
Une certaine partie du Québec — ni en vacances, ni complètement écœurée du débat — s’est replongée dans notre éternelle controverse linguistique depuis deux semaines.
Le coup d’envoi a été donné par une (autre) chronique de Christian Rioux, du Devoir, sur l’insoutenable impureté linguistique des Dead Obies, un groupe de rap québécois dont les textes mélangent le français et l’anglais. Le texte initial de M. Rioux a donné lieu à plusieurs répliques. Celles de Marc Cassivi et des Dead Obies, entre autres, valent le détour.
En surface, le débat de l’heure concerne l’utilisation du «franglais» dans des textes de chansons populaires au Québec.
Mais pour quiconque suit minimalement la politique québécoise, l’épisode n’est qu’un nouveau front — un genre de proxy war — dans l’offensive tous azimuts des nationalistes identitaires contre tout ce qui menace leur conception du Québécois obligatoire.
Ces chicanes ne datent pas d’hier. Les dernières années ont vu s’ajouter une nouvelle tentative de retirer des droits aux anglophones et aux francophones du Québec, d’imposer de nouvelles obligations linguistiques aux entreprises, d’interdire les turbans sur les terrains de soccer, et d’exclure les signes religieux minoritaires — le voile musulman, essentiellement — de la fonction publique.
Toutes ces initiatives peuvent être (et ont été) séparément contestées pour des motifs spécifiques, parfois avec un certain succès. Mais le combat plus large demeure. Les tentacules identitaires repoussent à mesure qu’on les coupe. Les obsessions sous-jacentes restent intactes.
Et pourtant, l’échafaudage repose sur des bases extrêmement fragiles. La «philosophie» identitaire n’en est pas vraiment une : elle ne s’articule autour d’aucun principe universel comme la liberté ou l’égalité, voire l’efficacité ou la soutenabilité. Conformément au mythe de l’État-nation, elle se résume essentiellement à la volonté que les traits culturels de la majorité soient imposés à tous, et que l’État agisse pour préserver cette uniformité historique et limiter la diversité nouvelle.
Dans sa forme originale, l’essentiel du credo identitaire se résumait à «Retourne dans ton pays, on veut pas d’étrangers ici». Dans sa forme plus moderne et présentable, il est devenu «Vous pouvez rester, pourvu que vous soyez exactement comme Nous». Dans un cas comme dans l’autre, on cherche à éliminer la différence pour préserver l’homogénéité ambiante.
L’argumentaire correspondant repose sur un certain nombre de fictions, certaines explicites, et d’autres qui suintent entre les lignes.
* * *
La première est historique. Elle consiste à présenter la «nation» — c’est-à-dire la «majorité historique» des descendants des colons français d’origine — comme héritière immuable du territoire québécois.
Or, cette vision de l’histoire érigée en monument statique, à préserver par tous les moyens, n’a rien à voir avec la réalité. L’histoire change et évolue depuis toujours, et elle continuera de le faire. Avant d’«appartenir» aux descendants des colons français, le Québec «appartenait» aux Amérindiens, eux-mêmes jadis venus d’ailleurs. Dans 200 ans, le Québec ne sera plus ce qu’il est aujourd’hui.
Depuis le débarquement des explorateurs européens en Amérique, il y a quelques siècles, des sociétés ont été détruites ou profondément transformées. Les colons se sont battus entre eux et contre les autochtones. Certains groupes se sont unis, d’autres sont devenus indépendants. Certaines sociétés ont prospéré, d’autres moins. Le mouvement des personnes, les épidémies, les conflits militaires, les fortunes et les infortunes économiques ont transformé les populations et les territoires.
À travers tout cela, dans des sphères plus intimes, le métissage a fait son œuvre. Entre Européens de diverses nationalités. Entre Européens et autochtones. Entre autochtones, Européens et Africains, après que ces derniers eurent été amenés en Amérique, de force et contre leur gré. Puis entre tous les autres groupes qui se sont joints à cette épopée démographique par la suite. Des villes et des régions jadis homogènes se sont métissées. Certains groupes en ont déplacé d’autres.
Mais tout cela est temporaire de toute façon. Tôt ou tard, le cycle reprend : les fortunes se font et se défont, les populations croissent et décroissent, les gènes, les langues et les cultures se mélangent, les gens bougent, les temps changent. Le Québec ne fait pas exception.
Les conservateurs identitaires se plaisent à dénoncer l’amnésie historique des «citoyens du monde», ces pauvres progressistes déracinés, coupables de trahison nationale. Or, les «inclusifs» ne sont pas amnésiques : ils ont simplement la mémoire plus longue, et les horizons plus larges. Ils savent que la véritable trame historique à laquelle toutes les sociétés sont soumises, nonobstant leurs velléités de contrôle et d’immobilisation, échappe au prisme nombriliste et à la sacralisation de racines plongées dans le sable mouvant.
* * *
Le culte identitaire est d’autant moins convaincant qu’il repose sur une vision déformée des allégeances et des affinités humaines, où toute l’importance est accordée à un ou deux critères — linguistiques, ethniques ou religieux — par opposition à d’autres.
C’est la deuxième fiction identitaire : l’idée qu’une langue ou une ethnie commune devrait nécessairement donner naissance à un bloc monolithique, qui l’emporte sur tout autre critère associatif. Tous les Québécois francophones devraient ainsi s’unir et partager les mêmes valeurs du simple fait qu’ils sont francophones et québécois.
Cette conception de la nation ethnico-linguistique comme troupeau homogène — et la dénonciation correspondante d’une «division du vote des francophones » — se heurte toutefois à la réalité des identités et des allégeances multiples. La langue est certainement un facteur d’appartenance, mais, n’en déplaise aux apôtres du monoculturalisme, ce n’est pas le seul, loin s’en faut.
Un jazzman de Montréal a-t-il plus d’affinités avec un jazzman de Chicago ou avec un concessionnaire automobile de Sorel ? Les valeurs des catholiques pratiquants de Candiac sont-elles plus semblables à celles de leurs homologues chiliens, ou à celles des athées militants du Plateau ? La vie d’une héroïnomane de Montréal ressemble-t-elle davantage à celle d’une toxicomane de Berlin, ou à celle d’une comptable de Laval ? Une prof d’histoire de l’art à l’Université Laval a-t-elle plus en commun avec une critique d’art sénégalaise, ou avec un électricien de Ville-Émard ? Les hipsters du Mile-End sont-ils plus en phase avec ceux de Brooklyn ou avec les retraités de Gaspé ? Les préoccupations d’un chômeur de la Côte-Nord sont-elles plus proches de celles d’un chômeur d’Ukraine, ou de celles d’un médecin d’Outremont ? Les soucis quotidiens d’un couple de Saguenay, parents d’un enfant atteint du cancer, ressemblent-ils plus à ceux de parents libanais dans une situation semblable, ou à ceux d’un couple d’étudiants de Trois-Rivières ? Les écolos de Gatineau partagent-ils plus d’intérêts avec les écolos de Sydney, ou avec leurs compatriotes propriétaires de 4X4 ?
Au moment de définir son identité (incluant son identité politique), les caractéristiques linguistiques et ethniques l’emportent-elles nécessairement sur tout autre trait personnel ? Peut-on envisager, en 2014, que la «québécitude» et la langue française ne supplantent plus obligatoirement toute autre considération sociale, économique ou politique dans les priorités de l’électorat du Québec ?
Autrement dit, est-il possible d’imaginer que bien des Québécois modernes ne se conçoivent plus principalement comme héritiers des colons de Nouvelle-France, et que leurs priorités sociopolitiques, naturellement divergentes, ne se résument plus à la défense exclusive de cet héritage ethnico-linguistique ? Bien évidemment.
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Faut-il donc constater le statut minoritaire du français en Amérique, de même que les forces qui le menacent, et attendre patiemment sa disparition inéluctable ? Non. Mais encore faut-il «résister» de manière intelligente, c’est-à-dire autrement qu’en essayant d’interdire la différence, l’accès au monde (notamment anglophone) et l’évolution normale des sociétés.
C’est la troisième fiction identitaire : l’idée que la survie du Québec dépende d’une série d’interdits.
Les vraies menaces à la survie du français en Amérique — d’ordres démographique et économique, surtout — ne sont pas de celles qui se combattent par des lois cadenassant les identités permises, ou par des chroniques attaquant des choix culturels insuffisamment purs.
Au contraire, ces camisoles de force ne font qu’accroître la perception d’un Québec figé, rétrécissant et complexé, frénétiquement occupé à restreindre la liberté de ses habitants, tentant tristement de stopper la marche du changement et de l’histoire à coups de lois et de règlements.
Ces fatwas dégoûtent nombre de jeunes et de moins jeunes qui, à juste titre, trouvent le Québec imaginaire des conservateurs identitaires trop étroit, trop uniforme, et fatalement mal équipé pour la suite du monde.
Si le français québécois doit survivre au-delà de l’instruction primaire et secondaire obligatoire, ce sera parce qu’il ouvre des portes, qu’il inspire, qu’il attire et qu’il impressionne — et non le contraire.
Ce sera parce que les jeunes Québécois, «pure laine» ou nouveaux arrivants, sentiront réellement, par-delà la propagande jovialiste, que tout est possible et encouragé ici : l’ambition professionnelle et artistique, la prospérité et le bilinguisme, l’innovation et l’excellence, le goût du risque et du dépassement, l’accès et la participation active au monde économique et politique contemporain. Ce sera parce que l’appartenance au Québec sera perçue comme facteur de croissance économique, culturelle et démographique — et non comme une ancre qui limite et contrôle l’horizon des possibles.
L’ancienneté, l’endettement, le contrôle, la sclérose, le nivellement, les interdits, la nostalgie et l’enfermement identitaire nuisent au Québec. Et même si rien — ni même sa souveraineté — ne saurait garantir sa survie face aux forces de l’histoire, l’ouverture, la liberté, le mérite, la souplesse, l’ambition et l’excellence lui donneront peut-être une chance.
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La dernière fiction concerne les instigateurs de la controverse actuelle (et des précédentes) qui, du haut de leurs propres tribunes médiatiques, et par un étrange renversement des perspectives, ont récemment pris l’habitude de se présenter en victimes de la persécution des «élites».
Vraiment ?
Mais qui donc critique le mélange des langues ? Qui reproche à autrui ses choix culturels et artistiques impurs ? Qui veut interdire aux francophones la fréquentation des cégeps anglophones ? Qui veut interdire aux entreprises d’embaucher qui elles veulent? Qui veut retirer des droits aux municipalités bilingues ? Qui veut retirer le droit de vote aux non-francophones ? Qui veut empêcher les jeunes de jouer au soccer s’ils portent un turban ? Qui veut interdire le voile et la kippa de la fonction publique ? Qui cherche à interdire, limiter et contrôler les gestes de son prochain ? Qui cherche à encarcanner les autres dans une identité nationale uniforme ? Qui attaque et qui se défend, dans ce combat à finir ?
Les nationalistes identitaires dénoncent et s’inquiètent de l’attitude «suicidaire» des jeunes. Mais quand on n’est plus capable de vivre et laisser vivre, c’est de son propre avenir qu’il faut s’inquiéter.
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À propos de Jérôme Lussier
Jérôme Lussier est juriste et journaliste. Au cours des dernières années, il a notamment travaillé à Radio-Canada et tenu un blogue au journal Voir, en plus d’avoir été conseiller politique à la Coalition Avenir Québec. Il blogue sur les enjeux sociaux et politiques contemporains à L’actualité depuis 2013. On peut le suivre sur Twitter : @jeromelussier.
« l’ouverture, la liberté, le mérite, la souplesse, l’ambition et l’excellence », voilà six mots qui semblent avoir été rayés du vocabulaire de trop nombreux québécois et cela explique beaucoup notre situation actuelle.
Wow! bravo M. Lussier.. Il faut absolument que cette chronique bénéficie d’un plus large lectorat…
Ce que je trouve inquiétant, ce n’est pas tant le discours délirant des conservateurs identitaires mais que ces derniers soient parvenus à recruter dans leurs rangs l’homme le plus puissant du Québec…
Quand les médias officiels tuent tout débat il ne faut pas se surprendre de la dissidence à laquelle MBC s’attaque. C’est rien de moins que la soumission à leur discours identitaire qu’ils exigent des Québécois.. Quelle vanité!
C est pathetique votre affaire…..et aussi raciste…les Quebecois sont tres acceuillant,
En tant qu’immigrant, je peux vous garantir que non : les Québécois, en règle général, sont de très piètres intégrateurs. Il y a des exceptions bien entendu.
Personnellement, j’ai toujours estimé que la protection de la langue et de l’identité québécoise est importante dans notre paysage. Cela appartient à notre patrimoine, il est donc essentiel de le protéger. Et de le partager.
Ainsi pour moi, la question serait d’une toute autre nature. En cette occurrence de savoir et apprécier si notre façon de faire pour protéger, conserver, renforcer notre patrimoine, notre richesse collective, notre bien commun ; si cette manière de faire est adéquate ou bien inadéquate.
En cette occurrence toujours, nous pouvons voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. La seule certitude, c’est que le verre n’est pas plein. C’est pourquoi, je ne conçois pas l’identité québécoise comme une sorte de monstre marin, tout droit sorti d’un roman à succès de Jules Verne, dont on coupe maladroitement le bras, lequel repousse plus fort sitôt qu’on l’a coupé.
Car dans ce cas l’image sous-jacente serait que « notre » identité serait monstrueuse. Ce qui est pur illogisme, nous en convenons. J’estime que les descendants de la Nouvelle-France ont accompli depuis quelques siècles des réalisations fabuleuses dont on ne peut collectivement qu’être fier quelques soient nos origine ethniques, linguistiques ou notre orientation politique. C’est alors pure bonheur que de faire partie de cette histoire-là.
À contrario, c’est par l’observation de la ligne historique qu’on ne peut que sentir cette fracture durable, marqué par la fin de ce rêve de la France dans les Amériques, qui n’aura jamais pu se réaliser, c’est ce « rendez-vous » manqué, cette illusion perdue qui aura laissé ici ses stigmates indélébiles, donnant à la nation québécoise une sorte de statut particulier de « dernière tribu ». — Mais n’est-ce pas une chance extraordinaire pour « nous » d’être et d’appartenir à cette tribu ?
C’est pourquoi je pense que ce qui compte ici et maintenant, c’est d’abord la qualité comme la quantité de notre relationnel. — Ou bien nous vivons en harmonie avec ce que nous sommes, ce qui est un facteur de compatibilité avec la différence, ou bien nous avons une relation faite de « haine et d’amour » en conflit incessant avec ce que nous sommes devenus.
Dans ce cas, ce n’est pas sur le front de l’identité qu’il faut opérer, c’est bien sur celui du dialogue et de la communication, le meilleur moyen de forger et de développer notre caractère collectif. Je pense que ce qui est le plus difficile au Québec justement, c’est d’ouvrir son cœur, d’être naturellement ce que l’on est et surtout de pouvoir construire une confiance durable avec nos prochains.
Ce qui forme l’identité devient un facteur clair et une opportunité de développement au lieu d’une sempiternelle pomme de discorde, laquelle était déjà présente bien avant que la Terre ne devienne cet enfer que nous connaissons.
»Dans sa forme originale, l’essentiel du credo identitaire se résumait à «Retourne dans ton pays, on veut pas d’étrangers ici». Dans sa forme plus moderne et présentable, il est devenu «Vous pouvez rester, pourvu que vous soyez exactement comme Nous»
Absolument faut .
Le peuple Québécois est un des peuple le plus accueillant dans le monde, il y a certain élément Xénophobes j’en convient mais pas au niveau que vous décrivez dans votre article. Quand vous invitez des gens chez-vous c’est absolument normal d’exiger qu’ils ne mettent pas leurs pieds sur la table du salon. Si le français doit survivre en Amérique ce sera qu’une petit parti de ce territoire qui possède un ingrédient indispensable a une diversité linguistique sur ce continent est nécessaire et que le petit peuple perdu dans cet océan anglophone et espagnole conservera cet ingrédient nécessaire pour le plaisir et la beauté de la diversité . À moins que des gens comme vous prônent que dans le futur le seul repas possible soit le BigMac.
À choisir entre des gens qui PRÔNENT le Big Mac et des gens qui OBLIGENT la poutine, les amoureux de la liberté l’auront plutôt facile.
M.Sabourin je vois dans vos propos que vous êtes pour un Québec libre.
Cher Monsieur Brodeur… vous raisonnez d’une expérience que vous n’avez jamais vécue. Vous n’avez pas eu le « plaisir » de vous voir catapulté au milieu de votre adolescence d’un pays que vous aimiez dans un nouveau continent où, chaque fois que vous tendez une main tremblante pour recevoir un peu de chaleur et d’amitié, une vitre glaciale tombe entre votre « hôte » et vous dès que vous ouvrez la bouche pour entamer une conversation avec, oh malheur! un accent qui n’est pas celui d’ici. Ensuite, vous recevez les coups de couteau : « Maudits immigrants, gang d’importés, chris de déportés! ». Il m’a fallu des années avant de retrouver le courage d’ouvrir la bouche au milieu d’un groupe de Québécois : « Vous êtes pas d’ici, vous! ». Eh non… désolée… je n’ai pas eu la bonne fortune de naître dans le bon continent… excusez-moi…
Y’a longtemps, du temps que la piasse valait à peine 3,30FF, je m’étais plein en Normandie du coût astronomique de la vie comparant le coût du pétrole, de l’eau ou de l’autoroute avec le Québec. Oh que l’on ne l’avait pas trouvé drôle. On avait fait comprendre que je devais changer de sujet rapidement. Un étranger ne critique pas la France.
Vous avez déjà critiqué l’obésité des Américains, la politique sioniste ou l’interdiction de boire de la bière dans la rue devant des Républicains?
Vous avez déjà critiqué l’islam au Magreb?
Bref, les Québécois sont des gens ben tolérants
Madame Claire Line je vois par vos propos que vous vous êtes intégré assez rapidement,
« Maudits immigrants, gang d’importés, chris de déportés! » je prends sur moi d’excuser certain imbéciles qui vous ont traité de cette façon. Mais si il y’a un endroit ou les nouveaux arrivés sont royalement rets c’est bien le Québec.
Je vais devoir moi aussi vous contredire. Je ne sais pas de quel Québec vous parlez mais ce n’est pas le même que celui où je vis depuis 10 ans.
La majorité des Québécois(es) auquel j’ai été exposé sont très peu accueillants, n’entrent en contact avec les autres que lorsqu’elles ou ils y sont forcé(e)s et cela de peine et de misère. Cela-dit, c’est un comportement général, qui s’appliquent autant à d’autres Québécois(es) qu’à des étranger(ère)s. Mais c’est ressorti avec plusieurs personnes à qui j’ai parlé dernièrement : en France quand on rentre seul dans un bar, on ressort avec des amis. Au Québéc quand on rentre seul dans un bar, on ressort seul… Les Québécois(es) n’ont pas une culture d’intégration, loin de là.
On perçoit dans votre commentaire une rancoeur certes explicable, mais bien inutile et improductive. Peut-être que je vous apprendrai que les Québécois subissent le même racisme de la part des Canadiens vivant au Québec, et ce depuis 1763.
Si les choses se sont un peut améliorés depuis les quarante dernières années c’est parce qu’un gouvernement rempli de méchants conservateurs identitaires à fait voter une célèbre loi qui fait du français la langue normale d’usage ici au Québec n’en déplaise aux bobos et autres apatrides de tout acabit.
M. Lussier,
Quel délire de colonisé!
Avez-vous pris conscience qu’en Amérique nous sommes 900 millions d’hispanophones, 400 millions d’anglophones et 8 millions de francophones? Et si nous ne faisons rien pour protéger notre culture elle disparaîtra? Et notre état également.
Mais qu’est-ce que ça signifie une culture de plus ou de moins?
La langue incite une façon de réfléchir et induit une culture. Chaque culture est indispensable.
Nous n’avons pas les moyens de se passer d’une culture.
Car chacune d’elle apporte une façon différente d’aborder les problèmes et la créativité.
D’ailleurs il est urgent de donner les moyens aux peuples autochtones de renouer avec leur culture et leur langue.
Savez-vous comment les empires egyptien, grec, romain… Sont disparu? La recette est toujours la même.
1 l’économie en déroute
2 les valeurs sociales remisent en question (religion)
3 l’immigration qui transforme la culture et la société
Voyez ce qui se passe en occident? Regardez l’Europe qui a ouvert la porte au multiculturalisme. Et les USA?
L’empire occidental est entrain de s’effondrer et demain nous serons le tiers monde. Seul subsisteront ceux qui auront su se protéger. Comme l’a vécu l’Égypte pourtant un empire puissant pendant près de 2000 de -3000 à -1000 avant notre ère.
La culture n’est pas qu’un simple fait historique. La culture se forge avec le temps. Elle implique une langue commune et des façons de faire commune et des mœurs.
Mais je vois bien que vous n’avez encore pas fait le lien.
« La langue incite une façon de réfléchir et induit une culture. » (sic)
Faux…faux et archi-faux!
La langue n’est qu’un moyen de communication et rien d’autre.
Cette langue qui induit une culture est un mythe incroyable.
Notre culture peut très parfaitement se transmettre dans n’importe quelle langue et oui, même en Anglais. D’ailleurs, nous partageons le Français comme langue maternelle avec bien d’autres pays (France, Bénin, Burkina Faso, Congo, Algérie, Maroc, Mali, Niger, etc…la liste est longue) mais nous n’en partageons aucunement la culture. Aucunement.
Autre exemple: les USA partagent l’Anglais comme langue avec presque la totalité de la Terre mais ils ne partagent pas la culture de tous ces pays.
Désolé de vous surprendre mais les langue impose une façon différente de penser et de raisonner.
La pensée n’est rien sans le langage. Et la complexité et la structure d’une langue joue un rôle très important dans le raisonnement.
Vous voulez des études? Cherchez les, je ne suis pas là pour vous instruire.
Ce n’est pas parce que des gens, d’une région, parlent la même langue que ceux d’une autre région que leurs cultures se ressemblent. Il y a aussi d’autres paramètres qui jouent un rôle important comme la géographie et les valeurs sociales.
Vous me semblez plus près des créationnistes que de Darwin monsieur « premier ».
Mais bon…
En passant, la « presque totalité de la Terre » ne parle pas anglais.
C’est, dans l’ordre, le Mandarin, l’hindi, l’espagnol et par la suite l’anglais (environ 400 millions) suivi par le bengali, le russe, le portugais, le japonais et l’allemand.
Bref, y a même pas le 1/8 de la population mondiale qui parle l’anglais.
Y a une différence entre baragouiner une langue et la métriser.
D’ailleurs beaucoup de québécois se disant anglophones baragouine l’anglais et ne le métrise pas.
Une langue n’est pas juste un moyen de communication. C’est une identité et un raisonnement.
Et tant que plusieurs n’auront pas compris ça il sont voué à disparaitre. Car au canada (le ROC), pays d’immigrants, on baragouine l’anglais.
Bonne soirée
« …les langue impose une façon différente de penser et de raisonner. » (sic incluant les fautes d’orthographe!!!)
FAUX.
Comment se fait-il que les gens de différentes langues (et culture) peuvent parfaitement comprendre les mêmes idées et les mêmes concepts. Qu’ils peuvent tout aussi parfaitement assimiler les mêmes connaissances et les mêmes notions? Hein?
La langue est importante, OUI, mais je le répète: elle n’est qu’un moyen de communication et rien d’autre.
tant qu’à votre commentaire stupide sur le créationnisme, c’est con et ça ne contribue en rien au débat.
C’est tout qui a tout faux et M. Sylvain qui à raison.
La langue impose une façon de penser et c’est la façon de penser qui a façonné la langue.
C’est l’évolution et en ce sens M, Sylvain a raison parfaitement de dire que tu es plus prêt du créationnisme comme CROYANT.
Exemple de croyance: »les USA partagent l’Anglais comme langue avec presque la totalité de la Terre mais ils ne partagent pas la culture de tous ces pays. »
Quand les médias officiels biaisent le débat… Lise Ravary prise en flagrant délit…. elle joue la vierge offensée en raison du retrait du prix Casgrain par les Conservateurs..
..alors qu’elle évacue le fait que ce retrait avait déjà été le fait du gouvernement progressiste conservateur de « Brian Mulroney »en 1990.. ce même Mulroney aujourd’hui PDG chez Québecor!!
Ce prix Casgrain avait été relancé par les Libéraux de Jean Chrétien en 2001.
Voilà un exemple de l’inquiétude soulevée par la présence de PKP dans l’entourage nationaliste conservateur identitaire.. la désinformation aux fins partisanes.
Ça doit vraiement être la panique à Ottawa et dans le club des colonisés québécois. PKP va faire mieux que Jacques Parizeau et ils le savent. Ils produiront des opinions comme cele-ci de Jérome et bien d’autres mais le niaisage identitaire va bientôt se terminer car tous et chacun savont que la promotion de nous n’est pas nécessairement la négation de l’autre. Mon épouse est cubaine, mulâtre de surcroit et elle est une fière partisane de notre lutte nationale pour s’affranchir du colonialisme mental de certains québécois qu’elleperçoit tellement mieux que certains .
Mme Ravary a bien noté ce fait (Mulroney/Casgrain) sur CJAD cet après-midi avec Dan Delmar
Quand je vois votre nom apparaître je n’ai qu’une seule envie c’est de me déshabonner….. Quel [email protected] »( d& */£ !!!
Pourquoi CJAD et pas dans les Journaux de Québecor!!!..
Qu’importe où elle l’a dit? Elle remplace Jean Lapierre qui donne son opinion 2x jours. C’est a vous de diversifier vos sources d’info.
»division du vote des francophones »
Curieux quand même que 93% des Anglos et Allos, ie. les Chiliens, Colombiens, Mexicains, Haitiens, Jamaicains, Portugais, Italiens, Polonais, Grecs, Bulgares, Serbes, Bosniaques, Russes, Iraniens, Égyptiens, Algériens, Tunisiens, Marocains, Indiens, Pakistanais, Vietnamiens, Coréens et Chinois, vivant au Québec depuis, 5, 10, voire 50 ans, ont voté pour le très corrompu PLQ, ne divisant pas leurs votes EUX.
Comment expliquer que ces centaines de milliers de personnes venant d’univers culturels et géographiques si variés, soient tous unis contre nous.
Comment disait Claude Jasmin, est-ce qu’on pue?
Je voyais dernierement un reportage sur l’Écosse où on nous montrait des minorités indiennes en faveur du OUI. Le cas du Québec doit être unique au monde. Est-ce qu’on pue M. Lussier?
Les immigrants sont plus perméables à la propagande canadienne. Et c’est normal, car ils (l’état canadien) leur disent que nous sommes un regroupement ethnique difficile à satisfaire. Alors, ils en déduisent qu’il ne faut pas nous suivre dans notre lubie.
Excellent billet. Je suis revenue au Québec voilà déjà trente ans et malheureusement j’ai observé que la plupart des québecois étaient repliés sur eux mêmes et demeurent encore des villageois peu ouverts au monde qui leur fait face. Insupportable de constater qu’en Amérique du Nord totalement anglophone… seulement 50% des québecois francophones soient bilingues.
Je blame les élus péquistes et la plupart des médias pour avoir véhiculé la bible des peurs séparatistes de tout ce qui est étranger, de long en large, à tel point que les québecois sont en effet tous mélangés cherchant encore la vérité sur leur identités, ignorant la réalité sur leur futur.
On leur répete qu’il ne faut pas s’intégrer aux autres sans perdre son âme. Entre temps, les démarches nécessaires pour faire profiter l’économie du Québec furent délaissées pendant des décennies, gardant la province pauvre et au dernier rang dans presque tout les domaines. Le peuple québecois stagne, il a été retenu par la religion et plus tard par les élus souverainistes qui leur ont interdi de grandir. Triste histoire. Je compte sur la Génération Z pour changer les choses!
Mensonge!
C’est vous qui n’êtes pas ouverte aux Québécois.
Décidément, il n’y a pas que les identitaires qui ne prennent pas de vacances, vous n’en manquez pas une non plus! Les mercenaires du credo multiculturaliste et mondialiste bien-pensant sont manifestement sur le pied de guerre! Notez que je peux les comprendre, car leur credo est pas mal plus mal en point que le credo identitaire. En dehors de l’anglosphère, les supposées fictions identitaires semblent convaincre pas mal plus de gens que les pseudo-vérités multiculturalistes et mondialistes uniformisantes. Et même au sein de l’anglosphère, lorsque le multiculturalisme ne sert plus à asseoir la domination de leur culture – sur le Québec dans le cas du Canada, et sur le monde entier dans le cas des USA -, mais peut au contraire devenir une arme contre leur propre culture, comme semblent l’avoir compris entre autres à la fois les islamistes et leurs opposants, soudainement, elle n’a plus autant la cote. Voir pour exemple la domination du UKIP en Angleterre et les velléités de sécession de l’Écosse, où la victoire du NON anticipée semble chaque jour moins assurée.
Le multiculturalisme ne vise nullement à promouvoir la diversité des cultures, mais bien, supposément au nom de la liberté individuelle, de les réduire toutes à un état de folklorisation sous la domination de la culture anglo-saxonne dans son plus bas dénominateur commun, soit la culture Coke et McDonald’s. Vous avez d’ailleurs sans doute noté que le groupe indirectement à l’origine de cette chronique utilise du franglais. Jamais ne lui serait-il venu à l’idée d’utiliser du frespagnol, du frallemand ou du frambodgien. Si ce groupe visait à sortir des sentiers battus, c’est raté. Il n’est pas allé très loin dans son exploration…
Alors que les identitaires prônent des peuples à l’identité forte et différents les uns des autres, les multiculturalistes prônent des peuples intérieurement désunis et soumis à la différentiation maximale des individus, afin de mieux asseoir une idéologie commune. Ainsi, alors que dans un monde identitaire, un individu insatisfait d’une culture peut toujours aller voir ailleurs, dans le monde idéal tel que vu par les multiculturalistes, il n’y aura plus qu’un seul choix, leur patchwork indigeste. Les multiculturalistes n’aiment pas l’expression, appliquée aux immigrants, « Si tu n’aimes pas cela ici, tu peux aller ailleurs ou retourner d’où tu viens ». Cette phrase exprime pourtant une situation de choix. Celui qui tient à la charia n’a qu’à s’installer dans un pays musulman conservateur. Celui qui n’aime pas l’anglais peut s’installer dans un pays où on ne le parle pas. Celui qui préfère une société de gauche n’a qu’à s’établir dans un pays socialiste ou social-démocrate. Et celui qui préfère la droite peut choisir un pays comme les États-Unis. Mais dans le monde tel qu’envisagé par les multiculturalistes, celui qui n’aime pas ce genre de société n’aurait aucune alternative. Voilà où mène la sacralisation des libertés individuelles: à une absence de choix de société.
Heureusement, la plupart des peuples l’ont compris et n’ont pas totalement embarqué dans le mouvement, et même dans les pays les plus ouverts au multiculturalisme à la mondialisation, on semble commencer à voir clair dans le jeu des partisans de cette idéologie. La mondialisation, le multiculturalisme, ça régresse partout. Ainsi, on dit que l’Allemagne s’apprête à dire non au traité de libre-échange avec le Canada. Je parierais un euro symbolique qu’il ne verra jamais le jour, et encore moins son pendant américano-européen. Le Front national et d’autres partis semblables prennent du galon. Les Catalans semblent vouloir leur indépendance, les Écossais sont indécis, les Anglais parlent toujours de quitter l’Union européenne. Les frontières retrouvent de l’importance. Quant au multiculturalisme, c’est comme les déménagements le 1er juillet ou les vacances de la construction au Québec: une idée qui a tellement prouvé ses bienfaits que presque nulle part on n’a jugé bon de la copier.
Pour ma part, si jamais un jour je prends le temps de faire le tour du monde, ce sera, je l’espère, pour voir non pas une série de patchworks identiques, mais bien une Allemagne allemande, une Thaïlande thaïlandaise, une Turquie turque, un Brésil brésilien, etc. Voilà la véritable diversité. Et j’espère que le Québec sera encore québécois, et ne s’excusera plus de l’être.
Au fait, si vous distribuez au hasard des points de toutes couleurs sur un tableau, et regardez ce dernier à distance, de quoi aura-t-il l’air? Il semblera à peu près uniformément gris. Voilà le genre de monde dont rêvent les multiculturalistes.
Un dernier point: vous mentionnez que les sociétés évoluent, fusionnent, disparaissent, etc. Fort bien, mais combien de ces sociétés choisissent d’elles-même leur extinction ou leur assimilation? Les Amérindiens ont-ils exigé d’être enfermés dans des réservés et assimilés? Les ancêtres des Afro-Américains ont-ils consenti à leur esclavage? Quel pays envahi a renoncé de bonne foi à sa culture? Par conséquent, je ne vois pas pourquoi nous devrions toujours céder devant « l’autre ». Ce qui, encore une fois, ne se fait nulle part ailleurs.
Cependant, lorsque vous dites, par exemple: « Un jazzman de Montréal a-t-il plus d’affinités avec un jazzman de Chicago ou avec un concessionnaire automobile de Sorel? », je dois admettre que vous marquez un point. Car je n’ai clairement aucune affinité avec vous!
Personne trouve troublant que dans voir, l’actualite et urbania, la presse on defende le franglais … faut le faire …
Aucun blogueur pour faire à tout le moins des critiques. Comme si on avait mis des federalistes ici et la pour spinner ….
—
Et …
Qu’on se comprenne bien pourquoi tous ces federalistes comme Jerome Lussier sortent des boulamites.
Dans le fond on se comprend que le franglais montre que le francais langue commune a Montreal c’est pas acquis et qu’on veut etouffer l’histoire à coup de vous êtes pas ouvert.
Le franglais c’est l’isolement, le franglais c’est le replie sur soi … la langue commune au Quebec c’est le francais.
Votre franglais c’est le conformiste, c’est une perte de diversite …
—
En passant le monde anglo saxon est le moins ouvert aux autres langues …
Jerome combien de pays as tu visite ? dans combine de pays tu as habite ? … parle de moi donc des anglais bilingues, des australien bilingues ,des americains bilingues … ?
Même dans les universities les anglo du monde entier ont peu d’interet à apprendre d’autres langue.
Le reel c’est ca.
Ian, 75% des anglos québecois sont bilingues et souvent s’expriment avec un très bon français.
Au Canada seulement 9,7 de la population est bilingue en diminution très importante. (Stat. Canada)
Pensez-vous cher Monsieur Lussier que les Américains, les Canadiens-Anglais ou encore les Mexicains se posent de telles questions? Non, car ils n’ont plus à assumer leur identité, ils la possèdent et l’imposent aux autres. Pourquoi ne pourrions nous pas faire comme eux….Je suis fatigué des contre-réactionnaires comme vous qui ne cherche qu’à nous faire comprendre que nous sommes et serons toujours qu’un petit peuple….
Vous êtes vraiment de mauvaise fois et en passant les francophones ont aussi majoritairement voté pour le PLQ
Merci, oh merci, Monsieur Lussier! J’espère donc que les gens liront cet article et comprendront… Le Québec est tellement en avance sur le reste de l’Amérique du Nord, mais personne ne s’en aperçoit, parce que le discours identitaire négatif bloque la vue du vrai Québec à toutes les autres nations qui nous entourent. Quel dommage…
Tant que les grands défenseurs de l’identité québécoise feront montre de « valeurs » auxquelles je ne me sens pas impliquée, leur combat idéologique est déjà condamné à la désuétude. Les récentes brèches dans nos droits et liberté, sublimées par ceux qui se proclament les défenseurs de la nation, me donnent plutôt un arrière goût désagréable. Le français que nous enseignons dans nos écoles est-il celui que nous voulons généraliser dans l’univers Québec? À quoi servirait d’avoir un unique moyen de communication, trop souvent froissé par un manque évident de fierté et de conscience, dans une société réduite où il faudrait baisser les stores pour ne pas alerter les envahisseurs extérieurs omniprésents? Curieux quand même que ces défenseurs auto proclamés ne proposent jamais l’excellence, l’ouverture aux autres, la confiance, la bravoure, le risque de dépassement de soi; il n’y a rien de stimulant à se faire proposer la contention, la réduction, la frontière rapprochée, quand autour de nous, tout tend vers la démolition de murs, à la concertation politique, à l’unité économique? Pourquoi j’achèterais l’idée d’être petite, fragile et inconsistante, d’être entre parentèse, quand, en dehors de ce réduit, il y a la mondialisation aux mille espérances.
Brillant et tout aussi long argumentaire.
MAIS la prémisse est fausse. Quand vous dites que dans sa version contemporaine il faut comprendre :
«Vous pouvez rester, pourvu que vous soyez exactement comme Nous».
Vous vous trompez et partant de là votre texte devient une longue dérive chère aux ténors du multiculturalisme pur et dur.
La version contemporaine du message de bienvenue est plus : «Vous pouvez rester, pourvu dans vos relations avec nous, vous adoptiez nos codes; langue et comportements ».
Le fameux : » Dans mon pays ( entendre d’origine ) on fait comme ça entre voisins donc je fais de méme ici ! »
me semble être la source de toutes ces frictions. Pas l’habillement, pas la religion.
Quand un voisin ou voisine, me croisant détourne la tête, parce que dans son pays c’est comme ça qu’on fait.
Ici ce même geste est signe de mépris.
Pour ce qui est de la langue bâtarde que vous semblez accepter, pourquoi devrais-je l’accepter ?
Pourquoi devrais-je renoncer à écouter une chanson, une pièce musicale ( et tout autre terme encore plus spécifique ) pour me contenter d’une TOUNNE ( de l’anglais TUNE ).
Comme à Radio Canada avec l’émission » Dis-moi c’est quoi ta tounne »
Plus personne ne va au concert ou à un spectacle, vous me demandez d’aller à un SHOW
Vous me direz que c’est comme ça ! L’anglais est la langue passe partout; que c’est inévitable.
Pourtant je reçois des MAIL d’amis françsis et je leur répond par COURRIEL.
Faurdait-il distribuer des AWARDS dans nos galas à la place de nos FÉLIX ou JUTRAS.
Les Français distribuent des AWARDS, faut-il vraiment renoncer à nos déclinaisons spécifiques et autrement plus descriptifs et respectueux de notre culture ( que vous semblez trouver insipide ).
Accepter les autres, c’est ajouter quelque chose à notre patrimoine, votre attitude demande plus de renoncer
à des traits spécifiques qui sont nôtre.
« Qui veut empêcher les jeunes de jouer au soccer s’ils portent un turban ? » — La FIFA, elle a changé d’idée depuis et elle a passé le message aux associations régionales
« Qui veut interdire le voile et la kippa de la fonction publique ? » — Les états laïques, comme la France, cette dégueulasse France…
« Qui cherche à interdire, limiter et contrôler les gestes de son prochain ? » — Tout dirigeant religieux, et les adeptes de doctrines répressives
« Qui cherche à encarcanner les autres dans une identité nationale uniforme ? » — La Chine, c’est pas mal le pire exemple. Le Québec est à des années-lumière de ce genre de régime.
S.V.P. ne citez pas la France comme exemple à suivre pour l’intégration harmonieuse des minorités.
Votre condamnation de tous les dirigeants religieux est trop facile et un peu juvénile.
La Chine ne reçoit presque pas d’immigrants , aucun rapport avec ce qui se passe ici, très mauvais exemple.
Le nationalisme identitaire est acceptable pour tout les peuples sauf bien entendu pour le peuple Québéçois..?
Lussier….Un autre fossoyeur de son propre peuple.
Le nationalisme identitaire est condamnable partout où il existe et pour les mêmes raisons d’ailleurs.
La question linguistique n’étant plus suffisante, il fallut que le PQ se serve de la religion pour continuer son combat mais ni l’une ni l’autre n’intéresse les plus jeunes, habitué de vivre parmi une société multi-culturelle et plus ouvert que les personnes de mon âge (63 ans) je dirais même de mon “époque” puisque les idées qu’elle traîne dernière elle sont révolues. Ce n’est pas sans raison que le séparatisme des années 70 demeure un litige fabriqué durant les années 60 pour une clientèle des années 60 et 70. Plusieurs personnes âgées n’y voient plus le mirage d’antan et il était certes temps. Les propos disgracieux de cette ère révolue sont toujours employés que par cette diaspora intransigeante, des personnes qui ont peur d’avoir peur et voient tout avec des oeillères, rien de bon pour faire avancer une province qui tire de la patte depuis 40 ans, causé par une incertitude politique qui n’a réussi qu’à faire plus de tort que de bien.
Mais vous rêvez debout!!!! Vous vous gargarisez de mots!!!! Mais vivez-vous réellement au Québec pour avoir une vision si limitée de sa réalité? Il n’y a pas une société plus ouverte en Amérique du Nord que le Québec.
Le Québec innove plus que tout autre en tenant compte de son poids démographique. Encore là, si nous tenons compte de notre poids démographique, nous envahissons litéralement la culture de plusieurs autres sociétés au plan culturel. Économiquement, nous avons été les moteurs et initiateurs du libre échange avec les États-Unis et le Mexique (Alena) et maintenant avec l’Europe. Le ROC n’en voulait pas! Concrètement, ce sont les Québécois qui en font le plus usage et qui performent le mieux au niveau de l’Alena. Nous battons toutes les provinces canadiennes.
Mais c’est quoi cette vision d’un Québec supposément obscurantiste?! C’est quoi ce dénigrement de ce que nous sommes?
Au niveau culturel et linguistique, le traitement exemplaire du Québec en matière de minorités a été souligné et proposé en exemple à suivre par l’O.N.U.! #8% de nos dépenses en éducation universitaire vont aux universités anglophones alors qu’ils ne constituent que +-8% de notre population.
Nous sommes la Province qui traite le mieux et a la meilleure harmonie avec les autochtones. Le Québec se distingue du ROC et des É.U. sur énormément de dossiers internationaux particulièrement politiques. Nous ne supportons pas comme nation la vision des Canadians ou des Américains sur le conflit israélopalestinien, ni sur la Syrie, ni sur l’Afghanistant, ni sur l’Irak, ni sur Cuba, ni sur le Vénézuéla… en fait nous sommes la mouche du coche dans à peu près tout.
Les Français constituent la deuxième cohorte en immigration parcequ’ils voient dans le Québec une terre de liberté qu’ils ne trouvent plus dans ce pays dont la liberté est une devise avec l’égalité et la fraternité. Ils ont tort de nous voir plus libres, exemplairement libres?
Pour ce qui est de l’État-Nation, réalisez que l’État multiculturel ne marche nulle part carf il est contre nature. L’homme a besoin de se reconnaître car il est un être individuel et social. Il a besoin de se sentir au sein de ses semblables. Au sein de sa famille, de son village d’abord, de sa région. Plus largement il s’étend au niveau de son État. La preuve en est que pour maintenant plus de 75% des Québécois, leur identification à la collectivité s’arrête au Québec. Il n’y a plus que 25% des Québécois qui s’identifient d’abord au Canada. C’est un renversement complet de tendance depuis les années 60. Et parmi ce 75% il n’y a pas que des babyboomers, c’est TOUTE la société francophone (et une partie de la société anglophone et allophone) qui partage cette visiopn d’elle même. Le Canada n’est qu’une réalité administrative à laquelle le Québec n’adhère plus de coeur mais que d’esprit. C’est ce qui fait dire à des éditorialistes du ROC que le Québec est déjàè, de facto, séparé du Canada.
Ce qui ne signifie pas que nous sommes enfermés au Québec. Cela n’exclut pas que nous ayons de la sympathie pour les Canadians, que nous établissions des liens avec eux même si nous ne nous retrouvons pas dans leur univers. Jamais le Québec n’a-t-il d’autre part été autant à la conquête du monde qu’aujourd’hui! Et avec succès.
Jamais le Québec n’a-t-il été aussi bilingue qu’aujourd’hui. En 1960 80% de ses habitants pouvaient parler français. Aujourd’hui, c’est plus de 95%. En 1960 20% des francophones pouvaient parler anglais. Aujourd’hui, c’est près de 50%. 70% des Québécois peuvent parler anglais et 95% français. Et on nage en plein obscurantisme? Vous vivez probablement dans votre tête, monsieur, mais certainement pas dans le Québec d’aujourd’hui!
Et c’est exactement ce à quoi pensent les Québécois quand ils souhaitent partager leur Québec avec les étrangers qui s’y joignent : ils veulent qu’ils montent dans le même bateau qu’ils ont eux-mêmes mis à la mer et rament avec eux dans la même direction. Ils ne veulent pas que les Français demeurent Français et créent ici un ghetto, ils ne veulent pas, non plus, autre chose pour les Chiliens ou les Algériens. Ils veulent faire des immigrants des Québécois indistinguibles de leurs ancètres comme ils l’ont fait avec les Frulla, les Brathwaite, les Delaney qui depuis quelques siècles sont venus se joindre à cette nation. Rien de plus, rien de moins.
Bravo, belle réplique! Ce que vous dites ressemble beaucoup plus à ce que pense les jeunes que les propos de Mr. Lussier.
Vous avez raison et c’est pourquoi les obscurantistes ont été rondement battu aux élections d’avril. Le discours souverainiste/identitaire n’a plus la cote et surtout parmi les jeunes. Le PQ incarne l’obscurantisme à merveille et il s’est royalement planté avec sa charte divisive sorti de la boîte à surprise pour le seul motif de gagner une majorité. La carrière politique de son parrain M. Drainville est finie.
Que les Québécois s’identifient d’abord au Québec, me semble que c’est normal et que ça existe depuis longtemps , cela n’a rien d’obscur. ¨Ça n’empêche en rien le Canada d’exister et le Québec d’en faire partie, so what ?
« Le discours souverainiste/identitaire n’a plus la cote … »
La cote est de 40% à son plus bas et n’a pas baissé depuis 40 ans. C’est un fait pas de la tite politique politique.
Une fois de plus, lire Lussier fût une perte de temps. C’est immanquable, il base tout un article sur une fausse prémisse. C’est du délire anti-souverainiste (comme à chaque article d’ailleurs, c’est un thème récurent). Personne n’oblige tous les « autres » à agir comme les Québécois en tout temps. Même les souverainistes les plus durs ne pensent pas ainsi. Il y a seulement un certain seuil à respecter et plus les « autres » vont tirer la couverture de leur côté, plus le Québécois moyen cherchera à la tirer encore plus fort de son côté. Le PQ a proposé une charte qui aurait imposé de minimes balises afin de créer un sentiment de paix et la population a choisi (à tort sans aucun doute) de ne pas y souscrire. À trop vouloir étirer la tolérance, l’élastique va finir par nous « péter dans la face ». Ce qui est bien, c’est que le jour où cela arrivera on se retrouvera comme au lendemain du rendez-vous manqué de Charlottetown. Le population réalisera enfin que le pays du Québec est indispensable pour assurer notre descendance. Mais pourquoi faut-il toujours que l’on se sente menacé et acculer au pied du mur pour prendre des décisions importantes et nécessaires ? Le peuple québécois brille par son manque de lucidité en ce moment. C’est vraiment triste.
Le « Nous » est une fiction, en effet et vous avez parfaitement raison, Monsieur Lussier. Dans «Identité et violence», Amartya Sen (2006) rejoint par son propos le livre de l’écrivain libanais Amin Maalouf, intitulé «Identités meurtrières», écrit en 1998, selon qui «L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence». Amartya Sen, lui aussi, aborde d’entrée de jeu l’identité sous l’angle du multiple et du divers. Il dénonce d’emblée la mise en boîtes des identités, particulièrement ce qu’il nomme l’enfermement civilisationnel (Samuel Huntingdon). Une sociologue française souligne, par exemple, qu’il existe des centaines de clivage dans le monde arabe et que ses habitants ne font l’unanimité que sur un point: la question palestinienne! Cette pluralité d’identités est vraie de toutes les civilisations, de toutes les cultures, incluant l’américaine (les easterners contre les westerners!). En fait, ces choix immuables d’une identité singulière et commune se feraient selon quelle rationalité et quels individus? Certains prétendent que l’on ne peut invoquer aucun autre critère de comportement rationnel que ceux qui sont en vigueur dans la communauté à laquelle appartient une personne. Si, dit Amartya Sen, l’expérience plaide fortement en faveur de la prise en compte la culture locale, les normes régionales et tout particulièrement les opinions et les valeurs propres à une communauté donnée, cela ne saurait, en aucun cas, restreindre ou éliminer la possibilité de choisir son identité au terme d’un raisonnement construit, pour deux raisons: d’une part, des attitudes ou des croyances fondamentales peuvent influencer la nature de notre raisonnement, mais elles ne peuvent pas les déterminer complètement et, d’autre part, ces prétendues cultures n’impliquent pas nécessairement un ensemble d’attitudes et de croyances déterminées de manière univoque et susceptibles de façonner notre mode de pensée. En effet, bon nombre de cultures présentent des variations internes considérables et diverses attitudes et croyances peuvent cohabiter au sein d’une même culture aux contours assez larges. C’est notamment vrai des cultures indiennes, qu’il connaît bien puisqu’il est originaire du Bengale. Ainsi l’’Inde, qualifiée faussement de «civilisation hindoue», compte presque autant de musulmans que le Pakistan voisin! L’Occident, soi-disant porteur de «valeurs uniques», participe d’une démocratie, d’une science et d’une histoire qui trouvent leurs sources dans tous les coins du monde et qui ont été transmises par l’entremise de cultures et de civilisations diverses, qui se passèrent successivement le flambeau (grecques, persanes, chinoises, romaines, musulmanes, marranes, juives, chrétiennes, européennes…).
Ainsi, même parmi nos nationalistes identitaires, il y a fragmentation: il y a ceux qui s’inspirent d’une Nouvelle-France aventureuse, celle des voyageurs et des marchands de fourrures de Montréal, qui choisirent le grand large, et ceux qui s’inspirent de nos colons agricoles, engagés puis habitants de la Vallée du Saint-Laurent, attachés à leur terre et à leur clocher. Lesquels choisir comme exemples inspirants ou lieux de mémoire? Chacun choisira selon un raisonnement qui lui appartient. On construit son identité, et pour cela on ne peut ignorer l’autre qui nous côtoie.
On voit ici une discussion intéressante de l’identité et de la culture mais malheureusement le texte ne fait pas les nuances nécessaires en la matière et M. Lussier laisse transparaître ses affinités politiques. La question de l’identité est beaucoup plus complexe qu’il ne le laisse entendre. L’identité d’un peuple se forge avec les siècles, voire les millénaires pour les peuples plus anciens, et effectivement elle est influencée par les apports extérieurs occasionnels. Il arrive que des identités disparaissent suite au mouvement des peuples (soit par immersion soit par la violence, la guerre) et d’autres se créent (comme les colonies en Amérique ou encore les identités créoles dans les Antilles). Mais ce qu’on oublie un peu trop facilement c’est que l’identité est le fondement de la personnalité et que la langue fait partie de l’identité. D’ailleurs la langue et la culture forment un même tout qui constitue en fin de compte l’identité. Une langue disparaît, une identité disparaît; allez voir ce que les politiques d’acculturation et d’assimilation du Canada ont fait aux peuples autochtones, un véritable ethnocide.
Ce que vous oubliez trop facilement c’est que tout groupe constitué, formé par une identité, est comme un corps humain, il se voue à son épanouissement ou, dans les cas plus problématiques, à sa survie. En d’autres mots, toute érosion de la culture équivaut à une érosion de l’identité et est susceptible de générer des conflits inter-groupes, voire inter-ethniques et ces conflits sont les plus insolubles et difficiles à résoudre. Il est donc tout à fait normal qu’un peuple veuille préserver sa langue, sa culture et, donc, son identité et y consacre toutes ses énergies et sa volonté.
Il est aussi normal que si vous désiriez émigrer vers un autre pays, vous choisissiez un endroit où vous vous plairiez mais il serait illusoire de vouloir vous y établir pour continuer à vivre comme si vous n’aviez justement pas changé de pays. Il est illusoire d’émigrer vers la Chine et de vouloir continuer à vivre en français avec votre identité québécoise; de la même manière il est normal que quelqu’un qui choisit le Québec comme endroit pour immigrer veuille aussi communier à sa langue, sa culture et son identité.
Quels moyens un peuple peut-il choisir pour valoriser voire préserver son identité? La réponse n’est pas évidente et on peut adopter toutes sortes d’approches qui sont plus ou moins efficaces et qui correspondent souvent à l’environnement dans lequel un peuple évolue. Par exemple, le Canada anglais n’est pas trop préoccupé par son identité puisqu’elle est prépondérante dans le pays et fait partie d’un grand tout anglo-américain; de la même manière, les pays hispanophones d’Amérique latine explorent plutôt leur pluri-nationalité avec leurs peuples autochtones (comme la Bolivie et l’Équateur), ne craignant en rien pour leurs identités. Par contre, la situation est évidemment très différente pour le Québec et ceux qui voient leur identité s’éroder entrent en mode survie car leurs repères disparaissent petit à petit et ils n’ont nulle part ailleurs au monde où aller pour vivre leur langue et leur culture. Ça n’a rien à voir avec les colons de Nouvelle-France car depuis plus de 250 ans elle a cessé d’exister et un peuple est né du métissage avec les peuples autochtones puis avec la nouvelle puissance coloniale. Par contre, depuis il y a eu une érosion importante de cette société qui aujourd’hui est ce qu’elle est devenue malgré les politiques d’assimilation de la nouvelle puissance coloniale ainsi que l’immigration massive qui a marginalisé ce peuple ailleurs dans le continent. Ce peuple n’aura d’avenir en tant que peuple qu’en autant qu’il puisse s’épanouir dans son identité (langue et culture) et qu’il en prenne les moyens appropriés. On pourra toujours débattre de ce que ces moyens devraient être – c’est très légitime – mais de parler de « conservateurs identitaires » ou de culte est improductif car l’identité est ce qu’elle est et en son absence, un peuple disparaît tout simplement et cette discussion devient caduque.
Moi ce que je comprend de votre billet c’est que selon vous l’idée même de tronc commun de valeur unissant les chômeurs et junkies d’ici n’existe tout simplement pas. Ce que je comprend aussi c’est que les « haïtiens » né ici ne partageraient pas de tronc commun de valeur avec les québécois mais plus tôt avec une population qu’ils n’ont vécu qu’au travers les contes de leur parents… c’est certain que les nouveaux arrivants ne sont pas imprégnés des valeurs communes sous-jacentes de notre société mais ce qui ne les empêche pas de pouvoir s’intégrer s’il le désirent.
D’ailleurs depuis quand identité et ne pas occupé d’emploi s’équivalent …
Comparer les nouveaux arrivants d’aujourd’hui aux colons anglais et français c’est carrément se tromper. Les nouveaux arrivant d’aujourd’hui veulent (choisissent) de venir vivre dans une société existante pour toutes sortes de raisons; les colons eux sont venus ici et ont importés leur systèmes politiques et légal – Deux concepts absolument différents.
Si le multiculturalisme s’oppose à nationalisme identitaire, il reste que les deux camps s’opposent sur le front de l’identité. Prétendre que les identitaires sont des idéologues doctrinaires, ce que ne seraient pas les multiculturalistes, c’est l’équivalent de prétendre que les tenants du communisme sont des idéologues mais pas les libertariens.
Vous voulez encourager le bilinguisme institutionnel… ? Sérieusement ? Et ça se prétend défenseur du Québec ?
Vous dites : »Si le français québécois doit survivre au-delà de l’instruction primaire et secondaire obligatoire, ce sera parce qu’il ouvre des portes, qu’il inspire, qu’il attire et qu’il impressionne — et non le contraire. »
Ce n’est justement pas en glorifiant le franglais qu’on arrivera à ce résultat… et c’est justement en protégeant la langue pour ce qu’elle a de bon qu’on s’y rendra. S’en vous en rendre compte, vous vous êtes donc contredit et fournissez un argument de plus à ceux qui considèrent que l’identité est une question valable.
Son argumentaire est basé sur une dynamique de la mouvance des limites territoriales qui est périmée depuis la Seconde Guerre mondiale (c’est d’ailleurs une des bases du conflit israélo-palestinien actuel). C’est un peu comme si je déciderais, de marier ma cousine de 12 ans en disait, que dans l’histoire de l’homme il y a plein de gens qui ont fait ça.
Il mélange race et culture, ce qui est une grave erreur. Le problème reposant sur la conception d’un ciment social fiable qui parvient à renforcir la progression commune et non sur les races. Il n’est pas question d’ethnie dans l’identité québécoise contemporaine, il est question de partager un minimum d’habitude de vie dans le but d’avoir un minimum de lien (ce qui est nécessaire à un minimum de cohésion).
Ces allégations concernant l’homogénéisation absolue grâce à la langue sont une preuve flagrante de son manque de réflexion sur l’aspect simplement pratique de cette dernière qui s’avère en premier lieu un médium collectif améliorant la compréhension. D’ailleurs une panoplie de théories en sciences sociales se basent sur ce fait largement reconnu.
Pour ce qui est la législation, elle représente un encadrement nécessaire au « vivre ensemble ». Mais je suis d’accord sur le point que la protection de la culture passe aussi par sa promotion. Comme quoi il est toujours plus payant de cultiver diverses approches afin de maximiser ses chances de réalisations.
Quant au dernier point, il y a certainement une exagération opérée par les médias sur le sujet. Comme sur la presque totalité des sujets qui découle du changement de paradigme que subissent actuellement ces derniers depuis plusieurs années et encore davantage depuis l’arrivée d’internet. Il est clair qu’il existe un débat majeur sur la question, le nier relève de la naïveté pure.
C’est, en conclusion, un discours expéditif, peu soutenu et quelque peu enfantin traitant d’une réalité complexe qui ne doit pas être poussée sous le tapis parce que certaines personnes ne désirent pas prendre le temps de bien le saisir.
Un ramassis de préjugées destinée à convaincre l’auteur et ses compatriotes »inclusifs » de leur supposée supériorité morale
En tant qu’indépendantiste, se disant patriote, n’ayant en rien la haine de l’autre mais tout de même le désirs d’unité politique du Québec, je ne serais jamais capable d’autant de mépris.
Tu est contre le communautarisme? Hé bien soit, tu pense mal et devrais ne plus essayer de le faire.
Tu est nationalistes? He bien on atteindra le point godwin en évoquant le nazisme et en ignorant les subtilités possiblement en jeux.
Tu est pour une façon de faire et des lois commune, chaque citoyen étant égaux en droit? Facho répondront-ils.
Parce que bien sur, tout ceux qui ne pense pas dans ce carcan (fort rigide) sont coupable de délit d’opinion.
Le but de ce genre d’opinion n’est pas la cohésion social, ni »l’ouverture » à l’autre.
Mais bien de démontrer sa propre ouverture et y apposer sa propre identité, en espérant détruire toute notion d’identité collective.
Comme le prouve ce passage remportant la palme d’or de la condescendance:
»Or, les «inclusifs» ne sont pas amnésiques : ils ont simplement la mémoire plus longue, et les horizons plus larges. Ils savent que la véritable trame historique à laquelle toutes les sociétés sont soumises, nonobstant leurs velléités de contrôle et d’immobilisation, échappe au prisme nombriliste et à la sacralisation de racines plongées dans le sable mouvant. »
En gros : si tu pense pas comme lui, t’es nombrilistes, immobiliste, probablement arriéré et ignorants.
Et ça accuse les autre de mépris?
Point d’appartenance, seul un constat importe: tout est éphémères
Donc aucun besoin de conserver ce qui est: Après moi le déluges et avant….rien, juste des attardé n’ayant rien compris.
Si ça vous rassure, inclusifs, je peux vous le dire: vous êtes la fin de l’histoire, LA panacée des problèmes mondiaux et locaux….
J’peux le dire, mais pas le croire, je ne crois pas aux miracles, ni à la suprématie d’une idéologie sur toutes les autres.
La plupart des citoyens ne peuvent gérer leur politiciens locaux et ça parle d’effacer les nations.
Faudrait p’tête apprendre à faire des briques….avant de construire une maison…c’est juste normal.
Pour ma part, je continuerais de croire que chaque nation mérite pleinement son temps de vie, en prenant soins d’elle même, sans ingérence étrangère, militaire, économique ou culturelle, pour gêner son développement.
Même si ça me demande de passer par dessus mes illusions de grandeur pour comprendre que je n’ai pas seulement des droits et que certaine choses puissent m’être demandé pour permettre à notre nation de vivre encore un peu.
PS: La masturbation, ça se fait très bien en privé…
PS2: La confrontation gauche-droite me fait de plus en plus rire. Vous ne faites que renforcés ceux d’en face dans leur certitudes, et engendrer des »hot-dog » de par vos propos. Triste constat.
Les inclusifs, de par leur mépris, génèrent du mépris.
Protéger la culture québécoise contre sont assimilation au grand ensemble américano-canadien, c’est protéger la diversité culturelle planétaire contre l’uniformisation. Il n’y a rien de négatif ou de raciste la dedans… Je suis nationaliste québécois et je suis en faveur de la protection de la culture québécoise et de celles des premières nations. Vive la diversité! Vive la culture québécoise et toutes les autres cultures nationales existentes!
»Les dernières années ont vu s’ajouter une nouvelle tentative de retirer des droits aux anglophones et aux francophones du Québec, d’imposer de nouvelles obligations linguistiques aux entreprises, d’interdire les turbans sur les terrains de soccer (…) » Il faut soit être ignorant des règles du soccer ou être d’une mauvaise foi extrême pour encore citer cette polémique carrément stupide : au soccer, c’est une règle qu’aucun joueur ne peut porter quelque chose sur la tête (comme sur les oreilles, ou même des lunettes). Ça n’a aucunement rapport à un quelconque comportement anti-clérical (l’Islam est une religion et non une race (contrairement au judaïsme), l’argument raciste ne peut donc pas être impliqué ici); c’est une règle de sécurité de base au soccer, à laquelle aucun joueur ne peut se refuser s’il veut jouer.
S’il vous plaît, cessez de créer des tempêtes dans un verre d’eau.
»Qui veut interdire le voile et la kippa de la fonction publique ? »
L’Iran, qui est un pays musulman à 90%, oblige la neutralité vestimentaire pour ses fonctionnaires d’État.
De plus, si vous lisez un jour le saint livre musulman, alors vous saurez qu’Allah permet, pour des raisons valables (dont l’obligation étatique) de ne pas accomplir certains dogmes et rituels, car un vrai musulman est un musulman de coeur et d’action quotidiennes envers son prochain.
Renseignez-vous avant de vous indigner du haut de votre tour.
« Un destin est-il nécessairement national?
Il n’est pas évident que la défense de ce que vous devez défendre prenne une forme nationale… Je veux dire qu’une vraie volonté nationale ne prend pas forcément la forme d’une indépendance territoriale… sans transiger sur l’essentiel, vous devez toujours accepter d’ouvrir l’éventail des moyens…
Vous serez plus solide si vous fondez votre politique sur votre culture que si vous la fondez dans l’indépendance politique. Vous aurez avantage à poser vos problèmes sur le plan de l’esprit. » (André Malraux)
Des penseurs comme James Madison, Jean Daniel, Raymond Aron, Isaiah Berlin. Lord Acton se disent tous convaincus, sur la base de leur connaissance de l’histoire, qu’une société ethniquement diverse et ouverte est plus susceptible de s’enrichir elle-même selon son génie propre et « plus propice à la culture de la liberté » qu’une société homogène et repliée sur elle-même.
« Une grande démocratie doit préserver le « self government » par le fédéralisme… La coexistence de plusieurs nations au sein d’un même État est la meilleure sécurité pour sa liberté.
C’est aussi un des instruments majeurs de civilisation. La combinaison de différentes nations dans un même État est une condition de vie civilisée aussi nécessaire que la combinaison de citoyens pour la société…
Là où les frontières politiques et nationales coïncident, la société cesse d’avancer….Un État qui se montre incapable de satisfaire plusieurs races se condamne lui-même; un État qui travaille à neutraliser, à absorber ou à expulser les autres nations détruit sa propre vitalité..
La théorie de nationalité représente une étape rétrograde dans l’histoire. » (Lord Acton)
Voilà les idées que défendent le camp fédéraliste..
PS En passant Mathieu Bock Côté, dans une récente chronique, déplorait que la majorité des Français qui ont émigré ces dernières années au Québec aient voté pour le PLQ.
Savez-vous pourquoi? Ils suffocaient en France. S’ils ont choisi le Canada c’est en raison de sa réputation reconnue à l’internationale de pays libre, pacifique, sécuritaire et tolérant, pays dont le multiculturalisme inspire le grand spécialiste danois des multiculturalismes Xavier Landès..
Pourquoi jouer les boutefeux quand on a la chance de vivre dans le Québec dont nombre de disciples de Groulx qui pullulent sur ce blogue vantent les atouts..
Je vais leur poser la question d’un journaliste à Pauline Marois, PM, lors de son passage à Monaco.. « Pourquoi alors voulez-vous détruire le Canada?
Mme Hélène Beaulieu,
« « Pourquoi alors voulez-vous détruire le Canada? » (citation de Hélène Beaulieu)
Vous faites de la tite politique fédéraleuse. Il est reconnu que les gens fédéralistes et de droite sont moins intruits et donc n’ont pas le choix de croire.
Aucun séparatiste n’a jamais parlé de de détruire le Canada. Au contraire, certain temps ils ont voulu une association. L’Ontario serait la première à s’opposer à une coupure du commerce entre la Canada et le Québec proposée par les fédéraleux. Vu qu’ils représenteraient 50% du Canada c’est eux qui mèneraient.
Pour ce qui est de Groulx c’est encore du fédéraleux étiré.
La majorité des pour ne pas dire la presque totalité des gens ne connaissent pas Groulx et encore moins ce qu’il écrit ou dit. Je suis séparatiste et Groulx dont je connais peu de choses ne m’intéresse pas pantoute.
Pour le reste, votre affaire, c’est de la démagogie dans le vrai sens du mot.
Ne vous inquiétez, vos rocheuses tant adorées ne changeront pas de place advenant la séparation du Québec.
1- Quelqu’un qui parle du mythe d’État-nation n’a certainement jamais lu la sommité en ce domaine, Benedict Anderson et son ouvrage Imagined Communities. De plus, il doit tout ignorer du concept d’identité narrative de Paul Ricoeur. Cela dit tout du niveau!
Ce qui amène l’auteur dans ses délires qu’il n’y a pas de nation considérant que le métissage ne peut pas amener à une nation:
« À travers tout cela, dans des sphères plus intimes, le métissage a fait son œuvre. Entre Européens de diverses nationalités. Entre Européens et autochtones. Entre autochtones, Européens et Africains, après que ces derniers eurent été amenés en Amérique, de force et contre leur gré. Puis entre tous les autres groupes qui se sont joints à cette épopée démographique par la suite. Des villes et des régions jadis homogènes se sont métissées. Certains groupes en ont déplacé d’autres. »
Heureusement que ce texte n’est pas en espagnol il ferait sourciller nombre de latinos.
2- L’auteur confond tout du long métissage et créolisation.
3- L’auteur est incapable d’écrire un paragraphe sur la dynamisation de la société québécoise. Il semble adhérer à une théorie historique nouvelle qui veut qu’une société va, vit et disparaît. Voilà tout! Encore un peu et il reprocherait aux Amérindiens d’exister encore.
Au gros final, l’identité n’est pas nationale, elle n’est pas ethnique, linguistique ni religieuse. L’identité pour l’auteur c’est moi. Sauf que pour fonder une société, il n’y a pas que lui! Il faut un tout qui unifie l’ensemble!
Quel bon texte, vous décrivez ce que pense la majorité des québécois, mais malheureusement les nationalises séparatiste monopolise les médias. Nos victimistes séparatiste nationaliste vont sûrement être choqué et vous insultez , car la vérité peu choquer surtout lorsqu’elle ne respecte pas le moule de la pensé unique séparatiste
@ David
« Quel bon texte, vous décrivez ce que pense la majorité des québécois… »
Ton très petit texte est complètement faux.
Retourne dans ton site.
La langue ou la culture n’est pas un gage de prospérité. M Lussier l’a bien démontré dans on propos. La survie de nous enfant et petit enfant ne passeront pas par le simple fait de parler français. Il faut voir au-delà du nationaliste conservateur. Avant tout, nous formons une identité comme avec tous ces gens qui arrive ici, nous sommes des humains.
Désinformation.
« offensive tous azimuts des nationalistes identitaires contre tout ce qui menace leur conception du Québécois obligatoire. »
On ne peut pas parler de nationalisme identitaire tout en taisant celui qui defini le plus profondement le Canada d’aujourd’hui : Depuis l’invasion de notre pays par l’Angleterre, la progression de l’Anglais est passé de 0 à 80 % et cela ne s’est pas fait avec le thé de quatre heures mais bien à force de nettoyage ethnique continuel : de la déportation des Acadiens à la propagande dénigrante et haineuse dont l’Actualité se fait souvent le vecteur) en passant par les massacres des Métis, le vole de leurs terres, le parkage des autochtones dans des camps de concentration, l’apartheid anti-français séculaire et l’exil forcé et permanent des deux tiers de notre peuple.
Bien pire que le pseudo nationalisme identitaire que Jerome Lussier brandit pour nous dénigrer aujourd’hui, nous sommes en présence d’un ethnocentrisme anglo-impérialiste virulent qui a profondément défini les termes des relation entre les anglos et tous ceux qui étaient au Canada avant eux : Les Autochtones, les Métis, les Acadiens et nous, les seuls vrais Canadiens depuis quatre sièces.
Bien pire que les tentatives, les lois et règlement du Québec et des Québécois pour protéger et promouvoir le droit de la très vaste majorité à vivre, travailler, s’éduquer, se divertir et exister en français, nous sommes soumis à une idéologie radicale qui nous a imposée et impose toujours sa culture et ses prérogatives à coups de crimes contre l’humanité et monsieur Jérôme Lussier néglige cela tout en critiquant fermement notre volonté juste et fondée d’exister et de survivre.
Jérome Lussier sert un autre maître que son propre peuple. Jérome Lussier pratique la propagande haineuse, mensongère et dénigrante contre nous. Jérome Lussier fait partie du problème et pas de la solution.
Vous me faites penser au vendeur de nourriture pour chiens qui déclare, preuve à l’appui, que son produit est le meilleur pour la santé des animaux. Son problème est que les chiens refusent d’en manger. Que faire alors ?
Vous accusez M. Lussier de lèse-majesté et votre vocabulaire en dit long sur votre nationalisme identitaire et illustre très bien ce que M. Lussier dénonce. Mersi.
Ladak M.Lussier fait partie du probleme et non de la solution c est ce que son article demontre!!
Jérôme Lussioer : « Les colons se sont battus .. contre les autochtones »
La Grande Paix de Montréal – wikipédia :
«« Le traité de la Grande Paix de Montréal a été signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par 39 nations amérindiennes. Ce traité mettait fin aux guerres intermittentes du xviie siècle et marquait un tournant dans les relations franco-amérindiennes.
..
À l’inverse de la politique espagnole marquée par l’asservissement des indigènes et dénoncée par les auteurs de l’époque comme Las Casas, les Français choisirent au Canada la voie de la raison. ..
Au contraire, la culture amérindienne impressionna beaucoup les colons, comme en atteste la tradition des « coureurs des bois », intermédiaires dans le commerce des fourrures.
De fait, de tous les colonisateurs d’Amérique, seul les Français n’ont ni exterminé les autochtones ni tenté de les réduire en esclavage ou de les repousser dans des réserves. On pourrait même arguer que la fonction « officielle » d’évangélisation des autochtones conférée à la Nouvelle-France constitue de la part des Français une admission tacite d’égalité entre les « blancs » et les autochtones, en les considérant « dignes » d’être évangélisés. »»
Monsieur Lussier, vous êtes la preuve vivante de l’à-propos des politiques linguistiques que vous décriez. Vous écrivez en français et non pas en pidgin ou en franglais créolisé que mes amis haïtien considèrent inapproprié. Vous me faites penser à Pierre-Elliot Trudeau qui pourfendait le nationalisme… qui n’était pas le sien, les symboles identitaires qui marquèrent sa propre identité franco-anglaise. Le Québec a connu ces épisodes de «french bashing» où il était de bon ton de faire preuve d’une anglophilie que d’aucuns qualifiaient d’«english bullshiting» propre à ces «posers» alors issus du WestIsland. Por ces minets, tout ce qui était francophone, francophile ou québécois était donc ringard, dépassé et condamné à disparaitre.
Je pense que, comme beaucoup de gens qui délirent, vous mélangez tout. Parler un bon français ça permet de s’ouvrir au monde, de communiquer avec des gens de dizaines de pays, je ne crois pas que l’espèce de franglais qui sévit à Montréal ne serve personne, sauf ceux qui croient que le monde entier parle anglais. même les anglophones ont peur de cet espèce le langage limité qui ne sert plus beaucoup à exprimer des choses profondes. Depuis longtemps nous savons que la complexité ne peut être rendue que par un outil linguistique raffiné et ce n’est pas un hasard si les utilisateurs de cette novlangue s’associe si bien à la pauvreté intellectuelle. Pour bien parler des langues étrangères il faut maîtriser la sienne, j’ai souvent observé que ceux qui massacrent leur langue n’arrivent pas à parler de façon excellente les autres (pas seulement l’anglais, toutes les autres)
quant au reste, ce qui caractérise les Québécois, de mon point de vue, c’est plus le rejet des religions que l’obligation de vouloir faire suivre la sienne. les religions ont été la cause de tellement de guerres depuis les débuts de l’humanité à cause des fondamentalistes, que la société civile où la religion est du domaine privé m’apparaît hautement désirable et constitue une promesse de paix à long terme. ce n’est pas du conservatisme à mon avis, c’est de l’avant-gardisme…
Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console… Voyons voir si l’herbe est plus verte en France..
Je vous invite à lire le livre très éclairant « Les Strauss Kahn Albin Michel ».. les dessous d’un monde politique guère édifiants…
La complexité ne peut être rendue que par un outil linguistique « raffiné »? Vous le voyez où le raffinement dans le français parlé par nombre de Québécois?
Vous ciblez le franglais, alors que cet usage ne concerne qu’un groupuscule, « la saveur du moment » également présente en France.
Ne nous leurrons pas, seule une caste de privilégiés possède cet outil linguistique « raffiné » en plus de maîtriser l’anglais. Elle est là la réalité et l’hypocrisie…
L’idéologie indépendantiste voit comme une barrière « la démocratisation du savoir ».. L’ignorance encouragée chez la Plèbe leur assure le contrôle sur ces esprits pas très malins..
L’obstacle à un usage raffiné du français par les francophones du Québec a été mis en œuvre par la bien-pensance..
Auparavant, tous ceux qui faisaient carrière dans la communication devaient suivre des cours de diction et parler un langage châtié.. Y a qu’à se rappeler des René Lecavalier, Jacques Normand, Roger Baulu. Michèle Tisseyre.. etc
Un laissez aller s’est installé avec l’apparition du joual dans les pièces de théâtre, dans le cinéma québécois, dans les radios et les télés.. on parle québécois.. comme dans la vie de tous les jours..
Les réformes improvisées dans l’enseignement du français ont gaspillé l’apprentissage du français chez nos jeunes générations lesquelles ont servi de cobayes de ces tentatives ratées..
Une introspection serait un pas dans la bonne direction. Plutôt que d’accuser les autres, se pourrait-il que la situation désolante que vous déplorez vous y soyez aussi pour quelque chose?
En ce qui me concerne, je n’endosse pas le pessimisme.. Je trouve les jeunes Québécois beaux et ouverts.. Je trouve exaspérant le comportement égoïste des boomers .. Il serait plus que temps de lâcher prise.. Les défis des jeunes d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux des années 1970.
Je leur fais confiance. La nostalgie des soixante-huitards nostalgiques ne donne pas une image très inspirante de la vieillesse..
La pensée unique, le conformisme agonisent.. Ce mouvement est irréfutable en cette ère de communication
Si quelqu’un ici sent vraiment son identité fragilisée par un peu de « Franglais » ou même d’Anglais, c’est d’un psychiatre que cette personne a vraiment besoin et pas d’un règlement.
Wow, je commence à lire l’article, pis je me dis, mais quelle démagogie et manque de connaissance, un aveuglement profond et une malhonnêteté intellectuelle avec le souci de la bêtise. après je regarde le nom de l’auteur pis je comprends! pauvre enfant.
M. Lussier, vous voilà reconnu comme un adversaire redoutable.. avec le traitement que les nationalistes desservent à ceux dont le discours alimente un débat qu’ils tentent par tous les moyens d’étouffer..
Les voix dissidentes menacent les dogmes nationalistes à la Bernard Landry propagés par ses disciples..
Tirer sur le messager!
Tania Longpré, de la famille Quebecor, vous cite dans sa chronique de ce jour.. Ce faisant, elle ne se rend pas compte de l’importance qu’elle vous accorde. Qu’on en parle en bien, qu’on en parle en mal, l’important c’est qu’on parle de vous..
Fred Têtu, dans une entrevue accordée à CHOI hier, soulevait le traitement biaisé de l’information par les médias..
Matt, « Wow, je commence à lire l’article, pis je me dis, attention danger! voilà là un esprit trop allumé.. vivement le dénigrement car sur fonds d’arguments je ne fais pas le poids.. »
Quelle cirque depuis le 7 avril dernier que ces nationalistes qui s’enfoncent dans le déni..
Le PQ a perdu ses élections car les Québécois « savent lire entre les lignes » et refusent d’être pris pour des « cons. »
Vous savez « des Cons » comme dans la chronique de Michel Hébert de Québecor chronique retirée parce que trop perspicace.
Il faut décourager la réflexion chez « la Plèbe » surtout pas la nourrir..
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Mme Hélène Beaulieu,
Ace que je vois votre point fort c’est le dénigrement.
C’est aussi la force des fédéraleux et en plus il faut ajouter le déni
PS. Je fais la différence entre les fédéralistes qui sont sûrement honnêtes dans leur croyances et certains fédéraleux anti-Québec qui sont carrément vicieux, des traîtres pour leur peuple.
Youlle, matière à réflexion pour vous.. le point de vue de patron d’origine étrangère sur leur province d’accueil (2 août 2014 Le Soleil)..
Roland Lescure, français, VP et chef des placements de la Caisse de dépôt:
« Assez vite nous nous sommes sentis chez nous ».. M Lescure a été séduit par le « multiculturalisme assumé » de Montréal . « Ici, on respecte davantage la diversité des origines qu’en France. Oui, les Québécois sont avant tout Québécois et Canadiens, mais le pays d’où ils viennent reste très important. C’est quelque chose qui me plaît. »
« Il y a un pragmatisme et un sens du résultat beaucoup plus élevé ici qu’en France là où on a plus de capacité à tourner en rond avant de décider. »
« EN REVANCHE, LA CULTURE DU DÉBAT EST PARFOIS PLUS COMPLIQUÉE ICI. UNE OPPOSITION EST PARFOIS VÉCUE DIFFICILEMENT, COMME UNE ESPÈCE DE CONFLIT. ALORS QU’EN FRANCE, ON EST CAPABLES DE S’ENGUEULER PENDANT UNE DEMI-HEURE ET APRÈS ON EST LES MEILLEURS AMIS DU MONDE.. »
Je n’aurais su dire mieux!
Mme.Beaulieu vous tout simplement fanatique pur et dur comme dirait l autre….
« ALORS QU’EN FRANCE, ON EST CAPABLES DE S’ENGUEULER PENDANT UNE DEMI-HEURE ET APRÈS ON EST LES MEILLEURS AMIS DU MONDE.. » »
On est sur un blogue et non pas entre amis pour s’engueuler.
Dans votre cas on de parle pas de discuter on parle de désinformation en continu jours après jours. Et c’est vous qui attaquez plus de 50% des québécois constamment.
Exemple: « Quelle cirque depuis le 7 avril dernier que ces nationalistes qui s’enfoncent dans le déni.. »
Ça équivaut à dire que 40% de vos concitoyens parce qu’ils sont souverainistes et on peut en ajouter un 15% indécis s’enfoncent dans le déni.
Or c’est bien sûr faux mais c’est aussi du dénigrement comme je disais.
Vous êtes-vous posé la question à savoir pourquoi vous êtes fédéraliste?
Sérieusement?
Vous n’auriez pu mieux dire madame; pourtant, n’importe quel taouin doté d’un minimum d’honnêteté intellectuelle a déjà constaté que l’art de débattre bat de l’aile au Québec… Mais, débattre, çé comme le reste, ça s’apprends vous savez…
On y mets du temps, de l’effort, pis on pratique… pis on y arrive. Pis une fois que l’art du débat d’idées est maîtrisé, on se plie aux règles voulant entre autres qu’on attaque les arguments et non pas les gens qui les présentent, genre. C’est la règle d’or: pas d’attaque ad hominem.
Dommage, que vous ayez besoin des mots des autres pour servir votre propos. Un truc en passant, votre critique du « joual » trahit une méconnaissance profonde, pour ne pas dire abyssale, des conditions objectives ayant mené à son essor. Notre Français au Québec il n’a pas à baisser la tête devant qui que ce soit. Quiconque s’est frotté aux Réjean Ducharme, Yves Beauchemin, Michel Tremblay, Gaston Miron, Hubert Aquin, Nelly Arcan, Lévy-Beaulieu… j’arrête ici; saura reconnaître la valeur de notre parlure…
On a le droit de ne pas apprécier quelque chose, on peut s’en désoler, mais le mépris lui jamais n’est pas une option. Savez-vous pourquoi? C’est simplement que lorsqu’on méprise, nous méprisons autant le point de vue défendu que celui ou celle qui le tient, ce qui contrevient directement à la règle évoquée au second paragraphe.
Je vais vous donner le bénéfice du doute, comme à l’auteur de ce billet biaisé et suintant de condescendance, et présumer que vous n’avez pas recours au mépris.
En passant, moi ce qui me désole c’est de voir un Français occuper un poste à la CDDP du Québec, comme si on n’avait pas assez d’expertise « Made In Québec »…
Mais, d’un autre côté, j’ai travaillé assez longtemps dans le quartier des affaires pour me souvenir que, parfois, le gars ou la fille qui occupe le poste n’est pas nécessairement la personne la mieux qualifiée… ça arrive, mettons.
Comme vous aimez beaucoup les mots des autres, permettez-moi de vous proposer les mots d’un intellectuel et auteur Italien nommé Umberto Eco. Sur la langue, Eco confiait récemment dans une entrevue à Philosophie Magazine qu’elle est « une manière de se représenter le monde ». Une vision plus romantique que la mienne mais nettement plus jolie, je l’avoue. Moi, je préfère les philosophes, auteurs et intellectuels variés aux gestionnaires de carrière… Mais, bon, les goûts ça ne se discute pas comme on dit.
En terminant, si vous aimez le multiculturalisme je vous propose de lire « Le marché aux illusions » de Neil Bissoondath.
Enfin, ne m’en veuillez pas trop madame si j’ai l’air de vous faire la leçon, c’est seulement que je voulais vous servir un échantillon de ce vous servez si généreusement à ceux qui ne partagent pas votre idéologie.. oups, je voulais dire, votre point de vue.
salutations,
Lescure répète ce que disent tous les Français:
1) Y’a pas vraiment de tensions raciales au Québec les Québécois étant très bonasses
2) Le multiculuralisme tourne à fond ce qui fait que les minorités n’ont pas à s’assimiler et peuvent continuer à se reproduire
3) Les débats sont à éviter. On fonctionne par concensus, les idées centre-gauche du Plateau dominant généralement le paysage.
@ l’auteur de ce triste billet,
Je me réjouis que vou ayez délaissé la robe maître, parce qu’à vous lire je me disais que vous vous seriez fait ramasser en cour, et ce qu’importe le camp choisi, si vous voyez ce que je veux dire.
Je vous invite à éviter les effets de toge à l’avenir, contentez-vous simplement de faire dans la désinformation et la propagande, sans fla fla, vous le faites déjà très bien. En passant, Denis Lessard célébrait ses 58 ans récemment, il prendra bientôt sa retraite, vous lui feriez un bon successeur…
En attendant, les gens du maclean’s doivent être ben contents.
Un torchon de plus signé Jérôme Lussier…
Sur ce cosmopolitisme de « citoyen du monde » bien-pensant je citerai Rousseau :
« Nous concevons la société générale d’après nos sociétés particulières, l’établissement des petites Républiques nous fait songer à la grande, et nous ne commençons proprement à devenir hommes qu’après avoir été citoyens. Par où l’on voit ce qu’il faut penser de ces prétendus Cosmopolites, qui justifiant leur amour pour la patrie par leur amour pour le genre humain, se vantent d’aimer tout le monde pour avoir le droit de n’aimer personne »
S’autoproclamer « objecteur de conscience » ce n’est pas quelque peu faire montre de vanité? Où se trouve le courage de ses convictions quand exercé dans l’anonymat?
Moi j’aime jouer l’avocat du diable ».. pour provoquer le débat..
La confrontation des idées semble un exercice menaçant pour certains..
Vive la liberté de pensée! Vive la diversité des opinions..
C’est là le point fort du Canada…. les lois, les règles dans la République en devenir, c’est cette alternative qui est refusée.
Le déni suite au 7 avril, c’est le refus d’admettre le verdict des Québécois pour ce qu’il était.. le PLQ a remporté la majorité contre toutes attentes..
Le rejet du PQ est significatif pour quiconque ne souffre pas d’aveuglement volontaire.. les péquistes n’ont pas réussi à inspirer confiance.. Pourquoi?
Parce que lorsque l’on vit dans un pays libre, sécuritaire et tolérant comme le Canada, la marche est haute pour quiconque veut arriver à convaincre une majorité que le Québec serait un plusse meilleur pays..
@ madame Beaulieu,
Faut savoir lire madame, et par ailleurs un clin d’oeil reste un clin d’oeil, ainsi, si vous lisez bien le pseudo ou l’avatar si vous préférez vous lirez Objecteur Conscient: mon premier faisant référence à une tendance forte chez-moi selon laquelle je questionne, j’argumente et le second le fait d’entretenir une certaine conscience de ce qui m’entoure, aux fins d’une réflexion qui ne soit pas trop empreinte d’idées préconçues… Au final, ça se veut aussi un jeu de mots, et franchement attaquer le pseuo mais pas les arguments ça dénote, comment dirais-je, ah oui, un manquement à l’étiquette du débat d’idées.
Pour ce qui est de la prétention ou de la vanité, je crains bien que vous ne fassiez de la projection madame.
J’ai commis un lapsus volontaire plus haut – pour autant qu’un lapsus puisse se faire à l’écrit -, suggérant que vous étiez une idéologue. Eh bien, à vous lire je crains bien que ce soit le terme qui vous définisse le mieux.
L’ennui avec les idéologies, c’est qu’elles laissent peu de place au dialogue. On ne raisonne pas avec une personne qui détient la vérité, l’échange est stérile.
Vous adhérez à une idéologie voulant notamment que la confédération actuelle soit un el dorado, pourtant, les dissensions Canadiennes, des Premières Nation en passant par le Wildrose Party, voir même le Bloc Québécois, suggèrent une lecture différente des faits. Pour une, l’histoire de l’immigration en ce pays du Canada offre un regard à saveur ethnocentriste voire même carrément raciste jusqu’au milieu des années 1960, bel exemple de tolérance. Le Québec que vous dépeignez mesquinement n’a aussi qu’assez peu à voir avec votre vision sectaire et empreinte de dogmatisme.
Les avocats du diable, en passant, se tiennent loin des procès d’intention…
En terminant, votre nationalisme vaut autant que le mien, nous logeons simplement à une adresse différente: vous fédéraliste et moi indépendantiste. Mais, je peux vous assurer que l’une et l’autre position, au plan identitaire, se valent madame, quoi que vous puissiez en penser. Quand au PQ s’il est le véhicule d’une idée, son manque de popularité relève davantage d’un véhicule qui aura mal vieilli, que de la désuétude de l’idée qu’il véhicule depuis sa prise de pouvoir en 1976, Conclure à plus me semble bien prématuré, mais ne vous gênez pas pour le faire surtout.
En passant, vous évoquez la République, opposée à la vision libérale en place actuellement; je ne concluerais pas aussi vite à son rejet… rien n’est moins sûr.
C’était mon grain de sel, c’est dommage de constater que vous vous attardez aux peccadilles plutôt qu’aux arguments. Vos « illusions » sont valables, bien qu’elles ne soit probablement pas en phase avec la réalité décrite par Bissoondath, par contre.
Mais bon, l’important c’est d’avoir raison on dirait, aussi je vous laisse à vos certitudes.
À bon entendeur,
Ouch! Ecrire quoi que ce soit a propos de l’identité québécoise, c’est toujours aller au devant des coups…Et quoi qu’on dise…Si on n’est pas assez d’un bord, on est un vendu…Si on n’est pas assez de l’autre bord, on est arriéré….Si j’ai bien compris la conclusion de Mr Lussier, le Québec gagnerait à s’ouvrir au monde. C’est simple, ça peut se vivre facilement, pourquoi tout le monde s’emballe t-il et délire sur sa québécitude ? Tout ce que vous réussissez à faire, c’est vous mettre dos à dos…Come on !!!! On aurait vraiment tout à gagner de bien réfléchir au commentaire de Martin Beaulieu…