
Je vous parle d’un temps que nos gouvernants d’aujourd’hui ne semblent pas connaître. Le temps où la démocratie étudiante était respectée. Ah, elle est brouillonne, cette démocratie ! Comme tout ce que fait la jeunesse. Mais elle avait ceci de particulier qu’elle fonctionnait. Sans que les juges ne s’en mêlent.
J’ai bien connu le processus, au Cégep de Thetford Mines où j’étais appelé à présider les assemblées car j’étais un des seuls à connaître le code de procédure (le code Morin), puis à l’UQAM.
Dans un premier temps, les associations appellent à la grève. Seuls les étudiants les plus motivés se présentent à l’assemblée et votent, en bonne majorité, le débrayage. Il y a souvent beaucoup d’absents. En démocratie: des abstentionnistes. Ils ont, par définition, tort.
Quand la grève s’éternise il faut tenir un vote de prolongation. Alors, les absents, notamment tous ceux qui ne tiennent pas à cette grève et qui veulent revenir en cours, découvrent (ou découvraient) les vertus de la démocratie étudiante, se mobilisaient, distribuaient des tracts, se présentaient aux assemblées en nombre et faisaient voter… la fin de la grève.
C’était au siècle dernier. Maintenant, au XXIe siècle, la démocratie étudiante n’a plus la cote. Ni chez nos gouvernants, qui insistent pour parler de « boycott » des cours plutôt que de grève. Ni chez les absents, qui choisissent pour plusieurs demander à un juge de faire prévaloir leur droit individuel d’avoir accès au cours.
L’état du droit est clair: les associations étudiantes n’ont jamais été, stricto sensu, des organisations syndicales. Elles n’ont jamais eu le droit légal de faire appliquer à tous les étudiants les décisions prises par la majorité.
Mais il y avait un contrat moral, non dit, entre les gouvernants, les administrations et les étudiants. On allait faire comme si la démocratie fonctionnait. On allait faire comme si on était à l’école de la vie, y compris de la vie citoyenne. On allait laisser, comme dans une vraie démocratie, le débat aller et venir, sans lui mettre de juges dans les roues — sauf pour empêcher le grabuge.
L’attitude nouvelle du gouvernement Charest marque donc la fin de ce contrat social. La fin de l’appel à la démocratie pour arbitrer les différends entre les étudiants eux-mêmes — ceux qui veulent la grève et ceux qui veulent les cours.
Le signal est net: ceux qui souhaitent reprendre leurs cours n’ont pas à se présenter à l’assemblée étudiante, faire valoir leurs arguments, organiser leurs interventions. Ils n’ont pas à se comporter en démocrates.
Non, ils doivent prendre un avocat et faire prévaloir leur droit individuel sur la délibération collective. C’est le triomphe de l’individualisme, encouragé par l’État, soutenu par les administrations scolaires.
Je me répète: cela aurait pu avoir lieu en 1968, en 1973, même en 2005, dates de grandes grèves étudiantes. Peut-être y a-t-il eu (appel aux alertinternautes) quelques cas isolés.
Mais il faudra retenir avril 2012 comme le moment où on a voulu tuer la démocratie étudiante.
Pas étonnant qu’elle veuille se défendre…
Je trouve déplorable l’attitude du gouvernement, surtout pour une Ministre de l’Éducation qui se dit « gardienne de la démocratie »! La grève est peut être pas légale, mais elle est légitime!
Le triomphe de l’enfant unique!
La consécration de l’enfant roi qu’il ne faut pas brimer à tout prix et qu’il faut protéger de tout échec car dans la vie il ne vivra aucune défaite!
L’apothéose de l’individualisme!
La victoire de l’individu sur la collectivité!
Aujourd’hui mon petit nombril est le centre de l’univers et l’ensemble de la société peut souffrir en autant que j’obtienne tout ce que je désir.
Le résultat d’une éducation déficiente à la maison de parents qui se sentent coupable de placer son enfant unique en garderie, de l’expédier dans le réseau scolaire par la suite et de ne peut être pas passer assez de temps avec (pourtant se sont les québécois qui travaillent le moins d’heures et qui préfèrent passer plus de temps dans les loisirs, trouver l’erreur).
Les Chartes des droits qui ne contiennent aucun devoir de citoyen et que des libertés individuelles ne sont pas étrangères non plus à ce genre de déviance démocratique. Lorsque que l’on érige en système une législation qui permet à un individu d’imposer ses vues et ses croyances à la multitude, il ne faut pas s’étonner de ce genre de résultat.
Nous vivons le paroxysme de la doctrine du je, me, moi…
Ce matin, des étudiants ont fait du piquetage pour contrer la décision prise par l’administration du cégep de Saint-Jean de forcer le retour en classe. Plus spécialement, un gros MERCI aux carrés verts, qui ont compris l’importance de faire respecter une décision prise démocratiquement!
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10150672906706659&set=a.10150672906701659.394194.721851658&type=1&theater
Bienvenue dans le monde des adultes, i.e. de l’état de droit, chers étudiants, ainsi que M. Lisée. En effet, comme l’admet M.Lisée, ce qui l’honore par rapport à un très grand nombre de journalistes, cette notion pourtant si élémentaire et fondamentale a été continuellement occultée par la plupart des journalistes québécois, et par tous les journalistes de l’axe syndicaliste-PQiste-artiste jusqu’à ce matin:
aucun étudiant de CEGEP ou d’université n’a délégué à quiconque, et encore moins une association étudiante, son droit légitime et souverain d’aller aux cours qu’il a payés, et de le faire en toute liberté, dans la sérénité et en l’absence d’intimidation et d’injures.
Une association édudiante n’a pas le droit d’empêcher un étudiant d’assister à ses cours, peu importe que le vote en faveur d’un boycott ait été majoritaire ou non. Ce n’est pas parce qu’une association vote en faveur d’une chose que ce vote prend nécessairement force de loi.
Si une association étudiante, par un vote secret, votait majoritairement en faveur d’un uniforme scolaire, vous croyez que cela aurait force de loi s’appliquant à tous les étudiants? Bien sûr que non. Même chose pour les votes majoritaires en faveur d’un boycott: cela donne une certaine légitimité aux boycotteurs, mais cela ne leur donne nullement le droit d’empêcher un étudiant d’assister à ses cours.
Comment peut-on qualifier de démocratiques des votes inspirés par les façons de faire des organisations syndicales, soient les votes à main levée ? Tout le monde connait le climat d’intimidation qui prévaut dans ce genre d’assemblées. À mon sens, les seuls votes vraiment démocratiques sont ceux qui sont réalisés par un vote secret. La plupart des votes secrets réalisés dans les collèges et universités se sont soldés par des résultats contre la grève ou le boycott. Les votes de grève qui ont été obtenus, du moins ici à Québec, l’ont été suite à des manoeuvres douteuses, des assemblées générales convoquées à une heure d’avis pour renverser des votes secrets rejetant la grève. Pour moi, le code Morin et les votes à main levée, ce n’est pas de la démocratie, c’est bien son contraire.
Si on regarde chacun des moments faible du gouvernement Charest, on reconnait ce pattern: une opposition très mobilisée face à gouvernement inflexible incapable de générer des appuis.
Rappelez-vous le casino de Montréal, Énergie NB, le gaz de schiste, le suroît, Orford… Personne pour vanter ces projets, personne pour donner son appui autre que « on a décidé et si vous êtes contre, vous êtes contre le dévelôpement écônômique. »
Ce gouvernement, si bon pour diviser l’électorat, reste incapable d’adopter la majorité de ses mesures parce qu’il est incapable de générer des appuis. Ils blâmaient le PQ pour le réseau de garderies, le métro de Laval, le déficit zéro mais JAMAIS Jean Charest n’aurait eu l’habileté d’aller chercher des voix crédibles pour faire des projets de cette importance. On ne réforme pas la santé, l’éducation ou quelque domaine que ce soit sans convaincre une partie importante de la population. C’est une évidence!
Jean Charest connait bien Machiavel mais Machiavel, ne parle pas uniquement de « diviser pour régner ». Il parle de l’importance d’avoir des appuis et de l’échec des gouvernement qui ne le font pas. L’incapacité de « dealer » ses réformes donne le contraire de ce qu’on pourrait croire: un parti mou, improvisateur, balloté au gré des groupes d’intérêts. Un type influençable ne peut être aux commandes. Soit il est trop mou et fait tout ce qu’on lui dit, soit il se braque et devient inexplicablement borné.
Ça ne vous rappelle pas un parti au pouvoir depuis 9 ans?
Ce qui honore moins M. Lisée, cependant, c’est qu’il persiste à préférer le mot « grève » au mot plus correct « boycott ». Ce faisant, il induit sciemment le public en erreur en créant de faux amalgames.
Soyons clair:
1) Il n’est pas incorrect d’employer le mot “grève” pour décrire l’arrêt d’activité décrété par une association étudiante.
2) Mais le terme “grève” introduit des amalgames tompeurs alors que le mot “boycott” n’en introduit pas.
En voyant le mot “boycott” pour décrire le boycott étudiant, le va immédiatement saisir que les règles qui s’appliquent à cet arrêt d’activité ne sont pas les mêmes que les règles qui s’appliquent à un arrêt d’activité décrété par un syndicat.
En utilisant le mot « grève », on incite le public à penser que les mêmes règles s’appliquent qu’un arrêt d’activité soit décrété par un syndicat ou une association.
La démocratie étudiante n’est nullement tuée, M. Lisée: rien n’empêche les boycotteurs de continuer à boycotter leurs cours.
Ce qui a été tué, et tant mieux, c’est la dictature de la majorité. En démocratie, la majorité d’une assemblée générale (ou même suite à un vote secret) a le dernier mot sur beaucoup de choses, mais PAS sur tout.
Notamment: une majorité étudiante ne peut dicter à un étudiant de ne pas aller à ses cours. Vive l’état de droit! Avis à Mme Dusseault de RDI, à Patrick Lagacé, à Mme Ouimet, etc. qui ont désinformé en prétendant le contraire.
Il y a des droits individuels, en démocratie, que la majorité n’a pas le droit de brimer. Les défendre, M. Lisée, ce n’est pas tuer la démocratie, mais la comprendre correctement.
Vous faites erreur M Lisée. Ce contrat moral n’existe pas et n’a jamais existé.
Si les grévistes ne faisaient pas de gestes illégaux comme bloquer un cégep (ou encore menacer de le faire, ce qui ne vaut guerre mieux) il n’y aurait aucune judiciarisation du conflit.
Et quand le « Je me souviens » devient encore plus pertinent pour les jeunes d’aujourd’hui qui gouverneront demain.
D’abord, bravo pour ce billet. Cela dit, simple petite correction sur la reconnaissance par la loi du principe de représentation. Il existe des jurisprudences à ce sujet au Québec. Je crois qu’il faut regarder du côté de la partie III de la Loi sur les entreprises (celle qui concerne les organismes à but non lucratif), ainsi que du côté de l’article 32 du Code civil. Des jugements ont déjà été prononcés sur la question d’étudiants qui voulaient se soustraire à la représentation de leur association.
La démocratie n’existerait donc que sur papier, tant qu’elle ne dérange pas les pouvoirs en place, à ce qu’il semble.
En est-il de même pour la liberté d’expression, elle sera permise tant et aussi longtemps que les citoyens n’auront rien à dire?
«Elles n’ont jamais eu le droit légal de faire appliquer à tous les étudiants les décisions prises par la majorité.»
Si, elles l’ont. À tout le moins, elles ont le droit de représenter ces décisions auprès de l’établissement d’enseignement comme étant celles de *tous* les étudiants. Le législateur l’a prévu dans «Loi sur l’accréditation et le financement des associations étudiantes», plus précisément à l’article 28.
Néanmoins, autrefois, vous avez raison, un tel «contrat social» était présent, et il ne serait venu à personne (ou presque) l’idée de chercher dans ces textes de loi des arguments pour alimenter son discours. Dans ce «bon vieux temps», on étayait ce discours, de part et d’autre, sur des idées…
Démocratie étudiante… laissez-moi rire.
1) Ce ne sont pas des travailleurs, alors le mot grève est charrier (même si les dictionnaires disent le contraire)
2) Comme les séparatistes, les étudiants ne prennent pas non comme réponse
3) Des journalistes ont pu montrer à quel point il était facile d’outrepasser la « sécurité »
4) Plusieurs étudiants se sont fait huer parce qu’ils demandaient un vote secret/électronique
Sans compter tout ce vandalisme, que presque personne ne condamne; certains l’encourage même
Monsieur Lisée,
J’imagine que lorsque vous écrivez dans votre dernier paragraphe « …qu’elle veuille se défendre… » vous faites allusion aux actes de vandalisme commis dans quelques stations de métro ce matin, dans le bureau de la Ministre Beauchamp, dans des locaux de l’UdeM et dans quelques bureaux de députés et/ou ministres du gouvernement???
Petites précision pour « honorable » :
le mot « grève » précède les syndicats. En ayant une pensée strictement présentiste sur la situation – c’est-à-dire s’attachant à un contexte précis et réducteur – il va sans dire qu’on infère un sens indu aux mots. La grève étudiante est apparue au Moyen Âge : il s’agissait d’un arrêt généralisé des cours qui se soldait souvent en affrontement violents, à Paris ou ailleurs. Les étudiants ont été au centre des révolutions, puisque, et là je reprends la réflexion de Jean-Charles Harvey, c’est à la jeunesse de sauvegarder la société contre l’idiotie de leurs aînés (bon, je parlerais, plutôt que de l’idiotie, de leur confort et de leur indifférence). Dans tous les cas, accepter le mot boycott comme vous le privilégier, c’est accepter que l’éducation est un produit de consommation (puisque le terme boycott, lui, n’a été imposé qu’à une logique marchande et n’est pas précédé, étymologiquement en français, d’une autre acception). Ainsi, boycott signifie : ne pas consommer un produit. L’appel au boycott c’est encourager les autres à ne pas consommer un produit. Je crois que la grève étudiante dépasse de beaucoup l’idée du boycott: elle appelle à ne pas considérer l’éducation comme un produit.
Si l’économie a bouffé tout le pouvoir du politique, il faut bien que le politique justifie son existence en bossant au moins quelqu’un… en donnant une image disproportionnée des préalables réels de la tâche démocratique…. et donc, en n’acceptant pas la démocratie d’une joyeuse bande d’amateurs qui le font gratuitement, ils justifient leurs existences et leurs salaires!
Ils peuvent bien ne pas accepter la démocratie des étudiants, s’ils admettaient qu’elle est fonctionnelle, on finirait par remettre en doute leur vocable de notable, les lignes de partis, le salaire des députés, toutes les failles de notre système électif, etc… etc…
Le gouvernement Charest vient aussi de forcer l’instruction démocratique d’une grande partie de la masse étudiante, bien malgré lui!
Viens de faire perdre tout plein de clients au Journal de mtl, même à la Presse. Certains étudiants qui lisaient JDM sans trop le remettre en question ont pu voir l’écart entre l’information qu’ils voyaient au journal et la réalité qu’ils ont observée dans les cégeps et universités. Ils ne seront pas abonnés à ces médias de masse lorsqu’ils seront le coeur du marché de consommation remettant en doute les dires de ces médias sur sujet dont ils n’ont pas l’expérience ou le sens critique.
La grève, les transformations qu’elle va provoquer ou qu’elle met en lumière seront probablement décortiquées durant une ou deux décennies, on y apprendra beaucoup… en bonne partie parce que ceux qui auront le devoir de tirer la connaissance des évènements bruts (historiens, sociologues, politicologues) seront ceux qui auront le rôle de répandre cette connaissance.
En terme plus simple, les livres d’histoires parlent toujours mal des premiers ministres qui ont laissé des étudiants se faire taper par la police. Parce que ce sont justement les étudiants qui se sont fait taper qui écrivent les livres d’histoire. Cette affirmation reste vraie indépendamment du vainqueur de la joute.
Charest a eu une des plus grande manifestation contre lui par les étudiants. Il va leur faire payer, pour ne pas perdre la face et pour se faire du capital politique auprès des croquants et des croquantes (référence à Brassens.)
N’empêche, il a eu une des plus grandes manifestation contre lui et surtout contre le PLQ. Les étudiants auront la mémoire longue.
On voit encore que Charest ne dirige qu’à court terme et ne s’apperçoit pas qu’il propulse le PLQ au naufrage à long terme. Je suis bien content, d’un certain point de vue, parce que faire perdre un an à une jeune génération, c’est totalement inacceptable.
@ honorable
Bonjour M. honorable, je tiens à préciser que l’utilisation du mot «grève» s’applique au mouvement de protestation actuel. Je copie ici l’entrée lexicographique de «grève politique» du Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française:
————————————————-
grève politique n. f.
Définition :
Grève dont l’objet est d’amener le gouvernement à modifier sa politique ou son attitude sur un point donné.
Sous-entrée(s) :
synonyme(s)
grève à caractère politique n. f.
Note(s) :
Il faut remarquer qu’elle est faite contre l’État gouvernement et non contre l’État employeur.
Mots apparentés : grève insurrectionnelle; grève révolutionnaire.
———————————————–
Vous retrouverez ledit article à l’adresse suivante: http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index800_1.asp
Ceci ne signifie pas que le terme «boycott» ne puisse s’appliquer, mais seulement que «grève» le peut. Je vous invite à consulter à cet effet l’entrée de «boycott» dans le GDT.
Cordialement,
Maxime Lambert
Maîtrisant en linguistique, Université Laval
@André Boilard
Je vous cite: « Les votes de grève qui ont été obtenus, du moins ici à Québec, l’ont été suite à des manoeuvres douteuses, des assemblées générales convoquées à une heure d’avis pour renverser des votes secrets rejetant la grève.»
À quels votes de grève faites-vous allusion? Tous les cégeps de Québec ont voté contre la grève. À l’Université Laval, quelques associations étudiantes ont voté pour la grève mais ce n’est pas une majorité. Donc si les votes se déroulaient dans un contexte d’intimidation, vous voulez insinuer que les anti-grève ont fait peur aux autres?
J’en ai un peu ras la patate que, sans donner d’exemple de vote truqué, un peu tout le monde avance que les votes en assemblée sont nécessairement broche-à-foin.
Je fais partie de l’AELIES, l’association représentant les étudiants du 2e / 3e cycle de l’Université Laval. Nous avons été en grève un peu plus de deux semaines. Le premier vote s’est fait en assemblée générale quatre jours après que nous ayons été convoqués pour le vote. Plus de 1200 étudiants étaient présents. Le vote s’est soldé par environ 650 pour, 450 contre la grève (et des abstentions). Des opinions pour et contre la grève ont eu une tribune sur l’un ou l’autre des 6 micros parsemés dans la salle. On parle d’intimidation dans le cadre de votes à main levée, mais sérieusement, dans une assemblée où autant de gens partagent l’une ou l’autre des opinions, il est dur de croire que les 650 pro-grève aient pu faire peur aux 450 anti-grève.
OK, mon association comporte 11000 personnes. On peut trouver que 1200 ce n’est pas très représentatif. Cependant, nous étions dans une salle qui pouvait contenir 3000 personnes. Il y avait donc 2000 places de plus qui n’ont jamais intéressé aucun des 10000 absents. Oui, certains parmi ces 10000 absents travaillaient ce soir-là ou avaient un rendez-vous important… Mais il demeure que beaucoup ont simplement décidé qu’ils avaient mieux à faire que de se soucier de l’avenir de leur session et ont décidé de laisser les autres décider à leur place. Quelle belle leçon sur l’importance de voter quand tu te retrouves en grève contre ton gré!
La semaine suivante, la grève a été reconduite par un vote secret électronique (donc pas besoin de bouger ses fesses et de passer une soirée à débattre d’enjeux avec ses pairs). De quoi inciter tout le monde à voter, non? Eh bien, non. La grève a été reconduite. Seulement 4500 personnes ont voté (sur les 11 000, je le rappelle), mais je n’ai aucune pitié pour ceux qui ont « subi » la grève par une mince majorité de 22 voix, car encore une fois, la majorité a décidé de s’abstenir de voter. Je répète: le choix de la majorité a été de ne pas choisir. Et en démocratie, l’argument clé c’est 50%+1. J’aurais aimé que le Québec se sépare en 1995, parce que « ça a passé proche », mais 50% – 1 ce n’est pas suffisant.
Finalement, une autre semaine plus tard, le second vote de reconduction de la grève s’est soldé par la fin de la grève par une centaine de voix, avec encore autour de 4500 votants sur 11000. C’est anti-démocratique? Non, je considère que ça représente assez bien ce qui se passe au niveaux politiques supérieurs. Jean Charest, élu par 42% des 57% des gens qui se sont rendus aux urnes, c’est cela le système dans lequel on vit.
Je ne parle que de ce que je connais, mais à tout le moins j’ai le mérite d’avoir un exemple en tête. « Tout le monde sait que…» n’est pas un argument et laisse entendre que quelqu’un qui ne pense pas comme vous est juste un imbécile.
Un texte limpide et sensible qui présente l’essentiel de l’enjeu. Pour qui a la volonté, bien sûr, de s’élever au-dessus de la vision réductrice de l’individualisme et des avocasseries.
@honorable vous dites: « Ce qui a été tué, et tant mieux, c’est la dictature de la majorité. En démocratie, la majorité d’une assemblée générale (ou même suite à un vote secret) a le dernier mot sur beaucoup de choses, mais PAS sur tout. »
Je vous prends donc au mot.
Si la majorité d’une assemblée n’a donc pas le dernier mot sur tout, pouvez vous m’indiquer alors quelle est le degré de légitimité des gouvernements Harper et Charest, majoritaires en chambre, mais minoritaires en votes.
Du même souffle, pouvez-vous s’il vous plaît m’indiquer parmi les lois qu’ils ont voté, lesquelles je me dois de respecter et lesquelles je peux me permettre d’ignorer? Quelle partie de la démocratie s’applique à moi et quelle partie puis-je rejeter?
Pour ce qui est de la terminologie GRÈVE vs boycott je vous invite à lire la définition suivante:
grève politique n. f.
Définition :
Grève dont l’objet est d’amener le gouvernement à modifier sa politique ou son attitude sur un point donné.
.
Sous-entrée(s) : .
synonyme(s)
grève à caractère politique n. f.
Source: Site de l’OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE.
Alors je vois ici que dans votre conception de la démocratie, vous réfutez également l’expertise lexicale de l’OLQF, tout comme la Sinistre Beauchamp et le Sinistre en chef John James
Et le triomphe de l’individualisme, c’est précisément du pain béni pour la horde de libertariens qui fréquente votre blogue.
Je ne crois pas que le choix du mot grève soit inconscient. Une grève de la faim peut être nommé ‘anorexie’ par qui ne reconnait pas les revendications de celui qui la fait.
Le boycott a autant de connotations que le mot grève. L’une d’entre elles est la définition intrinsèque imposée à l’éducation qu’implique l’usage du mot Boycott.
Le boycott est un pouvoir du consommateur. Il assimile l’éducation universitaire à un produit de consommation. Cette vision de l’éducation est très récente et ne fait absolument pas l’unanimité à l’intérieur même du corpus universitaire. C’est-à-dire que la vision néo-libérale de l’université est critiquée par une vaste majorité de profs qui participe à cette supposée économie du savoir.
Normand Baillargeon à écrit : «Je ne suis pas une PME» pour expliquer un peu cette confrontation au sein du monde universitaire. Il est petit et facile à lire…
Le terme «Grève politique», sur le site du Grand dictionnaire terminologique de l’OQLF, se dit d’une grève «faite contre l’État gouvernement, et non contre l’État employeur».
Par ailleurs, la Loi sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves ou d’étudiants reconnaît ainsi leur légitimité:
«L’établissement d’enseignement doit reconnaître l’association ou le regroupement d’associations d’élèves ou d’étudiants accrédité comme le représentant, selon le cas, de TOUS les élèves ou étudiants ou de toutes les associations d’élèves ou d’étudiants d’un groupe visé à l’article 2.1 ou de l’établissement.»
Les contorsions sémantiques pour délégitimer la grève étudiante ne résistent pas à cette simple analyse.
Que l’on ne soit pas sur le marché du travail comme tel n’y change rien: les associations ont toute la légitimité requise pour faire voter une grève afin de faire pression sur le gouvernement.
1-« Tous les méfaits de la démocratie sont remédiables par davantage de démocratie. »
de Alfred E. Smith
2-« Être démocrate, ce serait agir en reconnaissant que nous ne vivons jamais dans une société assez démocratique. »
de Jacques Derrida
3-« La société est comme un navire ; tout le monde doit contribuer à la direction du gouvernail. »
de Henrik Ibsen
4-« N’oubliez jamais que ce sont des professionnels qui ont construit le Titanic et des amateurs l’Arche de Noé. »
Anonyme
Maintenant que c’est dit, il faut remercier les étudiants pour cette leçon de démocratie. Votre mouvement est peut-être notre Arche (en concevant les libéraux comme une plaie)!
Et pour sortir de la grève, voici une proposition toute démocrate, formulée par l’association des étudiantEs en sciences des religions de l’UQAM:
« L’ensemble de la communauté étudiante en grève accepte de retourner en classe immédiatement après le déclenchement d’élections générales au Québec. »
Vous avez tristement raison, monsieur Lisée… Je suis sans voix devant ce contrat social bafoué, et devant l’exemple que la façon de mettre fin à ce conflit donne aux jeunes. Nous avons souvent reproché à la génération actuelle d’être apolitique, de ne pas être engagée… et en ce moment, une partie de cette génération nous montre que ce n’est pas le cas, tente de prendre l’avenir de sa société en main. Mais on les écrase à coup d’injonctions, en mêlant juridique et politique, ce qui risque fort de les désabuser… et alors une petite classe politique aura de nouveau toute la latitude de régner comme elle l’entend « sur » un peuple, et non pas « pour » un peuple…
Tant que les gens auront à manger et un club de hockey, ils ne s’occuperont pas de politique et d’idées. Voir la crise grecque et espagnole.
Nous sombrons dans l’obscurité avec Jean et Stephen, les idées deviennent des attaques infantilisantes et la population moins éduquée semble tomber dans le panneau.
Notre démocratie en générale, la démocratie étudiante en particulier est un phénomène éphémère cynique quand il est un privilège accordé par nos institutions.
Il y a une quinzaine d’année, je me suis beaucoup impliqué dans les associations étudiantes. Référendums, projets tout était possible, en apparence. La réalité est que les institutions préfèrent encourager et entretenir le mépris plutôt que de permettre aux étudiants de se prendre en mains à l’intérieur et à l’extérieur des campus.
De mon temps, il n’y a pas si longtemps, c’était une petite clique, une demi-douzaine de prolétaires professionnels, quelques fanatiques et des innocents confondant ce vase clos pour la réalité. Certains de ces étudiant militants de la « gauche » avaient plus d’ancienneté que la plupart des profs et ils étaient juste assez militant pour monopoliser autour de leurs revendications marxistes l’essentiel du mouvement étudiant existant. Enfin, c’était comme ça pour les étudiants de certaines sciences molles, pour la modique somme de 15$ par session. Mais ce mouvement étudiant servait uniquement à entretenir une petite caste qui n’avaient rien à foutre des étudiants en dehors de leurs propre entretient dans le système.
De l’autre côté, pour l’université, il y avait le service à la vie étudiante, Le véritable contrepoids à la démocratie étudiante avec le deuxième poste budgétaire de l’université après le salaire des profs. Toute une ribambelle de fonctionnaires chargé de coordonner pour les étudiants en dehors de toute démocratie, tout ce qui touche les étudiants en dehors des cours dans une classe devant un prof ou plutôt devant un chargé de cours. L’essentiel de hausse des frais de scolarité elle est là, dans le développement et l’absence de contrôle de ce Léviathan. Un monstre qui ne doit son existence qu’à la peur du contrôle par des organisations étudiantes saines, cohérentes et représentatives. Une bibitte qui exclu les mouvements étudiants de ses murs en louant des espaces publiques, ou en ce faisant le traiteur aux prix du Reine Élizabeth, mais surtout en maintenant la division des différentes associations étudiantes, en maintenant et en encourageant la folklorisation des revendications étudiantes en les privant de réelles moyens de mobilisation et de dynamisation des campus.
C’est la dépossession tranquille de notre démocratie et de la qualité de nos universités, par la sape et le conditionnement à la dépendance à l’État et à l’entretien de castes politiques malsaines.
Ce qu’il faudrait, c’est une représentation au CA des universités, un CA ou les étudiants représenteraient 25% des voies; les profs, 25%, la communauté des affaires 10%, les syndicats 10%, le communautaire 10%, l’association des diplômés 5%, les employés de l’université 5%, pour le dernier 10%, mettez qui vous voulez. Mais un CA qui surveille, suspend, congédie, voir qui nomme aussi le Recteur et les différentes directions de l’institution. Un CA qui détermine la rémunération et les bonis (s’il y a lieu), qui approuve les plans de développements et l’organisation à l’interne. Bref, les universités doivent être au services des étudiants et non au service de son administration et des amis du parti que l’on place là parce qu’on ne sait pas ou les mettre. Instauré une véritable démocratie pour nos universités et pas seulement une tolérance démocratique n’est il pas un moyen parmi d’autres pour assurer à notre société la démocratie que l’on souhaite, que l’on mérite, plutôt que le paternalisme que l’on subi et qui nous oubli tout en nous coutant cher et ne rapportant que du mépris?
@ honorable,
“Ce qui a été tué, et tant mieux, c’est la dictature de la majorité. »
Ah bon. Si je vous comprend bien, vous préférez la dictature de la minorité?
À tout prendre, je préfère mon monde au vôtre!
@ David Mérette
Merci de cette rectification. Je suis également de l’AÉLIÉS et était sur place à l’AG. Ce qui me frustre au plus haut point, ce sont les accusations d’intimidation. A-t-on parlé des étudiants et des professeurs d’administration et de droit qui utilisait la force ou encore la menace de poursuite contre les piqueteurs? Pas que je sache.
Je suis également consterné de voir la mise en doute de la légitimité des AG et des votes des associations. Ceux-ci seraient illégitimes lorsqu’ils sont pour la grève, et légitimes lorsqu’ils sont contre? Avez-vous entendu quelqu’une se plaindre du résultat du dernier vote? Déçu peut-être, mais ça, c’est la démocratie.
Maxime Lambert
Maîtrisant en linguistique, Unviersité Laval
@Honorable
Vous prétendez que M. Lisée induit le public en erreur en employant le mot grève au lieu de boycott.
Je crois que c’est vous qui errer. Le boycott est un interdit ou cessation volontaire d’entrer en relation avec une personne ou un groupe par un individu ou plusieurs. Le boycott n’implique pas de votes ni de réunions. C’est une incitation à ne pas faire, rien de plus.
Par contre la grève (qui n’est pas réservé qu’au monde du travail, ex. grève de la faim)implique une cessation concertée et collective d’une activité dans la défense de ses intérêts.
Ici les étudiants ont pris une décision concertée (assemblée et vote)dans le but de se défendre contre la hausse des droits de scolarité (défense de leurs intérêts).
Si je comprend bien les récents jugements en injonction qu’ont obtenu 1 et 1 autre étudiant pour entrer en cours alors qu’une majorité d’étudiants qui ont voté, ont voté pour la grève… Même si cette majorité représente que 35% des étudiants de l université, c’est déjà plus que les 25% qu’a eu le gouvernement Charest.
Donc avec cette logique, je pourrait demander que le Parti Anarchique ou le Bloc Pot gère ma part impôt que je paie au gouvernement… Je peux aussi dire que je n’accepte pas tel ou tel loi voté par le gouvernement Charest parce que je n’ai pas voté pour lui.
Avec la même logique, lors de la prochaine grève des chauffeurs d autobus… Je vais demander a la STM de mettre a ma disposition une autobus et un métro pour aller au travail à mes heures à moi… Lors de la grève des prof, demander à l’école, au cégép ou de l’université de mettre les prof disponibles pour mes enfants…
Dans le même ordre d’idée, pourquoi paierais-je pour la gare Lucien-L’Allier qui a coûté 215 Millions pour déservir 11000 personnes ou encore la ligne vers Mascouche qui va couter plus de 800 millions pour déservir, on ne sais pas, peut-être aussi 11000 personnes, ce qui fait respectivement 25 000$ par personnes et 75 000$ par personne… c’est comme si on subventionnait les condos, les bungalow et leur piscines personnelles. Pourquoi pas subventionner les Condos à Montréal et le métro par la même occasion…
je paie plus de 40% d’impots et 20% de taxes sur ce qui reste, mes enfants font aller à l’Université dans 5 ans au coûts de 4000$ par année pour un Bacc à L’UQAM (par exemple) Je suis informaticien, demain, je peux me trouver un job à NY, et si je deviens résident de l’état de NY, c’est aussi 4000$ US que mes enfants aurant à payé à SUNY (State University of NY) et 3000$ si c’est à l’Université de la Ville de NY…. Wow,Qu’est-ce qui est mieux sur un CV, avoir un Bacc de l’UQAM ou de SUNY ?
En plus, habitant NY (ou un des quartier) je pourrais avoir un salaire plus important et seulement 12% impôt (fédérale et État combiné) et 6% de taxes… Vendre ou louer les logements que j’ai ici couvre amplement le coût de l’équivalent là-bas.
Si la hausse passe, moi et plusieurs de mes collègues pensent à la même choses.
En démocratie, la majorité l’emporte quand la question est simple et demande une réponse simple du genre oui ou non.
Si le oui passe et que tu n’es pas content, tu appelles une autre réunion et tu fais cabale pour le non… ce sont les votants qui ont raison pas le tata qui reste chez lui.
En démocratie, lorque des élections ont cours, les règles du jeu ne sont pas aussi simple que veulent le laisser entendre ceux qui mélangent question et élections.
La preuve en effet tient dans le fait qu’on peut être élu avec la majorité des sièges mais avec une minorité de votes. C’est arrivé souvent et nous le vivons présentement. On respecte les règles du jeu et on attend le prochain srcutin en espérant pouvoir renverser le pouvoir.
Quand on ne respecte pas la démocratie, on va voir un juge et en bébé gâté on demande réparation lorsque la réponse à une question votée ne nous plaît pas. Pour une élection, quand on ne respecte pas la démocratie, on prend les armes et on renverse le gouvernement dans le sang…
Dans les deux derniers cas, on tue en effet la démocratie.
Notre jeunesse est en apprentissage et nous sommes leurs enseignants. Quelle leçon vont-ils retenir de cet exercice qu’on a bousillé à coup d’injonctions au lieu de votes démocratiques?
J’espère simplement qu’ils retiendront qu’il faudra changer bien des choses quand ils arriveront au pouvoir.
Espérant bien sûr qu’ils auront retenu cette autre leçon… le pouvoir politique tout comme maintenant le pouvoir judiciaire… corrompt!
Ah ! Vraiment, vraiment très surprenant qu’un gouvernement fantoche, qu’une association de magouilleurs au pouvoir, les adeptes de Républiques bananières pratiquant la dilapidation de nos fonds publics et de nos richesses naturelles aux profits des Tizamis et de grandes corporations étrangères, puissent aussi prôner la suspension de règles démocratiques élémentaires chez ceux et celles qui formeront nos élites en toutes les sphères d’activité de notre collectivité lui assurant un progrès continu plutôt que sa déchéance. Ah ! Vraiment très très surprenant !!! P’tite vie va.
À Monsieur Honorable,
Il n’y a aucune «dictature de la majorité» nulle part. Ici comme partout ailleurs, nous vivons dans la «dictature de la minorité».
C’est justement pour ça qu’on a choisi l’expression : «1% vs 99%».
Il me semble que c’est facile à comprendre. Nous vivons à l’époque où, partout dans le monde, les gens prennent conscience et secouent le joug des tyrannies.
Il y en a qui sont pire que les autres, mais toutes doivent tomber et le plus tôt sera le mieux.
@Eric G. et Maxime Lambert, ce passage de mon commentaire #7 vous a sans doute échappé. Le voici:
« 1) Il n’est pas incorrect d’employer le mot “grève” pour décrire l’arrêt d’activité décrété par une association étudiante.
2) Mais le terme “grève” introduit des amalgames tompeurs alors que le mot “boycott” n’en introduit pas. »
Je ne vois donc pas où vous vouliez en venir. C’est pourtant simple à comprendre: « grève » est correct; « boycott » est mieux parce qu’il induit moins en erreur.
Ce n’est pas parce qu’un mot existe dans le dictionnaire sur un sujet donné qu’il est nécessairement le plus approprié dans les circonstances qui nous occupent…
A eric g. il faut respecter TOUTES les lois votées par le parlement. Très différent, en somme des « lois » votées par une association étudiante… Je vous soupçonne d’avoir boycotté trop de cours durant vos études, particulièrement les cours d’histoire et de politique…
En 1968…il y a 44 ans, les parents des étudiants de 2012 vivaient leur « printemps » : MLK assassiné, Johnson en pleine guerre Vietnam, Cohn-Bendit en Allemagne, mai ’68 en France…grèves, marches, occupations de collèges et nouveaux cégeps…oulala. Les étudiants 2012 peuvent aller se rhabiller, ce sont des bébélalas, et votre blogue a des titres puérils et mal pensés, comme d’habitude. Vous perdez la boule ou quoi?
Les moyens de pression untilisés sont quelquefois malhabiles. D’accord, mais cette manifestation est un vent de fraicheur dans notre démocratie sclérosée ou le citoyen n’a plus du tout l’impression d’être écouté.
Nous n’avons qu’à pensé à l’enquête publique sur la construction…
De plus, nous voyons encore une fois le recours des Libéraux à la « petite » politique. Le « divisé pour mieux régner » de Mme Beauchamp…
Quelle honte.
« honorable, Je vous prends donc au mot. Si la majorité d’une assemblée n’a donc pas le dernier mot sur tout, » (Eric G.)
Bien cher Eric: vous lisez dans mes textes comme d’autres dans les feuilles des thé des choses tout à fait étonnantes que même en rêve je n’ai pas formulées.
Combien coute une injonction et qui la finance. Je pense qu’on peut facilement regarder du côté des Libéraux pour connaitre la réponse.
@André Boilard
« Comment peut-on qualifier de démocratiques des votes inspirés par les façons de faire des organisations syndicales, soient les votes à main levée ? Tout le monde connait le climat d’intimidation qui prévaut dans ce genre d’assemblées »
Aux dernières nouvelles, les votes à l’assemblée nationale et à la chambre des communes sont pris à main levé. Le vote à main levé n’est aucunement une pratique syndicaliste. Cette manière part du principe que nos décisions politiques doivent être une décision commune prise ensemble, en collégialité. Le vote secret transforme les votes en choix individuel et non un choix commun.
Évidemment, les deux façons de faire ont leurs mauvais et leurs bons côtés, mais tout deux sont légitimes. C’est aux étudiants de décider des procédures…
Car OUI! ce sont les étudiants qui décident si les votes seront pris à main levé ou dans un scrutin. Cette décision ne tombe pas du ciel. Si une majorité souhaite un scrutin secret, il y aura scrutin secret.
Et sachez que la majorité des votes qui se sont tenus ont été fait par scrutin. Seul une minorité d’association ont voté à main levée et ce sont les plus mobilisés. Ces associations auraient voté la grève dans les mêmes proportion peu importe la méthode de vote. En fait, historiquement, les votes par scrutin ont un taux de participation moins élevé que le vote à main levée. Problème.
Pour ce qui est du climat d’intimidation, c’est un mythe qui ne tient pas la route.
Votre excuse: les votes sont illégitimes parce qu’une majorité d’étudiants ne veulent pas la grève, ils votent POUR parce qu’ils ont peur des menaces.
Cherchez l’erreur. Si les anti-grèves étaient vraiment majoritaires, il me semble qu’ils ne devraient pas avoir peur, me semble que c’est la minorité de pro-grève qui devrait être intimider. S’il y a vraiment une majorité contre la grève, ils n’auraient qu’à tous voter et ce serait fini.
Pourquoi ça n’arrive pas? Parce que les associations qui ont voté en faveur de la grève ont une majorité d’étudiant qui souhaite la grève. Point!
La vérité, c’est qu’il n’y a aucune intimidation. Peut-être deux, trois bozos (qui peuvent se trouver dans les deux camps soi dit en passant), mais c’est loin d’être suffisant pour influencer le vote de 5 000 étudiants.
En passant, si vous considérez que des huées sont de l’intimidation féroce, vous êtes un faiblard. Les huées sont inacceptable, mais si un étudiant est incapable de prendre ces propres choix à cause d’un «bouhoouu», c’est surtout lui le problème.
@lemoutongris
« 2) Comme les séparatistes, les étudiants ne prennent pas non comme réponse »
Eh bien, dans un système de libre-marché basé sur la négociation, vous seriez parmi les plus pauvres. J’aimerais bien vous voir acheter un char:
Vous: «Je vous l’achète à 12 500$ avec les tires d’hiver»
Le vendeur: «Non, c’est 14 000$ sans les tires.»
Vous: «Ok, un non, c’est un non. J’achète. Permettez-moi seulement d’aller chercher mon pot de vaseline.»
Dans la vie, vous devriez le savoir en tant que libertarien, rien n’est acquis. Ceux qui réussiront seront ceux qui auront persévérer et travailler avec ardeur pour avoir ce qu’ils veulent.
Retourner dans son coin, la queue entre les deux jambes, au premier non de son REPRÉSENTANT (et non son patron/chef), c’est la voie de l’échec.
3) Des journalistes ont pu montrer à quel point il était facile d’outrepasser la “sécurité” »
Rapport avec la démocratie étudiante et les assemblées générales?
Boycott ou grève, c’est une querelle sémantique. Apprenons à nos enfants à respecter une décision prise à la majorité des voix exprimées. On ne traverse pas de piquets de grève (ou de boycott, si vous y tenez!). Ça ne se fait pas. Point final. Toute grève entraine son lot d’inconvénients pour ceux qui la pratiquent et pour les autres. Il faut l’assumer et essayer de s’ouvrir l’esprit et le coeur pour comprendre ce qui se passe.
Actuellement, la ministre Beauchamp et son chef sont en train de diviser notre jeunesse, après avoir ignoré ses demandes. Une indifférence coupable, méprisante. Souvenez-vous, messieurs-dames, que vous êtes les serviteurs du peuple et non leurs souverains. Ils sont près de 200 000 dans la rue!… Vous devez écouter les jeunes et trouver des solutions. Votre mutisme arrogant vous rend responsables de la désillusion, du découragement, du cynisme qui pourraient résulter de votre attitude et qui auraient (auront?) des conséquences sociales importantes et désastreuses. Avons-nous vraiment besoin d’une autre ère de «morosité post-référendaire»?
@Honorable
Je crois que c’est vous qui errer. En effet le mot boycott signifie un interdit, une cessation volontaire de ne pas entrer en relation avec un individu ou un groupe. Il n’implique aucune assemblée ou décision collective dans la défense d’intérêts communs.
Par contre, la grève implique un décision concertée dans une assemblée dans le but de défendre ses intérêts. Ce qui me semble être le cas des étudiants. La grève ne se limite pas seulement au monde du travail, par exemple on parle de grève de la faim pour manifester un mécontentement.
Bref le mot grève est le mot juste quoi qu’en dise la ministre Beauchamp.
Ce qui me désole le plus c’est qu’a voir les sondages, ceux qui sont pour la hausse ont probablement profité des frais à 50$ par cours à l’université.
On individualise tellement notre société qu’on ne pense qu’a son propre intérêt… Disons que ce sont ces mêmes jeunes qui s’occuperont de nos vieux jours….
Parlons-en justement de démocratie étudiante…
Un exemple de « démocrassie » flagrant peut se lire ici: http://investissementetudiant.wordpress.com/2012/03/20/lage-des-aelies-top-trois-qui-marquent-la-fin-de-la-democratie-etudiante/
Des vices de procédures comme ça, j’en ai vécu au Collège FXG lorsque j’y était étudiant. Le premier vote de grève avait passé « contre » à près de 75% du suffrage (Vote par scrutin). Ce résultat a été biffé par l’association étudiante après qu’une pétition de 100 signatures ait été signée. La raison : le vote n’était pas représentatif.
Au 2eme scrutin, moins élevé que le précédent, ce fut un timide « pour » à 50 quelques % et personne ne s’y était opposé.
Selon moi, pour que la démocratie étudiante soit légitime et respectée, il faudrait qu’un organisme neutre s’occupe du processus référendaire. Présentement c’est comme si on demandait au PQ d’organiser le vote d’un référendum sur la souveraineté… vous comprendrez qu’un « oui » serait plus facile à obtenir mais serait tout aussi illégitime…
@Marc Sauvageau, le mot « grève » n’a pas toujours une connotation « collective ». En effet, quand il y a « grève de la faim », il y a arrêt individuel et non collectif d’une activité. La plupart des grèves de la faim sont des actes individuels; ce n’est que dans de rares cas qu’il y a décision collective, à la suite d’une assemblée, de faire la grève de la faim.
Votre « la grève implique un décision concertée dans une assemblée dans le but de défendre ses intérêts » est donc erroné.
De plus, la plupart des boycotts sont collectifs. L’emploi du mot « boycott » ne porte donc nullement à confusion sous le chapitre « collectif »
Résumons: la plupart des boycotts sont collectifs, la plupart des grèves le sont aussi. Les boycotts individuels existent, les grèves individuelles aussi.
Pour décrire le boycott étudiant actuel, le mot « boycott » est moins trompeur que le mot « grève ».
Le mot « grève » est trompeur parce qu’il laisse faussement croire que le code du travail s’applique aux décisions majoritaires d’une association étudiante. Or il ne s’applique pas, comme vient de le confirmer (ENFIN!) M. Lisée, devenant ainsi, si je ne m’abuse, la première personne publique de l’axe syndicaliste-PQiste-artiste à le faire.
Le fait que je sois obligé de répéter ce qui devrait être des évidences en dit long sur la manière cavalière et peu professionnelle dont le duo boycott-grève a été traité dans la presse francophone québécoise. La responsabilité journalistique est énorme dans ce dossier.
Et maintenant l’université de Montréal refuse de prêter des locaux après 19h pour la tenue d’Assemblée générale…
LA DÉMOCRATIE POUR UNE SORTIE DE CRISE
Si la négociation avec le gouvernement ne donne pas de résultats et que les étudiants poursuivent leurs moyens de pression il faudra un débat national sur la question.
Comment ? Le gouvernement pourrait annoncer des élections sur ce thème et demander aux étudiants de retourner en classe en attendant les résultats.
Vous voulez la gratuité. Votez QS.
Vous voulez le gel. Votez PQ
Vous voulez l’augmentation. Votez PLQ.
Bien entendu il faudra développer le thème durant la campagne.
Mais cela donnera l’occasion au peuple de débattre et de se prononcer.
Ensuite, il restera aux étudiants à prendre acte du résultat et à respecter la volonté démocratique de la population…
…
Fait étymologique que vous trouverez peut-être intéressant.
«Faire la`grève» est une expression apparue au cours de la révolution industrielle en France au début du 19e siècle. Inspirée par les rassemblements d’ouvriers mécontents sur la place de Grève, au bord de la Seine, devant l’hôtel de ville de Paris.
Intéressant hein?
l’enjeu n,est pas l’accès aux études loin de là. Le prochain gros enjeu du secteur public se rapporte aux généreux fonds de pension que tout le secteur public s,est négocié dont monsieur Lisée vous pourrez d’ailleurs pleinement profiter. La CSN et autre syndicats aident les étudiants dans leur gel en contrepartie on vous supporte face au méchant gouvernement dans notre dossier de fonds de pension, tout ceci sous le beau discours de justice sociale bien entendu.Les étudiants sont odieusement manipulés et ce seront eux qui auront à payer. Plusieurs étudiants ne sont aucunement touchés par la hausse des frais. Si les associations étudiantes avaient fait leur job, ils auraient défendu ceux qui en arrachent vraiment dans l’accès et la poursuite de leurs études universitaires.
Quoi qu’il soit, pendant ce temps aux État-Unis, le Washington Poste titre: « Ces prêts étudiants qui étranglent les seniors. » Un nombre croissant de seniors sont endettés par des prêts étudiants contractés des années plus tôt. Une situation préoccupante due à une situation économique peu florissante, mais aussi au coût des études.
http://www.courrierinternational.com/article/2012/04/11/ces-prets-etudiants-qui-etranglent-les-seniors
À lire.
@Marc Sauvageau
Lorsqu’on parle de grève de la faim, ce n’est pas concerté, c’est volontaire.
C’est la même chose pour la grève ou le boycott (la sémantique importe peu) des étudiants. Chaque étudiant décide ou non de boycotter son cours. Le fait qu’il y ait eu un vote en assemblée ne rend pas l’action concertée, puisqu’elle n’a aucune force de loi.
J’ose espérer que nos étudiants iront voter lors du prochain scrutin. S’abstenir n’est pas une solution en démocratie.
Ceux qui tuent le mouvement étudiant, aujourd’hui, les Jean Lapierre, Pierre-Karl Péladeau, Richard Martineau et tant d’autres, sont pourtant ceux et celles qui l’alimentaient il y a vingt ans. Il y a 30 ans… Le mépris que les parents d’aujourd’hui ont envers les revendications de leurs enfants (elles n’ont pas vraiment évolué!), qui exigent aussi de limiter leur « capacité à rembourser les pots cassés par leurs parents » est inexplicable.
Petite question comme ça en passant: lors des assemblées étudiantes où les votes à main levée sont pris, quelqu’un contrôle les entrées de la salle?
À ce que j’ai entendu dire, plusieurs personnes qui n’étaient pas étudiants des institutions en question entrer et voter…et essayez de devinez de quel côté ont voté les usurpateurs?
@bob :
« CONCERTÉ, ÉE, part. passé et adj.
I. Part. passé de concerter*.
II. Adjectif
Qui découle d’une réflexion, d’une étude généralement faite en accord avec d’autres personnes. Action concertée, plan concerté. »
(Trésor de la langue française, TLFI)
Comment peut-on dire qu’un vote en assemblé ne rend pas l’action concerté, même sans le couvert de la loi ? Il y a eu Assemblés générales, tenue selon les règles établies dans le code Léger ou le code Lespérance dans le but de s’assurer le respect de la démocratie, ces assemblés générales ont obtenue la majorité des voix en faveur d’une grève. Il s’agit bien d’une « action concertée ».
La sémantique importe beaucoup mon cher ami, considérant que l’éducation n’est pas encore une marchandise : elle est un droit acquis au fil de luttes sociales. L’usage même du terme « boycotte » montre bien comment notre gouvernement conçoit l’éducation, en terme économique, alors qu’il s’agissait d’un lieu éminemment politique. Un gouvernement libéral aurait en effet tout à gagner à dépolitiser l’éducation, à mettre l’université au service de l’économie plutôt qu’au service de la société.
Quand on prend une carte de membre d’un groupement on en accepte les règles et les statuts établis. Quand un vote est demandé, on a une obligation morale de faire valoir son opinion et d’aller voter. S’abstenir de voter est un appui aux résultats du scrutin et on n’a pas le droit de critiquer les conséquences de ce vote.
..mais il y a force de nombre, m. Sauvageau. C’est à travers ce nombre, d’ailleurs, que prend forme la démocratie! Voilà p-ê une distinction entre le boycott et la grève; le choix individuel vs celui collectif.
La démocratie,si elle n’est pas « libérale », ce n’ est pas une démocratie. Nous n’avons qu’à penser au référendum de 1995…volé par les libéraux,et ce, au nom de la démocratie libérale.
M. Charest doit bien se bidonner. C’est lui qui a lancé le débat entre le mot « grève » et le mot « boycot ».
Et voilà que sur ce blogue, on argumente sur le sens étymologique des mots, plutôt que de réfléchir sur le sens profond de ce conflit.
ERRATUM Mon commentaire précédent s’adressait à m. Bob et non à m. Sauvageau, vous l’auriez deviné..!
Donc le gouvernement libéral; celui où se faire payer 3000$ de ticket de spectacle n’est pas considéré comme de la corruption.
Celui où le chef avait 75 000$ de side-line, payé par les secrétaires des firmes de génie et de construction.
Ce gouvernement qui ne voulait pas négocier, et qui est contre la démocratie étudiante car « certains étudiants ne sont pas d’accord » (comme si tous les Québécois étaient d’accord avec les corrompus). La démocratie donc.
Bref, ce gouvernement vient d’envoyer Lapierre à 98.5 nous « instruire » que ce serait « vraiment dommage que les étudiants ratent UNE ANNÉE à cause de cette grève ». Excusez-les pardons, des gens qui se lèvent debout; il faut les dresser.
p.s. Je vais « instruire » Lapierre. Le gun n’est pas sur la tempe des étudiants. C’est eux qui ont le gros bout du bâton.
Pourquoi? Qui a un urgent besoin de cette cohorte d’étudiants? Les entreprises et chambres de commerce.
Qui va être embourbé quand la prochaine cohorte d’étudiants qui viennent du secondaire va être prise entre deux chaise?
Jusqu’à quand sont payés les profs (syndiqués) et les chargés de cours? Quelles sont leurs prochaines obligations?
Bref, c’est quoi le dead-line et qui ne peut pas franchir la ligne?
Mais comme le dirait probablement la grand-mère de Lapierre: a beau mentir qui vient de loin. Loin comme le ministère des transports.
Ce discours est bien beau, mais voyant l’attitude antidémocratique qui règnait lors de assemblés générales au Cégep Ste-Foy, je comprend que plusieurs cherchent l’appuie des juges qui eux sont imparciales contrairement à nos associations étudiantes…
La DÉMOCRATIE «subventionnée» qui bloque des langues, des cours, des ponts, des routes et même souvent l’accès aux urgences, vous pouvez la garder et vous la rentrer où je pense!
Par contre en ce qui concerne celle qui facilite la fluidité des échanges, le partage des connaissances et la tolérance, NO PROBLEMO!
Je crois qu’un vote , pour etre legitime , se doit de rejoindre tout ses membres , ou du moins leurs laisser la chance de s’exprimer en votant . Si l’université laval compte 40000 etudiants , tu te trouve un local genre stade olympique pour que tous aient une chance d’y acceder , s’il n’y en a qu’une minorité qui s’y presente , elle aura raison .Sinon , vote par omnivox .
A quand les élections au provincial a main levées ???
Entendre les gens chialer alors qu’ils font rien, ça me frustre! Les jeunes qui ne sont pas d’accord peuvent VOTER, faire valoir leur mécontentement. Aussitôt la minorité pour la grève, c’est FINI! Pourquoi j’en entends autant rispoter, alors qu’ils sont moins de la moitié à voter (du moins, dans ma région)? Avons-nous oublier c’est quoi, la démocratie? Je perçois l’individualisme pratiqué par ceux qui appellent un avocat pour leurs cours comme un manque de confiance et de respect envers la démocratie. Si les votes sont en faveur de la grève, ça veut dire que les gens sont majoritairement en faveur. C’est le principe simple de la démocratie. Un devoir de citoyen. Une façon efficace qui plait à une majorité. T’es pas content? VOTE, mais ne vient pas à l’encontre de la majorité (selon les votes). Ils ont pris la peine d’utiliser leur droit, c’est pas dur, tu peux le faire toi aussi. C’est extrêmement inquiètant, point de vue société. Si nos adultes de demain ne prennent même pas la peine de voter quand ils le peuvent, où la question se répond simplement par «pour ou contre», que feront-ils aux élections, là où ils auront à faire un choix parmis des candidats? Appeler un avocat ne les aidera pas à avoir ce qu’ils veulent. Ah, mais si le gouvernement, institution-même de la démocratie, agissait en respectant justement cette valeur, peut-être que le problème ne serait plus là…
M. Lisée: un précédent n’est ni un « contrat moral », ni un « contrat social ». Ce qui est désolant chez les membres de l’axe syndicaliste-PQiste-artiste, c’est leur propension à l’exagération verbale. Ce qui tue la démocratie étudiante, c’est bien plus les votes à mains levées, l’intimidation omniprésente, les menaces de représailles utilisées par les tenants du boycott, etc..
Au CEGEP de Saint-Laurent, par exemple, les leaders étudiants auraient pu utiliser le système omnivox pour permettre au plus grand nombre d’étudiants de voter de manière facile et assez anonyme. Ils ont refusé de considérer la chose.
Voir aussi le commentaire #44 de Sylvain Rodney.
Memo aux étudiants qui (oh faux courage!) désirent sacrifier « leur »session:
Ce n’est pas « votre » session que vous sacrifiez, mais la session que le payeur de taxe vous a payée. Le payeur de taxe a payé 90 % du coût réel de « votre » session universitaire et 99 % du cout réel de « votre » session de CEGEP.
C’est un sacrifice bien creux et bien facile que le sacrifice de l’argent des AUTRES. L’ardeur vers le boycott aurait été bien plus faible si étudiants de CEGEP et d’universités avaient payés des frais de scolarité de $ 10 000.
Je pense que nos libertariens devrais prendre leçons sur les étudiants. Nos libertarien parle de démocracie seulement Quand ça les avantages pas autrement, ils sont pour une action coercitive.
Nos étudiant ont choisis les voies de la démocracies peut importent ci c’est à leur avantage.
Se faire intimider pour aller à ses cours et avoir à payer un avocat pour faire respecter ce droit collectif, c’est le comble du ridicule. Bravo à ceux qui prennent leurs études aux sérieux ! Y’en aura toujours pour préférer le tam tam !
@ bob
Chère Bob, vous auriez intérêt à consulter un dictionnaire. On peut très bien faire la grève de la faim de façon concertée et la concertation c’est en général une décision volontaire. Lorsque les étudiants votent en assemblée de ne pas suivre ses cours que vous le vouliez ou non c’est une action concertée et la légalité (force de loi comme vous dites) n’est pas pertinente ici.
@ honorable
Vous me dites que j’erre en disant que la grève implique une décision concertée dans une assemblée dans le but de défendre ses intérêts parce que la décision peut être prise par un seul individu si je vous comprend bien.
Cette définition s’apparentant au code du Travail serait trompeur selon vos dires.
Sachez pour votre information que le ministère de l’Éducation accrédite les associations étudiantes selon des règles assez semblable au code du travail.
Qui trompe qui monsieur honorable ?
N.B.
Grève: la cessation concertée de travail par un groupe de salariés.
La démocratie, ça se passe le jour de l’élection. La minorité criarde qui s’invente un droit, que les gouvernements élus démocratiquement par la majorité silencieuse n’ont jamais voulu octroyer, ce n’est pas ma définition de démocratie.
Si la majorité des étudiants votaient pour le pillage d’un supermarché, ça ne rendrait pas le geste acceptable pour autant. La « démocratie » ne permet pas à n’importe quel groupe de faire n’importe quoi, sur la base d’un 50 % + 1.
L’art de perdre ses élections s’est perdu au Québec au fil des ans. De nos jours, si on n’aime pas les politiques du parti démocratiquement élu, les respecter devient facultatif. Et toute intervention du gouvernement pour faire respecter ses lois est un geste « anti-démocratique ».
La démocratie, c’est aussi ceci: un parti promet depuis 2005 de hausser les frais de scolarité. Il est rrélu deux fois depuis. La majorité silencieuse qui manifeste silencieusement dans l’isoloir le jour de l’élection, ne doit-elle pas compter, elle auussi?
Comment on tue la démocratie étudiante ? En se comportant comme La Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).
La Madame, ci-devant psychologue patentée à ce qu’on dit, donc forcément à l’écoute, n’est-ce pas? ne veut parler qu’à qui elle veut bien, sur l’ordre du jour qu’elle a fixée.
Après des semaines de manifestations, dont les plus grandes de l’histoire du Québec, si je ne m’abuse. Quelle fine psychologue,vraiment!
La démocratie libérale en action.
Ce qui serait intéressant de voir c’est une étude du résultat (pour ou contre) par rapport au mode de scrutin: à main levée, secret en assemblée et secret par Internet. Je suis pas à parier que les modes de scrutins qui augmentent la participation donne plus de vote négatifs.
Traitez moi de paranoïaque si vous voulez, mais lorsque les assemblées générales sont convoquées un un vendredi, 14h00, en pleine période d’examens de fin de session (fait vécu), j’ai l’impression que c’est ainsi qu’on tue la démocratie étudiante. On donne le choix entre la mobilisation et la réussite scolaire.
Les assemblées générale ne sont pas des processus démocratiques. Elles excluent d’abord touts les étudiants à distance (qui sont relativement nombreux aux cycles supérieurs) ainsi que tous ceux incapables de se présenter à l’heure choisie par ceux ayant demandé l’assemblée (très majoritairement pros-grève). On ne peut pas les comparer aux élections, qui offrent le vote à distance pour les citoyens à l’étranger, un vote par anticipation et toute une journée pour voter.
Et ne venez pas me dire que le débat qu’on y fait est sain. C’est davantage des lieux d’intimidation (de part et d’autre) et personne n’y change d’avis.
Bonjour certains laissent entendre que ce sont les goons à Charest qui brisent actuellement pour mettre ça sur le dos des étudiants qu’en est- exactement?
Pourquoi est-ce que les trois partis indépendantistes ( Option nationale, le PQ et Québec Solidaire) sont les trois seuls partis qui réclament la gratuité scolaire ?
Est-ce que ce sont les seuls qui voient l’intérêt du peuple avant celui de leur parti ou est-ce que la souverainneté est la seule voie qui vas nous permetter de gérer tout notre argent, de voter nos lois et de signer nos traités internationaux, ce qui vas nous donner un peu de lousse et nous permettre la gratuité scolaire ?
@honorale,
vous portez le débat sur la sémantique d’une activité concertée. Je me demande bien pourquoi sinon que pour en diminué la portée.
@honorable
Une grève est une grève même si elle n’est pas assujettie à la Loi sur les relations de travail au même titre qu’un plagiat est un plagiat même si ce dernier n’est pas visé par la Loi sur les droits d’auteur.
À ce sujet, je tiens à préciser que si vous étiez étudiant et que ce bloque était votre examen, vous auriez la notre P (pour plagiat) et que vous seriez sujet à renvoi de votre université. Pour quelqu’un qui se vante d’être professur d’université, ne pas mettre de guillemets à une citation et publier le commentaire d’un autre sous son nom c’est pas très fort.
Voir votre commentaire 38: « vous lisez dans mes textes comme d’autres dans les feuilles des thé (SIC) des choses tout à fait étonnantes que même en rêve je n’ai pas formulées » en relation avec la réponse du journaliste Yves Boivert à un commentaire de ma part fait le 5 avril à 21h20 au billet suivant:
http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/2012/04/05/la-fiscalite-a-la-rescousse-du-gel-des-droits-de-scolarite-non/#comments
Sur le fond des choses, voilà ce que disait l’économiste des Caisses Desjardins en mai 2007 suite au dépôt du budget 2008 en vertu duquel Monique Jérôme-Forger et Jean Charest baissait les impôts des contribuables de $950 millions (après avoir indexé les tables d’imposition – manque à gagner de $1,2 millard);
« Au Mouvement Desjardins, l’équipe dirigée par l’économiste François Dupuis a aussi des interrogations à ce chapitre. «Un manque à gagner de plusieurs centaines de millions risque de survenir dès 2009-10», a-t-elle écrit sans détour dans sa note d’analyse, en évoquant un «manque de vision à moyen et à long terme». Il faut se demander si Québec ne sera pas forcé de hausser des tarifs, voire des taxes ou des impôts, conclut-elle. »
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/144906/le-cout-d-une-baisse-d-impot
C’est ainsi que maintenant tous les contribuables doivent débourser 200$ pour une « contribution santé » quelque soit leur revenu et que l’on décide d’aller chercher environ $235 millions de plus chez les étudiants. Manque de vision ou vision idéologique bien connue ?
Loi sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves ou d’étudiants
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/A_3_01/A3_01.html
Merci pour cet éditorial. J’invite toutes les personnes souhaitant comprendre la lutte actuelle des étudiants à lire ce manifeste http://acsecontrelahausse.wordpress.com/.
Bonne lecture.
Nicole Monney
« Rapport avec la démocratie étudiante et les assemblées générales? »
Des journalistes ont pu s’infiltrer pour voter, plusieurs fois à l’occasion
C’est n’importe quoi! Au lieu d’écrire des stupidités prends cette énergie pour proposer une façon intelligente de passer l’augmentation!
Un expemple simple: Étirer l’augmentation sur 10 ans au lieu de 5 ans. Il faut cette augmentation de toute façon, alors soyons constructifs!
Le droit individuel à travers cette grève étudiante et non -conflit étudiant- selon Radio Canada devient le mode d’opération de ce qui a été la société.
On invente un faux droit linguistique d’être éduqué dans la langue de son choix au Québec, on sabote la volonté majoritaire des étudiants de ne pas payer pour des études universitaires qui s’alignent sur le modèle américain, on détermine que le mérite devient la seule voie pour déterminer de la valeur celle d’individus non celle culturelle d’une nation.
Par ces médias qui formatent tout comme Radio Canada dans une objectivité partiale qui est saisissante de manipulation politique pendant que Québécor prendra parti simplement pour son idéologie d’ordre et d’argent.
La nation québécoise se voit privée de la francisation des ses immigrants par l’État québécois lui même. État qui devrait travailler à la sauvegarde de la nation et à sa prospérité plutôt que de travailler au remplacement progressif du pouvoir gouvernemental par le pouvoir des juges! Comme quoi le gouvernement libéral l’a accepté la constitution de Trudeau, il n y a plus d’intérêt collectif seulement la somme des individus.
Dans le passé fin 19ème siècle, un certain individualisme a pris la forme de la résistance contre un ordre social oppressif cela a donné le mouvement de l’anarchie à l’époque de la révolution industrielle et d’une bourgeoisie qui avait déjà trouvé la voie de la trahison des libertés qu’elle a avancées pendant les révolutions républicaines dont celle des premiers États-Unis.
Aujourd’hui, l’individualisme est devenu le rouage paradoxal apparent de l’ordre social contemporain, la normalité de notre époque et son conformisme est liée à l’apologie d’un droit individuel transformé en valeur commune à teneur égocentrique.
Le -moi- devenue norme commune entretient la valorisation du droit pour le droit et créé les conditions de la fin de la démocratie, la fin de l’avenir politique si ce n’est la fin du sens du monde, la fin peut être du pourquoi de la vie elle même!
Il faut convenir que le modèle canadien hypertrophie de l’Occident lui même qui inspire tant le gouvernement libéral provincial n’est voué qu’à encourager les vies individuelles isolées et les ghettos de tout acabit.
Qui dit intérêt individuel dit aussi droit illimité personnel des entrepreneurs de voter deux fois plutôt qu’une en souscrivant aux caisses des partis comme le PLQ par des employés prêtes noms afin de récolter les contrats gouvernementaux d’une démocratie tronquée!
Cet individualisme là n’est pas celui des gens en marge qui tentent de survivre avec de faibles moyens dans leur appartement minuscule ou dans la rue non cet individualisme là est celui des puissants des arrogants, de ceux qui confondent leurs supposés valeurs d’individus avec celui du bien commun. Mal canadien, mal américain dont un certain Harper tente de faire une synthèse propre à une perversité politique inavouée.
L’humanité reste toujours enfoncée dans sa condition tragique ce qui change c’est la forme de son aliénation!
Choix de société…
Je regarde le déroulement des événements entre les étudiants et le gouvernement du Québec.
Si nous désirons nous aligner sur plusieurs pays européens, nous opterons pour la quasi gratuité et encouragerons les étudiants dans leur lutte.
Si nous regardons la réalité nord-américaine, il me semble opportun d’augmenter graduellement les frais de scolarité afin de pouvoir soutenir une éducation vraiment adéquate.
Lorsque je vois les étudiants pleurer pour une augmentation d’à peine 7$ par semaine, puisque c’est de ça dont il s’agit, j’ai de la difficulté à les suivre dans leur raisonnement.
Qu’est-ce que c’est 7$ ? Un paquet de cigarettes en moins ? Une ou deux bières de moins ?
Il n’est pas rare de voir des étudiants brûler 100$ lors d’une soirée dans un club… Ça… c’est pas cher !!!
Sans parler que la plupart d’entre eux ont aussi une auto fournie par » papa » au lieu d’utiliser les transports en commun ou la marche.
Il est à peu près temps que les étudiants cessent de pleurnicher, se trouvent un travail d’été et ils n’auront aucune difficulté à couvrir la mince augmentation de 7$ par semaine demandée par la ministre.
Quant aux recteurs d’université, il est plus que temps qu’ils retombent les deux pieds sur terre et touchent un salaire pas plus élevé que celui d’un ministre.
Je suis en désaccord sur le fond, car il semble y avoir dérapage ontologique dans votre argument. La collectivité (l’action collective) commence par les individus; sa finalité est également les individus. Les causes qui ont une portée sociale – disons, l’amélioration des conditions de vie au plan agrégé – peuvent bien être nobles et souhaitables, mais elles le sont parce qu’elles promettent des bénéfices tangibles pour les individus. Autrement, il s’agit d’anthropomorphisme.
Le recours aux tribunaux (par des individus ou personnes morales) peut être interprété comme un acte individualiste, comme vous le faites, mais cette interprétation est très discutable. En faisant reconnaître les droits individuels des étudiants, les jugements ont une portée qui n’en est pas moins collective: ils touchent l’ensemble des étudiants qui subissent les conséquences d’une grève que les membres d’associations étudiantes n’ont pas droit d’exercer en premier lieu.
Regardez-les se mettre à genoux devant la loi comme jadis Moïse devant les Dix Commandements. La loi ne sert qu’à une seule chose : à éviter la stasis. Or, c’est précisément ce que Charest et sa gang de clowns corrompus sont à deux doigts de provoquer.
Summum jus, summa injuria.
@Honorable
#35: » il faut respecter TOUTES les lois votées par le parlement. Très différent, en somme des “lois” votées par une association étudiante… Je vous soupçonne d’avoir boycotté trop de cours durant vos études, particulièrement les cours d’histoire et de politique… »
Très cher et estimé camarade (trotskyste, à l’époque),
Vous lire est toujours aussi… euh, divertissant. Commnt auriez-vous réagi à ce postulat dans l’Allemagne hitlérienne? Vous auriez obéi à ces lois judéophobes qui ont mené les Juifs vers les fours? Et comment auriez-vous réagi aux diktats de Duplessis visant à asservir les minorités religieuses (et en particulier les Témoins de Jéhovah et les Juifs)? Vous auriez plié l’échine?
Tous les étudiants en droit ont planché sur l’affaire Roncarelli c. Duplessis. Mais bien sûr ça n’est pas votre champ d’expertise et je pardonnerai donc que vous ne sachiez point.
= = =
« Le vieux canard et les vaisseaux sont dans le tambour ». Ça, c’était la langue vernaculaire apprise par ma grand-mère dans les années 1870. Mais en 1965, au crépuscule de sa vie, plus personne ne savait qu’elle parlait de la bouilloire et des chaudrons rangés dans la « shed ».
Bon… en 2012, le terme qui vient à l’esprit de la très vaste majorité pour qualifier l’action concertée de dizaines de milliers d’étudiants, c’est GRÈVE. Bien sûr qu’il ne s’agit pas d’une grève régie par le Code du travail; j’ai déjà écrit là-dessus et établi TOUTES les distinctions qui s’imposent.
So what? Quand on veut se faire comprendre des Chinois, vaut mieux parler le mandarin que le swahili. Et pour décrire un phénomène que 98% des Québécois décrivent (à tort, je vous le concède) comme une grève, alors vaut mieux utiliser ce vocable.
C’est ce que je pourrais qualifier d’accommodement raisonnable.
Un viol collectif c’est aussi une décision démocratique, une contre et plusieurs pour…
C’est ce que Tocqueville appelait la tyrannie de la majorité.
@ Jean-François Trottier: tout à fait d’accord avec vous! Un gouvernement lâche, qui utilise tribunaux et matraque pour humilier nos jeunes, qui sont par définition les plus faibles et les plus démunis au point de vue des moyens. C’est à vomir! Tout à fait révoltant.
Il est temps de l’envoyer dans les poubelles de l’histoire!
Le grand responsable de la violence est le gouvernement Charest qui au lieu de dialoguer comme il aurait dû le faire, a utilisé la force et la décision était prise, donc pas de discussion. Maintenant, il veut diviser les étudiants pour les affaiblir. Line Beauchamp ne peut résister à son chef et elle répète toujours sa cassette.
Donc, on ne discute pas, on assomme son adversaire. Les tribunaux sont intervenus à tort pour signifier des injonctions.
Dans quel pays vivons-nous? Qui nous remettra dans le bon chemin?
Jean Charest devra répondre de son attitude qui est la vraie cause des actes de violence. Qu’est-il allé faire au Brésil pendant que le torchon brûle?
Il y aura des élections bientôt? J’espère que les étudiants iront voter, car habituellement c’est ainsi que l’on s’exprime, en démocratie…et pas seulement les étudiants!Il faudrait aussi que les candidats s’expriment clairement sur leur programme.
Je trouve franchement décevant de voir qu’on parle de « tuer la démocratie »… J’aimerais simplement vous donner un exemple, qui est ce que moi, étudiant, vis en ce moment. Je suis tout près de la fin de mon bac, je suis dans le sprint final. J’ai déja mon emploi qui m’attend, mais mon problème est que si mes cours sont perdus ou pire encore si la session est annulé je perderai cet emploi… Vous voyez mon impasse? Je veux et je vais assister à tout mes cours, appellez moi « tueur de démocratie » si vous voulez…mais des fois il faut savoir regarder les deux cotés de la médaille…
@Monique Thibault
Quand vous dites qu’on doit « apprendre à nos enfants à respecter une décision prise à la majorité de voix exprimées », est-ce que vous incluez le fait de respecter le choix d’un gouvernement élu par majorité? Et si on ajoute que ce soit est supporté par plus de la moitié des québecois selon les sondages, est-ce qu’à ce moment-là on doit la respecter?
La démocretie n’est pas sélective, il faut alors toujours respecter la majorité. Ça n’empêche pas de faire valoir son point mais ça a été fait et il n’y a aucun principe démocrtique qui justifie de tenter de paralyser le centre-ville et faire du grabuge maintenant. La solution démocrtique serait de voter pour un partie qui promet d’annuler le dégel mais vous me permettrez de douter que le dit parti tienne parole s’il est élu.
Je suis d,accord avec mrs lisée sur certain points Mrs Lisée a peur de dire les vraies choses Comme la mauvaise administration des Comms. Scolaire Si Mario Dumont aurait tenu sont bout ou rester debout il aurait abolie ces Comms. Scolaire ont en serais pas la
Mrs Charest la question ce n,est pas de savoir si c,est une greve ou un look out mais quand vous et vos amis les federalistes vous allez mettre vos culottes et gouverner le Quebec sans vos petits amis du Canada qui passent leur temps a dire que les Quebecois sont des chialeux et des bebes gatés Ils sont jaloux du talent Quebecois qui est reconnu partout dans le monde
Moi j,ai 73 Ans et je n,en reviens pas que nous en soyons encore a la merci de ce regime colonialisme de toujours queter ce federale qui ne veulent meme plus nous avoir dans cette federation Quebecois reveillons nous ca presse
D,Un vieux Quebecois Usé a la corde PEL.
@ Honorable
Ouf! Svp arrêtez de commenter si ce n’est que pour admettre que vous avez tort! Allez voir sur le site de l’Office québécois de la langue française, vous comprendrez tout… Maxime Lambert a bien expliqué le terme le plus juste à utiliser: grève politique. Boycott/ boycott politique, ne s’emploi pas dans le contexte actuel; il est surtout utilisé lorsque l’on parle de consommation. Il est évident que le gouvernement libéral a mis à l’avant plan le terme « boycott » pour discréditer le mouvement. N’a-t-on pas entendu parlé d' »intimidation » (terme très en vogue ces derniers temps) dès le début de la grève? Ne vous faites pas duper, le gouvernement en place vous donne les mauvais outils pour défendre son (votre) point de vue. Vous devrez trouver un autre cheval de bataille pour argumenter car vous errez dans les sophismes simplets qu’on vous a appris…
Je considère que le fait de priver les étudiants non-grevistes de leurs cours, comme un geste d’une violence inouie… Une sorte de tyrannie de la majorité…
Dans le cirque de reprise des cours, ceux de CEGEP I verront leur cote R boussillée, alors que ceux de CEGEP II verront leur admission a l’université compromise… Bref l’avenir de plusieurs de ses personnes aura pris un tournant négatif sans leur accord… triste…
On voit que M.Lisée et quelques commentateurs avec lui, encouragent les étudiants dans cette grève comme un exercice de mobilisation citoyenne… triste…
Non, vraiment les étudiants ont été manipulés…
Bravo M.Charest
Un Péquiste qui va désormais voter libéral… Big Time!!!
M. Lisée, vous trichez avec les mots pour ficeler votre argumentation. Pour tuer la démocratie étudiante, il aurait d’abord fallu qu’elle s’exprime. Ce qui n’a pas été le cas. Ce à quoi on a assisté, c’est au combat de groupes de pression pour faire plier le gouvernement sur la question des frais de scolarité. La démocratie s’exprime par le choix majoritaire des citoyens en âge de voter. Or, pour le moment, ce choix est celui de l’augmentation des frais de scolarité. Un groupe de pression qui parviendrait à faire plier le gouvernement sur un point qui rallie la majorité des citoyens, ça serait un détournement de démocratie.
Ce qui tue aussi la démocratie étudiante, c’est lorsqu’une association étudiante d’un programme ne respecte pas la décision de l’association étudiante de l’université en général…
Ce sont ces mêmes enfants-roi qui ne sont pas habitués de se faire dire non qui vont tout faire pour avoir leur oui…
Je fais référence ici à l’UQTR où l’AGEUQTR avait passé un vote de reconduction de la grève générale illimité. Le résultat avait été négatif, et la grève était terminée. Depuis, nombreuses associations étudiantes passent des référendums qui sont illégaux et illégitimes… Juste pour avoir un oui au final…
@Bob
C’est l’inverse: le fait que la décision n’ait pas force de loi ne signifie pas qu’elle n’est pas concertée… La décision est concertée mais non reconnue par la loi au sens strict. Mais y a-t-il de quoi être fier? Faut-il mesquinement exploiter ce vide juridique pour le mettre au service du recul social? Faut-il détruire toute possibilité de contre-pouvoir dans ce pays?
M. Lisée, bravo ! Excellent constat ! La démocratie est foulée aux pieds… pas étonnant… dans cette République des juges fondée par Pierre Elliott Trudeau qui au sommet de l’État foule aux pieds la démocratie et le respect de la souveraineté du peuple, puisque ses Actes constituants échappent à l’aval du peuple, par défaut que nous tolérons, par défaut de n’avoir jamais ni sollicité ni obtenu l’aval référendaire de ce peuple… He OUI, on tue la démocratie étudiante dans un État qui a tué la démocratie tout court. En fait non, la démocratie ici n’a jamais été tuée, elle n’est juste pas encore née…
@ bob
OUI, le vote démocratique dans une assemblée démocratique rend l’action concertée. La force de la loi n’est pas en cause en soi. Elle ne l’est que si l’on veut contrer la démocratie.
Et si la force de la loi NIE la démocratie, il faut changer la loi, pas fouler aux pieds la démocratie.
@ François 1 : pour répondre à ta question lors d’AG de reconduction de grève ou simplement de grève (au cégep du Vieux-Montréal notamment, exemple que je cite l’ayant vécu)il y a, à l’entrée, des responsables étudiant(e)s pour vérifier les cartes étudiantes et la validité de celles-ci. Si un étudiant souhaitant participer n’a pas sa carte, il doit alors s’identifier par son matricule et être trouvé dans la base de donnée des étudiants actuellement inscrit au dit cégep. Si non, celui-ci ou celle-ci ne possédera pas de carton lui permettant de voter. Donc, pour ce qui est du cégep du Vieux-Montréal, il est impossible pour les <>, comme vous les appelez, de faire pencher le vote d’un côté ou de l’autre.
vivement des élections!
« Des journalistes ont pu s’infiltrer pour voter, plusieurs fois à l’occasion » lemoutongris
OMG! C’est grave.
Un journaliste, qui a le devoir d’être neutre, est aller influencer un voter et à altéré la démocratie étudiante.
Mais cette entorse à la démocratie, de la part de journalistes!!! ça vous passe 100 pieds au-dessus de la tête parce que ça va de votre bord.
Je ne sais pas comment ils ont fait pour rentrer et voter. Mon association contrôle les entrées, impossible de voter si nous sommes pas inscrit sur la liste de membres.
Mais ça m’étonnerait que certaines associations ne le fassent pas, non pas volontairement, mais par désorganisation et manque d’expérience. Dans les cégeps, les associations étudiantes sont souvent très peu actives et ce sont des jeunes de 17-18 ans qui tentent tant bien que mal, avec peu de moyen, de la garder en vie.
Et je me permettrai de relever votre mauvaise foi. Vous insinuez que les associations ne contrôlent pas les entrées pour faire augmenter le vote en faveur de la grève.
Je vous ferais remarquer que ce malhonnête stratagème peut être utiliser par les deux camps. Il y a énormément d’exécutif d’association qui sont contre la grève qui aurait pu tricher. Même dans des associations très en faveur de la grève, il est possible que des anti-grèves est saper le mouvement en se concertant. À voir le peu de respect de la démocratie dont certains font preuve avec leurs injonctions, ça serait vraiment pas étonnant.
Lorsque vous dites que la grève est illégitime parce qu’il y a possibilité que des intrus est fait dériver le vote, vous parlez au travers de votre chapeau parce que ça pourrait aussi être le contraire.
PS: D’où vient cette histoire de « journaliste-espion »? Je ne remet pas votre parole en doute, mais je n’ai rien entendu de tel (moi qui est pourtant à l’affût de toutes les nouvelles sur le mouvement étudiant). Ça m’intrigue.
Merci M. Lisée pour vos lumières.
Changeons la Loi! Peut-être que quelqu’un plus connaissant du système juridique pourrait plaider que les injonctions constituent un accroc à l’Esprit de la Loi ?
Vous le dites vous-même dans vos propos : » L’état du droit est clair: les associations étudiantes n’ont jamais été, stricto sensu, des organisations syndicales. Elles n’ont jamais eu le droit légal de faire appliquer à tous les étudiants les décisions prises par la majorité. »
Où est l’intelligence de l’intervention des étudiants? On accuse le gouvernement de nous restreindre l’accès à nos écoles, et on prosteste comment? En nous empêchant d’aller à l’école.
Avec les grabuges et les mauvaises actions, j’ai beaucoup de difficulté à leur donner crédibilité.
Surtout que tous les autres partis politiques sont en faveur d’une hausse…
C’est comme mettre le feu à son propre char pour protester contre le prix de l’Essence.
Les votes à main levée, c’est de la foutaise. Si vous n’êtes pas d’accords, vous êtes classés, souvent bousculer et très souvent pris à partie et mis de côté.
Vive le vote secret et libre de tout préjugé.
@koldo (#78): l’hyperlien que vous nous donnez n’est pas assez précis. La remarque judicieuse du journaliste Yves Boisvert à votre égard (1) y a été faite le 5 avril 2012 à 21h20. J’ai alors amplement apprécié la justesse et la finesse des propos de M. Boisvert:
« honorable
8 avril 2012
07h35
M. Boisvert: votre remarque à Koldo (21h20) et, par extension, au 50 % de la population québécoise qui est formé d’analphabètes fonctionnels, est d’une admirable politesse. »
(1) Voici la perle: « @koldo: vous lisez dans mes textes comme d’autres dans les feuilles de thé des choses tout à fait étonnantes que même en rêve je n’ai pas formulées. Y.B. »
Allez les enfants…en classe!
Fini la danse du bacon!!!
À quand des votes SECRETS où l’identité des participants sera CONTRÔLÉE???
Les votes à main levée sont totalement ANTI-DÉMOCRATIQUES et qui plus est, lorsque l’identité des votants n’est PAS contrôlée!
La « démocratie » telle que pratiquée par la CLASSÉ est une vraie farce digne des navets de série Z.
Allez les jeunes révolutionnaires de salon, du courage…pratiquez la VRAIE démocratie exempte d’intimidation et de violence et permettez à TOUS, incluant vos confrères qui veulent étudier au lieu de changer le monde, de voter EN SECRET juste pour voir…
Z’avez la chienne?
Honnêtement j’appui le movement étudiant, en fait j’espère qu’ils réussisent car si l’école supérieur est gratuite pour tous, alors nous en tant que travailleurs, avons simplement besoin de vendre nos maisons et nos autos, louer un appartement et retourner aux études … c’est simple, c’est gratuit. Sauf que quelqu’un devra payer la facture … y a rien de gratuit dans la vie, c’est une réalité.
La CLASSE et la FEUQ ne représentent pas 75 % des étudiants à leurs deux, mais pas plus que les 5 ou 10 % qui se présentent en assemblée générale.
Je suis un homme. Il y a sans doute une « Association des hommes du Québec », ou quelque chose de semblable. Ou il pourrait y en avoir une. Cette association pourrait bien s’imaginer qu’elle représente 100 % des hommes du Québec, mais ce serait entièrement faux. Cette « association des hommes du Québec » ne représente que la petite minorité (0,01% des hommes du Québec?) qui s’est présentée en assemblée générale.
Même chose pour les associations étudiantes. Plus le CEGEP est gros et plus les groupes sont gros, plus c’est vrai, c’est-à-dire que moins les associations étudiantes les intéressent. Les associations étudiantes ne représentent que le 5 ou 10 % des étudiants qui se présentent en assemblée générale. Dans les très petites écoles elles sont sans doute plus représentatives, mais les très petites écoles se font de plus en plus rares.
Une association étudiante ne peut dicter le comportement d’un élève. Si une association décidait par un vote majoritaire de faire la grève de la faim, M. Lisée croit que c’est « tuer la démocratie » que d’empêcher cette association d’imposer l’abstinence de nourriture à un étudiant récalcitrant.
Je crois plutôt que c’est un respect admirable de la démocratie car c’est rappeler aux esprits totalitaires que la démocratie n’est pas la dictature de la majorité.
Une question : Qui chez les étudiants a les « moyens » de se payer un avocat et « une injonction »???Qui a une réponse a ca??
1. Koldo dit (78) : Voir votre commentaire 38: “vous lisez dans mes textes comme d’autres dans les feuilles des thé (SIC) des choses tout à fait étonnantes que même en rêve je n’ai pas formulées” en relation avec la réponse du journaliste Yves Boivert à un commentaire de ma part fait le 5 avril à 21h20 au billet suivant:
http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/2012/04/05/la-fiscalite-a-la-rescousse-du-gel-des-droits-de-scolarite-non/#comments
______________
@Koldo, cette expression n’appartient pas à Yves Boisvert. Si je ne l’ai pas lu au moins 15 fois dans ma vie je ne l’ai jamais lu. Lorsqu’il s’agit d’une expression courante et que l’auteur est inconnu, les guillemets ne sont pas nécessaires. Votre commentaire est franchement malveillant face au participant dont vous ne partagez pas l’opinion.
Luc Bouchard, professeur de littérature
Tiens…Je ne savais pas qu’il y avait une démocraie étudiante au-dessus de la démocratie populaire (au sens de peuple). J’ai une solution pour régler cette situation. Comme il s’agit de boycott (et non de grève), laissons la démocratie étudante s’exprimer. Enlevons toute entrave à l’entrée des cours et laissons les étudiants boycotter librement leurs cours. PS. J’ai un autre souvenir du bon vieux temps que vous M. Lisée car je me suis fait sortir de ma classe de cégep par des gars de constuction armés de bâton de baseball en appui à une grève étudiante votée dans les autres cegep…Ah mais, comme ce n’était pas de la brutalité policière, vous devez sûrement vous dissocier de ce type de comportement sans le condamner…
La démocratie? Il faudrait qu’elle existe sur les deux côtés: les grèvistes et les non-grèvistes! Pourquoi écoeurer les gens qui paient les taxes scolaires? Que les grèvistes lâchent leur auto, leur cellulaire, leur black berry et leurs billets de spectacle et ils trouveront facilement le 325,00$ annuel… à bon entendeur, salut…
Souvenez-vous, chers amis étudiants,que lorsque l’on ne s’occupe pas de politique, c’est la politique qui s’occupe de nous.
Dans l’espoir que vous voterai massivement à la prochaine élection Québécoise, je vous souhaite d’obtenir de meilleurs conditions en éducation.
Vous m’impressionnez par votre démarche, votre ténacité, votre stratégie, votre sens de la communication et surtout, votre très grande intelligence. Bravo!
Merci de me permettre d’avoir Espoir et Fierté en notre jeunesse.
@lemoutongris :
Effectivement, un journaliste a rapporté qu’il avait pu s’infiltrer dans une salle d’assemblée et qu’il aurait pu voter … Et cela se traduit, chez-vous par : «Des journalistes ont pu s’infiltrer pour voter, plusieurs fois …» ??? Ça, c’est s’acharner à tout vouloir dire de travers.
En tant que société, où en sommes-nous ?
La société c’est nous et le gouvernement qui gère les biens collectifs. La grève étudiante n’est que la pointe d’un mouvement social qui risque de prendre de l’ampleur si non traité convenablement et cela ne sera pas facile.
La particularité avec ce conflit gouvernement/étudiants est que si le gouvernement cède, le mot d’ordre envoyé à nous tous et aux organisations le moindrement structurées, « tenons notre bout, on va avoir ce que l’on veut ». Si le gouvernement ne cède pas, difficile de nous faire croire après qu’il est à l’écoute de nos besoins.
Problème cornélien d’autant qu’il y aura remise en jeu du pouvoir via l’élection prochaine.
@David :
«Un viol collectif c’est aussi une décision démocratique, une contre et plusieurs pour…
C’est ce que Tocqueville appelait la tyrannie de la majorité.»
Excellente observation. Vous la répéterez au prochain billet de Lisée.
Bonjour, le représentant syndical que je suis se sent particulièrement interpellé par ce sujet. Combien les organisations syndicales tiennent-elles de votes croyez-vous sans qu’il n’y ait une majorité de membres au rendez-vous? En partant, et c’est ce qui fait mal au mouvement étudiant, c’est qu’une partie des étudiants que je ne m’avancerai pas à chiffrer, n’en ont rien à foutre de la hausse des frais de scolarité.
À ce que je vois, l’expression diviser pour mieux régner n’est pas réservé au monde du travail.
Je ne crois pas dans une démocratie qui se cache derrière un clavier pour exprimer son opinion, pas plus que je ne crois dans l’utilisation des lois pour briser un mouvement aussi légitime. Dans la vie en général, ce sont les gens de convictions qui nous font avancer. Ces gens là, peu importe qu’ils soient pour ou contre, ils ne se cachent pas derrière la procédurite pour empêcher le débat. Pour les autres qui se plaindront probablement toute leur vie, d’être des victimes, de ne pas avoir été à la bonne place au bon moment, ils ramasseront comme tout le monde les avantages négociés. Si nos parents et nos grands-parents avaient écouté ces gens là, nous serions encore à nous demander pourquoi les canadien français n’ont pas accès à des emplois de qualité, à un système de santé et d’éducation universel et de moins en moins gratuit. Il y a des gens pour qui aucune bataille ne sera la leur. Les jeunes qui se tiennent debout souvent en pensant à ceux et celles qui vont suivre, ont tout mon respect et il n’y a pas une loi qui pourra le leur enlever.
Bonne continuité!
On peut bien voter sur n’importe quoi quand bien même100% d’un groupe voterait et qu’ils soient tous d,accord il doivent voter sur des choses dont ils ont vriament le pouvoir. Les étudiants ont un droit de boycott mais pas un droit de grève. Boycott ne donne pas le privilège d,agir sur le droit d,aliéner les droits individuels. Pour imposer la volonté collective sur l,ensemble des citoyens dans une société démocratique on doit faire voter des lois. Pas faire la pluie et le beau temps sur un vote. Les droits des associations sont limités par les droits individuels et collectifs dans la société de droit. Les obsesifs du controle qui veuelent imposer leur volonté aux autres doivent respecter les lois., et suivrent les procédures. C’est pour ça que les sociétées se sont battus pour que les individus aient des droits qui ne peuvent être brimés par la volonté de groupes. Pouraméliorer la coopération citoyenne dans une société de droit il faudrait exiger que les citoyens aient droits de vote sur toutes les propositions en chambres via le web. On peut commencer par 25% du poids relatif aux sièges des élus. S’il y a lieu d’augmenter ou de réduire on le fera dans l,avenir. Mais les citoyens devraient avoir des voix sur tout ce qui est décidé en chambre. pondérer ce poid a 25% c’est obliger les partis a tenir compte de l’opinion publique sans rendre l’apareil impratiquable. Les droits individuels et collectifs ont été cherement acquis et pour imposer la coopération citoyenne c,est directement au niveau des décisions qu’on doit le faire. Technologiquement c,est très facile et peu couteux a réaliser.
Ils ont le droit de manifester pour influencer l’opinion publique et se faire entendre des gouvernements mais pas celui de renier nos lois. Donc agir politiquement cest influencer et non imposer. Pour donner plus de pouvoir s aux citoyens c,est la coopération citoyenne au siege de décisions à la chambre des communes. On a des représentants élus comme les mandats sont 5ans et comportent des pouvoirs sur un grand nombres de questions qui ne sont même pas connu es au moment de l,élection la coopération citoeynne avec 25% du poids relatif des décisions prises en chambres exercées via le web par la participation a toutes les décisions prises en chambres. Il faudra aussi avoir des canal de communications non filtrées et non interprétées par des journalistes. C’est a dire des sites web ou on peut avoir la version intégrale des communiqués de presses, des discussions en chambre, des tables de travail des différents comités du gouvernement…
@M. Lisée
Si vous voulez savoir comment transformer un mouvement en instrument de renouveau démocratique.
Allez voir mon mess précédent. 😉
Tuer la démocratie c’est appliquer sa loi. Le gouvernement Charest est une dictature. Il décide des règles du jeu et les imposent sans soumettre le dossier à la population. Il provoque les conflits, argumente que les citoyens n’aiment pas la chicane, il enfonce dans la bouche des autres des paroles qu’ils n’ont jamais prononcées (débat à l’assemblée nationale), il décide a qui il veut parler. C’est un gouvernement usé à la corde, qui cherche un moyen de se sortir de ses propres pièges et qui malheureusement baffoue la démocratie
Diversion, diversion et diversion.
Par l’attitude du gouvernement et son refus de discuter avec les étudiants dès 2010 na savions déjà que le Jean Charest voulait changer son image de reculeur professionnel (Mont-Orford, Suroit, écoles passerelles, etc.) Rien de plus facile que de le faire avec des étudiants. Maintenant on ne parle que de cela, sortant de l’espace publique le fait que l’on a le gouvernement le plus corrompu depuis l’ère Duplessis. Ceux qui sont pour la hausse, oublient que cet argent neuf ira sûrement dans le fond consolidé et nos universités n’en verront jamais la couleur.
Au Canada dans les années 90 les frais ont doublés alors qu’au Québec ils ont augmentés progressivement. Pourquoi toujours se comparer à pire. Tant qu’à faire, il faudrait augmenter notre criminalité pour atteindre la moyenne canadienne, augmenter nos gaz à effet de serre pour rejoindre la moyenne canadienne?
Vivement, je pense que la démocratie, il aurait fallut l’utiliser aux dernières élections, chose qui n’a pas été faite. C’est difficile ensuite de proclamer le droit à cette démocratie si chère pour les étudiants…
Certaines personnes font des commentaires suite à cet article disant qu’il y a de l’intimidation dans les assemblées générales: c’est complêtement faux. Le decorum est très strict à ce sujet: tout le monde a droit de dire son opinion, en autant qu’elle ne constitue pas une attaque personnelle. Le decorum va jusqu’à nous interdire d’applaudir lorsqu’on est d’accord avec une opinion exprimée, justement pour ne pas viser ceux qui ne s’y reconnaissent pas. J’étais hier à l’assemblée générale de l’AFESH-UQAM, et des gens contre et pour la grève ce sont exprimés. C’est vrai que ça peut demander plus de courage pour ceux qui sont contre la grève d’aller au micro, parce qu’ils sont minoritaires, mais on ne peut pas aller les prendre par la main pour qu’ils s’expriment simplement pour prouver qu’il n’y a pas d’intimidation. Il y a de nombreuses personnes, dont je suis, pour la grève, mais moins à l’aise de parler au micro devant 600 personnes, et si on ne se rend pas au micro, ce n’est pas non plus par intimidation. J’espère que ceci réconcilie les ennemis du syndicalisme étudiante avec nos pratiques démocratiques.
J’imagine que mon commentaire ne sera pas accepté (au nom de la democratie)
Démocratie? Quoi?
Il ne faut pas oublier la séparation des pouvoirs et l’État de Droit. Personne ne peut être au-dessus de la loi et ceci inclut l’Assemble Nationale à Québec.
Si le Gouvernement Provincial décide (avec une loi vote a 100%), de bloquer l’accès à l’universités aux femmes. Ceci est illégale, c’est clair! DONC, il est essentielle que nous puissions allez devant le tribunal afin de faire changer la Loi.
Il est dangereux de donner le pouvoir a un groupe de violer la loi au nom de la démocratie et au nom de convictions?
Avec respect, j’ai élu mon Député pour me représenter démocratiquement à l’Assemblée Nationale.
J’ai lu plusieurs commentaires… J’attends encore que ceux qui sont contre l’augmentation sur 5 ans nous propose une autre alternative pour augmenter les frais.
Plusieurs ici préfèrent écrire de longs textes totalement inutiles mais semblent incapable d’offrir une solution impliquant l’augmentation des frais. On parle de nos taxes ici, alors faut pas être imbécile, l’utilisateur doit être payeur majoritaire.
Parlons-en de votre « démocratie » alors que dans la majorité des cégeps et des universités où un vote allant contre la hausse fut prononcé, les associations étudiantes intimident et manigancent jusqu’à l’obtention d’un nouveau vote favorable. Il ne s’agit plus de démocratie lorsqu’on force un vote jusqu’à ce qu’il passe.
Pour corriger mon commentaire précédent: POUR la hausse et non CONTRE la hausse.
@Luc Archambault
La loi ne nie pas la démocratie et la loi n’a pas besoin d’être changée.
Une association étudiante est une compagnie. Les actionnaires (ou les membres) d’une compagnie ne peuvent prendre des décisions qu’en ce qui concerne les affaires de la compagnie et rien d’autre. Comme ce n’est pas l’association étudiante qui donne les cours, elle n’a pas un mot à dire sur la tenue de ces derniers.
Une association ne peut forcer les étudiants d’un CÉGEP à faire la grève, tout comme les membres d’une caisse populaire ne peuvent pas voter un boycott de la Banque Nationale. La caisse populaire ne possède pas la banque nationale et l’association étudiante ne possède pas le CÉGEP. C’est donc hors de leur contrôle et c’est normal que ça fonctionne ainsi dans une société libre et démocratique.
Que s’est-il passé? On avait gelé les frais de scolarité à peu près vers Mathusalem. Et tout à coup, on se réveille. Pourquoi? Voici ma théorie, qui en vaut bien une autre.
Le gouvernement Charest, attaqué de toutes parts à tors et (surtout) a raison, a fait ce qu’il fait le mieux: Une diversion. Vous remarquerez qu’on parle très peu de corruption ces jours-ci. Pourquoi? Le modus operandi a été éliminé? Néni! La machine médiatique est un monstre qu’il faut nourrir et un dossier d’actualité a la fâcheuse tendance de s’épuiser avec l’intérêt du lectorat. Les libéraux le savent très bien. On a donc lancé un gros nonos aux médias: Les frais de scolarité.
On a prétexté un gros ménage. D’aucun s’accordent à dire que la fin du gel était imminent. On a donc dégelé, à la torche au butane. On a tellement dégelé qu’on a monté les pris de 75%. Et on ne croyait certainement pas que ça allait passer comme du beurre. On espérait une réaction.
Pour l’attiser, quoi de mieux que d’être antagonisant? On ferait cette hausse « nécéssaire » pour « enlever le fardeau au citoyen ordinaire ». Sans pour autant baisser les taxes et les impôts, bien entendu. On en a besoin pour payer la dette. Par contre, on n’aurait pas eu besoin de redevances plus élevées dans le nord pour des ressources non-renouvelables qui foisonnent là-haut et qui sont données aux plus offrant, qu’on va même jusqu’à aller chercher chez lui. Ni du pétrole d’Anticosti, qu’on a aussi cédé pour le quart d’une demi bouchée de pain. Mais ne mélangeons pas les dossiers, n’est-ce pas?
Et pour bien montrer que les étudiants sont des sauvages de refuser une hausse de tarif plus haute que celle sur le thé qui a déjà foutu le bordel quelque part au sud il fût un temps, pour bien montrer que ces sauvages qui ont été pacifiques pendant les 7/8 du conflit malgré qu’ils se soient fait tapochés grave par la soldatesque sous prétexte qu’ils « dérangeaient la libre circulation des travailleurs, on a laissé pourrir la situation.
Et tout d’un coup, des terroristes versent de la peinture. Alors on fout un peu plus le bordel en divisant les groupes en cause. On en pointe un et on dit aux autres: On négocie avec vous mais pas eux. Tu parle si ça va se battre (ce qu’il ne faut pas faire parce que c’est mal).
Lueur d’espoir: On a mit le grappin aujourd’hui sur des présumés bandits du début de l’histoire (vous vous souvenez, la corruption et tout ça). Peut être qu’on va enfin re-parler des vraies affaires dans les journaux…
En fait, la meilleure chose que les étudiants pourraient faire maintenant, c’est retourner en classe juste à la seconde où on déclenche les élections, ce qui est imminent. On arrêterait de casser du sucre sur leur dos, ce qui est clairement le but pour faire un enjeux électoral. Sans eux dans l’équation, il est plus que certain que ce gouvernement tombera. Avec eux en grève, le gouvernement pourrait faire du millage sur le fait de « mettre ses culottes contre les « petits punks privilégiés » dans une crise qu’il a lui-même déclenchée…
@honorable:
Mon point était le suivant: Vous remettez en cause la décision démocratique d’une assemblée générale des associations étudiantes en parlant de « dictature de la majorité ». En vos propres termes:
« Ce qui a été tué, et tant mieux, c’est la dictature de la majorité. En démocratie, la majorité d’une assemblée générale (ou même suite à un vote secret) a le dernier mot sur beaucoup de choses, mais PAS sur tout. »
Le parallèle que je voulais démontrer par mon commentaire précédent était le suivant:
Si vous acceptez de remettre en cause les décisions et la légitimité démocratique d’une assemblée étudiante, quel est la légitimité que vous donnez à un parlement majoritaire en nombre de sièges mais minoritaire en nombre de votes total et dans la plupart des comtés? Et quelle légitimité accordez-vous aux lois votées par l’assemblée nationale ainsi constituée? Si la décision majoritaire d’une assemblée représentative étudiante peut être rejetée du revers de la main, en quoi ce gouvernement serait-il plus légitime? Et avant de me parler de taux de participation aux assemblées, il ne faudrait pas oublier de regarder le taux de participation électorale! En assemblée étudiante comme aux élections provinciales et fédérales : Les absents ont toujours tort! Sage parole d’un ancien groupe des années 1990: Le droit de voter c’est aussi le droit de chialer. (Donc les abstentionnistes perdent le droit de chialer!)
Rassurez-vous pour mes cours d’histoire et mes connaissances politiques, je sais parfaitement que toutes les lois votées par les parlement s’appliquent à tous! C’était une question rhétorique pour illustrer tout mon propos précédent, ce que vous ne semblez pas avoir saisi!
* complément d’info pour « honorable »:
Dans votre commentaire #112, vous comparez les associations étudiantes à une hypothétique association des hommes du Québec. Laissez-moi vous expliquez là ou vous errez!
L’hypothétique association que vous utilisez comme comparatif n’est effectivement pas représentative de vous en ce sens que vous n’y avez pas adhéré et que vous n’avez pas eu droit de vote sur son exécutif et ses prises de positions. Elle ne peut donc effectivement pas prétendre à vous représenter.
À l’inverse, vous êtes affilié à une association étudiante de facto en vous inscrivant au Cégep ou à l’université en y versant une cotisation incluse dans les frais d’inscription. Vous avez donc automatiquement droit de vote en assemblée pour désigner l’affiliation de votre association locale à un plus grand groupe (CLASSE, FECQ, FEUQ). Vous avez également droit de vote en assemblée pour l’exécutif de cette association locale. Et vous avez droit de vote en assemblée pour une décision majeure telle une grève.
L’association étudiante est donc représentative de vous, même si vous décidez de ne pas vous présenter en assemblée pour choisir les représentants, l’affiliation ou exprimer votre accord ou désaccord avec certaines des mesures proposées. Les absents ont toujours tort.
Le principe est tout à fait comparable à la loi électorale: vous êtes réputé électeur de facto dès votre majorité, si vous ne vous prévalez pas de ce droit, c’est votre problème et vous devrez accepter/subir/profiter du choix de ceux qui se sont prévalu de leur droit.
@Luc Bouchard (#115)
Le correspondant en question n’a même pas été en mesure de corriger la faute de frappe de Yves Boivert.
C’est en effet la victoire de l’individu sur la société… Malheureusement, nous assistons présentement au déclin de la société québécoise telle que nous la connaissions autrefois. C’est mêmes enfants gâtés qui croient que tout leur est dû (ceux qui tentent d’utiliser les tribunaux pour renverser un mouvement populaire) arriveront éventuellement sur le marché du travail… Ils penseront alors bon de renverser leurs associations syndicales, car ils croiront que leurs conditions de travail ont été acquises parce que leur patron les aimait bien… La vérité c’est que ces gens se croient meilleurs que leurs concitoyens et qu’ils ne pensent qu’à eux. Lorsqu’ils auront tout renversé et que plus personne ne pourra compter sur l’appuis des autres, ils verront bien si leur patron continue de les payer ou décide de se trouver du « cheap labor ». Sur ce, bande de caves sans respect, je vous souhaite bonne chance dans la vie, et surtout… Bon léchage de CULS (ça va vous servir)!!!
Il est vrai qu’une caisse populaire ne va pas faire un tôlé face à votre action si cela ne nuit pas du tout à son rendement.
Cependant, lorsqu’il y a une décision prise par la direction de la caisse. La personne seule ne pourra rien faire
Dans le même ordre d’idée et pour aller dans le même sens capitaliste que vous. Prenez les condominiums. Si la majorité des personnes vote pour assurer le bâtiment contre les tremblements de terre et bien vous serez obligé de payer également cette facture même si vous êtes d’avis contraire.
Voyez-vous, je suis d’avis que les associations universitaires représentent le mieux le vote. Chaque concentration à son association étudiante et c’est eux qui décident.
Mais il est vrai que l’association étudiante venant des cégeps représente l’ensemble du cégep et non les concentrations.Pour moi les associations étudiantes du cégep devraient suivre le modèle universitaire.
J’ai déjà été jeune, je les ai faite les grèves.
C’est toujours les même CEGEP et programmes universitaires qui vont en grève. Ce sont toujours les même personnes qui sont en grève. Les vrais programmes sérieux ne sont pratiquement jamais en grève. En génie ce n’est jamais en grève.
En passant, les votes se font à main levé et pas sur un billet de vote comme en vraie démocratie. Les mandats de grève sont volé par ce que j’appellerais les militants foireux. Toutes les excuses sont bonnes pour rater des cours, ils prennent 7 ans à finir leur CEGEP et sont présent à tous les échelons des asso étudiantes. Les budget d’activité passe souvent en bière lors des réunions d’asso. Des partys mémorables aux frais de la princesse.
Manquer des cours, tu parles d’un moyen de pression. C’est comme si les BS manifestaient en refusant d’encaisser leur chèque. L’éducation leur est offerte c’est à eux de la prendre. Un moyen de pression c’est supposé mettre de la pression sur les décideurs, pas sur les autres étudiants…
La loi existe, je suis content que charest l’applique. Ils n’ont pas le droit d’empêcher les autres de suivre leurs cours. Enfin!
Hmmm… Je me demande sérieusement où est la rigueur de votre raisonnement quand d’une part vous affirmez que l’absentéisme aux assemblées générales des assos étudiantes est ce qui permet à la grève d’exister et de l’autre vous supportez l’idée que d’obtenir la fin de la grève par une injonction consiste à faire primer « l’individualisme » sur la collectivité.
Si les étudiants qui sont pour la grève sont en fait une minorité bruyante alors en quoi leur décision est-elle légitime? Ah oui.. Parce que les autres ne sont pas allés voter.
Laissez-moi vous dire que voter dans une assemblée étudiante peut ne pas être aussi simple qu’il y parait. De l’intimidation, il y en a. Et surtout, les assemblées sont loin d’être accessible à tous : dans ma faculté, elles ont lieu en pleine journée au milieu de la semaine. Toute personne étudiant à temps partiel et ayant un emploi devra s’en absenter à ses frais, si son employeur le lui permet, pour aller voter chaque semaine. Un sacrifice que la base militante à temps plein, celle qui organise les assemblées de reconduction et en décide l’heure, n’a pas à faire.
Pas étonnant alors qu’ils ne fassent pas des pieds et des mains pour aller chercher le plus grand nombre de votes possibles : ils savent très bien que ceux qui ne sont pas là pour voter voteraient probablement contre. Et cette stratégie, ils se la justifient par cette croyance ambiante bien répandue dans le mouvement étudiant selon laquelle quiconque est contre leur position est soit trop idiot pour comprendre, soit motivé par des raisons personnelles (ah! ces individualistes!).
J’ai moi-même communiqué par courriel avec le représentant de mon association étudiante à plusieurs reprises. Les courriels étaient toujours courtois et je lui demandais des informations, justement sur les taux de participation et sur les quorums, les résultats de votes, etc. Il m’a toujours répondu. Puis, je lui ai suggéré des moyens pour permettre à plus de gens de voter : votes par internet, ou votes dans une urne accessible pendant une journée complète. La réponse a été non. Puis, j’ai suggéré de faire les votes de soir ou au cours des fins de semaines : il ne m’a plus répondu.
Alors cette démocratie dont vous parlez, celle là, qui permet à un petit groupe de s’organiser et de noyauter les votes des assemblées, je la trouve plutôt douteuse.
En réalité, si le nombre d’étudiants pour la grève représentait vraiment une majorité de la population étudiante, ils n’auraient pas besoin de s’inventer une grève. Ils pourraient simplement s’organiser pour boycotter les cours, et être assez nombreux pour que, même si certains étudiants continuaient d’assister aux cours, ils aient un impact et un levier de négociation. Au lieu de ça, ils font un vote bidon et vont bloquer physiquement l’accès aux cours. Même s’ils ne sont que 4 ou 5 devant une classe, s’ils sont déterminés, ils forceront les autres étudiants à faire le choix entre la confrontation physique ou rebrousser chemin. Un choix facile pour la plupart. Surtout que, si violence il y a, ça créera tout un émoi et le cours sera annulé de toutes façons.
Et Marre du terme « individualiste ». Dites-moi. Lorsqu’un étudiant choisit d’étudier dans un programme qui ne lui permettra pas de travailler plus tard et de redonner à la société ce qu’elle lui a donné, et ce, au frais des contribuables, et qu’il le fait simplement parce que c’est ce qui l’intéresse, n’est-ce pas, là, de l’individualisme? Il me semble qu’il s’agit bien là du bon vieux « droit de faire ce qui ME plait », non?
Ah biensur, les étudiants d’anthropologie auront tôt fait de nous rappeler que des gens instruits garderont la démocratie en santé! Évidemment, c’est pour cela qu’ils le font… Et comme on peut le voir, après des années de droits de scolarité pratiquement inexistants, notre population supérieurement éduquée vote de façon tout à fait éclairée! Il me semble que la seule présence des libéraux au pouvoir depuis si longtemps, et la façon dont ils s’y sont maintenu toutes ces années à coup de petite politique et de démagogie, devrait vous convaincre de la fausseté de cette affirmation…
En voici un peu plus du la PSEUDO-démocratie estudiantine:
http://lavitrecassee.com/2012/04/17/democratie-etudiante/
Extrait:
« les décisions des mouvements étudiants sont-elles un exemple de démocratie? Si nous adoptions le modèle syndical/étudiant pour nos élections, peut-être pourrions nous améliorer notre système politique qui en a bien besoin!!!
Voyons:
1) Votes à main levée
2) Droit de parole géré par les dirigeants
3) Intimidation des personnes votant pour le “mauvais côté”
4) Attente de prise de vote que les adversaires perdent patiente et quittent
5) Périodes de vote qui ne conviennent pas aux étudiants qui sont en stage ou en travail.
6) Reprise des votes qui obtiennent un “mauvais résultat”
Nous avons certes place à améliorer notre système, mais cela me semble être dans la mauvaise direction! »
Leur démocratie? C’tune JOKE!!!
Que de verbiage pour éviter un débat de fond.
Voulons-nous la gratuité scolaire?
Devons-nous nous donner la gratuité scolaire?
Que coûterait la gratuité scolaire? Comment la financerions-nous?
Nos universités sont-elles bien gérées?
Nos universités remplissent-elles la mission qui est sensée être la leur?
Quelle est la mission première de l’université? l’enseignement? la recherche? la recherche appliquée?
@Christine
« C’est comme mettre le feu à son propre char pour protester contre le prix de l’Essence.»
Très belle image, ça s’appelle une immolation qui vient du verbe «immoler» qui veut dire: « Sacrifier quelqu’un, quelque chose ou les abandonner dans un esprit de sacrifice … » et dans ce cas-ci, pour revendiquer un droit ou dénoncer une injustice. C’est un geste funeste que les moines boudhistes ont commis à plusieurs reprises lors de la guerre du Vietnam. Vous savez, sans doute, pourquoi.
@eric g.: les associations étudiantes n’ont aucunement le droit d’empêcher quiconque d’assister à ses cours, peu importe les votes majoritaires, tout comme elle n’aurait pas le droit de forcer un étudiant à faire la grève de la faim si jamais l’association obtenait un vote majoritaire en faveur d’une grève de la faim.
C’est pas parce qu’on est une association qu’on peut voter sur n’importe quoi et penser que ce vote a une quelconque autorité.
Les seuls votes qui ont autorité sont les votes pertinents. Par exemple, si le budget de l’association est de $X provenant des cotisations étudiantes, l’assemblée générale peut très bien décider, par un vote majoritaire, de consacrer 10 % de ce $X à un voyage de ski ou une campagne publicitaire. Sur ce sujet, les votes majoritaires ont autorité, mais pas sur des sujets comme le boycott des cours, une grève de la faim ou quelque autre sujet qui tombe sous le sens commun.
Et que dire face au fait que la justice en soit maintenant rendue à expulser et même à arrêter certains professeurs qui font preuve de solidarité face à leurs étudiants…
Monsieur Lisée,
Les étudiants sérieux qui ont payé pour leurs cours et qui ont le sérieux de vouloir réussir
ont le droit d’y assister.Vous encouragez une
minorité à boycotter les cours de tous les étudiants.Nous pouvons nous compter chanceux que
vous et la clique de Parizeau aient été défaits
en 1995.Nous l’avons échappé belle,
Gilles Walsh
Juste une remarque. Les employés qui font la grève ont quelque chose à perdre : leur salaire et, à la limite, leur moyen d’existence. C’est d’ailleurs la principale raison, il me semble, pour laquelle une grève est en principe respectable. Des étudiants qui ne vont pas à leurs cours et à qui un peu tout le monde dit, à tort ou à raison, de toute façon le Ministère ne peut pas annuler la session, pour de multiples raisons, et d’ailleurs il ne l’a jamais fait dans de pareilles circonstances, ces étudiants peuvent-ils raisonnablement être appelés grévistes? Il me semble évident qu’il y a là un abus de langage. Et il me semble que la ministre a tout à fait raison d’appeler leur action un boycott. Cela n’a rien à voir avec le mépris ou l’arrogance, ça relève de l’évidence.
Il y a énormément de démagogie dans le discours des leaders de cette prétendue grève; par chance, au moins quelques-uns (en particulier Yves Boisvert de La Presse), ont la lucidité et le courage d’essayer, en vain, de leur dire quelques vérités.
Pierre Martin
J’approuve à 100% les propos de Monsieur François Ricard ! très bien dit !
Voila M. Lisée l’exemple le plus frappant d’où se situe le Québec aujourd’hui… Il est facile de faire ses commentaires de façon anonyme sur internet
au lieu de s’impliquer…J’ai été membre d’un syndicat pendant 36 ans et assisté à toutes les assemblées générales pour faire valoir mon point de vue. Mais aujourd’hui, fort des propos tenus dans les médias envers les syndicats (la plupart des commentaires que j’ai lu suite à votre chronique les reprennent tous) le mot d’ordre est le suivant: Je n’ai pas besoin de sacrifier une de mes activités pour aller à l’assemblée générale, je n’ai qu’a rester chez moi et je m’adresserai aux tribunaux (qui sont complices d’une certaine façon en émettant des injonctions interdisant le piquetage, même en cas de lock-out) ou encore aux gouvernements pour faire réduire les conditions de travail pour ceux qui se donnent la peine d’essayer d’améliorer leur conditions…
Ainsi nous assistons tranquillement au transfert de nos meilleurs emplois vers des pays émergents et au nivelage vers le bas des conditions de « vie » des Québécois…
Note aux blogueurs, ne vous donnez pas la peine de réagir à mes propos, j’ai déjà entendus et/ou lus toutes vos justifications et ça n’a rien changé à mon opinion…
Je m’inquiète pour l’avenir de ma fille…
Réjean Hurtubise
Monsieur François…c’est simple, notre gouvernement est gonflé par son ÉGO ce qui le rend sourd à des débats de fond.
La relation étudiants-gouvernement est brisée malheureusement.
On est en train de manquer un beau rendez-vous avec une chance merveilleuse de réévaluer notre système éducatif.
Bravo monsieur Lisée de dénoncer haut et fort les agissements de ce gouvernement! Je suis tout à fait d’accord et scandalisée du fait que des étudiants demandent des injonctions, que des juges les accordent, que des étudiants et des professeurs se fassent poursuivre et arrêtés.
Je trouve odieuse la stratégie gouvernementale dans ce conflit: mépris du Premier ministre et de la ministre de l’éducation pour leurs interlocuteurs, faiblesse des arguments répétés à satiété par Mme Beauchamp, tactique de division des étudiants.
Personnellement, je suis impressionnée par la maîtrise que les représentants des étudiants ont de leurs dossiers, leurs arguments beaucoup plus étoffés que ceux de la ministre, la créativité et la dicipline dont ils ont fait preuve (peu de dérapages étant donné le nombre de manifestations tenues et le nombre de manifestants) de même que leur sens de l’organisation.
Quand je vois ces jeunes allumés et articulés, leur enthousiasme, je me dis qu’ils ont eu de bons profs et que notre système d’éducation est meilleur qu’on n’aime le croire. Quelle que soit l’issue de cette grève, les jeunes auront eu une grande leçon de vie en société (le meilleur et le pire s’y côtoyant).
Je crois que les baby-boomers devraient, en regardant cette belle jeunesse, se rappeler leur propre idéalisme et leur propre enthousiasme lorsqu’ils avaient des causes à défendre.
Au contraire, je crois que l’attitude du gouvernement et des universités a fait renaître les mouvements étudiants.
N’eut été de l’arrogance des cegeps et universités, le mouvement serait peut-être mort actuellement. Je crois que cette attitude, et c’est ce qu’on peut observer dans mon département, a ranimé la flamme étudiante. Les associations qui prévoyaient bientôt retourner en classe ont, au contraire, décidé de fourbir les armes et de lutter encore longtemps.
C’est dans l’adversité que naissent les vrais hommes et les vraies femmes, par ce mouvement plusieurs d’entre eux et elles sont entrain de naître. Et c’est tant mieux.
Qu’on soit pour ou contre leurs revendications importe peu, ce qu’il faut retenir et applaudir c’est leur démarche, et ce, chez les deux camps. Ce printemps aura été encore plus formateur pour notre jeunesse qu’une session normale.
Au change, peu importe le résultat, c’est tout la société qui profitera d’une jeunesse qui a compris le sens du combat.
M. Lisée,
Encore une fois, je reconnais là votre penchant vers le Parti Québécois qui jubile devant tout ce qui se passe actuellement au Québec. Cependant, en temps qu’ancien prof, il me revient des souvenirs des lois 62, 70, 105 et autres qui avaient coupé 20% du salaire des fonctionnaires, leur avaient fait perdre une année d’ancienneté, avaient gelé les salaires et avaient interdit le droit de grève… C’était le PQ de R. Lévesque et quand on parle de tuer la démocratie, c’en était un des meilleurs exemples… Alors soyons honnêtes et reconnaissons que tous les gouvernements usent parfois de moyens extrèmes… Actuellement, c’est très doux par rapport aux gestes de que je viens de décrire. Même si la population a généralement la mémoire très courte…
J’ai 47 ans et j’ai bénéficié du privilège d’avoir des études financées par la grande majorité des québécois. Mes frais de scolarité à l’université s’élevait à environ $250.00 par session soit les frais qu’un étudiant paie pour un seul cours à présent. Je trouve notre société bien égocentrique et hypocrite. Nous avons tous bénéficié de ses privilèges pourquoi nos enfants ne pourrait pas en bénéficier aussi. C’est un devoir de société de financer les études universitaires. Il serait temps que notre société cesse de penser qu’à elle-même et à son porte-feuille et qu’elle agisse dans l’intérêts de tous. « Un pour tous et tous pour un » au lieu de « Me, Myself and I ».
Nous avons un premier ministre et la ministre de l’éducation qui me font penser à l’expression employée au hockey pour les joueurs de peu de talent. Ils sont des plombiers, ils n’ont pas de créativité , d,ingéniosité comme un Mario Lemieux. Ils regardent la paix social se détériorer en cherchant à trouver les étudiants en faute. Nos étudiants sont très articulés et présentent des arguments et nos politiciens n’ont pas l’ouverture et l’écoute pour faire évoluer le débat.Les étudiants ne sont pas responsables de la situation économique actuelle!Le gouvernement perd une belle occasion de travailler en collaboration avec les étudiants qui seront nos leaders de demain. J,espère qu’ils se souviendront aux prochaines élections. Je partage l’idée concernant la démocratie M.Lisée Salutations Gilles
Non mais, je suis d’une naïveté consternante! Jusqu’à tout récemment, je croyais encore à ce beau principe qu’est la démocratie dans notre pays. La démocratie ne fait pas toujours mon affaire…particulièrement quand je suis du côté de la minorité. Quand on veut faire changer les choses, on s’organise, on se retrousse les manches et on essaie de rallier le plus de personnes possibles qui partagent les mêmes idées et on va voter.
Je suis totalement outrée que la justice bafoue ce principe sur lequel notre société est fondée. Peu importe l’enjeu, quand la démocratie est renversée et que certains s’en réjouissent…vers où allons-nous en tant que peuple? Nous sommes en train de jouer un jeu dangereux. La démocratie, ce n’est pas juste quand ça fait notre affaire…
La démocratie étudiante est mince. Si elle doit être une démocratie moderne elle doit être de droit et de devoirs et en corrélation être respectueuse et versée vers la civilité.
M. Lisée a bien raison: les injonctions accordées par les juges sont une honte dans un pays qui se dit démocratique. Ces juges ne cherchent qu’à protéger les enfants de la bourgeoisie, qui seront bientôt les seuls à pouvoir se payer des études universitaires: ainsi il y aura moins de concurrents sur le marché du travail pour les postes demandant un diplôme universitaire. Et pour couronner le tout, la police de Gatineau donne des amendes de 400$ à ceux qui osent encore manifester pacifiquement pour des droits de scolarité réduits. Un chauffard au volant n’aurait même pas à payer la moitié de ce montant! Où va notre société?
Les décisions des juges dans ce dossier illustre bien la dérive des tribunaux depuis l’adoption de la charte canadienne il y a trente ans: tous les droits sont pour l’individu, et plus rien pour les collectivités. Les étudiants qui ont demandé une injonction n’avait qu’à se présenter à leur assemblée générale et convaincre leurs camarades. Ce sont de mauvais perdants.
La tradition n’a pas force de loi. Devrait-on déplorer que la démocratie ait remplacé la démocratie directe des Athéniens? Nous découvrons seulement aujourd’hui que la «grève» étudiante n’est en réalité qu’un boycott; elle n’a pas de valeur au plan légal. Il appartiendra au législateur de combler ou non ce vide juridique.
Au département de Communications de l’UQAM aujourd’hui: réunion générale d’une durée de plus de 6 h. Au cours de cette réunion, pas encore terminée, on a voté CONTRE le droit de voter pour une poursuite ou non du boycott.
Donc, il n’y a pas eu de vote sur la poursuite ou non du boycott. Il y a eu un vote décidant, par une majorité des deux-tiers, qu’on ne votera pas sur ce sujet là cette semaine!
M. Lisée appelle cela de la démocratie. J’appelle cela tuer la démocratie. Seuls des activistes maniaques sont prêts à subir des réunions de plus de 6 h.
Tout à fait d’accord avec le commentaire de Daniel Gill (#152).
Je trouve d’ailleurs que c’est un commentaire essentiel (i.e. qui touche à l’essence des choses. )
Je suis d’avis que les jeunes d’aujourd’hui pense que tout leur ait dus, tout doit être gratuit. Lorsque j’étais étudiante, dans mon cours de droit du travail, j’ai appris que pour qu’il y ait une grève, il faut qu’il y ait une relation entre un employé syndiqué et un employeur. Je ne vois pas cette relation avec les étudiants.
Il y a longtemps que les frais scolaire auraient dus être dégelés. Le gouvernement a fait une faute: Il aurait fallu que ces frais soient dégelés un peu à chaque année. M’enfin, cela n’a pas été fait… Il fallait s’attendre qu’un jour le gouvernement récupère les frais. C’est aujourd’hui.
Nous avons un bon système scolaire avec de bons professeurs. Si nous voulons garder ces gens au Québec, il faut que l’on puisse les payer en conséquence et à salaire comparable avec les autres provinces. Sans quoi, nos meilleurs professeurs partiront en Ontario. Comme certains de nos médecins spécialisés. Ceux qui refusent l’augmentation des frais, seront certainement les premiers à manifester pour que leur salaires augmentent lorsqu’ils arriveront sur le marché du travail. Donc, que les frais scolaires dégèlent…
Je termine en espérant que les étudiants retournent en classe pour combler les postes qui les attendent.
À chacun sa cause et son opinion !
La démocratie étudiante consisterait à reconnaître que la rue ne devrait pas venir à bout d’un gouvernement élu par la majorité et dont les décisions ont été prises de manière légitime. Que ceux-ci se mobilisent pour faire pression sur l’électorat, en prévision du prochain scrutin soit. Le reste, c’est de l' »agit prop », de ces temps que peu de jeunes connaissent.
Les jeunes leaders d’aujourd’hui seront,je l’espère, les grands leaders de demain. Ça nous changerait des petits politiciens d’aujourd’hui. Ces mercenaires sans idéaux au service du Big Business parce qu’ils n’ont aucune vocation autre que celle de participer au viol de notre Démocratie. Tous ces ripoux qui se pètent les bretelles et s’applaudissent dans notre Assemblée Nationale, il faut s’en défaire au plus vite pour retrouver notre sens de l’équité et de la justice.
Croyez-vous que les étudiants contre la mobilisation actuelle ont droit de parole dans leurs associations étudiantes? Je vous pose la question… Sont-ils libres de s’exprimer dans les assemblées?
Voilà un principe important en démocratie qui n’est pas respecté présentement par les étudiants même qui la revendiquent.
Je suis une adulte qui porte le carré rouge. NOS jeunes, supposément individualistes, qui se sont mobilisés pendant des mois, méritent toute mon admiration.
Mais je suis indignée de la démagogie des plus forts et des plus nombreux contre la génération qui monte. Je suis indignées de leur espace médiatique.
De quel bord se trouvent les médias? Ils ne sont pas neutres ; ils relaient davantage l’information du pouvoir… On titre que les jeunes n’ont plus l’appui de la population (38%), alors que les conservateurs gouvernent avec 39% des votes et que les libéraux québécois n’ont actuellement qu’un appui de 27%… où est l’erreur?
Moi, cette génération debout me rend fière par la qualité de son argumentaire, sa détermination et de son attitude.
Cette génération est petite en nombre mais oh combien essentielle pour prendre le relais de notre communauté. « on a mis qq au monde, on devrait peut-être l’écouter »… vous qui avez fredonné cet air Harmonium et qui ne rêvez maintenant qu’à vous la couler douce sans réfléchir; vous me faites honte!
Je trouve que le « je me souviens » de ma plaque de char est le mensonge d’un peuple à son fils et sa fille.
J’ai moi-même fait la grève en 87 ou 88, je ne me rappelle plus de l’annnée exacte.
La différence aujourd’hui, c’est l’intimidation qui règne en maître! Jamais nous n’aurions fait cela à ceux contre l’idée de la grève, la démocratie, c’est de pouvoir discuter et argumenter dans un climat sain.
Les étudiants contre la grève ont peur aujourd’hui de se montrer aux votes! C’est pour cela qu’ils restent terrés chez eux!
Il y a beaucoup trop d’attention médiatique accordée aux grévistes. Cela est particulièrement flagrant dans le journal La Presse, qui est sans conteste biaisée en faveur de la grève dans ses commentaires, témoignages et extraits d’articles. Il n’y a que dernièrement que le vent a tourné dans ses éditoriaux.
M. Lisée,
Je croyais que nous avions excercer la démocratie lors des dernières élections provinciales?
Nous avons élus un gouvernement pour gouverner.
La population québecoise ( étudiants inclus) approuvent que ce qui fait leur affaires.
Si les étudiants veulent venir à bout du gouvernement, qu’ils l’expriment à la prochaine élection. Le partie québecois, prêt à tout pour régner, reculera.
Une fois de plus , le gouvernement Charest dérape. Comme dans le dossier d’Orford, du suroît, des gaz de schiste, du gazoduc que même les américains ont rejeté, de la précédente tentative d’augmentation des frais de scolarité où il avait finalement reculé. Là, c’est de la vengeance aveugle d’avoir mordu la poussière la dernière fois…..quand les seuls arguments sont la nomenclature du conflit…..on ne pourra plus dire « grève de la faim », ben non, ça ne se retrouve pas dans le code du travail….on devra dire boycott …c’est certain que, stratégiquement, c’est payant pour Charest parce que l’attention n’est pas sur les cadavres de son placard….
Quand on décide de vivre dans un état de droit, on prend le bon comme le moins bon. Les étudiants ne combattent pas pour la démocratie, ils sont l’objet de manipulation des centrales syndicales et des enseignants qui eux sont trop lâches pour faire la job de faire tomber le gouvernement et finances par derrière le conflit étudiant. La tristesse dans tout cela c’est que ceux-ci sont trop endoctrinés pour même s’en apercevoir. La vraie démocratie c’est de voter quand il y a des élections au lieu de regarder passer le train. Après un gouvernement est élu pour prendre des décisions et n’a pas à consulter le peuple sur toutes ses décision, n’en déplaise aux étudiants. M. Lisée vous être méprisant envers notre démocratie.
Eh bien! je suis en accord avec Jean-François,l’appel à l’individualisme. Ce n’est pas trop encourageant pour le futur… l’humain étant ce qu’il est, la facilité à bien meilleur goût. Je soutien les étudiants et les encourages à continuer. Ceux-ci sont la société de demain et ils font bien de se défendre et de défendre l’avenir de leurs enfants. J’ai remarqué certains commentaires dans ce blog de babyboomers…«Me myself and I» Malheureusement pour une société du XXIe siècle, politique et réalité ne font pas bon ménage…
Je crois que les étudiants ont besoins de cours sur l’art de la négociation. Seriez-vous interressés de négocier la vente de votre maison avec quelqu’un qui vous offre $1 ? Les étudiants se sont tirés dans les pieds en étant intraîtables et en refusant de modifier leur position.
On se plaint tout le temps d’avoir des gouvernements sans courage, qui sont incapables de prendre les décisions difficiles mais nécessaires. Ce gouvernement le fait, cette hausse est nécessaire et tout le monde le sait, et il y en aura d’autres car nous vivons bien au delà de nos moyens, ce qui nous rend dépendants du reste du pays.
Quel conflit…. Le gouvernement veut casser les étudiants sur un vieux sujet : le dégel. Les étudiants eux veulent faire plier un gouvernement qui s’est déjà plié à plusieurs reprises sur des sujets importants par le passé. Gros trip de camping… La démocratie la dedans? On parle d’un rapport de force ici. La démocratie c’est ici l’exaspération d’un conflit mal parti et embourbé. J’oserais demander aux étudiants qui s’agrippe à cette belle démocratie de commencer par aller voter aux élections au lieu de prétexter que cela ne les touchent pas. J’oserais demander au gouvernement de jouer de maturité et d’ouvrir un vrai dialogue. Sinon, la démocratie, ce n’est qu’un spectacle navrant qui se commet tous les 4 ans…
Au diable ces arguments M. Lisée !
Je fait partie de ceux qui présentent leur arguments pendant les assemblées générales de ma faculté, et qui déplorent que les étudiants acceptent d’employer des moyens de pression qui briment ouvertement les droits acquis de centaines d’étudiants qui sotn aussi contre la hausse mais qui veulent trouver des moyens de manifester qui ne briment pas leur droit à l’étude. Nous sommes des centaines, mais comme notre voix n’est pas aussi forte que celle de ceux qui préfèrent suivre ceux qui crie le plus et qui invitent à perturber et à mettre leurs études en péril.
Si la cour accorde l’injonction, c’est tout simplement car elle a jugé qu’un droit avait été brimé, et si un moyen de pression des étudiants a brimé les droits de centaines d’étudiants d’assister aux cours dans lesquels eux, ainsi que tous les Québécois ont investis temps et argent, c’est un moyen de pression tout simplement illégitime.
Ce que ces injonctions montrent, M. Lisée, c’est que quand on manifeste pour une cause, il faut penser à ses moyens de contestations, parce que l’on ne peut pas faire n’importe quoi.
Oui, la majorité de mon association étudiante s’est prononcée en faveur de perturber les cours et d’empêcher les étudiants de se rendre en classe. Et elle a eu tort. Tout simplement. La majorité s’est gourré, en pensant que le poids de la majorité la mettait au-dessus de la loi. Je suis bien content que la cour remette la majorité à sa place.
Je serai fier de me présenter à mon cours lundi matin prochain, prêt à dire à qui veut l’entendre que le défi à relever pour les étudiants dans le futur, ça sera de trouver des moyen de faire valoir leurs idées qui ne crachent pas sur les droits de ceux qui ne peuvent pas se permettre de perdre une session d’études.
Peut-être étiez-vous près des assemblées générales étudiantes dans le temps, mais vos propos montrent que vous n’étiez pas près d’assez d’étudiants pour comprendre la complexité de la situation de plusieurs centaines d’entre eux.
Quand la majorité décide démocratiquement d’ignorer, d’intimider et de piétiner une minorité, c’est vers la loi que l’on se tourne pour lui rappeler qu’elle ne peut pas tout faire.
Comme je l’ai dit, même si la majorité prend une décision, la majorité peut prendre une mauvaise décision, et la loi est là pour montrer que l’on n’a pas à supporter ces mauvaises décisions. Tout simplement.
Il y a 40 ans, une jeune fille décide de retourner aux études et s’inscrit à l’université. C’est son choix et elle l’assume. À 21 ans elle est adulte et autonome (à l’époque, les Tanguy sont rares dans les familles nombreuses). Elle fait une demande de prêts et bourse. Refusée¨: elle réside (en chambre) dans la même ville que ses parents. Les frais de scolarité sont de 547$ (= 2545$ de $ de 2012) mais elle doit aussi payer le loyer (90$/ mois = 420$ en 2012), se nourrir,s’habiller, payer le bus, les livres, enfin…tout, toute seule. Elle étudie et travaille le jour, les soirs, les fins de semaine, l’été, et même de nuit. Au bout de 4,5 ans, elle termine son bacc, sans dettes mais fière et déterminée pour les années qui suivront. Je suis cette (plus très) jeune fille et je suis contre le gel des frais de scolarité. Si j’étais étudiante en 2012 ? Je ne serais pas sur les piquets de grève mais en classe ou au travail, désireuse de terminer rapidement mescours ou à amasser les $$ pour pouvoir accéder à des études supérieures que mes parents n’auraient jamais eu les moyens de me payer !
Les tribunaux ne bafouent pas la démocratie et ne sont pas le problème qui réside dans le défaut de tous ceux qui sont contre la grève de se lever, manifester ensemble et voter démocratiquement. On les dit pourtant majoritaires…Pour le moment, tout ça ressemble de plus en plus à un triste combat de coqs dont le seul enjeu initial était une hausse des frais de scolarité.
Un regard sur le monde, à la lumière de cette grève étudiante, me laisse penser que, caché derrière cette puissante manifestation, se trouve le mot équité. L’Occident est riche et même ses pauvres (pas tous malheureusement) peuvent se nourrir et s’abriter.
Le tiers-monde (et parle-t-on quelques fois d’un quart-monde) n’ont pas ces avantages. Mauvaise répartition de la richesse, pouvoir outrancier de l’argent laissent un arrière-goût des plus mauvais et c’est sournoisement qu’il reste en filigrane derrière nos manifestations quotidiennes.
Est-ce qu’inconsciemment, nos étudiants qui réclament l’abolition de l’augmentation des frais de scolarité et qui vont même jusqu’à exiger la gratuité scolaire, ne souhaitent pas une répartition plus juste des chances de vivre convenablement pour eux et pour tous les habitants de la planète dont ils se sentent solidaires?
Je sais, c’est «flyé», mais je lie entre elles bien des informations : les indignés, 1% des 99 %, l’ONU qui vient de clamer que laisser mourir de faim une personne, et pire un enfant, est un meurtre, des guerres qui n’ont pas d’autres raisons que la domination et l’appropriation des richesses naturelles, etc. Tout cela crée une mouvance chez la jeunesse qui aboutit à ce ras-le-bol de se faire abuser, bien que l’essentiel, pour la plupart, soit acquis.
Je ne peux qu’encourager ce mouvement de réflexion collective. Que nous soyons pour ou contre, que notre intérêt soit individualiste ou collectif, que nous subissions quelques contre-coups, bien que pour moi, toute forme de violence soit inadmissible,ce remue-méninges social restera marqué pour longtemps dans notre conscience collective. Et des partis politiques comme le NPD, les Verts, le SQ, et tous ces partis qui ont, de la collectivité et de l’environnement, un respect sacré, se sentiront encore plus épaulés dans leur quête de bâtir une société équilibrée.
À 65 ans, je suis une adepte du « carré rouge » que je porte fièrement, d’ailleurs. Force m’est donnée, monsieur Lizée, de vous donner raison. Notre jeunesse est en train de nous donner des leçons de persévérance et de courage même si m.Charest et mme Beauchamp font tout en leur pouvoir pour écoeurer ces étudiants
Je les salue bien bas!
Je suis bien d’accord avec vous M Lisée. Mais, j’avoue d’amblée avoir un préjugé favorable envers toutes vos opinions, ce qui ne leur enlève rien en intelligence et en justesse.pour développer mon opinion, je dois tenir compte que; Agé de 65 ans, retraité et hémiplégique,je ne suis pas de ceux qui devront assumer les conséquences de cette crise quelle qu’en soit l’issue. Mes enfants et les leurs En bénéficieront ou en feront les frais. Mais j’ai connu les belles années d’implication citoyenne auxquelles vous référez et auxquelles je suis si fier du privilège d’avoir été…Car nous avons étés ce peuple qui a fait le peuple. C’était relativement « facile », le nombre et la mouvance mondiale jouant pour nous. Puis, ici comme ailleurs, les passions ce sont lentement épuisées.Il y a de quoi être un peu nostalgique et trouver dans ce combat des étudiants un peu d’espoir pour les générations qui germent. d’autres gouvernements bornés et cangrénés par la corruption ont cru pouvoir gouverner par entêtement et sans aucune vision. Ils sombrent dans l’oublie alors que la souveraineté bourgeonne encore peut-être plus vive tout comme le vent qu’on a voulu retenir bêtement derrière un mur d’obstructions lamentables.
Pour ou contre la hausse des droits de scolarité n’est plus important dans ce conflit qui s’éternise. Maintenant, c’est l’ensemble des étudiants qui doivent apprendre la solidarité, la démocratie. Ils doivent vivre pleinement cette expérience enréchissante.
Nos étudiants sont le microcosme de notre société. Ils lisent les gros titres des journeaux ou des sites web, s’informent peu et préfère écouter la rumeur. C’est l’individualisme qui prime sur la collectivité.
Ceux qui sont dans la rue actuellement luttent pour ceux qui suivront dans nos universités tout comme les Patriotes l’ont fait pour leurs enfants et petits enfants.
À tous les étudiants, pour ou contre la hausse, S.V.P. manifestez pacifiquement sans les tribubaux, présentez-vous à vos assemblées et votez…
Brigitte Lauzon
Pourquoi ne pas faire un référendum sur le sujet? Car comme le disait un certain M.Béland nous avons à l’époque décidé collectivement de donner le droit à l’éducation pour tous.Nous ne voulons plus de cela comme collectivité, alors VOTONS. Par contre ce que je vois maintenant m’indigne fortement car ceux qui ont profiter de ce beau système sont ceux qui aujourd’hui bafoue la démocratie en essayant de faire taire les étudiants à coups d’injonctions et de matraques.
Bonjour,
Votre analyse simplifie un peu les choses. Lors d’une grève à laquelle j’ai participé, il y a longtemps les votes de reconduction se prenaient au bout de deux semaines; il semble que maintenant les dites reconductions ont été sciemment repoussées beaucoup plus loin.
Je me demande également quel est la représentativité de la CLASSE et à quel titre peut-elle prétendre à empêcher l’ensemble des étudiants d’un collège ou d’une université de recevoir ses cours.
Il faut aussi tenir compte que les étudiants en grève ne représentent qu’une minorité de l’ensemble des étudiants (175 000/450 000?). Un étudiant qui a le malheur d’être dans une institution contrôlée par un conseil étudiant radical devrait-il accepter sans rien faire de perdre son année?
Aux étudiants que j’ai dirigés à la maîtrise et au doctorat, j’ai toujours enseigné qu’une mauvaise question conduisait à une mauvaise réponse. Doit-on hausser les frais de scolarité constitue une question devant prendre place dans un processus décisionnel de l’État québécois sur le financement de ses institutions de l’enseignement supérieur. Alors, la question que l’État québécois aurait dû poser, au cours des quarante dernières années, se présente comme suit: comment financer adéquatement notre enseignement supérieur? Alors, tous les intervenants de la société québécoise auraient été appelés à s’asseoir à la même table pour apporter une réponse démocratique à un problème majeur du développement social du Québec. L’État québécois ne l’a pas fait; les institutions de la société civile n’ont pas exigé que l’État prenne ses responsabilités. En somme, collectivement, nous avons laissé nos institutions de l’enseignement supérieur se développer comme si elles étaient des entreprises privées productrices de biens de consommation. Dans la foulée du néolibéralisme, nous avons favorisé l’individualisme; l’État québécois a remis, à divers groupes d’intervention et de pression, la possibilité d’établir les règles du jeu. Parmi ces groupes, il faut citer les institutions de l’enseignement supérieur, leur administration et leurs représentants, les professeurs et leurs représentants, les entreprises commerciales qui font leur profit en s’affiliant aux institutions de l’enseignement supérieur, les étudiants et leurs groupes, etc. Nous devons nous blâmer de pas avoir eu le courage de prendre nos responsabilités. La démocratie requiert que tous les citoyens se responsabilisent lorsqu’il s’agit de prendre des décisions politiques. Malheureusement, nous préférons remettre nos décisions à un petit groupe qui, en catimini, décide de ce qui est bien ou mal avant de nous l’imposer. Le tout se fait à huis clos. C’est ce qui tue la démocratie. Les exemples fourmillent quotidiennement. Les contrats secrets entre l’État québécois et les entreprises à propos des coûts d’électricité, les contrats secrets entre des départements universitaires et des entreprises commerciales, les contrats secrets entre les ingénieurs, les entreprises de construction et le financement des partis politiques, etc. Combien faudra-t-il de commissions d’enquête sur la malhonnêteté de certains citoyens québécois afin que ceux-ci apprennent à respecter la démocratie? Combien faudra-t-il de commissions d’enquête pour que nous apprenions collectivement à vivre démocratiquement? L’existence de la démocratie requiert un partage honnête de l’information; le secret la tue.
Faudrait donner une médaille à cet étudiant Proulx qui a décidé de ne pas se laisser faire.
J’aimerais qu’on m’explique la définition de »démocratie »175,000/450,000) et la définition de »grève et boycot »
J’esp`re que la ministre ne se laissera pas intimider par de fausseurs de vérité.
La protection des droits des individus et le respect des institution légales font aussi partie des fondements de notre vie sociale et de la protection de sociétés démocratiques.
Un des problèmes de la gauche engagée (comme M. Lisée et la Classe) est qu’ìls prêchent pour la vertue morale et sociale mais au même moment sous-entendent que leur combat est au dessus des lois.
Et peu importe si les droits de leurs opposants sont bafoués et si on outrepasse les lois établies; la cause le justifie!
Gageons qu’lls seraient les premiers à dénoncer des actes similairement illégaux de la part de leurs opposants…
En ne respectant pas les lois établies, ils transfoment un mouvement social et légitime en mouvement révolutionnaire, qu’il est justifié de dénoncer. Les lois s’appliquent à tous, point.
Bullshit…!
Que dites-vous des etudiants qui ont refuse de negocier avec le gouvernement?
Arreter de profiter de tristes situations pour promouvoir votre option politique.
@ Pierre Martin (commentaire 146)
Vous dites: «Les employés qui font la grève ont quelque chose à perdre : leur salaire et, à la limite, leur moyen d’existence. C’est d’ailleurs la principale raison, il me semble, pour laquelle une grève est en principe respectable.»
La grève n’est pas un acte masochiste, c’est un moyen de pression pour forcer l’employeur( en le privant de la force du travail ) à conclure une convention collective. C’est ça la respectabilité.
@ Monique (commentaire 162)
Je vous cite :«Lorsque j’étais étudiante, dans mon cours de droit du travail, j’ai appris que pour qu’il y ait une grève, il faut qu’il y ait une relation entre un employé syndiqué et un employeur. Je ne vois pas cette relation avec les étudiants. »
Votre connaissance du droit du travail est déficiente. La relation entre un syndiqué et son employeur c’est la convention collective. Le droit à la grève est sanctionnée par le code du travail qui détermine les règles. Le vote est secret et aucune ingérence de l’employeur n’est permise. La grève est un acte unilatéral dont l’employeur n’a pas à se prononcer.
Je ne peux concevoir qu’un étudiant qui paie pour recevoir des cours puisse en être empêché parce que d’autres étudiants plus syndicalistes et anarchistes s’y opposent.
Dans quelque État de droit que ce soit, lorsqu’une personne paie pour un bien, elle est en droit de recevoir ce bien. Je ne conçois pas que d’autres individus puissent légalement empêcher cela. Si ceux-ci ne veulent rien savoir d’une augmentation de leur participation aux coûts des droits scolaires plusieurs choix s’offrent à eux :
1.- arrêter de payer et, par voie de conséquences, d’assister aux cours;
2.- ne plus prendre des vacances dans le sud s’ils en n’ont pas les moyens;
3.- se désabonner de compagnies de télécommunication et se débarrasser de leur téléphone intelligent et/ou de leur tablette électronique;
4.- travailler entre leurs sessions universitaires ou de cégep;
5.- etc…………….
Voilà mon opinion.
P.S. : J’en suis rendu où je me dis : P’tit crisse d’étudiants.
Vous parlez d’individualisme alors qu’il s’agit de la majorité qui ne sont pas en accord pour la grève.
Je pense que vous êtes très biaisé par votre orientation politique qui dit que tout ce que le PLQ fait n’est pas bon.
Vous parlez de démocratie pour les grévistes mais vous ne parlez pas de démocratie pour les autres. Seulement à vous lire, j’ai peur de votre démocratie.
Excellent texte de Jean Plante. En voilà au moins un qui apporte des arguments solides et qui est conscient de ce qui ce trame vraiment au Québec.
Le plus désolant dans cette histoire, c’est que la majorité des québécois voteront Libéral au prochaine élection. Un jour viendra où il n’y aura plus de démocratie au Québec et les seuls responsables seront ceux qui ont choisi de rester assied sur leur cul plutôt que de réclamer plus de transparence de la part de l’état. La démocratie est morte, vive l’oligarchie…
@Claude: étant moi-même étudiant en sciences sociales, je peux vous affirmer que les votes de reconduction ont bel et bien lieu à tous les 7 jours, et ce pour la plupart des facultés. Seul certaines facultés ont prises la décision d’être en grève tant que le gouvernement ne cèdera pas à la hausse des frais de scolarité.
Si l’on prend la peine d’écouter sérieusement les discours des étudiants en grève, on se rend compte que ce ne sont pas des ‘petits crisses’ mais plutôt des personnes qui sont en train de se bâtir un sérieux apprentissage de la vie à la citoyenneté et que toutes les réflexions qu’ils font à ce moment-ci les marqueront pour la vie. Cela laisse présager qu’ils resteront sensibles au groupe auxquels ils appartiennent.
Par ailleurs, cela est exactement le contraire chez ceux qui s’en remettent aux tribunaux pour revendiquer leur propre droit individuel: partis sur cette lancée, quelles sortes de ‘citoyens’ deviendront-ils? On peut vraiment s’interroger sur leur conception de ce qu’est le bien commun. En démocratie, un groupe qui s’exprime, c’est ce qui est prioritaire.
Ayant enseigné toute ma vie dans un cégep, j’ai une très haute opinion de ces personnes que sont les cégépiens.
Le fait qu’une majorité d’étudiants fréquentent leurs cours et ne sont pas en grève ne veut pas dire qu’ils sont d’accord avec la hausse comme certains le laisse croire. Je connais peu de gens qui se réjouiraient d’une hausse de taxes de 127% en dix ans. Que feraient-ils? Un certain nombre serait probablement dans la rue, d’autres «chialeraient» dans des lignes téléphoniques, lettres aux journaux ou blogues comme celui-ci. Et une majorité «silencieuse», qui n’en penserait pas moins.
@ Marc Bissonnette (commentaire 188)
Un cours n’est pas un bien mais un service souvenez-vous en.
La guerre des mots pour moi est secondaire,elle fait l ‘affaire du gouvernement, l’action des étudiants est ce qui compte,elle me redonne espoir un peu en l’avenir, La démocratie ca vaut pas cher car l’argent controle l’opinion public et dans ce conflit c’est pareil ,les étudiants ont leur radio,leur réseau internet et ils continuent .L,éducation doit etre gratuite et accessible a toutes les classes c’est primordial il me semble, pas mauvais pour une démocratie.
J’ai un message aux étudiants la devise des Québecois est je me souviens svp. quand viendra le temps des élections rappelez-vous de cette phrase!
Je me souviens
Peut-on vraiment tuer la démocratie si elle est déja morte.
Nous sommes victimes de manipulation de la part des dirigeants des associations étudiantes. Les médias, les artistes, les partis d’oppositions et les séparatistes agissent par complaisance et même en profitent pour jeter le l’huile sur le feu. Soit ils le font consciemment pour en retirer des avantages politiques en faisant mal paraître le gouvernement, soit ils ne comprennent pas les vrais enjeux de nos finances publiques.
Démocratie….quelle démocratie. Celle basée sur la violence, l’intimidation et les votes à main levée? La même que nos syndicats? Comment peut-on accepter en 2012, au Québec, que la population et les médias se taisent sur de telles pratiques. On ne vit plus dans des cavernes.
Lorsque je regarde le journal télévisé et qu’on me présente nos étudiants comme des citoyens abusés par le gouvernement et qu’à la nouvelle suivante, je prends connaissance d’atrocités commises dans des pays où les dirigeants n’hésitent pas à bombarder, tuer et martyriser sa population, je me dis que nos chers étudiants se lamentent le ventre plein.
Retournez sur vos bancs d’école et utilisez donc vos talents pour changer le monde, là où il en a vraiment besoin.
@Gilles L: Vous ne comprenez tout simplement pas le « big picture ». Les frais étudiants ne sont que la pointe de l’iceberg. Vous vous souvenez de la corruption de la construction? Vous vous souvenez du mont Orford? Vous vous souvenez du plan nord? Vous vous souvenez de la violence fait aux manifestant? Moi je me souviens!! Notre sale gouvernement est pourri jusqu’à la moelle!
Cedric
J’ai droit à mon opinion qui de toute façon reflète celle de la majorité. Vous confirmez ce que je pense, les frais de scolarité ne sont qu’un prétexte à la désobéissance civile. Les contestataires combattent le gouvernement en place, pas les frais. Je ne suis pas un grand fan de M.Charest mais s’il continue à garder le cap, il a des chances de gagner mon vote. Réglons les problèmes un à un. Après les frais de scolarité, attaquons-nous comme aux problèmes qui gangrènent notre société et soyons assez grands et matures pour mettre de coté nos idées politiques.
Je partage votre analyse. La démocratie fait partie d’un processus collectif et on dit souvent que l’assemblée est souveraine. Il faut participer à ces exercises qui permettent aux individus de s’exprimer et par la suite se rallier à la majorité. C’est le principe même du fonctionnement en société.
La gratuité en soi n’existe pas, il y a toujours quelqu’un qui paie…
Je crois par contre que l’argent ne va peut-être pas toujours à la bonne place. Et je crois aussi que les plus nantis devraient soutenir les plus pauvres. Pourquoi pas des frais de scolarité proportionnels à la capacité de payer ? On le fait bien pour les logements sociaux…
Tous doivent avoir accès à l’éducation. C’est les moyens pour y arriver qu’il faut trouver.
Je ne suis pas pour l’abolition des frais de scolarité. Nos jeunes doivent avoir des responsabilités pour devenir adultes. Mais nous pouvons les soutenir.
Tant que les votes se feront à mains levées, ce ne sera pas de la démocratie.
De plus, pourquoi des étudiants adorant parler en public et animer des débats pourrait imposer leur passe-temps à l’ensemble des étudiants, en imposant des votes à leur convenance sur des sujets qui n’intéressent peu ou pas la collectivité des étudiants.
La plupart des étudiants ne veulent qu’étudier pour apprendre. Ils ne s’intéressent pas à faire de la politique.
Dans le passé, peu de ces étudiants/politiciens sont devenus utiles. Aucun n’est devenu boulanger, camionneur, ouvrier de la construction etc.
Ils sont plutot devenus en majorité des politiciens carriéristes, des syndicalistes ramboistes ou de piètre journalistes biaisés.
S’ils aiment débattre, qu’ils placotent entre eux mais qu’il n’imposent pas le résultat de leur délibérations à tous les citoyens.
Que ces individus fichent la paix à la collectivité et le bonheur national augmentera
Staline, Lénine, PolPot ,Mao faisaient partie de cette classe d’intellectuels manichéens qui ont voulu imposé par la violence (et des carrés rouges) leur ‘idéaux’ individuels à la majorité. C’est de la démocratie inversé.
Le langage corporel de l’un des représentants étudiants puent la tromperie, la duperie et l’hypocrisie.
Je me souviens très bien de ces assemblées générales peu (pas) démocratiques! Le vote à main levée (il faut voter à main levée pour savoir si le vote de grève se fait à main levée! Une vraie joke!), les étudiants contre la grève qui essaient de s’exprimer au micro et qui se font huer, et les votes qui se répètent tant que le conseil n’a pas eu ce qu’il voulait: la grève! Démocratie? Mon oeil! Allez voir les articles qui traitent des propos des dirigeants de la CLASSE dans leur lettre de mise en candidature! Ils parlent d’exiger et non de négocier. Ça me fait rire jaune aussi quand je vois ces gens qui se plaignent que le gouvernement ne place pas l’éducation en premier, alors que c’ est aussi l’opinion de le société. Il n’y a qu’à regarder la façon dont bon nombre de gens traite les enseignants! On a le gouvernement que notre hypocrisie mérite!
Une petite clarification sur les votes secrets. Dès qu’une personne demande le vote secret, le vote qui sera tenu doit être secret. Si le président demande un vote sur le vote secret, criez « point d’ordre » sans attendre le tour de parole. Le système d’assemblées générales est DE TRÈS LOIN plus démocratique que le système partisan adopté par Québec
@ Gameux
Le problème avec le vote à main levée est qu’il avantage ceux qui ont de la facilité à s’exprimer et à parler en public.
Ce n’est pas tout le monde qui serait à l’aise de » criez “point d’ordre” sans attendre le tour de parole » comme vous dites.
Parfois la voix ne porte pas à cause du brouhaha. Plusieurs personnes sont incapable de s’avancer au micro, certains begayent etc
De plus peu de personne connaisse les règles d’assemblée. Ils préfèrent apprendre des choses qui les rendront utiles à la société, comme soigner, nourrir, batir, fabriquer.
Ceux qui ont de la facilité en public sont souvent ceux qui recherchent le prestige en demandant et exigeant des choses. Demander et exiger que les uns fassent du pain pour les autres, que les uns batissent des logements pour les autres etc., sans jamais eux meme mettre la main à la pate. Ils récoltent l’argent (subventions) et le prestige, ne laissant que les miettes aux travailleurs
Ce sont des emmerdeurs qui empoisonnent la vie des travailleurs.
Il me semble une indécence juridique que le ministre de la Justice intervienne à la faveur des injonctions comme pour une cause dévouée à son propre parti, lui, qui devrait servir le Droit comme distinct et séparé du pouvoir executif; quand le Droit entre en contradiction avec une lutte sociale, il faut un Arbitre qui s’interpose entre les injonctions périmées de la loi et les exigences vivantes de la société.
M. Lisée,
L’ardeur avec laquelle vous défendez la cause des étudiants contestataires est étonnante! Je dirais même ‘louche’ de la part de quelqu’un qui a travaillé près des plus hautes instances d’un gouvernement. Vous connaissez trop bien ses rouages pour penser qu’ils pourraient changer leur fusil d’épaule plus d’un an après avoir annoncé leurs intentions.
La loi 78 est antidémocratique ? Cela m’apparait comme des ‘pinottes’ comparé aux votes à main levée des étudiants, où l’intimidation fait des ravages; comparé à tous ces gens qui ont été pris en otage par les manifestations qui durent depuis beaucoup trop longtemps.
Votre objectivité de journaliste est clairement oblitérée; à tel point qu’il m’apparait évident que vous contribuez à l’instrumentalisation de cette contestation (avec presque tous les indépendantistes – PQ, syndicats et artistes) dans le but très clair de déloger le parti Libéral. Pas pour un Québec meilleur, mais pour un Québec indépendant. Et les étudiants contestataires comprendront cela un jour; et les conséquences seront peut-être plus néfastes pour le PQ que pour les Libéraux.