
Commençons par un constat : l’état précaire du Parti québécois devrait pousser les candidats à la chefferie et les militants à une certaine audace. Le soir du 7 avril dernier, les Québécois ont envoyé le signal que le statu quo est impossible à maintenir.
Avec l’audace vient le choc.
Celui des idées. Celui des individus. De nouvelles fractures apparaissent. De vieilles blessures remontent à la surface.
Tous n’ont pas le même chemin pour se rendre à destination.
Prenons l’épisode le plus récent, la lettre de Jean-Martin Aussant, publié mercredi matin dans Le Devoir.
Il y a de l’audace. D’abord dans la forme. Ça prend un certain culot pour écrire, de Londres, sur l’allure que devrait prendre la course au PQ, alors que le titre — «Si j’étais militant péquiste» — montre d’entrée de jeu qu’il n’est pas de retour dans le giron du parti qu’il a quitté avec fracas en juin 2011, afin de fonder un parti politique concurrent. La lettre est d’ailleurs un appel à reprendre certains volets du programme de son ancienne formation, Option nationale.
L’homme aime déranger, brasser la cabane. Une qualité. Et il a un humour grinçant. Lorsque la rumeur d’un PKP faisant de l’œil à Jean-Martin Aussant a été rendue publique, fin août — le magnat des médias aurait tenté de le convaincre de joindre son équipe au leadership —, Aussant y a été d’un petit mot lapidaire sur Twitter, où il a fait allusion à la série télé House of Cards et à son personnage ratoureux, presque machiavélique.
Voyez ici :

Sur le fond aussi, Jean-Martin Aussant y va de suggestions audacieuses : gratuité scolaire, mode de scrutin proportionnel, mise au rancart des ténors du PQ qui ont été à la tête du parti ces dernières années… et tenir un référendum rapidement, malgré l’ambiance politique actuelle (il a toujours été identifié aux pressés).
Cette question du référendum — de son moment et de la mécanique — est la première ligne de fracture de cette course au leadership qui n’est pas encore déclarée. Elle pourrait bien définir les clans jusqu’à la fin.
Bernard Drainville propose de préparer le grand soir activement, en utilisant des fonds publics s’il prend le pouvoir. Mais il promet de ne pas tenir de référendum dans un premier mandat péquiste, ce qui reporte, au mieux, un éventuel référendum à 2023. Voyez sa position ici.
Jean-François Lisée suggère de lancer un vaste exercice pédagogique sur l’indépendance, et de se pencher sur la place que prendra la souveraineté et le référendum un an avant les élections. Son idée est ici.
Leur constat est basé sur les résultats des dernières élections, des sondages qui montrent un appui vacillant à la souveraineté et la volonté d’éviter le maintien facile au pouvoir du Parti libéral (et à enrayer une montée possible de la CAQ, qui pourrait s’imposer comme l’alternance au PLQ dans quatre ans). Au PQ, écarter un référendum à court et moyen terme, en sachant que cela va déplaire à beaucoup de militants, c’est aussi une forme d’audace.
Martine Ouellet estime au contraire que ses deux collègues sont trop pessimistes, «un peu découragés», dit-elle, et qu’il ne faut rien écarter. Voyez ici.
D’autres vont se prononcer sur le sujet.
Bref, l’axe «souverainistes pressés-souverainistes patients» commence à être visible.
C’est probablement incontournable, mais il serait dommage que ce soit le coeur de la course. Le PQ n’est pas qu’une mécanique référendaire.
C’est d’ailleurs l’opinion qu’ont livrée à L’actualité les quatre plus jeunes ministres du gouvernement Marois, qui songent tous à se lancer dans la course.
Dans le numéro de L’actualité que les abonnés commencent à recevoir ces jours-ci et qui sera en kiosque (et iPad) ce vendredi, Véronique Hivon, Pascal Bérubé, Alexandre Cloutier et Sylvain Gaudreault s’expriment franchement, sans détour, sur la défaite du 7 avril, l’avenir de leur parti et du mouvement souverainiste.
Les quatre députés formulent tous la même mise en garde : ne pas faire uniquement un débat sur «qui est le plus pressé» de faire la souveraineté, au risque de marginaliser le PQ davantage, disent-ils.
Voici un extrait du texte à paraître :
«Le Parti québécois a parfois l’air d’être dans sa bulle, occupé par ses débats internes sur la souveraineté, désincarné des préoccupations des gens», affirme Véronique Hivon, qui représente la circonscription de Joliette depuis 2008. «Les grandes crises doivent provoquer de grandes choses.»
Dans la bouche des quatre jeunes ministres de l’ancien gouvernement Marois, les mots « réforme », « changement » et « refonder le parti » reviennent souvent. On sent cette volonté de secouer la baraque, de contribuer au débat sans retenue, peu importe s’ils décident ou non de plonger dans l’aventure de la course à la direction du parti aux côtés des noms les plus souvent évoqués, comme Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Jean-François Lisée.
L’heure est au choc des idées. «C’est la seule manière de faire naître le PQ nouveau. Il ne faut pas seulement changer la coquille, il faut s’attaquer au contenu aussi», soutient Alexandre Cloutier, 37 ans, député de Lac-Saint-Jean depuis 2007.
Son collègue Pascal Bérubé, 39 ans, se dit carrément inquiet. «La dernière chance du PQ, ce sont les quatre années à venir. Il y a un risque réel que le Parti libéral du Québec devienne indélogeable», affirme-t-il. […]
Les quatre députés estiment que leur parti était obsédé par l’idée de gagner les élections, peu importe la stratégie. Sylvain Gaudreault, le superministre du gouvernement Marois — il avait les casquettes des Affaires municipales, des Régions, de l’Occupation du territoire et des Transports —, est le voisin de circonscription d’Alexandre Cloutier, dans Jonquière. Les deux élus ont reçu les mêmes commentaires dans cette région considérée comme un bastion péquiste. «On se fait dire qu’on n’est plus proches des travailleurs, dit Sylvain Gaudreault, 44 ans. Et ils ont raison. Je ne parle pas des syndicats, mais du vrai monde qui tire le diable par la queue du matin au soir entre la famille et le boulot. Le monde du travail change, il n’y a pas que les usines.»
Les quatre députés souhaitent parler de langue — Pascal Bérubé dit que le PQ doit se sortir d’une mentalité d’assiégé — d’environnement, d’intégration des immigrants, de transparence, de participation des militants, de justice sociale, etc.
Bref, élargir le débat. Laisser entrer de l’oxygène.
C’est dans ce contexte que l’idée d’intégrer des sympathisants — des non-membres du PQ qui pourraient également choisir le prochain chef — est née. Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée y sont favorables, notamment.
Le Parti socialiste français et le Parti libéral du Canada ont choisi leur chef respectif avec cette méthode. Ce n’est pas une panacée. L’expérience montre que la plupart des sympathisants ne deviennent pas membres du parti à la suite de la course. Et leur présence n’est pas la garantie d’un bon résultat (réf. : François Hollande).
Mais ouvrir la porte aux sympathisants comporte aussi des avantages. Il offre une chance à ceux qui ont un moins bon réseau d’organisateurs au sein du parti. Ce n’est plus seulement une bataille de machine et d’organisateurs. Dans ce type de course, les candidats tentent d’attirer l’attention des nouveaux sympathisants, ce qui a tendance à augmenter la palette des sujets à l’ordre du jour. On ne prêche plus seulement à des convaincus. La dynamique est différente.
La balle est maintenant dans le camp de la Conférence nationale des présidentes et présidents du PQ (CNPP). Les 175 personnes qui composent l’instance — présidents régionaux, exécutif national, exécutif des jeunes, etc. — se réunissent à Sherbrooke le 4 octobre prochain pour en parler. Ils devront décider si un congrès spécial se tiendra d’ici la fin de l’année afin de changer les statuts du parti pour permettre le vote des sympathisants, actuellement interdits.
La CNPP doit s’entendre au deux tiers pour aller de l’avant. Or, le vote sera serré, puisqu’ils ne s’entendent pas.
L’argument qui revient le plus souvent concerne les coûts d’un congrès qui rassemblerait près de 2 000 personnes. En coulisses, un document circule faisant état d’une facture possible de 400 000 dollars. (J’ai tenté de faire ventiler cette somme pour comprendre le montant, sans succès.)
Or, une facture de cette ampleur ressemble davantage à une excuse qu’à une raison valable.
Les organisateurs de congrès politique à qui j’ai parlé estiment que la somme de 400 000 dollars est «nettement exagérée». «À ce prix, tu fais un méchant show de boucane !», m’a dit l’un deux.
Un congrès spécial, avec un seul sujet à l’ordre du jour — changer les statuts du parti — n’a pas besoin d’être un congrès de deux jours, tout feu tout flamme, toutes dépenses payées aux militants (transport, repas, hébergement, etc.).
Vrai qu’ils sont habitués aux partys politiques — une belle occasion de débattre, de se revoir et de s’amuser pendant une fin de semaine —, mais les militants comprendraient que le parti est en reconstruction et que cette fois, le contexte est différent. Aux grands maux, les grands moyens.
Un congrès d’une demi-journée, avec 1 000 ou 2 000 personnes, location de salle et système de son inclus, dans un hôtel de Montréal ou Québec, coûteraient moins de 100 000 dollars, m’a-t-on dit. Une facture qui peut encore descendre sous les 75 000 dollars si le congrès se tient à Trois-Rivières ou Drummondville. Le PQ est encore capable de se payer ce type de dépenses.
La CNPP peut très bien écarter l’idée de tenir un congrès spécial afin de permettre aux sympathisants de voter pour le futur chef sur la base qu’il y a trop de désavantages ou que le PQ ne souhaite pas, philosophiquement, aller dans cette direction.
Mais l’argument monétaire me semble secondaire dans ce débat.
C’est la première occasion offerte aux dirigeants du PQ d’envoyer un signal qu’ils sont sérieux dans leurs remises en question.
L’audace, c’est aussi ça. Être créatif, explorer toutes les pistes, oser sortir du moule, et ne pas utiliser l’argent comme prétexte.
* * *
À propos d’Alec Castonguay
Alec Castonguay est chef du bureau politique au magazine L’actualité, en plus de suivre le secteur de la défense. Il est chroniqueur politique tous les midis à l’émission Dutrizac l’après-midi (sur les ondes du 98,5 FM) et analyste politique à l’émission Les coulisses du pouvoir (à ICI Radio-Canada Télé). On peut le suivre sur Twitter : @Alec_Castonguay.
Les médias sont en crise, je vous donne un petit conseil, juste comme ça, si vous voulez des lecteurs prenez des sujets qui intéressent les lecteurs. Le PQ a juste été chanceux que la campagne électorale ne dure pas une semaine de plus, sinon il connaissait le même sort que le Bloc Québécois. Maintenant, que le PQ agonise, si les journalistes veulent survivre ouvrez vos horizons à d’autres sujets politiques, il y a en des tonnes et des beaucoup plus intéressant. Juste un petit conseil, comme ça.
Complètement d’accord! avec Martin Beaulieu..
Se pourrait-il que pour les journalistes, « en majorité souverainistes », ils soient difficiles de traiter des vraies affaires, de l’économie.. Une belle occasion de débattre comme celle offerte depuis la défaite du PQ ne serait-elle pas trop alléchante pour y résister et ne pourrait-on pas y voir là l’explication du pourquoi les moindres gestes du PQ monopolisent les bulletins d’information.
Le PQ est l’opposition officielle. Rarement aura-t-on vu un parti d’opposition susciter autant d’entichement de la part des journalistes.. Y a qu’à penser à l’ADQ, la CAQ ou aux Libéraux…
Même présentement alors que l’opposition néglige les vraies affaires pour se concentrer sur ses affaires domestiques comment les journalistes peuvent-ils justifier l’importance qui leur est accordée?
Les sempiternelles chicanes entre péquistes, ça n’intéresse pas les citoyens qui élisent les gouvernements pour s’occuper de leurs affaires.. Un tel gaspillage d’énergie là où ça ne compte pas, alors le Québec est menacée de décote, c’est complètement indécent!
J’aimerais en préambule dire que je ne suis pas réellement de l’avis de Martin Beaulieu et je trouve qu’Alec Castonguay signe généralement d’excellentes chroniques, lorsque somme toute l’avenir du PQ m’apparait comme étant d’intérêt public. Peu importe ses préférences politiques.
Le principe de vouloir attirer les sympathisants nous vient en effet, tout droit du Parti Socialiste français. C’est un peu grâce aux sympathisants que François Hollande aura remporté la course à l’investiture qui lui ouvrit finalement les portes de l’Élysée. Ce président « normal » qui a réussi avec panache à obtenir tous les records d’impopularité de telle sorte qu’il pourrait être de plus en plus d’actualité qui ne soit plus candidat à sa propre réélection.
Il faut croire par l’observation, que les sympathisants d’un jour sont les premiers à quitter les cales du « vaisseau amiral » dès la première tempête dans un cruchon de limonade venue.
Alors, si j’osais me permettre de donner un tout petit conseils aux futurs candidats à la chefferie, c’est de fonder leur profession de foi sur leurs adhérents et non pas sur des partisans qui serviront surtout à brouiller les cartes pour favoriser l’accession à la commande de l’un (ou l’une) contre celle de l’autre.
Pour moi, la question est surtout de savoir si ce rafiot (pour paraphraser une peu Jean-Martin Aussant) est capable d’aller assez loin pour rendre vivante encore l’option d’un Québec libre et indépendant. Quand vivre après tout comme canadiens, n’a rien d’infâme, ni de dégradant. Le bonheur s’il en est ; c’est d’être vivant et accessoirement d’être aimé, pas nécessairement d’être péquiste pour subsister dans quelque sorte de « bas-fonds » assidument frustré.
Alors un PQ revigoré, serait sans doute mieux placé dans l’espace politique en devenant le parti du plaisir, de la joie de vivre ensembles malgré nos différences et non d’être celui tout spécialement désigné, telle le « père fouettard » susurrant dans son sillage toutes sortes d’interdits tonitruants.
Mais il est vrai que les tributs encore primitives ont pour survivre, sans cesse besoins d’apporter de nouveaux totems pour pouvoir signaler à l’aise toutes formes émergentes de nouveaux tabous.
Quant à moi, « si J’estois péquisse »…. j’estime qu’encore et toujours, le meilleur choix restera celui d’un mâle dominant. Je laisse aux aimables lecteurs de ce blogue tout le soin d’entrevoir lequel d’entre tous se trouve le mieux placé pour occuper ce poste. De toute façon j’ai idée que d’ici le mois d’avril, c’est une chose dont on reparlera….
Comment se fait il que des gens qui ont l’air intelligents peuvent ils etre pour un projet aussi lufoque, c’est vraiment desolant de perdre son temps pendant que les autres avancent, le PQ et ON retiennent le Quebec avec des interminables debats sur leur pays des Merveilles. Tellement ennuyant!
Je pense que vous avez besoin d’un cours politique et constitution 101 pour comprendre l’urgence de CESSER d’être « Tanguy » du ROC …
que ce serait aussi avantageux pour les Québécois autant que pour les Canadians d’être autonomes et de fonctionner indépendamment tout en négociant et convenant des accords modernes de modus vivendi . Ces ententes peuvent devenir fort positives et « gagnantes-gagnantes » pour tous!
Il est de plus en plus évident que les 2 solitudes se nuissent à confronter leur fonctionnement et leurs orientations économique et énergétique.
Mais tant que idéologiquement et politiquement le gouvernement fédéral tente de nous retenir réunis de force on gaspille temps et argent inutilement.
On doit reconnaître que le Québec peut devenir indépendant non parce qu’il haït le Canada mais parce qu’il ne vont pas de la même manière vers le même but.
Moi qui vote PQ depuis toujours (jamais voté autrement) j’en suis venu à une seule conclusion: ce PQ qui nous a mené nulle part, qui a exploité mo vote souverainiste à l’extrême-limite, doit disparaître. Jamais je ne voterai pour Drainville qui n’a pas l’intention de faire la souveraineté, juste devenir PM comme Pauline Marois.
Le PQ provincial, qui ne vise qu’à permettre à la clique des politiciens péquistes d’administrer la province de Québec (comme nous le propose Drainville et Lisée), doit disparaitre,
Le PQ doit revenir à la base, à un parti de combat contre le régime canadien. Un combat que les politiciens péquistes ont abandonné depuis le 1 novembre 1995
On est rarement d’accord, mais je comprends parfaitement votre état d’esprit. Au lendemain des élections, je parlais avec un sympatisant du PQ, je savais qu’il était très politisé. Je ne voulais pas pavoiser, mais j’ai bien vu son air déconfi. Il me lance : « ça 40 ans je milite pour le PQ et je ne verrai pas mon pays ». Sincèrement, cela m’a peiné pour lui. Je ne souhaite pas l’indépendance du Québec, mais je respecte les gens « ordinaire » qui se sont investis pour cette cause. J’ai alors réalisé qu’il y avait deux catégories de homards. Les québécois en général, mais d’abord des militants, des gens qui ont léché des enveloppes, qui ont posé des pancartes, qui ont fait des appels téléphoniques et tout ça pourquoi? Pour qu’une poignée de gens mangent des petits fours et se promènent en limousine et en première classe à nos frais.
Depuis 40 ans les politiciens péquistes, de Gendron à Lisée, nous mentent. Ils nous disent à nous souverainistes: votez pour nous pis vous allez avoir un pays. Une fois élu ils ne foutent rien. Ils administrent le Québec exactement comme les Libéraux, dans le même cadre constitutionnel, avec les mêmes budgets, les mêmes programmes, les mêmes fonfons. Depuis un demi-siècle le Québec est administré de la même facon.
Lorsqu’on les confronte. Lorsqu’on leur dit, mais pourquoi vous foutez rien? Pourquoi que vous ne vous battez pas comme parce que c’est pour ca qu’on vous a élus, ils vous répondent bêtement:« écoute Jack, écoute, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse, les Québécois ont voté non deux fois, les Québécois sont colonisés, ils sont ben comme ca. En attendant nous on cherche à faire avancer le Québec en attendant le jour où ils vont être prêts.»
C’est ca le PQ, un parti de lâcheux. Un parti qui a lancé la serviette. Un parti qui ne croit plus à la cause et qui se sert du vote des séparatistes pour se faire élire. Ce PQ là doit mourir
Pour moi en tout cas, c’est fini. Je ne voterai plus jamais pour un parti qui me promet un référendum en 2023. Drainville est tout un pleutre.
Vous devez cependant reconnaître que la relève des 35-55 ans de PQ est super bien qualifiée que les talents ministrables étaient nombreux, plus qu’au PLQ et la la CAQ . Si le chef d’un régime monarchique les avait laisser prendre plus d’initiative possiblement que les résultats auraient été autres .
Danss les autres partis , il y a des bollés mais à peine assez pour diriger tous les ministères ou tous les domaines de l’État sans être dominé par sous-ministres et les organisations permanentes des ministères qui ne font alors que continuer leur orientation quelque soit le parti au pouvoir.
Raz le bol de l’obsession des médias pour le PQ!
Est-ce qu’on peut parler d’autre chose?
Mâle dominant genre fleuron québécois créature du PQ et le monopole oligarchique qui va avec.. ?? Un Accurso, c’est un de trop!
@ Hélène Beaulieu,
Je suppose à toute fins pratiques que votre commentaire m’était adressé. Vous savez, la meute a toujours besoin d’un mâle dominant pour être guidée. Autrement c’est l’anarchie.et on ne veut pas de ça dans notre « jardin »….
Le PQ est devenu un parti marginal et risque de tomber en troisième place. Le Bloc est à un an de sa disparition. Les plus optimistes des souverainistes parlent de l’indépendance pour 2025. L’ON a reçu moins de 2 % du vote le 7 avril. Pourquoi en parler autant ?
Excellent papier. Même si je ne suis pas souverainiste, j’apprécie beaucoup Jean- Martin Aussant pour sa franchise et son audace. Avec lui à la tête du PQ, ce qui est peu probable il ferait sans doute avancer la cause davantage que tous les prétendants confondus.
Toujours agréable de vous lire et vous entendre.
« Il y a un risque réel que le Parti libéral du Québec devienne indélogeable», »
Je crois qu’il serait plus exact de dire qu’il y a un risque réel que le PQ disparaisse. Par contre, la nature a horreur du vide et je ne crois pas que cela voudrait dire que le PLQ se retrouverait avec le pouvoir garanti. La nature a horreur du vide et un autre parti prendrait la place du PQ – la CAQ, par exemple. Cela pourrait même être intéressant car la CAQ devra se distancer du PLQ, alors qu’en ce moment ça m’apparaît beaucoup du pareil au même.
Monsieur,
En ce qui a trait au frais d’un congrès d’une demi journée ou d’une journée, je serais d’accord qu’il se tienne à Drummondville ou Trois-Rivières. Par contre, je crois que les membres qui désirent un forfait genre : souper, coucher et déjeûner, se doivent de s’acquitter de la facture ! Si les membres sont réellement intéressés, ils le feront sans maugréer. Je serais aussi d’accord que les sympatisants aient le droit de vote ! Je suis âgée de 72 ans et membre du Parti Québécois depuis ses débuts et, oui, il faut faire de la place aux jeunes. C’est certain qu’ils ont besoin de mentorat mais pas nécessairement se faire dicter à tout bout de champ, leur conduite. J’espère de tout coeur que le parti se relèvera tout en continuant de poursuivre notre rève mais, sans écraser qui que soit.
En passant, très bon blogue et bonne journée à vous !
Par : Hélène Pilotte, Notre-Dame du Laus, Hautes-Laurentides, Qc- Jeudi le 11 septembre 2014 à 10 h 10.
Le PQ n’a jamais fait son aggionarmento politique, alors que le monde a fondamentalement changé depuis Option Québec, écrit en 1968! Tous ces candidats putatifs au poste de nouveau cheuf discutent du sexe des anges alors qu’il leur faudrait de nouveau parler « du politique »: les québécois ont changé, et l’économie, le social, le culturel ont changé leurs rapports avec de vieux concepts comme la Nation, la Race, la Langue, la Frontière, la Morale, le Commerce. Nous sommes désormais exposés à des courants universels qui dépassent largement les déterminants de la tribu originelle. Le PQ est devenu le refuge des babyboomers nostalgiques d’un État tout puissant, et ne me paraît plus capable, dans ces conditions, de réécrire Option Québec.
Pour avoir travaillé dans des coopératives, des associations de toutes sortes, des partis politiques ce qui tue ces mouvements en grande partie ce sont les personnes qui dirigent ces organisations et qui au lieux de travailler ensemble pour la santé de leur mouvement travaillent pour leur petite gloriole personnelle, le contraire des mouvements qui fonctionnent bien où tous les directeurs tirent dans le même sens.C`est bien le choc des idées, mais il faut un moment donné en venir à un accord, sur savoir ou l`on va, et arrêter de laver notre linge sale en public. Il faut aussi se méfier des personnages qui infiltre les organisations pour les couler, et qui ont l`air de vouloir notre bien, il sont grassement payer pour faire leur boulot, on a vu cela dans le passé et ça existe encore.
Commençons tout de suite à parler de souveraineté. Sortons les chiffres. Montrons au peuple québécois tous les avantages de la séparation d’avec le Canada. Espérons qu’un pédagogue comme JM Aussant se mêlera de la partie. Car il y a urgence. N’attendons pas d’être élu pour parler d’indépendance car c’est maintenant qu’il faut convaincre.Le PQ sans l’indépendance, c’est juste un parti comme les autres…Ca vaut pas la peine.