Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.
Plusieurs indicateurs sont dans le rouge pour Laurier-Dorion, même si, sur quelques aspects, ça ne va pas si mal.
Dans un premier temps, passons en revue ce qui fait que cette circonscription s’en tire si bien.
Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la baisse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des milliers de personnes en moins qui vivent dans la pauvreté dans Laurier-Dorion. Malgré tout, la circonscription est au-dessus de la moyenne provinciale.
La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 427 860 $, fait sans doute le bonheur des propriétaires. C’est un écart de 137 376 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années !
En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 42,1 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 21,5 %. Il y a quand même plus de décrocheurs scolaires dans Laurier-Dorion qu’en moyenne dans la province, mais c’est un bon début.
La circonscription a aussi attiré des immigrants dans les dernières années. Sa population est composée à 9,2 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessus de la moyenne provinciale. Des gens qui vivaient ailleurs au Canada ont aussi décidé de s’y installer. Les migrants interprovinciaux des 5 dernières années représentent 1,1 % de sa population, ce qui est aussi au-dessus de la moyenne.
Bien que Laurier-Dorion fasse partie des circonscriptions qui s’en tirent le mieux, on note quelques petits bémols malgré tout.
À l’instar de l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Laurier-Dorion a vu son nombre de familles diminuer ces vingt dernières années.
Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 33 235 $, se situe au-dessous de la moyenne provinciale, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.
Le taux de chômage est aussi plus haut que la moyenne. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 20,9 % en 1996 à 9,6 % en 2016. Mais pas suffisamment pour rejoindre la tendance générale du Québec.
Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants dans Laurier-Dorion reçoivent un peu moins d’aide des différents paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces qui totalisent 7 071 $ par année.