Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.

Ça pourrait aller mieux à Rimouski.

Un point à garder en tête, toutefois : la circonscription a été redessinée deux fois depuis 1996, ce qui pourrait expliquer les variations de quelques indicateurs. Pour plus d’informations sur les modifications, vous pouvez consulter le site Web du Directeur général des élections du Québec.

Tout d’abord, attardons-nous aux indicateurs qui ont le vent dans les voiles.

En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 33,3 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 16,4 %. Rimouski a d’ailleurs moins de décrocheurs scolaires que la moyenne provinciale.

Il y a quand même plusieurs ombres au tableau pour Rimouski.

À l’instar de l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Rimouski a vu son nombre de familles diminuer ces vingt dernières années.

Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 40 303 $, se situe au-dessous de la moyenne provinciale, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.

Au fil des années, cet écart s’est creusé. Les revenus des résidants de Rimouski ont augmenté moins rapidement que ceux des autres Québécois.

Le taux de chômage est aussi juste un peu plus haut que la moyenne. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 14,7 % en 1996 à 7,8 % en 2016.

L’ensemble de la province subit un vieillissement généralisé de sa population et cette circonscription n’est pas en reste, avec 18,9 % de sa population qui est âgée de plus de 65 ans.

La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 209 751 $, a de quoi faire grincer les dents des propriétaires. C’est un écart de 80 733 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années ! La valeur des propriétés de Rimouski a augmenté moins vite qu’ailleurs.

La circonscription attire peu d’immigrants internationaux. Sa population est composée à 0,8 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessous de la moyenne provinciale. C’est la même chose pour les immigrants venant des autres provinces canadiennes. Peu décident de s’installer à Rimouski. Seulement 0,4 % des résidants de la circonscription vivaient ailleurs au Canada cinq ans auparavant, ce qui est aussi au-dessous de la moyenne.

Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants de Rimouski s’appuient légèrement plus sur l’aide de tous les paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces à hauteur de 9 045 $ par année.