Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.
Chicoutimi est l’une des circonscriptions qui ont souffert au cours des dernières années. Certains indicateurs clés sont dans le rouge et, pour beaucoup de résidants, c’est sans doute inquiétant.
Bien que tout ne soit pas rose pour cette circonscription, commençons par nous pencher sur les aspects positifs. Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 41 515 $, est très proche de la moyenne provinciale, qui a connu une forte hausse ces dernières années, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.
Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la baisse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des centaines de personnes en moins qui vivent dans la pauvreté dans Chicoutimi.
En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 30,0 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 18,0 %. Chicoutimi a d’ailleurs moins de décrocheurs scolaires que la moyenne provinciale.
Malheureusement, il y a aussi nombre de mauvaises nouvelles pour Chicoutimi.
À l’instar de l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Chicoutimi a vu son nombre de familles diminuer ces vingt dernières années.
Le taux de chômage est plus haut que la moyenne provinciale. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 12,6 % en 1996 à 8,3 % en 2016. Mais pas suffisamment pour rejoindre la tendance générale du Québec.
L’ensemble de la province subit un vieillissement généralisé de sa population et cette circonscription n’est pas en reste. Avec 20,7 % de sa population qui est âgée de plus de 65 ans, elle est au-dessus de la moyenne provinciale, qui s’établit à 18,3 %.
La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 227 760 $, a de quoi faire grincer les dents des propriétaires. C’est un écart de 62 724 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années ! La valeur des propriétés dans Chicoutimi a augmenté moins vite qu’ailleurs.
La circonscription attire peu d’immigrants internationaux. Sa population est composée à 1,3 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessous de la moyenne provinciale. C’est la même chose pour les immigrants venant des autres provinces canadiennes. Peu décident de s’installer dans Chicoutimi. Seulement 0,5 % des résidants de la circonscription vivaient ailleurs au Canada cinq ans auparavant, ce qui est aussi au-dessous de la moyenne.
Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants dans Chicoutimi s’appuient davantage sur l’aide de tous les paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces à hauteur de 9 187 $ par année.