant une « capote », soit le préservatif requis pour l’empêcher d’attraper la syphilis à force de fourniquer à gauche ou à droite avec tout ce qui bougeait , s’est avortée sur le Tas en se faisant Hara Kiri pour laisser libre cour aux veuleries libérales toujours à son agenda, ce puissant préservatif que fut le PLQ dans la foulée de l’arrivée de la pilule anticonceptionnelle des années 1960. Une maudite chance que ce parti voué à enfirouaper tout le Québec fut porté par un fédéralisme aveugle jusqu’à nos jours avec de bons québécois rois-nègres comme seuls des fédéralistes peuvent l’être, mystifiés étaient ils par un chiffon rouge. Un chiffon qui amènerait la domination promise à ce petit peuple conquis où couleraient des rivières de beefeater et de miel tout en ayant des armées de mystiques figurant tel « John Bull» pour tout écraser gaiement.
Finalement, en cessant tout à fait de « penser avec la poche » tout en faisant confiance à cette réalité froide de la collusion, que feront nos amis les libéraux fédéralistes sans avoir l’accès au fric rêvé ? Que le trésor rêvé se dissolve devant les yeux avec cette année de démolition que fut 2012, que feront les libéraux fédéralistes en cessant d’écumer comme ils font depuis plus de 40 ans en « ne voulant pas sawouère mais empocher comme des bandits de grands chemins ? Seront ils assez veules pour prendre encore une fois la caisse du peuple comme semble vouloir le faire résolument le PLQ avec son prochain chef qui, sous sa pogne fait de son parti un parti tout à fait Fédéraliste et corrompu WATCHANT le cash ?
Bien à vous tous,
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«Le métier de nègre consiste à donner des idées aux cons et à fournir un style aux impuissants.»
[Bruno Tessarech]

😉

L’année 2013 sera très révélatrice de ce qui se produira politiquement d’ici la fin de cette décade au Québec.

Il est une lapalissade que d’affirmer que le mouvement souverainiste/indépendantiste québécois demeurera en 2013 une cible de choix à toutes les forces hostiles pro-colonialisme rocanadian, à tous ses collaborateurs usant de lâcheté, putasseries et astuces ignobles afin de retarder l’avènement de la nécessaire et inévitable indépendance politique du Québec.

Sans mot dire, nous pouvons être assurés qu’au chapitre constitutionnel de la toujours colonie Kwibek, la « sarpant » de gouvernance « clientéliste » d’intendance coloniale du PQ perdurera en 2013.

M. Ricard, quand M. Aussant pourra se faire élire dans un comté, ça sera un commencement mais 7 500 membres pour l’ON dans tout le Québec, quand il y a environ près d’un million de véritables séparatistes, c’est peu, selon moi.

Monsieur Bousquet,
Avec la visibilité quasi inexistante donnée à monsieur Aussant de la part des médias traditionnels, les chances d’être élu dans son compté étaient nulles. 7500 membres en 1 an pour un parti fait avec juste du neuf (et non d’ex adéquistes) portant un projet principal qui se retrouve dans les plateformes de 2 autres partis, je m’excuse, mais c’est pas pire en ciboulot. Ce type, lorsqu’on a la chance et qu’on prend le temps de l’écouter, pourrait peut-être même te convaincre de lui donner un p’tit 10. Et ce, seulement qu’avec des faits prouvables.

Bonsoir,

En cette Année 2013 à venir, soit cette année du Serpent, la ruse risque fort bien d’être au rendez vous en laissant gouverner Notre Dame de Béton tout en sachant que le Parti Libéral et la Coalition Avenir Québec ont l’index sur le Piton Rouge qui risque d’envoyer notre gang de péquistes en orbite à tout moment assis sur leurs sièges éjectables. Nos amis les péquistes, sachant qu’ils n’ont pas du tout le pouvoir devront montrer en tout temps « fesses blanches » au risque de se faire pogner les culottes à terre ainsi que les fesses nu têtes, les pôvres….

En conclusion, afin de rigoler un brin, en paraphrasant Pauvre Rutebeuf qui chantait si bien notre camarade vitamine, ce Grand Léo Ferré…..

Que sont nos péquistes devenus,
Que j’avais si bien connus,
Tant houspillés,
Ils ont été si clairsemés,
Je crois le vent les a soufflés,
La Cause est morte….
Ce sont péquistes que Vent emporte,
Et il ventait devant ma porte,
La Cause est morte….

En conclusion, avec toute la pogne et tout le torque dans les bras de Notre Dame de Béton, les péquistes ne sont pas sortis du bois, surtout la gang des caribous du Premier Lit de Ti Poil qui risquent fort de se retrouver en steak haché afin que le Parti Québécois ne compte dans ses rangs que du Mou, ces fiers bâtisseurs du pays imaginaire par les assemblées de cuisine et le bon vieux porte à porte pour collecter les vieux $5.00 dollars. Bien à vous, John Bull.

@ Gilles Bousquet (# 5):

« M. Aussant vient juste, ce matin, à la radio 98,5 Cogéco, de déclarer que le Québec, séparé du Canada, serait plus riche. Il ne lui reste plus qu’à en convaincre la majorité de la population du Québec… » (SIC)

Il faudrait d’abord qu’il le prouve…

Imaginez…on attend toujours désespéremment la mise-à-jour du « Budget de l’an 1 » du Parti québécois, parti structuré et bien établi (quoique…) et ce, depuis des lustres, alors attendre un budget crédible et sérieux d’un parti séparatiste qui n’a aucun représentant à l’Assemblée nationale et un chef qui se cherche un comté c’est…disons…cocasse pour ne pas dire risible non?

M. Laflamme, j’aimais bien M. Aussant quand il faisait partie de l’ABCD de la souveraineté du Québec mais, il s’est trompé, en démissionnant du PQ, s’il voulait réellement séparer le Québec du Canada. Il a ainsi enfargé Mme Marois en plus de diviser les votes souverainistes avec son ON.

M. Aussant possède beaucoup de charisme et de jolis arguments mais ce n’est pas suffisant. Les preuves sont maintenant faites.

Le problème n’est pas les arguments de M. Aussant mais le fait que 87,5 % de Québécois ne veulent pas sortir le Québec du Canada, pendant que son option constitutionnelle, celle de l’ON, du PQ et de Québec solidaire, c’est la simple souveraineté du Québec « la Séparation du Québec du Canada », loin de la souveraineté-association du référendum de 1980 et de la souveraineté-partenariat de celui de 1995.

Faudrait juste que les séparatistes se rendent compte qu’ils ne pourront pas placer la séparation comme solution à l’actuelle fédération, ce qui ferait gagner automatiquement la fédération mais, il faut qu’ils se rabattent sur une autre constitutionnelle solution…canadienne ou séparer l’Est du Canada « Ontario, Québec et Maritimes » de l’Ouest canadien…genre. Autre chose de plus rassembleur que la simple séparation nommée souveraineté sans trait-d’union afin de ne pas perdre tous les futurs référendums sur LA question.

Même Monsieur Charest a admis qu’un Québec indépendant tirerait son épingle du jeu. Pour lui, la question n’était pas là. La question ne se pose même pas.

M. Charest préfère le Québec au Canada. Ça lui souri d’avantage. Il ne craint pas la catastrophe économique. Il aime les choses telles qu’elles sont. Point final.

M. Aussant n’a pas à convaincre qui que ce soit. Il est en bonne compagnie.

Le PQ a été élu avec une chef gaffeuse , nerveuse , insécure et pas toujours authentique .

Le PLQ a été battu a cause de ses trois mandats excécrables et d’un chef arrogant , manipulateur et jamais authentique .

L’ON et son chef Aussant ont mangés la poussière avec un chef authentique , jeune et prometteur !

J’ai voté pour le PQ et certaines journées je le regrette . Bien sûr je préfère le PQ aux opportunistes de la CAQ et au PLQ ….off course ! Mais le PQ avec un Aussant comme chef j’aurais bien aimé !

M. Asselin, votre chef authentique s’est fait battre dans son propre comté et n’a pas fait élire un seul député avec moins de 2 % des votes.

M. Aussant est jeune, authentique et déterminé mais inconscient, vu qu’il place de l’avant, ce que M. René Lévesque refusait de faire, la simple souveraineté du Québec « la séparation du Québec du Canada » que 87,5 % des Québécois ne veulent pas.

Offrez aux Québécois ce qu’ils ne veulent pas et vous resterez, comme l’ON, collé au fonds du chaudron, même si vous êtes authentique avec beaucoup de charisme et des arguments qui ont l’air convainquant. Faudrait que M. Aussant change l’option constitutionnelle de l’ON, comme le PQ devrait le faire aussi, de simple souveraineté à : Un Québec souverain…canadien”, ce qui n’est pas la quadrature du cercle ni une utopie. Ça se fait actuellement à l’Union européenne. Faudrait juste faire le chemin inverse : Une véritable confédération d’États souverains ou…presque.

Ça va, ça va. ON aura compris que vos espoirs, soupirs et uotpies sont tous arrimés à Aussant en emporte le vent. C’est Jacques et Lisette qui doivent être fiers de vous lire, Mme Legault et M. Asselin. Si Aussant n’avait pas pris la grosse tête, il serait aujourd’hui ministre des finances. Dommage pour lui et pour les Onistes. Mais c’est permis de rêver, surtout en couleurs… Honnêtement, pourrait-on laisser une chance à ce nouveau gouvernement et cesser de distiller partout le doute et le fiel sur toutes ses idées, actions, projets et espoirs, avec des mines ingénues de neutralité ? Marre de ce cynisme teinté de partisanerie stérile.
Louka Paradis, Gatineau

M Jean Moisan doit être un très bon libéral pour n’avoir rien trouvé chez les libéraux èa la commission Moisan.