Élections imminentes: Le scénario « grotesque » de Jean Charest

Le Premier ministre l’a dit clairement ce vendredi. Les scénarios de déclenchement d’élection à la faveur de la crise étudiante sont « grotesques » et « immondes ». Il faut donc… les prendre très au sérieux. Voici pourquoi.

1. La décision, ce vendredi matin, de rendre publique une offre aux étudiants, et de montrer ainsi pour la première fois de la flexibilité, est tout ce qui manquait au gouvernement Charest pour compléter son discours électoral. Il a été ferme, dira-t-il, mais il n’a pas été fermé. Jean Charest fait le tour des studios pour étaler sa toute nouvelle bonne foi;

2. La proposition a été fignolée pour être à la fois sérieuse et inacceptable. Sérieuse du point du vue du gouvernement libéral car réellement en retrait par rapport et à sa position initiale — et elle sera applaudie par tous ses alliés. Inacceptable à cette étape de la grève et par la CLASSE (qui n’aurait jamais rien accepté d’autre qu’une impossible reddition complète) mais aussi par la FEUQ, dont les troupes se sont radicalisées ces dernières semaines;

3. Le gouvernement Charest sera donc, au lendemain de ce refus étudiant la semaine prochaine, dans la position idéale qu’il cherchait;

4. Il peut donc escompter une amélioration des chiffres qui, en ce moment, lui font miroiter la possibilité d’une victoire électorale. Pour un gouvernement qui est campé dans le parking de l’insatisfaction à plus de 70%, l’ouverture ne sera sans doute jamais aussi belle.

La dernière intention de vote pour le PLQ était de 30% (Crop/LaPresse de lundi). Il lui en faut entre 35 et 37, selon la répartition. Or, ce vendredi, 35% des Québécois rejettent sur le mouvement étudiant la responsabilité de la crise (Léger/QMI), soit un bassin de gain de 5 points pour les libéraux, si cette question était centrale à l’élection. Après les refus étudiants de la semaine prochaine, cet écart favorable aux Libéraux augmentera.

Ce vendredi, 58% des Québécois appuient la position gouvernementale dans le conflit étudiant, un bassin de 28 points par rapport à son intention de vote. Avec la proposition faite aux étudiants, cet écart augmentera.

Or il n’existe aucune autre question sur laquelle le PLQ a un potentiel de gain. Aucune. Ni l’économie, ni l’éthique, ni la langue.

L’occasion de déclencher maintenant et de prendre de court la commission Charbonneau et les allégations de copinage et de collusion qui vont inévitablement débouler sur le PLQ d’ici quelques mois est donc grotesquement et ignoblement irrésistible.

3. Le défi de M. Charest ne sera pas de déclencher l’élection sur le thème du conflit étudiant. C’est déjà dans la poche. Son défi sera de maintenir ce thème comme dominant pendant les quatre semaines qui le sépareront du jour du scrutin.

Il aura pour ce faire des alliés présents, visibles et bruyants: les fédérations étudiantes. En manifestant à chaque apparition de campagne du chef du PLQ, les étudiants l’aideront à maintenir le thème au centre du débat. En se présentant, carré rouge sur la veste, aux assemblées de Pauline Marois, ils enfonceront le clou.

Le défi du PQ, de la CAQ et de Québec solidaire sera de sortir la discussion électorale de l’ornière étudiante solidement creusée depuis 10 semaines. C’est faisable. Mais ce ne sera pas une mince affaire.

Les commentaires sont fermés.

Il me semble, si ce que vous dites est réellement ce que Patapouf fait comme calcul, que ça manque de grandeur d’âme…

Ne risque t-il pas de se faire remettre au visage cette affirmation, par contre. Il ferait ainsi l’illustration parfaite de la valeur de sa parole. Ces élections pourraient, en effet, être qualifiées de grotesques et immondes par ces adversaires.

Il faudrait que votre mot soit envoyé dans chacun des foyers du Québec pour faire voir le cynisme et la tromperie de ce gouvernement libéral!

… et ça n’écoeure personne, cette manière de faire de la « politique » (ce mot, politique, a-t-il encore un sens pour nos politiciens?)?

… ça n’écoeure personne, de se faire dire qu’un scénario est « grotesque » alors qu’on sait tous très bien qu’il ne l’est que jusqu’à ce que le gouvernement change d’idée?

Tout-à-fait d’accord avec vous M. Lisée.

Et j’ajouterais que si les étudiants croient qu’ils feront déraper la campagne électorale libérale en faisant du grabuge et du bruit lors des événements électoraux du PLQ ou lors des apparitions de Jean Charest, ils se trompent lourdement. Au contraire, les images télévisées de violence ou de chaos ne feront qu’attirer encore plus de sympathies au gouvernement libéral. La population, lasse de 11 semaines de troubles, se diront que décidément les étudiants exaggèrent, se montrent déraisonnables, irresponsables et irrespectueux du processus démocratique.

C’est écrit dans le ciel, les étudiants vont tomber dans le panneau. Au lieu de rester coi, la tentation juvénile sera trop forte pour eux de faire tout un brouhaha à tous les jours. En tout cas les casseurs (qui sont sans intelligence de toute manière) ne réaliseront pas qu’ils se font manipuler à l’avantage du gouvernement.

Pathétique et déprimant.

Et si le PQ promettait le retour au gel avec des états généraux, ça aiderait ou pas? J’peux pas croire qu’on va se retrouver avec Charest encore 4 ans…

Très intéressante mais aussi très épeurante réalité!
Le pire vraiment dans cette crise serait que le PLQ revienne majoritaire …

Malheureusement, pour qui voter? Le problème c’est qu’il n’y a aucun parti qui a une image assez solide et les gens ne s’intéresse qu’à ça.

D’où l’importance d’avoir des élections à dates fixes. On peut penser que dès le début de la grève, le gouvernement Charest avait adopté cette stratégie pour obtenir des gains de voix auprès de la population, notamment auprès de ceux qui qui seraient tentés d’aller à la CAQ.

Monsieur Lisée,

J’espère que vous avez tort mais je pense que vous avez raison.
De mon côté, depuis le début de ce bras de fer ridicule que je peste contre les manoeuvres de Jean Charest qui étaient grosses comme un éléphant dans un corridor. Et que je peste aussi contre les manoeuvres de cette CLASSÉ qui, malgré toute l’intelligence que certains ont prêté à leur principal leader camouflé en «porte parole», a fait exactement ce qu’il fallait pour se retrouver dans la cage à homards en y entrainant même les deux autres associations.

Cela dit, voici ce que je propose aux étudiants: Retournez tout de suite en classe en affirmant que cette «proposition» du P.M., quoique ne satisfaisant pas toutes vos demandes, mérite ce que vous appellerez un «essai loyal».
Ce faisant, d’une part, vous ne servirez plus de prétexte à une élection et d’autre part, sachant que de toute façon les élections sont inévitables dans les prochains douze mois, au lieu de la rue et des cailloux,servez-vous donc des urnes.

Admettez que vous vous êtes faits «embarquer» comme les néophytes que vous êtes et tirez-en les leçons qui s’imposent.

Faites mentir tout le monde, y compris M. Lisée que je trouve un brin pessimiste dans les circonstances.

Fine analyse, M. Lisée. Espérons que les sondages sur lesquels vous vous fiez pour nous offrir cette prédiction aux implications cauchemardesques, se trompent assez (je n’ajoute pas : comme à l’habitude!).

M. Lisée,

Vous calculez trop ou cogitez à la puissance 10.

C’est peut-être une déformation professionnelle provenant d’une ancienne vie.

Malgré tous les calculs, aussi logiques soient-ils, une campagne électorale, c’est comme une guerre: on sait quand et comment ça commence, mais on n’en connaît jamais l’issue.

En tout cas, vous semblez en fumer du bon…

Machiavélique. Si ce scénario se réalise, Charest aura prouvé qu’il est aussi fin stratège que Harper.

M. Lisée: essayez donc d’inciter à la paix au lieu de vous montrer plus partisan que le politicien moyen.

Voici qui devrait confirmer votre scénario: le DGE a commencé à chercher des locaux à louer.

Je n’ai aucun mérite c’est Annie Desrochers @NieDesrochers qui a déterré cela «Tiens, tiens bis: ça: http://bit.ly/IhivIw (via @jeanhuguesroy) + ça de ce matin: http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/actualite-detail.php?id=4139 = « c’est grotesque des élections! »»

À nous de le faire déraper en parlant constamment de la corruption, des liens de ses «bénévoles» avec des gens douteux et des cadeaux aux minières dignes de Duplessis dans le Plan Nord et de montrer que cela montre ses priorités.

Il ne faut pas oublier que le gouvernement garantit à 100% les prêts étudiants. C’est un cadeau que Charest fait aux banques, cette hausse. Sûrement pas à nos enfants. D’ailleurs maintenant le chiffre de la hausse des frais de scolarité n’est plus 1625$, mais 1778$. C’est voulu pour provoquer les étudiants.

Il mange des repas gastronomiques avec la royauté pendant que 6667 étudiants québécois doivent faire appel aux banques alimentaires… ou au Kraft Dinner.

Je vais la même lecture que vous M.Lisée. Cepentant, je me situe de l’autre coté du spectrum (Au Québec, vous appelez cela, l’extréme droite et aux USA je crois qu’ils appellent çà le centre gauche….). Je me retruverai donc orphelin politique…. Incabable de soutenir les positions opportuniste et immobilisante des péquiste, parageant comme bien d’autre ma déception des « on verra » de la CAQ et, bien que clair sur ses positions politiques, sociales et économiques, Québec Solidaire représente, a eu de chose près, 100% de ce que je ne souhate pas à notre société…. Je ferai comme bien d’autre citoyen et voterai pour la premiére fois de ma vie, pour les libéraux, si douteux soit-ils… Faute de mieux, il nous faudra choisir le moindre mal….

Ça me fout vraiment la chienne votre histoire, mr Lisée… c’est trop plausible!

La mise en scène des syndicalistes et des péquisses et des souverainistes d’utiliser les étudiants, de crer un printemps québécois non pas sur des changements sociaux mais sur la demande d’un statut quo le gel. NE MARCHERA pas. La société québécoise nest pas dupe regardez les sondages???? Vous aimez ça les sondages? Votre attitude a ne pas vous rallier au gouvernement pour faire parti de la solution démontre très bien le roel que vous avez dans cette mise en scène. On prétend depuis le début que la grève est légitime alors que le droit de grève étudiant nexiste pas. La négation des injonctions, lutilisation de force et de violence vous a nuit aussi. Tout ça fait en sorte que tout les gens qui ont du jugement vont choisir un parti responsable au élections qui auront lieu dans 1 an. Il y a beacuoup de monde capapble de voir ce qui se trame bien plus que vous l’estimez. Et les objectifs arrivistes des opportunistes ne donneront pas raison davoir troublé la paix sociale qui réganit au québec. On ne confiera pas la direction a ceux qui la provoque et qui après doivent des retours dascenseurs pour nous mettre dans le trou. Les étudiants se montrent intransigeant parce que les syndicats leur demandent pourqoi pour faire capitaliser les péquisses.

Très fine analyse de Lisée. Malheureusement, c’est ce qui s’en vient à la faveur de Charest. Je ne dirais pas que Charest ou le PLQ sont des fins stratèges mais plutôt que certains québécois sont des cruches facile à remplir.

Effectivement, pour les étudiants la meilleure manière de gagner (façon de parler) c’est de ne pas tomber dans ce panneau: vous allez refuser notre offre globale (c’est écrit dans le ciel) donc vous êtes des enfants gâtés et des blousons noirs dangereux! Puisque dans cette joute, les étudiants ne font manifestement pas le poids et qu’ils ont donc tout à perdre chacun d’eux séparément, le meilleur pour eux, c’est de plier l’échine, mais provisoirement seulement, pour revenir en force dans un contexte politique différent. C’est plate à dire peut être mais c’est une lecture pragmatique de la situation, je pense. Et je n’aime pas ça.

La CAQ a aussi du flair: elle demande aux étudiants d’accepter la dernière offre..
Mes prédictions : gouvernement minoritaire avec la CAQ au pouvoir.

Peut-être faudra-t-il dans un premier temps que les étudiants arrêtent de jouer le jeu des Libéraux notamment en ne se rendant pas aux apparitions publiques du premier ministre, en ne votant pas pour les libéraux (est-il vraiment besoin de le mentionner ici?) et en deuxième lieu aux journalistes de faire dérailler l’agenda en posant des questions sur d’autres sujets. Des idées? Le Plan nord, la loi sur les mines, la Commission Charbonneau, la langue, les infrastructures, Harper et Ottawa, Aveos, les universités et leur financement, la recherche sponsorisée, et les retraites dorées des recteurs etc etc. Selon moi, il ne reste plus beaucoup d’espoir de sauver cette société Québécoise qu’en affirmant encore plus notre identité, notre langue, notre distincte et distinctive culture en se donnant un pays.À voir ce qui se passe à Ottawa, je me sens de moins en moins canadien pour ce qui me restait de cette identité.LA nationalisation de nos ressources (eay, terres et sous-sol ainsi que nos forêts feront en sorte que nous pourrons subvenir à nos besoins sociétaux et faire en sorte de s’extirper quelque peu de cet empire monétaire qui régule, asservit et appauvrit le monde, bien sur à leur mesquins profits. Question de boucler la boucle, ajoutons simplement que, et comme on le sait tous et toutes, ce parti est pieds et mains liés à ces faucons de la finance.Grotesque, absolument!

Votre analyse me donne froid dans le dos…d’autant plus qu’on sait à quel point vous êtes un fin renard. C’est pire qu’un cauchemar! 🙁

Est-il étonnant de la part du Parrain de la famille Liberal qu’il soit déjà en campagne électorale, contrevenant ainsi à la Loi électorale qui prévoit l’émission préalable d’un décret pour ce faire ?

Depuis quand la grogne de début de campagne se transporte t-elle sur 40 jours? Qu’il la lance sa campagne. Sa crainte est davantage la Commission Charbonneau et il ne cherche qu’un prétexte depuis deux mois. Je ne crois pas qu’il puisse gagner une élection sur une question à 100 M$.

Monsieur Lizée,
Votre analyse est brillante, comme à l’accoutumée. Je regrette cependant que vous fassiez porter au carré rouge, dès maintenant, l’odieux d’une hypothétique victoire libérale. À mon humble avis, au contraire, une participation massive des étudiants au jeu électoral aura des effets bénéfiques pour le destin du Québec. Le choix sera clair: Adhérer à un gouvernement avec du sang neuf, responsable du bien commun qui se tiendra debout devant la terreur des milieux financiers et de la mafia confondus. La gratuité scolaire ne sera qu’un des enjeux. Les jeunes et les autres citoyens du Québec n’oublieront pas toutes les questions liées à l’environnement, à la justice sociale, à la privatisation des services publics. Il était temps qu’on s’enligne sur autre chose que les salles d’urgence et le vieillissement de la population, une dette publique dont les tizamis ont profité et continuent à profiter largement. Y a-t-il vraiment une issue à la crise en cours? Ça fait quinze jours que le pouvoir et les décideurs répètent qu’il est minuit moins une. Des milliers d’étudiants sacrifient leur session. Leurs choix personnels et collectifs fait maintenant partie de l’Histoire d’un peuple en marche: c’est un acte fondateur. Soyons à la hauteur de grâce.

@M. Lamarche

Bonjour M. Lamarche,
Je comprends votre position d’orphelin. Je ne suis pas sur le même côté du spectre que vous, mais je respecte votre opinion. Cela dit, ne serait-il pas judicieux de montrer la porte au PLQ quelques années? Vous savez… histoire de réfléchir à tous ces soupçons de collusion et d’envoyer un signal qu’on ne rie impunément de la population?

Une autre possibilité, légèrement moins probable mais qui fait vraiment peur:

Nous avons tous remarqué que les étudiants ont pris 3 éternités et demie à devenir aggressif, au grand dam du gouvernement libéral.

La police déclare depuis longtemps que des éléments perturbateurs non étudiants infiltrent leurs manifestations pour causer du trouble. Certains éléments, comme de la casse et le sabotage des métros, ont été commis de façon à ce que 100% de l’avantage soit aux libéraux, et que les étudiants ne soient que victimes de ces méfaits, sans rien y gagner d’aucune façon.

Qui d’après vous s’arrangent pour qu’il y ait des perturbations du côté des étudiants? Un seul groupe au monde y a un intérêt. Des gens prêts à donner les milliards de l’État Québécois à des entreprises douteuses par corruption ne se retiendront pas de payer 5 jeunes 200$ pour qu’ils lancent des sacs de briques dans le métro.

Si cela s’avère et que les libéraux sont reportés au pouvoir, nous aurons atteint le sommet du cynisme chez la députation libérale. Et nous pourrons mesurer tout le mépris de cette députation envers la jeunesse du Québec.

Et vous savez ce qui est amusant? C’est que des gens comme moi, qui sont étudiants et qui méprisent profondément le PLQ, vont probablement voter pour ce parti parce qu’ils méprisent encore plus le mouvement étudiant.
MP

Vous avez tout à fait raison. Odieuse manoeuvre poltique sur le dos de 180,000 étudiants. Il ne faut pas qu’il (Charest)s’en sorte.

WEDGE POLITICS

Charest pratique ce que l’on appelle de la « wedge politics ». Il n’a pas besoin de l’appui de 50% de la population mais doit élargir sa base jusqu’à environ 35 % pour former le prochain gouvernement.

La wedge politics c’est de défendre des positions qui sont loin de faire l’unanimité mais qui permettent de raffermir sa base d’appuis.

Harper a compris ça avec ses positions sur Kyoto, le registre des armes à feu ou les jeunes criminels. Avec plusieurs partis qui se divisent les insatisfaits, plus besoin de s’acharner à plaire à la majorité ou à obtenir une majorité des votes, seulement une portion des électeurs suffit…

Alors Mr. Lisée, si vos prédictions sont justes, peut-être pourriez-vous aider les étudiants à contrecarrer les plans sordides (pas de sarcame ici) du Gouvernement Charest?
Vous qui « êtes » de la scène politique depuis longtemps, qui êtes un fin analyste, pourquoi ne pas faire votre devoir citoyen en aidant et informant les étudiants d’une stratégie à adopter?

Si on ferait un jolie site web pour influencer les gens à ne pas voter pour le PLQ… Peut-être qu’on pourrait faire débarquer Charest de son siège qui ne mérite pas à mon avis ?

Votre scénario M. Lisée n’est justement et heureusement qu’une hypothèse. Il existe aussi un autre scénario, celui-là moins favorable à M. Charest: il se retrouve en élection prochainement et il doit rendre des comptes de son bilan gouvernemental faiblard, mais aussi de la crise étudiante qu’il a créé de toute pièce…

Votre analyse est très juste M.Lisée. Ce qui me fait rigoler, c’est l’effroi que ça inspire aux électeurs. Ce n’est pas parce que Charest aura trouvé le moins pire moment pour lui-même pour déclencher des élections qu’il a de grandes chances de les remporter. À moins que le peuple soit gravement apathique. Cessez d’avoir peur des magouilles du frisé, au final, c’est nous tous qui votons. Et je crois qu’on en a plus qu’assez de cette racaille.
Lorsque les élections seront déclenchées, les étudiant seront bien entendu visibles, mais il y aura beaucoup d’autres groupes « de pression » qui ont des récriminations envers le gouvernement libéral et qui vont entrer dans la danse. Ça me surprendrait beaucoup qu’ils se laissent éclipser bien longtemps par les étudiants.

Voici ma proposition. Déclenchement des élections.Pas de retour avant ce fabuleux moment . Yeah, aussitôt les étudiant entrent en classe et cessent la grève. Le calme est rétabli, Charest s’est mis en danger. Solidarité pour le déloger.

Il y a deux semaines le député de mon conté m’a dit que Jean Charest allait probablement déclencher les élections le 4 mai. Pour les mêmes raisons que M. Lisé a cités. Comme mon député a dit, toutes mes pancartes électorales sont prêtes et on prévoit que la campagne va commencer très bientôt.

Les trois leaders étudiants ont de la fibre politique en masse mais encore beaucoup de chemin à parcourir avant de réussir. Ils et elle en sont encore à la lecture du Prince, le petit, celui de Machiavel leur est vivement conseillé si elle et ils choisissent de continuer dans cette voie.

Je ne sais pas si les étudiants révoltés sont capables d’éviter le piège que Charest leur tend.

Je leur conseille de refuser l’offre ultime du PM, mais de sauver leur session. La grève de la faim de savoir n’est pas l’unique moyen de rappeler au Québec l’objectif qu’il s’était fixé il y a quanrante ans avec le rapport Parent, objectif repoussé que le PM Charest cherche à enterrer.

Le combat n’est pas perdu, il peut se poursuivre avec d’autres moyens. Les manifs étudiantes sont infiltrées par des casseurs qui jouent le jeu du PM de faire passer les révoltés pour des irresponsables violents. Mais les leaders étudiants ont su se faire apprécier durant les dernières semaines. Ils sont intelligents, très bien articulés. Il faut ramener le calme dans les rues et poursuivre le débat pacifiquement, de façon à être mieux compris par la majorité.

Car le PM Charest et sa réingénierie de droite ne seront définitivement battus que par le vote aux élections générales.

Belle occasion de faire comprendre aux jeunes l’importance de voter!

@M.Lisee

Et si les étudiants ou le PQ faisaient une contre-proposition consistant à diminuer les dépenses d’administration pour diminuer la hausse? La population veut que la crise se règle sans avoir à payer la facture. Personne ne sera donc contre une augmentation de l’efficacité du système. De plus, ça ramènerait à l’avant-plan la gestion pathétique des libéraux.

Ma fille Isabelle qui habite Chicago et nous suit de loin, y va d’une suggestion que je vous soumets humblement:

Le temps ne serait-il pas venu pour les quatre associations d’étudiants d’organiser des cocktails de financement pour le Parti Libéral?

Les étudiants viennent de sauver le quatrième mandat du PLQ de M. Charest, qui est un véritable génie électoral.

je crains fort madame France-Anne Blanchet que l’on va se retrouver encore avec Jean charest qu’on pourra haïr comme on voudra mais seulement pendant deux autres années encore.

Parce qu’une fois réélu il va prendre le temps de triompher, et dans deux ans à peu près il va aller s’asseoir sur le siège du Secrétaire Général de la Francophonie.

Monsieur Diouf quitte en fin de mandat, et depuis quelques années JJ Charest lèche tous les culs possibles et imaginables en vue de sa prochaine carrière.

C’est le bruit qui court avec insistance dans certains milieux informés, que JJ Charest reluque cette fonction et poste de prestige.

Sans doute veut-il aller bilinguiser ce qui reste de francophonie pour les «ouvrir au monde», particulièrement en Afrique…

Quoique un os impondérable tombe actuellement dans sa soupe. En effet Sarko va être viré par le peuple français, qui apparemment a plus de bon sens que le peuple Québécois, et ne votera pas deux fois de façon, grotesque…

@ M. Lamarche
Rien n’est parfait, effectivement, vous représentez 100% de ce que je ne veux plus pour le Québec…

Ça fait 250 ans que les Canadiens-français sont piégés par des rois de paille et leurs sbires. Le néo-libéralisme c’est de là qu’on revient, pas là où on doit aller!

Le temps des dinosaures est passé, tout comme le votre, ils se sont éteints d’eux mêmes!

@Gilles Jean
«Il y a du John Parisella en arrière plan…». C’est pas faux. Mais c’est quand même du grand Charest. Tu peux pas être plus retors que ça. Le Prince de Machiavel, c’est de la littérature pour enfants, une comptine. Reconnaissez. Pauline Marois, à côté, c’est Alice au Pays des merveilles. Et le peuple va embarquer à pieds joints. Il va aller chercher une majorité stalinienne. Aussitôt que les verts (les carrés, s’entend) se mobiliseront pour une marche, genre celle que les «X» ont fait pour la radio de Québec. C’est parti. Charest va s’empresser de déclencher des élections et va aller chercher «facile» entre 75 et 100 députés. Minimum! CQFC, ce qu’il fallait comprendre.

@ M. Lamarche : expliquez-moi pourquoi vous êtes incapable de soutenir « les positions opportunistes et immobilisantes du PQ » alors que vous êtes prêt à le faire pour celles des libéraux?

Par contre, les étudiants vont aller voter massivement, ce qu’ils ne font pas habituellement et ça pourrait peser dans la balance.

Ok….nous sommes pas sortie du bois avec les stratégies du gouvernement!
C’est évident qu’ils ont une équipe solide derrière les coulisses pour prendre soins de leurs intérêts. Alors,qu’en ce moment les autres parties politiques battent des ailes. Or, plusieurs d’entres nous n’ont pas le réflexe de voir au troisième degrés les vrais enjeux qui sont à mon humble avis très subtiles et insidieux.
Donc,nous pourront que constater désolation dans plusieurs années. Les gens qui n’auront pas fait confiances aux concitoyens et aux étudiants et, qui auront favoriser seulement le gouvernement…. auront-ils peut-être quelques remords d’avoir pris la voie de la facilité? Ce qui aura comme conséquences désastreuses une augmentation importante de la division des classes. C’est seulement les moins nantis qui vont subirent le revers de la médaille. Et, malheureusement je pense qu’ils souffriront en silence puisqu’ils seront résigner.

Que faire? – Oui, je fais référence à Que faire?

Après plusieurs lectures de plusieurs pages de ce livre, j’ai eu un jour l’idée d’aller voir la réponse, en bref. Elle est à la dernière page.

Et la réponse est : liquider la troisième période.

?????###$?)?)?)?)??????????

En mots de 2012, Lénine aurait sans doute écrit :

Changer de paradigme.

Je rêve.

Et si les étudiants retournaient en classe. En colère et sagement. Laissaient Monsieur déclencher les élections. Et confiaient à leurs parents le soin de lui dire NON. Haut et fort. Pendant qu’eux, ils se taisent. Ou plutôt, pendant qu’ils ne font pas de bruit.

Et que pendant ce temps, ils se préparaient, doucement et fermement, à aller TOUS voter pour quiconque peut lui assurer la défaite.

Est-ce que je rêve? Pourtant, c’est ce qu’il me semble être la seule manière de contrer le piège grotesque qui se déploie sous nos yeux.

Monsieur Lisée,

Vous allez me faire faire des cauchemars…
Je sais bien que ce que l’on lit dans les médias sociaux n’a aucune valeur
scientifique comparativement aux sondeurs officiels…mais il me semble qu’il y a une très grande disparité entre les sondages officiels et les commentaires de la majorité silencieuse que l’on peut lire dans les différents médias sociaux (y compris les sites FACEBOOK de Radio Canada, La Presse, Le Devoir etc..). Moi ce que je lis c’est qu’il y a un grand mécontentement de la population a l’égard du gouvernement Charest. S’il vous plait dites moi que l’on peut se fier (un peu) aux intentions exprimées dans les média sociaux….

Pourquoi n’a-t-on pas au Québec une limite dans le nombre de mandats qu’un même premier ministre peut faire? Il me semble que 2 mandats c’est assez, 3 c’est nettement trop et 4 c’est un cauchemar.

En février, au moment de voter la grève, j’envisageais ce scénario en me disant que c’était la pire chose qui pourrait arriver au Québec. Et, à mesure que la crise étudiante s’enlise, il semble de plus en plus plausible.

Nous avons au pouvoir un gouvernement cynique prêt à sacrifier la paix social et à écraser sa jeunesse en abusant de la violence « légitime » de l’État pour assurer sa réélection. Rendus où ils en sont, aucun scénario que celui-là, celui du pire, ne peut permettre aux libéraux de se faire réélire.

… et l’émeute qui s’ensuivra passera à l’histoire.

Nimporte qui peut faire des suppositions !!!!!
Mais est-ce vraiment le temps de se préoccuper des élections dans une période de CRISE !!! Et c’est pourquoi je crois Jean Charest lorsqu’il dit qu’il n’est pas question d’élections au printemps !!! Et je trouve que sa qualification de GROTESQUE était appropriée et s’appliquait à 95% des journalistes incluant vous-même qui avez traité Robert Bourassa de traìtre pour augmenter les ventes de votre livre !!!!

Espérons, alors, que le taux de participation de la population agée entre 18 et 30 ans atteindra des niveaux encore jamais égalé dans l’histoire des élections du Québec! Ce qui pourrait être possible, mais surtout, ce qui pourrait faire mentir tous les sondages!

Chère JF , cherchez-vous des nouveaux visiteurs sur votre blogue en écrivant un Pandore aussi simpliste? Je ne suis ni pour les étudiants ni pour les politiciens, je suis un immigrant juste de passage au Canada, ce pendant votre équation est trop mais n’aiment trop de débutant. en politique on ne sait jamais et les surprise existent. De plus Le PLQ est un fuit passé date. Manif sans manif L humain veut un nouveau visage. AMEN

N’oublier jamais que John James Charest est un Conservateur endurci et surtout un fédéraliste.

Je vous fait pars d’une rencontre qui devait avoir lieu lundi le 30 avril 2012 à St-Jean sur Richelieu sur le plan Nord, activité qui était prévu depuis longtemps.

Donc cette même rencontre a été annulé ce vendredi à 14 heure donc environs 2 heure après l’offre de Charest.

Je crois que les élections seront déclanché le 7 mai 2012.

Si ce gouvernement néo-libéral en viendrait à déclencher des élections en surfant sur une éphémère vague de sympathie anti-étudiante sans donner satisfaction aux grévistes, alors il ne faudra que ces derniers, au lieu de pavaner dans les rues, aillent faire des visites amicales dans les résidences pour aînés pour envoyer ce parti dans la poubelle de l’histoire.

Lisée accuse Charest de casser du sucre sur le dos des étudiant-e-s. Mais n’est-ce pas ce qu’il fait lui-même en les accusant de faire son jeu? Les scénarios catastrophistes sont un alibi quand une grève devient le plus pénible à poursuivre. Tant qu’à faire dans la conspiration, préparerait-on plutôt une porte de sortie à Mme Marois?

C’est très plausible…
On ne peut pas empêcher un politicien de faire de la politique…

JF, vous m’épatez! Malheureusement, je pense que vous avez raison. Et Charest est digne de la Comédie française, rien de moins. C’est grotesque ET ignoble! Je trouve toutefois dégeulasse que des gens « bien » comme certains de ses ministres marchent avec lui en ce sens et veulent faire avaler des couleuvres au bon peuple. L’hypothèse de Lise Payette à l’effet que certains dirigeants perdent la carte après trop d’années d’usure au pouvoir me semble de plus en plus plausible.

Fine et pertinente analyse, la surprise pourrait être que les étudiants rentrent en fac et décident de se mobiliser pour élire une coalition PQ/QS qui s’engagerait à un moratoire d’un an…

La stratégie libérale s’effondrerait, l’opposition apparaissant comme ceux qui auraient résolu la crise à la place du gouvernement, ce serait très fort, non ?

@ M. Larmache, n° 18

«Je (…)voterai pour la premiére fois de ma vie, pour les libéraux, si douteux soit-ils… Faute de mieux, il nous faudra choisir le moindre mal…»

Se faire entuber bien profond, c’est choisir le moindre mal ? Un peu de vaseline, avec ça ?

M. Lamarche: vous tentez de nous faire croire que vous voterez pour la 1ère fois pour le PLQ… Je ne vous crois pas du tout. Je pense que vous essayez de créer un mouvement en faveur du PLQ, c’est tout. Pas très subtile, votre approche.

Je ne l’avais pas vu venir celle-là, prise que je suis « dans le système » depuis les quatre dernières années à faire valoir ma formation et mon travail et à militer pour qu’il y ait plus de bien-être et de sécurité pour nos tout-petits à l’école et dernièrement contre la hausse des frais de scolarité. Avec ce que j’ai vu et subi, complaisance, hypocrisie, condescendance et compagnie je ne veux plus d’un gouvernement qui se sert de nos jeunes, des plus jeunes comme des plus âgés, pour se faire du capital politique. Je ne veux plus d’un gouvernement qui n’a qu’un seul talent, faire chier ceux qui remettent en question sa gouvernance quand ils se rendent compte des dérives de leurs institutions et du manque de rigueur dans leur gestion qui mènent trop souvent aux abus et au manque d’argent chronique. Hypothéquer notre avenir collectif n’était pas la solution. Ce sont des solutions de lâches qui ne savent pas travailler et qui vont aux solutions les plus expéditives quand ils se rendent compte qu’ils ont trop ou mal dépensé. Je ne veux plus d’une gouvernement qui s’occupe plus de politique (lire « image ») que des gens qu’il gouverne. La seule chose dont je suis certaine c’est que je suis souverainiste et que jusqu’à ma mort je vais voter pour un parti souverainiste comme mes parents l’ont fait avant moi. Un pays c’est pour les gens pas pour ceux qui ne veulent que l’exploiter et en tirer profit. Je remercie le ciel de m’avoir donné la santé et la capacité de travailler (ça aussi je vais le faire jusqu’à ma mort) et pour la très grande lucidité de monsieur Lisée. J’avais attrapé le fou rire de Charest avec toutes les pancartes humoristiques des étudiants cette semaine, mais je crois que je viens de le perdre pour un boutte!

Excellent commentaire m. Couture.

Si je comprend bien, les trois leaders ne sont que des agents de communication. On est loin des leaders syndicaux qui peuvent se permettre de diriger leur troupe. De par leurs structures (au pluriel p-c-q cela semble être le cas), les étudiants ne pourront pas prendre cette décision.

Quel gachis

M. Lisée: vous avez raison, pour avoir été plusieurs années dans le domain de la recherche marketing (les sondages politiques – avant, pendant les périodes électorales), les résultats des sondages sont effectivement les signaux que les conseillers politiques utilisent pour bénéficier des opportunités. Pendant que l’attention de chacun est sur le vandalisme dans les manifestations étudiantes (c’est ce que M. Charest souhait ou du moins ses conseillers), il gagne le soutien des citoyens non étudiants. Pendant ce temps, les problèmes qui oblige le gouvernement à augmenter les frais de scolarité, l’impôt sur le revenu, la taxe, et autres moyens détournés sont éclipsés (la corruption, les abus dans les ministères, etc.). Le Plan Nord n’est-il pas le plus beau projet visant à mobiliser les appuis électoraux de ceux qui ont espoir d’en profité ? Le financement du projet viendra d’où ? La tournée de promotion du projet Plan Nord, n’est-elle pas un prétexte de pré-tourné électoral (aux frais des contribuables) versus de tenté de trouver du financement pour financer une tournée électorale (ou du moins d’en diminuer les frais à venir pour mieux paraître)?

Le scénario est grotesque comme la personne qui nous dirige actuellement. Il y aura des élections en juin. Voici les autres raisons qui s,ajoutent aux vôtres.

Les policiers de l’UPAC ont visité dernièrement Accuso et Catania. Un show de boucane !! Les édifices ont été visités à plusieurs reprises dans les deux dernières années. Le message’ la corruption, on s’en occupe pendant que la Commission Charbonneau ne siège pas (autre raison).

Charest est obligé d’aller en élections en juin car personne dans son parti est prêt à se sacrifier à l’automne 2012 et 2013. Rappelons-nous de Matin et de la commission Gomery.Il veut en finir avant l’été. Ses enfants et sa femme l’attendent en Europe.

C’est un quitte ou double. Ignatief, en provoquant des élections en mai 2011, a fait le même pari pour des raisons différentes, lui, il était déjà tanné du grenouillage au PLC. Charest nous a fait le même coup en décembre 2008. Élections hâtives et gros mensonges sur le déficit de la caisse (40 milliards $) et gros mensonge sur une crise économique qu’il ne voyait pas venir. Mon Dieu ! que le monde oublie ou veut oublier

Je suis certain que le seul livre que Charest a lu dans sa vie, c’est Le prince de Machiavel.

Déjà le scénario est en marche. Ce n’est pas un regard pessimiste mais une constatation réaliste.

Débarrassons-nous des libéraux !!

Jean Archambault, Montréal

Avec les années, je me suis apperçu que la parole de John James Charest était aussi bonne que celle d’un alcoolique.

J’ai aucune confiance en ce type .

Entièrement d’accord avec vous car c’est la lecture que j’en fais… faire oublier son mauvais bilan par le défenseur de l’ordre dans la grève étudiante… il sait très bien que les étudiants ne lâcheront pas le morceau et que ça risque de déraper ce qui est tout à son avantage… il faudra en effet que les autres partis tentent de ramener par tous les moyens le triste bilan de ce gouvernement… c’est effectivement GROTESQUE et le plus triste, c’est que la population du Québec ne semble pas voir son jeu…

Comme vous avez beaucoup d’expérience et une fine analyse, ça me fout la pétoche votre affaire.

Comme le dicton veut que l’on aille les gouvernements que l’on mérite;

Si ce gouvernement de merde passe un 4e fois, quelqu’un pourra-t-il encore dire qu’il est fier d’être Québécois?

Fin. Très fin comme raisonnement. Génial. Tellement génial que c’est très exactement ce qui va se passer.

Un autre 4 à 5 ans avec les libéraux (les « libéconservatoraux ») de Monsieur Charest à la barre du Québec. Diantre-Saint-Gris, mais dans quel état seront-nous au sortir de ce cauchemard ?

Bon moi je vous quitte, m’en vais gerber.

Benoît Duhamel.

Tellement d’accord avec toi Jean-François. Ça travaille fort chez National ces jours-ci.

Je suis étudiante. Pendant la campagne électorale, je prévois m’impliquer activement auprès d’un parti politique qui ne sera ni le PLQ ni la CAQ.

Habituellement, je représente la « moyenne des ours ». Par conséquent, il m’est permis de croire que je ne serai pas la seule à faire en sorte que la campagne de Charest devienne un véritable cauchemar.

Faire oublié l’essentiel de ces non actions, de la corruption, les gas de schiste, les mines , les forêts, la RRQ vide en 2035, toujours pelleté en avant les coûts, la dette vertigineuse, il lui faut devancé la commission d’enquete, n’a t-on pas passé sous silence l,arrestation de l’organisateur libéral par l’UPAC etc etc…le pire gouvernement de l’histoire…mais il s’en fout son plan est claire, sa cible sera Gabriel Nadeau-Dubois le pire terroriste du quebec au 21 eme siecle scenario semblable avec Ben Laden / Georges w Bush en moins gros. Il s’en fout notre devise est je ne me souviens de rien…il passera facilement lors des prochaines élections et la roue tourne, la politique québécoise est pathetique

M. Charest n’ a jamais fait de politique à visage découvert. Comme ministre conservateur à Ottawa, il téléphonait au juge et toutes ces élections au Québec ressemblent davantage à des hold up de l’ électorat. M. Lisée, votre scénario me semble très juste .Nous serons probablement en élection le 11 juin.

On ne peut plus prédire ce qui va se passer durant une élection. L’électorat est très volatif. Exemple: l’élection fédérale de mai 2011. Celui qui aurait annoncé à l’avance l’élection de 58 députés néo-démocrates au Québec aurait passé pour un fou.

Un scénario crédible plus que crédible.

De la même eau que la démagogie de Sarkozy en France.

Le mouvement étudiant devra au nom de l’intérêt citoyen accepter une augmentation des frais de 20 voire 25% pour les prochains 4 ans.

Il y a le précédent de mai 68 où le pouvoir gaulliste a su gagner les législatives contre le pouvoir de la rue. La première réaction à l’ébullition des babys boomers a été la réaction frileuse.

Charest n’est pas De Gaulle. Pas du tout mais??

La déclaration d’élections pourrait aussi permettre aux étudiants de déclarer une trève durant la campagne, de finir leur session et de replacer la question des frais de scolarité dans un ensemble plus large. Il ne faut pas sous-estimer les étudiants, ou mieux encore, espérons qu’on continue de les sous-estimer.
Aussi, le PLQ devra partager le vote des gens en faveur de la hausse avec la CAQ. Comme le dit sensCommunRugueux, on sait comment ça commence mais…

M. Lisée,

Vous qui êtes dans les petits souliers de la dame de béton. Vous pourriez lui conseiller d’endosser le costume, avec ou sans foulard, d’un chef d’État et non d’une Pauline La Pas fine!

Difficile vous dites? Qu’est qu’il y a de difficile à prendre la tribune pour dire aux étudiants en train de perdre leurs session de rentrer pour le moment, de sauver leurs sessions, tout en faisant la promesse solennelle de les rappelez pour des états généraux sur l’éducation supérieure dans les 100 premiers jours d’un gouvernement péquisssse.

Mais non, la madame est contente de la hausse, elle a avalé la couleuvre néolibérale et la mauvaise gestion des universités et qu’elle ne désire se manifester, comme beaucoup d’autres lâches, que pour calmer le jeu de la tempérance sociale et laisser à Jean Charest, les deux mains sur le volant de la démagogie primaire.

Mais quel sens politique que cette dame de béton!! Difficile vous dites, je veux bien vous croire.

Messages aux etudiants: cessez les moyens de pression des le declenchament des elections. Comme ca Charest se plante aux elections et le PQ va annuler la hausse.

Le dernier a nous avoir fait le coup de la violence c’est Trudeau en 1968, le soir de l’émeute de la Saint-Jean-Baptiste. Il s’était pointé en public après avoir insulté abondamment les Québécois durant les mois précédents. La manif avait mal tourné et les élections avaient lieu le lendemain. Ça avait fonctionné à merveille pour lui.

Mais pour nous faire le coup, il faudrait que Jean Charest participe à une manifestation regroupant des dizaines de milliers de Québécois. Ce qui n’est pas prêt d’arriver. Ou encore, qu’un événement regrettable survienne, qui qui serait facilement récupérable en sa faveur, quoique grotesque et odieux.

Pour ce qui est du sondage de lundi, j’ai ma petite idée : au moment où on s’y attendait le moins le sondage Crop-La Presse a donné Charest gagnant.

J’ai vérifié la méthodologie utilisée. Elle comporte 7 facteurs de pondération, qui, si on leur donne une marge d’erreur de 1% chacun (et je suis généreux) vont totaliser une marge totale d’erreur de 10% si additionnés à la traditionnelle marge d’erreur de 3%. En tout 1000 personnes ont été interviewées

Pourquoi 10% d’erreur ? Parce que durant la semaine de sondages, il y a eu dix manifestations avec violence, une émeute et une marche de 1 quart de million de personnes. On peut en déduire que le peuple francophone était plutôt dehors à manifester qu’à l’intérieur à attendre un sondage. Ça met à mal un échantillonage pondéré quant à l’âge et la langue et les valeurs.

Ensuite, les personnes apeurées (durant un référendum ou une élection) ont tendance à sur-réagir de façon conservatrice.

Comme disait mon avocat : ça arrive parfois qu’on reçoive comme ça un résulat aberrant, et puis ça se replace tout seul.

C’était donc le portrait de la semaine dernière : absolument folle et surréaliste.
Il serait sage d’attendre d’autres sondages avant d’échafauder des plan machiavéliques de la part de Jean Charest. Je crois que c’est au-dessus de son intelligence, malgré que…….beaucoup beaucoup d’argent est mis à la disposition du parti libéral. En commençant par les principaux médias, y compris le vôtre.

Il y aurait peut-être une solution pour les étudiants… et pour le Québec:
Que tous les étudiants grévistes boycottent l’inscription à la prochaine session de septembre universitaire.

Sans étudiant inscris en septembre, ce sera la crise de panique dans l’industrie de l’éducation universitaire. Imaginez l’effondrement de leur structure de financement.

Ce serait aussi la crise dans le domaine de la recherche universitaire… on verrait subitement l’entreprise privée demander au gouvernement de faire volte face afin d’éviter le désastreux retard de compétitivité qu’ils prendront.

Et que dire de tous les employeurs qui se verront privés d’une année de cohorte de nouveaux employés!

Faut réaliser que l’éducation de nos jeunes ce n’est pas qu’une dépense… c’est un investissement dans notre propre avenir.

Votre analyse à la Machiavel semble suggérer que le PQ doive larguer les étudiants pour avoir une chance de prendre le pouvoir. C’est très cynique.

C’est donc que vous ne croyez pas au potentiel de changement social généré par la crise des frais de scolarité. Que c’est un élément divisif, plutôt que rassembleur : un véritable dessert pour Charest. Mais s’activer à diviser peut jouer contre l’arroseur. La partie n’est pas perdue.

Votre scénario est très pessimiste, mais il faut admettre que vous avez l’expérience vécue de Lucien Lucide derrière la cravate.

J’aimerais bien savoir ce qu’en pense Monsieur Parizeau, cet éternel optimiste. Me semble que ça me remonterait un peu.

Tant de haine, de rage, de colère contre Jean Charest, sachez que je ne suis d’aucun parti, si vous voulez un autre P.M., c’est bien simple, lors de la prochaine élection, vous tous qui êtes dans la rue, allez voter en grand nombre et battez-le. Cela va se faire d’une façon pacifique, sans casse, et vous aurez peut-être ce que vous voulez.Vous vous êtes embarqués vous-mêmes en suivant d’une façon aveugle un certain leader. Voici ce qu’en dit ledit leader
«Cessons d’avoir peur des lois qui encadrent notre mécontentement et désobéissons collectivement afin de sortir ensemble dans les rues du Québec. (…) En ce moment, le gouvernement a la frousse, il est prêt à céder. Profitons de ce moment pour mettre une clé dans l’engrenage de la révolution culturelle et défendre une société qui priorise la population sur le profit.» Vous avez là le vrai portrait de celui en qui vs avez confiance et pour qui les frais de scolarité ne sont pas sa priorité, bien que ce soit là ce qu’il prône, mais il ne fait que répéter ce que ses membres lui disent car étant un porte-parole, il ne décide pas, il rapporte.

Je ne le crois tellement plus que, de ce qu’il dit, je ne retiens… que le contraire!

Sauf votre respect, vous faites la même erreur que Jean Charest. Il n’est pas ici question de « juste part » mais de « Privatisation forcée » de l’éducation, de surcroit, sans mandat électoral.

Quand les partis politiques opposés à la privatisation de la santé, de l’eau, du Mont Orford, de nos ressources naturelles s’empareront de la privatisation forcée de l’éducation, en faisant le contraire de ce que vous prévoyez, c’est Jean Charest qui voudra changer en vain de sujet…

Ce sera peine perdue parce que les Québécois,es sont contre la privatisation de leurs ressources humaines et naturelles.

M. Couture, je crois que vous oublier quelque chose. Est-il plus facile d’empecher ou de défaire? S’assoir sur les bancs d’école et dire « nous allons essayer », ca s’appel jeter l’éponge. C’est montré une faiblesse, ce que le gouvernement attend. Il n’est pas caché que le 1er qui faiblis dans un conflit, c’est celui qui perds. Pour l’instant, les 2 sont fort et en santé (malgré le cancer qui roule dans le gouvernement).

Dire on s’assoit, c’est avoué qu’on a perdu, laisser le temps au gouvernement de se preparer pour peut-etre affronter une prochaine vague. Mais comment réamener tous se beau monde en manifestation alors que la 1ere, qui aura faite mal a tous, a donner lieu a des options pire que ceux d’origine?

SVP, écouté le liens que je vais mettre a la fin de se message. Vous devez comprendre pourquoi il y a lutte. C’est des recherches faite par 2 chercheurs de l’IRIS et ils expliquent, objectivement et avec preuve a l’appuie, les 2 cotés de la médaille.

Cela est tres intéressant, révélateur et démontre plusieurs choses qu’on pourrait croire qui sont vrai, mais qu’en réalité, c’est tout le contraire.

http://www.youtube.com/watch?v=aOLB3CWV-sA&feature=endscreen&NR=1

Est-ce que les coûts et heures supplémeantaires des différents corps policiers seront comptabilisés dans leurs dépenses électorales?

Le moindre mal n’est certainement pas de réélire cette charrue de Charest… Laisser la chance à des inconnus de faire leur preuves seraient déjà une nette amélioration. Le plus grand malheur là dedans, c’est que la population (tous ceux qui considère que le tort revient aux étudiants) est trop lâche pour prendre le temps de comprendre les réels enjeux avant de porter un jugement (ce qui selon moi devrait leur empêcher d’avoir un droit de parole/vote puisqu’ils ne se servent pas de leur tête avant d’agir et donc que ça ne peut apporter absolument rien de bon à la société). Le véritable enjeu dans les revendications des étudiants: la gratuité scolaire. L’enjeu n’est pas à la base une question économique, mais plutôt idéologique. Premièrement, les études ont démontrés que ce serait totalement possible de le faire et ce sans réel problème (en réalité les universités n’ont pas besoin de plus d’argent mais d’une meilleure gestion). Deuxièmement, le principe de l’éducation gratuite c’est de dire que ce n’est pas le porte-feuille qui doit décider de l’utilisation de notre cerveau. Troisièmement, rien empêche de mettre des mesures pour éviter qu’il y ait des abus, ce que tant de monde semble avoir peur. Quatrièmement, au final, les études permettent d’avoir une moyenne salariale plus élevée ce qui revient donc à dire que les étudiants vont donc PAYER PLUS D’IMPÔTS que la majorité de ceux qui se plaignent que ce n’est pas à eux à payer pour les études des autres

Très réaliste comme analyse, M Lisée !
J’espère que le Parti Québécois ne tombera pas, lui non plus dans le piège !

Souhaitons que tous les stratèges et analystes, comme vous, sauront replacer dans le centre de la campagne électorale toutes les tares du gouvernement usé à la corde de Jean Charest !
– Urgences qui débordent + le départ à la retraite de 12 000 infirmières en 9 ans
(pourtant «première priorité» de Jean Charest durant la campagne libérale de
2003)
– la gestion tordue des Centre pour aînés
– la nomination des juges, avec une liste partisane décorée de post-it
– perte de 40 G$ à la Caisse de Dépôt, (malgré les dénégations de Charest durant la
campagne de 2008)
– la plus grande augmentation de la DETTE de toute l’histoire du Québec
– recul du français + écoles passerelles + anglais intensif en 6e + haut-
fonctionnaires unilingues anglais + rapports gardés secrets sur l’état du français
au Québec + la nomination de nouveaux inspecteurs à O.L.F juste avant les
élections etc
– plus de 50 000 pertes d’emplois en 2011
– la vente secrète des droits miniers de l’île d’Anticosti par Hydro-QC, avec Vandal
– la braderie de nos ressources naturelles dans le Nord
– le scandale des garderies
– le scandale entourant la démission de Tomassi
– le scandale du retrait de la vie politique de Nathalie Normandeau, ex-vice-
première-ministre
– le scandale entourant les élections des maires libéraux à Mascouche et à Laval,
entre autres
– les 75 000$/an donnés par le P.L.Q. au 1er ministre durant plus de 10 ans
– notre autonomie agro-alimentaire qui est passée de 75% sous les péquistes à moins
de 30% sous les libéraux +
– le scandale des gaz de schiste qui n’attendent que la réélection des libéraux pour
redémarrer !
– les dépassements dans les contrats du gouvernement avec ses amis du privé
– les études secrètes sur le fédéralisme que nous avons tous payées
– l’augmentation de tous les tarifs dans toutes les directions depuis 9 ans
– la taxe « santé » de 100$ en 2011, de 200$ en 2012 etc etc
– la mise sur la tablette du Rapport Bouchard-Taylor et le laisser aller dans les
accommodements
– le scandale des visites au château des Desmarais ou sur le bateau d’Acurzo
– le scandale du financement du P.L.Q. dont la Caisse double ou triple lorsqu’ils
sont au pouvoir
– la perte de sièges sociaux et le départ de plusieurs compagnies grassement
subventionnées, alors que ce n’est pas un méchant gouvernement séparatiste qui
est au pouvoir
– la Commission d’Enquête Charbonneau qui a été lancée le plus tard possible et qui
n’aura rien dévoilé avant les élections, sur la corruption dans la construction et sur
les financement électoraux
– l’inutilité de la Commission sur la fédération
– oui bien sur la hausse de 75% des frais de scolarité sur 5 ans qui est bonifiée pour devenir une hausse de 82% sur 7 ans (et il faudrait dire merci pour une souffrance plus grande qui s’étale sur une plus longue période !)

Et j’en oublie ! Mais il y en a assez pour occuper chacun des 30 jours de la campagne électorale tout en proposant en contre partie le programme du P.Q.

Il faudra faire sortir le vote ! Surtout celui des jeunes et des indécis !
Il faudra serrer les rangs derrière Pauline Marois et parler davantage d’économie, d’intégrité et de solidarité que de stratégie référendaire !

Je constate que l’analyse de M. Lisée est partagée par plusieurs observateurs des deux côtés du spectre politique. Il y a Vincent Marissal, qu’on ne peut accuser d’être péquiste, Jean Lapierre, ex-ministre Libéral… même André Pratte, après une habituelle diabolisation péquiste, laisse filtrer quelques doutes. Alain Dubuc admet que la situation semble provoquée en partie par les libéraux, sauf que, comme ce sont les « bons » qui utilisent cette tactique, il trouve ça bin correct…
Donc, l’analyse de m. Lisée est peut-être fausse mais elle rejoint l’avis de plusieurs qui penchent pour les Libéraux. Donc, à moins d’être vraiment imbu de sa propre propagande, on peut admettre qu’elle se tient.

Au fait si les étudiants peuvent payer les hausses à moins de 50 cents par jour, ça revient à combien pour le contribuable si on ne fait pas les hausses?
5 cennes? 10 cennes?
C’est vraiment avec cette hausse qu’il compte régler la dette?

Je crois aussi que c’est tout à fait arrangé avec le »gars des vues », en l’occurrence un dénommé John Parisella. On l’avait bien vue venir celui-là. Ceci dit une élection c’est très long. Et si tel que vous l’anticipez, les violences devaient s’accroître dans les prochaines semaines, qu’elles soient d’origine étudiante ou non, l’inaction du gouvernement face à une telle situation pourrait bien lui faire perdre bien des plumes. Et si par un sinisme encore plus grand il devait faire usage de répression, bien malin celui qui saura prédire quel impact cela aurait sur l’opinion publique. Exacerber indûment la violence et les antagonismes c’est une arme à double tranchant.
Par ailleurs je ne peux pas croire qu’avec tous les squelettes qui dorment encore dans le grand placard Libéral, il ne se trouvera pas quelque part au moins un ou deux bons limiers pour nous rappeler la vrai nature de ce gouvernement. Si les Québécois ne sont pas capable de mettre cette racaille en congé, alors c’est les valeurs de mon peuple sont biens tristes.

Charest faut le prendre a sont propre jeux!

Vous avez jamais compris Charest, quand il est en situation ou il est attaque agressivement, il s’exprime sur un ton lent et fait le gars calme. Essaye de demontrer qui est le plus civilise ou intelligent! Oubliez pas C’est un avocat, C’est ca formation.

Le silence tue!

Après deux trois semaines sans son ni images, son gouvernement va ce faire crussifier en chambre! On met le blame sur qui maintenant????

C’est comme une blonde ou chum qui boude pendant une semaine sans dire un mot! Tu veux pas le ou la tuer? Lol

TS

Je rêve.
Le gouvernement Charest déclenche des élections.
Les étudiants votent de rentrer immédiatement en classe en sachant qu’ils aideront ainsi le PQ à prendre le pouvoir et par la suite, le PQ modifiera les augmentations votées par les libéraux et instaurera, idéalement, la solution Lisée pour les frais de scolarité.

M. Charest est pris de court et durant la campagne, on parle uniquement des vrais enjeux: collusion, corruption, Plan Nord donné aux multinationales, etc. Et, M. Charest est battu.

Comme ce rêve me fait du bien !
Comment faire pour qu’il devienne réalité ?

Je ne crois pas que les étudiants peuvent retourner en classe avec une proposition qui amène une augmentation plus grande en bout de ligne que celle qu’ils combattent. De plus, je ne me fierais pas à des sondages, et surtout je me demanderais qui commande ces sondages.

Aussi, avant de dire qu’aucun parti politique vaut la peine et que les libéraux sont les moins pire. Je vous rappellerais les nombreuses décisions controversées que le gouvernement Charest à pris depuis qu’il est au pouvoir. Je comprends les réticences face au PQ, è QS et surtout au CAQ, mais personne ne parle d’Option National. Donc, il y a un choix à faire, mais pour ma part, tout comme au fédéral, il faut qu’on change de gouvernement avant qu’il soit trop tard.

Jean Charest est le parfait politicien dans toute sa splendeur. Superbe manipulateur et menteur éhonté, magouilleur et collecteur de fonds des bas-fonds.

Ni chef d’état, ni premier ministre puisqu’il n’en possède pas les qualités, il concentre ses « forces » à conserver le pouvoir, dont il jouit.

Conservateur avant, conservateur maintenant et conservateur pour toujours, il doit envier Harper et son façon dictatoriale de dominer l’État!

Car pour les deux, l’État c’est moi!

Le scénario est clair depuis que Charest a compris qu’il était payant de se servir de la loi et l’ordre contre un groupe de citoyens brillants mais assez naïfs ( parce que sans malice ) pour croire que la population a le temps de démêler le vrai du faux quand la désinformation organisée par le gouvernement est mélangée au téléguidage de casseurs professionnels.

Pendant que « Le Prince » applaudit dans sa tombe,
le mouvement étudiant doit saisir que Charest sait que lorsque les gens trouvent trop compliqué la compréhension d’une situation dont il nourrit l’ambigüité, ils se retirent dans leur propre expérience interne pour trouver des balises sécurisantes que comme par hasard leur fournissent à répétition les sophismes libéraux: « la juste part »; « on ne veut pas payer davantage d’impôts pour des enfants gâtés »; » 50 sous par jour, y a rien là »; »moi, je travaille dur pour payer leurs chars, leur bière et leur drogue »… etc.

La seule solution payante pour les étudiants et utile pour le prochain scrutin sera de continuer à parler avec intelligence et le moins possible, de continuer à se comporter de façon impeccable dans les manifestations, d’isoler les casseurs dans l’espace comme ils l’ont bien fait hier soir, bref de se faire apprécier par la population tellement que l’insipidité des marottes de Charest va leur sauter aux yeux avec clarté au lieu de les insécuriser.

Le peuple est intelligent et affectueux des siens.

C’est exactement ce que j’ai écrit hier en moins de mot sur le blog de radio-canada sous le titre ( Le chat est sorti du sac )

Quelqu’un pourrait-il expliquer pourquoi diable, Pauline Marois a insisté pour que Jean Charest déclenche une élection générale, maintenant?

-Est-ce pace qu’elle espère en sortir gagnante? Elle n’aurait donc pas lu Jean-François Lisée.

-Est-ce qu’elle mise sur l’appui du tiers, ou un peu moins, des étudiants, ceux qui se sont mis en lock out?
Elle ferait un bien curieux de calcul.

Est-ce qu’elle en a assez de la politique, et qu’elle ne trouve pas d’autres moyens de quitter la scène?
Peut-être.

Votre analyse rejoint celle de Gilbert Lavoie dans Le Soleil de ce matin (samedi 28 avril). Advenant des élections au printemps, en toute honnêteté, je ne sais vraiment plus pour qui je voterai. Une chose est certaine mon vote n’ira pas aux Libéraux… qu’ils soient de Jean Charest ou de quelconque autre chef. Pour le PQ? Je ne suis plus certain du tout. Pauline Marois me déçoit dans sa position mitoyenne en regard des frais de scolarité. Jamais n’a-t-elle exprimé clairement sa position face un gel des frais de scolarité… face à la gratuité scolaire. Une telle posture en dit long sur les valeurs et le projet de société qui est porté. Pour QS ? Honnêtement, mon cœur tend de ce côté-là. Par contre, ma tête me dit non. Un tel vote contribuerait-il à faire réélire le conservateur de Jean Charest ? Je crois bien que oui. Vous voyez, moi aussi je fais des calculs. Par contre, les calculs électoraux que font particulièrement Jean Charest et François Legault me donnent froid dans le dos. Pauline Marois et sa députation devraient clairement prendre position. Que feront-ils une fois au pouvoir avec cette épineuse question ? Si la chef du PQ ne le fait pas… c’est parce qu’ elle aussi fait des calculs strictement électoraux… elle tente de sauver la chèvre et le chou! Alors mon vote ira probablement vers QS!

Mr Lisée

Il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes.

On ne fait pas une crise sociale pour gagner une élection.

J’étais prêt à voter Libéral avant cette crise.
Plus maintenant

La position de J-F Couture semble la seule issue pour la paix; le commentaire est très, très juste et tempéré.
Lise G.

Je suis plus optimiste que vous. Le sondage Crop/La Presse auquel vous faites référence est non probabiliste, donc sans réelle valeur.

Nous avons eu Robert Bourassa, Jean Chrétien et maintenant Jean Charest. Nous ne pouvons pas mettre toujours la faute sur nos politiciens, nous devons blâmer les électeurs de voter pour eux. Les Québécois aiment mieux dépenser des centaines de millions de dollars pour se payer des arénas plutôt que d’investir dans l’éducation. L’opposition au lieu d’essayer de défendre la raison d’état, fait de la petite politique partisane pour s’attirer les votes d’un électorat incertain. Vous croyez en la sincérité du carré rouge de madame Marois? Pas moi. C’est de l’opportunisme politique, maladroit de surcroît. Le PQ se peinture dans le coin pour la deuxième fois en moins d’un an et cette fois-ci, si le PQ ne gagne pas les prochaines élections, c’est tout le Québec qui va perdre. L’histoire nous enseigne que les peuples ne se sortent de leur aliénation grâce à leurs politiciens sans la volonté de la population de se prendre en main.

À mon avis, si djé-djé décidait d’aller en élection alors, les étudiants changeraient de tactique et ainsi, travailleraient à la défaite du PLQ.

Je pense que notre charrette toute croche ne tournant qu’à Droite serait aussi accusé de démissionner devant l’adversité, de ne pas faire face à ses responsabilités.

Les Vraies causes de cette crise sont les choix faits depuis 2003 par ce ‘conservateur faux-jeton’, des choix favorisant ‘grandement’ les riches et privilégiés de la Société.

Enfin, la meilleure option pour notre super ‘frisé jaune’ incompétent de Droite serait la ‘démission’, ce n’est pas peu dire.

Et si Charest tombait dans son propre piège.

La grève s’éteint dès le déclenchement des élections en attendant les résultats, car elle n’a plus de raison d’être. Et deux semaines plus tard la campagne porte sur un thème central: Le bien commun. Et là Charest est mort d’écoeurite aiguë.

Quel gâchis ! Quel menteur, ce méprisant premier ministre ! Tous ses députés ont-ils voté secrètement les propositions qu’il a présentées au grand public québécois au lieu de négocier avec les principaux concernés ? Et, il blâme la Classe qui devrait pourtant lui servir d’inspiration démocratique…

J’espère que, si votre scénario se réalise, les gens ne voteront pas sur la seule base d’une proposition mal accueillie par les étudiants. Un vote, c’est aussi une « appréciation » de l’ensemble de l’oeuvre du gouvernement qui prend fin. La crise étudiante n’en est qu’une petite partie de tout ce qu’on a à reprocher à ce gouvernement.

C’est avec des papiers semblables qu’on entretient le cynisme face à nos hommes et femmes politiques. Et venant de Jean-François Lisée, c’est déplorable. Finalement un gouvernement qui s’appuie sur ses convictions – relayées par bon nombre d’électeurs – à quelques jours, ou mois, d’une élection est inévitablement démonisé et qualifié «d’électoraliste», avec toute la connotation péjorative du mot. En quoi ce comportement est-il en porte à faux avec le concept même de démocratie? Il n’est donc plus possible d’agir sans avoir dans sa mire le gain électoral, qui de surcroît n’est pas insignifiant. On ne peut plus être sincère à deux pas d’une élection. Ce procès d’intention et ce raccourci accréditent la piètre idée que nous avons de nos politiciens. Il ne contribue pas à l’avancement du débat.

Bravo M. Lisée, superbe analyse ! Je crois en effet que M. Charest « utilise » le conflit étudiant pour faire monter sa cote de popularité… Un jeu dangereux, mais très adroit (à droite ?).

Les ponts bloqués par les étudiants, appuyés par le PQ et QS avec leur beau petit carré rouge, c’est du bonbon pour les Libéraux.
Rappelez-vous que l’élection va se jouer dans la périphérie de Montréal, dans les comtés où il y a une lutte à trois.

Un Front commun politique !

Face à une stratégie de tension à la québécoise, à ses objectifs et résultats politiques au profit du PLQ, tout désespoir ne peut être qu’une perte d’énergie. La droite a deux chevaux de bataille, le PLQ et la CAQ, il faut utiliser cette division et s’unir !

Ainsi, un puissant levier pour défaire le “scénario grotesque” du PLQ serait la mise en place, déjà amplement évoquée, d’un front commun politique des forces d’opposition à la droite: PQ, QS, ON, Verts, etc. La personne-clé qui bloque cette voie salutaire est Madame Françoise David, très attachée au rôle d’appui supplétif électoral au PLQ que QS a la déplorable habitude de jouer sous des airs faussement progressistes. Par contre Monsieur Amir Khadir, plus pragmatique, a bien compris que la stratégie de complicité avec le PLQ était contre-productive, condamnant QS à la marginalité.

Il est vrai que Monsieur Jean Charest n’est pas Augusto Pinochet, mais une éventuelle réélection du PLQ serait une catastrophe sociale, économique et politique pour la grande majorité des citoyens, ainsi qu’un facteur générateur de crises qui finiraient par nuire gravement aux commanditaires économiques et financiers du PLQ…

Une des tâches d’une alliance progressiste serait de rétablir une solidarité entre générations, qui a été en partie rompue dans le contexte de la crise étudiante: les citoyens qui n’appuient pas le mouvement étudiant ne sont pas tous des électeurs du PLQ et de la CAQ !

Une urgence pour le PQ serait se sortir d’une ambiance d’attentisme qui s’est installée à la faveur de pronostics électoraux d’ailleurs fragiles et fluctuants …

Yves Claudé

Je suis d’accord avec « M. Lamarche qui précise qu’il est «incapable de soutenir les positions opportunistes et immobilisantes des péquistes» et qu’il fera « comme bien d’autre citoyen et votera pour les libéraux, si douteux soit-ils… Faute de mieux, il nous faudra choisir le moindre mal….»

J’en ai assez de ces jeunes étudiants qui n’ont que des droits et aucun devoir envers le Québec, notamment les Nadeau-Dubois et Desjardins, ces extrémistes qui disent n’importe quoi. Je suis allé à l’université de 1968 à 1972 où j’ai obtenu un diplôme de maitrise. Je suis un boomer et, mes parents n’étant pas riches, je me suis endetté de 5200$ (ce qui correspond, 40 ans plus tard, à environ 30 000$) que j’ai remboursé avec les salaires peu élevés de l’époque (9 000$ par an). On parle aujourd’hui d’augmenter les frais de scolarité au niveau de 1968!!! et les étudiants chialent comme des putois.
Et la position de basse politique de Marois me fâche et je ne voterai jamais pour elle (j’ai voté PQ de 1970 et je les ai lâché en décembre 2000 avec la loi sur les fusions forcées qui m’a fait perdre ma citoyenneté municipale, une identité à laquelle je tenais. De plus, la Marois se cahce et laisse répondre sa brillante députée Malavoy, celle qui a voté illégalement au provincial alors qu’elle n’avait pas sa citouenneté canadienne.

Le gouvernement devrait signifier la fin de la récréation en donnant une date butoir pour la fin de l’année scolaire du Cegep et de l’université et ceux qui sont resté dehors n’auront pas de diplôme. Je suis tanné de payer pour ces égoistes et j’aurais fait appel à l’armée pour arrêter la violence, dont les autos d’honnêtes citoyens pas riches qui ont été brisées par ces étudiants si chers à la Pauline.
Un vote stratégique, c’est anibody sauf le PQ de la Marois.

Je n’aime pas les Libéraux mais le Parti québécois-CSN ne m’inspire pas confiance. C’est devoir choisir entre la peste et le choléra.

SORTIR DE L’ORNIÈRE ?

Pourquoi en sortir ? Et si, justement, il fallait pousser plus loin le débat social qui est à la base de toute cette affaire ?

Au delà de monde académique; gratuité, gel ou augmentation des frais sont des choix qui illustrent un choix de société.

Voulons nous être comme la Norvège ou comme les USA ?

Voilà un débat électoral qui nous sort des ornières habituelles…

=

Pour la première fois dans l’histoire du Québec un gouvernement sans bilan,corrompu, avec un taux d’insatisfaction se situant à 73% a délibérément fait perdurer une crise pour se créer une fenêtre électorale.

Charest en les invitant à aller dans le nord et la Beauchamp qui met fin subitement aux négos étaient de la provocation.

Ils ont ainsi créé ce climat d’affrontement pour ensuite les faire matraquer…

En sachant très bien que les Québécois n’aiment pas la chicane et que certains sont aussi très crédules et frileux.

Donc ça fait minimum deux semaines que Charest bluffe tout le monde et se moque de nous.

Et il pousse au max l’arrogance en affirmant que c’est grotesque de penser que…

Je suis en accord avec votre hypothèse d’autant plus que le Premier ministre (en l’occurence, le chef du gang délinquant),a utilisé un ton angélique, le ton du renard, pour faire tomber le corbeau dans le piège afin que le peuple s’y fasse prendre.
Mais, est-ce que le peuple québécois s’y laissera prendre encore une fois? Je ne puis croire que les québécois vont oublier tous les crimes que ce petit politicien de peu d’envergure a commis au cours de son régime de terreur de près d’une dizaine d’années. Si cela s’avérait, le Québec se classerait dans l’échelle des républiques de bananes.
Plutôt que de continuer à manifester dans la rue, les représentants des étudiants devraient utiliser les bulletins d’information pour dénoncer tous les gestes de corruption, toute la mauvaise gestion et toute la malveillance du Gouvernement Charest depuis 2003. Et si les réseaux d’information refusent de collaborer, ils n’auront qu’à retourner dans la rue, sans aucune violence, et discourir sur le fait que lesdits réseaux ne s’intéressent à eux qu’à la condition qu’ils posent des gestes spectaculaires pour nuire à la population,etc,etc,etc…Cela tendra à démontrer que le PLQ et les réseaux souhaitent la désorganisation sociale pour favoriser la réélection du PLQ qui ne dessert bien que l’establishment.

Bonjour,

Imaginons ce scénario:- Jean Charest déclenche les élections. Les étudiants toujours en grêve recoivent le mot d’ordre des associations étudiantes de retourner en classe immédiatement. Ainsi les médias et le gouvernement lui-même n’auraient d’autres choix que des palrer des autres et je dirai même nombreux autres problèmes du Québec. C’est qui qui aurait l’air fou? La corruption, les enveloppes brunes, le financement des partis politiques, etc., etc. Tout reviendrait à l’avant plan.

Jean Bottari
Montréal

M.Lisée,ca vous tente la politique,je vous verrais bien comme Premier Ministre dans le pays du Québec.
J’espere que tous les citoyens du Québec liront avec intéret ce scénario de plus en plus plausible d’élection prochaine.
Il faut le faire ,se servir des étudiants pour s’ouvrir une fenetre électorale.
Ou est le respect de ce gouvernement envers notre jeunesse et envers les citoyens du Québec.
Il faut mettre en perspective tout ce que ce gouvernement nous a fait subir depuis qu’ils sont au pouvoir qui date de 2003 pendant une éventuelle élection générale plutot que de mettre l’accent sur la grève des étudiants.

Les interventions sur les forums sont de plus en plus savoureuses. «Je vous suggère d’envoyer vous même quelques casseurs question d’être sûr de vous donner une raison d’intervenir et ainsi de vous présenter en sauveur de l’ordre publique !»

J’espère sincèrement que les gens ne perçoivent pas ça partout de cette façon. Les gens, ici à Québec, prennent peu à peu le parti de Charest … La liberté de circulation prime sur la liberté d’expression qu’ils disent. Le mouvement étudiant … et le grabuge qui en découle sont le résultat de 8 ans d’une gouvernance douteuse. Huit années de scandales de construction, de gaz de schiste et de terminal méthanier. Avez-vous vraiment oublié tout ces contestations, tout ce mécontentement ? Les manifestations étudiantes en ce moment sont, selon moi, seulement l’aboutissement logique de tout cela. La hausse des frais? : la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Le syndrome d’une société et d’un gouvernement gangrenées par la corruption le tout doublé d’une écoeurantite aigu du gouvernement Charest. En espérant que nous ne porterons pas les caquistes au pouvoir par dépits.

signé – Un enfant-rois gâté pourri qui boit des pichet de Iphone sur des terrasses d’Outremont, en anglais, à temps et demi.

Il est sûr que Jean Charest en bon Conservateur qu’il est, est avant tout obsédé par le pouvoir. Il fallait le voir sourire dans le palais des congrès pendant qu’à l’extérieur s’exprimait une autre facette de l’indignation des Québécois. Mais il n’en a rien à cirer de notre indignation, tout comme Stephen Harper, il est en mission, au service de l’empire. Je suis sensible à l’analyse de Jean-François, si Charest est persuadé qu’il a des chances de passer, il va plonger, mais il ne prendra pas la chance sans cette conviction, au risque de ne pas trouver d’autres occasions d’ici la fin de son mandat, parce que l’empire a une préoccupation qui je pense, prime sur tout, l’accord de libre échange Canada/Union Européenne. M.Desmarais ne laissera pas son homme de main Jean prendre le risque de mettre en péril cette entente qui prévoit l’ouverture de nos marchés public aux multinationales. C’est la pierre angulaire d’une série de privatisations.
Mais s’il plonge, j’espère que nous saurons ajuster les discours pour ne pas tirer dans tous les sens. Plus que jamais, les autres partis on toutes les raisons de travailler leurs consensus.

Vous avez raison, leur bilan est extrêmement lourd. L’opposition pourra puiser dans un répertoire quasi-inépuisable de fourberies, décisions illégitimes, douteuses et extrêmement coûteuses sans oublier la corruption, collusion, les multiples scandales, etc.

J’estime que la poussière soulevée par la plus récente crise, une fois retombée pourra être considéré pour ce qu’elle est réellement, soit un élément de plus parmi l’encombrement de frasques du fantaisiste au volant.

Lors de cette prochaine campagne, si les jeunes qui représentent un bassin de forces vives inestimables, décident de s’impliquer résolument, en canalisant leur immense potentiel de changement dans des actions concertées, en collaboration avec les organisations politiques, nous aurons toutes les chances.

Selon moi, la clé de cette campagne consistera à unir nos forces tout en coordonnant nos actions.

http://www.vigile.net/Le-Plan-Nord-de-Jean-Charest-sera

Ensemble, nous vaincrons! 99%-1%

Il prend vraiment les gens pour des ignorants. Son gros texte (qu’il a lu hier)est très «grotexque»!

Ce qui est surtout triste, et que l’on peut voir dans les commentaires ci-haut, c’est que les Québécois sont incapables de s’unir, même face à la fraude et aux corruptions d’un gouvernement.

C’est ça qui donne le beau jeu à Charest, et aux autres partis qui se partage les « manifestants ».

Si on ne fait pas le ménage (un peu comme l’a fait l’Islande – mais avec les limitations québécoises), on ne s’en sortira jamais.

Dans tout ça, ce que j’aimerais connaître, c’est le mandat qu’avait le si fameux médiateur qui aurait échoué devant la fermeture des étudiants. Son mandat était-il large ou lui-même complètement fermé?

Vous avez très bien synthétisé ce que veut Jean-Charest bravo! Ce que je déplore,c’est que nous avons les mains liées,nous avons un gouvernement dont la corruption,la collusion et l’hypocrisie abondent d’une part et d’autre part des gens qui sont d’accord avec ce qu’il fait.C’est comme si il existait un clivage.Comment une même personne peut-elle être a la fois honnête,transparente,qui a le soucis de la protection de la société et quand même temps ,flirt avec les gens corrompus,hypocrites et manipulateurs.Quelle est donc la dynamique de cette personne?Comment se fait-il que des gens acceptent un leader qui cotoit les gens corrompus.Ils devraient être indignés et révoltés!C’est impensable que des gens aillent voter pour quelqu’un qui manipule,qui n’est pas transparent,qui veut vendre notre plan nord ect…Quel exemple laissez-vous à nos enfants et adolescents? Dites-moi pourquoi que certaines personnes acceptent ça…c’est incroyable…ça me rend triste.

La prétendue « ouverture » du gouvernement Charest me fait penser à l’histoire bien connue de la grenouille dans l’eau chaude. Elle consiste simplement à faire bouillir la grenouille à plus petit feu…

Le référence continuelle au 50¢ par jour d’augmentation est tout aussi insultante: ce n’est pas juste une année qui permet d’obtenir un diplôme, mais bien 3 ans, 4 ans et parfois 5 ans dans certains programmes pour avoir un baccalauréat.

Et au bout de la ligne, ça leur fera une dette totale de combien ??… Je n’ai pas fait le calcul, mais forcer les prochaines générations à un endettement accru avant même d’entrer sur le marché du travail, ce n’est certainement pas la meilleure façon d’entrer dans la vie adulte, ni un encouragement à établir une famille.

Laissons-leur donc la chance d’aller les gagner, ces fameux salaires « élevés », et de payer les impôts en temps et lieux.

Votre hypothèse d’élection anticipée me semble juste, par contre le scénario de campagne relève de la la catastrophe annoncée. L’usure du pouvoir est réel. Si Charest va de l’avant avec son projet électoral les autres formations politiques, notamment le P.Q., offriront des solutions acceptables aux étudiants, se faisant récupèreront le vote des jeunes, un vote marginal mais suffisant, très peu exprimé auparavant ni dans les sondages ni dans les urnes!

C’est un scénario probable même si JJ Charest déchirait sa chemise hier sur ce thème.

Voila pourquoi il est urgent de décréter que dorénavant les élections auront lieu à date fixe pour enlever des mains cette arme des mains de premiers ministres qui manipulent ainsi la démocratie au gré des sondages et de la recherche de la fameuse fenêtre.

Avec des élections à date fixe, quand un gouvernement a fait quatre ans , il dépose son bilan devant la population en demandant sa réélection.
Il ne cherche pas une astuce comme déclencher une élection en période de crise , ou pour cacher des écueil qui se profilent à l’horizon comme des pertes à la caisse de dépôt , une crise économique appréhendée, ni pour pour profiter d’une période propice à l’absentéisme électoral.

Bonjour,
Je crois qu’il y a un très grand risque pour le parti libéral et M.Charest de déclencher une élection avec un tel gâchis. Ils ont quand même réussi par leur entêtement à maintenir dans la rue autant d’étudiants pendant 11 semaines. Il faut le faire, alors qu’un simple moratoire sur les droits de scolarité en 2012 et une promesse formelle de procéder à un examen sérieux de la question des droits de scolarité et du financement des universités auraient, je pense, permis de régler la situation et ramener les étudiants en classe.
Je ne crois pas cette fois- ci que la population se laissera duper avec les façons de faire de M.Charest.
Orford, Suroit, Commission Charbonneau Commission Bastarache, garderies, redevances des ressources notamment projet du plan nord, financement des partis politiques,gâchis étudiant ça commence à faire beaucoup, n’est-ce pas ?

Bonjour,

Comme quoi le terme était parachuté, M. Charest ne connaissait pas la phonétique du terme. Mon clavier ne me permet pas de vous écrire la distinction avec le dialecte phonétique, mais avec un peu d’imagination…

On dit « groatesque », avec le « o » de corps ou porte, et non « grôtesque » comme dans « beau ».

Faire l’erreur une fois, on peut pardonner, mais 4 fois en appuyant la tonique!Ouf! Huguette Huguay a dû perdre des cheveux devant son téléviseur!

Si au moins nous avions un système électoral avec un vote proportionnel, nous ne serions pas en train de nous demander comment « bien voter » contre Charest.

Excellente analyse, malheureusement réaliste avec l’individu, comme dirait la police, dont il est question. Nous pouvons continuer à chialer dans nos salon ou s’impliquer. Le résultat de l’élection ne dépend que de nous.

Pour ce qui est du 50 cents par semaine, comme les annonces de Breault et Martineau, Il n’a pas osé parler de 2 cents l’heure. Son ex collègue, Harper ayant décidé d’abolir les cents, il aurait pu dire que ça ne coûterait rien. Heureusement, les étudiants savent compter. Et heureusement, le rédicule ne tue pas. Heureusement pour monsieur Charest.

Dans les années 1950, bien des jeunes laissaient l’école en 7ième année pour aller travailler. L’équipe Lesage, Levesque et Lajoie a passer une loi pour obliger les jeunes à rester à l’école jusqu’à 16 ans. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, le peuple québécois est plus instruit. Il ne faudrait pas perdre ça de vue. L’instruction des jeunes profitent à tous.

Je suis passablement tanné de voir que tous les journalistes reprennent de manière complètement non-critique les résultats des « sondages » tentant de « mesurer » l’appui de la population à la cause étudiante.

Tous les sondages que vous citez sur ce sujet, M. Lisée, sont des sondages non-probabilistes effectués sur internet. Ce que ça implique ? Que les résultats ne peuvent pas être généralisés. Ces sondages ne donnent aucune autre indication que de nous indiquer l’opinion des 500 (ou 800) répondants, et ne peuvent servir de base pour mesurer l’opinion de la population en général, car la méthodologie utilisée ne permet pas de faire ce genre de généralisations.

Bref, ce sont des trucs pour manipuler l’opinion, et non de véritables mesures.

C’est vrai, pour une fois qu’on parle de quelque chose qui concerne les jeunes, faudrait surtout pas qu’on en parle trop fort!

Après vous venez nous dire de voter à vos élections de piège-à-cons… Démocratie, mon cul!

John James Charest peut tenter le coup mais il reviendra aux autres partis de trouver un ou des enjeux aussi captivants. L’actualité pourra devenir fertile en nouvelles embarrassantes pour le PLQ…

Le PLQ risque gros en misant sur cette crise provoquée. Il peut y avoir d’autres crises ailleurs, qui lui seront défavorables.

On reproche à Mme Marois d’être électoraliste avec la crise étudiante
et on semble admirer la stratégie de M. Charest.

Chaque parti défend ses propres intérêts…
et veur exercer (ou garder) le pouvoir.

– – – pensée profonde – – –
L’avenir nous dira ce que le futur nous réserve. (Norman Rochefort)

J’en peux plus de Charest et des libéraux…mensonges, corruption, un je m’en fou total du bien du Québec; que le pouvoir, que le pouvoir pour continuer à me graisser et graisser les amis qui contribuent à ma caisse électoral….plus j’examine l’offre des étudiants, plus je me dis qu’il a voulu rire d’eux autres et plus je suis d’accord avec Lisée…c’est du calcul politique uniquement, les étudiants se font rouler et je ne peux croire que les Québécois sont assez CONS pour acheter cela. Pourtant, je ne pleurais pas sur la hausse des frais de scolarité mais là je commence à penser que je vais joindre les rangs des manifestants….surtout si les étudiants continuent, comme hier, à assurer leur propre service de sécurité pour éloigner la casse. Arrêtez cela svp, ça fait l’affaire de Charest; il ne manquerait plus qu’il appelle l’armée. Il deviendrait alors le héros et on serait pogner encore avec pour les trois prochaines années. J’espère que les jeunes iront voter en masse…

Mario Dumont suggérait justement à son émission de fin de soirée que les étudiants pourraient faire justement le contraire. Ils pourraient cesser tout, le temps de la campagne électorale, le vacarme cesserait et quelqu’un se retrouverait gros Jean comme devant.

Les étudiants, des enfants rois disent ils….

Extrait d’un texte touchant publié aujourd’hui,

(…)

Un enfant roi ne connait pas la solidarité. Un enfant roi n’en n’a rien à battre de la communauté, de la collectivité. Un enfant roi ne marche pas dans la rue avec cinq milles autres au nom d’un intérêt commun car un enfant roi ne comprend rien à l’idée de se faire poivrer et matraquer pour un principe qui s’appelle la justice sociale et dont il ne peut tirer aucun profit personnel. Un enfant roi est content de voir ses camarades se faire frapper jusqu’au sang car il est lui-même une petite brute égoïste et égocentrique qui aime prendre plaisir à contrecarrer et ridiculiser quiconque ose, parmi eux, faire gonfler une idée plus grosse que son égo, aussi juste soit-elle. Un enfant roi reste confortablement chez lui pour comptabiliser son propre avenir pendant que ces camarades rêvent à un meilleur avenir pour tout le monde, dehors, sous la pluie et les coups..(…) se font rentrer dans la gorge, à grands coups de bâtons, leur droit à eux de faire leur devoir de citoyens et de dénoncer l’inacceptable.

(…)

http://www.vigile.net/Les-morts-et-les-vivants

Je ne vois pas de parti politique actuellement capable de régler rapidement ce conflit. La suggestion que les étudiants retournent maintenant
terminer la session avec promesse de reprendre les
négociations dans 3 mois seraient une façon de s’en
sortir au plus vite. CLO

Je disais la même chose dans une autre enfilade:

« Nathalie Grogières :
avril 26, 2012 à 14:02

Les enfants-rois ne sont pas ceux que l’on a décrits jusqu’ici. Comment en effet considérer comme des enfants gâtés ceux qui font la grève depuis des semaines, manifestent par temps froid ou pluvieux, sacrifient leurs études ou leurs loisirs pour une cause en laquelle ils croient, qui démontrent une abnégation à toute épreuve, comme on n’a pas vu depuis longtemps, militent, participent aux instances de leurs associations, affrontent médias et politiciens qui leur font du rentre-dedans, se font matraquer, poivrer? Gâtés, eux? Enfants-rois? Il faudrait réviser nos critères! Que penser des pleurnichards qui n’en ont rien à foutre des autres, et encore moins de ceux qui vont suivre? Qui ont réclamé leur dû? Moi je dis que ce sont eux, les enfants-rois, qui n’endurent aucune frustration, et qui réclament leur “nanane” dans le grand confort! »

Mais Monsieur Vaillancourt le dit bien mieux que moi!

Bravo, nous sommes quelques-uns à renverser les mythes colportés par le gouvernement et ses partisans!

Les fédérations étudiantes devraient piéger les Libéraux en campagne en décrétant unilatéralement une trêve dans les manifestations, et en profiter pour terminer leur session. Ils pourraient justifier cela en expliquant que comme il n’y a plus de gouvernement (On est en élection), ils n’ont plus, pour le moment, d’interlocuteur valable. Le « prétexte » étudiant échappera ainsi aux Libéraux qui seront, du coup, obligés de s’expliquer sur le reste de leurs bonnes actions. Les étudiants reprendront négociations et moyens de pression (si nécessaire, sociablement acceptables) avec le nouveau gouvernement. Ils ne seront pas, ainsi, le jouet de Charest!

Les libéraux ont toujours été des as de la stratégie politique où seule la victoire compte, à tout prix.

Une analyse extrêmement plausible, M. Lisée.
En constatant les actions de provocateurs dans les manifestations des dernières semaines, je suis arrivé sensiblement à la même conclusion. J.J. Charest va mettre très fortement l’accent sur ces dérives à la marge pour :
1- faire oublier la pourriture et la corruption qui commence à s’étaler sur la place publique autour du Parti Libéral;
2- refuser toute discussion sérieuse avec l’ensemble des étudiants;
3- soulever contre les réformes dans le financement de l’éducation la partie de la population qui est malheureusement mal informée et qui ne voient pas bien que la plupart de ces jeunes Québécois se sacrifient pour le bien de tous;
4- déclencher une campagne électorale au moment où les sondages indiqueront que le pourrissement de la situation que son attitude aura causée est maximale et que l’agitation provoquée l’aura fait monter dans les sondages…
N’était-ce pas prévisible ?

Il serait temps que les étudiants constatent le piège dans lequel Charest veut les entrainer à des fins électorales.
La seule façon d’éviter ce piège n’est-elle pas d’arrêter les manifestations et de retourner en classe IMMÉDIATEMENT en suspendant TOUT pendant quelques semaines, de façon que s’établisse une silence assourdissant ?
Charest serait alors pris à son propre piège s’il déclenchait des élections auxquels tous les démocrates participeraient activement et sereinement afin de le sortir de là…

Lorsque j’étais étudiant, je suis allé en Floride, je suis allé au Mexique, j’avais un char, j’étais toujours dans les restos, j’ai bu beaucoup de bière, je restais en appartement à 10 minutes de chez mes parents ect… Ma première année d’étude, j’étais à l’école uniquement pour faire de l’improvisation. Je me suis bien amusé mais………. La plupart de mes cours ont eux la mention échec sur mon relevé d’étude. Il y a qu’une personne qui a fait arrêter cette hémorragie de gaspillage public (puisque je devais couter cher à l’état) et s’est madame la ministre de l’éducation de l’époque, PAULINE MAROIS. Effectivement, celle qui aujourd’hui, veut annuler l’augmentation de frais de scolarité pour obtenir des votes à la prochaine élection avait fait voter la taxe à l’échec. Elle consistait à faire payer aux étudiants qui n’avaient pas passé deux cours et plus à rembourser une partie des frais de ses cours. Cette loi, je l’ai critiqué. J’ai même fait un chèque en vrai bois pour les faire chier. Je n’avais juste pas la conscience de mes gestes et je ne connaissais pas la valeur de l’argent. Pourtant, un idiot ou une idiote a annulé cette taxe à l’échec pour probablement ajouter quelques votes à son parti politique. J’avais donc abandonné l’école. Je suis allé faire des jobs de merde pendant plus de deux ans avant de retourner aux études de façon sérieuse. Après un an d’étude, je suis retourné vivre chez mes parents puisque je payais moi-même mes études et que comme personne responsable, j’ai fait mon budget. Je travaillais chez Sears et j’ai fini mes études sans prêt, sans bourse et sans dette. J’ai mis mes priorités et mes revenus de l’époque à la bonne place et aujourd’hui, j’ai un merveilleux travail. À chaque année, j’ai des augmentations salariales mais, mon salaire n’augmente pas parce le gouvernement augmente d’autres choses (RRQ, assurance parentale ect…) mais je l’accepte parce que je vie dans une société ou le bien collectif est plus important que mon bien personnel. Les étudiants sont contre cette augmentation sous le prétexte de la solidarité social, mais en fait, ils se battent pour leurs besoins individuels. Les mêmes besoins que j’ai cru important avant mes nombreux échecs. Notre société s’endette de plus en plus. Nous endettons nos enfants de plus en plus. Les citoyens de mêmes que les organismes publics doivent tous participer pour ne pas frapper un mur financier insurmontable. Un jour je l’espère, mes enfants iront au Cegep ou à l’université. Ils vont payer leurs études avec mon aide puisque j’ai étudié et que je vais pouvoir faire ma contribution. J’espère que le 1625$ que nous allons financer va pouvoir aider quelques étudiants qui n’ont pas le choix d’avoir un appartement et qui sont à faible revenu. J’espère que ce 1625$ va aider à avoir de meilleurs professeurs que j’ai eus à mon époque. Aujourd’hui, je suis pénalisé tous les jours d’avoir eu quelques mauvais professeurs qui ne m’ont pas permis de bien maitrisé notre belle langue française (pas capable d’écrite un texte sans fautes). Je m’appelle Patrick et je suis pour la hausse des frais de scolarité pour que l’avenir de mes enfants ne soit pas compromis.

En reponse au commentaire a Patrick .
Je suis en accord avec les etudiants ,ils ont raison de pas vouloir payer plus pour leur session que le gouvernement commence a couper ds les depenses absurde des recteur et ds toutes les ministeres la c’est au tour des etudiants a ecoper mais apres ca sera au tour a qui a payer pour les depenses absurde quils font et oui sa sera a ns les pauvres travailleurs alors il est plus que temps quil reforme notre systeme c’est gere tout croche notre histoire

Charest est un profiteur de situation. Merci pour cette article très instructif. Je me ferai une joie dans le partager sur facebook dans le cercle des étudiants mécontent pour que Charest soit anéantit !

J’ai l’impression que l’analyse de Lisée traite les étudiants comme des membres suivant la ligne de leur parti. Au point 2, Lisée indique que les associations rejetteront l' »offre » parce que leurs membres se sont radicalisés. Ce n’est pas tant les associations qui rejettent l' »offre », mais les étudiants. Et non seulement parce qu’ils se sont soi-disant radicalisés, mais parce que l' »offre » ne répond aucunement à leurs revendications et préoccupations. En fait, l' »offre » cherche sciemment à attiser la colère des étudiants, puisqu’on leur offre de s’endetter d’avantage comme solution à l’endettement étudiant.

L' »offre » est peut-être une stratégie du gouvernement, mais son refus n’en est pas une.

Je comprends par ailleurs très bien le calcul de Lisée par rapport à la stratégie électorale des Libéraux. Mais il est franchement dommage qu’on en conclue que les étudiants doivent sacrifier leur cause et leurs principes pour des calculs électoraux. Il y a toujours de la place pour le pragmatisme, mais le pragmatisme ne doit pas guider toutes nos actions. On doit garder une place pour nos principes et ce qu’on croit plus grand et important que les intérêts présents.

@Patrick

Je comprends très bien ton point de vue, mais j’ai une question à te poser… Le côté financier a été pour toi salutaire et t’as fait réaliser la valeur de l’argent. Est-ce que tu crois que tous les étudiants doivent payer pour les quelques-uns qui ont des leçons de vie à apprendre sur l’argent?

La question qui faut se poser est: « Quelle est la motivation du gouvernement à augmenter les frais de scolarité? ». Je ne crois pas que cette décision soit pour permettre aux étudiants de faire une prise de conscience sur l’argent. Pourquoi cette question est importante? Parce qu’il existe probablement d’autres solutions plus intéressantes que l’augmentation des frais de scolarité pour arriver à cette fin. Si l’augmentation des frais de scolarité était pour conscientiser les jeunes, on pourrait débattre de cette idée, mais comme ce n’est pas le cas, ce n’est pas le débat en place. Par contre, je suis d’accord que c’est le débat qui DEVRAIT idéalement être en place.

Je suis d’accord que bien des étudiants l’utilisent de façon discutable d’un point de vue financier, mais est-ce que la raison pourquoi on vient ici sur cette belle planète bleue est qu’on étudie sérieusement, on travaille sérieusement et on prend notre retraite sérieusement ou on meurt du cancer avant d’être rendu là parce qu’on a pas appris les choses essentielles à l’école (comme bien s’alimenter et gérer son stress et ses émotions)? Et à travers tout ça on consomme, et comme on a étudié et qu’on a un bon travail, on consomme plus et on détruit un plus grande part de notre planète et on fait travailler plus les jeunes dans les pays pauvres et les gens de notre pays qui n’ont pas eu la chance d’avoir un environnement propice à leur évolution et qui travaillent à petit prix. Est-ce vraiment ça la vie? Moi j’appelle ça l’esclavage de la monarchie financière… Personnellement je crois qu’il y a plus.

Ce débat sur les frais de scolarité est définitivement plus qu’un débat à ce sujet. J’espère que cela soulèvera un débat philosophique dans lequel on doit réfléchir au type de société dans on veut vivre, parce que présentement le troupeau de mouton se dirige vers le gouffre, et il n’est pas trop tard pour le faire changer de direction.

Si tu crois que l’argent des frais de scolarité va servir à améliorer le système d’éducation, ça démontre que tu n’as aucune notion de ce qui se passe derrière les rideau dans le gouvernement. C’est une illusion totale! Est-ce que les surplus de l’assurance-emploi servent pour les sans-emploi et pour aider plus de gens sans-emploi? Absolument pas! Le système gouvernemental est une entité qui veut soit maintenir le Status Quo ou se grossir, plus le gouvernement en prend, moins on en a. C’est comme ça que ça fonctionne, le gouvernement n’est qu’une Corporation et si tu ne me crois pas, je t’invite à faire des recherches. L’ironie, c’est que les citoyens du gouvernement c’est nous et qu’on s’enlève de l’argent à nous, pour payer des frais d’administration du gouvernement qui fait travailler certains d’entre nous.

Le problème est que les associations étudiantes ne peuvent pas vraiment concevoir, encore moins adopter et déployer, une quelconque tactique politique adapter à la situation que posent les libéraux et décrite par monsieur Lisée. La démocratie directe, pour ce qu’elle offre en terme d’idéal démocratique, elle le perd en réactivité. Or, comme l’a mentionné un autre commentateur, on peut reprocher beaucoup de chose aux libéraux, mais certainement pas d’être des amateurs en politique…

Cela dit, c’est vrai que l’arrêt des manifs, le retour en classe, mettons « pour examiner plus attentivement les propositions du gouvernement », si la chose est possible, pourrait peut-être leur couper l’herbe sous le pied.

@ Patrick # 158

« Lorsque j’étais étudiant, je suis allé en Floride, je suis allé au Mexique, j’avais un char, j’étais toujours dans les restos, j’ai bu beaucoup de bière, je restais en appartement à 10 minutes de chez mes parents ect…”

Bravo pour l’humilité de vous citer en exemple. Vous êtes plus fort que moi qui aurais honte.

Vous projetez votre propre personne sur les étudiants, mais monsieur, je pense que vous êtes dans complètement l’erreur en comparant les étudiants actuels à vous-même. Ces derniers ont plutôt investi dans médias sociaux et leur « téléphônes à tweet » de toute façon essentiels, plutôt que d’aller en Floride. Ils deviennent de fins stratèges pour notre l’avenir plutôt que de prendre de la bière.

« Les étudiants sont contre cette augmentation sous le prétexte de la solidarité social, mais en fait, ils se battent pour leurs besoins individuels.”

Oui Monsieur ils se battent pour leurs besoins individuels et ceux de toutes les personnes qui formeront leur société et de même que vous, ce qui en fait un but social honorable. Ce débat va bien plus loin que leur frais d’étude.

En fait cette lutte à finir est contre les gens salariés avec un merveilleux travail qui refusent de continuer à payer leur contribution sociale de 0,043 cennes par jour pour les étudiants du Québec et des dizaines d’autres choses dont les garderies et les impôts etc.

En fait le $1625,00 qui est maintenant encore plus ne sert qu’à vous délester de vos impôts afin de privatiser davantage les universités québécoises qui sont parmi les mieux financés du Canada.

Il est bien connu que pour faire avancer la petite droite comme celle des états sa prend des lois matraques, la grosse police, le curé autoritaire avec son catéchisme et l’armée puissante. À cela il faut ajouter les coins secrets sombres des maisons pour qu’ils puissent faire leurs mauvais coups.

@ Jean-Luc Dion

« La seule façon d’éviter ce piège n’est-elle pas d’arrêter les manifestations et de retourner en classe IMMÉDIATEMENT en suspendant TOUT pendant quelques semaines, de façon que s’établisse une silence assourdissant ? »

Les étudiants apprennent.

Ils choisissent maintenant de meilleures heures et aident la police qui en est reconnaissante.

Lorsque j’étais étudiant, je ne suis pas parti en voyage et je n’avais pas de char, les seuls restos que je fréquentais étaient du genre Chic Resto Pop ou autres organismes de banques alimentaires, j’ai bu beaucoup d’eau parce que les liqueurs étaient trop chères pour mon budget.
Je restais dans un 1 et ½ parce que mes parents habitaient trop loin que pour faire les allers-retours en transport en commun. Ma première année d’études, j’y étais pour la réussir, mais comme je n’avais pas les moyens de tout payer, j’ai pris deux jobs pour payer mes frais de scolarité, mes parents ne pouvant pas m’aider puisque leur salaire était juste suffisant pour eux et mes petites sœurs.

Trois de mes cours ont eux la mention échec sur mon relevé d’étude. Et c’est madame la ministre de l’éducation de l’époque, PAULINE MAROIS qui mit fin à mon rêve d’avoir un avenir meilleur en votant la taxe à l’échec. Cette loi, je l’ai critiquée, car je trouvais cela injuste d’être ainsi pénalisé alors que j’avais fait mon maximum pour pouvoir m’en sortir sans m’endetter ni causer des problèmes à mes parents.

Je connaissais la valeur de l’argent et je savais qu’il ne me restait plus qu’une solution : travailler au salaire minimum et espérer que l’avenir me permettrait un jour de réaliser mon rêve. J’avais donc abandonné l’école. Je suis allé faire des jobs de merde pendant plus de deux ans avant de retourner aux études. Après un an d’étude, ayant toujours été une personne responsable, je payais moi-même mes études et j’ai recommencé à compter mes pièces pour avoir de quoi manger jusqu’à la fin du mois. Mais vu mon échec précédent, je dû me résoudre à emprunter pour terminer mes études car mon loyer, la nourriture et les études me coutaient bien plus cher que ce que mon petit boulot de fin de semaine me donnait. J’ai fini mes études avec 25000$ que je rembourse encor4e actuellement malgré le bon emploi que j’ai décroché.

Chaque année, j’ai des augmentations salariales mais, mon salaire n’augmente mais je l’accepte parce que je vie dans une société ou le bien collectif est plus important que mon bien personnel. Les étudiants sont contre cette augmentation sous le prétexte de la solidarité sociale, mais en fait, ils se battent pour leurs besoins individuels. Les mêmes besoins que j’ai eu et que je crois importants : se loger, se nourrir, le droit à l’éducation et améliorer sa condition.

Notre société s’endette de plus en plus. Nous endettons nos enfants de plus en plus. Les citoyens de mêmes que les organismes publics doivent tous s’unir pour réfuter un gouvernement qui favorise et participe à l’endettement de sa population pour le profit de compagnies venues de l’étranger pour qui le tapis rouge est déployé (augmentation de 75 % des frais de scolarité mais distribution de 300 000 000$ à la minière Stornoway Diamond Corporation pour la construction d’une route pour leur usage privé et ce sans aucun retour)

Un jour je l’espère, mes enfants iront au Cegep ou à l’université. J’espère pouvoir les aider et je le ferai bien volontiers, mais je pense également à tous les enfants dont les parents ne pourront pas payer pour eux et qui voudront comme moi avoir droit à l’instruction et à améliorer leur condition.

Je pense également à tous les enfants dont les parents n’ont pas eu la chance de pouvoir faire des études et qui ont un salaire bien insuffisant, mais également à ceux qui doivent se battre seuls car leur famille habite trop loin ou tout simplement parce qu’ils le sont seuls !
J’espère que nous, citoyens responsables, penserons à ces étudiants qui n’ont pas le choix d’avoir un appartement et qui sont à faible revenu. Je m’appelle Catherine, Ismael, Mélanie, Gilles, Loubna, Pedro…, et je suis pour la baisse des frais de scolarité pour que l’avenir de mes enfants ne soit pas compromis comme l’est le mien.

A vrai dire, celle qui écrit est intervenante psychosociale et conseillère en emploi… et ces cas précités sont ceux des élèves que je rencontre chaque jour, le concret, le réel de la face visible de l’iceberg qu’est la misère humaine face à l’injustice d’un système qui a encore choisi de les brimer davantage.

@Patrick

Même si je ne suis pas entièrement d’accord avec vous, merci pour votre billet. Il est le plus intelligent et intelligible des 158 actuellement disponibles sous cette chronique. Les autres participants devraient en prendre de la graine, ça permettrait d’élever le débat au-delà des « John John est un crosseur traître » ou « les manifestants c’est tous des méchants socialistes ».

L’exercice est prétentieux et je ne suis pas stratège électoral mais je pense qu’il faut retourner la situation actuelle contre le gouvernement. Un discours comme ça par exemple:

« Le chaos actuel, c’est une répétition à petite échelle de ce qui arrivera si ce gouvernement reste en place quand viendra le temps de faire des changements dans les réseaux de la santé, dans les commissions scolaires ou ailleurs. Vous imaginez ce gouvernement tenir devant le collège des médecins ou les syndicats d’infirmières? Pensez au chaos avec les procureurs de la couronne, au temps qu’il a fallu pour avoir une commission d’enquête…
Qu’arrivera-t-il s’il a besoin de négocier avec les employés du secteur public? Verra-t-on une autre crise de pancartes comme il y en a tellement eues depuis son arrivée au pouvoir? »

En bref, je pense qu’il faut ramener le bilan libéral non pas en l’opposant au thème du mouvement étudiant mais en l’intégrant comme la continuité de leur incompétence. De cette façon, un peu comme au judo, leur campagne se retournerait contre eux.

Commencez donc à assainir la gestion avant de taxer les étudiants. Si après qu’on ait arrangé la gestion et éliminé les abus (une rectrice qui part en vacances aux frais des étudiants, primes de départs, etc.), et qu’il y a des chiffres qui prouvent qu’une hausse est absolument nécessaire et que la contribution de 1% du budget gouvernemental (qui n’amèrait pas un gel mais… la gratuité scolaire) est insuffisante, alors peut-être serai-je en faveur…

Je sais pas s’il y en a parmi vous qui réalisent que ce n’est pas tout le monde qui fait des études en médecines, en administration où qui vont au HEC. Il y en a qui étudient en sociologie, en psychologie (dans le domaine de la recherche plutôt que de l’application clinique), en anthropologie, en sciences pures, en études sociolinguistiques, en études psycholinguistiques, en ethnologie, en anthropologie, en développement international, etc.

L’économie sert les êtres humains, et pas le contraire; il en va de même pour l’État. Vos impôts sont une contribution au bien-être de tous.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, il existe des études qui démontrent les impacts sociaux négatifs d’une telle hausse, alors tant qu’à se cantonner à des opinions, je vous invite à consulter le site de l’IRIS (Institut de recherche et d’informations socio-économiques) pour avoir, pour faire changement, des faits: http://www.iris-recherche.qc.ca/

« Vous projetez votre propre personne sur les étudiants, mais monsieur, je pense que vous êtes dans complètement l’erreur en comparant les étudiants actuels à vous-même. Ces derniers ont plutôt investi dans médias sociaux et leur « téléphones à tweet » de toute façon essentiels, plutôt que d’aller en Floride. Ils deviennent de fins stratèges pour notre l’avenir plutôt que de prendre de la bière. »

Non il n’est pas dans l’erreur, nous en sommes encore là. Monsieur, je suis étudiante en 3e année de doctorat. Dieu merci, mes études achèvent bientôt. Parce que je n’ai jamais voulu cesser mes études, j’ai du sacrifier ma vie pour pouvoir continuer. J’ai 26 ans, je n’ai pas de voiture, je n’ai pas non plus d’appartement. Je vis toujours chez mes parents, parce que je n’ai pas les moyens de faire autrement. Parce que ma moyenne de 85% ne suffit pas à m’octroyer les bourses auxquelles le gouvernement québécois ne donne de toute façon pas accès (contrairement au gouvernement ontarien), j’ai aujourd’hui plus de 65.000 $ de dettes, soit le seuil maximal d’endettement consenti par notre très cher et très attentionné gouvernement. Ce qui signifie que le gouvernement refuse désormais de m’accorder un sous de plus.

Je n’ai pas les moyens de me payer un nouvel ordinateur, bien que le mien ait plus de cinq ans et soit dans un état lamentable, bien que ce soit mon outil de travail principal, étant en rédaction de thèse. Je n’ai donc pas non plus ceux de m’acheter ces « téléphones à tweet » comme vous dites. Quand on me demande si j’ai un cell et si je peux recevoir des textos, la réponse est invariablement la même : « non ».

Est-ce que je fais des voyages ? Oui et c’est la seule dépense que je peux m’autoriser actuellement. Parce que le reste de ma famille et mon compagnon vivent en France alors que je suis immigrante reçue ici et que je veux les voir au moins une fois par an, je n’ai pas le choix que d’y aller.

Parce que je suis à ce point endettée, j’en viens à repousser des dépenses pourtant essentielles : des dépenses liées à ma santé. L’université coûte cher, c’est un fait. J’ai réussi, tant bien que mal à payer mes études, mais même après, il faudra que je trime pour rembourser les dettes qu’elles me laissent. Est-ce un crime de paniquer à l’idée de vouloir payer encore plus ? Je ne crois pas non. Mettez-vous à notre place.

Le pire de ce scénario catastrophe, c’est qu’une réélection de Jean Charest sur la base de la loi et l’ordre contre les étudiants ne ferait qu’ajouter de la poudre à la poudrière. Ce gouvernement est devenu non seulement une nuisance, mais un danger public. Ou l’on s’en débarrasse démocratiquement, ou le recours à la violence devient une idée acceptable qui fera vite son chemin. 5 autres années de corruption, de gaspillage, de liquidation du bien commun; non merci. Trop, c’est trop. Les disciples d’Éric Duhaime, Nathaly Elgrably-Lévy, André Pratte et cie, ferait bien mieux d’y penser très sérieusement. Ces milliers de jeunes qui marchent dans la rue soir après soir ne le font pas simplement parce qu’ils trouvent que la hausse des frais de scolarité est trop élevée, ils le font aussi parce qu’ils sont écœurés, mais vraiment très écœurés des politiques néolibérales inéquitables, injustes, et destructrices mises de l’avant partout depuis une trentaine d’années par des gouvernements de droites. Si la désinformation véhiculée par Québécor Média a encore des beaux jours devant elle, les médias sociaux aussi sont là pour contrebalancer. Les camps se radicalisent. Oui, la pire chose pour la paix sociale au Québec serait une réélection de Jean Charest.

Tout ceci semblait assez évident lors de la dernière sortie de Monsieur Charest. Alors Monsieur Lisée, vous qui avez été proche conseiller de Monsieur Pariseau, Que feriez-vous pour empêcher cet être ignoble et GROStesque de reprendre le pouvoir pour un quatrième mandat.
Il a déjà injecté plus de 60 millions, pourrait-on dire dans sa campagne,,,, pour garder la paix et empocher l’élection!

Que notre monde est donc innocent!

Croire un instant qu’il n’y a pas de calcul, c’est croire à la féée des dents… Croire que le calcul est grotesque mais ingnoble c’est être réaliste.
On peut sincèrement se demander si ce que notre premier sinistre attends ce n’est pas simplement un peu de beau sang rouge dans nos rues… pour dire « je vous l’avais bien dit. »
Ce que je souhaite à notre premier humoriste c’est une job… le plus loin dans le nord qu’on poura lui trouver

Cette analyse juste m’inquiète encore plus pour nos jeunes et la cause des frais de scolarité. Je prie pour une simple hausse raisonnable indicielle et revue majeure publique non-partisane de la gestion universitaire et des autres sources de financement. Mais je ne veux plus des libéraux au pouvoir, encore moins la CAQ ni ne veut perdre de temps et d’énergie sur le débat souverainiste. Je crois que c’est cette vague qui déferlera encore une fois au Québec. Moi, c’est Québec Solidaire maintenant!

Ce déclenchement de l’élection j’y ai pensé aussi comme de nombreuses personnes. Votre analyse est plus que plausible et c’est un peu inquiétant si on reste assis sur le banc. Il faut aller sur la patinoire pour en faire des buts !

Charest, un émule de Trudeau, laisse le trouble s’installer pour s’en servir et lancer ses troupes armées.
À nous de foncer si les élections sont ce printemps.

Dimanche les trois représentants des étudiants ont été invités à Tout le monde en parle de Radio Canada, ils m`ont vivement impressionné et ont sûrement gagné des votes, contrairement à charest qui tente de redorer son blason sur le dos des étudiants. Les petites crises de charest ne m`impressionne pas, nous les Québecois ne sommes pas dûpes, nous avons frais en la mémoire les menteries du dit charest, la magouille dans la construction la commission Bastarache bidon etc
Au plus vite des élections ton terme achève, on va te donner ton 4%.

Lors de la prochaine campagne électorale, il faut que les journalistes rappellent sans relâche à la population tout le tort que ce gouvernement a fait au Québec depuis les 9 dernières années. Il ne faut absoluement pas que John James Charest et sa gang soient réélus!! Ce serait un vrai cauchemar!!!!

Vous, les journalistes, vous avez une grande responsabilité et beaucoup d’influence à cet égard, alors ne les lâchez pas!

@ Enola Deil (auteur)

« Non il n’est pas dans l’erreur, nous en sommes encore là.”

Je persiste, oui il est dans l’erreur et vous en faites la preuve. Relisez-moi.

Si vous n’avez pas le moyen d’avoir un téléphone et un ordi qui marche, outils essentiels pour étudier votre situation est encore bien pire et non pas la même que dans le temps. Voilà pourquoi je dis que comparer à il y a 30 ou 50 ans est une erreur. Les besoins ne sont pas les mêmes.

« …il faudra que je trime pour rembourser les dettes qu’elles me laissent. Est-ce un crime de paniquer à l’idée de vouloir payer encore plus ? Je ne crois pas non. Mettez-vous à notre place. »

Je n’ai aucune difficulté à me mettre à votre place. C’est moi qui ai payé en partie les dettes d’études de ma conjointe et c’est aussi moi qui lui ai acheté l’équipement nécessaire pour créer son propre emploi parce qu’après une cinquantaine de CV émis elle n’a pas déniché d’emploi.

Alors,

C’est pourquoi je trouve ignoble et honteux que l’on veule faire payer les étudiants afin que les bien nantis puissent sauver QUATRE cennes par jour de taxes et d’impôts.

Il y a beaucoup de personnes âgées aux USA qui se font saisir leur chèque de retraite pour payer leurs vieilles dettes d’études ou celles de leurs enfants. Voilà où la droite veut emmener.

L’instruction devrait être gratuite de la maternelle au doctorat. Je trouve le mot éducation très réducteur. On n’éduque pas une personne mature qui à 26 ans.

Je vous souhaite la meilleure des chances pour votre avenir au Québec.

NB pour en savoir un peu plus sur ma vision : # 139

http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/etudiants%E2%80%89-a-l’ecole-de-la-greve/12406/#comments

Peut-être que bon nombre de Québécois n’appuient pas les étudiants en grève, mais bon nombre d’entre eux ne voteront jamais pour Jean Charest.

Ce serait grotesque, archi grotesque!

Est-ce que notre détermination à mettre les vagabonds politiques dehors sera encore vivante lors des prochaines élections … ou seront nous confortablement assis à prédire le résultat rivés devant notre téléviseur sans vraiment s’impliquer de quelques façons que ce soit ?

Le pire des scénarios pour le Québec serait la réélection de cette bande de malhonnêtes, horriblement menteurs, hypocrites et calculateurs. Oui, diviser pour mieux régner. Lorsque Charest a été parachuté d’Ottawa à Québec, il y a bientôt 12 ans (quelle horreur!), c’était pour écraser le Québec, le détruire pour qu’enfin le Canada n’entende plus parler les Frenchies qui les dérangent. Harper et Charest font la paire idéale pour ce sale boulot. Mettons-les à la porte en commençant par Charest. L’économie stagne, la langue s’éteint, et voilà qu’il veut écraser les étudiants. Quel traître il est!

Voilà donc un sujet idéal de thèse en sience politique: comment agir contre un gouvernement en faisant des démonstrations qui ne font que renforcer dans la majorité du peuple un double sentiment de rejet des personnes qui font Les démonstrationS et de support à « l’adversaire » (le gouvernement en place). Ainsi les démonstrateurs et démonstratrices renforcent leurs revendications contre un gouvernementnouvellement élu (démocratiquement) et continuent le CHAOS.

Bravo M. Lisée, je suis parfaitement d’accord avec vos propos. J’espère que les étudiants en tiendront compte et qu’ils changeront leur stratégie afin d’aider le peuple québécois à se débarrasser pour de bon de ce gouvernement corrompu et tellement hypocrite, qui tente encore de nous prendre pour des valises…

À Québec, dans de nombreuses villes, à Ottawa … On est entouré de leaders fourbes, en politique mais aussi dans le secteur des affaires, imbus d’eux-mêmes, humoristes méprisants, démocrates de façade, tricheurs institutionnalisés, détourneurs de richesses collectives, tourne-capots gazants, avides cupides, fieffés menteurs et manipulateurs.

Rappelle-nous Félix!

J’ai un fils révolté, humilié, qui demain sera un assassin…
Le bon voisin d’en face est apparu, grossier, étranger, (frisé),
Pour abattre mon fils
Et lui casser les reins
Et le dos et la tête
Et le bec, et les ailes
Alouette, ah!

Nos fils et nos filles sont dans la rue.
Ils disent haut et fort, et pour nous leurs parents, qu’ils ne veulent pas être les dindons de la farce.

Ils méritent notre appui. Inconditionnel. Parce que c’est du Québec et de notre société dont il est question.

Les étudiants refusent d’être confinés au rôle de marionnettes. Ils parlent de façon intelligente.

Je suis en colère, comme eux. J’en ai vraiment soupé :
Du train du Nord qui perd le Nord des Québécois
Des minières minables qui creusent notre tombe
Des pilleurs éhontés de biens collectifs
Du Bed & Caviar de Sagard chez qui Jean Charest va loger
Des croisières en eaux troubles sur des yatchs de luxe
Des virées de ministres au centre Bell
Des petits-déjeuners à 3 000 $ le couvert avec des élus et en présence de gens qui, ose-t-on nous faire accroire, ne se connaissent pas.
Des concours pipés dans l’attribution des permis de garderies
Des ministres qui fonctionnent en marge de crédit de proches du parti
Des ré-ingénieurs de ponts d’or pour les libéraux
Des architectes d’appauvrissement collectif et d’un Québec devenu insalubre
Des syndicaleux mafieux avec battes de baseball
Des enveloppes brunes
Du blanchiment d’argent
Des soupçonnés coupables qui bénéficient d’impunité
Des enquêtes-bidon
Des lucides qui ne le sont pas tellement
Des gazeux créateurs de schisme social.
Des Pinocchio cravatés.

Et dire que les Québécois, largement unanimes à dénoncer la collusion dans le secteur de la construction et à demander une enquête en sont, crédules innocents et incohérents que nous sommes, à donner le bénéfice du doute à Jean Charest et à ses manipulateurs calculateurs d’opinion publique.

Il est grand temps de faire le ménage.

Vivement un Québec autre. Et vivement aussi, un Québec pays.

On règlera les comptes avec le ROC bientôt. Pour leur dire que nous tenons à notre langue, que nous refusons qu’elle soit bafouée, que c’est notre héritage et que nous en sommes fiers. Qu’on en a marre de voir les positions unanimes à l’Assemblée Nationale du Québec méprisées. Que leurs avions à 65 milliards $, ça paieraient les études de bien des étudiants et aussi les soins de santé de bien des Québécois. Que l’abolition du registre des armes à feu, on est toujours unanimement contre. Que la photo de la reine ne vaudra jamais un Pelland. Que le comportement de certains de leurs ministres est suspect. Que leurs incursions dans les champs de compétence du Québec sont inacceptables. Que la culture, ça veut dire autre chose chez nous que de faire pousser du foin dans les prairies. Que le pétrole des sables bitumineux pue et pollue. Que nous tenions au protocole de Kyoto et que nous avons honte du comportement de ce gouvernement. Que nos pouvoirs s’effritent et qu’il est grand temps de les reprendre tous en mains. Pour leur dire que nous n’avons plus rien à voir avec ces rapetisseurs de peuple et de fabricants de nains.

Que nous ne sommes pas partie prenante de leur constitution et que nous en avons été écartés après une nuit de longs couteaux.

Bref, pour mettre fin à toute cette incongruité qu’est notre présence dans ce pays auquel nous n’appartenons plus et dans lequel nous ne nous reconnaissons plus.

Les étudiants sont encore dans la rue.

Ils méritent le respect et l’appui de tous les québécois.

Réveillons-nous bon Dieu!

Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Tous les gens à qui je parle de la grève me disent supporter le mouvement étudient; d’un autre côté, la UNE du journal de Montréal titre L’appuie au étudiants s’effrite. La question que je me pose: Y a-t-il encore quelqu’un qui croit les médias?

Voyez-vous monsieur Charette, il y a aussi d’autres types de collusion que celle dans le secteur de la construction. Si les étudiants sont dans la rue, c’est, à part les médias sociaux, la seule façon d’avoir une certaine écoute et un impact.Les médias du Québec sont contrôlés par deux grands groupes de presse: Gesca et Péladeau.
Tous deux des faiseux et des profiteux de pouvoir. Radio-Canada, c’est tristement devenu un outil de banalisation, sauf pour quelques émissions. Un instrument d’appauvrissement collectif, tel que souhaité et dirigé par Ottawa. Pour le reste, on aime mieux nous parler de la ponte des oeufs de la grenouille ou de boutons à quatre trous que d’histoire. Nous divertir et nous étourdir plutôt que de nous faire réfléchir. Parce qu’un peuple qui pense, c’est dangereux. Un peuple qui rit même si on rit de lui, c’est rassurant.
Il ne faut pas compter sur eux, sauf rares exceptions, pour donner l’heure juste. Ils ne sont que les porte-voix du pouvoir et de l’argent parce qu’ils en tire profit. Ils appuient les Libéraux. Pour la même raison. Pour eux, le plus minable des premiers ministres que le Québec a eu est encore une superstar pour barrer à route à ceux qui sont prêts à changer les choses, à redonner le Québec aux Québécois. Ce serait évidemment trop menaçant pour eux. Mais, ça va arriver. Si l’ensemble des Québécois font preuve de cohérence et si « Je me souviens » est autre chose qu’un banal slogan, si se tenir ensemble peut être une perspective prometteuse. Charest a menti lors des dernières élections, ses mains ne sont pas sur le volant, mais dans les poches de tous les Québécois, faudrait vraiment qu’on s’en souvienne.