
Il suffit d’évoquer des films ou des bandes dessinées de science-fiction pour émoustiller l’intellectuel Jean-François Lisée. Le nouveau chef du Parti québécois en raffole. «L’imagination est complètement libérée. La science-fiction a une logique interne, mais tu peux aller là où personne n’est jamais allé», dit-il.
À 58 ans, le vainqueur de la course à la direction du PQ et ancien conseiller des premiers ministres Parizeau et Bouchard s’attelle actuellement à la tâche de lire toute l’œuvre de l’auteur américain Philip K. Dick, mort en 1982, dont l’imaginaire a enfanté les succès Blade Runner, Total Recall et Minority Report. «C’est lui qui a transgressé le plus de règles en science-fiction.»
S’il était un personnage de science-fiction, qui serait Jean-François Lisée? Il fait une courte pause, puis lance: «Star-Lord, le héros des Gardiens de la Galaxie», une bande dessinée créée en 1969 et adaptée au cinéma en 2014. «C’est un personnage audacieux, courageux et rigolo. Il écoute toujours des cassettes de films des années 1970!» dit-il en riant.
La comparaison va toutefois plus loin. Star-Lord est un aventurier traqué de toutes parts qui cherche à sauver la galaxie de l’extinction. Pour arriver à ses fins, il forge de fragiles alliances avec des étrangers aux styles disparates… Difficile de ne pas y voir le plan de Jean-François Lisée, qui hérite d’un PQ en difficulté, sans victoire majoritaire depuis bientôt 20 ans, et dont la moyenne d’âge des membres est de 61 ans. Pour éviter la destruction du vaisseau amiral du mouvement souverainiste, y ramener à bord les jeunes et battre la puissante machine libérale en 2018, Lisée souhaite tisser une alliance (fragile?) avec des électeurs aussi différents que les progressistes de Québec solidaire et les nationalistes de la Coalition Avenir Québec!
Jean-François Lisée évoque la possibilité de laisser le champ libre à Québec solidaire dans certaines circonscriptions, au risque de mécontenter les militants péquistes qui ne pourraient alors pas voter pour un candidat issu de leurs rangs. «Certains seront heureux, d’autres ne le seront pas! Je suis prêt à vivre avec la grogne», dit-il.
C’est la grande force de Jean-François Lisée: surprendre. Son audace sauvera-t-elle le PQ ou accélérera-t-elle son déclin? Il a accordé à L’actualité l’une des premières entrevues après sa victoire au deuxième tour de scrutin, le 7 octobre.
À quel moment de la course avez-vous pensé pour la première fois que vous aviez une chance de l’emporter?
Même si Alexandre [Cloutier] était largement favori, il y avait énormément d’indécis. C’était une course à quatre ou cinq candidats, ce qui rendait tous les scénarios possibles. Ma victoire est devenue probable à la fin août, quand j’ai fait le tour de la Gaspésie et qu’il y avait plus de gens dans mes salles que dans celles de tous les autres candidats, et même plus que celles de Péladeau lors de sa campagne, il y a deux ans! On a commencé à recevoir plus de dons que l’équipe d’Alexandre, alors qu’il avait une plus grosse organisation que nous. Il se passait quelque chose.
Quelle est la principale raison de votre victoire?
Il fallait que quelqu’un ait le cran de dire que pour battre les libéraux, il faut promettre de ne pas faire de référendum dans le premier mandat. C’est la bonne chose pour le Québec, parce qu’on ne peut pas souffrir un autre quatre ans de ce gouvernement, mais aussi pour l’indépendance, parce qu’on peut la faire ensuite si on travaille bien. Petit à petit, les membres du PQ en sont venus à cette même conclusion.
Est-ce que l’option souverainiste est officiellement en veilleuse?
Au contraire, elle est en lumière! En 2017, ce sera le 150e anniversaire de la Confédération. Le Canada va faire la promotion du Canada. Pensez-vous qu’on va se gêner pour dire les 150 fois où on s’est fait avoir par le Canada? Il va y avoir plus d’indépendantistes après 2017. On va utiliser cette période comme une extraordinaire occasion pédagogique.
Près de 53 % des membres ont voté pour un autre candidat que vous au premier tour. Comment comptez-vous refaire l’unité du parti?
On sait, avec les chiffres du parti, que s’il y avait eu un troisième tour, j’aurais obtenu 60 %, parce que la majorité des votes de deuxième tour de Martine Ouellet s’en venaient vers moi. Mon vote a de la profondeur, j’étais dans les deux premiers choix de la vaste majorité des membres. Pour unifier le parti, je veux que les candidats vaincus, leurs équipes et leurs partisans se retrouvent dans le programme commun que je vais élaborer. Je vais piger dans ce qu’ils ont proposé. Les gestes que je vais faire, mais aussi le ton que je vais adopter, vont refléter ma volonté de rassembler.
Vous avez promis de lancer des débats sur le port de signes religieux par les enseignants et les éducatrices en garderie. Vous souhaitez discuter de l’interdiction du burkini, de la burqa et du tchador dans l’espace public. Comment, et quand, comptez-vous lancer ces débats?
Le PQ doit d’abord faire la démonstration qu’il s’intéresse vraiment au succès des Québécois d’adoption. L’un des grands non-dits de l’histoire de l’immigration au Québec, c’est à quel point les libéraux ne sont pas intéressés par le succès des Néo-Québécois. Ils les laissent tomber. Ils ont réduit les budgets de francisation, ils ont augmenté les seuils d’immigration pour des raisons politiques et ils ont brisé des vies. Il faut en faire davantage que les libéraux pour faciliter leur intégration. Le PQ doit aussi être beaucoup plus présent qu’avant dans les communautés culturelles afin d’avoir un dialogue et de faire du recrutement. Ce doit être apparent dans les candidatures en 2018. Une fois qu’on aura fait la démonstration tangible qu’on n’est pas contre les immigrants, on aura le temps de débattre des règles du vivre-ensemble.
Donc, rien à court terme comme débat sur l’identité?
On n’est pas au pouvoir encore.
Ces débats sont réservés aux moments où le PQ est au pouvoir?
Sur ces questions, j’ai fait des propositions auxquelles je crois. Mais je suis maintenant chef du parti, alors, j’ai une responsabilité plus grande. À partir de mes propositions, et celles qu’Alexandre a faites, on doit trouver un point d’équilibre d’ici Noël. Avant le congrès du parti, en 2017, où les membres devront adopter la position qui sera défendue en campagne électorale, on doit trouver une zone de confort qui soit plus rassembleuse que mes seules positions. Je tiens à ce que j’ai énoncé, mais je ne suis pas dogmatique.
Ne craignez-vous pas de réveiller la fracture apparue entre les Québécois lors du débat émotif sur la charte des valeurs du gouvernement Marois?
Mes propositions et celles d’Alexandre sont beaucoup plus modérées que celles de la charte. On est plus proche de la position consensuelle évoquée par Parizeau, Bouchard et Landry à l’époque. C’est plus graduel, plus proche de la capacité de la société de l’accepter. Bien sûr, certains vont toujours penser que c’est inacceptable, et ils seront furieux au moindre geste d’affirmation de la laïcité.
Est-ce que vos positions identitaires sont l’une des raisons de votre victoire?
Oui, mais ce n’est pas la principale. Pour certains, c’était quand j’ai promis de geler le salaire des médecins. Pour d’autres, c’était quand j’ai dit que toutes les nouvelles places en garderie seraient uniquement en CPE. Il y a une multitude de facteurs. L’audace de dire les choses comme elles sont, c’est la principale raison.
Vous désirez que le Québec reçoive moins d’immigrants chaque année. Pendant les consultations du gouvernement sur les nouveaux seuils d’immigration, cet été, ce n’était pas la position officielle du PQ, qui souhaitait le maintien au niveau actuel de 50 000 immigrants par année. Pourquoi changer la position du parti?
Ce 50 000, c’est un chiffre artificiel inventé par les libéraux et appuyé par les gens d’affaires qui souhaitent du cheap labor. Dépolitisons l’immigration et demandons au vérificateur général de nous faire une recommandation. Il ne décidera pas, il n’en a pas le pouvoir, mais je ne veux pas que ce soit François Legault, Philippe Couillard, moi ou le Conseil du patronat qui décide du chiffre.

Jean-François Lisée sur les forces et les faiblesses de ses adversaires

PHILIPPE COUILLARD
Sa force: «L’inertie. Le Parti libéral, c’est un rocher, il n’a rien à prouver. Il est là, c’est tout, et il reçoit 30 % d’appuis. C’est un roc difficile à déloger.»
Sa faiblesse: «C’est la conséquence de sa force, il n’est pas agile. Il est incapable de sortir de ses ornières. Tout ce qui concerne l’identité, c’est son angle mort.»
FRANÇOIS LEGAULT
Sa force: «Son agilité. Il est habile pour sauter sur un événement. Par exemple, les coûts faramineux des stationnements des hôpitaux. C’est devenu une affaire nationale grâce à la CAQ. Je les regardais aller en me disant: wow! ils ont raison. J’étais admiratif.»
Sa faiblesse: «Là encore, sa faiblesse a un lien avec sa force. Il est impulsif. Parfois, il dit des choses qui n’ont pas de sens, par exemple, que les immigrants doivent apprendre le français, sinon, on les renvoie chez eux! Ben voyons donc ! Pensez-y deux minutes!»
FRANÇOISE DAVID
«Je vais tout lui dire en privé! [Rire] Je veux me garder toute la marge de manœuvre avec Françoise.»

Vous avez été conseiller de deux premiers ministres, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard. Qu’avez-vous retenu d’eux que vous utiliserez comme chef?
Des milliers de choses! Parfois, j’ai des réflexes et je sais exactement d’où ça vient, à quel moment j’ai vécu ça avec Parizeau ou Bouchard. Il y a aussi du Jean Royer et du Hubert Thibault en moi, les chefs de cabinet des deux hommes. Ils m’ont appris à ne pas monter au front pour toutes les batailles, à me calmer, et à distinguer l’essentiel de ce qui ne l’est pas, sinon, on devient vite débordé et distrait. Il y a des choses qui énervent bien du monde, mais qui n’auront pas de conséquences à moyen ou à long terme, alors que certains enjeux doivent être planifiés jusque dans les moindres détails.
J’ai aussi appris qu’il n’y a pas que la parole pour communiquer. Les gestes parlent et il faut s’arranger pour que les actions véhiculent un message.
Vous êtes reconnu comme une machine à popcorn d’idées. Ceux qui vous ont côtoyé disent que vous avez 10 idées par jour, et que le défi est de trouver la bonne. Comment ferez-vous le tri maintenant que vous êtes le patron? Y a-t-il quelqu’un pour vous dire non?
Les conseillers sont importants. Il faut s’entourer de gens capables de contredire le chef, de le forcer à réfléchir une journée de plus. France Amyot, ma chef de cabinet, est capable de me dire non. Il est important de dire la vérité aux puissants, et je m’attends, maintenant que j’ai un fragment de pouvoir, à ce que mon entourage en fasse autant.
Quel est votre chantier le plus urgent?
Reconnecter le PQ avec une partie de la population qui ne s’est pas reconnue en nous au cours des dernières années. C’est un nouveau départ et je dois convaincre ces gens de jeter un nouveau regard sur nous. Je veux que Québec, la Beauce, les anglophones et la diversité culturelle voient que je suis sérieux et que je souhaite un vrai dialogue avec eux.
Quel serait le bilan idéal de vos 100 premiers jours comme chef de l’opposition?
À Noël, quand les gens vont se retrouver en famille, je veux qu’ils se disent: ouin, ça brasse au PQ, et c’est intéressant ce qui se passe.
Qu’est-ce que vous reprochez le plus au gouvernement libéral actuel?
Oh, mon Dieu! On ne sait plus ce qui est le plus grave. Est-ce que c’est leur vision néfaste pour l’économie du Québec avec leur politique d’austérité, qui est l’une des pires en Occident, ce qui a ralenti la croissance économique? Est-ce que c’est d’avoir coupé sur le dos des plus vulnérables, comme la protectrice du citoyen vient de le dire? Ou est-ce que c’est l’absence de sens éthique? Ou alors, sont-ils seulement incompétents? Je dis à mes amis libéraux: si vous voulez sauver votre parti, débarrassez-vous de ces gens-là, et pour ça, ça prend une période dans l’opposition.
Est-ce que l’équilibre budgétaire est important pour vous?
On va avoir cette discussion à un autre moment. Je ne suis pas prêt à en parler.
VIDÉO | Défi 60 secondes: Jean-François Lisée
Vous avez promis de ne pas organiser de référendum dans un premier mandat. Aucun événement, aucun rebondissement ne pourra vous faire revenir sur cette promesse?
Aucun. Il n’y aura pas de référendum sur aucun sujet ni de fonds publics consacrés à la souveraineté. Le respect de la parole donnée est indispensable pour retrouver le lien de confiance entre le gouvernement et les citoyens. On va passer quatre ans à redonner de la fierté à la nation, à enseigner notre histoire, à s’occuper de nos régions, à aider l’innovation et l’éducation, à lutter contre les paradis fiscaux et à avoir un moment de vérité avec le lobby le plus puissant du Québec, les médecins. Tout ça va remettre la nation en forme, et mon pari, c’est qu’elle sera plus disposée à faire l’indépendance ensuite.
En vue des prochaines élections, est-il plus important de séduire les électeurs de la Coalition Avenir Québec ou ceux de Québec solidaire?
Les deux! Québec solidaire, ce sont des souverainistes progressistes avec lesquels nous avons des divergences réelles, sinon, ils seraient dans notre parti. QS est une vraie force avec trois députés et ils sont en bonne position dans certaines circonscriptions. Soit on se fait une guerre fratricide entre souverainistes et les libéraux passent, ou alors on tente de trouver des propositions communes et on regardera ensuite la carte électorale. Le bien commun nous dicte de surmonter nos divergences.
Pour la CAQ, c’est différent, ce sont ses électeurs nationalistes qui m’intéressent, pas le parti. François Legault est maintenant un fédéraliste de droite assumé, et je vais l’aider à passer ce message!
Comment convaincre les jeunes d’appuyer le Parti québécois?
Le vote des jeunes est très volatil. Il fluctue. C’est une bonne nouvelle, parce que ce n’est pas cimenté. Si on peut, comme parti et comme gouvernement, bien représenter leur sensibilité, que ce soit sur l’environnement, l’ouverture sur le monde ou la lutte contre les paradis fiscaux, on peut les amener à se reconnaître en nous. Alexandre Cloutier, Véronique Hivon et Paul St-Pierre Plamondon représentent quelque chose et ils sont là pour rester.
Justin Trudeau est un premier ministre très populaire. Pour beaucoup de jeunes, le Canada de Trudeau, c’est cool. Est-ce un défi supplémentaire pour le chef du mouvement souverainiste?
Bien sûr. En 1995, le vrai chef du camp du Non, c’était Jean Chrétien. Il était l’un des politiciens les plus détestés au Québec. Aujourd’hui, le vrai chef du camp du Non, c’est Justin Trudeau, l’homme politique le plus aimé au Québec! Il faut en être conscient. Mais Trudeau est aussi l’homme des ventes d’armes à l’Arabie saoudite; il est celui qui veut faire traverser 860 cours d’eau du Québec au pétrole le plus polluant de la planète; il est l’homme qui veut nous dire quoi faire en santé, alors qu’on a déjà un ministre control freak, on n’en a pas besoin d’un autre! Les circonstances vont, à la longue, faire découvrir un autre Justin Trudeau.
Quelqu’un (Roosevelt je crois…) a déjà dit de Churchill « qu’il avait 200 idées par jour, que 4 étaient bonnes mais qu’il ne savait pas lesquelles… ».
Ça s’applique à Lisée.
Lorsqu’il se rendra compte (si ce n’est déjà fait!) que près de 70% des Québécois et des Québécoises ne veulent DÉFINITIVEMENT PAS entrer dans leur cage à homards, je prédis que Lisée fera avaler au PQ la proposition de « flusher » son article premier.
Donc ça confirme ce que j’ ai toujours prétendu; que notre chef de l’ opposition aime beaucoup plus le pouvoir que l’ indépendance ! Tandis que ses 2 mentors voulaient l’ indépendance d’ abord et avant tout; plutôt que gouverner une bande de gauchistes vendu au modèle québecois!
Ma foi, c’est une fort bonne question. Jusqu’où pourrait aller Jean-François Lisée où d’autres avant lui ne soient pas allés….
— Parlons ici un peu de science-fiction, puisqu’il en est question. Qu’est-ce que je lis en début de ce panégyrique ? C’est que Philip K. Dick : «C’est lui qui a transgressé le plus de règles en science-fiction.»
Diantre ! Qu’entend-on exactement par règles de science-fiction et par transgression ? À ma connaissance, en science-fiction il n’y a pas de règles clairement établies. C’est cette liberté et cette fantaisie qui donnent de l’intérêt au genre. Ainsi pas de règles, pas de balises codifiées par des assemblées ! Pas de transgression ! Seulement du bonbon….
Ici même, nous ne trouvons pas un discours basé sur la littérature mais plutôt une entrée en matière biaisée, fondée sur la propension à transgresser du nouveau chef du Parti Québécois. Choix de Lisée ou arbitrage éditorial d’Alec Castonguay ?
Pourquoi mettre Philip K. Dick comme prototype de la transgression ? Est-ce pour politiquement éclipser les autres maîtres du genre ? Exit le juif Isaac Asimov, pourtant un génie de la discipline ; initiateur de l’économiste Paul Krugman. Exit Lafayette Ronald Hubbard, père de la scientologie. Exit Jules Verne, ce français de la France et de la Bretagne qui pourtant a tout inventé… mais pas le vif Québec libre !
Qu’est-ce que la science-fiction, si non une forme de narration visionnaire ? Le Coran est aussi une œuvre visionnaire. Comme toutes les œuvres prophétiques soit dit en passant. C’est peut-être Mahomet et ses héritiers qui ont le plus su transgresser les règles non pas de la science mais de la condition humaine par la transcendance. Avec les « excellents » succès qu’on connait ici et là en semant le chaos, le désespoir, la désolation.
Les nazis aussi se sont montrés aussi très bons en l’art de la transgression. Ils ont su faire entrer l’extermination en une nouvelle sphère scientifique. Grâce à eux, nous sommes passés de la pure fiction apocalyptique à l’apocalypse rationnellement programmée scientifiquement.
Quel sera ou devrait-être notre futur en 2018 ? — L’Odyssée spéciale ou bien spatiale d’un Québec souverain dans une galaxie près d’cheu-nous ?
Toutes mes félicitations à monsieur Lisée pour son élection. Quel merveilleux « moment » politique, la date du 7 octobre était d’ailleurs très très très bien choisie…. C’était la Saint Serge.
Il est le bon candidat et il vainquera…je le regarde jouer au échec!!!j’ai confiance et c’est rare
La où le Québec doit être. Vivant.
L’avez-vous bien vu à l’Assemblée Nationale, votre « joueur d’échec »???
Gêne et malaise. Il s’es mis les pieds dans les plats à trois (3) reprises. Et ça ne fait que commencer…
Il m’a grandement déçu et probablement qu’il en a fait de même avec ses sbires du parti et des autres Québécois qui rêvent encore au grand soir où les Québécois entreront dans votre cage à homards.
Il faut aller chercher la droite et la rendre nationaliste, et il faut aller chercher la gauche nationaliste et la pousser un peu à droite. Si non, Monsieur Lisée, j’ai bien peur que vous ne réussirai pas. On doit viser la liberté individuelle et la richesse financière individuelle dans un Québec indépendant, et en français. Pour le moment, pour la vaste majorité des gens qui s’intéresse à la chose québécoise, qu’ils vivent au Québec ou non, les indépendantistes sont une bandes de vas nus pieds tapeurs de chaudrons sans avenir, et les gouvernements indépendantistes sont des gouvernements fortement contrôlant et destructeur de libertés individuelles. Pour le moment, la cause indépendantiste est politiquement dans un coma très profond.
Les fédéralistes, ont le vent dans les voiles. Et, on mousse fortement ce vent en le finançant hypocritement, illégalement, à même les fonds publics, à même les fond publics du Québec. Il ne faut pas se gêner de faire pareil, Monsieur Lisée, un fois rendu au pouvoir à Québec. Les taxes et impôts envoyé par le Québec à Ottawa, servent en grande partie à la cause fédéraliste d’un océan à l’autre. Ça sert aussi, à subventionner l’achat de compagnies d’ici et les déménagés en Ontario. Ca sert aussi a une propagande massive, dans les médias de tout genre, anti québécoise et pro-canadienne. Il faut faire pareil une fois rendu au pouvoir, Monsieur Lisée. Vous n’êtes pas le directeur d’une garderie. C’est pour adultes cette affaire. Faut prendre les moyens pour réussir. Tous les moyens. Même la tricherie. Surtout la tricherie.
J’aime bien Jean-François Lysée mais c’était quand même une bonne idée de remplacer sa photo oar celle de votre très belle journaliste!
Monsieur Lisée saura donner une vision au PQ, vision inspirée par l’histoire et le présent.
Moi, je demande à M Lisée de nous libérer de la peur et de nous ouvrir les yeux sur l’avenir. ; et sûrement qu’un formidable avenir nous attend.
La peur Monsieur est le début de la sagesse.
Le formidable avenir est déjà là, juste devant vous et ce, à l’intérieur du beau et grand Canada, le pays le plus envié et le plus admiré de la planète.
Et moi,je demande à M.Lisée de ne pas essayer une autre fois de tromper le peuple Québéçois avec sa tactique de la cage à homards il.était le conseiller de M.Parizeau à ce moment là..Il en a ensuite discuté avec M.Bouchard qui, en homme intelligent et intègre a refusé de monter dans cette galère et par la suite M.Lisée a quitté..
Euhhhh…ça fait plus de 50 ans que les séparatistes tentent de faire entrer dans leur cage à homards un peuple qui n’en veut pas. 50 ans!!!
Qu’est-ce que Lisée fera de différent que Lévesque, Parizeau, Bouchard, Landry et autres n’ont pas déjà essayé?
Dans son entrevue , Lisée ne parle aucunement des québecois du centre et du centre droit ou si vous voulez d’ extrême droite !! Il parle uniquement des progressistes souverainistes qui selon lui se retrouve chez QS et la CAQ ; ce qui est FAUX ! En effet la majorité des membres de QS sont des gauchistes d’ extrême gauche qui sont pour la plupart des anglo-québecois et sont membre de ce parti faute de ne pas en avoir d’ autres ! Pour ce qui est des membres de la CAQ , la plupart sont des nationalistes de centre, centre droit et d’ extrême droite pour qui laissér le pouvoir aux péquistes les répugne au haut point ! Imaginez le parti québecois au pouvoir 2 sec. avec les Martine Ouellet, les syndicats gouvernementaux, les environnementalistes et les gauchistes de tout acabit provenant de QS et ON et ect…. Rien qu’ à y penser , ça me fait de l’ urticaire !!!!! Bref Lisée est mieux d’ apprendre à faire des tours de magie !!!!
La souveraineté du Québec va se faire à la droite, et par la droite. Elle va se faire par l’argent, par la richesse financière individuelle, et par la liberté individuelle. J’ai malheureusement bien peur qu’elle ne se fasse, donc, pas. …
Les péquistes nous avaient promis des joutes oratoires extraordinaires avec Lisée.
Jusqu’à maintenant? Leur grosse balloune se dégonfle misérablement, comme celle de PKP.
Tout ça pour ça???
Déception et malaise!!!
Le taux de chomage au Québec (6,9%) est maintenant inférieur à celui du Canada (7%). C’est du jamais vu
Le Canada croule sous les déficits (34G) alors que le Québec nage dans les surplus (3,7G)
On ne trouvera jamais meilleures conditions gagnantes.
Lisée est dans le champ. Il ne gagnera jamais sans l’apport de souverainistes
La destinée d’une personne est de se prendre en main , grandir , s affirmer dans le respect des autres. Il en est ainsi des peuples.Ceci est inscrit dans l’âme humaine.
Vous avez omis de remercier le gouvernement Libéral de Philippe Couillard pour ces incroyables prouesses jack2…
De plus, les Québécois sont parfaitement conscients qu’à l’extérieur de notre beau et grand pays, Le Canada qui fait l’envie de toute la planète, le Québec ne serait qu’un autre état du tiers-monde.