Chantal Hébert : Cachez cet éléphant…

Il est toujours difficile de faire oublier un éléphant qu’on a soi-même invité dans son salon. Et après avoir recruté Pierre Karl Péladeau, le PQ ne va tout de même pas le cacher pendant trois semaines, dit Chantal Hébert.

On ne peut pas tout avoir : recruter un candidat-vedette comme Pierre Karl Péladeau qui galvanise la base militante souverainiste et lui redonne l’espoir d’un référendum prochain et gagnant, et demander à ceux qui ne partagent pas les ambitions indépendantistes ou référendaires du PQ d’en faire abstraction.

PolitiqueComment s’attendre à ce que l’électorat fédéraliste, ayant pris acte de la fébrilité qui agite le mouvement souverainiste depuis l’entrée en scène de M. Péladeau, se comporte comme s’il ne s’était rien passé et qu’il ne se mobilise pas, à son tour, derrière le parti le plus susceptible de lui faire échec ?

C’est un peu ce que lui demande la chef péquiste Pauline Marois quand elle martèle que le vote du 7 avril porte sur «un bon gouvernement».

Pour mémoire, la souveraineté n’est pas un enjeu secondaire.

La vocation même du PQ s’articule autour de ce projet. Au nom de sa réalisation, Mme Marois, notamment, implore régulièrement les sympathisants de Québec solidaire de se rallier au seul parti souverainiste qui ait le pouvoir à portée de la main le 7 avril.

C’est également l’objectif sur lequel Pierre Karl Péladeau est le plus sur la même longueur d’ondes que le parti qu’il a joint le week-end dernier. S’il n’était pas souverainiste, PKP — s’il faut en croire sa feuille de route — ne serait pas péquiste.

Selon toutes les indications, le plan de match de Mme Marois n’était pas de transformer une campagne électorale en référendum sur un futur référendum.

Le coup de sonde post-PKP réalisé par Léger Marketing pour FM93 dans la région de Québec illustre les risques, pour le Parti québécois, de laisser la campagne glisser ainsi sur la pente référendaire. Il donne un net avantage au PLQ dans les intentions de vote.

La région de Québec a voté non en 1995. La région de Québec a voté oui en 1995, mais dans une proportion sensiblement plus faible que le reste des régions francophones de la province. L’effet Péladeau pourrait se manifester différemment dans d’autres régions, plus portées sur la souveraineté. Mais ce qui m’a le plus frappé dans les chiffres de la région de Québec, c’est la première place du PLQ dans toutes les catégories d’âge, exception faite des 65 ans et plus.

Depuis ce matin, la campagne péquiste tente de corriger le tir — en cessant de répondre aux questions sur la souveraineté et en tentant de détourner l’attention du candidat Péladeau vers Pauline Marois,  parfois au prix de scènes un peu cocasses.

Il aurait été plus facile de garder le message de la campagne Marois sur les rails si l’entrée en scène du nouveau messager du Parti québécois avait été davantage axée sur l’économie plutôt que sur l’appel au drapeau. Mais c’est un scénario qu’on n’a sans doute pas privilégié pour ne pas effaroucher l’aile progressiste du PQ. Seule la perspective d’un nouvel élan pour la souveraineté réconcilie bon nombre de ses membres avec la candidature de PKP.

Pauline Marois réussira-t-elle à recentrer son message sur le bon gouvernement d’ici le jour du vote ? C’est loin d’être certain. Il est toujours difficile de faire oublier un éléphant qu’on a soi-même invité dans son salon. Et après avoir recruté PKP, le PQ ne va tout de même pas le cacher pendant trois semaines.

Si la tendance se maintient, la question à laquelle répondront les électeurs le 7 avril sera : voulez-vous ou non d’un référendum au cours du prochain mandat à Québec ? Ce n’est pas nécessairement une question perdante pour le PQ, mais ce n’est certainement pas la question qu’entendait imposer Pauline Marois.

* * *

À propos de Chantal Hébert

Chantal Hébert est chroniqueuse politique au Toronto Star depuis 1999. Elle signe également une chronique dans le magazine L’actualité et commente la politique à la radio (C’est pas trop tôt sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première) et à la télévision (Les coulisses du pouvoir à RDI / ICI Radio-Canada Télé et At Issue à CBC). On peut la suivre sur Twitter : @ChantalHbert.

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La question à laquelle les électeurs répondront le 7 avril est: « Est-ce que vous voulez Pierre Karl Péladeau comme votre premier président de la République du Québec? »

« La région de Québec a voté NON » dit Mme Hébert. Faux. C’est une légende urbaine qui a maintenant 19 ans!

Lle OUI a fait 53,2% à Charlesbourg, 54,5% dans Chauveau, 60,1% aux Chutes de la Chaudière, 48,1% dans Jean-Talon, 54,7% dans La Peltrie, 56,5% à Lévis , 51,9% à Limoilou , 53,1% dans Louis-Hébert , 57,6% dans Montmorency, 59,1% dans Taschereau et 55,1% dans Vanier
.
En tout, 254,876 Québécois ont voté OUI et 208,150 NON

LE OUI A DONC FAIT 55% DANS LA RÉGION DE QUÉBEC. Est-ce qu’on va arrêter de perpétuer le mythe du NON à Québec et regarder du coté de l’Outaouais ou le référendum s’est perdu

http://www.electionsquebec.qc.ca/fr/tableaux/Referendum_1995_8481.asp

PS: Le mythe du NON à vient du fait que Jean-Talon, la Haute-Ville de Québec, a voté NON à 52%. La raison? Une population très vieille, des communautés religieuses et 7% d’Anglophones à l »époque.

C’est ça ! C’est la faute des vieux, des religieux et des anglophones. Peu importe, l’arrivée de M. Péladeau fera en sorte que les Libéraux prendront le pouvoir. Peut-être que ce monsieur est venu au PQ pour le faire échouer dans sa tentative de souveraineté… Machiavélique, cet homme d’affaires ! Souhaiter la souveraineté, c’est comme sauter en parachute : toute le monde voudrait sauter, mais peu ont le courage de leurs actes. Les gens vont y penser à deux fois avant de se joindre à PFK (POULET) comme le disait dette dame en faisant un laïus ce matin à Radio-Canada.

Juste pour rire…Cibsim, il semble que les lapsus soient significatifs….. Qui se voit faisant de sempiternels laïus ???

Sans rancune !

J’ai pas dit que c’était la faute des vieux, des religieux et des anglophones. J’explique pourquoi le comté de Jean-Talon a voté non alors que tous les autres comtés de la région de Québec ont voté oui.

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J’ai oublié de mentionner que le NON a fait
69,7% dans Hull
63,5% dans Papineau
70,10% dans Gatineau
72,5% dans Chapleau
87,2% dans Pontiac

LE RÉFÉRENDUM S’EST PERDU DANS L’OUTAOUAIS. Est-ce qu’on va arrêter de blâmer Québec?

http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/tableaux/referendum-1995-8481.php

Mme Hébert a corrigé l’erreur. Merci. J’espère qu’on ne dira plus jamais la région de Québec a voté NON alors que le référendum s’est perdu dans l’Outaouais qui n’a jamais cru aux promesses de Parizeau, erreur que Parizeau a reconnu (lors du prochain, on ne promettra pas d’embaucher TOUS les fontionnaires québécois d’Ottawa)

Le problème, voyez-vous ce n’est pas la région de Québec qui a voté correctement considérant que la région comptait 3% d’Anglophones et 3% d’allophones et que surtout André Arthur était encore le Roi de la ville et cognait sur le OUI comme les radios-poubelles actuelles cognent sur Pauline, mais la région d’ en bas. La Beauce.

La Beauce conservatrice (c’est celle qui a donné la majorité record à un gars qui sortait avec une pitoune des motards), la Beauce qui avait peur des représailles de la vilaine Ontario qui achète beaucoup de ses PME a voté comme suit:

BEAUCE-NORD: NON 55%
BEAUCE-SUD: NON 57.5%
BELLECHASSE: NON 53%

http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/tableaux/referendum-1995-8481.php

Félicitations Jack, bon travail de citoyen averti et renseigné. Qui d’autre que les gens eux même pour veiller à leur intérêt personnel et collectif, avec l’aide de bons journalistes consciencieux. Je pense, par exemple, à M. Alain Gravel de l’emission ENQUETE (entre autres)

Trés bonne analyse pondérée, le professionnalisme à l’oeuvre, à mon avis bien sûr. Moi aussi j’ai hâte de voir la suite. J’espére aussi que le débat va revenir sur ce qui semblait rassembler la majorité des citoyens avant PKP.. les emplois, la dette et la Charte.

Est-ce que les journalistes vont chercher le bien collectif ? Vont-ils faire prospérer leur société? Je parle de la société dans laquelle ils vivent, bien sûr…

La priorité étant l’économie, la vrai question à se poser dans l’isoloir le 7 avril prochain sera, voulez vous un autre référendum ?

Les gardes du corps de Pauline devraient se rapprocher car PKP ne se laissera pas tasser longtemps!

On voit que la campagne du PQ est en train de dérailler drôlement et que la Marois commence à paniquer vu qu’il ne lui reste personne d’autre…

Il y a un film français (comique) de Yves Robert qui s’intitule : « Un éléphant ça trompe énormément » ; prends garde Pauline d’avoir misé sur le mauvais cheval !

Très comique votre analyse et surtout très juste. Comique parce madame Marois croyant faire une campagne pépère axée sur la Charte se réveille du jour au lendemain avec pas de programme pantoute depuis le dimanche PKP. Le PQ récolte un peu ce qui’il lui-même a semé depuis qu’ils ont découverts le pouvoir pour le pouvoir. Incapable de s’affirmer sans oser murmurer le mot souveraineté ou référendum de peur de soulever l’ire de la population, se voit aujourd’hui confronter à la réalitét de leur existence. Les vraies affaires sont aussi l’apanage de PKP qui lui n’attendrait pas les calendes grecques comme le PQ le fait en claironnant attendre le vouloir de la population ou constater que les conditions sont gagnantes. Il est temps que l’on remettre ce parti à sa place qui pourrait un jour pas si lointain connaître le même sort que le BLOC. Cocasse aussi le «Tasse Toé PKP» ou parler de la monnaie du Québec souverain, pas de frontières ou bien un siège à la Banque du Canada, si c’est pas une campagne référendaire, je ne sais pas ce que c’est. Madame Marois et le PQ sont sur une pente glissante et ça va ¸etre difficile de reprendre le terrain perdu surtout que le débat est la semaine prochaine, on ne se gênera pas pour lui mettre sur le nez.

Bonsoir,voila une autre raison pourquoi il faut alle au dela des personnages,il y a deux points a stabilise pour le parti Quebecois equilibre des finances et bien expliquer a la population et la negociation de la reconnaissance de la nation quebecoise dans la contitution canadienne.voila ils auront quatre ans pour venir a un equilibre budgetaire,et au prochaine election bien election en sera une referendaire pour leur donner le mandat d’aller negocier une entente que le Quebec veut etre un Etat dans la constitution canadienne si les negociations vont bien alors le Quebec et le Canada progesse toujours et tout est en regle mais il y a un mais le parti Quebecois aura besoin d’une forte majorite il appartient a nous tous de bien se definir comme nation.Bonne reflexion.

Le PQ est vraiment devenu un n’importe quoi.

Mercredi, la Marois parle monnaie, passeport et frontières d’un Québec indépendant et jeudi, elle refuse de parler de souveraineté…

Ça fait des mois que le PQ tente de manipuler la population québécoise avec des mensonges, des tartuferies et des hypocrisies et il commence à en payer le prix.

On peut tromper une partie de la population tout le temps, on peut tromper toute la population une partie du temps mais pas les deux (Abraham Lincoln).

Mme Marois a définitivement invité quelqu’un qui a plus de prestance qu’elle, autant d’égo qu’elle,….. Pas un éléphant, un loup et un chef de horde. Quelqu’un qui va lui jeter beaucoup d’ombre. Elle il est évident, qu’elle ne sais pas encore comment « gérer » sa présence. La preuve, il est intéressant de voir comment hier, Mme Marois a repousser de la main PKP hier dans une conférence de presse. Lorsqu’un journaliste a posé une question sur Nurun, question destinée a M Péladeau. Mme Marois, après avoir entendu la question, a repousser PKP de la main, et a dit « J’vais répondre à ça ». Elle le fait lorsqu’elle sent la soupe chaude ou lorsque la personne a qui s’adresse la question est un ‘Junior » de son parti.
La suite est encore plus intéressante. Alors que tous les autres figurants sourient et acquissent avec des signes de têtes a tout ce que Mme Marois dit, PKP pour sa part regarde a gauche, au sol, bouge, pinse les lèvres, … son langage corporel en dit long sur son ressenti. J’ai bien hâte de voir la suite. Dans les rangs des péquistes il y a maintenant une personne de plus qui veut être « Calife à la place du Calife ». La différence, il est de droite, pas de gauche. Je ne suis pas certain qu’il ait la patience de rester en Politique et de se faire ‘gérer’ de la sorte. Le futur le dira.

Bien raisonné, selon moi. Le PQ, c’est avant tout une équipe. Et il faut apprendre à travailler en équipe. Le chef a le dernier mot, mais l’apport de chacun est important.

Dans un parti qui utilise la muselière de la ligne de parti ou le chef devient autocratique, c’est là, le danger de perdre la créativité et l’expertise de chacun des membres d’une équipe.

En toué cas, ça avait pas l’air trop trop « équipe » la scène du tassage non?

Bon matin,moi comme electeur et ce que je veux d’un parti la stabilisation de la dette et des depenses public,au niveau fiscale le retour de l’argent des paradis fiscaux dans le pays,la reconnaissance de la nation quebecoise dans la constitution canadienne,et etre un Etat a l’interieur de la constitution canadienne et negocier de bonne foi,le parti qui va faire cette negociation doit avoir un mandat fort pour les quatre prochaines annee car il est question d’une reconaissance de la nation et d’un Etat d’un peuple,il sera tres important que le leader parle au tres jeune meme si il n’ont pas le droit vote,et au peuple que le gouvernement en sera un de negociation pour les quatre prochaines annees et de gestion de la dette.Bonne reflexion.

« Tant que l’indépendance n’est pas faite, elle est à faire. Et je me suis laissé dire en haut lieu que nous n’étions pas prêts. […] j’ai des petites nouvelles : tant qu’un peuple n’est pas indépendant, il n’est pas prêt. » Gaston Miron

De quoi avez-vous peur, Madame Hébert?

Avez-vous lu les plus récents sondages? Rien à voir avec les paroles de Gaston Miron, aussi belles et inspirantes soient-elles.

PKP n`a pas choisi le bon parti pour faire la souveraineté du Québec! Le parti québecois ne cesse depuis 18 mois de manipuler la population, de manipuler le budget, de manipuler ses pauvres étudiants! Il n`y a rien de constructif à manipuler la réalité et se faire manipuler par la soit -disant gauche progressiste( lire SYNDICAT) NON tant et aussi longtemps que la souveraineté du Québec sera défendue par la gauche il y aura des référendums négatifs; c`est clair comme de l`eau de roche!!!

« Si la tendance se maintient, la question à laquelle répondront les électeurs le 7 avril sera : voulez-vous ou non d’un référendum au cours du prochain mandat à Québec ? »
Si je vous comprends bien Madame Hébert, lorsque je me présenterai pour voter, le bulletin qu’on me remettra ne comportera pas de noms de candidats mais une question?

Cessez donc vos accolytes et vous, d’orienter la population et de participer à la divagation des parties qui combattent pour gagner l’élection.
Dès les premiers mots du début de la campagne de Couillard et des autres aussi, avant même que madame Marois ait prononcé le mot souveraineté ou le mot référendum une seul fois, ils l’avaient déjà fait des centaines de fois, et ce, avant même que PKP ne se présente le bout du nez.
Cessez donc cette démagogie.
Dénoncez vos consoeurs et confrères qui en choeur et à répétition ne cognent que sur le même clous peu importe les sujets abordés par les candidats. C’est tellement flagrant, qu’on dirait un scénario écrit. On devrait en faire un film. Je l’intitulerais: « Comment les journalistes du Québec ont gagné la campagne électorale du Québec au printemps 2014 »?
Vos patrons vont-ils mettre leurs dépenses pour couvrir la campagne électoral québécoise 2014 au débit des frais électoraux du parti libéral et de la caq?

Comme je l’ai précédemment écris dans ce blogue, les électeurs devront choisir le parti dont la vision du chef pour l’avenir du peuple québécois (ou de la province, c’est selon) répond le mieux à leurs aspirations.

Le maintien d’une bonne qualité de vie (un emploi, l’accès à des soins de santé, un bon système d’éducation pour les enfants ou petits-enfants) est sans doute une aspiration commune pour les quelques six millions d’électeurs québécois de tous âges. Une question pertinente pour tout électeur : dans quelle mesure mes choix personnels ou ceux du gouvernement en place ont une plus grande incidence sur ma qualité de vie? 75-25, 50-50, 25-75? Ceux qui n’exercent pas leur droit de vote sont sans doute du côté gauche de l’échelle. Et ceux du côté droit sont peut-être plus anxieux des résultats du scrutin selon leur choix du parti politique qui répond le mieux à leurs attentes (politique, sociologique, économique) et l’issue du vote.

Mais une fois les besoins et intérêts individuels comblés, n’y a-t’il pas un projet collectif qui pourrait inspirer les gens et les élever au dessus de leur train-train quotidien? Qui fait que même si le CH ne fait pas les séries éliminatoires, ce n’est pas grave car on travaille ensemble pour quelque chose de plus important et stimulant.

Entre la vision de la chef du Parti québécois qui est de faire du Québec un État souverain et celle du chef du PLQ qui est de continuer à le gérer comme une province, la première est pas mal plus inspirante que la deuxième à mon avis. Et rendre cette vision réalité demanderait courage et persévérance de la part de tous les acteurs qui y travailleraient, mais on n’est pas encore rendu là.

Cependant, je pense que le peuple québécois sera à la croisée des chemins le 7 avril (à moins que ce soit un gouvernement minoritaire et ce sera alors partie remise…)

Juste dommage que madame Marois démontre tant son côté « germaine » et se permette même de « tasser » celui qu’elle a elle-même invité à travailler à son projet. Sinon, une équipe comme la sienne pourrait fièrement bâtir une histoire pour le Québec avec ou sans le Canada, là n’est pas la question. Je n’ai pas trouvé particulièrement « convaincant » comme son slogan le dit » conviction » le moment où elle s’est permise de répondre à la place de monsieur Péladeau… Mais bon… est-ce une erreur de parcours où la vraie nature de Bernadette OUPS de Pauline?

« Si la tendance se maintient, la question à laquelle répondront les électeurs le 7 avril sera : voulez-vous ou non d’un référendum au cours du prochain mandat à Québec ? »
Si je vous comprends bien Madame Hébert, lorsque je me présenterai pour voter, le bulletin qu’on me remettra ne comportera pas de noms de candidats mais une question?

Cessez donc vos accolytes et vous, d’orienter la population et de participer à la divagation des parties qui combattent pour gagner l’élection.
Dès les premiers mots du début de la campagne de Couillard et des autres aussi, avant même que madame Marois ait prononcé le mot souveraineté ou le mot référendum une seul fois, ils l’avaient déjà fait des centaines de fois, et ce, avant même que PKP ne se présente le bout du nez.
Cessez donc cette démagogie.
Dénoncez vos consoeurs et confrères qui en choeur et à répétition ne cognent que sur le même clous peu importe les sujets abordés par les candidats. C’est tellement flagrant, qu’on dirait un scénario écrit. On devrait en faire un film. Je l’intitulerais: « Comment les journalistes du Québec ont gagné la campagne électorale du Québec au printemps 2014 »?
Vos patrons vont-ils mettre leurs dépenses pour couvrir la campagne électoral québécoise 2014 au débit des frais électoraux du parti libéral et de la caq?

Comment? Un séparatiste que ne veut PAS parler de séparation???

Mais pourquoi donc ne voulez-vous PAS aborder l’article UN (1) de VOTRE programme Sir?

Il semble pourtant bien accommoder votre candidat vedette PKP non?

De quoi doit- on parlé lorsqu`on est séparatiste et l`on veut prendre le pouvoir à tout prix!! De l`économie! Il est temps de répondre aux questions des contribuables qui paient la note, ne trouvez-vous pas? Je ne crois pas qu`une personne le moindrement intelligente risquerait de se lancer dans une aventure aussi lointaine et incertaine!! Commencons par équilibrer notre budget et développer nos ressources avant de parler d`indépendance!! C`est la logique même et en ce sens Mme Hébert rejoint la majorité des Québecois qu`ils soient fédéralistes ou nationalistes! Pour ce qui des autres séparatistes ou solidairistes , les gens réalistes ; ila s`en foutent quarrément!!

Mentalité typique du parfait colonisé, ce qui ne surprend pas outre mesure les peuples vaincus en ayant leur lot.

Juste une petite question, comme ça, en passant: et si c’était Philippe Couillard qui avait « tassé » UNE candidate féminine de la même façon que la Marois a brusquement tassé PKP???