Et si le Bloc québécois détenait la balance du pouvoir ?

À huit mois des élections fédérales, l’hypothèse la plus probable est celle d’un gouvernement minoritaire. Un scénario rêvé pour Yves-François Blanchet et le Bloc québécois qui détiendrait alors la balance du pouvoir. Explications avec Philippe J Fournier. 

Photo : La Presse canadienne

Nous ajoutons cette semaine trois ensembles de données au modèle électoral fédéral Qc125: la mise à jour habituelle de Nanos et des sondages des firmes Innovative Research et Campaign Research.

Voici les sondages fédéraux des douze derniers mois. La liste complète des sondages est disponible sur cette page.

Nous mesurons cette semaine un resserrement significatif des intentions de vote au pays et, comme nous le verrons plus bas, les chiffres du Québec ne font pas exception.

Voici la projection fédérale Qc125 du 17 février 2019.

La projection du vote populaire

Avec ces nouvelles données ajoutées au modèle, nous obtenons une égalité statistique en tête des intentions de vote entre le Parti libéral du Canada (35,0%) et le Parti conservateur du Canada (34,7%). L’écart qui sépare les projections moyennes de ces deux partis, soit 0,3%, est considérablement plus petit que l’incertitude de cette projection. Donc, si une élection avait lieu et que ces chiffres étaient les derniers disponibles, il serait impossible d’identifier un clair favori pour remporter le vote populaire.

Voici les projections du vote populaire au niveau fédéral avec les intervalles de confiance de 95%:

La projection de sièges

Avec ces niveaux d’appuis, voici les projections de sièges pour chacun des partis:


Le Parti libéral du Canada obtient une moyenne de 160 sièges, soit sous le seuil de la majorité à la Chambre des Communes (170 sièges). En moyenne, le PLC remporte 135 sièges dans les provinces de l’Atlantique, au Québec et en Ontario… et donc seulement une vingtaine de sièges du Manitoba jusqu’en Colombie-Britannique.

Le Parti conservateur du Canada grimpe à une moyenne de 147 sièges. Selon les données de cette projection, le PCC fait des gains au Nouveau-Brunswick, en Ontario et dans chacune des provinces de l’Ouest canadien.

Comme nous pouvons le constater ci-dessous, les intervalles de confiance du PLC et du PCC se croisent considérablement. Nous avons donc également une égalité statistique entre ces deux partis en ce qui a trait à la projection de sièges.

De son côté, le Nouveau Parti démocratique continue de stagner avec une moyenne de seulement 16 sièges au pays.

Le Parti vert du Canada, dont la seule élue est la cheffe Élizabeth May, peut espérer enregistrer des gains modestes sur l’Île de Vancouver en Colombie-Britannique.

Et le Bloc québécois? Nous y reviendrons plus bas.

La projection du vainqueur

L’avance dont jouissaient les Libéraux à l’automne 2018 a fondu comme neige au soleil. En effet, le PLC remporte le plus grand total de sièges dans seulement près de six simulations sur dix, soit son plus bas total depuis le création du modèle fédéral Qc125 à l’automne dernier. D’après les données, le scénario d’un gouvernement minoritaire est statistiquement fort probable, mais, à quelques fractions de point près, à la fois le PLC et le PCC pourraient atteindre la barre des 170 sièges.

La projection au Québec

Ce qui nous mène à la situation au Québec. Quatre sondages de quatre firmes différentes, publiés au cours des deux dernières semaines, ont mesuré une hausse des appuis au Bloc québécois – hausse qui coïncide avec la nomination du nouveau chef bloquiste Yves-François Blanchet.

Voici les appuis au Bloc tels que mesurés par les firmes en question:

Mis à part le sondage Léger/Journal de Montréal (dont l’échantillon québécois était de 1007 répondants), les firmes Innovative, Campaign et Nanos ont toutes mesuré des variations qui, considérant la taille des sous-échantillons, pourraient être considérées comme des fluctuations statistiques normales – du simple «bruit» dans les données.

Toutefois, le fait que toutes ces firmes aient détecté un mouvement des appuis au Bloc dans la même direction (en hausse), et ce, peu après l’arrivée d’un nouveau chef, peut difficilement n’être qu’une coïncidence. Évidemment, si le Bloc est réellement en hausse au Québec, les chiffres des prochaines semaines nous le confirmeront, mais il est n’est pas prématuré de lancer l’hypothèse que le creux de la vague au Bloc québécois soit bel et bien derrière lui.

Voici les projections moyennes du vote populaire au Québec comparées avec celles de la semaine dernière:

Et voici les projections moyennes de sièges au Québec. Les Libéraux sont toujours loin devant, mais leur projection moyenne chute de cinq sièges après l’ajout des chiffres publiés dans la dernière semaine:

Avec une moyenne de plus de cinquante sièges au Québec, ce qui serait une première pour le PLC depuis 1980, nous constatons ici que ce sont d’abord les Libéraux qui se nourrissent des restes du NPD au Québec. En effet, les projections actuelles des Conservateurs et du Bloc, soit 12 et 10 sièges respectivement, correspondent avec leurs totaux québécois de 2015.

En conclusion

Depuis la création du Bloc québécois en 1991, il y a eu trois gouvernements minoritaires à la Chambre des Communes: les Libéraux de Paul Martin en 2004, puis les Conservateurs de Stephen Harper en 2006 et 2008. Bien que moult discussions ont eu lieu à l’époque sur la possibilité d’un gouvernement de coalition (y compris la défunte entente entre Stéphane Dion, Jack Layton et Gilles Duceppe après l’élection de 2008…), dans aucun de ces cas une coalition formelle n’a vu le jour. Ainsi, lors du dépôt de chaque projet de loi proposé par le gouvernement, lors de chaque budget présenté en chambre, le gouvernement devait obtenir le support d’au moins un parti d’opposition – ou espérer qu’un nombre suffisant de députés de l’opposition ne s’abstiennent du vote.

En cette année électorale, il est fort probable que ni Justin Trudeau, ni Andrew Scheer n’osera discuter de la possibilité bien réelle de l’élection d’un gouvernement minoritaire – et d’une potentielle et hypothétique coalition avec un ou des partis d’opposition. Toutefois, en regardant les chiffres actuels, nous constatons qu’il est possible que le Bloc québécois détienne la balance du pouvoir dans un gouvernement minoritaire, qu’il soit libéral ou conservateur. Comme ce parti n’aspire évidemment pas au pouvoir à Ottawa, ne serait-ce pas le scénario rêvé pour Yves-François Blanchet et son équipe?

Certes, le scénario rêvé d’un parti est le cauchemar d’un autre. Parions que MM. Trudeau et Scheer ne sont pas particulièrement friands à l’idée de diriger le Canada avec le Bloc dans les pattes (ou même, dans une moindre mesure, le NPD).

Nous verrons dans les prochaines semaines si ces variations récentes font partie de nouvelles tendances ou ne sont que de simples fluctuations. C’est à suivre.

Les commentaires sont fermés.

Quelle jouissance ce serait que le bloc remportât la balance du pouvoir à Ottawa. Allez, mobilisons-nous et envoyons une bonne cinquantaine de députés bloquistes en octobre au parlement !

Cela signifierait assurément un gouvernement conservateur, ce qui n’est pas souhaitable pour personne.

@Mathieu
Si les Conservateurs rentrent on va avoir un seul rapport d’impot et ils vont boucher la frontière de Roxham. Deux gros plus pour nous autres.

@jack2
Les Conservateurs c’est aussi le pipeline Énergie Est et le passage de la retraite à 67 ans pour la génération X. Et avant de me dire que c’est justifié par l’espérance de vie qui s’allonge, je vous répondrai que c’est une politique avant tout destinée pour plaire à Bay Street (qui pourra vendre davantage de REER et de CELI).

« Ne serait-ce pas le scénario rêvé pour Yves-François Blanchet et son équipe ? »

Ce serait le meilleur scénario pour le Québec, car la députation de l’Ontario a trop d’importance (nombre de députés), pour qu’un parti majoritaire au pouvoir appuie les avancées progressistes demandées par Québec.

Fait inusité mais réel, c’est en ayant la balance du pouvoir dans un gouvernement minoritaire que la députation du Québec a le plus grand pouvoir de négociation, plus important que d’avoir une députation québécoise significative dans un parti majoritaire.

En tout cas c’est la carte que je jouerais si j’étais Blanchet: seul le Bloc peut empêcher Trudeau d’être majoritaire.
A 21% (dernier sondage), c’est bien parti. Si seulement le Bloc pouvait monter à 25% d’ici l’été, il serait dans le siège du conducteur pour l’élection. Le vote de la CAQ s’est solidifié et mis à monter à partir du moment où l’électeur a compris qu’elle pouvait battre le PLQ. Le vote péquiste s’est alors transféré à la CAQ
Blanchet doit répéter la même stratégie, avec le même discours identitaire. S’assoeir sur le vote nationaliste, et monter en vampirisant le vote npq.

La CAQ a vampirisé le vote péquiste (ainsi que candidats, militants et personnel politique) alors que le PQ était en deuxième place.

Présentement, le NPD est en 4e place, derrière le Bloc. Si on veut faire ce genre de comparaison (en étant conscient qu’il ne s’agit pas d’identifier réellement les partis des deux paliers), avec le bloc dans le rôle de la CAQ, celui du PQ devrait tenu par le parti conservateur.

Et puis, pas grand chose laisse présager un glissement massif de l’électorat du NPD ou du PCC vers le Bloc. Surtout que jusqu’ici, le grand gagnant de l’effondrement du NPD au Québec, c’est… Trudeau. Le bloc n’ayant réussi qu’à regagner à peu près son niveau de la dernière élection (le pire score de son histoire), malgré cet effondrement. A remarquer aussi que les projections de M Fournier montre une remontée du Bloc simultanément à une remontée (moindre) du NPD, tandis que c’est le PLQ qui recule.
Cela ne signifie pas que le Bloc ne peut pas croître. Les électeurs néo-democrates peuvent s’abstenir de voter, avec une petite minorité glissant vers les Vacances. Idem pour les conservateurs, avec une perte potentiel au profit de Bernier. Si le Bloc réussit à récupérer une partie de son électorat qui ne va plus voter, ou réussit à convaincre des nouveaux électeurs (une tâche plus difficile), en même temps que les électeurs des autres s’abstiennent en plus grand nombre, il peut améliorer son pourcentage d’appui. Le reste dépendra alors des bizarreries de la carte électorale.

La CAQ a vampirisé le vote péquiste (ainsi que candidats, militants et personnel politique) alors que le PQ était en deuxième place.

Présentement, le NPD est en 4e place, derrière le Bloc. Si on veut faire ce genre de comparaison (en étant conscient qu’il ne s’agit pas d’identifier réellement les partis des deux paliers), avec le bloc dans le rôle de la CAQ, celui du PQ devrait tenu par le parti conservateur.

Et puis, pas grand chose laisse présager un glissement massif de l’électorat du NPD ou du PCC vers le Bloc. Surtout que jusqu’ici, le grand gagnant de l’effondrement du NPD au Québec, c’est… Trudeau. Le Bloc n’ayant réussi qu’à regagner à peu près son niveau de la dernière élection (le pire score de son histoire), malgré cet effondrement. A remarquer aussi que les projections de M Fournier montre une remontée du Bloc simultanément à une remontée (moindre) du NPD, tandis que c’est le PLQ qui recule.
Cela ne signifie pas que le Bloc ne peut pas croître. Les électeurs néo-democrates peuvent s’abstenir de voter, avec une petite minorité glissant vers les Verts. Idem pour les conservateurs, avec une perte potentiel au profit de Bernier. Si le Bloc réussit à récupérer une partie de son électorat qui ne va plus voter, ou réussit à convaincre des nouveaux électeurs (une tâche plus difficile), en même temps que les électeurs des autres s’abstiennent en plus grand nombre, il peut améliorer son pourcentage d’appui. Le reste dépendra alors des bizarreries de la carte électorale.

le parti québécois est en chute libre et cela va être difficile pour le bloc québécois d’obtenir un résultat satisfaisant.

Tout va dépendre de la performance du premier ministre Trudeau d’ ici les élections d’ oct. 2019 ! L’ Ontario et le nouveau -Brunswick n’ ont pas dit leur dernier mot ! Trudeau devra choisir ses alliés rapidement pour consolider ses votes et ainsi garder le pouvoir. Selon vos sondages actuels , ce n’ est pas avec 9.6 députés du Bloc au Québec que ce parti va détenir la balance du pouvoir !!! Le NPD au Québec est mort, les verts pas forts et probablement un seul député du PCC en Bernier en Beauce ! Les québecois ont traditionnellement tendance a voté le contraire de ce qui est élu au Québec ; donc la logique ne serait pas le Bloc qui est sûr de ne jamais gouverner! Les conservateurs seraient un choix plus logique et cartésien car moins centralisateur et plus frileux avec le multiculturaliste !!

Les conservateurs n’ont jamais depuis l’après guerre, fait mieux au Québec que 12 députés (en 2015) et 24,7% (en 2006). Avec Bernier dans les pattes, il serait surprenant qu’il fasse mieux. Surtout que les Québécois se sont tournés vers les libéraux plutôt que le NPD ou le Bloc justement pour sortir les conservateurs du pouvoir.

Quant à l’affirmation que les conservateurs seraient moins centralisateurs, une affirmation avancée jadis au profit d’Harper, ce dernier a largement prouvé que c’était faux. Les conservateurs sont encore plus « control freaks » que les libéraux.
Et leur frilosité avec le « multiculturalisme » n’est pas à l’avantage du Québec : c’est pour laisser place à une version « identitaire » du Canada, perçu comme un pays anglophone anglo-saxon; les francophones (nous) étant considérés comme des « étrangers » qui refusent de « s’intégrer ». Comme le sont les Chinois, les sikhs, les « arabes », les Haïtiens, les latinos, etc.

@ Pierre Lagassé, Que faites-vous des conservateurs de Brian Mulrhoney dans les années 80 ? Les conservateurs avec comme chef un dénommé Harper ont reconnu officiellement à Ottawa la » Nation québecoise » comme cofondatrice du Canada! C’est reconnu depuis des lunes que les conservateurs sont les moins centralisateur face aux provinces!! Vous êtes de mauvaises foi !

Pour les souverainiste PQ +QS, 34% des électeurs…le vote stratégique, bloqué les Cons servateurs qui nous ont fait sécher pas à peu près pendant leur gouvernement majoritaire: Le contrat des bateau, rien pour le Québec, les fonds de travailleur aboli par le PCC, la retraite à 67 ans encore le PCC, les allocations familiale imposable le PCC et finalement qu’ont ils fait pour le Québec pendant leur terme minoritaire et majoritaire graisser à fond l’industrie automobile, l’industrie pétrolière, et une belle petite résolution de société distincte qui veut rien dire pi des miettes pour l’économie du Québec, alors avant de pensée de remettre cette gagne du ROC faut avoir le gout de se faire écrasé encore plus…du masochiste.

Trudeau a réussi à antagoniser à peu près tout le monde! Dans l’ouest les pro et les anti-pipelines se retrouvent contre Trudeau: les premiers vont voter conservateur et les seconds vont voter Vert ou NPD… Il vient de réussir à se mettre à dos les nations autochtones en plus… Il a fait son temps et, en plus, il est très mal conseillé et le PLC doit absolument se renouveler. Donc, le terreau est fertile pour le Bloc si les Québécois en ont marre des mensonges et des erreurs des libéraux d’une part, et, d’autre part, s’ils ne veulent pas se retrouver avec un gouvernement conservateur majoritaire sur le modèle Harper.

Le NPD n’est plus dans la course depuis le décès de Jack Layton car ce parti réussit à chaque fois à se donner un chef qui est très loin de ce qu’était M. Layton et qui est loin de plaire à la majorité des électeurs. Lui aussi a besoin de se renouveler, surtout quand on se rend compte qu’à la dernière élection le PLC les a dépassé par la gauche!!!

etant donne que le parti conservateur ne changera jamais et que le parti libéral est à la croisée des chemins, il y aurait de la place pour repartir le bloc québécois, le npd ou tout simplement repartir la politique fédéral à neuf.

La stratégie électorale de monsieur Blanchet est désormais connue. Il entend séduire les électeurs, tout particulièrement ceux du 450 qui ont offert à la CAQ sa majorité ; il souhaite être le chien de garde des politiques de François Legault à Ottawa.

La différence qui existe entre le Bloc 1.0 et celle du Bloc 2.0, c’est que la version première entendait être la voix du Québec (tout le Québec) à Ottawa et non celle d’un seul parti, aux relents de nationalisme qui plus est. L’autre différence, c’est que le Bloc 1.0 entendait être le fer de lance des négociations dans la perspective d’un Québec indépendant ; alors que monsieur Blanchet dans cette version édulcorée 2.0 dépourvue de toute générosité, n’entend ni faire la promotion de l’indépendance, ni être le négociateur de la souveraineté puisqu’il embrasse la thèse de monsieur Legault, en vertu de laquelle, la CAQ est faite pour rester : au moins jusqu’en 2030 ; que seulement après cette date le Québec sera devenu plus fort (plus de péréquation) pour pouvoir reconsidérer son rêve d’accéder au concert des nations.

Le Bloc québécois devrait changer de nom pendant qu’il en est encore temps pour celui de : « Bloc caquiste à Ottawa », cela aurait à tout le moins l’avantage de clarifier la situation. Pendant ce temps notre Belle province va s’enfoncer plus que jamais dans la boue, dans la polarisation des débats, l’apprentissage de la haine comme modus vivendi. Quand tout cela ne servira que les adeptes de la division.

Un peuple, une nation peuvent beaucoup quand ils sont unis. Il ne pourra absolument rien en envoyant une brochette d’histrions dans les nouveaux quartiers parlementaires de la capitale fédérale. Il est à noter que le chef par intérim du Bloc, Mario Beaulieu s’était engagé à faire front commun avec les autres partis pour soutenir une véritable politique de l’environnement partout au Canada.

J’aimerais beaucoup entendre les positions de monsieur Blanchet sur ce genre de sujets. Ne fut-il pas ministre en charge du Développement durable et de l’Environnement sous la gouverne de Pauline Marois ? Ce sont plutôt sur de tels enjeux que le Bloc peu faire consensus et toute la différence à Ottawa.

En grande partie d’accord avec vous! Le Bloc1.0 avait une option indépendantiste suite à l’ échec de Meech; par contre le Bloc 2.0 est plutôt opportuniste et cherche le courant ! Et finalement , c’ est pas clair la pensée des militants qui ne sont pas vraiment dans l’ unité !!

@ beauly02

Si monsieur Blanchet gagne son pari : doubler au minimum le nombre des députés. Il est probable que les militants mettront beaucoup d’eau dans leur vin. Si évidemment la stratégie devait être un échec, il ne faudrait pas s’étonner que les divisions reviennent au grand jour.

Pour le moment, c’est la raison qui l’emporte. La passion n’est jamais bien loin. La route est encore longue jusqu’au prochaines élections. » Rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point « ….

je ne sais depuis quand vous faites des statistiques et suivez la politique mais un parti en phase terminal qui ne peut même pas utiliser une marchette est complètement hors sujet . Son temps de vie est fait et je ne verrais pas pourquoi ni comment une société progressive comme nous, pourrions refaire les mêmes erreurs que nous avons fait sur des décennies . Nous sommes enfin sous une nouvelle ère en ayant vidangé l’Assemblée Nationale des 2 sangsues et sommes sur la même continuité cyclique mais nécessaire . .

J’ imagine que les 2 sangsues de l’ assemblée nationale sont le PQ et le PLQ ! Oups! On a un problème là! Le progressisme avec le modèle québecois est péquiste et les libéraux l’ ont emprunté à l’occasion ! Vous nous qualifiez de société progressive qui ne devrait normalement pas faire les mêmes erreurs ! J’avoue humblement que je ne comprend pas votre intervention!

Le vrai scénario idéal, serait que les conservateurs gagnent une minorité mais que les autres partis, NPD, bloc et verts maintiennent Justin Trudeau au pouvoir en lui faisant faire de grosses concessions. La première devrait être réformer le mode de scrutin et la 2ème, non aux gros pipelines qui traversent le Quebec ou la Colombie-Britannique sans l’accord de ces provinces…