Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.

Plusieurs indicateurs sont dans le rouge pour Bourget. À certains égards, la circonscription a réussi à améliorer son sort ces dernières années, mais elle est loin de se détacher du peloton.

Un point à garder en tête, toutefois : la circonscription a été redessinée une fois depuis 1996, ce qui pourrait expliquer les variations de quelques indicateurs. Pour plus d’informations sur les modifications, vous pouvez consulter le site Web du Directeur général des élections du Québec.

Commençons par nous pencher sur ce qui va bien.

Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la baisse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des milliers de personnes en moins qui vivent dans la pauvreté dans Bourget. Malgré tout, la circonscription est au-dessus de la moyenne provinciale.

Contrairement à l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Bourget a vu son nombre de familles augmenter ces dernières années, ce qui constitue une très bonne nouvelle.

La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 342 890 $, fait sans doute le bonheur des propriétaires. C’est un écart de 52 406 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années !

En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 37,0 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 21,4 %. Il y a quand même plus de décrocheurs scolaires dans Bourget qu’en moyenne dans la province, mais c’est un bon début.

La circonscription a aussi attiré des immigrants dans les dernières années. Sa population est composée à 4,2 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessus de la moyenne provinciale.

Maintenant que nous avons vu ce qui allait bien dans Bourget, passons à ce qui est un peu plus inquiétant.

Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 38 912 $, se situe au-dessous de la moyenne provinciale, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.

Au fil des années, cet écart s’est creusé. Les revenus des résidants de Bourget ont augmenté moins rapidement que ceux des autres Québécois.

Le taux de chômage est aussi plus haut que la moyenne. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 10,9 % en 1996 à 8,7 % en 2016. Mais pas suffisamment pour rejoindre la tendance générale du Québec.

Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants de Bourget reçoivent moins d’aide des différents paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces qui totalisent 8 531 $ par année.