Immigration: l’ère de l’inconscience

L'immigration, oui. La fragilisation du français, non.

Je serai peut-être le seul, mais je note officiellement le premier novembre 2011 comme la date où, en toute connaissance de cause, le gouvernement du Québec a décidé d’adopter une politique d’immigration qui allait mettre en péril l’avenir du français dans la métropole, donc au Québec.

Ce n’est pas d’hier que notre politique d’immigration est imprudente. Je l’écris depuis plus de dix ans. Mais au cours des 18 derniers mois, trois informations nouvelles auraient du provoquer une prise de conscience, donc un changement de cap.

1) Le Vérificateur général a démontré dans un rapport cinglant que le contrôle de la connaissance du français des candidats à l’immigration était déficient dans la moitié des dossiers. Et qu’il est donc impossible d’affirmer que le Ministère de l’immigration sélectionne véritablement une majorité de personnes connaissant le français.

2) Une étude de l’Office de la langue française a conclu que la composition linguistique actuelle de l’immigration allait conduire inexorablement à une minorisation du nombre d’habitants de l’île de Montréal qui ont le français comme langue première, au cours des quelques années qui viennent. Le phénomène déborde aussi sur les banlieues.  Cette certitude en entraîne une autre: l’affaiblissement de l’attractivité du français et de la volonté de défense de la langue française. En effet, on peut adorer sa langue seconde, mais elle reste, par définition, secondaire.

3) Le livre Le remède imaginaire de Guillaume Marois et Benoit Dubreuil, a fait la synthèse de la recherche récente sur l’impact économique réel de l’immigration pour établir que, contrairement aux mythes courants, l’immigration n’entraîne pas un enrichissement de la société d’accueil. Au mieux, elle n’y change rien. Plus probablement, elle réduit légèrement la richesse par habitant.

Elle n’arrive surtout pas à combler les pénuries de main d’œuvre, car l’arrivée de 50 000 immigrants par année (la cible actuelle) équivaut à ajouter une petite ville avec tous ses besoins supplémentaires de main d’œuvre. Au net, il faut 50 immigrants pour combler un emploi vacant dans la population d’accueil. Il en faudrait donc 35 millions pour combler les chimériques 740 000 postes à combler dans les prochaines années.  Ces démonstrations n’ont suscité aucune réplique crédible de la part du ministère.

Bref, en 18 mois, les décideurs québécois ont été mis devant l’évidence que la poursuite de la politique actuelle d’immigration était, avec certitude, néfaste pour la pérennité du français et probablement inutile pour l’économie québécoise.

Comment empirer les choses

Comparons ce qui aurait été nécessaire pour corriger le tir avec la réponse apportée dans la politique annoncée ce 1er novembre par le gouvernement :

1) S’assurer que l’immense majorité des nouveaux arrivants ont le français comme langue première

C’est la mesure de bon sens qu’il faudrait adopter pour l’avenir prévisible, tant que l’on observe un déclin de la proportion de citoyens qui ont le français comme première langue dans la métropole.

Mais, tenez-vous bien, la politique gouvernementale ne s’en préoccupe aucunement. On ne saura d’ailleurs pas si les 51 000 immigrants par an auront, ou non, le français comme première langue. Cette information, essentielle pour l’avenir du français dans la métropole, n’est même pas sollicitée. Ce qui fait que, dans le savant pointage qui avantage tel ou tel candidat, le fait de vivre en français, plutôt que de le connaître plus ou moins bien, ne confère aucun avantage. On croit rêver !

2) S’assurer que l’immense majorité des nouveaux arrivants ont une réelle connaissance du français

Cela serait déjà imprudent car insuffisant dans le contexte de précarité linguistique que nous connaissons, on a vu pourquoi. Mais, tenez-vous encore mieux, la politique n’essaie même pas. Elle annonce qu’un immigrant sur trois arrivera au Québec sans aucune connaissance du français. Aucune. Il est donc certain qu’entre 15 et 20 000 personnes arriveront au Québec chaque année sans pouvoir commander un café en français.

Pour les autres, nous serons toujours dans le noir quand à leur véritable connaissance du français. L’imposition à tous les candidats d’un test standardisé ne réglerait-il pas ce problème ? Certainement, affirme le ministère, qui se félicitait l’an dernier d’avoir fait passer le nombre de candidats qui font ce test de 953 (1% de tous les candidats) à 1616 (2%)! Le seul chiffre acceptable est évidemment 100%. À ce rythme, nous y arriverons en l’an… 2109 !

Dans quels pays ces tests linguistiques sont-ils obligatoires ? L’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni. Trois pays anglophones !

3) S’assurer au moins que les immigrants choisis ont un contrat de travail en poche

C’est ce que le Vérificateur général, citant les politiques de plusieurs gouvernements étrangers notamment l’Australie, suggérait, mais ce à quoi le gouvernement du Québec se refuse, préférant un modèle « équilibré » — donc moins performant. C’est ainsi que le Québec s’organise sciemment pour faire venir une immigration à l’impact économique sous-performante, pour les candidats et pour le Québec.

Qui est responsable ?

Qui sera, demain, responsable de la fragilisation du français ? Les immigrants ? Absolument pas. Ils ont respecté toutes les règles que nos gouvernements ont édictés. Les Québécois allophones qui parlent également le français? Au contraire. Ils ont démontré une grande capacité d’adaptation.

Non, les seuls responsables du déclin du français, de la fragilisation de son pilier essentiel — la proportion de citoyens pour qui le français est la langue première — est le gouvernement du Québec qui mène cette politique funeste avec enthousiasme.

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M. Charest le veut ainsi, les Québécois ont élu, par action ou omission, ce gouvernement Charest. Nous, Québécois francophones à 80 %, en méritons les conséquences.

Notre seul pouvoir c’est de voter autrement, la prochaine fois.

Ça me freak out de watcher les choses aller comme ça. Je pense aussi que c’est un must de linker l’anglicisation du discours des francophones au phénomène global du déclin. Le problème a cependant été adressé et je pense bien que le gouvernement va le processer dans le bon sens. Merger les datas du Ministère de l’éducation avec celles de l’immigration pour constater l’évolution serait aussi intéressant.

M. Lisée j’ai bien hâte d’entendre caqueter Legault sur ce sujet névralgique pour la survie du Québec.

Je me demande toujours pour quelles raisons le gouvernement Charest n’adopte pas une façon de faire cohérente avec la réalité que vous nous présentez. Je crois bien avoir trouvé.

Si Charest et son gouvernement allait dans le sens que vous suggérez, ce serait admettre implicitement que leur action dans le domaine de l’immigration est désavantageuse pour le Québec. Ce serait admettre qu’ils ont eu tort depuis des années. Ce serait donner raisons aux critiques virulentes qu’on entend. Bref, ils devraient admettre leur incompétence.

Alors la seule solution qu’ils acceptent, c’est la fuite en avant. Quand le gouvernement Charest a-t-il mis en place une politique fondamentalement avantageuse pour le Québec ? Je n’en ai aucun souvenir.

Les seuls fois où le gouvernement Charest a pris de bonnes décisions pour le Québec ce sont toutes les fois où, les deux mains sur le volant, Charest et ses ministres ont mis leur bazou en marche arrière. C’est quand ils ont reculé et accepté de ne pas faire ce qu’ils avaient dit qu’ils feraient.

L’immigration n’y échappe pas.

«La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler !»
[Coluche]

Ça y est la nausée me reprend, je crois que je vais faire grève des informations pour un petit bout de temps, en effet, tout va mal dans l’actualité au Québec et sur tous les fronts… langue, ressources naturelles, magouille du parti libéral, division de l’opposition etc, etc… y en a marre !

C’est ce type de raisonnement qui ne fera jamais avancer la cause souveraniste. Une vision où le immigrants allophones, comme moi-même, ne feront jamais partie du «nous».

Avant de vivre ici, je n’avais jamais «vécu en français». Et pourtant, aujourd’hui je me débrouille assez bien dans la langue de Molière. Je suis proche des valeurs québécoises et loin des valeurs canadiennes de plus en plus conservatrices et américainisées.

Le Québec en tant que pays est pour moi un beau rêve, un havre de progressisme et de justice sociale en Amérique. Et pourtant, le parti qui comme mission de réaliser la souveranitée est, comme votre article, M. Lisé, méfiant des «autres», anglophobe, et exlusif.

Des immigrants qui pensent comme moi, il y a en plus que ce que vous et les gens qui n’aiment pas le Montréal où les francophones «de souche» sont minoritaires ont tendance à penser. Mais des propos comme ceux que vous et d’autres souveranistes ont à l’égard des allophones et des «autres» condamnent mon rêve de nation québécoise à un mouvement en marginalisation perpétuelle.

Charest accomplit parfaitement se mission de saccage : caisse de dépôt, (gaz de shisme(20,000 permis) Crime organisé (mtq), plan nord (multi national) anglicisation ( assimilation))

Le but final est de réduire à néant la révolution tranquille et de nous recoloniser.

Il avait déclaré à t.l.m.p.qu’il était un adepte d’une philosophie Chinoise qui en gros dit ceci :Ce qu’une personne ne peut obtenir par devant elle peut L’obtenir par derrière soit en contournant les règles.

Je ne connais rien à la démographie, mais les enfants des immigrants ne sont-ils pas obligés de fréquenter des écoles francophones? (si on oublie les écoles passerelles)
S’ils le sont, alors la langue française serait fragilisée dans l’immédiat mais pas à long terme? Corrigez-moi!

M. Lisée,

Avec un gouvernement qui considère l’enseignement de l’anglais intensif pour tous les élèves de 6e année comme une panacée et qui par la même occasion se contrefout de la qualité de l’enseignement de la langue française et de l’histoire au Québec, faut-il s’en étonner?

Avec un nouvel ère de réintroduction de la province de Québec au sein du Canada (en tant que province comme les autres) et de la désinvolture avec laquelle le gouvernement fédéral multiplie les affronts au fait français et au statut bilingue de l’État canadien, hors de l’anglais point de salut!

Apprenons donc tous l’anglais et oublions nous donc, il en vaudra mieux pour tous les Canédianzzzz…

L’immigration cause problème à la grandeur du Canada.
La recherche depuis quinze ans sur les performances économiques des immigrants montre qu’elles sont mauvaises et qu’elles ne vont qu’en se détériorant.
La vérificatrice générale signalait en 2010 que la majorité des travailleurs qualifiés admis n’ont pas une formation dans un domaine privilégié et risquent d’être confrontés à des difficultés d’intégration et d’emploi. Cela nous amène à conclure que sans une modification du système de sélection actuel, les immigrants sélectionnés risquent d’être toujours confrontés à des difficultés d’intégration et d’emploi.
Et ce qui est vrai pour le Canada est sûrement valable pour nous au Québec. Possiblement en pire.
Avons-nous vraiment besoin de l’immigration?

@ Miguel,

monsieur mon ami svp ne confondez pas tout! Vous etes au coeur du Nous! Vous êtes « de souche » comme on dit. Vous avez choisi d’intégrer le Nous ce qui fait de vous comme moi quelqu’un « de souche ». Moi de souche plus ancienne, vous de souche plus récente, voila tout.Beaucoup de mes amis avec qui j’ai fait carrière dans l’éducation sont comme vous: de vrais nouveaux québécois « de souche ». Le phénomène de l’immigration anglicisée ne vous concerne pas. Ne vous sentez pas visé… et travaillez plutôt à faire grossir ce Nous chez les immigrants que vous connaissez.

Dans ce contexte, attendre les « conditions gagnantes » n’est-il pas risqué? Le temps joue contre nous.

La stratégie de M. Aussant (Option Nationale) semble donc la mieux adapté à la situation. On fait la promotion de la souveraineté à marche forcé.

Si lors de la prochaine élection, les québécois n’en veulent pas, alors que ce soit le PLQ ou le CAQ qui prenne le pouvoir, on s’en fout. De toute façon, le parti qui aura gérer l’après-Charest sera quasiment menotté par tout les engagements qu’il aura pris. Alors, autant que cela soit eux-mêmes.

Si le PQ prend le pouvoir et réussi un tant soit peu à remettre le Québec sur les rails, alors, le fédés ramèneront leur cassette: « Vous voyez bien que le Québec peut se réaliser à l’intérieur du système fédéraliste ».

Cette stratégie de « bon gouvernement » a déjà été essayé, et n’a pas fonctionné. Les québécois ont refusé de passer à la prochaine étape, et depuis lors, on est pratiquement revenu au statut de « colonisé ». Veut-on vraiment refaire le même chemin?

Ce gouvernement est comme un mal de tête pénible auquel aucun médicament ne vient à bout.

Vite des élections. Vite.

@ Miguel

Autrement dit ce que vous nous dites si je comprends bien, pour protéger la culture des québécois et la langue et comme vous n’aimez pas que les Québécois mettent mettent le vrai problème sur la table, il faudrait selon votre propos éviter à nouveau d’accueillir des gens comme vous.

Corrigez moi SVP je trouve ça gros.

L’objectif d’une ministre anglophone comme K.Weill et d’un gouvernement comme celui des libéraux explicitement et implicitement est de faire de Montréal une ville aussi anglophone dans le Québec français que n’est francophone Bruxelles situé dans la région flamade en Belgique. Le résultat on le connaît en Belgique depuis 15 ans, des tensions linguistiques, une haine croissante entre Wallons francophones et la population flamande.

Cette dernière appartient culturellement à une variante de la culture germanique.

Dans une même province ou grande région donc, imaginez la métropole qui est séparée culturellement de la nation majoritaire distribuée également dans toutes ses autres parties. Imaginez le Québec coupé en deux entre sa métropole anglophone, sa capitale francophone et ses autres régions.

On doit voir aux phénomènes culturels et sociaux sinon on se prépare au cauchemar collectif.

C’est le genre d’intervention d’urgence positive car criante à souligner chez J.F.Lisée.

@Miguel

Vous avez sûrement mal compris. Premièrement, M. Lisée ne dit pas que les anglophones sont hors du « nous ». (Concept sur utilisé par les fédéralistes depuis qu’un politicien trop saoul a utilisé ce terme.)

Deuxièmement, vous avez appris le français…et de façon remarquable à voir la qualité de votre français écrit. Alors pourquoi vous sentez-vous « exclu » par ce billet?

Troisièmement, Lisée dit clairement que c’est n’est pas de la faute des immigrants s’ils s’anglicisent, mais bien la faute des Québécois et de son gouvernement qui font preuve de laxisme.

Il n’y pas volonté d’exclusion de la part des souverainistes, mais bien volonté d’inclusion. Ce sont plutôt les fédéralistes qui prônent l’exclusion avec leur politique de non-intégration et de multiculturalisme.

Pourquoi ce laxisme de la part des fédéralistes?

Il y a une partie de ceux-ci qui sont francophobes, du moins anglophiles.

L’autre partie ne veut pas s’ingérer dans l’immigration, car cela prouverait que les fédéralistes se trompent.

Finalement, il y a ceux qui veulent noyer le fait français afin de d’étouffer le nationalisme québécois.

@GastonDeGatineau novembre 2, 2011 à 16:19

Si je comprends bien on va sauter à l’abordage. Mais pour être certain de livrer la vraie dernière bataille, en partant, on va saborder le navire. Comme ça pas de retour possible. C’est ça la stratégie de Aussant : je fais ma guerre à ma façon et si ça ne marche pas, tant pis !

Quelle vision et quel sens de la communauté !

«En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.»
[Georges Clemenceau]

@ Miguel :
novembre 2, 2011 à 13:34

Cher ami,

Permettez-moi de vous dire que votre langue de Molière ferait rougir bien des Québécois dits de souche. Votre maîtrise de « notre » langue vaut bien celle de plusieurs qui se targuent encore d’avoir fait des études classiques. Notez bien que ce faisant ils accusent bien de leur âge.

Vous voulez être Québécois ? Mais soyez-le que diable. Voici une petite anecdote.

Il y a quelques années de cela j’étais dans un bus. Derrière moi j’entendais deux jeunes filles qui se racontaient leur fin de semaine. Elles me faisaient prendre conscience de mon âge mais je les trouvais tellement pleines de dynamisme que je me disais que le Québec pouvait compter sur des jeunes citoyennes formidables.

Arrivé à mon arrêt je ne pu m’empêcher, en me levant de leur jeter un coup d’œil, question de mettre des figures sur les joyeux propos entendus.

J’eus alors la surprise de constater que l’une d’elles était noire. Je quittai le car enthousiaste car j’avais le sentiment que le Québec avait réussi à très bien intégrer cette jeune personne. J’étais heureux!

«Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. »
[Pierre de Ronsard]

« Non, les seuls responsables du déclin du français, de la fragilisation de son pilier essentiel … est le gouvernement du Québec qui mène cette politique funeste avec enthousiasme. »

Mr Lisée dit que le déclin de la langue française au Québec est la faute du Québec, pas Canada. Je suis d’accord.

Alors, cessez cette obsession souverainiste et travaillez pour un meilleur Québec dans le Canada.

Il me semble que M. Lisse voit l’identité et la langue d’une nation comme s’ils étaient des entités statiques. Une fois qu’un pays ouvre ses portes à l’immigration, la dynamique et la nature de la nation connaîtra de profonds changements. La langue est un organisme vivant. Par conséquent, il évolue, il entre en contact avec d’autres langues et il reçoit les influences des autres organismes linguistique vivants. Même si le Québec ouvre ses portes seulement aux immigrants qui parlent le français comme première langue, la société québécoise et sa langue vont souffrir des changements si profonds que nombreux d’habitants pourraient se sentir que la langue française perd de son lustre.

Quelle excellente analyse, Jean-François Lisée.
@Denis Drouin: j’aime bien la vôtre, aussi!
@Miguel: je ne sais pas si vous êtes originaire du monde hispanophone. Mon gendre l’est. Et il s’intègre très bien, comme vous, à la réalité québécoise. Comme un autre correspondant vous l’écrivait, vous êtes de souche, tout comme nous francophones, peut-être de souche plus récente, c’est tout. Ne faites pas le jeu du gouvernement Charest. J’ai une autre fille qui vit en Colombie: elle a dû travailler fort pour apprendre l’espagnol et gagner sa vie en partie là-bas, auprès de son mari. Ses atouts supplémentaires sont le français et l’anglais. Mais si elle ne parlait pas l’espagnol après quelques semaines là-bas, elle courrait à une perte certaine! Voilà pourquoi les immigrants qui vont ailleurs, doivent se faire dire les vraies choses: vous allez en Colombie, vous devez parler l’espagnol sud-américain. Vous allez au Québec: vous devrez maîtriser rapidement votre français. Mais si on leur dit que dans le beau pays du Canada, il y a une province qui s’appelle le Québec et qui est comme les autres, pensez-vous que les immigrants penseront qu’ils doivent faire des efforts pour apprendre la langue de la majorité? Que nenni. Voilà le dilemme. Il faut rapatrier tous les pouvoirs d’Ottawa. Et, Miguel et les autres, si vous aimez les valeurs québécoises, poussez à la roue et aidez-nous!

Ici, il y a un ver dans la pomme. En effet, toute cette clientèle immigrante qui nous arrive annuellement est la clientèle votante en grande majorité pour le parti libéral du Québec.

Alors pourquoi se priver quand on veut s’assurer de garder le pouvoir ? Ce gouvernement corrompu qui ne veut surtout pas d’une enquête publique dans la construction puisque vraisemblablement reliée au financement de leur parti ne gouverne pas dans les intérêts du peuple québécois mais bien en tant qu’un parti politique qui voit à ses propres intérêts.

Donc main dans la main avec le fédéral en ce qui concerne l’immigration. C’est pourquoi, Jean Charest s’assure de nommer à ce poste de ministre de l’Immigration soit une immigrante comme ce fût le cas par le passé avec madame Yolande James ou encore d’une anglophone comme c’est le cas présentement avec madame Kathleen Weil, surtout quand on connait son passé en tant que défenderesse des intérêts des anglophones du Québec.

Cette politique d’immigration est un non-sens puisque le Québec n’a absolument pas la capacité d’accueil pour un tel nombre, si nombre il doit y avoir.

Le taux de chomage est à 9%… quand il sera a 5%, on pourra parler d’immigration… d’ici là, je trouve les volumes d’immigrants nettement trop élevés.

Pour la langue; peu d’importance à mon avis. Assurons nous d’accueillir des immigrants qui ont le potentiel de s’intégrer à la culture québecoise.

Le français suivra naturellement.

A bas le multiculturalisme de Trudeau !

Je comprends l’importance du français, mais à force de mettre l’accent sur le français le Québec se dirige tout droit vers un mur au niveau social, culturel et économique.

Voici ce qu’affirme un professeur des HEC à propos de la politique d’immigration du Québec.

Louis-Jacques Filion, titulaire de la Chaire d’entrepreneuriat Joseph-Armand Bombardier HEC-Montréal, affirme que le retard du Québec au niveau économique s’explique en partie par la provenance de l’immigration au Québec.

Il dit: «Autre facteur qui explique notre retard : la provenance de nos immigrants. Dans le reste du Canada, 80 % des immigrants viennent de régions où le taux d’entrepreneuriat est élevé, comme l’Inde ou la Chine. Au Québec, ce taux est de 25 %.

Enfin, nous n’avons pas su développer notre capacité à créer des entreprises. Ce ne sont pas nos ressources naturelles qui assureront notre survie, c’est plutôt le potentiel entrepreneurial des personnes qui fait la force d’un État. » »

Source: Les Affaires. Tendances, samedi, 13 mars 2010, p. 16

La sélection déficiente des immigrants au Québec s’avère le problème le plus important. Il faudrait avoir une vision à long terme de la politique d’immigration et favoriser la compatibilité culturelle et économique. L’immigrant arrivant de Chine ne parle peut-être pas le français, mais ses enfants apprendront la langue de Molière.

Le vérificateur général du Québec , Renaud Lachance, a déposé un rapport accablant démontrant l’ineptie des fonctionnaires québécois dans la sélection des candidats à l’immigration. On ne vérifie même pas l’authenticité des diplômes.

Le journaliste Yves Chartrand:
«Selon M. Lachance, ce système comporte de très nombreuses déficiences, au point où «seulement 9 % des candidats sélectionnés présentaient un profil répondant aux exigences dans les domaines de formation privilégiés par le Québec.

Renaud Lachance va même jusqu’à affirmer que 34 à 50 % des dossiers acceptés ne possédaient pas pourtant «toutes les informations nécessaires» pour garantir la justesse de cette décision. Un dossier sur deux!»

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiqueprovinciale/22517-limmigration

Il faut être très prudent avec l’immigration. DAVID ROME, l’écrivain juif montréalais, écrivait: «Quand vous laissez entrer des gens, tôt ou tard, ils veulent aussi poser leurs propres règles.»

C’est une loi incontournable de la psychologie des groupes et des peuples et si les FRANKOIS (les Québécois-Français) n’en tiennent pas compte, sous prétexte qu’ils veulent respecter la religion des droits de l’homme, alors, nous sommes voués à devenir minoritaire dans notre propre pays. L’exemple de Montréal est très éloquent à ce sujet. Avec Jean Charest, l’indulgence malsaine de ce gouvernement en regard de l’immigration nous conduit directement à notre perte.

Il y a plusieurs années, Cristos Sirros, un ministre du gouvernement libéral disait, qu’il fallait tout simplement attendre que les FRANKOIS deviennent minoritaires au Québec pour contrer le projet d’indépendance.

Bonjour,

Nous n’avons même pas à nous demander pourquoi le Québec se ratatine de cette façon face au reste du Canada de part sa démographie depuis toujours. Il ne faut surtout pas pousser l’extrémisme trop loin en mettant la langue française sur un piédestal tout en l’adorant et piétiner les Droits de la Personne, soit les Droits de tout individu qui se respecte.

En conclusion, les lois deviennent vite un repoussoir pour bien des individus à part entière. Si nos nationalistes à nous autres pensent qu’un nouvel arrivant ici va se faire pogner par les tripes avec la supposée Cause Nationale et pogner de gros frissons ainsi que la chair de poule toute nationaliste envers la langue française si bafouée ici de part la parlure et l’écrit, nos amis nationalistes errent tout simplement. Commencez donc par écrire et parler la langue de Molière avec tout le respect requis afin d’être pris au sérieux par les Autres…… Au plaisir, John Bull.

M. Lisée,

En 1978, lorsque le gouvernement québécois commence à contrôler, en partie, son immigration, le ministre responsable, Jacques Couture, conclut « d’un ton qui se veut rassurant que de toute façon le nombre de points accordés à la connaissance du français n’est pas l’élément déterminant puisqu’il ne représente que 10% de l’ensemble des points ». (voir Martin Pâquet, Tracer les marges de la cité, Boréal, 2005)

Je ne suis pas nécessairement en désaccord avec ce que vous écrivez, mais vous devez admettre que cela représente une rutpure par rapport au discours péquiste depuis la révolution tranquille!

Merci, monsieur Lisée, pour cette excellente synthèse sur le français et l’immigration.

@ Miguel:

Si vous relisez la conclusion de M. Lisée, vous verrez qu’il ne tient absolument pas les immigrants responsables de cette situation. Il félicite au contraire ceux qui, comme vous, ont appris le français. Vous savez, rien ne nous fait plus plaisir que de voir un immigrant bien intégré à notre société, qui partage nos valeurs et notre culture. J’en ai d’ailleurs épousé un.

@ Sam

Si vous lisez LE FRANÇAIS DÉGRINGOLE de Charles Castonguay, vous verrez toutes les causes du déclin du français, qui est bien réel malgré la Loi 101, malheureusement édentée depuis longtemps.

@ Pierre

Le Nous dont tu parles est une utopie. Le résultat finale sera des croissants de lune à la place des fleur de lys pis pas de croix. Où est-ce que c’est inscrit que les nouveaux arrivants appartiennent à la nation québécoise? Certes, ils sont citoyens canadiens! Est-ce que les chinois sont québécois, les algériens québécois, les italiens québécois, les sud-africains québécois? Qui seront les Québécois lorsque tous les Nous seront tout sauf nous. Est-ce que tu est israéliens? chinois? algériens? espagnol? À quoi aura servi les cinq siècles de sacrifices de nos ancêtres si ce n’est que pour dire à la planète entière vous êtes tous québécois. Venez chez nous car chez nous vous êtes chez vous et nous, nous sommes tout sauf vous. i.e. plus rien car étant vous nous ne sommes pas nous et vous vous êtes nous.

Alors, le gouvernement vend une chose qui n’est pas vraie?
De que nous, immigrants, pouvons aider à soutenir la langue française, étudier, donner une main d’oeuvre qualifié et augmenter la population avec nos enfants?

Je suis vraiment hereuse d’être ici, mais lire un texte comme ça est vraiment décourageant.

Les personnes savent qu’est-ce que c’est immigrer? Juste les immigrants. Ce n’est pas une chose facile et qui fait ça, croyez, attend une vie meilleure et attend aussi échanger, donner des bonnes choses à la nouvelle société qui on a choisi faire partie.

Il y a peu de personnes qui ont des préjugés, mais un texte comme ça (même si à la fin vous avez dit que c’est pas de faute des immigrants) fait augmenter (ou commencer) les prejugés contre nous.

Le gouvernement Charest calcule probablement qu’en laissant s’éroder le français au Québec on réduit d’autant les velléités d’indépendance.

L’heure est grave.

Avec une immigration galopante dont une trop grande proportion n’arrive pas à s’intégrer à la majorité francophone du Québec, on assiste actuellement à un ethnocide, à un génocide culturel.
Si, et seulement si on a besoin d’immigrants, ce qui n’est pas prouvé, on devrait aller les chercher dans des pays aux cultures et traditions plus près des nôtres, comme par exemple les Européens de souche latine ou encore de Sud-Américains. Et commencer par attirer ici les francophones hors-Québec. Quand on voit le fiasco de l’immigration non-intégrée en Europe, on est en droit d’être très sélectifs et circonspects ici au Québec.

Plus de 50% des allophones vont au cégep et à l’université en anglais, et commencent ainsi leur vie sociale et adulte en anglais : la meilleure recette pour qu’ils restent anglophones le reste de leurs jours ! Alors, avec 55 000 nouveaux immigrants par année, proportionnellement plus que tout autre pays qui n’est même pas menacé de survie, la tendance est très inquiétante pour le peuple québécois.

OUI à un moratoire immédiat de l’immigration, jusqu’à ce qu’on se soit assuré de l’intégration et de la la francisation des immigrants qui sont déjà ici.

C’est bien beau des immigrants parlant français mais y en a-t-il ? Si oui, rencontrent-ils les autres critères ?

Qu’est-ce qui est plus importants, que l’immigrant soit éduqué, riche, honnête, éthique et civilisé ou qu’il parle français ?

@Denis Drouin (#18)
« Si je comprends bien on va sauter à l’abordage. Mais pour être certain de livrer la vraie dernière bataille, en partant, on va saborder le navire. Comme ça pas de retour possible. C’est ça la stratégie de Aussant : je fais ma guerre à ma façon et si ça ne marche pas, tant pis ! »

Vous avez tout compris.

Il y a déjà un navire qui écume les sept mers, sans jamais arriver au bon port. Il se nomme PLQ. Nous n’en avons pas besoin d’un deuxième.

Je le répète: le temps joue contre nous. Parfois même, je pense qu’il est trop tard. Alors, on fait un dernier effort, et ça passe ou ça casse.

Si on reste dans le système fédéral, vous pouvez être assuré que dans 10 ans, la situation se sera encore dégradé, et le fédéralistes pourront sabrer le champagne.

Comme éducatrice je sais que vous pouvez enseigner le français aux enfants de toutes ces familles et aux dizaines de personnes qui entourent, selon les statistique, ce travailleur unique. Il y a moins de problèmes que vous en imaginez.

Merci tous pour vos commentaires, j’ai particulièrement aimé le fait d’être d’une souche un peu plus nouvelle, mais de souche quand même.

Je rencontre avec régularité ce genre d’attitude envers moi. Celle de l’accueil, de l’intégration et de l’appartenance. Rien de mieux pour vouloir s’intégrer encore plus. Un cercle vertueux !

Malheureusement, les organismes un peu «extrêmes», si vous me permettez l’expression, de défense de la langue française (langue que j’adore et défends moi-même) ou de souveraineté ont tendance à mettre tous les immigrants dans le même panier. Donc, le cercle vertueux dont j’ai parlé tantôt, devient un cercle vicieux pour d’autres qui peinent à s’intégrer.

Ce que je dénonce dans le discours de M. Lisé c’est que si l’on n’est pas francophone d’origine ou que l’on ne parle pas du bon «french» (je ne pense pas que mon niveau de français aurait «passé» quand j’ai débarqué à YUL en 2003) alors, vous n’êtes pas le bienvenue.

Ahhhhh la Sainte Immigration et le Sacré Multiculturalisme!!!! (Sacré Trudeau! Tu nous fais encore ch… même mort.) Outre M.Lisé, il suffit de regarder la planète. C’est évident que ces saintetés sont de la foutaise. Me demander de savoir à quel point c’est énorme d’émigrer… j’en suis incapable. Je peux seulement essayer d’imaginer. Alors vous demander, à vous immigrants, de comprendre ma réalité de vous recevoir… Vous en êtes incapables. Vous ne pouvez qu’essayer d’imaginer. Ça va de soit. J’aime recevoir mais j’ai mes limites à respecter… Mes limites, c’est ce que je cherche à établir. C’est légitime et sain pour le bien de vous et moi.

S’il y a quelqu’un d’inconscient, c’est d’abord vous, M. Lisée. S’assurer que les immigrants ont un contrat de travail avant de venir ! Vous m’avez bien fait rire ! Mais je me demande pourquoi vous le dites, parce que vous n’êtes pas sans savoir que la province où les immigrants ont vraiment de la difficulté de se trouver une job, c’est le Québec. Je sais que vous ne voulez pas qu’on se compare au « ROC », mais quand même, le problème existe et ce n’est pas en l’ignorant qu’il va disparaitre. Et ce n’est pas la faute des « ethniques » s’ils ont tellement de difficultés sur le marché du travail ! Il y a plein d’immigrants qui parlent non seulement le français, mais souvent deux ou trois langues, sont compétentes, mais dans la majorité des cas, ce n’est jamais suffisant. Et quand vous parlez d’intégration, vous n’aucune idée de quoi vous parlez ! Je ne suis pas née au Québec, mais je ne vis qu’en français. Je le parle et écris d’ailleurs mieux que beaucoup de « pure laine ». Je ne parle ma langue maternelle qu’une fois par semaine, quand j’appelle ma famille en Europe. Et savez-vous quoi ? Il y a toujours quelqu’un qui vous rappelle que vous n’êtes pas d’ici. Tout comme vous. Comment dans ce cas un immigrant peut-t-il se sentir vraiment chez lui, si on lui fait comprendre sans cesse qu’il ne fait pas partie de « nous autres » ? C’est quoi au juste le crime des immigrants, de ne pas avoir la bonne ADN ou de pas voter « oui » aux référendums? Il suffit de regarder les questions de M. Pierre Cloutier pour comprendre de quoi je parle : oui, monsieur, ça existe des immigrants « éduqués, riches, honnêtes, éthiques et civilisés » – j’en suis une ET je parle français. À la question, « Si oui, rencontrent-ils les autres critères ? » – je ne sais pas c’est quoi les « autres critères », mais juste poser la question, c’est déjà y répondre.

M. Lisée, j’ai dit plus haut que vous m’avez bien fait rire. Non, je me suis trompée, vous m’avez attristée. Et vous êtes loin de l’inconscience. Je trouve ça dommage qu’un journaliste comme vous qui a toutes les tribunes pour s’exprimer (surtout pour faire la promotion de la souveraineté) propage, sous une forme prétendument « neutre » et « scientifique » des idées xénophobes, mais sans en avoir l’air. J’imagine que selon vous, le bon immigrant est celui qui ne met jamais les pieds au Québec !

Comment ne pas se questionner devant la diversité d’opinions que fait lever votre opinion sur la gestion de l’immigration au Québec. Comment croire que certains puissent penser que c’est trop ou pas assez mais jamais naturel ? Comment n’être pas oppressé, lorsque le Nous n’inclut pas tout le monde et qu’il se targue d’être le maître en ce pays qui n’existe pas encore ? Alors je reste dubitatif. Le gouvernement du Québec a une histoire toute récente avec la gestion de l’immigration et il a encore à apprendre beaucoup, tout comme la population de cette nation qui se sent agressée encore par l’étranger. Le Québec fait généralement mal donc pas bien en immigration. Il ne performe pas assez en intégration, en francisation et vu les sommes que le Fédéral transfère à la province, c’est honteux. Il relègue à l’aide sociale des milliers de travailleurs par année parce que leurs diplômes, leurs savoirs n’ont pas la peau blanche, et quand leur peau est blanche, nul autre savoir que celui du Québec (métiers, professions) n’est une marque de savoir mais plutôt une marque d’incompétence. Il faut bien le dire, les gens du Québec ont de la difficulté avec les arabes, les noirs, les français, les colombiens, bref tout ce qui n’est pas de chez eux. On me dira que non, mes commentaires sont innacceptables, certes, mais, parlez en aux concernés sur la qualité d’un doctorat pour laver la vaisselle ou occuper un emploi qui n’en est pas un, dans un abattoir de poulets ou autre section d’intégration de non scolarisés (ou immigrants). Les gens du Québec me diront que le Québec est une société ouverte, réceptive; oui, je le crois mais pas partout, pas tout le temps, par pour tous. Concernant le français, nous pourrions tout de même convenir qu’il y a un malaise non ? La francisation des enfants allophones est pourrie, celles des adultes tout à fait innacceptable. Listes d’attente, nombre d’heures octroyées, résultats obtenus. Mais sont ce là les seuls problèmes de cette situation ? Le choix d’immigrants francophones devrait être une priorité, mais ce n’est pas l’unique solution à la sauvegarde de la langue au Québec, faut pas tout mettre sur l’immigrant. Pour vous monsieur Lisée, le contrat de travail avant d’arriver résulte peut être d’un idéal théorique mais concrètement, il faut trouver mieux. Je comprends que le problème que vous soulevez c’est l’intégration au marché du travail. Une vraie galère. On a besoin de se renouveller, les moyens actuels ont besoin d’être…actualisés parce que c’est nul. Les employeurs PME et grandes entreprises doivent voir dans l’immigration des solutions à la rareté de main d’oeuvre et en même temps, l’immigration n’est pas la seule solution à cette situation. Il serait nécessaire de multiplier des initiatives d’intégration au marché du travail comme, le jumelage professionnel, les mesures incitatives d’intégration , bref s’y mettre enfin. Mobiliser les entreprises sur un défi de cette taille, me semble que c’est une priorité. Mais notre société doit prendre de l’expérience, faire ses propres expériences visant une haute qualité d’intégration, se doter d’outils souples, sortir de son carcan culturel craintif, apprécier la différence culturelle et devenir fort de ses distinctions qui font de lui, un peuple et peut être un pays à part entière. Si l’immigrant est une partie des solutions, il n’est certes pas la solution absolue. Accueillir l’étranger, ce n’est pas lui faire balayer la cour en lui louant le balai.

La Logique dès la maternelle, et vite S.V.P.

En étant une personne qui a passé son entrevue d’immigration en anglais (1) et dont le français n’est pas la langue première à la maison(2), je ne peux pas m’empêcher de combattre les énormités soulevées au 3e point.

Fait 1 : Nous sommes peut-être un million d’immigrants au Québec. « Comme au net il faut 50 immigrants pour combler un emploi vacant dans la population d’accueil », il résulte qu’il y aurait environ 20000 immigrants en emploi au Québec (pouvez-vous vérifier le 20000 ?).

Fait 2 : Nous sommes peut-être un million d’immigrants au Québec et je suppose qu’au moins 1 sur 2 travaille présentement au Québec. « Comme au net il faut 50 immigrants pour combler un emploi vacant dans la population d’accueil », il résulte qu’il y avait eu environ 25 millions emploi crées au Québec pour que tous ces immigrants travaillent présentement (pouvez-vous valider le 25 millions ?).

Si de tous ces chiffres vous arrivez à valider seulement le un million d’immigrants au Québec et peut-être les 500000 immigrants en emploi au Québec, je m’attends à ce que vous réécriviez, toujours dans l’Actualité, cet article au complet, tout en vous excusant auprès des 98% d’immigrants ainsi qu’auprès de leurs enfants nés ici.

Quant aux propositions que vous faites… peut-être qu’un autre anonyme de ces 98% aura le courage de vous expliquer c’est quoi le problème avec le français, s’il y en a vraiment un.

Merci pour l’espace accordé.

À John Doe de Montréal,

Il faut lire l’article et bien le lire. Et même, il est préférable de tout le lire.

Quand Lisée dit qu’il faut 50 immigrants pour combler un poste vacant, il nous dit en fait que les 49 premiers occuperont effectivement un emploi, mais que cet emploi aura été créé par leur arrivée.

Je le cite : «[…] l’arrivée de 50 000 immigrants par année (la cible actuelle) équivaut à ajouter une petite ville avec tous ses besoins supplémentaires de main d’œuvre.» Ainsi, ces immigrants, une fois installés, ont besoin de manger, de se vêtir, de se divertir, etc. Leurs besoins créent donc des emplois qui servent à répondre à leurs besoins (épiceries, magasins divers, lieux de loisir…). C’est merveilleux, cela fait rouler l’économie, mais cela ne permet pas de combler les emplois qui étaient déjà vacants. Sur 50 immigrants, 49 travailleront à répondre aux besoins des nouveaux arrivants alors que seul le 50e sera « en surplus » et comblera le poste vacant.

@Robenhymer…
Vous avez tout à fait raison de dire que le but ultime de l’immigration, avec le gouvernement Charest, est de rendre caduque, le cas échéant, nos velléités d’indépendance.
Surtout lorsque l’on se rappelle que madame Weil fut une ardente militante d’Alliance Québec.

Pas possible de voir un peuple travailler à sa propre » disparition »…j’en ai la nausée…