Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.
Plusieurs indicateurs sont dans le rouge pour Dubuc. À certains égards, la circonscription a réussi à améliorer son sort ces dernières années, mais elle est loin de se détacher du peloton.
Un point à garder en tête, toutefois : la circonscription a été redessinée deux fois depuis 1996, ce qui pourrait expliquer les variations de quelques indicateurs. Pour plus d’informations sur les modifications, vous pouvez consulter le site Web du Directeur général des élections du Québec.
Commençons par nous pencher sur ce qui va bien.
Avec 17,3 % de sa population âgée de moins de 15 ans, alors que la moyenne provinciale est de 16,3 %, cette circonscription résiste mieux au vieillissement généralisé que le reste de la province !
En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 38,6 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 19,7 %, juste en-dessous de la moyenne provinciale.
Maintenant que nous avons vu ce qui allait bien dans Dubuc, passons à ce qui est un peu plus inquiétant.
À l’instar de l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Dubuc a vu son nombre de familles diminuer ces vingt dernières années.
Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 40 376 $, se situe au-dessous de la moyenne provinciale, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.
Au fil des années, cet écart s’est creusé. Les revenus des résidants dans Dubuc ont augmenté moins rapidement que ceux des autres Québécois.
Le taux de chômage est aussi plus haut que la moyenne. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 15,8 % en 1996 à 8,7 % en 2016. Mais pas suffisamment pour rejoindre la tendance générale du Québec.
Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la hausse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des centaines de personnes en plus qui vivent dans la pauvreté dans Dubuc.
La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 206 732 $, a de quoi faire grincer les dents des propriétaires. C’est un écart de 83 752 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années ! La valeur des propriétés de Dubuc a augmenté moins vite qu’ailleurs.
La circonscription attire peu d’immigrants internationaux. Sa population est composée à 0,3 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessous de la moyenne provinciale. En revanche, c’est l’inverse pour les immigrants venant des autres provinces canadiennes. Ils sont nombreux à décider de s’installer dans Dubuc. En proportion, 1,1 % des résidants de la circonscription vivaient ailleurs au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessus de la moyenne.
Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants dans Dubuc s’appuient davantage sur l’aide de tous les paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces à hauteur de 9 343 $ par année.