Le couple Nemmi l’ont révélé dans le premier tome de la biographie qu’ils lui consacre: le jeune Pierre Trudeau, alors étudiant à Brébeuf, a eu un passage très nettement séparatiste.
Mais aujourd’hui, voici ce qu’a déclaré ce dimanche au micro de Franco Nuovo l’autre jeune Trudeau, le fils: Justin
Pas prêt pour huit autres années de Harper ?
«et je dis toujours si, un moment donné, je croyais que le Canada, c’était vraiment le Canada de Stephen Harper, puis qu’on s’en allait contre l’avortement, puis qu’on s’en allait contre le mariage gai, puis qu’on retourne en arrière de dix milles différentes façons, peut-être que je songerais à vouloir faire du Québec, un pays. Oh oui. Absolument. Si je ne reconnais plus le Canada, moi, mes valeurs, je les connais très bien.»
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C’est surprenant en effet comme déclaration ! Dommage que le jeune Trudeau de Béboeuf a changé d’idée par la suite…
Son père doit être mort une deuxième fois, s’il a entendu ça, hahahahahahaha!
Du Trudeau à son meilleur… « Un non, c’est un oui….. ». N’empêche, que sans le vouloir, il nous avait annoncé la souveraineté du Québec en 1963!
Le gros mensonge de Pierre E. Trudeau, en 1963 :
« Tout ce qu’il veut sentir [le canadien français] c’est que s’il se transporte ailleurs au pays, que dans le Québec, la loi ne lui sera pas défavorable. Comment il se servira de cette loi? C’est l’avenir qui le dira; moi, personnellement, je ne pense pas que même ayant des lois justes, le français, que le français se mettra à monter en flèche dans des parties du Canada, dans les provinces où le canadien français est une infime minorité.
Il faudrait peut-être à ce moment-là, envisager d’autres solutions, par exemple, il faudrait assurer la mobilité de la main-d’œuvre, la mobilité des citoyens, que ceux qui veulent vivre dans un milieu bilingue, qu’il déménagent dans une autre partie du Canada, que vous leur facilitez cela. »
« … Quand on aura trouvé [ce que cela coûte en termes humains] on saura vraiment si le pays peut vivre, s’il doit continuer d’opérer en tant que pays. Si c’est plus coûteux, disons, du point de vue du Canadien anglais de faire de ce pays un pays bilingue ou multiethnique, si c’est plus coûteux de faire cela que de renoncer à l’identité du Canada, et de s’attacher aux États-Unis, on saura où est l’avenir. Et inversement, si c’est du point de vue du Canadien-français, les avantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui s’appelle le canada, s’ils sont moins grands que les désavantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui ne le reconnaît pas en pratique et en loi le bilinguisme, eh bien, lui décidant de se séparer, je pense que c’est seulement après avoir pesé ce genre de réalités que l’on saura où l’on va. »
Pierre E. Trudeau. Extrait d’une audience de la commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, jeudi le 7 novembre 1963, 17 :54 h-18 :14h. Et préface au « Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.
Si au moins il l’avait dit dans les deux langues officielles en même temps! 😉
Comme le disait le Roi Lot d’Orcanie à son fils qui se défendait d’être un traitre : « Ne vous en faites pas, vous êtes encore jeune, ça viendra. »
Je crois bien qu’avant que Justin Trudeau se déclare séparatiste, les poules auront des dents et une crête d’acier.
Sur le blogue de Josée Legault j’ai fais ce commentaire :
….
Justin Trudeau n’est pas le seul à se désoler de ce Canada de Harper. Plusieurs analystes fédéralistes donnent aussi dans le désarroi :
Patrick Lagacé :
Dans son blogue (21 décembre, 2011). Il reprends les grandes lignes d’une chronique de Heather Mallick du Toronto Star, (paru) dans le Guardian de Londres, où elle affirme ne plus reconnaître son Canada natal.
…
Vincent Marissal (Cyberpresse, 21 décembre, 2011) :
M. Harper, il est moche, votre Canada
….
André Pratte (Cyberpresse, 28 décembre, 2011) :
La promesse du 2 mai
(…)
Avec quelques décennies de recul, les historiens considéreront peut-être les élections du 2 mai 2011 comme l’un des scrutins les plus importants de l’histoire canadienne
(…)
Tout exercice de compression des dépenses publiques soulève la controverse. Mais celle-ci sera plus vive, et plus néfaste pour l’unité du pays, si les institutions touchées et les programmes sacrifiés l’ont été pour des raisons idéologiques plutôt qu’à la suite d’un examen rigoureux.
….
Et aujourd’hui, Lysiane Gagnon (the Globe and Mail) et Chantal Hébert (Le Devoir) cherchent leurs mots pour s’accrocher à un Canada révolue.
Comment expliquer que suite au 2 mai, et l’effondrement apparent du mouvement souverainiste, ces chroniqueurs du fédéraliste « triomphant » aient tant l’esprit chagrin ?
C’est peut être qu’ils sentent, sans se l’expliquer, que le Canada est entrer dans un processus irréversible de dislocation. Et qu’il faut envisager sérieusement de faire le deuil du Canada !
Paroles raisonnables, tout simplement. Je ne suis pas de la même allégeance politique de M. Trudeau mais je respecte certainement sa capacité à comprendre que dans une situation différente, il peut être pertinent de changer ses positions.
Cependant, je ne suis pas certain qu’il soit sage de plonger sur cette citation du jeune Trudeau pour la réutiliser à ses propres fins. Ce serait très triste de décourager ce genre de propos équilibré en essayant de les rentabiliser de façon douteuse.
PS : Cette citation de Keynes me semble de circonstance ici –>
« When the facts change, I change my mind. What do you do, sir? »
De l’esbrouffe, voyons donc! Un excès d’humeur très volatile…
Cette déclaration de J. Trudeau me surprend; mais elle démontre une clairvoyance que je ne lui connaissais pas et cela va tout-à-fait dans le sens de ce que je pressens comme tendance lourde.
Les populations de l’ouest du Canada, de plus en plus importantes, sont de tendance conservatrice. Ce qui fait que le vote du Québec n’a déjà plus le poids nécessaire pour infléchir cette orientation. Bref, le Canada est déjà autonome, sans le Québec. Tant sur le plan des valeurs que, bientôt, sur le plan démographique. M. Harper l’a bien compris; en font foi toutes les décisions récentes de son gouvernement qui vont totalement à l’encontre des intérêts et désirs des Québécois. Les impôts et taxes du Québec sont recueillies, par ailleurs, sans retour sur investissement pour le Québec.
Qu’attendons-nous? N’avons-nous aucune fierté?
Une belle pirouette digne de son père quand ce dernier disait: « On va mettre nos sièges en jeu! » Peu après, il rapatriait la constitution.
Nice try.
Justin Trudeau n’a pas l’air à entendre parler de l’actualité sur la scène fédérale… C’est le moins qu’on puisse dire!
Il commence à réfléchir le jeune homme mais aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout?
C’est un commencement…
Franchement M. Lisée! Il faut savoir lire entre les lignes. Justin Trudeau est aussi indépendantiste (ou le sera) autant (voire moins) que l’a été Bourassa. En ce qui me concerne, c’est tout simplement une manoeuvre pour s’attirer les sympathies des nationalistes mous.
Tout le monde sait que la seule façon de réintroduire la peine de mort, c’est de rouvrir la Constitution (et d’amender la Charte), ce qui est pratiquement impossible.
À la limite, cette boutade pourrait même être un éloge du Canada («voyez comment la Constitution de papa est bien faite»).
Mauvaise nouvelle pour les fédéralistes, Justin Trudeau pense à la séparation. Mauvaise semaine pour les dénigreurs du Québec, L’OCDE classe le Québec au 3ème rang des pays pour sa qualité de vie. Mais pour Dubuc malgré tout, on est encore les cancres de la planète. (lire sa chronique dans LaPresse de lundi.) .Rien à faire, ce personnage broiera toujours du noir, je ne voudrais pas être son ami.
Ne vous faites pas trop d’illusions…
Fonder des espoirs vains sur la seule base du rejet du « Canada de Stephen Harper » ne peut que nous livrer encore et toujours au déni démocratique dynastique de la lignée Trudeau.
Ses « valeurs, je les connais très bien. » Elles n’incluent pas la DÉMOCRATIE, ni la primauté de la SOUVERAINETÉ démocratique du PEUPLE.
Il fait impasse encore et toujours sur la VALEUR démocratique foulée aux pieds autant par le Canada de Trudeau que celui de Stephen Harper.
Le drame, c’est qu’on tablions nous-mêmes sur ce déni en faisant impasse sur lui, comme si être pour l’avortement, le mariage gai, faisait de l’État ILLÉGITIME du Canada une DÉMOCRATIE ?
N’IMPORTE QUOI ! Par notre très grande faute… omettre de placer au sommet de ses valeurs le simple respect de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE dans un État qui ne criminalise plus l’avortement et qui a légalisé le mariage gai MAIS qui n’a JAMAIS soumis à l’aval du peuple souverain du Québec les Actes qui le fondent, le constituent et qui gouvernent les gouvernements qui gouvernent le peuple souverain du Québec.
Justin Trudeau dit ça pour plaire à certains souverainistes devenus récemment fédéralistes en votant NPD. Il dit également qu’avec le Québec, le Canada est moins à droite. C’est plutôt cette phrase qu’il faut retenir. Justin Trudeau n’est pas de cette campagne-ci pour la chefferie du parti libéral du Canada. Il laisse la place à Bob Ray. Après la prochaine élection, Trudeau deviendra chef du parti libéral du Canada. Comme son père, il sera un dure opposant. Et qui sait, nous retrouverons peut-être Monsieur Jean-François Lisé comme chef du parti souverainiste et premier ministre du Québec. Je le souhaite.
S’il y a une chose que je ne « recommanderais pas » , c’est bien cet article !! Ridicule !! Manoeuvre de Trudeau certainement !! Pour lui avoir déjà serré la main , je ne crois pas ce que dit M.Trudeau . Le mot le + important dans ce qu’il a dit c’est « PEUT-ÊTRE » que je songerais …De grâce , ne vous laissez pas berner !! M.Lisée , Ça m’étonne (et Mme Legault aussi) que vous prêtiez la moindre attention à cette « joke » !
Le parti Libéral du Canada a perdu sa raison d’être.
Le Parti Libéral du Canada est le parti des minoritaires. Parce que c’est normal pour tout être humain de faire parti d’une majorité, ils ont perdu leurs quatre bases électorales. Je m’explique.
1.) Ils avaient le vote des Canadiens-Français du Québec. Depuis la révolution tranquille, ceux-ci se sentent majoritaires et sont devenus Québécois, ils votent donc plus à gauche maintenant (Bloc-NPD).
2.) Les Francophones hors-Québec s’assimilent à la majorité anglaise, pour devenir Canadian. Ils votent donc NPD ou Conservative, dépendant s’ils sont de gauche ou de droite. (ex. St-Boniface au Manitoba et Chéticamp, N-É qui sont allés Conservateur. Bathurst au N-B et le nord de l’Ontario qui sont allés NDP).
3.) Les immigrants aussi, qui après deux générations, s’assimilent aux Anglais et deviennent Canadian (NPD-Conservateur). Ils sont donc une clientèle d’électeurs éphémères, à renouveler constamment.
4.) Et la dernière minorité, les Anglais du Québec. C’est tout ce qui reste (libéral), mais c’est très limité, avec quelques contés dans le West-Island.
Comme vous voyez, ce n’est pas une question de chef, même si ceux-ci ne sont pas forts. Les deux derniers Dion-Ignatieff ont été choisis par défauts, parce que personne ne veut être chef d’une gang de loosers systémiques et chroniques.
Le parti libéral a toujours été un regroupement de minoritaires et aujourd’hui ils récoltent ce qu’ils ont semé… leur clientèle historique est devenu adulte et s’est affranchie.
Prochainement, il ne restera que deux nations souveraines le Québec et le Canada…. Le parti Libéral aura bientôt perdu sa raison d’être. Nous seront tous majoritaires et le parti libéral disparaîtra paisiblement. Ce sera la fin du beau rêve à Trudeau et on en parlera dans les livres d’histoire comme un exemple à ne pas suivre.
Paroles ! Et paroles ! (vous connaissez la chanson)
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir et la famille ‘elliot-troudeau’ me fait que se présenter comme sauveuse du cadna-da face à un »harper government » vraiment rétrograde et super-hypocrite.
Rappelez-vous du ‘On met nos sièges en jeu . . .’ pet
J’espère que Justin lit ce fil de discussions… 😉
Il dit: « peut-être que je songerais à vouloir faire du Québec, un pays. » C’est aussi fort que: « Nous sommes peut être quelque chose comme un grand peuple. » Bref, c’est pas demain la veille.
Personnellement, voici ce que je lui réponds: « foodle doodle! »
C’est pas demain la veille que Justin va adhérer au PQ car , tout comme Bourassa , il trouvera une foule d’excuses pour justifier son inertie car ce type de fédéraliste est très enraciné dans le Canada tout comme son père PET ……
Le plus grand utopiste que nous ayons subi se nomme P.E.Trudeau…tenté un Canada bilingue sur le dos des Francophones…
Que ce soit le fils de ou le petit-fils de ce malencontreux les Québécois se souviendront très longtemps de cette lignée
M. Pierre Élliot Trudeau n’aimait pas le nationalisme ethnique québécois ou canadien-français, mais aimait le nationalisme multiculturel…canadien qu’il considérait moins dangereux, par sa diversification, en se référant au nationalisme d’Hitler, basé sur la race aryenne, qu’Hitler croyait supérieure, ce qui lui aurait donné le droit de dominer le MONDE ENTIER…minimum.
Le père de M. Pierre E. Trudeau était propriétaire du réseau de stations-service Champlain.
Le fils Justin avec ses cheveux frisés et sa barbiche, se fait un « look » à la Champlain et, comme nationaliste, de fait élire dans le comté de Papineau, un Patriote important de notre histoire nationaliste canadienne-française…
Voir les dernières photos de Justin Trudeau et de Champlain sur la terrace du Château Frontenac. Surprenant.
Si l’Ontario et tout l’Ouest canadien persistent à pencher <à droite, il est probable que Justin Trudeau, penchant à gauche, voudrait plus de souveraineté multiculturelle et bilingue, pour le Québec, avec une association économique canadienne, du genre de celle proposée, jadis, par M. René Lévesque
Il ne faut pas prendre à la légère cette affirmation de Justin Trudeau. Elle reflète bien ce que pense de nombreux fédéralistes du Québec au sujet du Harperland des conservateurs, mais je crois que Harper sais bien quelles sont les lignes à ne pas franchir pour ne pas provoquer une crise nationale.
Je ne suis pas pour la politique du pire, mais si Harper s’aventurait à ouvrir le débat sur le mariage gai, la peine de mort et l’avortement, la souveraineté du Québec deviendrait soudainement à la portée.
Cher monsieur Lisée,
Au sujet du premier Trudeau, Pierre-Elliot de son prénom, il est important de souligner, disons, un léger détail que les époux Nemni n’ont pas l’air de bien saisir – et vous non plus, d’ailleurs.
C’est que malgré son passage d’un bord à l’autre du spectre politique – c’est-à-dire: du nationalisme canadien-français du Québec des années 30-40 au fédéralisme canadien – la conception que se fait Trudeau du fait canadien-français ne bouge pas, elle : elle continue d’être naturelle-biologique. Lui pivote, mais l’erreur reste (une erreur tellement cinglée que même le fascisme italien n’y croyait pas) .
Voici un extrait d’une entrevue accordée par Trudeau aux époux Nemni dans la revue Cité Libre de janvier-février 1997, p. 11 :
« Et c’est pour ça que je ne veux pas parler de deux nations, mais de deux langues. Pour moi, la langue est un instrument de communication que l’on peut acquérir avec un certain entraînement. Par contre les liens du sang, ou la « culture ancestrale » (sic) ne peuvent pas s’apprendre. »
NE PEUVENT PAS S’APPRENDRE. Trudeau croyait AVANT et continue de croire APRÈS que le fait d’être canadien français ou canadien anglais est une affaire de SANG, quelque chose d’héréditaire, comme si les gens étaient DÉJÀ canadiens français ou canadiens anglais À LA NAISSANCE. Autrement dit, il prend les peuples pour des races. D’où par exemple cet abracadabrant oxymoron : « culture ancestrale ».
Et d’où, bien sûr, cette rhétorique cinglée très répandue dans mon camp – le camp fédéraliste – rhétorique qui commence toujours par t’enfermer dans le délire de la race enfin de te hurler «raciste !».
Ce qui me fait bien rigoler, c’est que les séparatistes – souvent des baby-boomers, il est vrai – n’allument pas. Ils ont beau se faire agonir d’accusations de racisme depuis des décennies, ils n’additionnent toujours pas 2 et 2, ne voient pas l’oxymoron béant. Pourtant, on en trouvait un beau gros indice dans ‘L’Actualité’ du 15 mars 1997, au cours d’une entrevue avec le journaliste Ray Conlogue fort justement intitulée « It’s culture, stupid ! » et dont voici un extrait :
Conlogue : « Ce sont les médias canadiens-anglais qui utilisent les mots « racial » et « ethnique » comme s’ils étaient interchangeables. La racine grecque du mot ethnie est ‘ethnos’, qui veut dire nation. Au temps des Grecs, le mot identifiait des gens qui partageaient une même CULTURE, pas un même SANG. » (C’est moi qui souligne).
Mais à la décharge de mes adversaires séparatistes québécois (*) en particulier ou nationalistes québécois (**) en général, j’avoue qu’il est difficile de soupçonner, je dirais même de concevoir qu’une idéologie qui se prend avec une telle ferveur ahurie pour la statue de l’antiracisme guidant le monde est en fait un déterminisme biologique qui soupçonne le racisme partout PARCE QU’IL SOUPÇONNE PARTOUT LA « RACE ».
Comme le notait avec juste raison Simone Weil dans ‘L’Enracinement :
« La présence d’une contradiction, quand elle est sentie, même sourdement, ronge le sentiment ; quand elle n’est pas sentie du tout, le sentiment en est rendu plus intense, puisqu’il bénéficie à la fois de mobiles incompatibles. »
(*) et (**) : les étranges convolutions politiques de notre belle fédération (et pas nation) où se trouve notre belle patrie (et pas nation) m’obligent toujours à préciser ‘nationalisme québécois’, car celui-ci bien sûr n’est que la moitié du problème nationaliste que nous avons ici. De même, depuis l’émergence du trend spéculaire (de ‘speculum’, miroir) appelé ‘partitionnisme’, je dois toujours préciser que je parle du séparatisme québécois, afin qu’on ne le confonde pas avec ce séparatisme canadien dont je suis également l’ennemi juré.
Bien à vous,
Marc Provencher
Ahhhh ! Putasserie quand tu nous tiens !
Je me méfierai toujours d’un type qui partage les même gênes que celui qui aura été un des plus grand fossoyeur de l’ identité québécoise francophone pour se faire une carrière politique d’envergure dans le Canada coast to coast , soi P. E. Trudeau le sinistre Premier Ministre !
Faut lire entre les lignes pour percevoir la manipulation crasse derrière le commentaire de Justin Trudeau ! Il s’empresse de nous dire que le Canada sous Harper n’est pas un Canada qui l’intéresse mais il milite dans l’autre parti fédéraliste d’envergure souillé par le scandale de commandites et ayant une feuille de route des plus réfractaire a tout ce qui s’ approche du nationalisme québécois avec des » légendes » comme Trudeau père , Lalonde , Chrétien , Dion et autres béni-oui-oui du Canada anglais .
En fait Trudeau cherche à se faire du capital politique en présentant (subtilement) l’actuel PLC comme la solution d’un Canada sans Harper et ses Conservateurs !
Et si soudainement il se transforme en militant indépendantiste le PQ pourrait certainement lui tendre la main ! Oups ! J’oubliais le PQ n’est plus un parti indépendantiste mais autonomiste ! Alors il pourrait tenter sa chance à la CAQ ! Oups ! J’oubliais la CAQ est » sans étiquettes » ! Alors il pourrait certainement aider le parti de monsieur Aussant mais je doute qu’un Trudeau accepte de militer dans un tiers parti en jouant les deuxièmes violons !
Pas facile la vie d’ opportuniste quand même !
Être souverainiste (ou sympathisant) sur la seule base des fameuses »valeurs canadiennes/québécoises » est tout simplement risible.
Surtout que le Québec a très peu à voir avec les valeurs canadians/libérales à la sauce Trudeau : le multiculturalisme, la négation des nations et la sanctification des chartes des droits.
On est souverainiste pour une question de devoir historique, de patriotisme, de nationalisme, d’identité, de protection de la langue, pas pour une question d’orientation du gouvernement…
Que fera t’il le jour ou un Québec indépendant élira un gouvernement de droite?? Il demandera asile politique au Canada?
Trudeau version actualisée serait séparatiste….! Hein? Ben voyons donc, Trudeau c’est un Trudeau, rien d’autre qu’un Trudeau.
Et dans ma mémoire, un Trudeau c’est une sorte de canibale qui s’autocanibalise. En fait c’était un canayen mange canayer.
C’était un orgueilleux, un vaniteux et un radical qui n’a pas hésité à mentir après le référendum de 80 et en 70 de se servir de «la violence légitime de l’État» comme dirait Weber, pour varger sur les Québécois. C’est ça Trudeau.
Ça parle deux langues en même temps, et des trois côtés de la bouche quand ça fait son affaire.
Et si vous voulez manger votre fromage mangez-le vous-même sinon c’est ce jeune homme qui le dégustera. À votre détriment.
Si le Québec devient un pays, j’espère que Trudeau sera assez intelligent pour foutre le camp dans un autre pays. Ce fils et promoteur des idées de celui qui est responsable des moments les plus funestes de l’histoire du Québec, devrait aller répandre ailleurs son idéologie du muliticul. Quel pays de débiles à part le Canada voudraient effacer son histoire?
Voir l’essai à la fois psychanalytique, anthropologique et politique au sujet de ce dernier: « Le vrai visage de Pierre Elliot Trudeau » par François-Xavier Simard, éd. Les Intouchables, 2006. ISBN : 2-89549-217-4.
Ce médecin conclu que l’hostilité de Trudeau contre la nation Québécoise s’expliquerait par son conflit œdipien et des identifications familiales.
Aussi sincère que son défunt père???
Hum! je n’y crois pas.Grosse farce. Nous prend-il pour des …imbéciles. Rappelons-nous son père PET. Je me souviens.
Ça serait vraiment le « boute du boute »!
Ne pensez-vous pas que nous en avons déjà beacoup trop parlé pour ce qu’il vaut…?
Toute l’histoire du Canada depuis la conquête n’a été envers le Québec,les métis, les Amérindiens que tromperie et coups fourrés.
Trudeau est je crois parfaitement au courant de ce qui s’est passé historiquement, contrairement à d’autres qui vont bientôt allumer sur ce désormais néo visage caché du Canada Anglais,celui des loyalistes et de l’idéologie néo con.
Si il y a une conversion de Trudeau elle survint sur le très tard.Et qu’est ce qui nous dit que ce ne serait pas un nouveau coup fourré pour se refaire une virginité politique en bleu pour une reconversion subite et selon les circonstances en rouge?…
Pourquoi basher sur Trudeau fils qui a à coeur (peut-être très sincèrement) les valeurs centre-gauches que promulguait son père?
S’il ne reconnaît plus les valeurs du Canada et qu’il reconnaît ces valeur (très européennes) plutôt au Québec, c’est peut-être que les Trudeau sont plus québécois qu’ils ne veulent l’admettre.
Si Justin Trudeau trouve que le Canada à la sauce Tea Party est la mort du Canada de la Charte des Droits et Libertés et que la seule façon de vivre dans un pays où règne le respect de l’autre, l’entraide et la gouvernance sur des faits (pas des impressions) en Amérique du Nord est de faire du Québec un pays, je suis bien prêt à l’embarquer.
Il n’y a que les fous qui ne changent pas d’avis…
Qu’on ne l’aime ou pas, Justin Trudeau (tout comme son père) n’est pas une être stupide et il faudrait être stupide pour croire cela.
Monsieur Lisée,
Nous pouvons analyser la déclaration de Justin Trudeau sous toutes ses coutures. Et nous sommes bien conscients qu’il faille se méfier.
Mais l’analyse qui sera la plus pointue sera celle des membres du parti libéral du Québec.
Car ils craindront eux l’effet d’entrainement. Si la critique fut tellement virulente à l’égard du vire capot Rebello qui laissait tomber le parti québécois, les libéraux (les éternels porteurs d’ornières),voient eux un gros point d’interrogation leur tomber dans la face, ce qu’il n’avaient pas vu venir.
Imaginons la réaction des citoyens si le fils du traite s’alliait aux indépendantistes. Cela signifierait donc que nous avions eu raison tout ce temps.
Ma blonde, fédéraliste endurcie, me disait exactement la même chose: à voir aller Harpeur, moi ça ne sera plus long, je vais devenir séparatiste !
Qui dit que le mouvement indépendantiste est mort ? Le Canada est en train de se définir sans le Québec. Nous sommes pratiquement séparés de facto. Reste à le faire pour vrai !
Moi c’est le si que j’aime.
Ca prend pas grand chose pr vs allumer.
Il s’emmerde à ce point à Ottawa qu’il en est réduit à chercher une quelconque notoriété en boxant. C’est dire à quel point il est désillusionné du jeu politique auquel son père prenait un plaisir pugilistique…
@Nicolas Paillard – ce que je trouve d’étrange dans le raisonnement de Justin Trudeau, et que vous soulignez, c’est qu’il reconnait ses valeurs au Québec plutôt qu’au Canada dans son ensemble.
Or, depuis des décennies on entend les indépendantistes québécois critiquer et maudire la Charte des droits et libertés de 1982, comme si c’était un document qu’il fallait détruire ou altérer, comme si les droits dont les citoyens jouissent présentement seraient différents dans un nouveau pays du Québec. Justin Trudeau serait-il vraiment à l’aise dans un pays du Québec grandement différent du Québec que l’on connait depuis la révolution tranquille ?
Quant à la gouvernance selon des faits, cela démontre bien que Justin Trudeau est avant tout un libéral (petit ‘l’), comme son père, donc qu’il n’est pas un doctrinaire de gauche ou de droite. C’est un énorme problème pour tous les libéraux, au Canada comme ailleurs. On ne peut pas produire de programmes populistes ou même faire ce que l’on promet quand on gouverne selon les données qui nous sont présentés par des hauts-fonctionnaires ou des études et des enquêtes. Gagner une élection quand on valorise les habileté des individus au delà de leur doctrine devient impossible dans cet univers ou s’affrontent les idéologies gauche-droite.
Justin Trudeau séparatiste… Eh oui, même tout les ministres majeurs libéraux du Québec passent leur temps à parler de souveraineté en négatif, en étalant l’impuissance de leurs efforts fédéralistes; M.Fournier à la Justice, M. Dutil à la Sécutité publique, M. Bachand aux Finances, M. Bolduc à la Santé même M. Charest en entrevue de fin d’année a passé un bon moment à étaler cette impuissance crasse devant l’intransigeance de M. Harper. Attendons encore un peu et le Québec VOUDRA entendre parler de souveraineté EN POSITIF.
M. Lisée,
Je m’étonne que vous fassiez ainsi toute une histoire d’un fait qui saute à la face de tous:
1- le gouvernement Harper prône des valeurs qui sont plus éloignées que jamais de celles du Qc.
2- Les québécois voient bien que c’est le ROC qui élit Harper
3- 1+2 = Le ROC prône (maintenant) des valeurs qui sont plus éloignées que jamais de celles du Qc.
4- Donc le Qc s’identifie de moins en moins au ROC et donc, la flamme souverainiste pourrait être attisée. L’ineptie du PQ à tirer avantage de ce contexte est par ailleurs fort pathétique.
J’ai longtemps été souverainiste. Ne le suis plus, ayant pris acte du dernier vote populaire à cet égard et m’étant lassé de la question. Harper fait renaître en moi ce sentiment mais il serait prématuré de me re-déclarer souverainiste pour autant. Je crois en effet que, fondamentalement, les valeurs canadiennes ont peu changé et que Harper ne fait que combler le vide affectif créé par la désaffection des canadiens pour les libéraux. À terme, cette tendance s’inversera sans doute. Du moins je l’espère. Ma question c’est quand et combien de temps ma patience durera-t-elle. On devrait poursuivre les libéraux pour avoir cédé ce terrain et priver tous les canadiens d’une alternative sérieuse.
PS: Quant à Justin T., et si ce n’était qu’une provocation bien calculée? Est-il réellement si « loose canon »?
jsn
Ce J.Trudeau n’est t-il pas le même qui a souhaité des écoles bilingues pour favoriser la cohabitation entre francophones Acadiens et anglophones du Nouveau Brunswick sans comprendre que la force d’immersion de l’anglais envahirait le français des jeunes Acadiens.
C’est un peu comme cette histoire d’anglais à usage intensif en 6ème année signé Charest pour rendre bilingue le jeune québécois trop francophone pendant que les jeunes anglophones du Québec ne subiront pas d’enseignement exclusif en français sur une durée de 6 mois en 6ème année.
Dans une culture si colonisée ou périphérique dirait le journaliste Robitaille, peut t-on croire que le jeune Trudeau est si différent de son père? L’universalisme ambiant de la mondialisation ne fait que s’attaquer aux petites nations, aux petites sociétés. On le voit sur le plan financier avec la Grèce, on le voit sur le plan linguistique contre les nations québécoise, acadienne, catalane, flamande.
Le réflexe intellectuel a priori c’est l’ouverture aux autres par l’influence de la culture de civilisation chrétienne et philosophique ici au Québec comme ailleurs. Ce qui fait l’impasse sur les rapports de force provenant d’États nations puissants comme les U.S.A et la Chine qui d’ailleurs détruit la culture tibétaine.
De l’hyper présence commerciale des puissants États, de l’inégalité générale, de la force de frappe technique et économique de l’anglais dont le Canada est l’un des supports.
Ce qui est trop périphérique créé la distance envers soi lorsque le désir de souveraineté est coupé, castré pour utiliser un mot tabou.
Trudeau le jeune comme selon l’expression antique désuète perçoit le Québec comme partie du tout canadien sans comprendre Maintenant que le monde anglosaxon produit une bonne partie des valeurs de droite à travers une imprégnation protestante idéologique de la pratique du capitalisme. Ce que le sociologue M.Weber a appelé l’éthique protestante et le capitalisme, sorte de fourre tout culturel où le mérite premier détermine la place de l’individu dans la société contre tout autre aspect; la vie sociale, un minimum de solidarité entre les personnes, la considération de la nature, sa non instrumentalisation complète et anti écologique, une volonté franche de séparer la religion de la société.
Harper ne fait à part la spécificité monarchiste que reprendre en gros les valeurs républicaines américaines fondés sur le tout individuel, l’inter pénétration entre la vie civile et les valeurs traditionnelles des religions qu’elles soient protestantes, catholiques ou musulmanes de là l’ouverture des sociétés anglophones dont la canadienne pour le multiculturalisme. Un Harper qui comme les républicains yankees ne croit pas que l’environnement ne puisse connaître une limite quant à sa transformation industrielle et qui en rit.
Des sociétés anglophones qui lorsque observés qu’elles soient américaines, canadiennes ou britanniques votent majoritairement à droite ont éliminés tout parti socialiste du décor culturel et politique, sont résolument nationalistes tout en se faisant hypocritement les apôtres d’un universalisme surfait et contrefait en bonne partie dû au fait que la puissance économique des É.U a aussi produit une culture relativement universelle faite à partir de la culture américaine.
Ce qui est un sacré paradoxe quant à un universalisme vrai toujours utopique qui soit homogène et neutre un peu comme par un espéranto ou plus naturellement quant à la réalité d’un universalisme structuré sur les différences et non à la domination culturelle d’un empire.
Que Justin Trudeau n’ait pas compris que son universalisme, que ses idéaux bénis sont traversés par des méchants phénomènes tendancieux dépassent l’entendement. Cela se saurait si -Small is beautiful-, dans le monde du big hamburger, du big is great. Les anglophones et leurs valeurs plutôt droitières s’imposent avec ou sans notre complicité.
Ne saurait de la crise de 1929 et du premier social démocrate apparenté le président Franklin D.Roosevelt, les Américains seraient davantage encore intraitables, ils ont laissé le Canada et l’Europe de l’ouest devenir plus ou moins social démocrate par peur également du communisme soviétique. Depuis 1980 toutefois, Thatcher et Reagan ont tout fait pour que le capitalisme redevienne sauvage et ça c’est une tendance de fond que le new labour de T.Blair ou que la présidence Clinton n’ont pas modifié.
Trudeau peut rêver… Et espérer dans son Canada libéral. La dernière gouvernance libérale des Chrétien-Martin a aussi coupé les ressources de l’État fédéral pour la redistribution des ressources socialisées de la protection sociale. Le vol de la caisse d’assurance emploi, les coupures sauvages en santé pour les provinces.
Rêvons mal ou devenons plutôt conscients qu’Harper, les conservateurs sont dans le moule des républicains américains, de la tradition conservatrice britannique. Que le groupe Harper est l’archétype d’un monde anglophone réactionnaire presque allergique à la laicité et maladivement opposé à une sensibilité collective à part le patriotisme impérial, militaire et meurtrier.
@ C Tanguay, Le vrai Canada qui lève sa jupe!!!
Le fossé se creuse entre le Québec et le Canada! Harper représente très bien ce Canada! Ce n’est pas Harper personnellement qui est en cause, c’est l’appartenance à ce cher Canada !
Justement, le problème c’est que notre place n’est pas au Canada!!!!! Sortons-en au plus vite !
Dénoncer Harper, ce n’est pas promouvoir l’indépendance. Cela envoie le message que si ce n’est plus Harper, si c’est le NPD avec Mulcair ou les PLC avec Bob Ray par exemple, le Canada c’est bien, ou du moins pas si pire.
J’ai vu cette chanson de Queen sur un groupe pour la souveraineté Écossaise: “ Je veux me libérer de tes mensonges”. Les paroles sont tellement pertinentes! Queen est un groupe de rock britannique…. Mdr !!!
Dernières déclarations de Justin Trudeau qui sous l’effet des blogues canadiens anglophones a rappelé sa foi au Canada. Déclarations toutefois qui expriment toujours un malaise envers un Canada sous Harper qui ressemble de plus en plus à un mélange entre une Grande Bretagne conservatrice et monarchiste à la Thatcher et une Amérique républicaine à la sauce Reagan et W.Bush.
Le gouvernement Harper sort une loi préventive qui rendra facilement communicable aux forces policières tous les sites web consultés par les citoyens canadiens. Profilage d’un citoyen comme criminel larvé ou possible. À suivre.
(…) «La question est de savoir: qu’arrive-t-il à notre pays? Pourquoi des millions de Québécois ne se reconnaissent-ils pas dans ce gouvernement? Pourquoi des millions de femmes ne reconnaissent-elles plus leur pays? Pourquoi des millions de gens décrochent-ils de la politique? Parce qu’ils n’aiment pas, ils ne voient pas le Canada que nous avons bâti pendant des décennies qui se reflète dans les mesures de ce gouvernement», a-t-il ajouté du même souffle.
M. Trudeau a poursuivi en français: «On a un Canada qui devient mesquin, qui devient petit d’esprit, qui devient fermé, qui est anti-intellectuel, qui commence à prôner la division et s’ingérer dans les vies privées des gens. Excusez-moi, mais je ne reconnais pas ce pays. […] La réalité, c’est qu’il va falloir se réveiller pour se battre contre M. Harper.» (…)
Justin a tout compris. Il nous le faut au Québec et je supplie Pauline de le prendre dans ses rangs le plus tôt possible.
Qu’il soit fédéraliste ou séparatiste aujourd’hui, ce jeune homme deviendra quoi s’il finit par un tant soit peu maturer?
12 ans (DOUZE ans!!!) après sa mort, le nom de Trudeau fait encore trembler les séparatistes.
Ma-gni-fi-que!!!
Je vous le confirme, après l’écoute de maintes entrevues du fils Trudeau sur les méandres justificatifs de sa tirade de dimanche à Radio-Can:
« Oui, Justin est aussi sincère que son défunt père lors de son discours au Centre Paul-Sauvé le 14 mai 1980 alors qu’il mettait sa tête en jeu pour le renouvellement du fédéralisme canadien en incluant les préoccupations de la province de Québec»!!!
Il ferait une bonne recrue pour le cercle des intellectuels pour la souveraineté, avec Lisée, Fortin, Mme Paillé et le Gros Cave.
Pauve petite crotte, il a quitté son cocon de ouate$$$ quelques minutes et a vu le Canada a feu et à sang? 🙂
Il va être invité à Tout le PQ en parle…maudit que Coderre doit être jaloux!
Pourtant, les propos de Trudeau Jr. ne sont nullement équivoques. Je résume :
« …Absolument, peut-être, si les planètes (à l’exception de Mars et Venus) sont désalignées, et les vents défavorables, il se peut certainement ou pas, mais j’en doute, …si, et seulement si j’ai des visions oniriques pour confirmer le tout (sinon l’inverse), …il pourrait donc arriver, dis-je, et je parle ici au conditionnel, …il se pourrait que je j’aille contre vents et mari usque ad mare, et devienne séparatiste, quitte à redevenir fédé le surlendemain du lendemain de la veille, …à moins que le vent tourne, ou serait-ce l’opposé du contraire de ce que je tente de dire…? C’est pourtant clair comme le jour et la nuit, non…? »
Le Canada anglais va lui extraire une rétractation, sous la torture si nécessaire.
M. Lisée,
Vous me décevez. Je vous croyais plus rigoureux.
La teneur de votre commentaire s’apparente à ceux issus du mileu conservo-réformiste « dretteux » qui ne ce gêne pas pour déformer les faits à leurs fins.
À mon avis, Mme Legault ne méritait pas d’être associée à cette banalité tout comme votre espace virtuel.
@ François 1
« 12 ans (DOUZE ans!!!) après sa mort, le nom de Trudeau fait encore trembler les séparatistes.
Ma-gni-fi-que!!! » (François 1 )
Et aujourd’hui le nom fait trembler les fédéralistes aussi comme on peut très bien le voir dans les médias.
Ma-gni-fi-que!!!
Les conservateurs qui font le Canada ont voté la suppression du registre des armes à feu au nom de la liberté pendant qu’ils préparent une loi liberticide sans le domaine internet. Ce sont les conservateurs d’Harper et monsieur Trudeau devra voir l’Ouest du Canada pour ce qu’il est l’équivalent du Sud est américain républicain.
Le Canada ne sera pas le Canada rêvé des Trudeau..
Que dirait son père s’il avait entendu ça: « T’a fait caca Justin Trudeau? » C’est une blague (ref. Les cyniques). Oui, oui, vous pouvez me censurer.
voyon les aveugles de la bruma du pere ahahahahahahah
L’inconscient de Justin émerge à travers ce lapsus…À force de gruger dans notre démocratie, Harper provoquera lui-même la fin du Canada actuel et qui sait, Justin en 2020 pourrait être le 1er chef de l’État québecois!!
À suivre…
Avant de peinturer de couleur souverainiste ou fédéraliste la carte du Canada, il faut tout de même reconnaitre qu’actuellement le Québec se pose en defensseur des idées libérales essentielles: un état de droit en équilibre entre les libertés individuelles et collectives, progressite au niveau social.
Comme M Auger de la presse le disait, il a peut-être été une erreur de relation publique d’avoir oublié le 50%+ de Canadiens hors Québec en désacord avec Harper dans son affirmation.
Reste-que c’était senti et exprime e-x-a-c-t-e-m-e-n-t, ce que ressentent 60% et plus des électeurs de l’est du Canada.
Peut-être que c’était programmé, mais en ayant parlé avec un petit nombre de gens. Monsieur Trudeau s’attire plutôt de la sympathie plus qu’autre chose avec cette sortie.
J’ai déja hâte à la prochaine!
Il me semble que ça ne fait pas plus que quelques mois, Justin Trudeau était interviewé par Patrick Lagacé, à l’émission les francs-tireurs, je crois.
Il expliquait la philosophie apprise de son père: dire n’importe quoi, faire n’importe quoi. L’important, se faire remarquer, faire parler de lui, en bien ou en mal.
C’est un coup très bien réussi.Il y en aura beaucoup d’autres.
Salutations cordiales
Voilà, la grande gauche fédéraliste/souverainiste est finalement réunni. D’accord sur tout, sauf sur les frontières souveraines (et sur le Souverain).
@ Youlle (# 63):
Ah…je tremble? Savais pas…
Pour moi, Justin et Pierre Elliot sont deux personnages différents même si l’un est le fils de l’autre.
Ce sont les séparatistes qui tentent de les associer pour ainsi essayer de déprécier le père à travers son fils n’a pas encore suffisamment d’expérience politique mais je crois que son tour viendra…plus tard.
Le père, lui, fut LE grand gagnant, sur René Lévesque, du premier référendum et LE grand gagnant de Meech.
Et Lisée qui tente de faire le poids devant ce personnage historique… Misère!
certains journalistes n’ont pas grand chose a se mettre sous la dent pour s’abaisser a de pareilles niaiseries
Qu’on le veuille ou non avec un Stephan HARPER, UN JOUR TOUS LES canadiens sensés voudront organisés eux même leurs lois, leurs politiques, et leurs libertés individuelles et sociales.
Un jour un prof d’histoire m’a dit: Il n’y a pas plus indépendandiste que celui qui ne le laisse ne laisse pas paraître. Le père nous a mis sur la voie et le fils la fera surement. Qui vivra verra…
bof. les libéraux font une loi. les conservateurs la défont. et vice-versa. pas besoin de se séparer. juste d’attendre que les libéraux reviennent au pouvoir. mais quel gaspillage d’argent et de temps que tous ces retours en arrière! et pas certain que les canadiennes vont vouloir perdre leurs droits fondamentaux.
attention! stratégie facile et bien connue: proposons une idée folle (ex. enlever le droit à l’avortement), et dans certaines circonscriptions, ordonnons au candidat de notre parti d’aller contre notre idée, et il aura l’air d’un héros…
N’oubliez pas M. Lisée et Mme Legault, que M. Justin Trudeau a 50% des gênes de sa mère Margaret , née Sinclair, et que ne vous attendez pas à ce que M. Justin Trudeau, même s’il respecte profondément son père, aie les mêmes positions que son père sur tous les sujets. Ce serait que d’aliéner M, Trudeau, le fils, que de constamment comparer ses opinions à celles de son père et de juger qui était le meilleur. Tous les deux ont le caractère de leaders et M. Justin Trudeau tracera sa voie comme il l’entend !
Les valeures collectives d’habitants demeurant dans un territoire, peuvent nous aider à définir ce qu’on appel une nation! Or, il est clair que si les valeurs du Canada changent avec l’aide des actions du gouvernement conservateur, il est fort possible que les habitants du Québec ne partageront pas ses choix. Ainsi donc, pour le moment, selon monsieur Trudeau et possiblement selon moi, nous avons des valeurs communes avec le Canada hors Québec. Cependant, si monsieur Harper persiste à changer nos valeurs, ce pays ne sera plus le mien… Et possiblement ne sera plus celui de Justin Trudeau.
Je suis pas certain que, de la part d’un Trudeau, cette affirmation n’était pas qu’une boutade, une provocation, un coup de gueule ou de publicité politique… Cependant je ne pourrais dire mieux en ce qui me concerne : avec le temps et la désillusion, j’étais devenu un souverainiste mou, mais l’orientation politique confirmée du fédéral de Harper, de toute évidence supportée par le ROC, me repousse vers une indépendance rien de moins que salvatrice : Je ne veux plus être associé à ce Canada de TeaParty ! Je ne me sens canadien su sens du gouvernement et du ROC. Je renoue donc avec le principe de l’indépendance québécoise et réactive mon ex-membership au PQ ! Vive le Québec libre… de Happer et ses semblables !
De quoi, M.Trudeau craint, de vivre dans un pays dont les valeurs ne correspondent pas à les siennes, m’effraie depuis longtemps et même bien avant la majorité de Steven Harper.
Je crois que René Lévesque et ses successeurs ont très mal vendu la souveraineté.
Les raisons pour lesquelles un Québec souverain serait souhaitable dépassent de beaucoup la langue et la culture.
J’ai beaucoup d’incompréhension du manque de désir des Québécois anglophones de vouloir vivre dans un pays qui dépense, qui règlemente et qui légifère selon valeurs québécoises.
Pourquoi ces Québécois ne désirent pas la souveraineté du Québec?
La souveraineté du Québec est trop associée à la langue et la culture francophone.
Les valeurs des canadiens de l’ouest sont tellement différentes de celles de la grande majorité des Québécois anglophones comme francophones.
Que ces Canadiens votent massivement pour un gouvernement tel que celui de Steven Harper démontre cette incompatibilité des deux peuples.
m.Lisee ca ne vous tente pas d’etre ministre ou premier ministre du Quebec.Avec votre experience et votre savoir je vote pour vous ……
C’est surprenant en effet comme déclaration ! Dommage que le jeune Trudeau de Béboeuf a changé d’idée par la suite…
Son père doit être mort une deuxième fois, s’il a entendu ça, hahahahahahaha!
Du Trudeau à son meilleur… « Un non, c’est un oui….. ». N’empêche, que sans le vouloir, il nous avait annoncé la souveraineté du Québec en 1963!
Le gros mensonge de Pierre E. Trudeau, en 1963 :
« Tout ce qu’il veut sentir [le canadien français] c’est que s’il se transporte ailleurs au pays, que dans le Québec, la loi ne lui sera pas défavorable. Comment il se servira de cette loi? C’est l’avenir qui le dira; moi, personnellement, je ne pense pas que même ayant des lois justes, le français, que le français se mettra à monter en flèche dans des parties du Canada, dans les provinces où le canadien français est une infime minorité.
Il faudrait peut-être à ce moment-là, envisager d’autres solutions, par exemple, il faudrait assurer la mobilité de la main-d’œuvre, la mobilité des citoyens, que ceux qui veulent vivre dans un milieu bilingue, qu’il déménagent dans une autre partie du Canada, que vous leur facilitez cela. »
« … Quand on aura trouvé [ce que cela coûte en termes humains] on saura vraiment si le pays peut vivre, s’il doit continuer d’opérer en tant que pays. Si c’est plus coûteux, disons, du point de vue du Canadien anglais de faire de ce pays un pays bilingue ou multiethnique, si c’est plus coûteux de faire cela que de renoncer à l’identité du Canada, et de s’attacher aux États-Unis, on saura où est l’avenir. Et inversement, si c’est du point de vue du Canadien-français, les avantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui s’appelle le canada, s’ils sont moins grands que les désavantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui ne le reconnaît pas en pratique et en loi le bilinguisme, eh bien, lui décidant de se séparer, je pense que c’est seulement après avoir pesé ce genre de réalités que l’on saura où l’on va. »
Pierre E. Trudeau. Extrait d’une audience de la commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, jeudi le 7 novembre 1963, 17 :54 h-18 :14h. Et préface au « Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.
Si au moins il l’avait dit dans les deux langues officielles en même temps! 😉
Comme le disait le Roi Lot d’Orcanie à son fils qui se défendait d’être un traitre : « Ne vous en faites pas, vous êtes encore jeune, ça viendra. »
Je crois bien qu’avant que Justin Trudeau se déclare séparatiste, les poules auront des dents et une crête d’acier.
Sur le blogue de Josée Legault j’ai fais ce commentaire :
….
Justin Trudeau n’est pas le seul à se désoler de ce Canada de Harper. Plusieurs analystes fédéralistes donnent aussi dans le désarroi :
Patrick Lagacé :
Dans son blogue (21 décembre, 2011). Il reprends les grandes lignes d’une chronique de Heather Mallick du Toronto Star, (paru) dans le Guardian de Londres, où elle affirme ne plus reconnaître son Canada natal.
…
Vincent Marissal (Cyberpresse, 21 décembre, 2011) :
M. Harper, il est moche, votre Canada
….
André Pratte (Cyberpresse, 28 décembre, 2011) :
La promesse du 2 mai
(…)
Avec quelques décennies de recul, les historiens considéreront peut-être les élections du 2 mai 2011 comme l’un des scrutins les plus importants de l’histoire canadienne
(…)
Tout exercice de compression des dépenses publiques soulève la controverse. Mais celle-ci sera plus vive, et plus néfaste pour l’unité du pays, si les institutions touchées et les programmes sacrifiés l’ont été pour des raisons idéologiques plutôt qu’à la suite d’un examen rigoureux.
….
Et aujourd’hui, Lysiane Gagnon (the Globe and Mail) et Chantal Hébert (Le Devoir) cherchent leurs mots pour s’accrocher à un Canada révolue.
Comment expliquer que suite au 2 mai, et l’effondrement apparent du mouvement souverainiste, ces chroniqueurs du fédéraliste « triomphant » aient tant l’esprit chagrin ?
C’est peut être qu’ils sentent, sans se l’expliquer, que le Canada est entrer dans un processus irréversible de dislocation. Et qu’il faut envisager sérieusement de faire le deuil du Canada !
Paroles raisonnables, tout simplement. Je ne suis pas de la même allégeance politique de M. Trudeau mais je respecte certainement sa capacité à comprendre que dans une situation différente, il peut être pertinent de changer ses positions.
Cependant, je ne suis pas certain qu’il soit sage de plonger sur cette citation du jeune Trudeau pour la réutiliser à ses propres fins. Ce serait très triste de décourager ce genre de propos équilibré en essayant de les rentabiliser de façon douteuse.
PS : Cette citation de Keynes me semble de circonstance ici –>
« When the facts change, I change my mind. What do you do, sir? »
De l’esbrouffe, voyons donc! Un excès d’humeur très volatile…
Cette déclaration de J. Trudeau me surprend; mais elle démontre une clairvoyance que je ne lui connaissais pas et cela va tout-à-fait dans le sens de ce que je pressens comme tendance lourde.
Les populations de l’ouest du Canada, de plus en plus importantes, sont de tendance conservatrice. Ce qui fait que le vote du Québec n’a déjà plus le poids nécessaire pour infléchir cette orientation. Bref, le Canada est déjà autonome, sans le Québec. Tant sur le plan des valeurs que, bientôt, sur le plan démographique. M. Harper l’a bien compris; en font foi toutes les décisions récentes de son gouvernement qui vont totalement à l’encontre des intérêts et désirs des Québécois. Les impôts et taxes du Québec sont recueillies, par ailleurs, sans retour sur investissement pour le Québec.
Qu’attendons-nous? N’avons-nous aucune fierté?
Une belle pirouette digne de son père quand ce dernier disait: « On va mettre nos sièges en jeu! » Peu après, il rapatriait la constitution.
Nice try.
Justin Trudeau n’a pas l’air à entendre parler de l’actualité sur la scène fédérale… C’est le moins qu’on puisse dire!
Il commence à réfléchir le jeune homme mais aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout?
C’est un commencement…
Franchement M. Lisée! Il faut savoir lire entre les lignes. Justin Trudeau est aussi indépendantiste (ou le sera) autant (voire moins) que l’a été Bourassa. En ce qui me concerne, c’est tout simplement une manoeuvre pour s’attirer les sympathies des nationalistes mous.
Tout le monde sait que la seule façon de réintroduire la peine de mort, c’est de rouvrir la Constitution (et d’amender la Charte), ce qui est pratiquement impossible.
À la limite, cette boutade pourrait même être un éloge du Canada («voyez comment la Constitution de papa est bien faite»).
Mauvaise nouvelle pour les fédéralistes, Justin Trudeau pense à la séparation. Mauvaise semaine pour les dénigreurs du Québec, L’OCDE classe le Québec au 3ème rang des pays pour sa qualité de vie. Mais pour Dubuc malgré tout, on est encore les cancres de la planète. (lire sa chronique dans LaPresse de lundi.) .Rien à faire, ce personnage broiera toujours du noir, je ne voudrais pas être son ami.
Ne vous faites pas trop d’illusions…
Fonder des espoirs vains sur la seule base du rejet du « Canada de Stephen Harper » ne peut que nous livrer encore et toujours au déni démocratique dynastique de la lignée Trudeau.
Ses « valeurs, je les connais très bien. » Elles n’incluent pas la DÉMOCRATIE, ni la primauté de la SOUVERAINETÉ démocratique du PEUPLE.
Il fait impasse encore et toujours sur la VALEUR démocratique foulée aux pieds autant par le Canada de Trudeau que celui de Stephen Harper.
Le drame, c’est qu’on tablions nous-mêmes sur ce déni en faisant impasse sur lui, comme si être pour l’avortement, le mariage gai, faisait de l’État ILLÉGITIME du Canada une DÉMOCRATIE ?
N’IMPORTE QUOI ! Par notre très grande faute… omettre de placer au sommet de ses valeurs le simple respect de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE dans un État qui ne criminalise plus l’avortement et qui a légalisé le mariage gai MAIS qui n’a JAMAIS soumis à l’aval du peuple souverain du Québec les Actes qui le fondent, le constituent et qui gouvernent les gouvernements qui gouvernent le peuple souverain du Québec.
Justin Trudeau dit ça pour plaire à certains souverainistes devenus récemment fédéralistes en votant NPD. Il dit également qu’avec le Québec, le Canada est moins à droite. C’est plutôt cette phrase qu’il faut retenir. Justin Trudeau n’est pas de cette campagne-ci pour la chefferie du parti libéral du Canada. Il laisse la place à Bob Ray. Après la prochaine élection, Trudeau deviendra chef du parti libéral du Canada. Comme son père, il sera un dure opposant. Et qui sait, nous retrouverons peut-être Monsieur Jean-François Lisé comme chef du parti souverainiste et premier ministre du Québec. Je le souhaite.
S’il y a une chose que je ne « recommanderais pas » , c’est bien cet article !! Ridicule !! Manoeuvre de Trudeau certainement !! Pour lui avoir déjà serré la main , je ne crois pas ce que dit M.Trudeau . Le mot le + important dans ce qu’il a dit c’est « PEUT-ÊTRE » que je songerais …De grâce , ne vous laissez pas berner !! M.Lisée , Ça m’étonne (et Mme Legault aussi) que vous prêtiez la moindre attention à cette « joke » !
Le parti Libéral du Canada a perdu sa raison d’être.
Le Parti Libéral du Canada est le parti des minoritaires. Parce que c’est normal pour tout être humain de faire parti d’une majorité, ils ont perdu leurs quatre bases électorales. Je m’explique.
1.) Ils avaient le vote des Canadiens-Français du Québec. Depuis la révolution tranquille, ceux-ci se sentent majoritaires et sont devenus Québécois, ils votent donc plus à gauche maintenant (Bloc-NPD).
2.) Les Francophones hors-Québec s’assimilent à la majorité anglaise, pour devenir Canadian. Ils votent donc NPD ou Conservative, dépendant s’ils sont de gauche ou de droite. (ex. St-Boniface au Manitoba et Chéticamp, N-É qui sont allés Conservateur. Bathurst au N-B et le nord de l’Ontario qui sont allés NDP).
3.) Les immigrants aussi, qui après deux générations, s’assimilent aux Anglais et deviennent Canadian (NPD-Conservateur). Ils sont donc une clientèle d’électeurs éphémères, à renouveler constamment.
4.) Et la dernière minorité, les Anglais du Québec. C’est tout ce qui reste (libéral), mais c’est très limité, avec quelques contés dans le West-Island.
Comme vous voyez, ce n’est pas une question de chef, même si ceux-ci ne sont pas forts. Les deux derniers Dion-Ignatieff ont été choisis par défauts, parce que personne ne veut être chef d’une gang de loosers systémiques et chroniques.
Le parti libéral a toujours été un regroupement de minoritaires et aujourd’hui ils récoltent ce qu’ils ont semé… leur clientèle historique est devenu adulte et s’est affranchie.
Prochainement, il ne restera que deux nations souveraines le Québec et le Canada…. Le parti Libéral aura bientôt perdu sa raison d’être. Nous seront tous majoritaires et le parti libéral disparaîtra paisiblement. Ce sera la fin du beau rêve à Trudeau et on en parlera dans les livres d’histoire comme un exemple à ne pas suivre.
Paroles ! Et paroles ! (vous connaissez la chanson)
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir et la famille ‘elliot-troudeau’ me fait que se présenter comme sauveuse du cadna-da face à un »harper government » vraiment rétrograde et super-hypocrite.
Rappelez-vous du ‘On met nos sièges en jeu . . .’ pet
J’espère que Justin lit ce fil de discussions… 😉
Il dit: « peut-être que je songerais à vouloir faire du Québec, un pays. » C’est aussi fort que: « Nous sommes peut être quelque chose comme un grand peuple. » Bref, c’est pas demain la veille.
Personnellement, voici ce que je lui réponds: « foodle doodle! »
C’est pas demain la veille que Justin va adhérer au PQ car , tout comme Bourassa , il trouvera une foule d’excuses pour justifier son inertie car ce type de fédéraliste est très enraciné dans le Canada tout comme son père PET ……
Le plus grand utopiste que nous ayons subi se nomme P.E.Trudeau…tenté un Canada bilingue sur le dos des Francophones…
Que ce soit le fils de ou le petit-fils de ce malencontreux les Québécois se souviendront très longtemps de cette lignée
M. Pierre Élliot Trudeau n’aimait pas le nationalisme ethnique québécois ou canadien-français, mais aimait le nationalisme multiculturel…canadien qu’il considérait moins dangereux, par sa diversification, en se référant au nationalisme d’Hitler, basé sur la race aryenne, qu’Hitler croyait supérieure, ce qui lui aurait donné le droit de dominer le MONDE ENTIER…minimum.
Le père de M. Pierre E. Trudeau était propriétaire du réseau de stations-service Champlain.
Le fils Justin avec ses cheveux frisés et sa barbiche, se fait un « look » à la Champlain et, comme nationaliste, de fait élire dans le comté de Papineau, un Patriote important de notre histoire nationaliste canadienne-française…
Voir les dernières photos de Justin Trudeau et de Champlain sur la terrace du Château Frontenac. Surprenant.
Si l’Ontario et tout l’Ouest canadien persistent à pencher <à droite, il est probable que Justin Trudeau, penchant à gauche, voudrait plus de souveraineté multiculturelle et bilingue, pour le Québec, avec une association économique canadienne, du genre de celle proposée, jadis, par M. René Lévesque
Il ne faut pas prendre à la légère cette affirmation de Justin Trudeau. Elle reflète bien ce que pense de nombreux fédéralistes du Québec au sujet du Harperland des conservateurs, mais je crois que Harper sais bien quelles sont les lignes à ne pas franchir pour ne pas provoquer une crise nationale.
Je ne suis pas pour la politique du pire, mais si Harper s’aventurait à ouvrir le débat sur le mariage gai, la peine de mort et l’avortement, la souveraineté du Québec deviendrait soudainement à la portée.
Cher monsieur Lisée,
Au sujet du premier Trudeau, Pierre-Elliot de son prénom, il est important de souligner, disons, un léger détail que les époux Nemni n’ont pas l’air de bien saisir – et vous non plus, d’ailleurs.
C’est que malgré son passage d’un bord à l’autre du spectre politique – c’est-à-dire: du nationalisme canadien-français du Québec des années 30-40 au fédéralisme canadien – la conception que se fait Trudeau du fait canadien-français ne bouge pas, elle : elle continue d’être naturelle-biologique. Lui pivote, mais l’erreur reste (une erreur tellement cinglée que même le fascisme italien n’y croyait pas) .
Voici un extrait d’une entrevue accordée par Trudeau aux époux Nemni dans la revue Cité Libre de janvier-février 1997, p. 11 :
« Et c’est pour ça que je ne veux pas parler de deux nations, mais de deux langues. Pour moi, la langue est un instrument de communication que l’on peut acquérir avec un certain entraînement. Par contre les liens du sang, ou la « culture ancestrale » (sic) ne peuvent pas s’apprendre. »
NE PEUVENT PAS S’APPRENDRE. Trudeau croyait AVANT et continue de croire APRÈS que le fait d’être canadien français ou canadien anglais est une affaire de SANG, quelque chose d’héréditaire, comme si les gens étaient DÉJÀ canadiens français ou canadiens anglais À LA NAISSANCE. Autrement dit, il prend les peuples pour des races. D’où par exemple cet abracadabrant oxymoron : « culture ancestrale ».
Et d’où, bien sûr, cette rhétorique cinglée très répandue dans mon camp – le camp fédéraliste – rhétorique qui commence toujours par t’enfermer dans le délire de la race enfin de te hurler «raciste !».
Ce qui me fait bien rigoler, c’est que les séparatistes – souvent des baby-boomers, il est vrai – n’allument pas. Ils ont beau se faire agonir d’accusations de racisme depuis des décennies, ils n’additionnent toujours pas 2 et 2, ne voient pas l’oxymoron béant. Pourtant, on en trouvait un beau gros indice dans ‘L’Actualité’ du 15 mars 1997, au cours d’une entrevue avec le journaliste Ray Conlogue fort justement intitulée « It’s culture, stupid ! » et dont voici un extrait :
Conlogue : « Ce sont les médias canadiens-anglais qui utilisent les mots « racial » et « ethnique » comme s’ils étaient interchangeables. La racine grecque du mot ethnie est ‘ethnos’, qui veut dire nation. Au temps des Grecs, le mot identifiait des gens qui partageaient une même CULTURE, pas un même SANG. » (C’est moi qui souligne).
Mais à la décharge de mes adversaires séparatistes québécois (*) en particulier ou nationalistes québécois (**) en général, j’avoue qu’il est difficile de soupçonner, je dirais même de concevoir qu’une idéologie qui se prend avec une telle ferveur ahurie pour la statue de l’antiracisme guidant le monde est en fait un déterminisme biologique qui soupçonne le racisme partout PARCE QU’IL SOUPÇONNE PARTOUT LA « RACE ».
Comme le notait avec juste raison Simone Weil dans ‘L’Enracinement :
« La présence d’une contradiction, quand elle est sentie, même sourdement, ronge le sentiment ; quand elle n’est pas sentie du tout, le sentiment en est rendu plus intense, puisqu’il bénéficie à la fois de mobiles incompatibles. »
(*) et (**) : les étranges convolutions politiques de notre belle fédération (et pas nation) où se trouve notre belle patrie (et pas nation) m’obligent toujours à préciser ‘nationalisme québécois’, car celui-ci bien sûr n’est que la moitié du problème nationaliste que nous avons ici. De même, depuis l’émergence du trend spéculaire (de ‘speculum’, miroir) appelé ‘partitionnisme’, je dois toujours préciser que je parle du séparatisme québécois, afin qu’on ne le confonde pas avec ce séparatisme canadien dont je suis également l’ennemi juré.
Bien à vous,
Marc Provencher
Ahhhh ! Putasserie quand tu nous tiens !
Je me méfierai toujours d’un type qui partage les même gênes que celui qui aura été un des plus grand fossoyeur de l’ identité québécoise francophone pour se faire une carrière politique d’envergure dans le Canada coast to coast , soi P. E. Trudeau le sinistre Premier Ministre !
Faut lire entre les lignes pour percevoir la manipulation crasse derrière le commentaire de Justin Trudeau ! Il s’empresse de nous dire que le Canada sous Harper n’est pas un Canada qui l’intéresse mais il milite dans l’autre parti fédéraliste d’envergure souillé par le scandale de commandites et ayant une feuille de route des plus réfractaire a tout ce qui s’ approche du nationalisme québécois avec des » légendes » comme Trudeau père , Lalonde , Chrétien , Dion et autres béni-oui-oui du Canada anglais .
En fait Trudeau cherche à se faire du capital politique en présentant (subtilement) l’actuel PLC comme la solution d’un Canada sans Harper et ses Conservateurs !
Et si soudainement il se transforme en militant indépendantiste le PQ pourrait certainement lui tendre la main ! Oups ! J’oubliais le PQ n’est plus un parti indépendantiste mais autonomiste ! Alors il pourrait tenter sa chance à la CAQ ! Oups ! J’oubliais la CAQ est » sans étiquettes » ! Alors il pourrait certainement aider le parti de monsieur Aussant mais je doute qu’un Trudeau accepte de militer dans un tiers parti en jouant les deuxièmes violons !
Pas facile la vie d’ opportuniste quand même !
Être souverainiste (ou sympathisant) sur la seule base des fameuses »valeurs canadiennes/québécoises » est tout simplement risible.
Surtout que le Québec a très peu à voir avec les valeurs canadians/libérales à la sauce Trudeau : le multiculturalisme, la négation des nations et la sanctification des chartes des droits.
On est souverainiste pour une question de devoir historique, de patriotisme, de nationalisme, d’identité, de protection de la langue, pas pour une question d’orientation du gouvernement…
Que fera t’il le jour ou un Québec indépendant élira un gouvernement de droite?? Il demandera asile politique au Canada?
Trudeau version actualisée serait séparatiste….! Hein? Ben voyons donc, Trudeau c’est un Trudeau, rien d’autre qu’un Trudeau.
Et dans ma mémoire, un Trudeau c’est une sorte de canibale qui s’autocanibalise. En fait c’était un canayen mange canayer.
C’était un orgueilleux, un vaniteux et un radical qui n’a pas hésité à mentir après le référendum de 80 et en 70 de se servir de «la violence légitime de l’État» comme dirait Weber, pour varger sur les Québécois. C’est ça Trudeau.
Ça parle deux langues en même temps, et des trois côtés de la bouche quand ça fait son affaire.
Alors ne venez pas nous présenter Ti Pet comme un futur séparatiste. Son discours ce n’est qu’une version moderne du Renard de la Fable: http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_de_la_fontaine/le_corbeau_et_le_renard.html
Et si vous voulez manger votre fromage mangez-le vous-même sinon c’est ce jeune homme qui le dégustera. À votre détriment.
Si le Québec devient un pays, j’espère que Trudeau sera assez intelligent pour foutre le camp dans un autre pays. Ce fils et promoteur des idées de celui qui est responsable des moments les plus funestes de l’histoire du Québec, devrait aller répandre ailleurs son idéologie du muliticul. Quel pays de débiles à part le Canada voudraient effacer son histoire?
Baliverne ! je n’y croie pas…
Tel père, tel fils,
« Le vrai visage de Pierre Elliot Trudeau »
http://lesintouchables.com/livre-576-Le-vrai-visage-de-Pierre-Elliott-Trudeau.php
Voir l’essai à la fois psychanalytique, anthropologique et politique au sujet de ce dernier: « Le vrai visage de Pierre Elliot Trudeau » par François-Xavier Simard, éd. Les Intouchables, 2006. ISBN : 2-89549-217-4.
Ce médecin conclu que l’hostilité de Trudeau contre la nation Québécoise s’expliquerait par son conflit œdipien et des identifications familiales.
Aussi sincère que son défunt père???
Hum! je n’y crois pas.Grosse farce. Nous prend-il pour des …imbéciles. Rappelons-nous son père PET. Je me souviens.
Ça serait vraiment le « boute du boute »!
Ne pensez-vous pas que nous en avons déjà beacoup trop parlé pour ce qu’il vaut…?
Toute l’histoire du Canada depuis la conquête n’a été envers le Québec,les métis, les Amérindiens que tromperie et coups fourrés.
Trudeau est je crois parfaitement au courant de ce qui s’est passé historiquement, contrairement à d’autres qui vont bientôt allumer sur ce désormais néo visage caché du Canada Anglais,celui des loyalistes et de l’idéologie néo con.
Si il y a une conversion de Trudeau elle survint sur le très tard.Et qu’est ce qui nous dit que ce ne serait pas un nouveau coup fourré pour se refaire une virginité politique en bleu pour une reconversion subite et selon les circonstances en rouge?…
Pourquoi basher sur Trudeau fils qui a à coeur (peut-être très sincèrement) les valeurs centre-gauches que promulguait son père?
S’il ne reconnaît plus les valeurs du Canada et qu’il reconnaît ces valeur (très européennes) plutôt au Québec, c’est peut-être que les Trudeau sont plus québécois qu’ils ne veulent l’admettre.
Si Justin Trudeau trouve que le Canada à la sauce Tea Party est la mort du Canada de la Charte des Droits et Libertés et que la seule façon de vivre dans un pays où règne le respect de l’autre, l’entraide et la gouvernance sur des faits (pas des impressions) en Amérique du Nord est de faire du Québec un pays, je suis bien prêt à l’embarquer.
Il n’y a que les fous qui ne changent pas d’avis…
Qu’on ne l’aime ou pas, Justin Trudeau (tout comme son père) n’est pas une être stupide et il faudrait être stupide pour croire cela.
Monsieur Lisée,
Nous pouvons analyser la déclaration de Justin Trudeau sous toutes ses coutures. Et nous sommes bien conscients qu’il faille se méfier.
Mais l’analyse qui sera la plus pointue sera celle des membres du parti libéral du Québec.
Car ils craindront eux l’effet d’entrainement. Si la critique fut tellement virulente à l’égard du vire capot Rebello qui laissait tomber le parti québécois, les libéraux (les éternels porteurs d’ornières),voient eux un gros point d’interrogation leur tomber dans la face, ce qu’il n’avaient pas vu venir.
Imaginons la réaction des citoyens si le fils du traite s’alliait aux indépendantistes. Cela signifierait donc que nous avions eu raison tout ce temps.
Ma blonde, fédéraliste endurcie, me disait exactement la même chose: à voir aller Harpeur, moi ça ne sera plus long, je vais devenir séparatiste !
Qui dit que le mouvement indépendantiste est mort ? Le Canada est en train de se définir sans le Québec. Nous sommes pratiquement séparés de facto. Reste à le faire pour vrai !
Moi c’est le si que j’aime.
Ca prend pas grand chose pr vs allumer.
Il s’emmerde à ce point à Ottawa qu’il en est réduit à chercher une quelconque notoriété en boxant. C’est dire à quel point il est désillusionné du jeu politique auquel son père prenait un plaisir pugilistique…
@Nicolas Paillard – ce que je trouve d’étrange dans le raisonnement de Justin Trudeau, et que vous soulignez, c’est qu’il reconnait ses valeurs au Québec plutôt qu’au Canada dans son ensemble.
Or, depuis des décennies on entend les indépendantistes québécois critiquer et maudire la Charte des droits et libertés de 1982, comme si c’était un document qu’il fallait détruire ou altérer, comme si les droits dont les citoyens jouissent présentement seraient différents dans un nouveau pays du Québec. Justin Trudeau serait-il vraiment à l’aise dans un pays du Québec grandement différent du Québec que l’on connait depuis la révolution tranquille ?
Quant à la gouvernance selon des faits, cela démontre bien que Justin Trudeau est avant tout un libéral (petit ‘l’), comme son père, donc qu’il n’est pas un doctrinaire de gauche ou de droite. C’est un énorme problème pour tous les libéraux, au Canada comme ailleurs. On ne peut pas produire de programmes populistes ou même faire ce que l’on promet quand on gouverne selon les données qui nous sont présentés par des hauts-fonctionnaires ou des études et des enquêtes. Gagner une élection quand on valorise les habileté des individus au delà de leur doctrine devient impossible dans cet univers ou s’affrontent les idéologies gauche-droite.
Justin Trudeau séparatiste… Eh oui, même tout les ministres majeurs libéraux du Québec passent leur temps à parler de souveraineté en négatif, en étalant l’impuissance de leurs efforts fédéralistes; M.Fournier à la Justice, M. Dutil à la Sécutité publique, M. Bachand aux Finances, M. Bolduc à la Santé même M. Charest en entrevue de fin d’année a passé un bon moment à étaler cette impuissance crasse devant l’intransigeance de M. Harper. Attendons encore un peu et le Québec VOUDRA entendre parler de souveraineté EN POSITIF.
M. Lisée,
Je m’étonne que vous fassiez ainsi toute une histoire d’un fait qui saute à la face de tous:
1- le gouvernement Harper prône des valeurs qui sont plus éloignées que jamais de celles du Qc.
2- Les québécois voient bien que c’est le ROC qui élit Harper
3- 1+2 = Le ROC prône (maintenant) des valeurs qui sont plus éloignées que jamais de celles du Qc.
4- Donc le Qc s’identifie de moins en moins au ROC et donc, la flamme souverainiste pourrait être attisée. L’ineptie du PQ à tirer avantage de ce contexte est par ailleurs fort pathétique.
J’ai longtemps été souverainiste. Ne le suis plus, ayant pris acte du dernier vote populaire à cet égard et m’étant lassé de la question. Harper fait renaître en moi ce sentiment mais il serait prématuré de me re-déclarer souverainiste pour autant. Je crois en effet que, fondamentalement, les valeurs canadiennes ont peu changé et que Harper ne fait que combler le vide affectif créé par la désaffection des canadiens pour les libéraux. À terme, cette tendance s’inversera sans doute. Du moins je l’espère. Ma question c’est quand et combien de temps ma patience durera-t-elle. On devrait poursuivre les libéraux pour avoir cédé ce terrain et priver tous les canadiens d’une alternative sérieuse.
PS: Quant à Justin T., et si ce n’était qu’une provocation bien calculée? Est-il réellement si « loose canon »?
jsn
Ce J.Trudeau n’est t-il pas le même qui a souhaité des écoles bilingues pour favoriser la cohabitation entre francophones Acadiens et anglophones du Nouveau Brunswick sans comprendre que la force d’immersion de l’anglais envahirait le français des jeunes Acadiens.
C’est un peu comme cette histoire d’anglais à usage intensif en 6ème année signé Charest pour rendre bilingue le jeune québécois trop francophone pendant que les jeunes anglophones du Québec ne subiront pas d’enseignement exclusif en français sur une durée de 6 mois en 6ème année.
Dans une culture si colonisée ou périphérique dirait le journaliste Robitaille, peut t-on croire que le jeune Trudeau est si différent de son père? L’universalisme ambiant de la mondialisation ne fait que s’attaquer aux petites nations, aux petites sociétés. On le voit sur le plan financier avec la Grèce, on le voit sur le plan linguistique contre les nations québécoise, acadienne, catalane, flamande.
Le réflexe intellectuel a priori c’est l’ouverture aux autres par l’influence de la culture de civilisation chrétienne et philosophique ici au Québec comme ailleurs. Ce qui fait l’impasse sur les rapports de force provenant d’États nations puissants comme les U.S.A et la Chine qui d’ailleurs détruit la culture tibétaine.
De l’hyper présence commerciale des puissants États, de l’inégalité générale, de la force de frappe technique et économique de l’anglais dont le Canada est l’un des supports.
Ce qui est trop périphérique créé la distance envers soi lorsque le désir de souveraineté est coupé, castré pour utiliser un mot tabou.
Trudeau le jeune comme selon l’expression antique désuète perçoit le Québec comme partie du tout canadien sans comprendre Maintenant que le monde anglosaxon produit une bonne partie des valeurs de droite à travers une imprégnation protestante idéologique de la pratique du capitalisme. Ce que le sociologue M.Weber a appelé l’éthique protestante et le capitalisme, sorte de fourre tout culturel où le mérite premier détermine la place de l’individu dans la société contre tout autre aspect; la vie sociale, un minimum de solidarité entre les personnes, la considération de la nature, sa non instrumentalisation complète et anti écologique, une volonté franche de séparer la religion de la société.
Harper ne fait à part la spécificité monarchiste que reprendre en gros les valeurs républicaines américaines fondés sur le tout individuel, l’inter pénétration entre la vie civile et les valeurs traditionnelles des religions qu’elles soient protestantes, catholiques ou musulmanes de là l’ouverture des sociétés anglophones dont la canadienne pour le multiculturalisme. Un Harper qui comme les républicains yankees ne croit pas que l’environnement ne puisse connaître une limite quant à sa transformation industrielle et qui en rit.
Des sociétés anglophones qui lorsque observés qu’elles soient américaines, canadiennes ou britanniques votent majoritairement à droite ont éliminés tout parti socialiste du décor culturel et politique, sont résolument nationalistes tout en se faisant hypocritement les apôtres d’un universalisme surfait et contrefait en bonne partie dû au fait que la puissance économique des É.U a aussi produit une culture relativement universelle faite à partir de la culture américaine.
Ce qui est un sacré paradoxe quant à un universalisme vrai toujours utopique qui soit homogène et neutre un peu comme par un espéranto ou plus naturellement quant à la réalité d’un universalisme structuré sur les différences et non à la domination culturelle d’un empire.
Que Justin Trudeau n’ait pas compris que son universalisme, que ses idéaux bénis sont traversés par des méchants phénomènes tendancieux dépassent l’entendement. Cela se saurait si -Small is beautiful-, dans le monde du big hamburger, du big is great. Les anglophones et leurs valeurs plutôt droitières s’imposent avec ou sans notre complicité.
Ne saurait de la crise de 1929 et du premier social démocrate apparenté le président Franklin D.Roosevelt, les Américains seraient davantage encore intraitables, ils ont laissé le Canada et l’Europe de l’ouest devenir plus ou moins social démocrate par peur également du communisme soviétique. Depuis 1980 toutefois, Thatcher et Reagan ont tout fait pour que le capitalisme redevienne sauvage et ça c’est une tendance de fond que le new labour de T.Blair ou que la présidence Clinton n’ont pas modifié.
Trudeau peut rêver… Et espérer dans son Canada libéral. La dernière gouvernance libérale des Chrétien-Martin a aussi coupé les ressources de l’État fédéral pour la redistribution des ressources socialisées de la protection sociale. Le vol de la caisse d’assurance emploi, les coupures sauvages en santé pour les provinces.
Rêvons mal ou devenons plutôt conscients qu’Harper, les conservateurs sont dans le moule des républicains américains, de la tradition conservatrice britannique. Que le groupe Harper est l’archétype d’un monde anglophone réactionnaire presque allergique à la laicité et maladivement opposé à une sensibilité collective à part le patriotisme impérial, militaire et meurtrier.
@ C Tanguay, Le vrai Canada qui lève sa jupe!!!
Le fossé se creuse entre le Québec et le Canada! Harper représente très bien ce Canada! Ce n’est pas Harper personnellement qui est en cause, c’est l’appartenance à ce cher Canada !
Justement, le problème c’est que notre place n’est pas au Canada!!!!! Sortons-en au plus vite !
Dénoncer Harper, ce n’est pas promouvoir l’indépendance. Cela envoie le message que si ce n’est plus Harper, si c’est le NPD avec Mulcair ou les PLC avec Bob Ray par exemple, le Canada c’est bien, ou du moins pas si pire.
La décanadianisation du Québec s’accélère!
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/la-decanadianisation-du-quebec-saccelere/7024/
L’identité québécoise a atteint, en novembre 2010, un niveau historique de 60% !
Une Question claire pour Stéphane Dion, lors du prochain référendum!!!
http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M998.48.87
Question: Voulez-vous que le Québec soit formellement reconnu comme nation dans la constitution. Je ne vous laisse pas deviner: en noir, c’est non !
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/la-fin-des-deux-solitudes-voir-cest-savoir/9061/
En cette journée de la St-Valentin…
J’ai vu cette chanson de Queen sur un groupe pour la souveraineté Écossaise: “ Je veux me libérer de tes mensonges”. Les paroles sont tellement pertinentes! Queen est un groupe de rock britannique…. Mdr !!!
Queen – I Want To Break Free
http://www.youtube.com/watch?v=QgQaa_B6ATI
Dernières déclarations de Justin Trudeau qui sous l’effet des blogues canadiens anglophones a rappelé sa foi au Canada. Déclarations toutefois qui expriment toujours un malaise envers un Canada sous Harper qui ressemble de plus en plus à un mélange entre une Grande Bretagne conservatrice et monarchiste à la Thatcher et une Amérique républicaine à la sauce Reagan et W.Bush.
Le gouvernement Harper sort une loi préventive qui rendra facilement communicable aux forces policières tous les sites web consultés par les citoyens canadiens. Profilage d’un citoyen comme criminel larvé ou possible. À suivre.
(…) «La question est de savoir: qu’arrive-t-il à notre pays? Pourquoi des millions de Québécois ne se reconnaissent-ils pas dans ce gouvernement? Pourquoi des millions de femmes ne reconnaissent-elles plus leur pays? Pourquoi des millions de gens décrochent-ils de la politique? Parce qu’ils n’aiment pas, ils ne voient pas le Canada que nous avons bâti pendant des décennies qui se reflète dans les mesures de ce gouvernement», a-t-il ajouté du même souffle.
M. Trudeau a poursuivi en français: «On a un Canada qui devient mesquin, qui devient petit d’esprit, qui devient fermé, qui est anti-intellectuel, qui commence à prôner la division et s’ingérer dans les vies privées des gens. Excusez-moi, mais je ne reconnais pas ce pays. […] La réalité, c’est qu’il va falloir se réveiller pour se battre contre M. Harper.» (…)
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201202/14/01-4495930-justin-trudeau-se-bat-toujours-pour-lunite-du-pays.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Justin a tout compris. Il nous le faut au Québec et je supplie Pauline de le prendre dans ses rangs le plus tôt possible.
Qu’il soit fédéraliste ou séparatiste aujourd’hui, ce jeune homme deviendra quoi s’il finit par un tant soit peu maturer?
12 ans (DOUZE ans!!!) après sa mort, le nom de Trudeau fait encore trembler les séparatistes.
Ma-gni-fi-que!!!
Je vous le confirme, après l’écoute de maintes entrevues du fils Trudeau sur les méandres justificatifs de sa tirade de dimanche à Radio-Can:
« Oui, Justin est aussi sincère que son défunt père lors de son discours au Centre Paul-Sauvé le 14 mai 1980 alors qu’il mettait sa tête en jeu pour le renouvellement du fédéralisme canadien en incluant les préoccupations de la province de Québec»!!!
Il ferait une bonne recrue pour le cercle des intellectuels pour la souveraineté, avec Lisée, Fortin, Mme Paillé et le Gros Cave.
Pauve petite crotte, il a quitté son cocon de ouate$$$ quelques minutes et a vu le Canada a feu et à sang? 🙂
Il va être invité à Tout le PQ en parle…maudit que Coderre doit être jaloux!
Pourtant, les propos de Trudeau Jr. ne sont nullement équivoques. Je résume :
« …Absolument, peut-être, si les planètes (à l’exception de Mars et Venus) sont désalignées, et les vents défavorables, il se peut certainement ou pas, mais j’en doute, …si, et seulement si j’ai des visions oniriques pour confirmer le tout (sinon l’inverse), …il pourrait donc arriver, dis-je, et je parle ici au conditionnel, …il se pourrait que je j’aille contre vents et mari usque ad mare, et devienne séparatiste, quitte à redevenir fédé le surlendemain du lendemain de la veille, …à moins que le vent tourne, ou serait-ce l’opposé du contraire de ce que je tente de dire…? C’est pourtant clair comme le jour et la nuit, non…? »
Le Canada anglais va lui extraire une rétractation, sous la torture si nécessaire.
M. Lisée,
Vous me décevez. Je vous croyais plus rigoureux.
La teneur de votre commentaire s’apparente à ceux issus du mileu conservo-réformiste « dretteux » qui ne ce gêne pas pour déformer les faits à leurs fins.
À mon avis, Mme Legault ne méritait pas d’être associée à cette banalité tout comme votre espace virtuel.
@ François 1
« 12 ans (DOUZE ans!!!) après sa mort, le nom de Trudeau fait encore trembler les séparatistes.
Ma-gni-fi-que!!! » (François 1 )
Et aujourd’hui le nom fait trembler les fédéralistes aussi comme on peut très bien le voir dans les médias.
Ma-gni-fi-que!!!
Les conservateurs qui font le Canada ont voté la suppression du registre des armes à feu au nom de la liberté pendant qu’ils préparent une loi liberticide sans le domaine internet. Ce sont les conservateurs d’Harper et monsieur Trudeau devra voir l’Ouest du Canada pour ce qu’il est l’équivalent du Sud est américain républicain.
Le Canada ne sera pas le Canada rêvé des Trudeau..
Que dirait son père s’il avait entendu ça: « T’a fait caca Justin Trudeau? » C’est une blague (ref. Les cyniques). Oui, oui, vous pouvez me censurer.
voyon les aveugles de la bruma du pere ahahahahahahah
L’inconscient de Justin émerge à travers ce lapsus…À force de gruger dans notre démocratie, Harper provoquera lui-même la fin du Canada actuel et qui sait, Justin en 2020 pourrait être le 1er chef de l’État québecois!!
À suivre…
Avant de peinturer de couleur souverainiste ou fédéraliste la carte du Canada, il faut tout de même reconnaitre qu’actuellement le Québec se pose en defensseur des idées libérales essentielles: un état de droit en équilibre entre les libertés individuelles et collectives, progressite au niveau social.
Comme M Auger de la presse le disait, il a peut-être été une erreur de relation publique d’avoir oublié le 50%+ de Canadiens hors Québec en désacord avec Harper dans son affirmation.
Reste-que c’était senti et exprime e-x-a-c-t-e-m-e-n-t, ce que ressentent 60% et plus des électeurs de l’est du Canada.
Peut-être que c’était programmé, mais en ayant parlé avec un petit nombre de gens. Monsieur Trudeau s’attire plutôt de la sympathie plus qu’autre chose avec cette sortie.
J’ai déja hâte à la prochaine!
Il me semble que ça ne fait pas plus que quelques mois, Justin Trudeau était interviewé par Patrick Lagacé, à l’émission les francs-tireurs, je crois.
Il expliquait la philosophie apprise de son père: dire n’importe quoi, faire n’importe quoi. L’important, se faire remarquer, faire parler de lui, en bien ou en mal.
C’est un coup très bien réussi.Il y en aura beaucoup d’autres.
Salutations cordiales
Voilà, la grande gauche fédéraliste/souverainiste est finalement réunni. D’accord sur tout, sauf sur les frontières souveraines (et sur le Souverain).
@ Youlle (# 63):
Ah…je tremble? Savais pas…
Pour moi, Justin et Pierre Elliot sont deux personnages différents même si l’un est le fils de l’autre.
Ce sont les séparatistes qui tentent de les associer pour ainsi essayer de déprécier le père à travers son fils n’a pas encore suffisamment d’expérience politique mais je crois que son tour viendra…plus tard.
Le père, lui, fut LE grand gagnant, sur René Lévesque, du premier référendum et LE grand gagnant de Meech.
Et Lisée qui tente de faire le poids devant ce personnage historique… Misère!
certains journalistes n’ont pas grand chose a se mettre sous la dent pour s’abaisser a de pareilles niaiseries
Qu’on le veuille ou non avec un Stephan HARPER, UN JOUR TOUS LES canadiens sensés voudront organisés eux même leurs lois, leurs politiques, et leurs libertés individuelles et sociales.
Un jour un prof d’histoire m’a dit: Il n’y a pas plus indépendandiste que celui qui ne le laisse ne laisse pas paraître. Le père nous a mis sur la voie et le fils la fera surement. Qui vivra verra…
bof. les libéraux font une loi. les conservateurs la défont. et vice-versa. pas besoin de se séparer. juste d’attendre que les libéraux reviennent au pouvoir. mais quel gaspillage d’argent et de temps que tous ces retours en arrière! et pas certain que les canadiennes vont vouloir perdre leurs droits fondamentaux.
attention! stratégie facile et bien connue: proposons une idée folle (ex. enlever le droit à l’avortement), et dans certaines circonscriptions, ordonnons au candidat de notre parti d’aller contre notre idée, et il aura l’air d’un héros…
N’oubliez pas M. Lisée et Mme Legault, que M. Justin Trudeau a 50% des gênes de sa mère Margaret , née Sinclair, et que ne vous attendez pas à ce que M. Justin Trudeau, même s’il respecte profondément son père, aie les mêmes positions que son père sur tous les sujets. Ce serait que d’aliéner M, Trudeau, le fils, que de constamment comparer ses opinions à celles de son père et de juger qui était le meilleur. Tous les deux ont le caractère de leaders et M. Justin Trudeau tracera sa voie comme il l’entend !
Les valeures collectives d’habitants demeurant dans un territoire, peuvent nous aider à définir ce qu’on appel une nation! Or, il est clair que si les valeurs du Canada changent avec l’aide des actions du gouvernement conservateur, il est fort possible que les habitants du Québec ne partageront pas ses choix. Ainsi donc, pour le moment, selon monsieur Trudeau et possiblement selon moi, nous avons des valeurs communes avec le Canada hors Québec. Cependant, si monsieur Harper persiste à changer nos valeurs, ce pays ne sera plus le mien… Et possiblement ne sera plus celui de Justin Trudeau.
Je suis pas certain que, de la part d’un Trudeau, cette affirmation n’était pas qu’une boutade, une provocation, un coup de gueule ou de publicité politique… Cependant je ne pourrais dire mieux en ce qui me concerne : avec le temps et la désillusion, j’étais devenu un souverainiste mou, mais l’orientation politique confirmée du fédéral de Harper, de toute évidence supportée par le ROC, me repousse vers une indépendance rien de moins que salvatrice : Je ne veux plus être associé à ce Canada de TeaParty ! Je ne me sens canadien su sens du gouvernement et du ROC. Je renoue donc avec le principe de l’indépendance québécoise et réactive mon ex-membership au PQ ! Vive le Québec libre… de Happer et ses semblables !
De quoi, M.Trudeau craint, de vivre dans un pays dont les valeurs ne correspondent pas à les siennes, m’effraie depuis longtemps et même bien avant la majorité de Steven Harper.
Je crois que René Lévesque et ses successeurs ont très mal vendu la souveraineté.
Les raisons pour lesquelles un Québec souverain serait souhaitable dépassent de beaucoup la langue et la culture.
J’ai beaucoup d’incompréhension du manque de désir des Québécois anglophones de vouloir vivre dans un pays qui dépense, qui règlemente et qui légifère selon valeurs québécoises.
Pourquoi ces Québécois ne désirent pas la souveraineté du Québec?
La souveraineté du Québec est trop associée à la langue et la culture francophone.
Les valeurs des canadiens de l’ouest sont tellement différentes de celles de la grande majorité des Québécois anglophones comme francophones.
Que ces Canadiens votent massivement pour un gouvernement tel que celui de Steven Harper démontre cette incompatibilité des deux peuples.
m.Lisee ca ne vous tente pas d’etre ministre ou premier ministre du Quebec.Avec votre experience et votre savoir je vote pour vous ……