Forces et faiblesses des candidats à la Maison-Blanche
L’épreuve de force entre les deux candidats à la présidence tire à sa fin. Quels éléments peuvent faire pencher la balance?
Les deux candidats à la présidence, Hillary Clinton et Donald Trump, lors du premier débat télévisé les opposant, le 26 septembre 2016. (Photo: Rick T. Wilkins/AP/La Presse Canadienne)
Forces
Sa vaste expérience politique, comme première dame, sénatrice de l’État de New York, puis secrétaire d’État.
L’argent. Pour le sprint final de la campagne, elle jouit d’un véritable trésor de guerre, avec 130 millions de dollars à dépenser.
Meilleure organisation sur le terrain.
L’appui des minorités, en particulier celui des Noirs et des hispanophones.
L’appui d’un grand nombre de républicains influents, incapables de se rallier à Trump.
L’appui de Bill Clinton, l’un des présidents les plus populaires de l’histoire récente, qui fait activement campagne pour elle.
Première femme candidate d’un grand parti à la présidence, ce qui pourrait motiver les électeurs à marquer l’histoire.
Faiblesses
La fatigue des électeurs à son endroit.
Sa santé: sa pneumonie, en septembre, a soulevé des doutes sur son état de santé… et sur sa transparence.
Le scandale de ses courriels hébergés sur un serveur privé lorsqu’elle était secrétaire d’État.
Première femme candidate d’un grand parti à la présidence. Les États-Unis ont élu un Noir à la présidence, mais sont-ils prêts à élire une femme? Le sexisme est-il plus fort que le racisme?
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