Citation de la semaine : le prix de l’austérité

C’est vendredi. Donc, jour de ma «citation de la semaine».

Ces citations, vous le savez, sont choisies pour ouvrir le débat à vos observations et vos analyses.

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Cette semaine, on parle «austérité» budgétaire, de ses politiques et ses effets dévastateurs sur les populations et les économies nationales.

La citation sera celle de Joseph Stiglitz – Prix Nobel d’économie, professeur à l’Université Columbia, ex-économiste en chef de la Banque mondiale et ex-conseiller du président Bill Clinton.

Dans une longue entrevue accordée au Devoir, Joseph Stiglitz qualifiait carrément les politiques d’austérité de «terrible maladie» et d’«idée toxique»:

«Nous savons pourtant, depuis la Grande Dépression, que l’austérité ne fonctionne pas. Le Fonds monétaire international [FMI] en a refait la démonstration plus récemment [lors des dernières crises monétaires] en Amérique latine et en Asie, et c’est à nouveau le cas actuellement en Europe. Ce qui est stupéfiant, c’est qu’autant de dirigeants politiques continuent malgré tout d’appuyer ces politiques discréditées, même si des voix aussi conservatrices que le FMI leur disent aujourd’hui que leur austérité est dangereuse et qu’il faut s’occuper de toute urgence de stimuler l’économie. C’est comme si les gouvernements avaient cessé d’écouter

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«C’est comme si les gouvernements avaient cessé d’écouter»…  Ou, dit autrement, c’est comme s’ils écoutaient surtout les agences de notation style Standard & Poors, de même qu’un milieu des affaires et de la haute finance de plus en plus influent sur les décideurs politiques.

Les conséquences de cette austérité, constate Stiglitz, comprennent des inégalités croissantes entre les citoyens, non seulement sur le plan des revenus, mais aussi quant aux «chances d’améliorer son sort par son travail et son talent». Le chômage s’en mêle aussi, les revenus des États diminuent parce qu’ils encouragent eux-même le «recul de la fiscalité progressive» et, inévitablement, le filet social s’effiloche encore plus.

Même en Grande-Bretagne, par exemple, l‘obsession de plaire aux agences de notation creuse les écarts de revenus entre les moins et les plus nantis tout en enrichissant les plus riches.

«L’accroissement des inégalités de revenus va de pair avec un accroissement des inégalités politiques», note Stiglitz, et «notre démocratie s’en retrouve déformée».

Constatant l’efficacité de «la droite» «à vendre» ses idées , Joseph Stiglitz se fait cinglant:«Si on peut vendre des produits toxiques, comme la cigarette, qui tuent des gens, on peut aussi vendre des idées toxiques, comme l’austérité.»

Or, le Prix Nobel constate en même temps que «si certains gouvernements restent dans le déni, d’autres commencent à essayer de corriger la situation. (…) Cela montre qu’il n’est pas seulement question de forces économiques, mais aussi de la façon dont nous décidons d’influencer ces forces économiques.»

Bref, rappelle-t-il, le  pouvoir des élus d’influencer ces mêmes forces économiques devrait être nettement plus et mieux exercé.

Même Christine Lagarde, la patronne du Fonds monétaire international, avertissait récemment le Canada de mettre la pédale douce sur l’«assainissement des finances publiques» et de s’occuper plutôt de «soutenir sa faible croissance». C’est tout dire…

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L’obsession du déficit-zéro

Au Canada et au Québec, depuis le milieu des années 1990, une première version d’une certaine austérité s’appellait «déficit zéro». À Ottawa, les premiers artisans en furent Jean Chrétien et Paul Martin. Au Québec – Lucien Bouchard.

Les effets de la poursuite à tout prix du déficit-zéro par les gouvernements ne furent certes pas aussi tragiques que les politiques d’austérité en Grèce ou en Italie, les deux approches partagent néanmoins une filiation idéologique. Et donc, le déficit-zéro, lui aussi, est venu gruger le filet social, affaiblir le principe d’égalité des chances de même que les systèmes publics de santé et d’éducation.

D’où ce constat de l’ex-premier ministre Jacques Parizeau :

«À partir du moment où vous fixez l’objectif zéro pour une date butoir et que ça devient une religion, vous cessez de réfléchir. On coupe partout, on ne se pose pas de questions.»

Cette religion, le gouvernement Marois a volontairement choisi de la pratiquer au moment de son premier budget présenté en novembre dernier.

Et donc, à nouveau, les mêmes causes produisent les mêmes effets: baisse de revenus pour l’État, ralentissement de l’économie et des investissements, compressions dans les services publics… même à l’aide sociale. Bref, on cesse de réfléchir.

Puis, surprise. Selon La Presse, le même gouvernement serait maintenant prêt à reporter l’atteinte du déficit-zéro prévue pour 2013-2014.

«Déterminé à ne pas reprendre une seconde fois le douloureux exercice des réductions de dépenses», y lit-on, «si les revenus continuent de piquer du nez, le retour au déficit zéro risque d’être décalé d’un an».

Toujours selon La Presse, Pauline Marois y aurait «ouvert la porte elle-même, lundi soir, devant un groupe sélect d’une quinzaine de gens d’affaires réunis à son cabinet de Montréal».  Voilà donc, encore une fois, un chef de gouvernement qui, derrière des portes closes, échange avec le milieu des affaires sur les orientations fondamentales de sa propre gouvernance. Plus ça change.

Or, réagissant à cet article, autant le ministre des Finances, Nicolas Marceau que Mme Marois elle-même ont nié la plus mince des possibilités de voir le déficit-zéro reporté d’un an.

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Obsession et élections : une combinaison risquée

Le gouvernement Marois étant minoritaire, le déficit-zéro est non seulement un choix idéologique, mais également électoraliste.

Dans ses officines, on y est persuadé que le déficit-zéro sera un «must» pour la prochaine élection. Question de se présenter devant l’électorat comme le parti qui, encore une fois, aurait «fait le ménage» de la mauvaise gestion des libéraux…

Or, le taux d’insatisfaction envers le gouvernement frôlant déjà les 70% et les compressions ayant leurs effets néfastes sur de plus en plus de «clientèles» électorales, des députés et des ministres commencent à s’inquiéter. Avec raison.

D’autant qu’une élection générale dès l’an prochain est possible. Ce qui, dans un tel cas, laisserait peut de temps au gouvernement pour «corriger le tir» et réparer les pots cassés par le déficit-zéro.

Ayant de surcroît reculé sur plusieurs de ses engagements électoraux faits l’été dernier, des péquistes s’inquiètent aussi du niveau de crédibilité qui leur restera lorsque viendra le temps d’en faire de nouveaux.

En attendant, l’unanimité de façade obligée sur le déficit-zéro tiendra en public, mais dans les coulisses, plus discrètement, ça risque d’être une autre histoire.

À moins que, si jamais les sondages ne se faisaient pas plus cléments pour le PQ d’ici les prochains mois, Pauline Marois ne surprenne malgré tout en osant remettre à plus tard le supposé «must» électoraliste du déficit-zéro.

Possible. Mais une obsession étant ce qu’elle est, la chance de voir reculer le gouvernement sur cette question semble être plutôt mince. À suivre…

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Alors, les propos de Joseph Stiglitz sur l’austérité en Europe ou la quête du déficit-zéro par le gouvernement Marois, ça vous inspire?

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Addendum :

L’austérité, une erreur de calcul?

Pis encore, on apprend que certains présumés grands «experts» mondiaux de l’austérité en auraient «systématiquement sous-estimé l’impact négatif (…) sur la croissance économique», dixit l’économiste en chef du même Fonds monétaire international, Olivier Blanchard :

«Tous ces experts avaient estimé que pour l’équivalent de 1 $ de compressions des dépenses ou d’augmentation des revenus par les gouvernements des pays développés, il fallait s’attendre à un recul de 50 ¢ de leurs économies. Or, il appert que ces « multiplicateurs budgétaires » ont plutôt été du double, voire du triple, soit de 90 ¢ à 1,70 $.»

Oups…

Cette semaine, dans sa chronique du New York Times, l’économiste et Prix Nobel Paul Krugman, notait l’impact possiblement catastrophique de certaines «erreurs» de grands «experts», tels les fameux Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff de Harvard. «In this age of information, math errors can lead to disaster», lance-t-il durement.

Re-oups…

Dénonçant les politiques d’austérité et de déficit-zéro basées, avance-t-il, sur de fausses prémisses, Krugman désespérait néanmoins de voir les pouvoirs politiques le comprendre enfin.

Si la nature de cette «erreur» alléguée des Reinhart et Rogoff, de même que la controverse qu’elle soulève dans les milieux économiques vous intéresse, en voici le résumé en français qu’en fait le magazine Slate.  Avertissement : à lire avec une bonne tisane.

«L’un des articles économiques les plus cités ces dernières années par les partisans de l’austérité est-il fondé sur une erreur de calcul sur Excel? La polémique fait rage sur dans les médias économiques américains depuis vingt-quatre heures et cible les travaux de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, deux économistes d’Harvard auteurs ces dernières années d’un essai remarqué sur la crise financière (Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière) et qui ont occupé de hautes responsabilités au sein du FMI.

En cause, un article qu’ils ont publié en 2010, «Growth in a Time of Debt», qui, à partir de statistiques de la période 1946-2009, faisait état d’une croissance bien plus basse dans les pays dont la dette publique dépasse 90% du PIB —pour situer, c’est le niveau qu’a dépassé la France fin 2012.

Très influente, cette étude est citée dans plus de 500 articles universitaires écrits depuis et a notamment été mentionnée par l’ancien secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, le candidat républicain à la vice-présidence Paul Ryan ou le commissaire européenne aux Affaires économiques Olli Rehn.

La polémique est partie de Mike Konczal, un chercheur du Roosevelt Institute, qui a relayé les résultats d’une étude menée par trois économistes de l’université du Massachusetts, Thomas Herndon, Michael Ash et Robert Pollin, qui ont eu accès aux données utilisées par Rogoff et Reinhart.

Ces chercheurs pointent que les deux auteurs ont exclu certaines années ou pays de leurs données, s’interrogent sur la façon dont ils ont pondéré leurs statistiques… et –erreur la plus notable, mais pas la plus importante, selon le Financial Times– remarquent qu’ils ont fait une erreur de formule sur Excel qui a écarté cinq pays (Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark) du calcul du taux de croissance moyen quand la dette dépasse 90%. Ce qui a fait baisser ce taux moyen de 2,2% en réalité à -0,1%…

Conclusion de Herndon, Ash et Pollin:

«Les résultats de Reinhart et Rogoff ont servi de rempart soutenant les politiques d’austérité. Le fait qu’ils soient faux doit en conséquence nous amener à les réévaluer à la fois en Europe et aux Etats-Unis.»La gauche américaine s’est vite emparée de cette nouvelle étude. «Combien de chômage a été provoqué par l’erreur arithmétique de Reinhart et Rogoff?», s’interroge ainsi Dean Baker, le codirecteur du Center for Economic and Policy Research, en plaidant pour «une réévaluation des politiques d’austérité budgétaire aux Etats-Unis et ailleurs». Le blog ThinkProgress dénonce lui «une erreur d’une importance politique et économique immense» et attaque la façon dont la presse avait rendu compte des travaux de Reinhart et Rogoff.

Les deux économistes d’Harvard ont eux réagi dans un communiqué, sans s’exprimer sur leur faute de code sur Excel, en estimant que leurs conclusions factuelles étaient toujours justes. Une réponse «très mauvaise», selon le prix Nobel d’économie Paul Krugman, qui juge qu’ils «fuient la critique».

Selon l’économiste Justin Wolfers, interrogé par le New York Times, ils «ont raison de dire que la structure basique de leurs résultats tient encore debout» mais «leurs critiques ont raison de dire que leur force est amoindrie».

Conclusion cynique de Matthew Yglesias de Slate.com: «C’est littéralement l’article le plus influent dans les débats de politique publique sur l’importance de la stabilisation de la dette, donc cela va bien sûr tout changer. Ou plutôt, cela ne changera rien

Re-re-oups…

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Les commentaires sont fermés.

M. Joseph Stiglitz a raison, dans nos économies capitalistes, faut toujours dépenser, de plus en plus. Consommer avec notre argent et quand on en a plus, emprunter, emprunter et emprunter encore. Autrement, c’est la stagnation, les usines et les autres entreprises ferment, créant plus de chômage et moins d’achats, ce qui crée plus de chômage. Un véritable cercler vicieux.

Faut mieux des déficits sur déficits jusqu’à ce que la bulle éclate sous le poids des énormes dettes. Consommer maintenant, payez plus tard parce que le système est pourri par le manque d’argent caché, entre les mêmes mains, souvent dans les Paradis fiscaux ou autrement.

Le capitalisme est le moins pire des systèmes économiques mais il devient malade à la langue…aussi..

Bonjour à tous,

Afin de faire la démonstration dans quel fouillis cogite le capitalisme de maintenant, tout en sachant que vous, Monsieur Gilles Bousquet aviez travaillé dans le système bancaire, je vis présentement une situation tout à fait loufoque. Tout en n’ayant jamais pris de REER et de CELI de ma vie par principe en étant plutôt philosophe de vivre cet ULTIME MOMENT PRÉSENT, je me retrouve aujourd’hui à 66 ans avec un CRI de plus de $ 67,000.00 ce qui me donne avec 0.9 % d’intérêts environ $ 600.00 par année imposable s’il vous plait en les retirant. Ce qui veut dire que présentement $ 67,000.00 et plus me rapporte environ $ 300.00 par année tandis que la Fiducie Desjardins par l’entremise d’une Caisse Populaire de Montréal prête cet argent en prêts personnels aux environs de 10 %, ce qui leur rapporte depuis 25 ans des montants astronomiques. Le CRI étant échu le 14 Mars 2013, le conseiller financier de la Caisse Populaire près de chez moi me demande si j’ai besoin d’argent. Car sinon, tu transféreras le tout en FRV à 71 ans. Et comme dit la vieille expression d’un fou dans une poche, ce pauvre mec m’offrit 1.35 % d’intérêts en signant pour trois ans. Tout en l’envoyant chi… , je lui répliqua que ING Direct venait de m’offrir 2 % sur trois ans et que la Banque Nationale offre avec un dépôt minimum de $ 5,000.00 le faramineux intérêt de 1.50 %. Et comme j’affirmais au conseiller financier, je n’ai rien à foutre de ces peccadilles pour tout les troubles que cela donne.

Car un ancien employeur que je quittais avec fracas en 1987 afin de respecter la Loi déposa un certain montant d’argent en guise de Prime de Séparation ou mieux un paiement forfaitaire que j’oubliais totalement à la Fiducie Desjardins. Tout en étant » trop riche » présentement de retirer par tranches en me faisant presque tout bouffer par les deux Ministères du Revenu. Avec mon propre argent de devoir m’abaisser à des permissions pour savoir quoi faire avec ce petit pactole. Tout ça pour affirmer que le capitalisme va drôlement BIEN avec un dépôt de plus de $ 67,000.00 qui me donne un GROS $ 300.00 par année….. Et dire qu’un comptable à qui je viens de confier mes rapports d’impôts m’a dit en pleine face que j’avais jusqu’à 91 ans bien sonnés pour retirer le tout en FRV…… Au plaisir, John Bull.

Que voilà une excellente démonstration de vos talents et connaissances en finance. Je comprends de plus en plus toute la grandeur de vos commentaires sur Joseph Stiglitz et ce biais de Mme Legault … !

«La poule qui chante le plus haut n’est pas celle qui pond le mieux.»
[Thomas Fuller]

Bonjour,

Et pourquoi agirais je autrement. Mes revenus sont trop élevés pour retirer des tranches viagères en me faisant gober trop d’impôt. Tout comme mes grands amis iTALIENS me répètent souvent une vieille maxime italienne soit : Trop d’impôt tue l’impôt……..Et mon comptable vient de me le dire en pleine face que j’avais des comportements fiscaux qui ressemblent à ceux des italiens. En voulant faire MOINS d’argent pour payer MOINS d’impôts. Et comme je dis souvent à certains nationalistes qui se lamentent de ne pas avoir assez d’argent dans la vie pour un grand nombre d’entre eux soit : dépensez moins, il vous en resteras « plusse » à la fin du mois. Hé ben ! Ça commence à ressembler à une citation de John Bull.

Au plaisir, John Bull.

Vos Italiens ne se seraient pas sentis gênés par la pensée fasciste de Mussolini. Quand à moi, dans l’état actuel des choses je ne lèverais pas le nez sur des revenus m’obligeant à payer, disons, 100 000 $ en impôt.

Un dernier mot sur la forme et non sur le fond. Il me semble que vos commentaires sont de plus en plus confus …

« On parle toujours mal quand on n’a rien à dire. »
[Voltaire]

N’est-il pas étonnant que personne n’ait cité John Maynard Keynes? Pourtant, il avait tout compris, depuis longtemps. Sas doute son aide serait-elle ringarde.

Il y a des siècles que l’on sait comment naissent les crises, et tout autant que l’on sait comment s’en sortir. Mais on préfère réinventer la roue. Mais je suis naïf. Ce que l’on souhaite et réalise est l’enrichissement des banques qui versent de l’argent dans des gouffres sans fonds et qui récoltent en intérêts des sommes astronomiques sur des soldes impayés. Voilà pourquoi votre fille est muette. Ou, CQFD

On connaît le remède mais on s’en tient loin. Tant que l’argent rentre…

Le génocide de la classe moyenne(génocide financier) sera la conséquences de l’austérité imposé dans les pays ou cette classe existe et empêchera cette classe de se développer dans les pays émergents. Quand aux politiciens ayant une intelligence restreinte, ils seront empressés d’adopter des idées émanants des gourous de l’économie comme le croyant qui avale les paroles du prêcheur ou de l’autorité supposément infaillible de l’église. Le problème pour la classe politique c’est qu’il ne se rende pas compte que le citoyen est de plus en plus informé de leur incompétence et de la corruption
qui anime la politique et qu’avec l’information constante que la presse délivre ils ne peuvent plus berner le peuple comme avant. Le citoyen est maintenant convaincu que l’austérité est une conséquence de la corruption.

Jusqu’à quel point doit-on vivre dans le déni? Combien d’argent que l’on a PAS doit-on dilapider avant de s’arrêter? Combien de centaines de millions doit-on verser annuellement en intérêts seulement avant de commencer à se poser des questions? Combien d’emplois artificiellement créés et subventionnés à outrance doit-on soutenir avant de devenir lucide et d’éviter d’être les prochains Grecs de ce monde?

Les états sont de plus en plus endettés et pire, ils transmettent ce virus aux générations qui nous suivent! Comme mesure égalitaire, on a vu mieux non?

Êtes-vous confortables de continuer de vivre aux crochets de vos propres enfants? Moi pas du tout!!!

Il est curieux que la go-goche ne nous casse plus les oreilles avec la Suède non? Ce pays ultra-socialiste et interventionniste à outrance qui était jadis leur fétiche frôlait la catastrophe économique au début des années ’90 pour avoir appliqué les politiques des « prix Nobels de la gauche » à la lettre. Mais il a su redresser la situation de façon fort respectable en…appliquant un plan d’austérité et en dérèglementant son système de façon progressive.

Idem pour la Grande Bretagne des années ’70 dont on doit le relèvement miraculeux à une Margareth Tatcher solidement déterminée et dont l’héritage n’a jamais été remis en question.

D’habitude, lorsqu’on est dans l’trou, on doit arrêter de creuser non?

Bonjour,

Sacrebleu ! Mais dans quel marché de dupes, dans quelle société de naïfs vivons nous ? Bien sûr, les temps changent tous comme les mensonges s’adaptent en précédant de loin les pauvres citoyens qui se font manger littéralement la laine sur le dos et par la droite et d’autres par certains arrivistes qui « font leur pain et leur beurre » avec la clientèle soi disant de gauche. Tout comme cet arriviste, ce fumiste qui en tant qu’économiste patenté, soit Monsieur Joseph Stiglitz qui remportent tous des prix d’excellence ceux là un corollaire à la mesure avec laquelle ces funestes personnages ont pu désinformer pour servir « le système » . Car bien sûr, cela prend des serviteurs pour ainsi s’afficher de gauche tout en récupérant celle ci qui gobe tout bouche bée. Tandis que des personnages de cet acabit jouent au ping-pong avec leurs semblables de droite qui épousent les thèses démontrées par le Fonds Monétaire Internationale et des agences comme Standards and Poors, Moodys et CIE. Dans une superbe qui font leurs marques, ces manipulateurs par la gauche et par la droite ne servent qu’un seul MAÎTRE dans la belle langue de bois et dans le cas de Monsieur Joseph Stiglitz, tout un communicateur dans son excellente « LANGUE DE COTON ».

En effet, mais quel culot de cet économiste patenté de conseiller par la bande de l’interventionnisme de l’état l’injection de fonds monétaires dans le système. Alors que ce pauvre bougre n’est pas sans savoir que les États ou Pays par leurs banques Centrales respectives ont perdu tout pouvoir sur l’économie « soi disant triomphante » dont la face est totalement écrasée dans un mur présentement. Que faisons nous avec ces manipulateurs qui professent des certitudes pour mieux manipuler dans « la belle langue de bois » ? Tout en ayant pour complice leurs acolytes de droite qui professent d’autres dogmes pour lénifier dans la « langue de bois » celle là qui se prête beaucoup mieux aux discours de la droite comme ceux du Fonds Monétaire International. Et que dire d’un pays Scandinave il y a de cela quelques années, soit de mémoire le Danemark dont la Banque Centrale poussa l’ironie afin de relancer l’économie de mettre son taux d’escompte à « MOINS 0.25 % » . Ce qui veut bien dire par l’absurde : investis chez nous et nous te gratifions d’un quart de point de pourcentage en argent sonnant et trébuchant…..

Par ailleurs, dans cette grande manipulation des masses, quel bel exemple que ce Monsieur Joseph Stiglitz qui professe à fond la caisse dans la langue des temps nouveaux, Cette langue de coton qui possède ce mérite de penser pour vous en évitant les contradictions qui peuvent vous paralyser . La langue de bois est surtout lénifiante avec des mots dans un langage hermétique qui ont le mérite d’être tout à fait enjôleurs tout en étant répétitifs afin que le client aie « martel en tête » si nous pouvons utiliser cette vieille expression consacrée. Car cette novlangue floue et redondante possède les réponses que vous cherchez à coup sûr.

En outre, quels exemples de la fantastique « langue de coton » que sont la PLUPART DES CITATIONS ? Car à cette différence d’avec la langue de bois, la citation de par sa pensée souvent magique offre un éventail d’assurance qui fait trop souvent oublier sa totale insignifiance « dans la vraie VIE de tous les jours.

De plus, tout en revenant sur la période économique actuelle, avec mon expérience personnelle dans le secteur de l’immobilier, je crois savoir de quoi il s’en retourne avec l’économique. Tout en ayant traversé la crise économique de 1979-1982 alors que les taux d’intérêts sur les premières hypothèques oscillaient autour du 23.38 %, soit à vrai dire 24 % d’intérêts sur hypothèque fermée d’un an . Tandis qu’en 1981 dans ces alentours, je plaçais dans un dépôt à terme d’un an un montant respectable avec 17 % d’intérêts. Tout ça pour énoncer que dans tous les pays industrialisés, les Banques Centrales ont perdu tout pouvoir sur le levier existant dans le passé « DU TAUX D’ESCOMPTE ». Nous vivons actuellement la pire crise économique de l’HISTOIRE et ce n’est pas des Joseph Stiglitz ni le Fonds Monétaire International qui pourront y changer quelque chose car nous sommes à traverser la faille qui nous amènera à des TEMPS NOUVEAUX ou seulement les ou bien » la » connaissance vaudra son prix en OR.

Certes, dans la période actuelle, nous vivons l’écroulement du système capitaliste tel que celui « SAUVAGE » pratiqué depuis une quarantaine d’années. Souvenons nous jusqu’à la fin des années 1960, les citoyens voulant acquérir une propriété empruntaient sur une hypothèque de 5 % à taux fixe sur 20 ans ou 25 ans. Et pourquoi les règles ont elles changées ? Souvenons nous des Classe 31 et des Classe 32 dans le domaine de la propriété à revenus alors que les Gouvernements avaient encore un quelconque pouvoir sur la relance économique ? Et comme exemple dans le jargon immobilier, nous disions en blague que pour payer l’épicerie, cela est tout à fait impossible de payer avec « une brique » d’une maison concernée. Voilà le dilemme de CELUI qui possède toutes les maisons d’une « rue entière » et pas un acheteur assez riche pour au moins en acheter une et ainsi délester le poids des épaules du vendeur.

Finalement, que de sornettes peut laisser planer ce Monsieur Joseph Stiglitz dont ses bouquins sont vendus à l’échelle planétaire. Car tout en sachant fort bien que les gouvernements en place n’ont plus aucun levier sur l’économie. Tout comme les Banques Centrales de tous les pays industrialisés qui ont même perdu le « super levier » qu’était le taux d’escompte qui frôle maintenant le ZÉRO. Descendre le taux d’escompte en BAS DE ZÉRO À MOINS 5 % ou bien MOINS 10 ? Ou bien le relever d’UN SEUL POINT et tout foutre la fragile situation par terre ? Bien sûr, nous devons bien en rire. Car actuellement, si vous placez $ 100.00 au plus haut taux sur le marché, votre $ 100.00 avec les intérêts sur cinq ans ne vaudra plus que $ 94.00 dans cinq ANS en calculant l’inflation. Et si les pays suivent les judicieux conseils de ce fumiste, ce sera les acolytes de droite de Monsieur Joseph Stiglitz qui viendront PÉNALISER les PAYS en abaissant les cotes de crédits tout en passant comme un pestiféré aux yeux du Fonds Monétaire International.

Et en conclusion, parmi les sexagénaires intellectuels sur ce blogue, qui ne se souvient pas du CHOC DU FUTUR ? Et aussi de Monsieur Alvin Toffler soit : La Troisième Vague publié en 1980 et qui fut un best seller. Et bien quelques vaguelettes plus tard, nous y sommes dans le passage à ce monde nouveau avec l’écroulement avec fracas du capitalisme tel que nous l’avons connu depuis les dernières 50 années. Plus rien ne sera pareil . Et à vrai dire, ce que Monsieur Joseph Stiglitz propose, c’est que les gouvernements par l’interventionnisme étatique stimulent la consommation en injectant des deniers publics. Et bien va te coucher, Joseph Stiglitz car tu ne fais que manipuler les masses de gauche avec ta belle langue de coton et en plus de ne pas se SAVOIR obsolete…… Foutaises que cet economiste, tout en y palliant avec la sociologie du vieil Alvin Toffler…… Avec plaisir, John Bull.

D’abord précisons que « Le Choc du Future » et « La Troisième Vague » ont le même auteur : Toffler.

Ensuite, il est évident que vous ne comprenez rien aux propos de Stiglitz. Loin d’être un anticapitaliste, ce dernier n’a jamais cessé de se réclamer du capitalisme.

En terminant ce bref commentaire, je dois avouer avoir plus de respect, au plan financier et économique, pour un prix Nobel que pour un petit vendeux de maisons usagées qui ne cesse de nous abreuver de son fiel permanent. Pourtant, Stiglitz n’est ni Québécois ni indépendantiste. Bizarre !

Bonjour,

Meunon, tout comme y disent dans le dialecte de la province, dans ce bon vieux joual du pays, je ne suis pas resté STÂLLÉ du Côté de Chez Swann …… Et ni Chez Swann de la rue Drummond . Tout en précisant que la stalle sert pour crécher le joual…….. Meunon et pas de p’tite citation avec ça……… Avec plaisir, John Bull.

Ces économistes sont complètement déconnectés de la réalité. Tant qu`à faire, donnez dont une machine à imprimer de l`argent à tout le monde.

Bien sûr que l`austérité ça fait mal. Ça fait trop longtemps qu`on vit au dessus de nos moyens. Pareil comme un individu ou une famille qui fait faillite.
Selon les théories de Keynes, il faut faire un déficit en période de récession et en période de croissance économique,comme maintenant, il faut éliminer le déficit au plus vite et rembourser la dette. Mais depuis 50 ans, le Québec et le reste de l`occident dépensent sans compter et font des déficits même en période de croissance économique. Ça peut pas continuer éternellement comme ça, c`est impossible. Un jour comme un individu, une famille,ou une entreprise, vos prêteurs ne veulent plus vous passer de l`argent car le risque est trop grand. Encore là, des déconnectés de la réalité comme ces économistes vont nous dire qu`il faut imprimer de l`argent pour tous les besoin de la société. Ça va créer de l`inflation immense et l`argent ne vaudra plus rien.

Vos économistes sont-ils des charlatans ? J`en connais plus qu`eux et j`ai un secondaire 5.

Curieux n’est-ce pas que les hommes et femmes avertis que sont les les personnages politiques de carrière plus que pragmatiques en ce qui a trait aux excès de la nature humaine aient laissé des organisations non élues devenir assez riches et puissantes pour menacer les bases même de la civilisation surpris par les conséquences? La vie est ce qui nous arrive lorsqu’on est occupé à faire autre chose. Fier de côtoyer au quotidien les riches et puissants de ce monde par exemple? Qu’arrive t-il lorsqu’on met toute l’eau au même endroit? On fait pousser un oasis au milieu du désert. 😉

Je pense qu’il faudrait suivre le Cours « Macro-Économie 101 ». C’est simple, la consommation de la population avec 72% du PIB fait tourner l’économie. Vous n’avez qu’à vous abonner à la revue mensuelle de Statistique Canada.

Tout ce qui affaiblit les revenus disponibles de la population pour la consommation comme les inégalités sociales (voir les USA où 1% de la population tire 24% des revenus de toute la nation au lieu de 8% dans les années 50), les baisses d’impôts des compagnies depuis 15 ans (le Canada se prive de 16 milliards d’impôts par année, lesquels doivent être compensés par la population), l’évasion fiscale, et surtout les paradis fiscaux qui drainent et privent tous les pays de milliards de $. L’OCDE, un organisme qui n’est pas reconnu comme de « go-gauche » comme dirait sa majesté François, en a fait son cheval de bataille parce que les entreprises désinvestissent dans les pays.

Les chiffres les plus récents donneraient 900,000 milliards dans les paradis fiscaux, ceci comparé au PIB des USA à 16,000 milliards, qui est de la petite poussière. Et trouve-t-on le plus de « hedge funds »! Dans les paradis fiscaux, entre autres les Îles Caïmans

C’est certain que tout n’est pas blanc ou que tout n’est pas noir. On le sait tous le manichéisme est une vilaine façon de penser.

Mais la science économique voit comme une nécessité fondamentale pour que l’économie soit efficace l’égalité entre l’offre et la demande. Or nous le constatons à tous les jours dans nos sociétés il y a toujours d’immenses besoins non satisfaits.

C’est bien ce phénomène entre autres que Stiglitz présente. Mais ceux qui le ridiculisent peuvent-ils expliquer l’incapacité du marché à résoudre ce problème. Nous avons vécu quelques décennies d’austérité inaugurées notamment par l’ineffable feue Thatcher. Pouvons-nous réellement affirmer que toutes ces années d’austérité, de coupures (assumées principalement par la classe moyenne) ont véritablement amélioré les choses ? Le chômage s’est-il résorbé ?

«[…] Depuis trois décennies, les salaires (des 90% inférieurs) n’ont augmenté que de 15% environ, tandis que les salaires des membres du 1% supérieur se sont accrus de près de 150% et que, dans les 0,1% supérieurs, leur augmentation dépasse 300%.] (Stiglitz; Prix de l’inégalité. P. 43)

Où est le succès dans cela ? On aura beau tirer sur le messager, les faits continueront à avoir la vie dure.

«Il te montre la Lune et tu regardes son doigt.»
[Proverbe africain]

L’Offre et la demande s’égalisent en autant qu’on laisse le marché LIBRE de toute intervention étatique. Lorsque l’État intervient, elle le fait TOUJOURS au détriment de quelqu’un. TOUJOURS! Et son intervention fausse les données fondamentales de l’économie.

Certains systèmes ont tenté dans le passé de contrôler les populations ainsi que leurs besoins et on a pu constater l’échec intégral de ce mode de pensée d’un autre âge.

Domme que certains ne semblent pas apprendre des erreurs du passé. M’enfin…

Les années Tatcher ont été des années difficiles mais nécessaires et ce fut le prix à payer pour redresser l’économie défaillante de la Grande Bretagne de l’époque qui croupissait dans les bas fonds, gracieuseté des années où, justement, le dirigisme et l’interventionisme de la go-goche que vous défendez si vaillamment, ont malheureusement régné en maîtres en Angleterre. Le résultat Tatcher fut extraordinaire, à tel point qu’aucun parti politique, AUCUN! n’a JAMAIS remis en question les bénéfices que ce grand pays en a tiré.

L’Angleterre a repris sa place et trône maintenant parmi les 3 pays les plus puissants de la planète. Merci à Madame Tatcher.

À contrario, les pays qui ont adopté une approche moins lucide et plus interventioniste ont soit fait faillite (le bloc communiste!) ou soit sont au bord du précipice. C’est selon.

Même votre bénie Suède a dû se taper des années d’austérité suite aux différents règnes de la go-goche. C’est dire…

La liberté du marché est utopique. Pour être libre, il faut nécessairement être informé. Par exemple, si je suis un investisseur qui désire faire l’achat d’actions d’une grande entreprise, j’irai consulter les états financiers de cette entreprise. Or ceux-ci, dans de très nombreux cas ne présenteront pas dans le bilan ni ailleurs les options d’achats d’actions consenties aux plus hauts dirigeants de l’entreprise. Les millions de dollars en cause ne seront jamais présentés tant et aussi longtemps que les bénéficiaires n’en auront pas profités. En conséquence l’information n’étant pas disponible, ceux qui achèteront les actions de cette entreprise seront leurrés quant aux perspectives de sa profitabilité.

Est-ce de cette liberté des marchés que vous nous parlez ?
Comment expliquez-vous que depuis l’abandon du Glass–Steagall Act, les USA et le monde entier par conséquent, connaissent des crises économiques très importantes ?

N’est-ce pas le New Deal de Franklin Delano Roosevelt, avec sa politique interventionniste qui apporta à l’Amérique et au reste du monde, la plus grande période de prospérité du XXème siècle ?

De toute évidence votre idéologie libertarienne vous aveugle complètement.

«L’idéologie, c’est ce qui pense à votre place.»
[Jean-François Revel]

Ma réponse:

http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201304/19/01-4642729-le-socialisme-bien-vivant.php

EXTRAIT:

« Quoi qu’en disent le NPD ou ses adversaires, le socialisme est toujours bien présent; nous l’avons simplement oublié. Tant que nous n’aurons pas vaincu nos réflexes anticapitalistes, il guidera le sort de nos sociétés vers le seul résultat qu’il puisse produire : une misère grandissante répartie équitablement, sous la supervision d’une élite bienveillante immunisée contre elle. »

Et VLAN!!!

Ce Me Lapointe, comme beaucoup d’avocat recherche plus les effets de toge que la vérité.

Il écrit :«Réfuté sur des bases tant empiriques qu’académiques, et ayant confirmé qu’il ne menait pas à la liberté, mais plutôt à son contraire, le socialisme dur préconisant l’abolition de la propriété privée […]»

Mais qui, ici, a parlé d’abolir la propriété privé ? Personne. Qui ici a souhaité revoir le communisme bolchévique ? Personne. Votre Jean-Hugho Lapointe est un filou et un fieffé manipulateur. Il laisse croire que sa critique s’adresse à tout ce qui se réclame du socialisme alors que ce dont il est question est essentiellement le «socialisme dur». Rien è voir avec les courants de pensée signifiants que nous rencontrons au Québec et au Canada. Tout comme vous il manipule fort bien le sophisme.

Si de tels arguments fallacieux orientent votre réflexion je comprends beaucoup mieux que vous soyez, comme une marionnette, habilement manipulé.

«L’idéologie, c’est ce qui pense à votre place.»
[Jean-François Revel]

« La perspective d’une troisième récession augmente la pression sur le gouvernement du conservateur David Cameron, qui est accusé par l’opposition travailliste d’avoir écrasé la croissance avec de sévères mesures d’austérité. » http://goo.gl/lCwoX

Une possibilité d’une troisième récession depuis 2008 vous appelez-ça une réussite ?

Le cycle croissance/récession est parfaitement normal et est vieux comme le Monde. Le Bible ça vous dit quelque chose? Elle en parlait déjà il y a des milliers d’années avec ses 7 années de vaches grasses suivies de 7 années de vaches maigres. Engranger pendant les années fastes pour faire face aux inévitables années difficiles. Rien de plus logique. Et toutes les politiques plus ou moins loufoques (engager des gens pour creuser des trous et en engager d’autres pour les reboucher!) des gouvernements interventionistes qui se sont succédés, en Angleterre ou ailleurs dans le monde n’ont rien pu y faire.

Il suffit simplement de de ne PAS imiter les socialisto-interventionistes, de gérer ses avoirs en bon père de famille et de prévoir les coups durs, tout comme le faisaient nos ancêtres qui ont survécu à plusieurs récessions et qui nous ont transmis un héritage.

C’est bien la première fois qu’on me cite la bible comme une référence économique. Quoique avec un dogmatique comme vous, rien ne me surprend.

Trois récessions en cinq ans on appelle plus cela un cycle mais une habitude.

Vous en êtes donc réduit, en matière de finance, à évoquer la Bible pour palier votre ignorance. Wow ! faut le faire.

Quand on dit que quelqu’un est à court d’arguments, vous en êtes la preuve concrète.

«La Bible n’est-elle pas l’un des premiers almanachs visant à manipuler les masses : elle est bourrée de truismes qui réconfortent les simples d’esprits en mal de directives.»
[Marc Gendron]

Bonjour,

Parmi toutes les Sciences Sociales qui font partie du curriculum universitaire, tout en ayant tout de même un peu de respect pour ce que nous nommons Sciences Économiques, en ce qui me concerne, je préfère et de loin tout mais pas ça. Tout en m’interrogeant sur ce pourquoi. Voilà pourquoi et de loin les sociologues mènent le bal dans la conjoncture actuelle au strict plan des idées. Quoique souvenons nous de cette Troisième Vague d’Alvin Toffler qui eut un succès monstre au début des années 1980.

Toutefois et avec ironie, Alvin Toffler errait totalement dans sa présomption de futorologue dans La Troisième Vague en soutenant la thèse que la société du savoir tout en passant de l’ère industrielle à celle de l’informatique procurerait une société des loisirs. Serait ce une erreur magistrale d’anticipation ou bien un canular voulu pour vendre plus facilement le concept à venir. Tout en ayant préféré Le Choc du Futur et de loin car il reste plus crédible avec le poids des années en vieillissant mieux….. Au plaisir, John Bull.

Ce proverbe africain vous sied on ne peut mieux. Rien à rajouter.l

«Il te montre la Lune et tu regardes son doigt.»
[Proverbe africain]

Bonjour à tous,

Encore une fois, cessez donc de « profaner » des citations ainsi que leurs auteurs en vous servant d’elles afin de jouer au p’tit chien savant avec la plupart du temps des commentaires erronés et pleins de fautes de toutes sortes. Aimez vous et vos problèmes vont se résoudre. Et encore une fois, vous faites une « nouille de vous mêmes » en n,ayant jamais mais jamais lu LA TROISIÈME VAGUE du sociologue Alvin Toffler qui prévoyait la semaine de 20 heures dans la période actuelle. Alors que partout, les travailleurs sont forcés de travailler de plus en plus d’heure pour boucler le budget……. Et de par vos commentaires antérieurs dont vous essayer de donner un puéril contenu en y émaillant une citation pigée « dans le grand livre des 100,000 citations, ne jamais profaner une citation en ne connaissant même pas l’auteur qui n’est pas nécessairement né de la cuisse de Jupiter tout en ne le connaissant pas ni d’Ève ni d’Adam. Un peu de respect pour les auteurs s’il vous plaît car sans substance dans vos interventions, c’est une façon singulière de traîner des citations dans la BOUE, celle qui souvent vous aimez lancer dans vos sautes d’humeur primesautières……… Au plaisir, John Bull.

Vous avez tout faux comme d’habitude et en plus la faculté de discernement vous fait défaut.

Votre triste propension à développer des idées fixes devient pour vous un réel handicap intellectuel. Dans la « Troisième vague» , 623 pages, 28 chapitres, paru en 1980,Toffler n’a pas juste parlé de la semaine de 20 heures.

Évidemment comme toute futurologie, celle de Toffler est complètement dans l’erreur sur certains points. Mais il aura été visionnaire sur d’autres aspects. Par exemple l’impact de la « démassification » de la production, de l’arrivée prévisible des réseaux sociaux, la quasi disparition des journaux aux tirages énormes, l’arrivée des publications spécialisées, l’apparition et la croissance constante du travail à domicile, la quasi disparition de la secrétaire genre deuxième vague, etc., etc.

Donc, tout en s’étant gouré sur certains points, Toffler a mal évalué l’aspect temporel de sa vision de la société de la Troisième vague. Globalement, la lecture de cette œuvre écrite il y 33 ans est encore tout à fait intéressante, ne serait-ce que pour voir comment cet homme a pu avoir raison sur de nombreux points et évidemment tort sur d’autres.

En passant, sachez que les citations que j’utilise, je les trouve sur la toile.

« La sagesse des sages et l’expérience des âges sont perpétuées par les citations. »
[Benjamin Disraeli]

Enfin voici une citation que j’ai justement prise dans un des ouvrages de Toffler qu’il utilisait lui-même comme épigraphe dans un de ses ouvrages :

«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald in The Crack-Up]

« There is no such thing as society: there are individual men and women, and there are families. » Margaret Thatcher
Traduction libre: Comme chez les autres espèces animales, au diable la solidarité et le bien commun, tout ce qui doit prévaloir est que les lionnes, dames de fer et celles de béton veillent à la survie de leur progéniture respective dans une jungle, là où la seule loi est celle du plus fort. .
Sauvegarder l’ordre économique établi, celui du pouvoir de la finance et de la propriété entre les mains d’une infime minorité de familles possédant 100% des moyens de production et des ressources de la planète, tenant ainsi 99% de la population par le ventre, le chantage. Capitalisme sauvage ou sauvegarde du bien commun ? Quel est votre choix ?

Bonjour,

Tout en brodant autour de cette citation de la semaine, ce qu’il peut être tout à fait loufoque et sidérant d’entendre un certain vieux péquiste qui joue à toujours faire dans son rôle de « Jos Connaissant ou Jos sait tout ». Tout en vantant l’immense potentiel de son gourou que celui ci se permet de citer à outrance pour soutenir un vide pe tout rsonnel de substantifique moelle. Pourquoi ce pauvre nationaliste toujours aussi confus se fendait en quatre sur les blogues pour houspiller le Parti Liberal et Monsieur Jean Charest avec un ton tonitruant….. Quand ceux ci depuis 2008 gouvernaient la province en suivant mot pour mot les conseils de Monsieur Joseph Stiglitz par des interventions massives dans les secteurs economiques de la province tout en empruntant des milliards et des milliards…….. Tandis que ce nationaliste voit les fiers constructeurs de pays comme lui par ( le porte a porte ) resserrer le budget , fermer tous les robinets pour atteindre le MYTHIQUE deficit ZERO …… En faisant tout le contraire des conseils de Monsieur Joseph Stiglitz. Tout comme pondre un texte avec une teneur gauchiste et lui accolant dans la confusion ou par le non savoir une citation de droite avec son auteur tout aussi de la droite.

Donc, tout surprend dans cette attitude de toujours avoir houspiller le Parti Liberal avec son interventionnisme en ayant ( pris des dizaines de milliards de nos taxes pour mettre la province dans le Trou ) en suivant les conseils de Monsieur Joseph Stiglitz comme il se doit. Tout en restant un farouche nationaliste comme pequiste dont les disciples dans la farouche atteinte de boucler le budget font totalement le contraire de son gourou Monsieur Joseph Stiglitz….. Et dire que ce nationaliste se permet de traiter les autres de confus…… Au plaisir, John Bull.

En effet votre confusion est patente à sa face même. Ainsi l’amalgame vicieux que vous faites entre une option constitutionnelle et le choix politique de la société dans laquelle on aimerait vivre (plus à ou plus à droite) démontre totalement votre esprit confus.

Vos interventions concernant ce billet de Mme Legault portant le titre du dernier ouvrage de Stiglitz démontrent noir sur blanc votre incapacité à élever votre penser et à dépasser votre haine des Québécois mais surtout des nationalistes québécois. Toute votre pensée est essentiellement comme une vomissure de cette haine qui vous tenaille et qui seule semble bien donner un sens à votre pitoyable réflexion, sinon à toute votre vie.

«Il est plus difficile de prouver à quelqu’un sa bêtise que sa misère.»
[Jean d’Ormesson]

Bonjour à tous,

Et jetons aux orties l’interventionnisme de Monsieur Joseph Stiglitz ainsi que sa théorie. Voilà « la façon de gouverner que font nos amis de la gang des péquistes de droite ». Et vite le déficit ZÉRO car ça urge avec les péquistes qui vont à l’encontre depuis toujours des mesures sociales qui furent toutes amenées par le Parti Libéral du Québec.

Et tant qu’à vos accusations erronées affirmant que je déteste les « québécois et surtout les nationalistes québécois », vous devriez penser à vous faire soigner car ça ne va pas dans le « coco ». Au moins, face à cette dernière intervention de Monsieur Bernard El Latino Landry qui vient de sortir de sa dormance de 45 ans en affirmant en substance que souveraineté « ne veut rien dire » et qu’indépendance se doit d’être le VRAI TERME, cela veut dire qu’il n’y a que plus ou moins 10 à 15 % d’indépendantistes au Québec car 85 % des québécois veulent garder un « lien » avec le Canada.

Tout en suivant votre déduction, cela me fait pas mal MOINS de québécois à détester, pauvre confus que vous êtes. Il y a des jours que nous comprenons qu’avec des nationalistes comme vous et dans la même confusion, nous les Canadiens comprenons pourquoi la France vous laissa tomber…….. Au plaisir, John Bull.

D’où vous vient cette idée fixe de toujours tout rapporter à votre haine des nationalistes québécois ?

Alors la France de ne VOUS a pas laissé tomber ? Seulement nous les nationalistes qui avons assez de colone vertébrale pour se tenir debout.

« Les idées fixes sont bonnes cavalières, elles reviennent vite au galop. »
[ Emmanuel Wathelet]

Je vous invite tous (et plus particulièrement les illettrés économiques de la gauche!) à visionner ce petit vidéo de quelques minutes qui est, ô combien d’actualité, et qui saura, du moins nous l’espérons tous, apporter un peu de réalisme dans le discours déconnecté et extravagant des tenants de la théorie de l’endettement étatique à gogo. Ça s’intitule « État providence: en phase terminale »:

La dette publique est un cancer, l’austérité est sa chimiothérapie…

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UlMkPaVkEa4

J’ai regardé et surtout écouter le document deux fois. Ma conclusion : un fort en geugle. C’est tout. Son seul véritable argument : c’est vrai parce que je vous le dit. Point à la ligne.

ëtes trop jeune pour avoir entendu Camil Samson ou Réal caouette dans leurs discours économiques ? Ceux qui les aimaient les croyaients. Idem pour Dessertine : un fort en gueule, aucune preuve.

«La poule qui chante le plus haut n’est pas celle qui pond le mieux.»
[Thomas Fuller]

Bien sûr…lorsqu’un personnage lucide est logique, sensé, cohérent et ô horreur, bon orateur, il devient sous la plume des évaporés gauchistes apeurés par une telle personnalité un « fort-en-gueule ».

Faut surtout pas remettre en question le système socialiste qui nous mène tout droit à la catastrophe.

« Le socialisme est toujours bien présent; nous l’avons simplement oublié. Tant que nous n’aurons pas vaincu nos réflexes anticapitalistes, il guidera le sort de nos sociétés vers le seul résultat qu’il puisse produire : une misère grandissante répartie équitablement, sous la supervision d’une élite bienveillante immunisée contre elle. »

Source: http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201304/19/01-4642729-le-socialisme-bien-vivant.php

Ce Jean-Hugo Lapointe pourrait-il expliquer comment des multinationales, plus grosses que certains pays, réussissent à planifier et contrôler leurs opérations ? À quoi peuvent donc servir les PDG s’il « était impossible pour un planificateur centralisé, quel qu’il soit, de maîtriser à temps l’information nécessaire à la coordination efficace de l’ensemble des efforts économiques requis pour satisfaire l’ensemble des besoins rencontrés […] ? N’est-ce pas le texte même de l’auteur de votre citation tirée de La Presse ? Il écrit vraiment n’importe quoi cet avocat.

La chimiothérapie tue autant les bonnes cellules que les mauvaises, rendant parfois le patient plus malade que la maladie qu’elle traite. C’est ce que nous a dit le FMI. Relisez l’intervention de son économiste en chef, Olivier Blanchard.

Et vlan !

«Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé»
[Albert Einstein]

L’intervention de ce monsieur Blanchard est sensée si l’on s’adresse à des pays dont la dette est relativement acceptable, comme le Canada.

La seule et unique raison pour laquelle le modèle québécois socialo-gauchiste végète toujours sous le respirateur artificiel, c’est parce que le reste du Canada (et surtout l’Alberta et son pétrole!) nous subventionne généreusement via la péréquation. Sans le reste du Canada, le Québec devrait appliquer sans plus tarder la chimiothérapie décrite dans le lien que je vous ai fait parvenir.

Bien sûr que la chimio tue certaines cellules saines mais c’est mieux d’en tuer quelques unes accidentellement mais en même temps et surtout de tuer les cellules cancéreuses (i.e.: l’obésité étatique, l’hégémonie syndicale, l’interventionisme, etc…) et ainsi de permettre au souffrant de survivre et souvent de guérir complètement.

La Suède (jadis modèle fétiche des gauchistes qui a dû faire preuve de réalisme dans les années ’90…) a appliqué ce remède avec succès.