La commission Charbonneau en chiffres

La Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction entre dans le cœur de ses travaux cet automne. Son mandat est large : faire la lumière sur les stratagèmes d’infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction, mettre au jour les pratiques de collusion dans l’attribution des contrats publics et établir les liens possibles entre le financement des partis politiques et l’attribution de ces contrats.

Selon l’échéancier prévu, la présidente de la Commission, France Charbonneau, juge à la Cour supérieure du Québec, devrait remettre son rapport le 19 octobre 2013.

2 commissaires vont épauler France Charbonneau : Renaud Lachance, ancien vérificateur général du Québec, et Roderick Macdonald, titulaire de la Chaire F.R. Scott en droit public et constitutionnel, de l’Université McGill.

14 personnes ou organismes ont obtenu de la Commission le statut de participants ou d’intervenants, ce qui donne le droit de contre-interroger les témoins.

11 policiers ou spécialistes du crime organisé au service de la Commission.

1 ancien journaliste agit comme enquêteur de la Commission : André Noël, ex-reporter à La Presse.

1 650 appels, courriels ou lettres reçus par la Commission de la part de gens qui voulaient dénoncer une situation ou transmettre de l’information.

14,6 millions – Budget de la Commission (la commission Bastarache, sur le processus de nomination des juges,
a coûté environ 5 millions de dollars, et la commission Gomery, sur le programme des commandites, plus de 32 millions).

350 $ – Salaire horaire du procureur en chef de la Commission, M^e Sylvain Lussier.

270 000 $ – Salaire de la présidente, France Charbonneau.

1,7 million – Coût de l’aménagement de la salle d’audience, au centre-ville de Montréal.

251 journalistes et techniciens médias accrédités pour suivre les travaux de la Commission.