Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.

Ça va plutôt bien à Robert-Baldwin. La plupart des indicateurs sont positifs.

Un point à garder en tête, toutefois : la circonscription a été redessinée une fois depuis 1996, ce qui pourrait expliquer les variations de quelques indicateurs. Pour plus d’informations sur les modifications, vous pouvez consulter le site Web du Directeur général des élections du Québec.

Tout d’abord, attardons-nous aux indicateurs qui ont le vent dans les voiles.

Contrairement à l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Robert-Baldwin a réussi à maintenir son nombre de familles ces dernières années, ce qui constitue une bonne nouvelle.

Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 43 867 $, est très proche de la moyenne provinciale, qui a connu une forte hausse ces dernières années, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.

Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la baisse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des milliers de personnes en moins qui vivent dans la pauvreté à Robert-Baldwin.

La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 399 414 $, fait sans doute le bonheur des propriétaires. C’est un écart de 108 930 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années !

En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 21,5 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 14,1 %. Robert-Baldwin a d’ailleurs moins de décrocheurs scolaires que la moyenne provinciale.

La circonscription a aussi attiré des immigrants dans les dernières années. Sa population est composée à 4,7 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessus de la moyenne provinciale.

Le taux de chômage est proche de la moyenne provinciale. Il a diminué au cours des dernières années, passant de 9,7 % en 1996 à 7,4 % en 2016.

Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants de Robert-Baldwin reçoivent moins d’aide des différents paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces qui totalisent 8 175 $ par année.