Ce texte ainsi que les graphiques qui l’accompagnent ont été rédigés par un algorithme qui s’appuie sur les données du recensement de Statistique Canada, commandées par le Directeur général des élections du Québec.

Certains indicateurs sont positifs à Saint-Hyacinthe, même si beaucoup sont à la traine.

Un point à garder en tête, toutefois : la circonscription a été redessinée une fois depuis 1996, ce qui pourrait expliquer les variations de quelques indicateurs. Pour plus d’informations sur les modifications, vous pouvez consulter le site Web du Directeur général des élections du Québec.

Tout d’abord, attardons-nous aux indicateurs qui ont le vent dans les voiles. Le taux de chômage est plus bas que la moyenne provinciale. Il a même diminué en 20 ans, passant de 8,5 % en 1996 à 5,6 % en 2016.

En ce qui a trait à l’éducation des résidants, le portrait de la circonscription s’est améliorée. En 1996, 41,3 % de la population âgée de plus de 15 ans n’avait pas de diplôme d’études secondaires. Des années plus tard, cette proportion est descendue à 25,6 %. Il y a quand même plus de décrocheurs scolaires à Saint-Hyacinthe qu’en moyenne dans la province, mais c’est un bon début.

Néanmoins, il reste plusieurs ombres au tableau pour Saint-Hyacinthe.

À l’instar de l’ensemble de la province, qui compte de moins en moins de couples avec enfants, Saint-Hyacinthe a vu son nombre de familles diminuer ces vingt dernières années.

Le revenu moyen des travailleurs, à hauteur de 39 025 $, se situe au-dessous de la moyenne provinciale, comme le montre le graphique ci-dessous. Les sommes ont été ajustées à l’inflation et converties en dollars constants de 2015.

Au fil des années, cet écart s’est creusé. Les revenus des résidants de Saint-Hyacinthe ont augmenté moins rapidement que ceux des autres Québécois.

Le nombre de personnes vivant au sein de ménages à faible revenu est à la hausse, par rapport à 2006. Le graphique ci-dessous le montre en proportion de la population totale. En absolu, il y a des milliers de personnes de plus qui vivent dans la pauvreté à Saint-Hyacinthe.

La valeur moyenne des propriétés, évaluée à 247 644 $, a de quoi faire grincer les dents des propriétaires. C’est un écart de 42 840 $ avec les logements d’ailleurs dans la province. Et cet écart s’est creusé au fil des années ! La valeur des propriétés de Saint-Hyacinthe a augmenté moins vite qu’ailleurs.

La circonscription attire peu d’immigrants internationaux. Sa population est composée à 1,8 % de gens qui ne vivaient pas au Canada cinq ans auparavant, ce qui est au-dessous de la moyenne provinciale. C’est la même chose pour les immigrants venant des autres provinces canadiennes. Peu décident de s’installer à Saint-Hyacinthe. Seulement 0,2 % des résidants de la circonscription vivaient ailleurs au Canada cinq ans auparavant, ce qui est aussi au-dessous de la moyenne.

Et un dernier constat, qui n’est ni positif ni négatif en soi, mais quand même bien intéressant : les résidants de Saint-Hyacinthe s’appuient légèrement plus sur l’aide de tous les paliers de gouvernement que le reste des Québécois. En moyenne, ils reçoivent des prestations en espèces à hauteur de 8 808 $ par année.