
«J’ai choisi ma famille.»
La décision de Pierre Karl Péladeau n’était pas réfléchie. Selon nos informations, PKP l’aurait prise dimanche, alors qu’il était inquiet de perdre la garde de ses enfants.
«Aujourd’hui, je suis devant une absence d’alternative qui me force à faire un choix entre ma famille et mon projet politique», a-t-il déclaré lundi en conférence de presse. Péladeau est père de trois enfants: Marie, 16 ans, née d’une première union avec Isabelle Hervet, et Thomas, 10 ans, et Romy, 7 ans, qu’il a eus avec Julie Snyder. «Je dois, pour eux, demeurer un exemple», a dit Pierre Karl Péladeau.
La surprise était importante au sein du caucus péquiste, qui ne s’attendait absolument pas à une démission pure et simple. «On a eu une réunion des officiers du parti ce matin et il l’a annoncé à l’ensemble du caucus 10 minutes avant sa conférence de presse, révèle une source. On est tous soufflés.»
À lire aussi:
Pierre Karl Péladeau et les raisons familiales
La semaine dernière, PKP avait rétrogradé son chef de cabinet, Pierre Duchesne, au rang de conseiller spécial et nommé Anick Bélanger à sa place. Péladeau avait aussi embauché un nouveau directeur des communications. Pas le genre décision que l’on prend lorsqu’on s’apprête à quitter un parti.
Le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, l’avait croisé dans les corridors de l’Assemblée nationale jeudi et rien ne laissait présager une telle décision. «Je lui ai posé des questions — comment allaient sa famille, les enfants, sa santé — et tout semblait bien aller. Jamais je n’aurais pu deviner que ça allait mal dans sa famille et avec les enfants», dit Bonnardel.
On sait, cependant, que Péladeau et Julie Snyder étaient engagés dans un processus de médiation qui visait à déterminer les modalités de leur divorce.
Bien que surprenant, le départ de Pierre Karl Péladeau n’est pas sans rappeler celui de Lucien Bouchard, en janvier 2001, en plein exercice du pouvoir. L’ex-premier ministre avait aussi invoqué des raisons familiales pour démissionner.
À lire aussi:
Cinq citations marquantes du discours de départ de Pierre Karl Péladeau
«Je veux aussi vivre pleinement cette aventure merveilleuse de l’éducation de garçons de 11 ans et de 9 ans, avait alors dit M. Bouchard. Alexandre et Simon ont besoin de moi. Et moi, j’ai besoin de les retrouver, de les retrouver tous et de leur consacrer désormais le meilleur de mes énergies et de mon temps.»
À la différence de Lucien Bouchard, PKP était au début de son parcours politique. Élu chef le 15 mai 2015, il en était encore à apprivoiser les rouages complexes du Parti québécois et de la politique en général, mais il progressait. Depuis quelque temps, ses relations avec les journalistes s’étaient notamment améliorées, au point qu’il lui arrivait d’échanger quelques blagues avec eux.
Une fois le choc absorbé, le Parti québécois devra nommer un chef intérimaire, ce qu’il prévoit faire dès le 6 mai. Ensuite viendra le temps de décider s’il se lance de nouveau dans une vaste course à la chefferie ou s’il procédera à un couronnement. La tâche est colossale, à moins de deux ans et demi de la prochaine élection.
(NOTE: Julie Snyder et Pierre Karl Péladeau précisent qu’il n’y pas eu de rencontre en présence des avocats les 22 et 24 avril, contrairement à ce qui était indiqué dans une version précédente de ce texte.)
Le trajet du PQ, en tant que vecteur de changement vers la souveraineté nationale, ressemble de plus en plus à celui d’une auto-tamponneuse, qui tente péniblement de compléter son tour de piste.
C’est un Parti de coup de couteau dans le dos par excellence. Nous avons vu ce qui est advenu des sbires durant l’ère de monsieur Lévesques ainsi que les opportunistes et futurs « royautés » tels que Bouchard et Parizeau, voire même un soupçon d’éclésiastique avec Landry et la Marois qui est partie « parce que son coeur n’était plus là » pour répondre aux attentes des citoyens (traduction « je ne peux règner sur le royaume, je retourne donc à mes chaudrons et trafficotage ».
« futurs « royautés » tels que Bouchard et Parizeau, voire même un soupçon d’éclésiastique avec Landry et la Marois »
Franchement Roger, vous nous avez habitué avec le temps à des analyses plus réfléchies.
À vous lire, on dirit que vous avez pris un peu d’avance avec la lois sut la marijuana.
Lévesque…vous me rappelez le doux souvenir de son second mandat où presque tout son conseil des ministres qui lui devait pourtant tout, incluant Parizeau, l’avait carrément abandonné, voire trahi.
Mais ça, les péquistes préfèrent « l’oublier ».
Ah les pékuistes, s’ils n’étaient pas la pour nous distraire…
…on ne s’en porterait sans doute pas plus mal 😉
Le travail de sape a même commencé. On accuse maintenant presque ouvertement Julie d’être responsable de ce gâchis et on pose PKP comme la victime de cette furie.
À quand une pièce de théâtre?
Bin non François, c’est pas la faute a Julie c’est a cause de Marois et du « deal »!
Eh! Oui le PQ va se retrouver avec le choix d’ un quatrième chef en une décade !!! PKP avait une absence totale d’ alternatives et le résultat est sa démission surprise ! M.Péladeau compte tenu de son passé à je crois pris une bonne désicion qui va faire de lui un autre homme! Mais de façon cartésienne , il avait le choix entre ces enfants et leur bien-être et l’ avenir politique de son mandat de faire du Québec un pays !!!!
C’est assez évident de faire un choix logique qui était d’ assurer l’ avenir émotionnel de ses enfants que de continuer le combat IRRÉEL de la convergeance avec les socialistes de QS ! Maintenant le Sauveur des péquistes est parti et qui sera son remplacent? Vont-t’ ils remettre encore une fois l’ article no.1 au rancart pour une autre élection ????? Ah! Ces péquistes !!!
Le PQ vogue de Messie en Messie tout droit vers le naufrage.