Justin Trudeau: de la confiance, mais pas assez compétent

Les Canadiens font davantage confiance à Justin Trudeau qu’aux autres chefs fédéraux, mais ils le jugent moins compétent que ses adversaires. C’est ce qui ressort d’un nouveau sondage de la firme Nanos.

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau. (crédit photo: CC BY-NC-SA 2.0)
Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau. (crédit photo: CC BY-NC-SA 2.0)

Les Canadiens font davantage confiance à Justin Trudeau qu’aux autres chefs fédéraux, mais ils le jugent moins compétent que ses adversaires.

C’est ce qui ressort d’un nouveau sondage de la firme Nanos, publié ce matin, qui a cherché à savoir non seulement les intentions de vote, mais également la perception que les Canadiens se font des chefs fédéraux dans différents domaines. Étant donné que la politique tourne beaucoup autour d’une bataille d’image entre les leaders, cette information a une importance.

Ainsi, quand vient le temps de choisir le chef en qui ils ont le plus confiance, 23,4 % des Canadiens répondent Justin Trudeau, 21,1 % disent Stephen Harper et 16,3 % répondent Thomas Mulcair. Devant Elizabeth May (14,3 %), aucun (12,8 %) et Ne sait pas (11 %).

En ce qui a trait à la compétence, Stephen Harper arrive facilement premier, avec 34,9 %, suivi de Thomas Mulcair 19,8 % et de Justin Trudeau 17,4 %. Elizabeth May récolte 3,5 %.

Qui a la meilleure vision du pays, selon les Canadiens? 29,6 % répondent Trudeau, 25,6 % Harper et 12,6 % Mulcair. May récolte 6,9 %.

Résultats détaillés par ici.

Quelques constats:

Les gens aiment Trudeau, mais il n’est pas perçu comme un premier ministre en attente pour l’instant. Thomas Mulcair occupe cette place. La compétence est un atout important quand vient le temps de choisir un premier ministre. La force du chef néodémocrate à la Chambre des communes y est certainement pour quelque chose. Il reste au jeune chef du PLC à mettre du concret autour de ses discours remplis de lieux communs s’il veut espérer grimper dans l’échelle de la compétence (non, la légalisation de la marijuana n’est pas l’enjeu qui fera la différence sur ce plan…)

Avoir la confiance des gens est un avantage sur lequel voudra bâtir Justin Trudeau. Il est toutefois en poste depuis seulement quatre mois, il devra donc maintenir cette confiance au-delà de sa lune de miel post-leadership, au fur et à mesure qu’il prendra des positions, parfois impopulaires.

Stephen Harper est largement perçu comme le plus compétent. Ce titre revient généralement au premier ministre en fonction, peu importe sa couleur. Le fait qu’il contrôle les leviers de l’état et s’affiche sur la scène internationale joue en sa faveur.

Thomas Mulcair devrait s’inquiéter de sa lointaine troisième place dans le domaine de la vision du Canada. Le chef du NPD ne dégage pas l’énergie d’un Trudeau, alors s’il veut remplacer Stephen Harper comme premier ministre, il devra mieux détailler sa vision, ses combats, ses valeurs. Mieux exprimer le pays qu’il souhaite façonner dans les prochaines années. «Ok, il semble compétent, mais où veut-il aller?», demandent les Canadiens.

Voici les enjeux prioritaires en politique canadienne en cette rentrée d’automne:

Économie/emplois 35,3 %

Corruption/scandale au Sénat 17,3 %

Santé 12,3 %

Environnement 11 %

Dette/déficit 3,3 %

En terminant, voici les intentions de vote au Canada mesurées par la firme Nanos:

PLC 35,7 %

PC 29,7 %

NPD 24,8 %

PVC 5,5 %

(Au Québec — avec une marge d’erreur supérieure — on note que le PLC domine avec 35 %, suivi du NPD avec 29,6 %, du Bloc québécois à 15,5 %, du PC avec 14,8 % et des verts à 5,1 %)



 

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Lorsqu’on sait qu’en politique un terme de six mois est quelquefois comparé à l’éternité, on peut estimer que le terme qui sépare aujourd’hui de la prochaine consultation électorale fédérale est à peu près égal à quatre fois la durée de l’éternité. Donc, ça fait beaucoup de temps !

Ici, on constate que nous avons d’un côté celui qui inspire l’expérience et de l’autre celui qui inspire la fougue et la jeunesse. La logique est bien respectée puisqu’il y a un petit avantage pour celui qui inspire l’expérience. Pour pasticher une « pub » pour un colorant à cheveux pour homme, on devrait dire que celui qui a l’expérience devrait se mettre quelques touches de couleur (touches de gris) pour inspirer à la fois l’expérience de l’homme mûr et simultanément la fougue de l’homme jeune.

Ainsi on comprend que pour le moment le leadership de monsieur Harper n’est pas sur le point de s’effondrer. Qu’en sera-t-il dans deux ans ?

Pour Thomas Mulcair, la situation est plus préoccupante, car si Harper n’a plus rien à prouver, que Trudeau peut encore tout prouver, Mulcair doit trouver l’image qui l’assoit dans le fauteuil du prochain premier ministre. Hors même si l’homme est assez brillant, s’il contrôle plutôt bien ses dossiers, il n’a toujours pas cette touche « populiste » qui transforme le politicien brillant en tribun.

Thomas Mulcair est respecté, sans aucun doute respectable, certainement très compétent ; pourtant son message ne lève pas. Après quatre fois l’éternité, il se pourrait aussi que Thomas Mulcair perde son fauteuil de chef de l’opposition sans pour autant s’assoir dans celui du « chef du bataillon. »

Pour Justin Trudeau, les choses sont beaucoup plus « soft ». Dans un premier temps il se doit de remettre le PLC dans le siège de la première opposition. Puis, après 2015 s’imposer comme le prochain premier ministre du Canada. Advenant, un gouvernement minoritaire en 2015, le fait d’avoir un Trudeau comme premier ministre du Canada prendrait moins de cinq ans.

Et oui ! L’emploi, c’est prioritaire pour les canadiens. Après tout, la majorité des canadiens ne sont pas si riches que ça et réduire les inégalités dans les dix prochaines années est une priorité sur laquelle tous les partis tant fédéraux que provinciaux devraient impérativement s’affairer.

Il semblerait que l’on puisse diriger un état sans la compétence requise.

La preuve? Pauline Marois.

Franchement vous êtes obsédé.

Vous trouvez toujours le moyen d’asperger tout ce qui bouge de votre haine envers le Québec, envers les Québécois mais surtout envers tout ce qui est nationaliste ou souverainiste.

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué M. Castonguay, ici, propose une réflexion portant sur la scène FÉDÉRALE.

« Les idées fixes sont bonnes cavalières, elles reviennent vite au galop. »
[ Emmanuel Wathelet]

« Vous trouvez toujours le moyen d’asperger tout ce qui bouge de votre haine envers le Québec, envers les Québécois mais surtout envers tout ce qui est nationaliste ou souverainiste. » (sic)

Pauline Marois et son Parti québécois ne sont PAS LE Québec ni LES Québécois Monsieur Drouin.

On parle bien ici de compétence de leaders politiques, or, je souligne un état de fait: Madame Marois dirige le Québec et elle est incompétente. Elle l’a toujours été et ce dans tous les ministères où elle a sévit. TOUS!

Pourquoi alors Justin Trudeau ne pourrait-il pas diriger le Canada? Il est jeune, énergique, très intelligent et il a du temps devant lui.

Donc si J. Trudeau, l’incompétent, mériterait de diriger le Canada c’est parce que vous évaluez que celle qui dirige le Québec est, selon vous incompétente.
Beau raisonnement s’appuyant sur un argumentaire d’une grande profondeur, comme un puits sans fond !

«La haine rend non seulement aveugle et sourd mais incroyablement bête.»
[Konrad Lorenz]

Un bien meilleur exemple serait Jean Charest, vous savez, celui qui a accumulé le tiers de la dette du Québec à lui seul.

Incompétent, le mot est faible….

Il faudrait aussi ajouter le manque d’expérience, un CV d’une minceur extrême et un jugement souvent douteux.

Pour le PLC, un parti décimé et désorganisé c’est le candidat du désespoir qu’on a choisi à cause de sa notoriété et son aisance avec le public.

Je crois que le PLC ne s’est pas encore remis du scandale des commandites. Ce parti n’a jamais, selon moi, fait un réel acte de contrition si bien que l’establishment du PLC de l’époque des commandites a continué à agir dans l’ombre sans jamais accepter sa propre turpitude.

Conséquemment, le PLC tourne encore à vide, réduit à vendre un nouveau chef comme on vend un produit de consommation courante, misant uniquement sur l’emballage puisque que le contenu est extrêmement banal.

Alors, ne soyons pas surpris de voir les stratèges libéraux mettre en place des campagnes de publicité pour vendre Justin comme on vend un jambon ou un pot de confiture.

«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]

Mé François 1 souhaite vivement que Mme Marois soit incompétente afin qu’elle n’ébranle point les colonnes canadiennes du fédéralisme « coast to coast » à 80 % unilingues…anglophones.

Même quand le sujet est sur M. Trudeau, il trouve moyen de discréditer Mme Marois.

M. François ne devrait pas avoir si peur, le séparatisme n’a jamais levé véritablement au Québec, juste un peu de souveraineté-association et de souveraineté-partenariat. Il reste seulement un léger espoir nationaliste québécois : « Plus de souveraineté du Québec…dans le Canada, plus ou moins amélioré. »

Madame Marois réussit très bien à se discréditer elle-même. Elle n’a pas besoin de mon aide.

Avec elle comme leader, on est toujours à deux doigts de la catastrophe comme sa dernière répudiation de sa propre Ministre de l’Éducation avec sa sortie toute aussi intempestive qu’hypocrite sur l’augmentation des taxes scolaires dont elle est elle-même à l’origine, ou son autre sortie sur les problèmes qui vivent nos frères britanniques qui seraient, toujours selon Madame Marois, dus exclusivement au multiculturalisme et à l’ouverture sur le monde dont ils ont fait preuve depuis des années.

deux niaiseries en deux jours… Pas beau ça?

Heureusement pour vous, on est dimanche aujourd’hui et elle est « off »!

Bonjour,

Certes, depuis que Monsieur Justin Trudeau devint chef du Natural Governing Party, nos nationalistes québécois semblent de toute évidence ceux qui ont les plus grandes attentes envers ce « beau brummel ». Jaloux les nationalistes québécois ? Certainement que l’homo « québécus érectus nationalus » appréhende un certaine Trudeaumanie qui fera des siennes au Québec avec nos québécoises qui « n’ont jamais été bien tentées par la « chose nationale » .En laissant l’homo québécus nationalus se ronger le frein tout seul avec ses fantasmes de pays imaginaire. Au plaisir, John Bull.

Alors, M. François 1, Mme Marois a raison dans ces 2 occasions : Les Musulmans dirigent l’Angleterre pendant que nos Commissions scolaires dirigent notre provincial gouvernement, entre 2 colloques, de préférence, au bout du monde, afin que ça coût plus cher.

Bravo Mme Marois ! Vos adversaires désespèrent…jours et nuits…minimum