À la suite de mon article Les chaussures d’Amir Khadir, de décembre, Richard Marceau et David Ouellette ont publié une lettre ouverte répliquant à mon analyse. Richard est conseiller politique principal au Comité Canada-Israël et David est Directeur de la recherche au Comité Québec-Israël, cependant ils ont écrit cette lettre à titre personnel et l’ont publiée sur le blogue de David. Il me fait plaisir de la reproduire ici et d’y faire apparaître mes commentaires, entrelardés.
Cher Jean-François,
Dire que votre endossement d’un boycottage ciblé de l’État d’Israël nous a beaucoup déçus serait un euphémisme. Vous nous avez habitués dans vos analyses de la politique québécoise à davantage de rigueur.
Nous sommes conscients de la longueur de notre réplique, et encore, elle n’est pas exhaustive, mais vous comprendrez que redresser les faits est toujours plus long que les déformer.
La vraie nature du mouvement BDS
Tout d’abord, vous ne semblez pas remarquer la contradiction inhérente à votre profession de soutien entier à l’existence, à la permanence et à la sécurité d’Israël et à votre caution pour le caractère « raisonnable » de l’accusation d’apartheid contre Israël.
Peut-être votre confusion est-elle attribuable à votre ignorance de la nature discriminatoire, liberticide et haineuse du mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël et de ses objectifs. La campagne BDS et l’accusation d’apartheid sont les héritiers idéologiques de l’infâme résolution onusienne initiée par l’Union soviétique (et abrogée dans la foulée de son effondrement) assimilant le mouvement de libération nationale du peuple juif, le sionisme, à une forme de racisme. La campagne BDS ne cherche pas à faire pression sur Israël pour mettre fin à l’occupation, mais à délégitimer le principe même d’un État-nation juif qu’il convient de démanteler à l’instar de l’ancien régime sud-africain pour faire place à un État palestinien unitaire de la Mer méditerranée au Jourdain.
Chers Richard et David,
Je reviens dans un instant sur ce « boycottage ciblé » et sur l’accusation d’apartheid.
D’abord j’aimerais indiquer qu’à mon avis, s’il y a un peuple au monde qui a acquis un droit imprescriptible à la paranoïa, c’est le peuple juif. Et je le dis sans ironie aucune.
Ensuite, j’ajouterais qu’il ne fait aucun doute que se glissent dans les mouvements de critiques et de boycott en cours d’Israël des groupes et des personnalités qui espèrent l’abolition de l’État d’Israël — qui donc sont anti-sionistes — et des personnes et des groupes qui sont racistes envers les juifs — qui donc sont anti-sémitistes.
Ces vérités étant dites, je réitère que la décision d’individus ou de groupes de boycotter les produits israéliens pour tenter d’influencer l’État juif dans sa conduite, critiquable, de sa politique envers les Palestiniens n’en est pas moins légitime — même si j’ai indiqué pour ma part que je l’estime inutile et inefficace.
Cela me rappelle un peu Richard Nixon qui voyait la main de Moscou derrière les manifestations pacifistes américaines pendant la guerre du Vietnam. Il avait raison. Les soviétiques infiltraient et influençaient le mouvement. Mais les centaines de milliers de citoyens qui y participaient étaient sincères dans leur action et méritent le respect.
J’ajouterai pour revenir chez nous et ajouter un peu d’eau à votre moulin que j’ai été choqué de trouver, sur le site de Palestiniens et Juifs unis, qui organisent le boycott sur la rue Saint-Denis, des prises de position en faveur de l’existence d’un État palestinien — ce qui est bien — et pour l’existence des « populations » israéliennes et juives, mais en aucun cas pour l’existence de l’État israélien. Remarquez, ils ont le droit.
Mais je crois qu’on peut, comme l’immense majorité des Québécois être en faveur de la solution des deux États et croire en même temps au boycott.
En outre, le mouvement BDS n’appelle pas seulement au boycottage commercial d’Israël, mais au boycott universitaire et culturel des Israéliens. L’an dernier, un dirigeant syndical ontarien a appelé au boycott des universitaires israéliens sur les campus de la province. Nous osons présumer, Jean-François, qu’à titre de directeur du CÉRIUM, vous vous opposeriez résolument à pareille tentative de stigmatisation et de discrimination d’universitaires en vertu de leur seule nationalité sur le campus de l’Université de Montréal. Et nous espérons qu’à l’instar de l’ex- principal conseiller politique de Barak Obama et ancien recteur de l’Université Harvard, Lawrence Summers, vous jugeriez que cette campagne est « anti-Semitic in effect, if not intent», qu’elle porte, selon les mots de la Première secrétaire du Parti socialiste français Martine Aubry, l’intolérance et la haine ou, qu’à tout le moins, vous vous rallieriez aux 38 lauréats du Prix Nobel qui cet automne ont condamné les tentatives d’imposer un boycott universitaire anti-israélien comme une attaque contre les principes de liberté scientifique. Aussi n’est-ce pas un hasard si les organisateurs d’un récent congrès BDS de trois jours à Montréal ont invité comme conférencier d’honneur un syndicaliste sud-africain condamné pour incitation à la haine des Juifs en Afrique du Sud.
JFL: Le principe même d’un boycott est de nuire à la bonne marche des affaires dans le pays boycotté, dans l’espoir qu’il modifie son comportement. Je réitère que, dans le cas d’Israël, la technique est vouée à l’échec.
Cependant je dois souligner, en m’exprimant à titre purement personnel, que si j’étais convaincu que le boycott des produits israéliens ou des échanges universitaires avec Israël était de nature à stopper l’expansion des colonies juives en Cisjordanie, posant ainsi une condition essentielle à un accord de paix, j’y souscrirais sans réserve.
Je ne vois pas exactement pourquoi il faudrait être davantage attristé ou scandalisé de l’empêchement fait à un universitaire israélien d’avoir des relations avec ses collègues étrangers — ce qui ne lui enlève ni son emploi, ni son revenu — que du boycott de produits manufacturiers ou agricoles, qui peut pousser des paysans ou ouvriers israéliens au chômage.
La véritable portée de l’accusation d’apartheid
Il est affligeant de vous voir réduit à exécuter des pirouettes sémantiques pour légitimer l’indéfendable. Car pour accepter que l’occupation israélienne de la Cisjordanie constitue un “ “régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur un autre”, il faut balayer sous le tapis le fait que les Israéliens sont juifs, chrétiens, musulmans, bédouins, africains, arabes, druzes et circassiens et ne sauraient former un groupe racial.
JFL: Certes, mais les blancs Sud-Africains n’étaient pas ethniquement homogènes non plus. Aucun groupe majoritaire ne l’est
Mais surtout, dans quel intérêt un État qui ne s’identifie guère en termes raciaux et dont tous les citoyens sont égaux devant la loi peu importe leur origine ethnique ou confession religieuse, appliquerait-il un régime de ségrégation raciale en Cisjordanie ? Qu’on sache, le conflit israélo-palestinien est un conflit entre nationalismes et non pas entre races. Il en découle, en toute logique, que les dispositions sécuritaires ne font de distinctions entre les populations en Cisjordanie que sur la base de la nationalité et non pas de la race. Que vous appeliez en renfort Desmond Tutu est ironique lorsqu’on sait qu’il se livre aux mêmes acrobaties sémantiques pour assimiler le Canada à un régime d’apartheid et que les principaux promoteurs de la campagne BDS considèrent que le Canada, y compris le Québec, sont des États coloniaux qui ont servi d’inspiration aux architectes du régime d’apartheid sud-africain.
JFL: Comme vous le savez, le gouvernement canadien a du s’excuser de ses politiques assimilationnistes et inhumaines envers des populations inuits et autochtones au Canada. Tutu parlait du présent et ses propos étaient exagérés. Mais pour le passé, il n’était pas loin de la cible.
Notons en passant que cette accusation d’apartheid portée contre l’État d’Israël a de plus été rejetée par des critiques sévères de l’État juif comme Irshad Manji, Tarek Fatah dans son dernier livre et même l’intellectuel palestinien Edward Saïd, qui a affirmé qu’Israël n’était pas l’Afrique du Sud.
Quant à la condition des Arabes israéliens, s’ils sont confrontés à des problèmes de discrimination comme toute minorité dans toute démocratie, il n’en demeure pas moins qu’ils participent activement à la vie politique du pays, sont représentés au parlement et le co-président, occupent des postes ministériels, siègent à la Cour suprême israélienne, occupent des fonctions diplomatiques, y compris des postes d’ambassadeur, fréquentent les mêmes établissements publics et privés que leurs concitoyens israéliens, sont soignés dans les mêmes hôpitaux et fréquentent les mêmes universités. Qui plus est, depuis 2004 une loi de discrimination positive a été adoptée pour assurer que les sociétés d’État comptent au moins un Arabe israélien à leur conseil d’administration.
JFL: Merci pour ces informations, mais je n’ai nullement parlé des Arabes citoyens d’Israël, mais seulement de la Cisjordanie occupée et ceinturée d’un mur/barrière et de Gaza, victime d’un blocus.
En ce qui concerne les arabes citoyens d’Israël, pour les lecteurs intéressés, voir cette entrevue que j’ai réalisée pour Planète Terre avec une experte du sujet, Laurence Louër.
Pis, cette accusation d’apartheid est en soi antisémite. Ce n’est pas nous qui l’affirmons, mais l’Union européenne. En effet, selon la définition officielle de l’Union européenne, accuser Israël d’apartheid est en soi une accusation antisémite. L’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes, institution de l’Union européenne qui a été remplacée en 2007 par l’Agence des droits fondamentaux, a publié en 2004 une définition de travail de l’antisémitisme et a donné des exemples d’attitudes antisémites.
Leur définition de travail est la suivante: « L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, pouvant s’exprimer par de la haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des individus juifs ou non-juifs et/ou leurs biens, contre les institutions de la communauté juive et contre les institutions religieuses juives. »
Plus loin, l’Observatoire affirme que « l’État d’Israël, perçu comme une collectivité juive, peut aussi être la cible de ces attaques » et donne des « exemples non exhaustifs de réflexions antisémites en rapport avec l’État d’Israël:
- Nier au peuple juif le droit à l’autodétermination, en prétendant par exemple que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste.
- Faire preuve d’une double morale en exigeant d’Israël un comportement qui n’est attendu ni requis d’aucun autre pays démocratique.
- Utiliser des symboles et images associés à l’antisémitisme classique (par ex: l’affirmation que les Juifs ont tué Jésus ou les meurtres rituels) pour caractériser Israël et les Israéliens.
- Faire des comparaisons entre la politique actuelle israélienne et celle des nazis.
- Tenir les juifs de manière collective pour responsables des actions de l’État d’Israël.
Toutefois, les critiques à l’égard d’Israël comparables à celles exprimées à l’encontre d’autres pays ne peuvent être qualifiées d’antisémites. »
À la lumière de cette définition européenne de l’antisémitisme, il est facile de démontrer qu’accuser Israël d’être un État d’apartheid (i.e. prétendre que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste) est faire preuve d’antisémitisme.
Le but de la campagne Israël=apartheid est très simple : diaboliser Israël, délégitimer l’État juif. Si Israël est un État d’apartheid, la solution n’est pas de l’encourager à négocier avec les Palestiniens, mais bien de démanteler cet État. L’apartheid étant défini comme un crime contre l’humanité, il doit être éradiqué.
La genèse de cette stratégie provient de la réalisation qu’Israël ne peut être défait sur le champ de bataille. Ainsi, ses ennemis ont choisi d’appeler à son démantèlement à l’instar du régime d’apartheid sud-africain par des attaques soutenues contre la légitimité même d’un État-nation juif. Nous vous laissons le soin de réconcilier votre profession de soutien à la légitimité d’Israël avec votre caution pour l’assimilation d’Israël à un régime criminel condamné au démantèlement.
JFL: Journaliste de profession, je suis extrêmement réticent à toutes les tentatives de circonscrire la liberté d’expression et de critique, que ces critiques soient dirigés envers les indépendantistes québécois, les américains, les chinois ou les israéliens, les canadiens-français ou les juifs.
J’ai dénoncé ici la tentative d’États de réglementer la liberté d’expression, y compris de criminaliser les propos négationnistes — absurdes et condamnables, mais couverts à mon avis par la liberté d’expression.
Je comprends le contexte historique dans laquelle l’accusation d’apartheid a été d’abord soulevée. Mais, juriste de formation, je suis retourné au texte de ce que constitue, aujourd’hui pour la Cour pénale international, le crime d’apartheid et j’ai tenté de juger si, oui ou non, des comportements de l’État juif répondent à ces critères.
J’y trouve des similitudes, mais pas suffisamment pour me prononcer. Simplement suffisamment pour estimer que des personnes raisonnables peuvent arriver à cette conclusion, sans nécessairement être anti-sionistes ou anti-sémitiste, ou agents du KGB.
Je vous comprend de ne pas partager mon approche. Vous êtes en position de vigilance et de défense de l’État juif, face à des ennemis réels et efficaces. Je suis un citoyen, journaliste et universitaire soucieux de l’étude des faits et de la défense de la liberté d’expression. Je comprends la volonté des défenseurs de l’État juif et de la communauté juive de vouloir traquer, partout, l’antisémitisme. Je constate aussi qu’il est trop facile d’accuser d’anti-sémitisme tous ceux qui critiquent l’État juif ou tel ou tel geste d’organisations de la communauté juive.
Le réjectionnisme palestinien: la vraie raison de l’absence d’un État palestinien
Nous affirmons d’emblée que nous ne sommes d’aucune façon des partisans de l’entreprise de construction d’implantations juives en Cisjordanie.
JFL: Chers Richard et David, je suis très heureux de lire cette affirmation, portant vos signatures. C’est courageux de votre part, compte-tenu des fonctions que vous occupez dans les organisations de défense d’Israël.
Je notais dans mon billet que l’Autorité palestinienne elle-même n’applique pas de boycott aux produits israéliens, mais aux seuls produits venant des colonies juives en Cisjordanie. (En fait, l’Autorité embauche des entreprises israéliennes pour des travaux de construction en Cisjordanie, à condition que ces entreprises n’achètent rien qui soit produit dans les colonies! Comme quoi la réalité sur le terrain est fascinante !)
J’estimais que si on souhaitait opérer un boycott marginalement efficace (mais j’ai des doutes) ou en tout cas politiquement très solide dans sa cible, il faudrait boycotter spécifiquement les produits de ces colonies. Je comprends que vous n’adhérez pas à cette idée, mais j’ai des raisons de penser que vous ne ferez pas exprès pour acheter des produits des colonies.
Ceci étant dit, il est indéniable qu’à chaque fois qu’Israël a eu le choix entre la paix et les implantations, Israël a choisi la paix. La preuve: le démantèlement des implantations dans le Sinaï après la conclusion du traité de paix avec l’Égypte et la destruction de toutes les implantations à Gaza après le désengagement en 2005.
La véritable raison pour laquelle un État palestinien n’apparaît toujours pas sur les cartes du monde en est une que vous avez entièrement occultée dans votre texte: le réjectionnisme palestinien. Votre chronique manque singulièrement de perspective historique, ce qui explique une méconnaissance inouïe de la situation.
Bien sûr, nous pourrions écrire longuement sur le rejet répété des Arabes de toute tentative d’établir deux États (un juif, un arabe) au cours de l’histoire récente: du rejet du Plan Peel de 1937 au plan de partition de l’ONU de 1947 en passant par les trois « non’ » (non à la reconnaissance d’Israël, non aux négociations avec Israël, non à la paix avec Israël) de 1967 jusqu’au rejet des offres d’Éhoud Barak à Camp David en 2000 ou du rejet par Abbas degénéreuses offres d’Éhoud Olmert.
Les Palestiniens n’ont toujours pas tourné la page de ce réjectionnisme.
Non seulement les Palestiniens ont-ils refusé de négocier pendant le gel de la construction dans les implantations de 10 mois décrété par Netanyahou en novembre 2009, mais l’Autorité palestinienne a multiplié les conditions préalables à toute reprise de pourparlers.
En outre, sondage après sondage révèle que la majorité écrasante de la population palestinienne assimile la paix à la disparition de l’État d’Israël. Par exemple, un sondage réalisé par le mouvement pro-paix One Voice et publié le 22 avril 2009 indique que 71% des Palestiniens pensent qu’il est essentiel que le territoire de leur État recouvre les territoires occupés et… tout le territoire israélien actuel. Si on ajoute à ce nombre le pourcentage de Palestiniens croyant que cette solution est « désirable », le pourcentage passe à 82%.
Le 9 novembre 2010, le Arab World for Research and Development, un institut de recherche basé à Ramallah, dévoilait les résultats d’un sondage effectué auprès des Palestiniens de la Cisjordanie et Gaza indiquant notamment que a) si les négociateurs palestiniens proposaient un État palestinien mais devaient faire des compromis sur les enjeux-clés que sont le « droit au retour », Jérusalem, les frontières et les implantations, 84% des Palestiniens s’opposeraient à une telle entente et 12,7% l’appuieraient et b) 65% des Palestiniens estiment qu’il est « essentiel » que tout accord de paix inclut le « Palestine historique » du Jourdain à la Méditerranée tandis que 18.3% pensent que cela est « désirable ». En d’autres mots, plus de 80% des Palestiniens estiment qu’il est « essentiel » ou « désirable » que l’État d’Israël disparaisse pour arriver à la paix!
Ces attitudes palestiniennes devraient vous inciter à vous poser la question : le conflit israélo-palestinien porte-t-il sur la taille d’Israël ou sur son existence ? Comme vous semblez apprécier la lecture des « nouveaux historiens » israéliens, nous vous suggérons de lire un récent essai de leur chef de file, Benny Morris, dont nous citons un bref passage :
« Les dirigeants palestiniens laïcs expriment la volonté de trouver une solution à deux Etats mais conçoivent un tel résultat comme intermédiaire et temporaire. Ils parlent de deux États, un arabe palestinien en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est et un autre État dont la population serait juive et arabe et qui, selon eux, finirait par devenir à majorité arabe dans une ou deux générations par voie de procréation arabe (le taux de natalité arabe palestinien est à peu près le double de celui des Juifs israéliens) et par le «retour» des Palestiniens avec le statut de réfugié. C’est pourquoi les dirigeants du Fatah, dirigés par l’Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas, rejettent catégoriquement la formule clintonienne de «deux Etats pour deux peuples » et refusent de reconnaître «l’autre» État, Israël, comme un «Etat juif». Ils espèrent que cet «autre» État sera «arabisé» avec le temps, ouvrant ainsi la voie à la fusion éventuelle des deux Etats temporaires en un Etat à majorité arabe palestinienne entre le fleuve et la mer ».
Du point de vue israélien, un accord de paix aboutissant sur l’établissement d’un État palestinien en Cisjordanie et àGaza doit mettre fin au conflit israélo-palestinien dans sa totalité – une fin globale de la violence et des revendications réciproques. Toutefois, pour l’heure, l’Autorité palestinienne aborde les négociations dans le but limité de “mettre fin à l’occupation qui a commencé en 1967” sans résoudre une fois pour toutes le conflit avec Israël. Cette approche laisse présager que même après la conclusion d’un accord avec Israël sur un État palestinien, cet État continuerait de chercher à confronter Israël et à formuler des revendications contre ses frontières pré-1967 et explique pourquoi l’Autorité palestinienne a récemment redoublé les efforts diplomatiques pour déclarer unilatéralement l’indépendance de son État sans conclure d’accord avec Israël. Cela est inacceptable pour Israël, lequel cherche un accord de paix définitif qui mette fin au conflit dans sa totalité et inaugure une nouvelle ère de relations pacifiques non seulement entre Israël et les Palestiniens, mais aussi entre l’ensemble des États arabes et Israël.
JFL: Ces considérations dépassent de loin la teneur de mon billet d’origine. Comme vous le savez, plusieurs des affirmations que vous faites ici et le choix des exemples que vous utilisez sont sujets à débat entre gens de bonne foi, informés et désireux de paix.
Mais il n’y a aucun doute que la tâche de conclure une paix durable est une entreprise d’une grande complexité et semée d’embûches, de part et d’autre.
Le droit international ou l’importance de bien lire les textes
Vous affirmez bâtir une partie de votre argument sur le droit international. Or, votre interprétation de celui-ci est fausse, notamment en ce qui a trait au tracé des frontières. En droit, il est essentiel de se référer aux textes. Vous devriez savoir et auriez dû faire mention que les lignes de 1949 ne sont juridiquement pas des frontières et que la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU n’indique aucunement que tous les territoires conquis par Israël en 1967 devaient être évacuées par Israël. Au contraire, le libellé avait été minutieusement formulé pour éviter qu’elle soit comprise de cette façon.
JFL: Je n’en disconviens pas. Mais au-delà de la limitation stricte des frontières, il ne fait aucun doute qu’Israël occupe un territoire qui n’est pas le sien (acquis en riposte à des agressions et dont l’occupation serait compréhensible dans l’optique d’une occupation transitoire en attente d’un accord de paix) et qu’il y installe routes et colonies qui ne devraient pas y être, légalement et moralement.
Crimes de guerre
L’accusation de crimes de guerre que vous portez dans votre texte est très grave et mérite une longue réponse.
La principale source de cette accusation est le Rapport Goldstone. Bien que ce rapport conclue aussi que les groupes armés palestiniens ont commis des crimes de guerre et possiblement des crimes contre l’humanité en bombardant le sud d’Israël, il est évident, à la lecture du rapport, que cette tentative d’équilibre n’est que de la poudre aux yeux. Le rapport se concentre beaucoup plus sur Israël. Il ignore pratiquement les crimes du Hamas qui ont déclenché l’opération militaire israélienne. Ce n’est pas peu dire: pas une fois le mot « Hamas » n’apparaît dans le rapport de plus de 500 pages, dévoilant clairement son biais.
De plus, le commanditaire du rapport, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est connu comme étant biaisé contre Israël. En fait, le Conseil des droits de l’homme a condamné l’État d’Israël plus que tous les autres pays membres de l’ONU réunis ! Nous ne saurions trop vous recommander la lecture d’un article de Joseph Facal sur la démesure des condamnations onusiennes d’Israël, publié dans la foulée de la publication du rapport Goldstone.
Avant même que le comité de Goldstone ne commence sa pseudo-enquête, le Conseil des droits de l’homme avait déjà déclaré qu’Israël était coupable de « violations massives des droits humains. » En effet, le mandat du Comité Goldstone lui-même commençait en :
« (…) condamnant fortement l’opération militaire israélienne qui a résulté en des violations massives des droits de la personne du peuple palestinien et en destruction massive des infrastructures palestiniennes ».
C’est dire que la culpabilité d’Israël était préjugée dès le départ.
Le mandat du comité Goldstone était tellement biaisé que : a) il ignorait toutes les preuves bien connues de non-respect des droits de la personne par le Hamas et b) plusieurs candidats de prestige ont refusé de présider ce comité, incluant l’ex-présidente de l’Irlande, Mary Robinson (pourtant peu suspecte de complaisance envers Israël) qui a déclaré que cette enquête était « guidée non pas par les droits de la personne, mais par la politique. »
Parmi les membres du Comité Goldstone se trouvait la professeure Christine Chinkin. Celle-ci a notamment signé pendant le conflit à Gaza (donc avant sa participation à la pseudo-enquête) une lettre ouverte intitulée « Le bombardement de Gaza par Israël n’est pas de l’auto-défense, mais un crime de guerre ». Ceci s’inscrit nettement en faux avec l’adage légal voulant que non seulement justice doit-elle être rendue, il doit y avoir aussi apparence de justice. Ceci indique que Chinkin avait préjugé des conclusions. Ceci a aussi amené plus de 50 juristes britanniques et canadiens à lui demander de se retirer du Comité Goldstone. En entrevue sur ce sujet précis en août 2009, Goldstone a affirmé : « Si cela avait été une enquête judiciaire, cette lettre aurait mené à une disqualification. » Pourtant, en affirmant juger Israël selon le droit international, le Comité Goldstone s’est comporté exactement comme un tribunal.
Les autres membres du Comité, dont Goldstone lui-même, ont signé une lettre en mars 2009 se disant « profondément choqués » par les événements de Gaza. Si leur idée était déjà faite, comment peuvent-ils aujourd’hui prétendre juger impartialement ?
Le prétendu expert militaire du Comité Goldstone, le colonel irlandais Desmond Travers, a plus tard affiché sa partialité en affirmant que le Hamas n’avait tiré que deux missiles sur Israël avant le conflit à Gaza, ce qui est évidemment faux, les partisans du Hamas eux-mêmes glorifiant les milliers de missiles lancés.
De plus, les membres démocratiques du Conseil des droits de l’homme de l’ONU – incluant tous les pays de l’Union européenne y siégeant (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni), le Japon, le Canada et la Suisse – ont tous refusé d’endosser le mandat de la mission Goldstone parce qu’il était biaisé.
Comme le dit si bien l’intellectuel français Pierre-André Taguieff :
L’objectif des ennemis de l’État juif est de conférer une légitimité internationale aux accusations criminalisantes visant Israël et, ainsi, de lui interdire dans l’avenir de riposter aux attaques de groupes islamistes. Ce qui revient à condamner à mort Israël (…) Pour ceux qui soutiennent le rapport Goldstone, il s’agit donc à la fois de délégitimer l’État juif en l’accusant de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, et d’enrayer sa capacité de riposte militaire .
Quant au nombre de victimes du conflit à Gaza, le 1er novembre 2010, le Hamas a admis que 700 combattants furent tués pendant le conflit de Gaza , sur un nombre total de 1166 Palestiniens tués. Si un nombre prouve bien le soin que porte Israël à éviter des victimes civiles, c’est bien celui-là.
En effet, pour remettre le tout en contexte, il est important de savoir que, selon un rapport du Comité international de la Croix-Rouge datant de 2001, les civils font les frais de la guerre moderne, avec 10 morts civiles pour chaque soldat tué dans les guerres depuis le milieu du 20e siècle. Ceci est à comparer avec 9 soldats tués pour chaque mort civile pendant la Première Guerre mondiale. Avec un ratio moderne de 10 :1 (morts civiles/soldats), on est loin du compte avec les conflits impliquant Israël.
JFL: C’est à dessein que je n’ai pas cité le rapport Goldstone dans mon billet. Le fait que ce rapport soit entaché de biais ne suffit cependant pas à écarter la valeur de toutes les allégations.
J’ai parlé « d’accusations crédibles de crimes de guerre ». Je considère que la seule utilisation de bombes au phosphore pendant l’opération israélienne à Gaza suffit à donner du poids à ces accusations.
Encore une fois, vous assimilez la critique envers la méthode employée par Israël (une démocratie) pour riposter aux tirs de missiles meurtriers du Hamas contre des civils (un groupe islamiste fondamentaliste qui ne veut plus tenir d’élection et qui souhaite la destruction d’Israël) à une volonté de « condamner à mort l’État juif ».
Permettez moi bien amicalement de vous souligner que cette technique de brandir devant chaque propos critique l’accusation de vouloir la mort d’Israël n’est pas de nature à élargir le champ de ceux qui, comme moi, souhaitent le succès de l’État juif, comme de l’autorité palestinienne et de son futur État, mais souhaitent garder leur capacité de critiquer, durement lorsque c’est approprié, les actions des gouvernements de l’un et de l’autre.
Sur ce, nous vous prions d’accepter nos vœux pour un Joyeux Noël et une Bonne Année 2011.
Richard Marceau et David Ouellette
Permettez-moi aussi de vous souhaiter une bonne année et, surtout, une année de paix.
Jean-François
Réponse de Richard et David
Voici la réponse de gentlemen que m’ont fait Richard et David sur le blogue de ce dernier ce dimanche:
Cher Jean-François,
Nous avons lu ta réplique à notre lettre et sommes heureux de constater que, malgré des différences d’approche et d’opinion importantes, nous partageons le souhait de voir la paix s’installer au Proche-Orient par l’établissement d’un État palestinien indépendant viable, démocratique et pacifique à côté de l’État juif d’Israël dont la sécurité serait garantie.
À court terme, nous souhaitons voir le président palestinien Mahmoud Abbas – que nous avons nous-mêmes rencontré – retourner négocier au lieu d’éviter les négociations comme il le fait depuis des mois.
Pour la prochaine année, notre souhait est que le principal obstacle à cette vision, soit le réjectionnisme palestinien, soit levé rapidement et définitivement.
Au plaisir,
David Ouellette et Richard Marceau
Je vous prie d’acceuillir mes Sincères Souhaits de Santé, de Sérénité et de Joie pour cette année qui s’amorce.
Sincère et Profond Remerciement M.Jean-François Lisée d’Oser dénoncer l’insidieuse propagande du Gouvernement d’Israêl, et ce, malgré tout l’appareil et les gens en place pour diluer tout message qui va à l’encontre de cette propagande.
Quel médias nous restes-t-ils afin de dénoncer la Gouvernementale inhumaine, injuste et criminelle de la Knesset et de ses agences exécutives ?
Bien peu Monsieur Lisée, de plus, dês que l’on expose les modus opérandi de cette Gouverne mentale, nous sommes taxés d’anti-sémite. Quelle prétention et manque de rigueur intellectuelle manifeste et flagrante de ces »Vierges Offensées » que sont les fanatiques et fondamentalistes Israéliens.
Il y eu le terrible ghetto de Varsovie et il y a le terrible ghetto de Gaza.
Il y eu le Médiéval appatheid d’Afrique du Sud et celui d’Israêl.
Il y eu boycot Économique, Technologique, Culturel et Universitaire de l’Afrique du Sud et cela a porté Fruit et plus d’Équité dans la pensée, les propos et les gestes des dirigeants de l’époque.
Il en doit être de même pour ce régime carrément Irrévérencieux Israélien.
L’Humanité doit être solidaire, aucune autre possibilité n’est possible désormais avec toutes ces armes.
Oui boycotons les produits Israélien dont le code bar commence par 7 29 et oui, pour la Dignité Humaine boycotons Israêl Économiquement, Technologiquement, Culturellement et Universitaire d’Israêl.
Les dirigeants Israéliens ainsi que les descendants du barbare génocide inhumain des Allemands lors de la 2ème guerre mondiale souffrent encore.
Comme l’affirme le Docteur Gabor Maté, lui-même Juif du ghetto de Budapest, reconnait que l’environnement dans lequel l’enfant évolue, moule le cerveau, les hormones, les humeurs et les comportements.
Il est temps pour le peuple Juif de faire appel à cette plasticité, cette maléabilité qu’à le cerveau à se reprogrammer, peut importe l’age afin de se libérer de la dynamique actuelle menant à l’annihilation totale,
Alors ils nous incombent à nous non-Juifs de favoriser cet exorcisme en quelque sorte de la pensée dirigeante Israélienne en boycottant Israêl.
Les produits importés d’Israrel ont un code barre commencant par 729, cessons d’encourager ce régime voué àa se transcender.
Merci
Pour les propos pertinents, cohérents et justes du Docteur Gabor Maté, cf en anglais à DemocracyNow.org avec Amy Goodman: durée de 40 minutes qui change la vie de plusieurs qui osent en prendre connaissance.
Dr. Gabor Maté on the Stress-Disease Connection, Addiction, Attention Deficit Disorder and the Destruction of American Childhood
http://www.democracynow.org/2010/12/24/dr_gabor_mat_on_the_stress
Puisse la Possession de la Paix soit universelle.
Merci M. Lysée
Harfang des Neiges
Pourquoi utiliser le terme apartheid? Parce qu’il réfère à l’un es pires crimes comis par l’Occident. C’est une autre manière de diaboliser Israel. Pourtant, les Palestiniens sont dans une bien meilleure position que les Kurdes qui ont victimes d’un génocide culturel (ils n’ont même pas le droit d’utiliser leur langue en Syrie ou en Turquie), que les Tchétchènes qui ont perdu 10% de leur population au cours des 20 dernières années parce que la Russie leur refuse l’indépendance ou que les Tabouls qui vivent une vraie ségrégation au Sri Lanka (quand Israel tuait 700 civils à Gaza à l’hiver 2009, le Sri Lanka tuait à la même époque, entre 10 et 20 000 civils Tamouls. Pourtant les Tigres Tamouls n’ont jamais réclamé la destruction du du Sri Lanka, ils ne veulent que l’indépendace et encore, ils se montrent prêts à se contenter d’une simple autonomie. C’est moins que ce que la droite israélienne propose aux Palestiniens!). Il n’y a pas d’apartheid en Cisjordanie. Ces mesures qualifiées d’apartheid ont été mises en place pendant la première intifada, pour des raisons sécuritaires (elles n’existaient pas pendant les 20 premières années de l’occupation israélienne alors que la situation était plus calme). Si vous pensez que les restrictions imposées par l’armée israélienne aux habitants de la Cisjordanie relèvent de l’apartheid, dans ce cas, la loi sur les mesures de guerre de 1970 qui ne s’appliquait qu’au Québec aussi relève de l’apartheid, puisqu’elle ne s’appliquaient pas à l’ensemble du Canada, mais bien à une région précise.
J’aimerais aussi rappeller que la campagne de boycott d’Israel remonte au début des années 2000. Or, depuis le début des années 2000, deux gouvernements israéliens sont passés à un cheveux de signer un accord de paix avec les Palestiniens. En 2001, Barak a offert 98% de la Cisjordanie aux Palestiniens alors que Olmert leur n a offert 100% en septembre 2008. Si on avait offert aux vrais peuples opprimés, c’est-à-dire aux Kurdes ou les Tchétchènes cela, ils mettraient immédiatement fin au terrorisme. Malheureusement, ces propositions n’ont pas mis fin au terrorisme palestinien. Résultat, Ehud Barak et Olmert ont dû quitter le pouvoir prématurément (à cause de la 2e intifada pour Barak et à cause de la guerre du Liban pour Olmert). Vous voyez donc que sans les grouoes terroristes qui exigent la destruction d’Israel, Barak et Olmert auraient eu amplement le temps de signer un accord de paix avec les Palestiniens modérés.
En terminant, j’aimerais vous rappeller Monsieur Lisée qu’une majorité d’Israliens soutient la création d’un État palestinien sur à peu près toute la Cisjordanie (tous les sondages menés depuis 2001 le montre).
Plutôt que de boycotter les Israéliens, il faudrait donc se demander pourquoi votent-ils pour des gouvernements de droite alors qu’ils sont majoritairement pour un retrait de tous les Territoires palestiniens.
La réponse est très simple. Même quand Israel se montre enclin à se retirer des Territoires palestiiens, le terrorisme ne diminue pas. Depuis le début du processus de paix en 1993, le Hamas a intensifié ses attaques contre les civils Israéliens (alors qu’Israel venait d’accepter le principe d’un retrait des territoires palestiniens). C’est d’ailleurs ce qui a mené à l’élection de Netanyahu en 96, alors que six mois auparavant, il avait 20 points de retard dans les sondages sur le parti travaillsite. Après le retrait israélien de la Bande de Gaza en 2005, le Hamas il a intensifié ses attaques à la roquette contre Israel. Quant au Hezbollah, il a profité du retrait Israélien du Sud-Liban pour prendre le contrôle de la région. Aujourd’hui, le Hezbollah n’est plus qu’une petite milice, mais bien une force militaire plus puissante encore que l’armée libanaise. Et devinez quoi, le Hezbollah réclame encore la destruction d’Israel (pas la création d’un État palestinien).
La réaction des Israéliens est donc tout à fait compréhensible. Il y des groupes très puissants comme le Hezbollah et le Hamas qui ne veulent pas d’un État palestinien à côté d’Israel, mais bien la destruction d’Israel. De plus, ces groupes ont réussi à prendre le contrôle de toutes les régions évacuées par Israel depuis les 10 dernières années. Israel s’est retiré du Sud-Liban en 2000 et c’est le hezbollah qui s’y est implanté. Ils ont fait la même chose en 2005 à Gaza et c’est le Hamas qui s’y est imposé. Les Israéliens ont tout simplement peur que la même chose se produise avec la Cisjordanie, surtout que c’est l’armée israélienne qui empêche le Hamas d’y déloger l’Autorité palestinienne.
Le boycott est une punition collective qui exclut le dialogue et l’intercompréhension.
Il ne cherche pas à trouver un moyen pour répondre aux besoins sécuritaires des Israéliens advenant un éventuel retrait de la Cisjordanie, il cherche à leur imposer un retrait sans conditions, quitte à ce que le terrorisme augmente.
Franchement, à part radicaliser l’opinion publique israélienne, je ne vois pas en quoi cette stratégie peut s’avérer constructive.
Le sionisme et l’apartheid selon Jennifer Peto ?
« Last year, Jenny Peto received a master’s degree from OISE’s department of Sociology and Equity Studies in Education. As part of her degree, Peto completed a one hundred-page paper published last July, entitled “The Victimhood of the Powerful: White Jews, Zionism and the Racism of Hegemonic Holocaust Education.”.
C’est alors que l’inquisition sioniste se met à l’oeuvre:
« …given the name-calling and the mud-slinging, and the false accusations, particularly from the National Post but also Members of Provincial Parliament who call my work garbage (un rappel de l’affaire Michaud), who dismiss me as an anti-semite even though I’m Jewish and a descendant of Holocaust survivors. »
….
Dans sa thèse de doctorat elle soutient que le régime sioniste est un régime d’apartheid en citant les source suivantes:
http://www.scribd.com/doc/37214827/Israel-Jennifer-Peto
(…)
7 “International Convention on the Suppression and Punishment of the Crime of Apartheid ” http://www.unhchr.ch/html/menu3/b/11.htm
8 The full report is available at http://www.hsrc.ac.za/Media_Release…
9 Tutu made many statements, as early as 2002, about Israel publicly that have been widely reported. See for example an article pulished by Tutu in The Nation “Against Israeli Apartheid” http://www.thenation.com/doc/200207…
10Kasrils is very vocal in his opposition to Israeli Apartheid. See for instance his speech at Israeli Apartheid Week in 2009 http://www.bdsmovement.net/?q=node/347
11 Dugard has made comparisons between South Africa and Palestine. See for instance his comments after the war on Gaza “Occupied Gaza like apartheid South Africa, says UN report” http://www.guardian.co.uk/world/200…
12 Pappe is quite outspoken about Israeli Apartheid see for instance “Citizenship law Makes Israel an Apartheid state”h ttp : //ila n p a pp e. co m/ ? p =75. Davis wrote a book entitled Apartheid Israel.
13 In 2006, Cater wrote a best-selling book entitled Palestine Peace Not Apartheid.
14 For more information about the BDS movement and the use of the Apartheid paradigm see : http://www.bdsmovement.net/?q=node/52
Au moins, ils vous ont souhaité un Joyeux Noël….
Les habitants de la planète Sion refusent que le mouvement de libération nationale du peuple juif, le sionisme, soit associé à une forme de racisme. Et pourtant une analyse du refus du droit de retour des non-juifs (Arabes palestiniens) dans leur domicile en dit long sur le caractère raciste du sionisme.
Comme l’écrit Rachad Antonius :
¨Il est intéressant de comparer cette position avec celle qui affirme que pour les immigrants juifs, le seul fait d’avoir des ancêtres ayant vécu dans la région il y a 2000 ans est une condition suffisante pour exercer le droit au retour, même s’ils ne peuvent retracer une filiation directe avec un ancêtre précis, et même s’il s’agit de personnes converties au judaïsme (et qui n’ont donc pas d’ancêtres ayant vécu dans la région). Les non-Juifs, en revanche, ne jouissent pas du droit au retour même s’ils ont eux-mêmes vécu dans le pays.¨
L’application descriminatoire d’un droit selon l’appartenance religieuse est une caractéristique du racisme.
Le boycott des produits et services israéliens dans le but de faire pression sur l’état occupant est un geste hautement civilisé et non violent dans la plus pure tradition de Gandhi.
Même des intellectuels et des artistes israéliens utilisent l’arme du boycott pour tenter d’influencer les politiques de leur gouvernement:
¨Au Proche-Orient, 155 professeurs israéliens ont décidé de boycotter une université située à Ariel, une importante colonie juive de Cisjordanie. Un geste pour dénoncer la poursuite de l’occupation israélienne dont l’objectif selon eux est d’empêcher la création d’un Etat Palestinien.¨
Ces intellectuels ne sont pas antisémites, ni antisionistes, ils sont des êtres humains soucieux de justice et de droit. Ils ont décidé qu’ils ne vivraient pas sur la planète Sion.
Israel donc les sionistes istraéliens imposent un système raciste pire que celui qu’imposait l’Afrique du Sud
Nous devons obliger les sionistes Israéliens et US à rétablir la démocratie et à demanteler les murs du territoire palestinien transformé en camp de concentration , ceci ne doit pas être un appui au racisme d’extrème droite islamiste et aux barbaries de leur Charia .
Le règlement d,un problème n’empêche pas le règlement de l’autre problème.
Pour ce qui est du boycott des univesitaires et artistes israéliens chez nous, il y a lieu de faire des distinctions. Le boycott aveugle relève d’une position dogmatique contreproductive. L’universitaire ou l’artiste qui vient chez nous en tant que représentant d’Israël parce que subventionné par lui ou par le lobby israélien au Canada mérite d’être boycotté. L’intellectuel israélien, critique de la position de son pays en tant que puissance armée occupante, doit être acceuilli comme un frère et un cammarade de lutte contre l’injustice et l’apartheid imposé dans les terriroires palestiniens occupés.
Sur la planète Sion, on essaie de se défaire du qualificatif d’apartheid en laissant croire qu’il s’adresse à tout Israël. Même si des problèmes d’iniquité existent, en Isrâël face à la population arabe, le qualificatif d’apartheid est accolé aux politiques et agissements d’Israël dans les territoires palestiniens occupés. Les organisations de défense des droits humains sont unanimes pour condamner les agissements de la puissance occupante.
JFL affirme: « il ne fait aucun doute qu’Israël occupe un territoire qui n’est pas le sien (acquis en riposte à des agressions et dont l’occupation serait compréhensible dans l’optique d’une occupation transitoire en attente d’un accord de paix) et qu’il y installe routes et colonies qui ne devraient pas y être, légalement et moralement. »
Son énoncé n’est partagé par aucun expert bienveillant (l’expert bienveillant se distingue du malveillant par un esprit non pusillanime, des yeux moins bloqués par des oeillères gauchistes, et des anticorps contre la légalite aigue).
1) Israel occupe, en Judée-Samarie (pourquoi vous entêtez-vous à le nommer Cisjordanie?), un territoire DISPUTÉ. Il n’est peut-être pas le sien, mais il n’est le territoire de personne d’autre, d’où la nature « disputée » du territoire. En conséquence, ceux qui l’occupent et y vivent présentement, juifs et Palestiniens, ont le droit d’y installer routes, maisons et villages. N’accorder ce droit qu’aux occupants palestiniens est discriminatoire.
Notez le contraste avec le Sinai, qui lui, était le territoire de quelqu’un d’autre (l’Egypte).
2) Tout ce qu’on sait, c’est que, selon la résolution 242, Israel doit se retirer d’une partie des territoires occupés en 1967; or, Israel s’est déjà retiré de 90 % des territoires occupés en 1967. Nul ne peut dire qu’Israel n’a pas rempli plusieurs conditions de la résolution 242.
3) Qui vous dit que l’occupation du territoire disputé n’est pas largement transitoire en attente, justement, d’un accord de paix qui tarde à venir du côté palestinien (1)? On ne doit pas mesurer les choses géopolitiques à l’auge d’une petite vie humaine bien éphèmère. Israel existe depuis 3 000 ans et cette occupation existe depuis 43 ans. A l’échelle d’un homme qui vit 80 ans, c’est l’équivalent d’une occupation d’1 an: même pas le temps de faire un cours collégial!
Reparlons-nous en dans 3 ans à l’échelle humaine (un petit cours universitaire), c.-à-d. dans 112 ans à l’échelle de la longévité israélienne. On verra alors que l’occupation aura été tout aussi transitoire que les mines d’amiantes ou les IGA à Thetford-Mines.
En passant, le Canadian Jewish News diffame Jean-François Lisée. En effet, le CJN prétend que « le terme apartheid ne s’applique pas à Israel selon Jean-François LIsée ». Au contraire, le long billet de Lisée penchait entièrement du côté de l’apartheid. La tendance Israel = apartheid était si forte dans le billet de M. LIsée que David Ouellette et M. Marceau se sont sentis obligés, à bon droit, d’y donner la longue réplique que M. Lisée présente ici avec une transparence qui l’honore. M. Lisée, gauchiste par réflexe mais quand même pas stupide, concluait, comme il l’affirme de nouveau dans le présent billet, en disant qu’il ne peut se prononcer ,n’étant pas un spécialiste du sujet.
Parions que M. Lisée ne va pas se plaindre de cette diffamation bienveillante de la part du CJN!
http://www.cjnews.com/index.php?option=com_content&task=view&id=20633&Itemid=86
(1) Les Palestiniens vivent la lubie de l’état des croisés, qui a duré 200 ans. Ils s’imaginent (cela prend un peu de manochisme) que le temps joue en leur faveur et que d’ici 200 ans Israel va disparaitre. D’où leur refus de compromis raisonnables.
Malheureusement pour eux, c’est l’inverse: le temps joue en faveur des Israéliens. Si les gauchistes pouvaient convaincre leurs amis palestiniens de ce fait, la paix serait obtenue d’ici quelques années, à mon avis.
Allez, gauchistes, osez, soyez audacieux: menez vos amis palestiniens dans le droit chemin au lieu de persister à leur donner de faux espoirs quasimaximalistes.
Un grand bravo à vous, Monsieur Lisée pour votre analyse objective et pacifique. Continuez, s.v.p.!
Tout en pardonnant la parano dont est victime la diaspora juive, je trouve leur susceptibilité quelque peu dérangeante.
Meilleurs voeux à tous
L’intellectuel cité dans le texte (Taguieff): «L’objectif des ennemis de l’État juif est de conférer une légitimité internationale aux accusations criminalisantes visant Israël et, ainsi, de lui interdire dans l’avenir de riposter aux attaques de groupes islamistes. Ce qui revient à condamner à mort Israël ».
Quel sophisme. Ce n’est pas parce qu’une personne est en désaccord avec la colonisation qu’elle souhaite la mort d’Israël. Ce n’est pas parce que la communauté internationale souhaite que cesse le conflit (dont les deux camps partagent les torts) qu’elle souhaite la mort d’Israël, ni le droit de riposte mesuré. Ce sophisme, dit «de la pente fatale» suggère que ceux qui expriment des réserves vis-à-vis des aspects de la politique israélienne sont automatiquement pour la mort de l’État hébreu (ce qui revient à dire qu’ils sont antisémites).
Il n’en est rien. Il est parfaitement cohérent intellectuellement de condamner des actions politiques sans vouloir la destruction de l’État juif, et même souhaiter son succès dans la paix. D’ailleurs, les détracteurs ne sont pas automatiquement «des ennemis de l’État juif»: ils proviennent de tous les horizons, y compris de la communauté juive (et à l’intérieur d’Israël même). S’il ne fait aucun doute que les détracteurs de certaines politiques juives soient effectivement des «ennemis», il n’y a pas de discussion possible lorsque la réponse à une critique articulée est aussitôt associée à la volonté de «souhaiter la destruction d’Israël».
Chapeau, Monsieur Lisée!
M. Lisée prétend que les implantations en Judée-Samarie sont “de tout temps illégales”. Il erre: il y a, en fait, très loin du consensus sur le sujet:
“While the Europeans consistently say that settlements are illegal under international law, the US – with the exception of the Jimmy Carter administration – has generally refrained from adopting that language, instead characterizing the settlements as “illegitimate.”
Toner emphasized that “final-status issues can only be resolved” through direct negotiations rather than a UN vote, a long-standing US position.”
En somme, la moitié du monde très civilisé (1) considère que les implantations ne sont pas illégales.
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=201488
(1)_Les Américains ont obtenu la moitié de tous les prix Nobel en sciences, en médecine et en économie.
Bravo Mrs Lisée! bravo!!
J’ai exactement le même problème que vous, je ne suis pas antisémite, mais si on discute le moindrement les actions faites par Israël on est accusé et juger coupable d’antisémitisme.
comme vous le dites si bien, ses gens ont acquis un droit a la paranoïa, mais cela n’empêche pas qu’il doivent AUSSI être paranoïaque sur ce que les autres peuple capte de leurs actes..
Je ne peut concevoir que la majorité de se peuple soit si obtus a la misère d’un autre peuple qui vis en grande parti les même souffrance qu’ils ont connu dans le passer..
Réplique à Pignon 78 & Michel G.
(Contrairement à ce que vous dites, Israel n’est pas un État raciste).
Ce n’est pas parce qu’Israel refuse le droit au retour des réfugiés palestiiens à l’intérieur de ses frontières, qu’il est raciste.
Dans les années 30, les Arabes se sont opposés à l’immigration juive en Palestine parce qu’ils avaient peur de devenir minoritaires. Il en va de même pour les Juifs aujourd’hui en Israel. D’ailleurs, les Palestiniens sont les seuls à pouvoir transmettre leur statu de réfugiés de père en fils. Pour tous les autres réfugiés du monde, seule la première génération bénéficie du droit au retour. Si l’on accordait le droit de retour aux descendants des 12 million d’Allemands expulsés d’Europe de l’Est après la seconde guerre mondiale, il y aurait aujourd’hui des dizaines de millions d’Allemands qui exigeraient leur réintégration en Pologne, en République tchèque, en Russie etc. Cela créerait des chamboulements démographiques dans certains de ces pays, et mettrait en danger les cultures nationales. Pourtant, personne ne reproche aux Tchèques par exemple de permettre aux membres de leur diaspora, d’acquérir la citoyenneté Tchèque automatiquement, alors que les descendants d’Allemands qui y ont été expulsés, ne peuvent pas le faire.
Israel a donc le droit de vouloir conserver son caractère juif, au même titre que la République tchèque a le droit de préserver son caractère tchèque ou encore que le Québec qui cherche à préserver son caractère francophone.
Pour ce qui est de l’occupation, j’aimerais vous rappeller qu’Ehud Olmert a offert de rendre 100% de la Cisjordanie aux Palestiniens en septembre 2008 (et malgré tout, vous parlez encore « d’apartheid »). Sans se perdre dans les détails, on peut dire que si aucun accord de paix n’a été signé, c’est principalement par manque de temps. L’ancien premier ministre palestinien et aujourd’hui négociateur de l’Autorité palestinienne, Ahmed Quorei a lui-même reconnu que si Olmert ou Livni étaient restés au pouvoir quelques mois de plus, il y aurait aujourd’hui la paix.
Malheureusement, grâce au Hezbollah et au Hamas (vous aurez compris que je suis ironique) qui ont utilisé tous les territoires évacués au cours des dix dernières années par Israel pour attaquer ce pays, le camp de la paix a perdu toute crédibilité en Israel (c’est d’ailleurs ce qui a permis l’élection de Netanyahu qui a promis qu’il n’y aurait plus de retraits unilatéraux s’il devait être porté au pouvoir).
En passant, Monsieur Michel G, les droits linguistiques de la minorité arabe en Israel, sont plus importants que ceux de la minorité anglophone au Québec. Le gouvernement a même adopté une politique de discrimination positive dans la fonction publique pour favoriser l’embauche de membres de la communauté arabe. Les lois israéliennes rendent illégale toute forme de discrimination (y compris à l’endroit des homosexuels) et dans toutes les société d’État, au moins un membre du Conseil d’administration doit être arabe. C’est le seul pays du Moyen-Orient à être allé aussi loin. Pas mal pour un pays raciste! En tous cas, si on en faisait autant au Québec, les anglophones seraient ravis.
Évidemment, vous l’aurez compris, l’occupation est innaceptable. Mais un boycott qui viserait autre chose que les colonies (je soutiens le boycott mais uniquement s’il se limite aux colonies) consisterait à punir collectivement les Israéliens, alors qu’une majorité d’entre eux (tous les sondages menés depuis 2001 le montre) accepte déjà l’idée de rendre toute la Cisjordanie aux Palestiniens.
Seulement, les Israéliens ont déjà l’expérience de deux retraits antérieurs (au Sud-Liban et à Gaza) qui ont finalement permis au Hamas et au Hezbollah de se doter d’une base territoriale pour attaquer Israel. Plutôt que de pûnir les Israéliens parce qu’ils n’ont pas envie d’offrir au Hamas la Cisjordanie sur un plateu d’argent (surtout que c’est la présence de l’armée israélienne qui empêche le Hamas d’y renverser l’Autorité palestinienne, à l’image de ce qui s’est produit à Gaza après le retrait israélien), il faudrait plutôt trouver une formule qui permettra aux Palestiniens de récupérer la Cisjordanie sans représenter de danger sécuritaire pour Israel.
Cette solution existe, mais même là, rien n’assure son succès. Elle consiste à démilitariser la Cisjordanie et s’assurer par une présence armée étrangère qui serait déployée sur la Valée du Jourdain (la frontière orientale de la Cisjordanie) que des groupes terroristes comme le Hamas ou le Jihad ne puissent plus y importer des armes.
Cependant, cette solution a été mise à l’essai au Sud-Liban et malheureusement, la mission militaire de l’ONU (la FINUL) n’a rien pu faire pour empêcher le Hezbollah de se réarmer jusqu’aux dents.
La situation est donc beaucoup plus compliquée que vous ne le laissez croire.
Ceci-dit, une chose est sûre. Si le Hamas renonce à vouloir détruire Israel, les Israéliens se débarasseront de Netanyahu et remettront au pouvoir des partis modérés (comme ils l’ont fait en 1992, en 1999 et en 2006).
Malheureusement, il y a encore beaucoup de Palestiniens pour qui la fin du conflit ne passe pas par la création d’un État palestinien, mais plutôt par la destruction d’Israel.
Évidemment, vous me direz que ce n’est qu’une réponse à l’ocupation. Si tel était le cas, le Hamas ne chercherait pas à détruire Israel, mais plutôt à mettre fin à l’occupation. De toute façon, lorsque Barak et Olmert se sont montrés enclins à mettre fin à cette occupation, le Hamas n’a pas cessé d’attaquer Israel.
Je ne vous demande donc pas d’être pro-Israel (je ne le suis pas moi non plus). Cependant, un peu de subtilité ne peut pas faire de mal.
En espérant que vous essayerez à l’avenir de comprendre un peu plus les Israéliens.
Assistons-nous à une Dé-Israélisation de la Palestine ??
Les Esprits Autruches d’Israêl ne sont plus capables d’argumenter, en effet plusieurs ne font que diversion et déflection lorsqu’on les interroges sur leurs agissements et leurs lois, ils ne cessent de se comparer à d’autres (non Israélien bien entendu), ils ne cessent de repousser notre regard et nos réflexions hors d’Israêl et autres qu’Israéliens.
De plus en plus d’Israéliens ayant le Coeur à la bonne place et avec encore un entendement non sclérosé, manifeste et dénonce ce délire des dirigeants et agents d’un Israêl meurtrier, tortionnaire, prétentieux, racistes et en Voie de disparition.
Puisse la Possession de la Paix (JéruSalem en Hébreux) appartiennent à toute l,Humanité.
Harfang des Neiges
Encore merci Sage Jean-François.
Grâce Franche si je traduit vos deux prénoms, Jean, prénom Hébreux signifiant et invoquant la Grâce Divine et François du François signifiant Franc.
Vous êtes fort authentique mon ami.
Harfang des Neiges
Bravo Monsieur Lisée. Mais vous avez placé vos mots dans un contexte miné. Vous avez osé soit, mais il faut faire attention sur un tel terrain où l’on pose ses points et ses virgules. Savez-vous que vous vous approchez dangereusement de l’anti-sémitisme? Le B’nai B’rith prépare sa réponse, elle sera impitoyable à votre endroit, sans réplique possible (enfin… vous suivant avec assiduité, c’est pas sûr) et le Hamas travaille à la sienne, tout aussi certaine dans la certitude La seule question demandant une réponse serait : les responsables politiques des deux côtés des murs, (le vrai et l’incompréhension). ont-ils un quelconque intérêt à la Paix? Ça va faire quand même soixante-trois ans que ça dure. Sauf catastrophe terroriste (bombe sale avant tout, les autres, les dirigeants du coin, pas totalement fous, s’assoient dessus), on peut imaginer que ce n’est pas près, pas prêt, de s’arrêter. Genève semblait être une solution, les deux côtés, ont laissé passé l’occasion, faut pas rêver.
Un des éléments qui fait beaucoup de tort au débat Palestino-Israélien (et ailleurs également, mais certains dérapent plus facilement que d’autres…), ce sont les débatteurs qui débattent de l’ensemble du débat et des arguments du conflit en réponse à quelques arguments sur une question très spécifique et facile à circonscrire. À l’inverse, également, ceux-ci vont débattre de dix mille détails lorsque l’on cherche à débattre d’un concept large et global. Ça rend toute argumentation impossible, et ça amène tout débatteur honnête dans la maison de fous des douze travaux d’Astérix…
Le 13 mai 1947, Ben Gourion déclara: « Nous voulons la terre d’Israël dans sa totalité. C’était l’intention de départ. » Et on veut continuer à faire croire à la face du monde que les Israéliens ne sont jamais coupables de faire dérailler les négociations de paix… soyons sérieux.
Mais dans les faits, le traitement que réserve Israël à ses citoyens arabes est plus que discriminatoire. Par exemple, pour limiter le nombre d’Arabes sur son territoire, Israël n’autorise pas un(e) Palestinien(ne) qui épouse un(e) Israélien(ne) à devenir citoyen(ne) et ne lui donne pas le droit de vivre en Israël. Je vous laisse décider si oui ou non cette politique est associable à l’apartheid sud-africain.
@honorable : Êtes-vous dispensationaliste en plus d’être pro Likoud? Il n’y a à peu près que ces illuminés sionistes et le parti d’extrême droite qui utilisent le terme « Judée-Samarie » pour parler de la Cisjordanie.
Et on revient toujours au débat de la terre promise par Dieu… Donc on veut faire de la politique et de la diplomatie en se référant à un mythe ou plutôt une croyance. Et vous croyez que le débat sera sain et civilisé?
Oufff! Impossible de ne pas penser aux difficiles racines de tout un peuple dont les ancêtres sont venus coloniser ce côté ci de l’Atlantique. Que de frustrations pour ces gens qui ont été sous l’emprise d’un clergé impitoyable, qui ont été si longtemps incapable de maîtriser une destinée financière… On se rend bien compte que même en 2011, nous peinons à nous libérer d’un regard biaisé par le manque de contrôle de notre destiné.
Certains auraient peut-être besoin d’introspection et d’ouverture sur des concepts un peu plus évolués. J’aimerais bien que notre chroniqueur face preuve d’un peu plus d’ouverture et surtout délaisse ce désir d’avoir à tout prix raison.
Merci Richard et David
Autre indication que les implantations sont légales, contrairement aux affirmations incendiaires de M. Lisée (1):
L’autorité palestinienne voudrait que le Conseil de Sécurité décrète que les implantations sont illégales, malgré l’opposition des Etats-Unis. Si les implantations étaient vraiment illégales, il ne serait pas nécessaire de demander au Conseil de Sécurité de faire une affirmation sur ce point.
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=203848
En somme, certaines entités considèrent que les implantations sont illégales. Les Etats-Unis, Israel et le Conseil de Sécurité de l’ONU, pour ne nommer que ceux-là, considèrent que les implantations sont légales.
Il n’y a manifestement aucun consensus sur le sujet, contrairement à ce que M. Lisée affirme noir sur blanc.
(1) incendiaires parce que cela ne fait qu’échauffer les esprits inutilement. Au contraire, observer qu’il n’y a pas de consensus CALME les esprits. Et ce dont les Palestiniens ont le plus besoin, c’est d’incitation au CALME de la part de l’ouest.
La susceptibilité d’Israël est trop souvent déplacée, sans nuance, intolérante et paranoïaque. On ne peut critiquer cet État sans se faire traîter d’antisémite et/ou d’anti sioniste. Mais quelle est cette mentalité!
On ne peut pas dire: « les juifs ne sont pas les seul à avoir souffert », ce qui est en soi un fait indécrottable, sans se faire lyncher par les lobby beaucoup trop influent de la droite Israélienne.
De nos jour, le dit « peuple élu » i.e. les sémites, sont en si petite minorité en Israël que tous les arguments religio-boiteux du genre « retour sur nos terres légitimes » ne tiennent pas la route. Ces descendants des Khazars n’ont que l’attitude d’un peuple élu par Dieu, pas la légitimité.
Retirez-vous des territoires occupés, et travaillez à la Paix. C’est déjà un scandale la façon dont est né Israël, alors laissez aux Palestiniens le peu que vous leur avez laissé.
JFL n’a pas pas trop à se plaindre : les militants du boycott des produits israéliens sont autrement traités par le lobby sioniste et ses principaux leaders, comme Stéphane Hessel sont menacés voire poursuivis !… En effet, il existe des « dispositions européennes » permettant d’assimiler la critique de la politique extérieure d’israël à de l’antisémitisme !… Heureusement, l’outrance de cette volonté de musuler la parole du citoyen ,( littéralement le retour de la Raison du Plus Fort !) ne s’est pas traduit par une suite judiciaire, comme l’imaginaient les sionistes !… Cette idéologie qui prospère à l’ombre des victimes de la peste brune a fini par se mordre la queue, réalisant le cercle vicieux de partir des ghettos pour finit par en créer, gigantesque et « à ciel ouvert » !… Cet Etat schizophrène en arrive maintenant à commettre ouvertement des actes de piraterie dans les eaux internationales tout en menaçant ses « alliés » européens d’utiliser son arsenal nucléaire ( clandestin ) contre leurs capitales « s’ils le laissent tomber » !… Ce que des banques et des entreprises ont déjà fait !… C’est devenu risqué d’habiter dans une capitale du « Vieux continent » à présent, promis à un nouvel Hiroshima !…
Le conflit israélo-palestinien est tellement complexe qu’on pourrait, comme Mrs Martineau et Ouellette ont essayé de faire ici, remplir l’internet avec tous les détails. Mais en faite les fonds sont assez simple et David Ben Gourion les ont bien résumé d’une façon très succincte : « Pourquoi les Arabes feraient-ils la paix? Si j’étais, moi, un leader arabe, jamais je ne signerais avec Israël. C’est normal : nous avons pris leur pays. Certes, Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Nous sommes originaires d’Israël, c’est vrai, mais il y a de cela deux mille ans : en quoi cela les concerne-t-il ? Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute? Ils ne voient qu’une chose: nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? Ils oublieront peut-être dans une ou deux générations, mais, pour l’instant, il n’y a aucune chance. Alors, c’est simple : nous devons rester forts, avoir une armée puissante. Toute la politique est là. Autrement, les Arabes nous détruiront. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Ben_Gourion)
Juste un point sur les détails nauséabonds : de parler des crimes de guerre des deux côtés est une farce. Les Palestiniens n’ont que quelques Kalachnikovs et des roquets artisanaux contre l’IDF armée jusqu’aux dents avec des équipements militaires les plus modernes. Ça tombe dans le ridicule de parler des moindres détails des actes criminels des deux côtes. Les Israéliens sont capables de garder les nombres de civils tués si impressionnement bas parce que tuer leurs ennemis palestiniens c’est comme tiré sur des poissons dans un baril.
Dernièrement, ce conflit a un pouvoir inédit de transformer des gens autrement raisonnables en mob de lynchage (p.ex. la fameuse « Affaire Michaud ») et de pousser les défenseurs d’Israël (dont j’en suis un – pour vraie) aux contorsions de logique les plus farfelues. Comme j’ai déjà essayé de démontrer il y a peu de temps sur le blogue de M. Martineau. (http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/12/18/fabrique_en_israel#comments)
Monsieur Lizée,
Comment est-il possible qu’un peuple qui a tant souffert puisse en faire souffrir un autre depuis tant d’années?
M. Lupien: voyez les Palestiniens de Gaza en train de souffrir:
http://www.youtube.com/watch?v=C9s7eXbBb-E
Votre commentaire est odieux parc qu’il est désaxé. La plupart des souffrances palestiniennes sont des souffrances que les Palestiniens s’imposent à eux-mêmes, ou que les pays arabes imposent aux réfugiés palestiniens.
Posez-vous la question: pourquoi les Palestiniens font-ils la guerre avec Israel depuis 64 ans? S’ils s’étaient comportés en Mandela, en Ghandi ou, plus près de chez nous, en Québécois, ils se seraient épargné 63 ans de souffrances.
La Terre est ainsi faite que ceux qui refusent les compromis, que ce soit dans les relations internationales ou les relations familiales, ont tendance à souffrir plus. Quand ils cherchent la cause, il suffit de leur présenter un miroir pour les aider.
Sur la planète Sion, on se demande : ¨ Pourquoi les Palestiniens font-ils la guerre avec Israel depuis 64 ans? ¨
Sur terre, on connaît la réponse. Comme écrivait Benny Morris :« The fear of territorial displacement and dispossession is the chief motor of Arab resistance to zionism¨.
Les Palestiniens furent expulsés de leurs terres, et depuis 1967 ils voient le reste de leurs terres et de leurs ressources leur échapper à cause de la colonisation .
Et sur la planète Sion, on se demande toujours : ¨Pourquoi nous font-ils la guerre, pourquoi ne nous aiment-ils pas? Après tout nous comptons tellement de prix Nobel et nous sommes tellement développés économiquement.¨
@ honorable
Quand j’aurai la preuve formelle qu’Israël n’a jamais franchi la ligne
d’après la guerre de 39-45 je ne boycotterai plus Israël.
S’ils reculent en s’excusant je reverrai ma position.
« La plupart des souffrances palestiniennes sont des souffrances que les Palestiniens s’imposent à eux-mêmes,… » (honorable)
Tient tient, les palestiniens se sont tirés des obus au phosphore pour se brûler.
Voulez-vous dire que les palestiniens se sont imposé des châtiment à gros prix?
C’est très cher un obus honorable.
La meilleure manière d’assurer le bien être et la sécurité des personnes de toutes origines et confessions qui vivent présentement dans la Palestine historique est d’établir un État palestinien démocratique: ce qui suppose de démanteler la structure coloniale ethno-racialiste qui a été imposée et établie par la terreur et les massacres, depuis l’irruption du mouvement sioniste au Moyen Orient.
Messieurs Marceau et Ouellette poursuivent des objectifs et des intérêts politico-ethno-stratégiques qui ne me semblent pas être ceux de la grande majorité de la population de la Palestine.
Yves Claudé
Cher Jean-François,
je ne vois pas très bien pourquoi tu passes autant de temps à répondre à une argumentation à bien des égards fallacieuse et de mauvaise foi mais puisque tu fais ce choix, je comprends mal que tu laisses passer des grossieretés du genre que tous les citoyens sont égaux en Israel… pour y avoir vécu un certain temps, j’ai vu de mes yeux vu les immatriculations différentes pour les arabes israéliens et ainsi de suite, que dénoncent d’ailleurs régulièrement les organisations de droits israéliennes elles-mêmes… à moins qu’elles ne soient aussi anti-sionistes et antisémites. Il y a, c’est un FAIT des règles clairement discriminatoires dans cet État.
Je suis également surprise que, comme juriste, tu ne t’appuies pas sur l’Avis de la Cour internationale de justice sur le Mur… je trouve en fait que tu laisses passer beaucoup de contre-vérités ou de déformations de l’histoire sans y répondre, ce que je trouve un peu dangereux quand on choisit de répondre, car cela représente le risque que ton absence de réponse à ces affirmations tient au fait qu’elles soient vraies.
Pour ma part, je participerai aux activités de la semaine anti-apartheid parce que comme juriste, je pense qu’un tribunal véritablement indépendant pourrait arriver à la conclusion que la situation en Israel se qualifie à ce titre. L’insistance de tes interlocuteurs sur une définition restrictive du concept de « race » ne correspond pas à l’évolution du droit à cet égard et tiens à la volonté d’oblitérer le fait que, au-delà de la non qualification en termes raciaux stricts, tous les autres aspects de cette définition sont présents et démontrables en Israel.
Par ailleurs et pour rigoler, mais quelle crédibilité peut-on donner aux propos d’un Lawrence Summers qui a également affirmé qu’il était économique rationnel d’envoyer nos déchets toxiques en Afrique puisque ce continent était sous-pollué?… si on se fie sur ce genre de personnage pour trouver des solutions on est mal…
Des commentaires comme ceux de:
1) Richard Lupien,
2) évhémère (selon lui Israel = état pirate),
3) Ben Wash (selon lui Israel = “descendants de Khazars”; Israel= “état né dans le scandale”),
4) Ram Mohammad Sing Tremblay (selon lui Israel = état apartheid),
5) Harfang des Neiges (selon lui Israêl = “état meurtrier, tortionnaire, prétentieux, racistes et en Voie de disparition”; état d’aparheid”),
6) MichelG (selon lui Israel = “système raciste pire que celui qu’imposait l’Afrique du Sud”), et
7) pignon78 (selon lui Israel = état raciste),
sont très déplorables, puisqu’ils ne correspondent pas aux faits sur le terrain. Un peu de modération dans les propos et un meilleur contact avec le réel serait plus séant. Particulièrement pour inciter les Palestiniens à la modération, seule manière pour eux d’obtenir un pays rapidement.
@ Sylvie paquerot (# 31):
Et la juriste en vous est-elle également outrée des persécutions et les scélératesses pratiquées envers les femmes et envers les autres religions que l’Islam, dans presque tous les pays musulmans de ce beau petit coin de notre monde qu’est le Proche-Orient?
Monsieur Lizée,
Si mon voisin américain venait un jour construire un mur sur mes terres, je me révolterais assurément.
Il y avait eu avant cela, pour le peuple palestinien mille autres motifs de se révolter.
Vive le Peuple palestinien, Vivement La Palestine et un siège à l’O.N.U.
La résolution 242 voté à l’O.N.U., (ça vous dit quelque chose) comme tant d’autres qui n’ont pas été respectées par l’occupant malsain!
Mme la « juriste » Sylvie Paquerot: tous les Israéliens ont le même type de plaque d’immatriculation, qu’ils soient arabes, druzes, bédouins, ou juifs. Quand je vois une plaque qui dit « New York » à Montréal, je ne saute pas immédiatement à des conclusions racistes. Je me dis plutôt: ce type n’est probablement pas citoyen canadien… Vous devriez faire de même en Israel!
Votre commentaire est donc tout aussi déplorable que ceux que j’ai mis en évidence dans mon commentaire précédent ». Puissent les photos ci-jointes vous faire comprendre à quoi font face les Israéliens:
http://jssnews.com/2011/01/18/encore-une-embuscade-de-racailles-palestiniennes-a-jerusalem/
@Richard Lupien: l’autoroute 20 a été construite sur de nombreuses terres de cultivateurs. Ils ne se sont pourtant pas révoltés!
La résolution 242 a été bien plus mise en pratique par les Israéliens que par les Palestiniens, qui lancent encore des obus et des roquettes hebdomadairement sur Israel. Israel s’est retiré de 90 % des territoires occupés, par exemple.
En encourageant les Palestiniens à la révolte, comme vous faites très clairement, vous ne faites que retarder leur accession à l’indépendance. Ou vous faites en sorte qu’ils auront une indépendance inconfortable.
Par exemple, Gaza est effectivement indépendant. Cela résout-il leur problème? NON. Pourquoi? Parce que les gens de Gaza se sont fait des ennemis de tous leurs voisins. L’indépendance, c’est pratique seulement quand on a des attitudes non hostiles envers ses voisins.
à François !… évidemment… et je suis fort inquiète par le débat international autour de la diffamation des religions qui représente un risque certain pour l’ensemble des droits fondamentaux… mais dois-je rappeler qu’il est fort risqué de confondre les dimensions politiques et religieuses dans la situation au Moyen-Orient car cela oblitère complètement le fait que la question religieuse n’est apparue que dans une phase récente de ce conflit et que les chrétiens palestiniens ainsi que les laics d’ailleurs,ont occupé pendant longtemps une place importante dans la lutte du peuple palestinien pour son autodétermination?
Merci pour la bonne foi « Honorable »… votre surnom indique-t-il votre degré de « bonne conscience »?
Bien sûr que les immatriculations sont identiques mais elles ne sont pas de la même couleur… et lorsque j’ai posé la question aux autorités israéliennes (un policier), parce que dans ma naiveté je pensais que cela pouvait indiquer, comme à Ottawa par exemple, la couleur rouge indique l’appartenance au corps diplomatique, ce gentil policier m’a expliqué que c’était les arabes palestiniens qui disposaient de cette couleur pour leur permettre de les « repérer »
Je me suis fiée sur l’information que ce policier me donnait: si vous en avez une autre explication, merci de me la fournir, avec la source évidemment!
@Sylvie paquerot: @16:18 vous nous disiez que « les immatriculation sont différentes pour les arabes israéliens ». Voilà qu’à 13:18 vous changez votre discours du tout au tout en nous disant que « les plaques d’immatriculation sont différentes pour les arabes palestiniens ».
J’ai des nouvelles pour vous: les plaques d’immatriculation sont également différentes pour les arabes jordaniens, les arabes syriens, les arabes libanais et les arabes égyptiens.
Quoi de plus normal!
Le policier vous a donné la bonne information. Mais votre méfiance (ou mépris? ou haine?) envers Israel vous a fait interpréter tout croche. Pour expliquer votre bévue, j’ai audacieusement éliminé l’hypothèse de la stupidité ou de l’inattention, puisque vous vous dites « juriste »…