Mont-Royal–Outremont

Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.

Mont-Royal–Outremont fait partie des circonscriptions qui s’en sont le mieux sorties ces dernières années ! Selon de nombreux indicateurs, ses résidants vivent dans de meilleures conditions que la moyenne des Québécois.

Un point à garder en tête, toutefois : la circonscription a été redessinée une fois depuis 1996, ce qui pourrait expliquer les variations de quelques indicateurs. Pour plus d’informations sur les modifications, vous pouvez consulter le site Web du Directeur général des élections du Québec.

Dans un premier temps, passons en revue ce qui fait que cette circonscription s’en tire si bien.

Contrairement à l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Mont-Royal–Outremont a vu son nombre de familles augmenter ces dernières années, ce qui constitue une très bonne nouvelle.

Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 64 884 $, se situe au-dessus de la moyenne provinciale, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.

Au fil des années, cet écart s’est creusé. Les revenus des résidants dans Mont-Royal–Outremont ont augmenté plus rapidement que ceux des autres Québécois.

Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la baisse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des milliers de personnes en moins qui vivent dans la pauvreté dans Mont-Royal–Outremont. Malgré tout, la circonscription est au-dessus de la moyenne provinciale.

Bien que l’ensemble de la province subisse un vieillissement généralisé de sa population, cette circonscription résiste ! Avec 18 % de sa population qui est âgée de moins de 15 ans, elle est au-dessus de la moyenne provinciale, qui s’établit à 16,3 %.

La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 821 622 $, fait sans doute le bonheur des propriétaires. C’est un écart de 531 138 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années !

En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 24,7 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 9,4 %. Mont-Royal–Outremont a d’ailleurs moins de décrocheurs scolaires que la moyenne provinciale.

La circonscription a aussi attiré des immigrants dans les dernières années. Sa population est composée à 15,6 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessus de la moyenne provinciale. Des gens qui vivaient ailleurs au Canada ont aussi décidé de s’y installer. Les migrants interprovinciaux des 5 dernières années représentent 1,2 % de sa population, ce qui est aussi au-dessus de la moyenne.

Bien que Mont-Royal–Outremont fasse partie des circonscriptions qui s’en tirent le mieux, on note quelques petits bémols malgré tout.

Le taux de chômage est plus haut que la moyenne provinciale. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 16,4 % en 1996 à 9,8 % en 2016. Mais pas suffisamment pour rejoindre la tendance générale du Québec.

Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants de Mont-Royal–Outremont reçoivent un peu moins d’aide des différents paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces qui totalisent 7 133 $ par année.