La décanadianisation du Québec s’accélère

Vous avez déjà vu le Courant-Jet ? Vu de vos yeux vu ? Non? Normal. Vous ne voyez que la pluie et le beau temps.

Comme le Courant-Jet, l'identité québécoise monte
Comme le Courant-Jet, l'identité québécoise monte

Le Courant-Jet, dont vous parlent les météorologues, est une des variables structurelles du temps qu’il fait.

Il y a un Courant-Jet de la souveraineté du Québec. Un mouvement sous-jacent qui en détermine, de loin, l’évolution. On ne le voit pas dans les évolutions conjoncturelles de l’intention de vote souverainiste. Il travaille en profondeur. Dans l’évolution de l’identité québécoise.

En bref, plus les Québécois se définissent comme « Québécois » plutôt que « Canadiens », plus ils seront nombreux à appuyer la souveraineté lors d’un référendum. En 1980, moins de 40% des Québécois se disaient « Québécois d’abord » — ils furent 40% à voter Oui. En 1995, on comptait 50% de « Québécois d’abord ». Résultat référendaire: 50%

Or ce mouvement, dont je vous ai déjà parlé ici, s’accélère. Selon des données publiées dans la Gazette le… 28 décembre! — et passées complètement inaperçues dans les médias francophones, l’identité québécoise a atteint, en novembre 2010, un niveau historique de 60% !

Le sondage Léger mise-en-marché (ma traduction) réalisé pour le compte de Jack Jedwab de l’Association des études canadiennes atteste de cette montée et confirme une tendance visible depuis plus de dix ans.

Voici un tableau composé des sondages CROP sur une question quasi-identique de 1998 à avril 2009 et des sondages Léger/Jedwab de janvier 2009, septembre et décembre 2010:

Une tendance de plus en plus lourde. (Cliquez pour agrandir)
Une tendance de plus en plus lourde. (Cliquez pour agrandir)

En rouge: les répondants qui se disent seulement Canadiens ou Canadiens d’abord.
En jaune, ceux qui se disent également Canadiens et Québécois.

En bleu: ceux qui se disent seulement Québécois ou Québécois d’abord.

Ce tableau appelle plusieurs remarques.

D’abord, il indique que la barre des 50% a été franchie en 2004, à la fois dans la série CROP et la série Léger. Donc l’identité québécoise est majoritaire dans la totalité de l’opinion québécoise (et pas seulement francophone) depuis maintenant six ans.

Ensuite, il reste 20% de répondants qui disent avoir les deux identités également. Or la question « égal » n’apparaitra pas dans un référendum sur la souveraineté. Il est donc certain qu’une proportion non-nulle de ces 20% se reportera, lors d’un choix forcé, du côté de l’identité québécoise.

Évidemment, si on se concentre sur les seuls francophones, le tableau est encore plus frappant:

1%  Canadiens seulement
7%  Canadiens d’abord
20%  Également Canadiens et Québécois
40%  Québécois d’abord
31%  Québécois seulement

“La réalité, a dit Jedwab à la Gazette, est que 31 % des Québécois francophones se considèrent comme Québécois seulement. Pour moi, il s’agit d’une minorité signifiante qui éprouve un très fort sentiment de détachement envers le Canada. »

La situation est également plus nette lorsqu’on décompose par groupe d’âge. Alors, commente Jedwab, “ce qui m’inquiète est que la totalité des groupes de moins de 65 ans se sentent très détachés du Canada ». Jack est, comme chacun le sait, un fédéraliste convaincu. Il a de bonnes raisons d’être inquiet. (Et je le remercie d’avoir partagé ses données avec moi.)

Demain: les jeunes québécois et l’identité québécoise

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Et ces jours-çi, le « Edmonton Journal » qui se désole,

« Just 18 per cent of francophone Quebecers aged 18-24 claim any attachment to Canada »-« It’s futile to make Quebec feel wanted »-The Edmonton Journal

Le Edmonton Journal très déçu….
http://www.edmontonjournal.com/life/futile+make+Quebec+feel+wanted/40

« One-third of Quebec francophones define themselves as Quebecers only, while 39 per cent see themselves as Quebecers first, Canadians second. Just 20 per cent are equally Quebecois and Canadian. Among young Quebecois, of course, the trends are even worse. Just 18 per cent of
francophone Quebecers aged 18-24 claim anyattachment to Canada « .

Entre ce que les gens disent et qu’ils font nous le savons il y a toujours une Marge.
Qlors aux olympiques a Vancouver on a vu plein de québécois, là-bas et ici supporter l’équipe canadienne et pas juste quand il y avait des québécois dedans. Ils sont nombreux a s’être acheté des mitaines et toutes sortes d’objets identifié a l’équipe canadienne. Demandez aux employés la baie, zellers et cie, ils ont fait mains basses dans tout les magasins.
Quand les gens de Québec veulent tenir les olympiques ça n’est pas pour présenter des équipes québécoises mais biens Canadiennes.
Ils sont nombreux les jeunes québécois a aller travailler dans l’ouest et y faire du ski… pourtant ils pourraient aller aux US, c,est plus proche, mais ils se considèrent canadiens et veulent connaitre davantage le Canada que les générations qui les ont précédées.
On devraient miser a renouveller le fédéralisme et peut-être repenser les territoires. Revenir a Est (les maritimes, Terre-Neuve, Québec et ONTARIO, centre les prairies et les territoires du nord, et ouest BC. Toujours une fédération, mais les représentants des provinces déjà élus au provincial qui ne font que mettrent en commun 2 représentant pour chacun des 3 nouveaux territoires pour les questions d’économies$$$, de sécurité (une armée+les mêmes lois partout au Canada un seul corps de police fédéral) et d’environnement (des politiques et un gestion fédérale de la protection, de récupération et recyclage), le bilinguisme national tout le primaire en anglais, le secondaire en français et les universités et collègue technique avec des cours dans les 2 langues puisques tout les canadiens seront fonctionnels dans les 2 langues, pour le reste chaque nouveau territoire gèrent et assument ses responsabilités avec le maintient de services de santé, d’éducation, de pension accessible.

D’autre part, il y a un mouvement chez les Francophones hors Québec qui voudrait recréer les « États généraux du Canada français ».A lire ce papier dans « LE DROIT » d’Ottawa…

http://www.vigile.net/Le-fruit-est-mur,34060

Et aussi, cette lettre ouverte dans LE DEVOIR:

http://www.ledevoir.com/politique/canada/314530/replique-a-christian-rioux-l-acadie-internationale-et-le-quebec

Certains de nos amis Francophones hors Québec prétendent que ce sont « les séparatisses » qui ont bousillé les États généraux de 1967.

Il y a chez les Francophones hors Québec(FHQ) plusieurs qui pensent que le Québec les a « laissé tomber ». Vous avez beau leur expliquer que le Canada français est mort avec Trudeau quand il a balayé le BICULTURALISME de Laurendeau-Dunton pour le remplacer par le MULTICULTURALISME….!!!

Certains de nos amis FHQ rêvent même d’États généraux du Canada français en 2017, pour fêter le 150e de la Confédération! Hum! Hum! Hum!

Bien que cela soit circonstanciel, le Canada devient de plus en plus un «état pétrolier», or un état pétrolier est plus autoritaire, plus conservateur, plus comrompu, moins transparent et insiste beaucoup sur la sécurité et la répression du crime.

L’Alberta n’a pas changé parti au pouvoir depuis 40 ans, le seul pays à avoir battu cela dans les Amériques est le Mexique, un autre état pétrolier.

Le dollar devient de plus en plus un pétro-dollar et cela nuit au secteur manufacturier québécois, alors les raisons d’être québécois d’abord vont sembler de plus en plus évidentes à de plus en plus de gens…

Avez-vous lu Nikiforuk?

http://www.youtube.com/watch?v=rZntCQ_Me_o&feature=fvsr

http://www.andrewnikiforuk.com/

1- Je crois qu’il s’agit plutôt du fait que les québécois ne se reconnaissent pas des les politiques du gouvernement Harper. Je ne qualifierais pas ce 60% de « solide » si vous me permettez un anglicisme.

2- Je me suis toujours et avant tout considéré québécois avant d’être canadien, ce pays est trop grand pour que l’image d’un canadien puisse être précise. Ce n’est pas ce qui fait de moi un souverainiste, en supposant que j’en suis un.

Pour conclure, ce qui m’énerve, c’est que la souveraineté sois le seul remède à nos maux.

1-Je crois qu’elle est possible, elle est peut-être souhaitable, mais il faut s’interroger sur ce qui arriverait le lendemain d’un oui au référendum. Je ne parle pas ici de la bourse qui crash ou du ROC qui nous boude, je parle du projet « Québec pays »; quel est-il? Je ne souscris pas à la République. Il nous faut un projet précis sur lequel voter, pragmatiquement. Je donnerai jamais de chèque en blanc à un gouvernement.

2- Si dans notre inconscient collectif, nous nous considérons de facto souverain, le référendum ne sera qu’une formalité. Ouvrons nous sur le monde, mais cessons de nous y comparer.

La réalité c’est que les vieux qui se sentent attachés au Canada ne parlent pas du tout du même Canada! Pour le Canada c’est le pays de leurs ancêtres, le Québec essentiellement. Vous pensez que les vieux fédéralistes de Beauce ou de Mauricie, des unilingues à 95%, se sentent chez eux dans la jungle multiethnique de Toronto ou de Vancouver? Pas une minute
——-
Vous pensez qu’on se sent chez nous dans un pays qui refuse le foie gras et qui censure les tunes à la radio qui ont le mot faggot dedans?
Vous pensez qu’on se sent chez nous dans un pays qui ne connait pas Julie Snyder et Patrick Huard?

Si vous croisez Pauline demandez-lui donc quand est-ce qu’elle commence à parler de souveraineté?

Oh oui ! Merci vraiment beaucoup à monsieur Jedwab effectivement. C’est bon signe qu’il soit inquiet.

Il est vrai que se détacher du reste du Canada et mettre son X à la bonne place lors d’un référendum sont deux choses très différentes. Moi qui croyais ne pas voir la souveraineté de mon vivant, j’ai bon espoir de la voir finalement!

Maintenant, je pense qu’il faut cesser de fractionner le vote souverainiste par la création de partis politiques indépendantistes différents (Parti indépendantiste, Québec-Solidaire). Ceci permet simplement aux libéraux de se faufiler étant donné notre mode de scrutin.

Je pense qu’il faut plutôt unir les forces souverainistes afin de faire sortir le vote pour le PQ! Et pourquoi pas une élection référendaire pour la prochaine fois? (Je suis naïve, mais j’adore rêver!)

Le Québec c’est la pointe nord est de l’Amérique du Nord très visible sur une carte. Une carte sur CNN ou comme celle ci sur cette page, le Québec c’est un pays géographiquement naturel et imposant!!

Plusieurs observateurs et citoyens reconnaissent que le critère de l’identification nationale est convaincant pour évaluer la crédibilité du désir d’auto détermination d’une nation. L’obstacle principal contre ce désir légitime de souveraineté nationale se trouve du côté de l’habitude dans l’encrage colonial qui subsiste depuis plusieurs générations (251 ans) chez les Québécois dont (143 ans) de fédéralisme provincialiste en me permettant ce léger néologisme.

Tout de même, Les Québécois en cessant progressivement de se percevoir et de se ressentir en tant que Canadiens Français conscients de la donnée démographique les concernant au Canada anglophone dont les populations multiculturelles rendent minoritaires dramatiquement plus encore les rares populations francophones subsistantes sont destinés à se procurer un pays ou selon l’hypothèse morbide toujours possible de choisir de se suicider culturellement dans le Canada.

Effectivement selon le sujet de demain, autre doute, comment la souveraineté peut se réaliser si la politisation des jeunes Québécois ne s’améliore pas?

Voilà une situation tout à fait normale. À partir du moment où l’on commence à se percevoir comme un peuple. C’est maintenant indiscutable, les peuples canadiens et québécois sont foncièrement différents, sans être antagonistes.

Nous voulons vivre notre vie, à notre façon, sans avoir à demander de permission à nos voisins canadiens. C’est sans doute la même chose pour eux.

Alors ? La meilleures façon de vivre heureux est de vivre séparés et amis. Voilà ! Espérons que la compréhension sera partagée !

JLD

Peu importe.
(1)La définition claire de « Québécois » n’existe même pas, alors la question du sondage et l’énoncé sur la décanadianisation sont discutables.
…. qui aura le courage de lancer le débat de la définition?

(2)La masse critique du pouvoir et de la richesse au Québec ne se dit pas « Québécoise » (même définition souple qu’en #1). donc….

Il y a une expression américaine qui dit « Money talks, bullshit walks ».

Je me suis aussi intéressé à cette question quand j’étais au Devoir (i.e. avant 1991) à partir des travaux de Maurice Pinard, sociologue à McGill. J’avais observé que c’est assez tardivement, à la fin des années 80 si ma mémoire est bonne, qu’une majorité d’individus vivant au Québec se disent Québécois. Il faudrait que je retrouve ces données pour compléter « à reculons » celle que vous publiez aujourd’hui.

@Jean-Pierre Proulx
La série de données que j’utilise aujourd’hui est celle qui introduit la notion d’égalité entre les deux identités. Celle à laquelle vous faites allusion n’offre pas ce choix. On en retrouve le graphique, jusqu’au début 2010, pour les francophones, ici: http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/identite-et-estime-de-soi-piliers-d%E2%80%99une-future-majorite-souverainiste/3420/
Merci de me lire
JF Lisée

Si on écoute les informations à la radio et la télé d’État, c’est tout le contraire.
La « canadianisation » de l’information à la SRC frôle le ridicule. La provenance de la nouvelle (ROC) domine sur sa pertinence, à tel point que je n’écoute plus les bulletins nationaux à la télé ou à la radio qui était pourtant ma référence depuis plus de 30 ans.

TVA fait un assez bon boulot (local national), mais avec des moyens et du temps d’antenne bcp plus limités et surtout un « empire » à promouvoir.

C’est pour quand une radio/télé national pour la nation Québécoise?

Télé-Québec possède toute les licences radio et télé pour occuper cette espace.

Le PQ devrait-il s’engager à donner à TQ un mandat d’information national?

Qu’en pensez-vous?

Il y a loin de la coupe aux lèvres, M.Lisée.
Est-ce que les ontariens se désignent d’abord comme ontariens? et ainsi de suite ? Quant aux allophones vivant au Québec, comment est leur intégration identitaire québécoise?
Pourquoi les médias francophones ont-ils « dissimulé » cette nouvelle ?

Bonsoir,
En m’excusant d’abord pour avoir appuyé sur une touche du clavier qui manu militari expédia mon début de texte en orbite. En reprenant le fil, Monsieur Jack Jedwab a tout à fait le droit de vivre ses états d’âme et de les partager. Mais, à mon humble avis, ce n’est pas du tout le sentiment vécu par la très grande majorité des Canadien face au Québec. Le tout est le dernier de leurs soucis et c’est Business as Usual. Ce qui est le plus inquiétant dans cette analyse est le repli identitaire de certains nationalistes québécois qui ont cette tendance souvent de se ramasser en petits tapons en s’agglutinant comme s’ils vivaient en vase clos ou bien en assiégés. Les nationalistes québécois sont beaucoup plus loin de la francophonie internationale et aussi réfractaires à celle ci que pour le reste du Canada. Nous devons seulement consulter les analyses objectives d’Influences Médias et en parler à Monsieur Dumas pour en avoir l’évidence crue. Le Canada vit son Fédéralisme tranquille en restant low profile au Québec, la preuve de cette assurance tranquille en étant une Fédération qui laisse à ses composantes, soit les provinces comme le Québec de vivre leur vinaigrette comme cela leur plait, ce qui explique l’immense décentralisation de la Fédération Canadienne du Vivre et laisser Vivre ! Il y a infiniment plus de différences fondamentales entre un Canadien de Terre Neuve ou bien de la Nouvelle Écosse des Canadiens habitant l’Alberta ou bien la Colombie Britannique, soyez en sûrs que les différences observées entre le Nouveau Brunswick et l’Ontario d’avec le Québec. C’est tout cela l’atomisation des sociétés car au plan sociologique, la partie du territoire occupé et son relief environnant fait l’individu et le coupe en même temps des autres. Et faudrait-il séparer et sortir Montréal du Québec car un immense fossé sépare la métropole ces régions ?
En effet, un peu et beaucoup à l’exemple du Canada, la Communauté Européenne a décidé le 1er de Novembre 1993 de devenir une Fédération, mais en étant de loin beaucoup plus centralisé que le Canada. Le Québec a beaucoup plus de pouvoir et d’autonomie en tant que province canadienne à l’intérieur du Cadre Canadien que l’Allemagne ou la France à l’intérieur de l’union Européenne, soit Maastricht.
En outre, l’union Européenne de Maastricht lors de sa création en 1993 a choisi la 9ème de Beethoven, soit l’Hymne à la Joie comme hymne commun à tous les composantes. En choisissant la devise de l’Euro comme monnaie commune à tous, mais le plus important est la devise officielle de cette Europe de Maastricht, soit : UNIS DANS LA DIVERSITÉ ! ce qui est peu dire. Des pays aux cultures et avec des langues différentes qui METTENT EN COMMUN LEURS DIFFÉRENCES afin d’être plus fort….. Et dire qu’ici, certains veulent s’isoler afin de vivre leur pseudo différences en s’agglutinant pour se ramasser en TAPONS sous un drapeau parce qu’il est fleurdelisé, parait-il….
Finalement, et encore à l’exemple du Canada qui, au début des années 1960 a décidé d’instaurer un système de péréquation afin d’aider les provinces les plus pauvres d’avoir un standing de vie comparable aux provinces les plus riches. Et le Québec a été de loin le plus grand bénéficiaire de cette aide Canadienne avec les montants déboursés depuis les touts débuts car sûrement, sans le Canada, le Québec tirerait encore de la patte et ferait du Canada un pays avec de fortes disparités économiques et sociales comme aux États Unis. C’est ainsi que cette Union Européenne de Maastricht, fort de cet exemple Canadien, aide les pays les plus pauvres comme le Portugal, l’Espagne et la Grèce a s’en sortir. Et comme nous disons si bien : L’Union fait toujours la FORCE ! Au plaisir, John Bull.

Merci M. Lisée de partager ces données avec nous.

Depuis plusieurs mois, quelques personnalités publiques étayent leurs thèses quant à savoir que les questions d’identité, de langue ou de souveraineté n’intéressent plus les jeunes d’aujourd’hui.

Étant moi même âgé de 20 ans, j’ai toujours trouvé particulier de voir des gens ayant quitté l’école depuis longtemps déterminer les sujets de conversation politique des jeunes d’aujourd’hui à partir de leur expérience d’un jour lors d’un quelconque colloque organisé pour les jeunes.

Bien sûr, l’identité et la souveraineté ne sont peut-être plus des sujets autant explorés qu’avant, mais force est de constater que même en les explorant moins, il y a chez les jeunes une progression de l’identité québécoise, mais aussi une stabilité dans l’option souverainiste. Un taux à 40 % depuis 15 ans ne signifie pas un état statique, mais plutôt un état dynamique : à mesure que des souverainistes plus âgés meurent, il y en a des plus jeunes pour les remplacer. Nous pouvons même suspecter comme vous le faites un potentiel énorme pour le mouvement souverainiste avec de telles données sur l’identité.

Comme mon expérience me l’indique, même si nous parlons moins entre nous de ce sujet que dans les années qui nous ont précédées, nous avons toujours une opinion sur celui-ci : c’est que le sujet reste intéressant et, surtout, non réglé, ce qui laisse place aux débats… 😉

M. Jean-François Lisée

N’étant pas un expert de tous ces chiffres, je me contenterais de souligner pour ma part, que je ne considère comme nullement étonnant que les québécois se disent de plus en plus québécois et de moins en moins canadien. J’irais jusqu’à dire que le résultat des prochaines élections fédérales, risque encore de démontrer encore davantage le clivage qui s’étend actuellement entre d’une part les québécois et d’autre part le reste du Canada. Avec toute la question des sables bitumineux, des gaz de schite et plusieurs questions d’ordre plus morales, les québécois sont à mon avis, en train de prendre conscience qu’ils devront choisir entre un Québec qui représente leurs différences, ou un Canada qui au contraire les contraint à devenir une minorité qui pense différemment.

Plus les personnes agées vont nous quitter pour l’autre monde, plus la ligne bleu va monter. C’est ce que tout souverainiste sait, mais n’ose psa dire ouvertement.

Ouf! que de chemin parcouru depuis 1966: RIN: 5,5%. j’avais 22 ans alors et je militais dans ce parti, fondateur de l’option politique de l’identité « québécois seulement ».

Merci à ce Jack d’avoir partagé ses données et à vous, M. Lisée de les diffuser.

Sans être acquise, la victoire est à la portée de démocratie et, semble-t-il, saura même répondre à la loi sur la Clarté de notre
minime Dion.

L’art est long, dit-on et quand on y arrive ou bientôt près d’y arriver, quelle sensation!

JFoisy

Suite à ce sondage certains commentateurs du ROC ont réagit:

(…)

« So it’s possible to argue that Quebec, as a danger to Canada, is sharply diminished. On the other hand, it’s also possible to argue the direct opposite: That Quebec no longer needs overt manifestations of separatist fervour, because for the most part it has already quit the country »

(…)

http://fullcomment.nationalpost.com/2010/12/29/kelly-mcparland-sovereignty-association-becomes-reality/

….

We need to rethink our relationship with Quebec

http://fullcomment.nationalpost.com/2010/12/30/todays-letters-we-need-to-rethink-our-relationship-with-quebec-2/#ixzz19bdtc6H7

« … a refusal by Ottawa to cooperate would mean Westerners could “validly hold a referendum on independence.”

(…)

« And this is the eternal problem for the West, says Leon Craig, a University of Alberta political philosophy professor emeritus. Mr. Craig was a featured speaker at that Calgary Congress six years ago. He argued that, even with a Calgarian prime minister’s loyalty to western values, Alberta would still be better off as an independent nation. »

http://fullcomment.nationalpost.com/2011/01/15/kevin-libin-harper-can-afford-to-take-west-for-granted/#ixzz1BDrq7CfC

Conclusion: Le fédéral est de moins en moins pertinent pour la suite de l’histoire

Merci beaucoup pour ces données. J’ai un professeur de Science Politique bien connu à l’Université de Toronto qui va bien apprécier ces chiffres.

on a jamais vu autant de publicites canadiennes a la television.

De plus, le cheque de chomage, de veterans, de vieillesse, de tps ou tvq viennent du Canada
et j’en passe!!
alors, quand viendra le temps je crois que les gens qui recoivent leur cheque de cette « compagnie », je veux dire le Canada!!
ils vont y penser a 2, 3 5 , 10 fois avant….

J’étudis à l’université de Montréal, et la majorité de mes amis se disent Québécois et pas Canadiens. fait intéressant : bien des fils et filles d’immigrants se disent Québécois et voteraient Oui à un référendum. Les jeunes fédéralistes sont une minorité.

de plus, aller sur le site de hochey Les Canadiens
et on nous introduit sur le site en disant
« Nous sommes Canadiens » !!
c’est fort!

Tout en trouvant ces chiffres réjouissant, je m’inquiète de la possible majorité parlementaire harperienne WASP de l’Alberta. Suis-je alarmiste ? Peut-être ! Mais alors, si comme à moi, ces Reformists vous apparaissent des non-démocrates, suite à toutes les manœuvres et tentatives plus ou moins réussies depuis 2006, de détruire les outils de Social-démocratie et, de contrôler l’information, de la rendre inaccessible et même inexistante, comment ne pas craindre le pire, une dictature hautaine et infaillible qui ne se gênera pas pour se saisir ‘manu militari’ de notre gouvernement et de l’Assemblée Nationale pour empêcher l’émancipation du Québec.

Pensez-vous que, si un PET a osé monter une conspiration contre le Québec qui a abouti au psychodrame de la ‘crise d’octobre’ et, si un ti-gars a eu l’audace de tricher pour empêcher le ‘oui’ de gagner le référendum de 1995, qu’un harper Reformists de l’extrême Droite va laisser les choses aller sans avoir des mauvaises idées. Le ROC considère le territoire du Québec comme étant « à eux », leur propriété, un butin de guerre qu’ils n’ont pas l’intention de laisser aller. La Constitution remettant ‘tous’ les pouvoirs au PM, l’argent, les médias, l’armée et l’opinion publique du ROC sont contre nous.

Ainsi, il me semble important de faire tous les efforts pour ne pas permettre à harper d’obtenir l’ultime pouvoir, la main haute sur la Chambre Basse, son seul et dernier obstacle pour s’installer en permanence, durant de très, très longues décennies.

Il vaudrait mieux avoir quelqu’un de moins intransigeant assis sur le trône à Ottawa.

Durant la campagne de 95, Parizeau affirmait que si chacun persuadait une autre personne de voter comme elle le référendum serait positif (connaissez-vous le véritable instigateur de cette stratégie, M. Lisée?). La raison est simple: le vote chez les francophones était divisé alors que celui chez les anglophones était assez uni en faveur du non. Plus les gens se parleraient, plus ils tenderaient à voter comme leurs pairs, que ce soit par dissonance cognitive ou par adhésion de groupe. Si il y a une stratégie à avoir lors d’un possible référendum, il est là. Du côté du oui, il faut que les gens en parlent. Du côté du non, il ne faut pas que les gens en parlent. Jusqu’à maintenant, la stratégie fonctionne du côté du non: «les gens ne veulent pas entendre parler de souveraineté» dixit Jean Charest. Stephen Harper abonde dans le même sens. Pourtant, même Marissal à la Presse soutient que le problème en est un qui existe encore: http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/2011/01/13/cest-pas-parce-quon-nen-parle-plus-que-cest-regle/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS9

@Jean-Pierre Proulx
Je profite de votre présence sur ce blogue pour vous demander une (petite) question: quelles sont les solutions pour la démocratie scolaire? Faut-il l’arrimer au scrutin municipal ou doit elle être réfléchie dans une refonte de notre démocratie? Cela dit, merci pour votre apport sur ce blogue.

Quant on célèbre trop tôt on s’expose à être déçu ou fort déçu si l’attente est trop grande.

Il sera toujours temps de célébrer après si après il y a et, si après devenait éventuellement réalité, lorsqu’il surviendra.

D’ici là, je souhaite bon blogage à l’animateur et plaisante activité de soumission et lecture de commentaires aux nombreux commentateurs.

Bonjour,
Il faut vivre à Laval ou à Montréal pour affirmer le contraire.
l’immigration va nous noyer et les opposant fédéraux le savent

Encore en train de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
On reconnait bien la faiblesse légendaire des québécois.
S’ils mènent dans une compétition il arrête de mettre des efforts et vlan, s,en font passer toute une qu’ils n’ont pas venu venir tellement ils avaient les yeux pleins d,eau de croire la partie gagnée.
Tant qu’une partie n,est pas finie, elle n,est pas finie, tout peut arriver.
Personnellement tant que les québécois continueront de développer les syndicats je n’aurai pas confiance a notre capacité d,avoir un pays capable de s’assumer économiquement.

Malgré toute l’orgie de feuilles d’érable,du rouge ,des nouvelles pan canadienne à radio-canada,des olympiques de vancouver,de la page éditoriale de gesca,et cela va même au club de hockey de Montréal qui proclame à ses fefans :Nous sommes Canadiens!!! Depuis le dernier référendum tout a été mis en place pour que nous changions d’identité.Mais ça ne fonctionne pas,alors nous serions mûr pour un vrai pays.

C’est de la propagande votre billet, les Quebecois ne veulent pas de referendum, ils veulent moin travailler et avoir plus….

Le meilleur allié de la souveraineté du Québec est le gouvernement Harper. S’ils peuvent continuer à régresser, il ne restera qu’à parafer notre séparation de cet État rétrograde à tous points de vues.

J’avais examiné les résultats de ce sondage, heureusement apparu dans ma page Facebook avant les Fêtes.

Par ailleurs, je les ai aussi commentés dans le site des arts et culture de Radio-Can qui traitait des trois grands spectacles donnés par Bjork en faveur de la nationalisation des ressources naturelles en Islande. Je m’interrogeais alors sur le fait que la mini-révolution qui touchait ce pays depuis novembre ainsi que la bonne nouvelle de notre décanadianisation pour les Québécois souverainistes n’avaient été traitées par aucun média traditionnel.

Résultat de ce questionnement : mon commentaire n’a pas été affiché. Que conclure de là ?…

Je suis souverainiste depuis 1967 et mon identité civique est « Québécois », ce qui ne m’empêche pas de considérer que le nom le plus approprié pour désigner mon identité culturelle est « Canadien-français ». Ce nom ne reflète pas du tout aucun attachement au Canada ou à l’histoire. C’est simplement que je constate que je suis de même culture que les canadiens-français de l’extérieur du Québec. Après l’indépendance, notre identité culturelle pourra être confondue avec notre identité civique comme c’est le cas pour les autres pays.

Puis-je diffuser votre encourageant sondage en mentionnant sa source?

Le Canada, un pays bancal où le Québec est enserré, enferré et enfermé dans la camisole DE FORCE de la Constitution.

Il y a en réalité DEUX pays au nord du 45e parallèle.

Deux langues, deux mentalités, deux pays.

Vive le Québec souverain!

Oui, le PQ devrait s’engager à donner à Télé-Québec un mandat d’information nationale pour la nation Québécoise.

Il faut contrer le travail de sape continu de la plupart des médias, inféodés au fédéralisme invasif et centralisateur, qui s’acharnent à rapetisser le Québec et à ralentir sa marche vers la souveraineté.

Les Canadiens du ROC se désolent de voir les Québécois si peu attachés au Canada… mais pendant ce temps, l’image qu’il se font du Canada, et de ce qu’est un « Canadien/Canadian » exclut totalement le Québec. C’est bien simple, il ne prennent même plus la peine d’y penser, c’est comme si nous n’existions plus. Je ne me désole pas de cette indifférence, au contraire je la comprends totalement, mais je trouve hypocrite de leur part de se plaindre d’une situation d’indifférence mutuelle alors qu’ils en sont autant responsables que les Québécois. Il existe déjà deux pays (pas seulement deux « nations ») sur ce territoire, il serait temps que tout le monde cesse de le nier!

Et ceux qui sont indépendantistes le sont de plus en plus à 100%
Et ces patriotes déjà décolonisés dans leur âme rendent le mouvement indépendantiste irréversible
Jamais la Nation Québecoise ne se contentera de moins que l’indépendance et de la représentation du Québec dans tous les pays du monde et au sein de toutes les organisations internationales.
Que les fédéralistes encore colonisés cessent de vouloir faire de moi un vulgaire colonisé provincialiste cocu content cela est dorénavent entièrement impossible
Vive le Québec libre

Mon pays c’est le Québec
Ma nationalité est Québecoise
Mon histoire est Québecoise
Mes ancêtres étaient Québecois
Ma culture est Québecoise
Mon économie est Québecoise
Mon Assemblée Nationale est Québecoise
Mon option politique est Québecoise
Ma langue française est québecoise
Ma littérature est Québecoise
Ma mère est Québecoise
Mes enfants seront Québecois
Et il n’existe pas un seul canadian faux fédéraliste qui pourrait changer cela

Comme M. Deschamps nous l’avait dit : Les Québécois ont le cœur à gauche et la poche à droite. Le cœur au Québec, c’est la souveraineté et la poche, l’association ou le partenariat avec le ROC. L’amour et le cash.

Attention, la souveraineté du Québec, dans les sondages, se maintient entre 40 et 45 %, c’est moins que les Québécois qui se considèrent exclusivement des Québécois ou comme prioritairement…des Québécois.

@ Rick
Qui se cache… derrière se Rick ?
Les Québecois n’en veulent pas plus il veulent se gouverner. à la ligne.

N’est-il pas normal que les citoyens d’un pays donnent leur première allégeance à leur patrie ?
La patrie est le pays réel, ce qui explique que pour beaucoup de Québécois le Canada demeure un pays imaginaire, sans fondation concrète, qu’imaginaire dans sa constitution séparatisssse.

Depuis 2004, il y a l’effet commandite.

De plus, lorsque les libéraux sont au pouvoir au Québec, les québécois se sentent « plus » québécois… et ils se le sentent moins lorsque les péquistes sont au pouvoir!

L’effet compensatoire…..

Message d’un lièvre québécois à tous les lièvres d’Amérique française:

Résilience cent-un, très bien,
résilience cent-deux, si tu veux…
mais résilience sans toi, oublie ça!

(Félix Leclerc a écrit une charmante histoire, parmi tant d’autres de son cru, à propos de la rencontre d’un lièvre de la campagne avec un lièvre de la ville.)

Je suis triste que le sondage ne proposait pas « sans attachement ». Je crois en monde sans frontière et aussi sans attachement à un pays… pourquoi encore diviser la population sur des enjeux peu important. Pendant qu’il y a des milliers de gens qui meurt partout sur la planète (certaine dû à nos politiques de tous laisser faire les entreprise à l’étranger). L’esclavage économique, par le travail et politique de la population va arrêter quand on va arrêter de se rattacher à une fausse identité qu’elle soit nationale ou non. Soyer vous même et ayez une ouverture d’esprit sur le monde.

Si la canadianisation veut dire:
-vendre aux enchères le 1/4 de la forêt publique Québécoise pour 25 millions de beaux dollars,
-percevoir uniquement 8%, et ce n’est pas assuré, des $150 à 200 milliards de pétrole du gisement Old Harry,
-ne rien percevoir sur les quelques $3 milliards annuels de ressources minières métaliques,
-vendre notre eau de source à 7/10 de sou le litre,
-élever le pillage et le ravage des gazeux au firmament du corporatisme responsable à un prix souvent 100 000 fois inférieur qu’ailleurs,
-ouvrir la voie à l’anglicisation pour tous,

bref, si l’appauvrissement systématique du Québec et de sa culture sont la condition sine qua non pour nous maintenir canadiennisés, il est fort possible que le mouton se tanne de se faire manger la laine sur le dos et qu’il fasse une croix sur l’identité canadienne, celle qui l’anime dans le plus profond de ses tripes depuis la conquête du nouveau monde.

La difficulté avec la question de souveraineté du Québec est qu’elle comporte une déchirure de l’âme parce que les termes Canada et Canadiens sont nôtres et l’ont été depuis 400 ans. Le « ROC » ne se les sont appropriés qu’à partir du 20e siècle. Voter oui nous oblige à nous séparer de notre identité génétique canadienne-française pour reconquérir, du Reste Of Canada, la vraie nature canadienne que nous sommes et que nous avons toujours été et qui depuis René Lévesque se fait connaître sous le vocable de « Québécois ».

Pour faire simple, on nous remettra pas la tondeuse qui nous a été empruntée par on ne sait plus qui. Aussi bien s’en acheter une autre toute neuve puis oublier cette affaire-là. On va quand même pas empoisonner notre relation de bon voisinage puis faire de la chicane juste pour une tondeuse!

Bonjour de Ste-Marguerite (Québec)
Pour les fédéralistes qui rêvent d’un Canada uni et bien je leur dis d’avoir un peu de courage et de réouvrir la constitution Canadienne. Moi en tant que Québéçois, je sais ce que je veux pour le Québec, mais eux en tant que Canadien, depuis le rapatriement de la constitution de 1982; est-ce que le Canada uni sera toujours pour eux un Canada sans que le Québec ait signé cette constitution? Sinon, un peu de courage chers Canadiens fédéraliste.
Clément Marcotte, Ste-Marguerite (Québec)

@ lagentefeminine & John Bull

C’est beau de croire que les canadiens-anglais ont à coeur de partager avec nous notre langue et notre culture et de vouloir établir un vaste pays bilingue « a mari usque ad mare ».

Les canadiens-anglais ont adopté une Loi constitutionnelle en 1982 qui renforce le caractère bilingue du pays et de ses institutions. Ils veulent un pays bilingue mais sont incapable d’en assumer les conséquences.

Sinon, pourquoi tant de hargne à l’encontre de la Loi sur le bilinguisme? Pourquoi leur refus d’exiger le bilinguisme des juges à la Cour Suprême? Pourquoi avoir traduit en anglais le poème de François-Xavier Garneau lors des cérémonies d’ouvertures des Jeux Olympiques de Vancouver (si ce n’est pour être certain de ne pas entendre ne serait-ce qu’une syllabe en français pendant la durée du spectacle)? (ne venez pas me parler de Garou, il beuglait tellement que l’on aurait pu croire que c’était de l’araméen) Pourquoi un gala du cinéma unilingue anglais à Toronto et un unilingue français à Montréal? Pourquoi un gala de la télévision unilingue anglais à Toronto et un unilingue français à Montréal? Pourquoi un gala de la musique unilingue anglais à Toronto et un unilingue français à Montréal? Et j’en passe et des meilleurs…

Ah que c’est beau l’utopisme!!!

Si les canadiens anglais traitaient leurs minorités francophones avec autant de déférence que le Québec traite la minorité anglophone du Québec, y’a bien des crises qui ne se seraient pas amorcées au Canada.

Si les canadiens anglais voulaient reconnaître le Québec pour ce qu’il est au sein de la confédération (fédération) canadienne, l’on aurait probablement pas cette discussion aujourd’hui.

Si les canadiens anglais voulaient vraiment du Québec dans sa cour, ils l’auraient pu bien avant et ils le pourraient encore. Je crois qu’il y a beaucoup de mauvaise foi dans le camp des fédéralistes (Anglophone et francophone).

Je rajoute à mon commentaire du 16 janvier à 22:56, qu’il y a au Québec un groupe représentant 25% de la population qui »ne voudra pas suivre », des anglo-allophones et des disons canadiens-français d’origine qui croient dur comme fer que la langue anglaise est une bénédiction des djeux et l’identification au canada anglo-saxon est l’achèvement summum à atteindre pour le Québec, l’appartenance à la race consacrée supérieure des WASPs.

Près de chez moi, un milieu à 98% francophone, une épicerie « de propriétaires francophones de souche » avec grande bannière laisse un noyau de 6 personnes de langue maternelle française faire en sorte que les produits font face aux clients avec l’inscription anglaise, de ces 6, un est sourd-muet et un autre est originaire du sud-est de la France. De plus, cette grande bannière a été dans le passé reconnue pour ne pas respecter les ordres des tribunaux à son endroit à plusieurs reprises. Par cet exemple, il m’apparaît évident que l’esprit démocratique que nous chérissons tant, ne fait pas partie des attributs du dit groupe élite de 25%.

En conclusion, il faut plus que des études sur les tendances pour permettre la Souveraineté tant préférable pour le Québec, il faut « une stratégie faisant preuve de réalisme ». Donc, comment amener une part importante de ces gens à accepter le projet d’indépendance du concept de »canadian dream » très favorable à quelques-uns, très ancré telle une idéologie sacrée ?

On n’a pas besoin d’un autre référendum faussé ni de l’armée foulant le tapis de Notre Assemblée Nationale. Mettons fin à la naïveté !!

« Trudeau se serait fait Canadien français, s’il ne l’avait été de naissance, disait-il. Quand il abandonne la politique, ses compatriotes sont devenus des « Québécois ». Et les autres sont des « francophones de l’extérieur du Québec », des « francophones hors Québec », des « francos ». Pire encore, divisés entre eux, ils se
redéfinissent « Franco-Ontariens », « Franco-Albertains », « Franco-Colombiens », ou « Fransaskois », tandis que les « Acadiens »
de toutes les provinces de l’Est se regroupent sous un drapeau bleu-blanc-rouge marqué d’une étoile… Comme les Juifs.

Heureusement que Trudeau n’a jamais voulu qu’on définisse les Canadiens français comme un « peuple », parce qu’il aurait fallu
l’accuser de « génocide politique ». Trudeau: le Québécois. Par Michel Vastel. p. 181.

«Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.»

Bertolt Brecht

Michel G est bel et bien québécois mais faudrait en avoir plus pour sortir le canada du Québec parce que nos passeports sont canadiens, notre poste, notre fric, nos frontières et nos guerres.

Bonjour, il faudrait être un peu naif pour ignorer
l’importante manipulation médiatique qui semble
fortement soutenir le souverainisme.Je suis du 20%
que mr. Lisée présume voir forcer de choisir entre le québec et le canada. j’ai 35 ans, je suis fière d’être canadienne…et de moin en moin d’être québecoise quand je relis encors et encors
des articles si peu objectifs. Je sais que j’ai encors
beaucoup a apprendre de la politique,mais même si je
tiens a la préservation de notre langue francaise
je ressents le besoin urgent d’apprendre a maitriser l’anglais le plus rapidement possible pour me permettre d’aller chercher mes informations plus loins que celles qui nous sont présentements filtrées en francais!

Pour faire suite à mon commentaire du 17 janvier à 15:43, j’ajoute que le Québec est perçu par les WASPs comme riche en ressources naturelles et stratégiquement très important pour le cœur du ROC, l’Ontario, à cause du fleuve st-Laurent, sans oublier le lien géographique avec les provinces de l’Atlantique.

Enfin, le population du Québec participe aux paiements de la dette et des équipements militaires de luxe achetés par harper en nos noms, nous, constituant 22-23% de l’argent pour payer toutes les extravagances anglo-saxonnes qui se pavanent à travers le monde dans le luxe, à l’aide de l’argent arraché habilement aux autres, les petites gens ordinaires exploités par ces experts de la fourberie et de la mystification par la démagogie, la désinformation et d’autres moyens dont certains qualifiables de honteux.

Donc, ne serais-ce que pour payer 22-23% du prix exorbitants des F35 (chacun étant à presque 4X le prix d’un F18 Super Hornet « actualisé et équivalent en tout point ») acheté par notre despote harper, des jets et autres avions chères servant à protéger les investissements gigantesques des pétrolières dans l’exploitation des sables bitumineux, « tout sera tenté par le ROC » pour nous garder de force dans la CONfédération cadnadienne.

Il nous faut de ‘‘vraies’’ stratégies et ne pas compter uniquement sur un référendum gagné dans les plus pures règles démocratiques. On n’a pas affaire à des enfants d’école, là !

@8 Isabelle S, janvier 17, 2011 à 17:54 »je ressents le besoin urgent d’apprendre a maitriser l’anglais le plus rapidement possible pour me permettre d’aller chercher mes informations plus loins que celles qui nous sont présentements filtrées en francais! »

Apprendre et maîtriser la langue anglaise est des plus louables comme de maîtriser d’autres connaissances. Il ne faut cependant pas penser que tout ce qui s’écrit en anglais n’est jamais du matériel d’endoctrinement et de conditionnement. Au contraire, d’une part, les grands médias anglophones sont pour la plupart entre les mains de manipulateurs de Droite et d’autre part, les anglo-saxons et leurs écrivains ont l’habitude de transfigurer le monde en leurs faveurs, s’appropriant les inventions par exemple, laissant le néophyte dans les plus grands mensonges d’un monde anglophone supérieur, d’une race supérieure se justifiant ainsi les privilèges au-dessus des autres groupes d’humains.

Aux USA aujourd’hui même, allez demander qui est le découvreur du virus du Sida et, on vous répondra que c’est l’américain Robert Gallo. C’est inscrit noir sur blanc un peu partout malgré le fait que le reste du monde »non anglo-saxon » sait que c’est l’Équipe du Dr Montagnier de l’Institut Pasteur, récipiendaire d’un prix Nobel pour cela. En plus, ça fait plus de dix que Robert Gallo à admis à demi-mot avoir triché et que les instances médicales américaines (NIH) lui ont retiré officiellement la paternité de la découverte. L’information populaire américaine persiste et persistera toujours, ânonnant que c’est Gallo, le « ti-gini anglo-saxon ».

C’est comme cela dans tous les domaines alors, ne pensez pas trouver la »toute grande » vérité par vos lectures en anglais, ce sera plutôt de l’endoctrinement que vous allez subir, à moins de vérifier ce qui y est rapporté dans 2 ou 3 autres langues, le français étant un assez fidèle repère mais, pas parfait non-plus..Je pourrais en décrire de multiples autres faussetés et hypocrisies du monde WASP.

Enfin, c’est ce monde des WASPs, très effronté qui n’a de cesse de tenter de nous écraser et dont la rumeur faite de plus de 300 millions d’anglophones et d’anglophiles en Amérique du Nord, nous parvient nous signifiant continuellement depuis plus de 200 ans que le français n’est pas bon, qu’on est pas bon et pas capable de nous administrer nous-mêmes et que par conséquent, on doit se laisser administrer par le ROC (et les américains après les Anglais d’Angleterre) et s’angliciser.

Bonne lecture !!!

Ce qui vous manque d’abord et avant tout, ce sont des connaissances en lecture et aussi d’apprendre que ce n’est pas parce que quelque chose nous dérange ou ne va pas de pair avec nos convictions qu’il s’agit automatiquement de manipulation.

Apprendre une langue seconde et même plusieurs langues est un atout dans la vie, mais cela n’a absolument rien à voir avec les opinions politiques. Autrement dit, on est pas fédéraliste parce qu’on veut apprendre l’anglais ou parce qu’on le parle. N’importe qui peut apprendre l’anglais au Québec, il s’agit d’être intéressé à le faire.

Pour ce qui concerne votre déclaration relativement au fait que les informations françaises seraient « filtrées », étant donné la variété des sources d’information qui circulent sur le web, vous êtes bien candide. Et si les informations françaises étaient filtrées, pourquoi au juste les informations anglaises ne le seraient-elles pas ? Et qui filtre donc ces informations et au profit de qui au juste ?

Ce que vous manifestez, c’est un résidu de colonialisme qui considère ce qui est français comme étant inférieur. C’est une bien tristounette petite mentalité.

Je vous rappelle en terminant que les données analysées par M. Lisée lui ont été fournies par un fédéraliste convaincu. La différence entre lui et vous, c’est que lui considère la réalité pour ce qu’elle est, même lorsqu’elle l’inquiète ou lui déplaît, il ne la rejette pas d’un revers de main. Si tous les fédéralistes étaient ainsi, il y aurait peut-être quelque chose à faire avec le Canada.

J’ajouterais à vos graphiques M. Lisée un simple fait qui va dans le sens de cette décanadianisation du Québec, dont vous faites une intéressante analyse.

Il s’agit du vote en faveur du Bloc qui aura bientôt 20 ans et qui ne se dément pas. Il représente, selon moi, une tendance lourde et toutes les tentatives des fédéralistes pour le discréditer se heurtent à un mur. Il manifeste donc à la fois l’inconfort québécois au sein de ce pays et de par sa consistance et sa longévité, la volonté de voter pour des défenseurs, ce qui signifie que les Québécois sont très conscients de n’avoir jamais été défendus par les partis fédéralistes et l’absence de réel intérêt pour la participation au « pouvoir » fédéral.

Répéter pendant 20 ans le même geste qui finalement correspond à un refus du pouvoir fédéral et à un transfert du pouvoir québécois à Ottawa m’est toujours apparu comme devant être inquiétant pour un fédéraliste, car cela contribue directement à ce sentiment de n’avoir rien en commun avec le ROC, même pas un parti politique.

Mais les fédéralistes, qui n’ont rien d’autre à offrir aux Québécois que le bon vieux statu quo, n’entendent pas et n’ont jamais entendu le message. Ils préfèrent taper sur le bon vieux clou de la supposée impuissance du Bloc et du si les Québécois ne votaient pas Bloc, le reform ne serait pas au pouvoir. Les pauvres, ils ont tout de travers.

a Isabelle S.:
Sur quelle base parlez-vous de « manipulation médiatique« ? Je crois que les résultats de ce sondage soutiennent les affirmations du texte. Vous avez le droit de ne pas aimer ces résultats, mais quand vous parlez de manipulations c’est tout a fait gratuit.
PS Attention aux fautes….

Je m’informe en lisant quotidiennement Le Devoir! En parcourant rapidement Le Soleil ou La Presse, souvent Le Figaro voir Le Monde, parfois L’express et Le Temps(Suisse) et l’actualité quelques fois le Globe and Mail et le New York Times! J’adore lire Courrier International. Je m’amuse en parcourant rapidement le Berliner Morgenpost. Je n’habite pas Montréal ou Ottawa. Je ne mange pas que de la poutine ou du ragout de pattes, j’aime le curry, le couscous et les penne arrabiata! Je vis en région profondément francophone! Je me sens totalement Québécois et faisant parti du monde. Ma langue maternelle et celle de mes ancêtres est le français, je parle parfaitement l’anglais et je baragouine l’allemand. J’aimerais apprendre l’italien! Je me sens de plus en plus étranger de la vision canadienne impérialiste voulu par Trudeau! Celle de Harper m’effraie! être ouvert ne veut pas dire devoir penser ou s’approprier la mentalité des anglos Canadiens, cela veut dire voir le monde à ma façon qui est Québécoise. Qui a dit que les journaux du Canada anglais étaient plus ouverts sur le monde que ceux du Québec, il y a des gens qui se font littéralement endoctriner!!!…M. Lisée je vous trouve cependant un peu trop optimiste…Les Québécois s’éloignent de la souveraineté…

Encore une fois un débat d’identités. M.Lisée, vous croyez que parce que les québéquois se définissent québéquois en premier, ils sont plus susceptibles de voter oui pour un nouveau référendum. Je pense tout-à-fait le contraire. Si les québéquois ont voté non deux fois à la fameuse question référendaire, c’est justement parce que certains souverainistes ne reconnaissent pas les racines canadiennes de tous les québéquois par leurs histoires et leurs vécus.

Pourquoi choisir entre les deux identités quand celles-ci sont confondues depuis 400 ans…c’est plûtot ca le problème…J’aimerais également souligner que l’identité québéquoise est apparu seulement dans les années 60, avant tous les québéquois vivant au Québec se définissaient soit canadien français ou soit canadien anglais… Michel Tremblay fait justement le travail que plusieurs ont décidé de négliger dans ses derniers romans… Essayer de diviser ces deux identités sont une grosse erreur selon moi car tout québéquois a des ancêtres canadiens ou canadiens francais ou meme autochtones dans leurs gênes donc essayer de les oublier ne fait que ressurgir ou augmenter nos crises identitaires.

J’aimerais également vous faire part que la ville de Québec a été construit sur les ruines de Stadaconé, un village qui est principalement le symbole de la découverte du nom Canada par à la fois Jacques cartier et Donnacona le chef d’une tribu iroquoyenne… Le terme Canada viendrait essentiellement d’un village habité avant la construction de la ville de Québec en 1608 au Québec!!!!….étrange, étrange…. Bien sur, les bleus défendant la patrie québéquoise de ce monde qui sont apparus en 60 ont tout voulu changer en cinquante ans pour oublier tous ce qui c’est passé avant eux…. C’est en majeure parti pourquoi on est dans une impasse et que nous trouvons plus d’issus dans nos discours identitaires. Comment sortir le Canada conscientisé dans l’identité du Québec quant les deux sont interreliés depuis des siècles sans écorcher à la fois l’identité québéquoise et l’identité canadienne? Voila la question qu’on devrait réellement se poser …. Votre article sur la décanadianisation ne cite pas que même si certains se reconnaissent québéquois en premier, ils ont tous des origines canadiennes et les reconnaissent en deuxième. C’est comme cela que je me défini aujourd’hui… Je n’ai plus honte de me définir québéquois qui a des origines irlandaises, canadiennes-francaises et algonquiennes et je suis très fier de tous ses origines…je n’essaye plus de les cacher aujourd’hui!

@ André Brunel #38

« C’est simplement que je constate que je suis de même culture que les canadiens-français de l’extérieur du Québec. »

Vos canadiens-français ne sont certainement pas les mêmes que ceux qui sont dans ma parenté.

@ Trebor #54

il y a un ans et demi les Québécois de toute provenance confondue répondaient oui à 49,2% à la question suivante:

Souhaitez-vous que le Québec devienne un pays indépendant.

On en est tout près du 50%.

Il ne suffit que de convaincre quelques personnes moins instruites et de parler leur langage que de « s’astiner » avec des bornés irréductibles.

C’est vrai que le fait de vouloir s’affirmer en devenant indépendant n’est pas necessairement un signe d’haine envers les Anglophones, la langue anglaise, ou les autres entités linguistiques et culturelles que l’on trouve dans le monde.

Beaucoup de souverainistes, y inclus la majorité des politiciens qui travaillent pour la souveraineté du Québec, maîtrisent bien l’anglais. L’apprentissage d’une deuxième langue est toujours beau, mais c’est moins beau de se faire dominer par d’autres.

CURIEUX ON PARLE DE PLUS EN PLUS L’anglais .
M.lisé allez dans la rue au lieu de vous tenir avec les péquiste …dites moi pas que vous aussi manipuler les jeunes alvec vos belles recherchent toujours dans votre tete de PQ alloms ne prenez pas les gens pour des cons

@Pascal Walsh

« Si les québéquois ont voté non deux fois à la fameuse question référendaire, c’est justement parce que certains souverainistes ne reconnaissent pas les racines canadiennes de tous les québéquois par leurs histoires et leurs vécus.»
– – – – – – – – – – – –

Et comment les Canadiens-anglais reconnaissent-ils leurs racines entre 1534 et 1760 ?

@senscommunruguex
Vous devez savoir que la loi sur le bilinguisme du Canada, concerne uniquement les bureau et représentant du gourvenrement fédéral et que le service est donné dans les 2 langue seulement aux endroits ou le besoin est assez important pour le justifié. Autrement dit un fonctionnaire fédéral qui a un bureau dans une région très largement majoritaire du français ou de l’anglais offrira le service seulement dans cette langue, et ce peut importe la région du Canada.
Donc ça ne concerne pas les commerces, les institutions provinciales, les services municiapaux, la langue d,affichage etc. Ça concerne les services publics fédéraux, ils sont données dans la langue majoritaire de l’endroit ou dans les 2 deux officielles si c,est vraiment un besoin d’une grande part de la population locale.
Il faut faire attention de ne pas mélanger Canada… territoire et Canada(gouvernement,fédération qui donne des services, collectes et siège au parlement pour géré politiquement les intérêts partagés par traités des différentes provinces et territoires du cananda).
Le Canada… les canadiens ne sont pas bilingue, le gouvernement fédéral donne des services dans en français et en anglais là ou il est requis.
http://laws.justice.gc.ca/fra/AvisMiseJour/index.html?rp14=%2Ffra%2FO-3.01%2Findex.html

L’appuie à la souveraineté du Québec à 60%?
Lors du référendum de 1980, le oui a eu 40% du vote. Lors de celui de 1995, le oui a eu 50% du vote. Ces résultats coïncidaient avec ceux qui se disaient seulement Québécois ou Québécois d’abord, à ce moment.

L’appuie à la souveraineté du Québec serait-il rendu à 60%?

@Pascal Walsh
« Si les québéquois (fédéralistes??) ont voté non deux fois à la fameuse question référendaire, c’est justement parce que certains souverainistes (fédéralistes??)ne reconnaissent pas les racines canadiennes de tous les québéquois par leurs histoires et leurs vécus.»

Je suis d’accord avec vous monsieur Walsh.

Neuf oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune!!!

Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery : « Nous étions en guerre! ».

Quand René Lévesque prit le pouvoir le 15 novembre 1976, Roméo Leblanc était ministre de Trudeau et il avait dit que face aux séparatistes que le Conseil des ministres du Canada devenait un »war room ».

Ottawa et les anglais ont toujours été en guerre contre la nation Québécoise!

1. En 1970, lors de la crise (sic) d’octobre;
2. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
3. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
4. En 1885, lors du massacre des Métis et la pendaison de Louis Riel;
5. En 1837-38, lors des patriotes;
6. En 1800, lors de l’occupation militaire;
7. En 1759, suite à la prise de Québec;
8. En 1755-1763, lors de la déportation des Acadiens.
9. la crise de la conscription en 1917 et 1944 (meurtres, emprisonnements).

@ lagentefeminine

Alors je vois que là vous commencer à déjanter et à mettre des bémols à vos affirmations!

Alors quand vous affirmiez: « le bilinguisme national tout le primaire en anglais, le secondaire en français et les universités et collègue technique avec des cours dans les 2 langues puisques (sic) tout les canadiens seront fonctionnels dans les 2 langues », vous blaguiez?

Me semblait aussi que l’on ne pouvait être aussi naïf que de croire que les canadiens anglais étaient aussi ouverts d’esprit à l’égard des canadiens français.

@sensrugeux
Dans un cas je propose une piste de solution, dans l’autre je vous énonce les limtes de la loi actuelle des langues officielles.

@Youlle : no 70

Ce que vous me répondez me laisse penser que je n’ai pas réussi à vous convaincre qu’il nous faut se gratter la tête, tenter des choses, agir avec réalisme et intelligence pour rallier une bonne partie des gens de l’élite capitaliste d’ici, si nous voulons enfin réussir à sortir du très avilissant carcan WASP cadnadien, avilissant pour le Québec tout entier.

En résumé, agir avec réalisme et intelligence, parce que les jeux de pouvoir, ce n’est pas pour les rêveurs, surtout contre le monde anglo-saxon qui représente le plus grand pouvoir ayant existé de toute l’histoire de l’humanité, non sans violences, tricheries et stratégies dignes de Machiavel en personne.

Je veux gagner. Je veux un pays pour le Peuple du Québec, dans la plus grande légitimité, de la manière la plus civilisée possible et pour cela, il ‘‘nous’’ faut y travailler sans naïveté.

@ lagentefeminine #33

« Encore en train de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
On reconnait bien la faiblesse légendaire des québécois. » (lagentefeminine)

Pourtant Mme lagentefeminineje suis absolument convaincu que vous êtes Québécoise, oui Québécoise et telle que vous le décrivez ci-haut.

@ Dupe #36

« Le meilleur allié de la souveraineté du Québec est le gouvernement Harper. S’ils peuvent continuer à régresser, il ne restera qu’à parafer notre séparation de cet État rétrograde à tous points de vues. »

Au contraire je souhaite que le gouvernement de Harper soit de plus en plus puissant. C’est la meilleure façon pour ce gouvernement de se faire connaître par les Québécois.

« Oui, le PQ devrait s’engager à donner à Télé-Québec un mandat d’information nationale pour la nation Québécoise.
»

Comme c’était le cas pour point de mire et René Lévesque.

J’ai enseigné de 1988 à 2010 au plus grand conseil scolaire francophone de l’Ontario à Ottawa tout en continuant de vivre au Québec. J’ai pu constater que la grande majorité des franco-ontariens considèrent les provinces comme de simples sous-paliers administratifs le Québec étant le moins compétent…Chez-moi, mes voisins, ma famille, mes amis considèrent en plus grand nombre qu’avant les années 2000 le Québec comme un pays. Ça fatigue pas mal nos amis d’Ontario…Ils viennent construisent leurs chalets autour de nos nombreux lacs. Ils s’étonnent de voir notre drapeau partout et notre affichage en français. Ça leur fait peur.Good!

Plus l’unité territoriale est petite et plus le sentiment d’appartenance est fort.

En d’autres mots un très faible pourcentage des habitants de la terre vont spontanément dire que leur sentiment d’appartenance territorial est rattaché à la planète. Si on passe au niveau d’un continent le pourcentage de ceux qui disent appartenir à ce continent sera un peu plus grand que ceux qui disent être terrien, mais il restera très faible.

Faites le test et voyez qui de vos connaissances se dit tout d’abord Terrien ou Nord américain. Vous constaterez qu’il y en a très peu, sinon aucun.

Au niveau d’un pays le pourcentage de ceux qui disent avoir le sentiment d’appartenir à ce pays sera un peu plus élevé.

Au niveau d’une province, le pourcentage sera encore un peu plus élevé.

Au niveau d’une région un peu plus et d’une ville ce sera encore plus.

Et finalement ce sera envers leur quartier (ou leur village) que les citoyens auront le sentiment d’appartenance le plus élevé

De ce point de vue il y aura toujours un plus grand pourcentage de Québécois qui vont s’identifier au Québec qu’au Canada. Tout comme cela est vrai pour le Ontariens ou les habitants du Nunavuk. Ce journaliste anglophone vient de réinventer la roue on dirait…

Bien entendu si un jour le Québec devient un pays ce rapport changera complètement….

… mais ça c’est une autre histoire…

@youlle
»Il ne suffit que de convaincre quelques personnes moins instruites et de parler leur langage que de “s’astiner” avec des bornés irréductibles »
C’est vous qui dites ça? Faire gobber la séparation a des gens peut instruit pourquoi???
Vous n’avez pas d’arguement rationelle?
Et ceux qui en ont mais ne partagent évidement pas votre avis eux sont des bornés??
Bravo, très convainquants vos arguement… c’est drôle j’ai comme pas envie d’être du même bord de la cloture que vous… de risquer d’être associé a ce genre de réflexion.
@SensCommunRugueux
J’ai dit que si on proposait une éducation bilingue pour tous primaire anglais car a cet age on a plus de mémoire et au secondaire en français car cette langue est structurée avec plus de règles logiques (a cet age on apprend mieux par logique) on règlerais une partie des problèmes.
Je connais personnellement plusieurs anglophones hors québec qui mettent leur enfants dans des programmes d’immersion en français dès la première année.
Dans l’autre intervention je vous explique et réfère à la lois des langues officielles.

Les gens s’identifient à toutes sortes de références. Que la référence soit le bonnet blanc ou le blanc bonnet, dans tous les cas de figure cela ne changera pas la tête qui se trouve dessous. Je crois que le bons sens l’emportera toujours dans ce pays (lequel, je vous laisse deviner). Être plus canadien que québécois ou plus québécois que canadien ne signifie pas grand chose à une époque où les véritables enjeux mondiaux se passent ailleurs. Lorsque l’on est obligé de changer de costume ou de nom pour avoir droit au chapitre cela signifie qu’une chose, d’autres ont fait les règles qui vous amène à opter pour un tel changement…

@Youlle #81 « Au contraire je souhaite que le gouvernement de Harper soit de plus en plus puissant. C’est la meilleure façon pour ce gouvernement de se faire connaître par les Québécois. »

J’ai vécu 5 ans aux USA durant les années W.Bush/Cheney. Vous ne savez vraiment pas ce qui nous attend avec ces Morons créationnistes de l’Ouest WASP. J’ai aussi vécu en Alberta. Moins on a affaire à eux, mieux c’est.

L’amour est totalement aveugle !! La foi fait déplacer des montagnes . . . de rêêêêêêêves !

Nous en sommes ici:

« Plus de rapport de force »

«Le référendum perdu par le camp du Oui en 1995 a conduit à la perte de tout rapport de force du Québec à l’intérieur du Canada pour l’obtention d’un nouveau partage des pouvoirs entre le gouvernement central et ceux des provinces.

Le Jean Charest qui promettait en 1995 d’être le gardien du changement constitutionnel promis pour retenir les Québécois dans le Canada doit se satisfaire comme premier ministre du Québec au mieux d’ententes administratives à la pièce avec le gouvernement fédéral qui, par chance pour lui, est conservateur et beaucoup moins centralisateur que les gouvernements libéraux qui l’ont précédé.

Il ne peut même pas réclamer son dû trop fort pour ne pas faciliter la tâche au Parti québécois.»

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/10/20101030-102700.html

Un chef qui est assis sur ses mains. Beurk !

@ Youlle (# 81):

Harper…celui qui n’a pas hésité à reconnaître la nation québécoise?

Eh ben…

Le gouvernement Harper passe des projets de lois et des coupures en culture qui touche seulement la culture québécoise. Alors si on reste au sein de ce plus beau grand pays du monde on est aussi bien d’oublier notre culture, faire comme le reste des canadiens et devenir juste un autre états étatsunien.

@ François 1 #89

« @ Youlle (# 81):

Harper…celui qui n’a pas hésité à reconnaître la nation québécoise? »

Oui bravo!

J’espère que vous avez raison, Monsieur Lisée, et que je vivrai dans un Québec souverain avant ma mort. Mais le temps presse… j’ai 73 ans.

@Laurent Gabois

Toutes ces dates maintes fois répétées ne sont jamais mis dans un contexte social, historique. Vous présumez que tous ceux qui ont voté non pour le référendum sont nécessairement que des fédéralistes et qui n’ont peut être pas une appartenance à l’identité québéquoise. Sachez qu’il y a beaucoup de libéraux dont Benoît Pelletier qui se reconnaisse faire parti d’une nation québéquoise mais qu’en même temps il reconnaisse à la fois leurs héritages canadiennnes en deuxième…

Une identité c’est comme une religion, ca vient du milieu non objectif et c’est très complexe et celle-ci est fondée par l’histoire et l’évolution de son peuple. Donc, si je résume tous ces dates que vous me faites part…elles sont véridiques mais en même temps , il faut se mettre dans le contexte. Avant la première guerre mondiale, les femmes n’avaient pas le droit de vote et elles étaient considérées des individus de seconde classe, l’homosexualité était fortement défendu, les noirs étaient opprimés, les autochtones n’avaient pas droit de parler leurs langages sinon ils étaient battus, les chinois étaient exploités et plusieurs sont morts pour construire les chemins de fer CP et après on chargeaient une taxe d’immigration pour qu’ils aient le droit de s’installer au Canada, les sikhs de l’inde étaient défendus de s’établir au canada alors que des milliers d’européens étaient accueillis à bras ouverts. L’ouest canadien était un far west digne d’un film de western avec les mines klondikes….C’est bien beau de toujours dire maudit qu’on faisait pitié mais cette histoire n’est pas la nôtre mais celle de nos ancêtres…en même temps oui elle très importante pour ne pas faire les mêmes erreurs de nos ancêtres. C’est pourquoi, il existe la charte des droits et libertés maintenant et le mépris des ‘anglais’ de l’empire britannique qui s’identifiait très peu canadien par ailleurs à l’époque en sont parti responsable..ceci n’a rien à voir avec la monarchie constitutionnelle du Canada d’aujourd’hui!

Plusieurs écossais, irlandais et anglais nouvellement immigrés de la couronne britannique qui parlaient anglais ne se définissaient pas tout-à-fait canadiens, ils se définissaient encore des sujets britanniques qui défendaient la royauté et l’allégeance à la reine…les canadiens dans ce temps étaient plus francophones qu’anglophones par la définition propre de leurs histoires communes sur les terres canadiennes. Donc pendant la guerre des patriotes, ceux qui voulaient rompre le lien avec la reine se définissait comme des canadiens par leurs héritages francophones mais en même temps il y avait des anglophones du haut et du bas Canada qui se définnissait également canadiens et joignaient les rangs des francophones pour défendre la liberté des CANADIENS de l’ÉPOQUE!!!! Voila, expliquer des dates comme ca sans expliquer notre histoire québéquoise et canadienne est tout a fait ce que j’expliquais dans mon premier texte, plusieurs voudraient commencer leurs identités québéquoises seulement en 1960 et oublier leurs richesses francophones canadiennes du passé…..

Un référendum gagnant semble donc à notre portée. Il ne manque que les fameuses « conditions gagnantes » qui dans ce cas-ci sont: le P.Q. au pouvoir, une sorte de chicane avec le reste du Canada (parce que les Québécois ne sont pas assez matures pour voter oui sans cela) et, surtout, un chef de Parti capable de transporter le bon peuple vers sa libération. Ne retenez pas votre souffle, la souveraineté ce n’est pas pour demain. Mais une chose me semble quand même assurée, cela se fera un jour. Ne serait-ce que parce qu’il le faut. Je souhaiterais tout de même que ça vienne du fond du coeur, de l’amour que nous portons au Québec et aussi du fait que nous croyons en nous-mêmes.

Bien. Mais fondamentalement, la netteté de la différenciation « constructive » apparaît mieux, se fonderait miex si la déclaration d’engagement des nouveaux arrivants stipulait clairement que:
« . L’intégration positive est une condition de la pérennité d’une société stable et viable.
La responsabilité ultime de l’intégration incombe aux nouveaux arrivants. La société d’accueil doit certes fournir un cadre et des moyens d’intégration, et faire preuve d’attitudes tolérantes, mais il incombe aux nouveaux arrivants de participer aux traditions, au patrimoine culturel et religieux de la société où ils émigrent.
Ici, notre tradition est d’essence démocratique, l’égalité des hommes et des femmes prévaut, la langue commune de la société québécoise est le français et notre tradition, notre histoire relèvent de la contribution de la religion chrétienne (ne pas mélanger religion avec tradition, nous sommes de traditions judéo-chrétiennes, que cela plaise ou non.
· Voilà essentiellement des données de notre être identitaire.

Tout ça, c’est peut-être trop beau pour être vrai. Chez les Québécois francophones, le calcul tient la route, sans aucun doute. Mais il y a un volet d’analyse qu’on semble sans cesse oublier dans cette équation. Je veux parler,ici, de l’influence multiculturaliste. La question est rarement posée, mais il faudra bien un jour l’intégrer dans nos savantes analyses et sondages sur la véritable personnalité du peuple québécois. Il faut se rendre à l’idée, que nous vivons depuis plus de 20 ans les relents de ce multiculturalisme préconisé et souhaité par un Pierre Trudeau. Pas une journée ne passe sans que nos dirigeants et médias ne tentent de nous convaincre de la nécessité de nous ouvrir à l’immigration et aux valeurs des autres cultures qui nous parviennent, et c’est tant mieux, de tous les coins de la planète. On s’accomode et c’est toujours bon pour notre réputation de peuple accueillant et ouvert aux autres. Mais, il y a là un aspect de l’équation que nous voulons taire parce qu’il risque trop de foutre en l’air notre projet de pays. D’ailleurs, un certain Jacques Parizeau l’a déjà dit, dans un discours qui parlait du poids des votes ethniques le soir de la défaite référendaire de 1995. Nous sommes-nous demandés dans quels camps se retrouveront vraiment nos immigrants? Seront-ils davantage tentés d’adopter l’identité québécoise plutôt que la canadienne?
Des Québécois pures laines et des indépendantistes purs et durs, il y en a de moins en moins. Alors si on veut atteindre la souveraineté il ne faudra pas trop attendre. Vos calculs risquent de ne plus vraiment tenir la route à court ou moyen terme.

« Batailles existentielles???? » Dites- vous. Yes sir. Alain Dubuc!!!!!
http://www.vigile.net/Batailles-existentielles
L’ère du post-fédéralisme
Alain Dubuc, La Presse, le 09 juillet 2011
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/alain-dubuc/201107/07/01-4415942-lere-du-post-federalisme.php
« Le véritable défi de ceux qui croient que c’est une bonne chose que le Québec maintienne son lien avec le reste du Canada, ce ne sera plus de combattre la souveraineté, mais plutôt de s’attaquer à l’indifférence manifestée par bien des Québécois à l’égard du pays dont ils font partie. »
Votre éditoriale semble s’inspirer du blogue de Jean-Francois Lisée et vos anxiété semblent être inspiré par votre ami fédéraliste convaincu Jedwab, “ce qui m’inquiète est que la totalité des groupes de moins de 65 ans se sentent très détachés du Canada”.
La décanadianisation du Québec s’accélère
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/la-decanadianisation-du-quebec-saccelere/7024/
Donc l’identité québécoise est majoritaire dans la totalité de l’opinion québécoise (et pas seulement francophone) depuis maintenant six ans.
L’identité québécoise a atteint, en novembre 2010, un niveau historique de 60% !
La situation est également plus nette lorsqu’on décompose par groupe d’âge. Alors, commente Jedwab, “ce qui m’inquiète est que la totalité des groupes de moins de 65 ans se sentent très détachés du Canada”. Jack est, comme chacun le sait, un fédéraliste convaincu. Il a de bonnes raisons d’être inquiet.

« Le véritable défi de ceux qui croient que c’est une bonne chose que le Québec maintienne son lien avec le reste du Canada, sera plutôt de «s’attaquer » à l’indifférence manifestée par bien des Québécois à l’égard du pays dont ils font partie. »
«s’attaquer »??? Dites-vous.
Proposez-vous un nouveau programme des commandites par hasard ???
Chuck (Charles) Guité serait peut-être un modèle à suivre, voir la Commission Gomery!!!
L’ex-ministre David Dingwall raconte à quel point l’ancien fonctionnaire suscitait l’admiration
Ottawa — Il y a 10 ans, l’ancien directeur du programme des commandites, Charles Guité, aurait probablement obtenu le titre d’employé modèle du gouvernement, tant les éloges pour son travail étaient unanimes.
Quand René Lévesque prit le pouvoir le 15 novembre 1976, Roméo Leblanc était ministre de Trudeau et il avait dit que face aux séparatistes que le Conseil des ministres du Canada devenait un »war room ».
Ottawa et les anglais ont toujours été en guerre contre la nation Québécoise!

« La plupart des problèmes peuvent être résolus sans avoir à transformer tous les affrontements en batailles existentielles. » ?????
Batailles existentielles, dites-vous? ………… Yes sir! Nous luttons pour notre existence même!
Pour vous renseigner sur la disparition du français au Canada ainsi que toutes les lois qui ont été faites dans le ROC contre le français, par province, voir la référence ci-dessous:
Le Génocide culturel des francophones au Canada
Synthèse du déclin du français au Canada
http://www.vigile.net/IMG/pdf/24-Genocide.pdf
(C’est un petit livre, mais le pdf est disponible sur internet)
ISBN 978-2-923365-34-3
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010

http://genocideculturel.lequebecois.info/apercu.html

http://boutique.lequebecois.info/boutique.html?page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&product_id=94&category_id=1&vmcchk=1
Le système fédéral canadien est le tombeau du fait français au pays.
Seule l’indépendance du Québec pourra assurer l’avenir du français en Amérique, et nous permettre de soutenir nos compatriotes du reste du Canada. L’ingérence continuelle du fédéral dans la politique linguistique québécoise, et son indifférence face à l’assimilation des francophones ailleurs le prouvent.
Vous risquez d’être frileux avec une référence « séparatiste ». Pour être plus crédible à vos yeux, voir la référence ci-dessous de 1977. Malheureusement, le Québécois n’a que mis à jour les même nouvelles noirs du Canada bilingue de ton ami PET, à partir des chiffres de Statistiques Tralala!
« Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.

Batailles existentielles, dites-vous? ………… Yes sir! Nous luttons pour notre existence même!
Dans mon cas, ce n’est pas un exercice théorique d’éditorialiste!
Sauf quelques exceptions, qui confirment la règle… tous les enfants de mes quarante oncles et tantes sont…. assimilés ou en bonne voie de l’être dans ce beau ROC!!!!
C’est ce qu’on peut constater dans les rapports ci-hauts et tous les recensements d’Ottawa…sauf pour ceux qui portent des lunettes roses!!!!
« The proof is in the pudding »
Au fil des ans, j’ai identifié certaines caractéristiques des fédéralistes au Québec ou du Canada :

• Ils refusent de parler de l’histoire du Canada.
• Ils disent que les choses vont bien au Québec, mais refusent de parler de la condition des francophones hors-Québec.
• Ils évitent et refusent de répondre à des questions précises sur ces sujets.

Laurent Desbois

Ex-franco-Ontarien,

fier Québécois d’origine acadienne depuis trente ans,

et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!

PS « Voilà pourquoi, si la souveraineté cesse d’être un projet réaliste, capable de s’imposer, il sera de moins en moins nécessaire pour ses adversaires de se regrouper en fonction de leur opposition à cette option. D’autres clivages apparaitront, et nous redeviendrons une société « normale » avec une droite et une gauche. »
Vous persister à propager le vieux fantasme de votre ami PET où « la souveraineté cesse d’être un projet réaliste »! Personne ne croit cela depuis des décennies… même dans le ROC!!!
Ne vous déplaise… le Québec sera une « nation normale » quand notre beau drapeau flottera sur les rives de la rivière Hudson… à New-York !
Comme le Sud-Soudan: l’indépendance dans l’euphorie !
‎1980: l’ONU a 154 pays membres. 1995: 185 membres. 2011: 193 membres avec le Sud-Soudan qui s’y joint. Provinces membres de l’ONU: aucune. De quelle normalité parles-tu ?? MDR !!!!!
Pierre Bourgault. « Nous ne voulons pas être une province « pas comme les autres », nous voulons être un pays comme les autres. »
Çà c’est normal!!!!!!

Harper était déjà d’accord avec Jean-François Lisée en 2001????

“But as Quebec becomes more French and the rest of Canada becomes more English, it really means the Quebecois identify more with Quebec than with Canada.”

Canada is not a bilingual country

– This is an edited version of a column that originally appeared in the Calgary Sun in 2001
STEPHEN HARPER
FRIDAY, JULY 15, 2011

http://www.calgarysun.com/2011/07/15/canadas-not-a-bilingual-country

But as Quebec becomes more French and the rest of Canada becomes more English, it really means the Quebecois identify more with Quebec than with Canada.