La parité aux élections fédérales ou le royaume des bonnes intentions

Les partis politiques tiennent de beaux discours, mais pour certains, l’objectif d’atteindre la parité hommes-femmes dans les candidatures est encore loin. Tour d’horizon, parti par parti.

Photo (de gauche à droite) : Emmanuella Lambropoulos (PLC), Sylvie Boucher (PCC), Brigitte Sanscoucy (NPD), Monique Pauzé (BQ) et Daniel Green (PVC).

Y aura-t-il plus de femmes sur les bulletins de vote lors du prochain scrutin fédéral, le 21 octobre, que lors du précédent, en 2015 ? Malgré les beaux discours des partis politiques, l’objectif d’atteindre la parité hommes-femmes dans les candidatures est encore loin.

Réunis pour la rencontre « Conversation sur la parité », organisée par le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD) — en partenariat avec L’actualité — le 1er avril dernier, à Ottawa, les députés et représentants des principaux partis fédéraux ont tous soutenu qu’il était important d’atteindre la parité dans les candidatures.

À la question : « Est-ce que votre parti s’engage à atteindre la zone paritaire, soit au moins 40 % de candidates lors des prochaines élections ? », tous les représentants des partis ont répondu par l’affirmative. « Oui », a dit sans détour Emmanuella Lambropoulos, députée du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Saint-Laurent, à Montréal. « Tout à fait », a répondu Sylvie Boucher, députée du Parti conservateur du Canada dans Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans–Charlevoix.

Même son de cloche au NPD, au Bloc québécois et au Parti vert du Canada — le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier a décliné l’invitation du GFPD et n’a pas envoyé de représentant à l’activité, qui était animée par l’auteure et journaliste Pascale Navarro.

Or, la réalité est plus nuancée, du moins pour le Parti libéral du Canada (PLC) et le Parti conservateur du Canada (PCC), les deux formations qui ont le plus de chances d’accéder au pouvoir, selon les récents sondages.

Le Parti libéral proche de la zone paritaire

Officiellement, le parti de Justin Trudeau ne s’engage pas à atteindre la zone paritaire, malgré l’enthousiasme de la députée lors de la rencontre. Ce sont les membres qui choisissent les candidats lors des investitures dans les circonscriptions. Toutefois, au PLC, les associations de circonscriptions doivent démontrer qu’elles ont abordé trois femmes pour porter leurs couleurs avant d’avoir le feu vert pour aborder des hommes, qui sont généralement plus faciles à convaincre, a expliqué Emmanuella Lambropoulos à l’assistance, constituée de quelques dizaines de femmes, qui représentaient plusieurs des 474 organismes et partenaires du GFPD, réunies dans une salle à deux pas de la colline Parlementaire.

À l’heure actuelle, 35 % des candidatures sur les
153 confirmées au PLC en vue des prochaines élections sont des femmes.

« Le fait que le Conseil des ministres soit paritaire depuis qu’on est au pouvoir, et que les décisions soient prises à une table où 50 % des votes appartiennent à des femmes, c’est un message positif et ça encourage plus de femmes à vouloir porter nos couleurs et à s’impliquer en politique », a soutenu Emmanuella Lambropoulos.

À l’heure actuelle, 35 % des candidatures sur les 153 confirmées au PLC en vue des prochaines élections sont des femmes, selon le décompte du Devoir, qui suit l’évolution des nominations avec sa « Vigie parité ».

Le « plus possible » pour les conservateurs

Situation semblable au Parti conservateur du Canada, où l’affirmation de la députée Sylvie Boucher doit être tempérée. Le PCC ne s’engage pas à présenter 40 % de candidates lors du scrutin, même si on souhaite en avoir « le plus possible », affirme Alain Rayes, député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique d’Andrew Scheer au Québec.

Sur les 224 candidatures du PCC déjà confirmées en vue du scrutin, 26 % sont des femmes — loin de la zone paritaire. Le recrutement de candidates va toutefois mieux au Québec qu’ailleurs au pays, alors que la barre du 30 % de candidatures féminines sera franchie, selon Alain Rayes. « Atteindre entre 30 % et 35 % serait une belle réussite au Québec, parce qu’on part de loin ! » dit-il. En 2015, à peine 11,5 % des 78 candidats du PCC dans la province étaient des femmes.

L’organisateur conservateur peut témoigner de la difficulté à recruter des femmes pour porter les couleurs d’un parti politique. « Je passe quatre fois plus de temps à convaincre une femme par rapport à un homme, qui a tendance à se lancer plus vite », dit-il, ajoutant que « l’image qui colle au Parti conservateur n’aide pas » et qu’il faut « défaire cette image ».

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Au total, tous partis confondus, 32,5 % des 492 candidatures fédérales confirmées jusqu’à présent sont des femmes, soit un rapport semblable au scrutin de 2015, selon la Vigie parité du Devoir, mise à jour le 27 mars dernier. Rien de révolutionnaire en vue, donc.

À 43 % et 41 %, le Parti vert du Canada et le NPD mènent la course aux candidatures féminines jusqu’à présent. Le Bloc québécois n’a choisi que cinq candidats, alors le rapport de 20 % de femmes est appelé à changer, puisque le chef, Yves-François Blanchet, s’est engagé à atteindre la zone paritaire, à l’image du NPD et du Parti vert.

Thérèse Mailloux, présidente du conseil d’administration du GFPD, a donné en exemple le Québec, puisque lors du dernier scrutin, en octobre dernier, la province a connu une hausse marquée de ses candidates, avec 47 %. Le lendemain du scrutin, 42 % des 125 élus étaient des femmes, un record. « Le Québec montre qu’on peut changer les choses quand les partis le veulent vraiment et que les chefs se mobilisent », a soutenu Thérèse Mailloux lors du discours d’ouverture de l’activité.

À 27 %, la représentation féminine à la Chambre des communes traîne la patte. Le Canada est au 62e rang mondial en ce qui a trait au nombre d’élues. « Ça progresse à pas de tortue et ça ne rend pas justice à l’importance de l’égalité hommes-femmes dans la société », a lancé Thérèse Mailloux.

« Atteindre entre 30 % et 35 % serait une belle réussite au Québec, parce qu’on part de loin ! »

Alain Rayes, député conservateur de Richmond-Arthabaska

Alain Rayes apporte toutefois un bémol. Le nombre de candidates et d’élues a bondi au Québec lors des dernières élections provinciales parce que le chef de la CAQ, François Legault, avait le loisir de choisir directement ses candidats, sans devoir passer par un vote des membres lors des investitures — et qu’il a donné le mot d’ordre à son organisatrice en chef, Brigitte Legault, d’atteindre la parité dans les candidatures. « Quand ce sont les membres qui ont le dernier mot, il arrive que la démocratie interne des partis, qui est importante, entre en collision avec la notion d’égalité hommes-femmes, qui est aussi très importante », explique Alain Rayes.

Dans ce cas, ne serait-il pas préférable qu’une nouvelle loi soit adoptée à Ottawa afin de forcer les partis à atteindre la zone paritaire dans leurs candidatures ? Lors de la rencontre organisée par le GFPD et L’actualité, cette proposition a été soulevée par la sénatrice indépendante Julie Miville-Dechêne, présente dans la salle.

Rapidement, la libérale Emmanuella Lambropoulos et la conservatrice Sylvie Boucher se sont opposées à une telle idée au nom de leurs partis respectifs, alors que le NPD, le Bloc et le Parti vert se sont dits favorables à une telle loi. « Il faut avant tout que les femmes souhaitent faire de la politique avant de penser à une loi », a affirmé Sylvie Boucher, ajoutant : « Je veux être choisie parce que je suis compétente, pas parce que je suis une femme. »

Pas besoin d’une loi, parce que les jeunes s’en viennent, a dit Sylvie Boucher. « Pour eux, la parité, ça va de soi. Les jeunes femmes s’intéressent plus à la politique qu’avant. »

Le NPD veut une loi…

Brigitte Sansoucy, députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe–Bagot, s’inscrit en faux. « Ça prend une loi, ça prend des contraintes, sinon, ça ne marche pas, parce que le fardeau de la preuve est sur les femmes et non pas sur le système », a-t-elle soutenu.

Brigitte Sansoucy a mené sa première campagne pour le NPD en 2007, alors que ses quatre enfants étaient encore jeunes. « Je venais du communautaire et je n’avais rien à me mettre sur le dos ! Les hommes, ils changent de cravate et c’est réglé. Les femmes ont besoin de plusieurs tenues et ça complique les choses. Je n’avais pas d’argent pour refaire ma garde-robe pour la campagne. Ça semble bête, mais c’est ce genre de petit détail qui freine les femmes. » Le NPD met d’ailleurs un fonds spécial à la disposition des candidates pour les aider à faire le saut en politique. Brigitte Sansoucy avait profité de cette enveloppe particulière à l’époque.

Ça prend une loi, ça prend des contraintes, sinon, ça ne marche pas, parce que le fardeau de la preuve est sur les femmes et non pas sur le système.

Brigitte Sansoucy, députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe–Bagot

Parmi les autres barrières à l’entrée pour les femmes en politique sur la scène fédérale, Brigitte Sansoucy mentionne l’horaire de la Chambre des communes, qui siège cinq jours par semaine dans la capitale, ainsi que l’éloignement, puisque certaines députées doivent faire plus de cinq heures d’avion pour se rendre à Ottawa, laissant la famille loin derrière pendant plusieurs jours. « Sinon, il faut déménager sa famille à Ottawa ou à Gatineau, mais ça veut dire que les enfants, de retour dans la circonscription pendant l’été, n’ont pas de réseau social, pas d’amis avec qui jouer, parce qu’ils sont à Ottawa le reste de l’année », explique-t-elle.

… les verts, des actions concrètes

Daniel Green, chef adjoint du Parti vert du Canada et seul homme présent dans le groupe de discussion de la rencontre — les chefs des partis ont décliné l’invitation —, estime qu’il faut faciliter la conciliation politique-famille pour inciter plus de femmes à plonger dans cette carrière. « Il devrait y avoir une pouponnière aux Communes et on devrait mettre fin aux votes après l’heure du souper. Il faut des actions concrètes pour que ça change », a-t-il dit, provoquant une salve d’applaudissements dans l’assistance.

Monique Pauzé, députée du Bloc québécois dans Repentigny, estime, comme les autres députées présentes, que les femmes « font de la politique autrement », de manière plus « collaborative, plus douce », ce qui enrichit le débat public.

Toutefois, les femmes doivent cesser de se dévaloriser, puisqu’elles hésitent trop souvent à se porter candidates « pour les mauvaises raisons ». « Les femmes se demandent si elles sont assez compétentes pour faire de la politique, si elles vont prendre la place d’une autre en se lançant. Pourquoi ? Est-ce que les hommes se posent ces questions avant de prendre une décision ? Non. Alors pourquoi les femmes se mettent-elles  ces freins ? » a-t-elle affirmé, ajoutant qu’elle a également eu ces réflexes avant de se porter candidate, en 2015. « J’ai dit non trois fois avant de dire oui ! »

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Choisir la parité à tout prix plutôt que la compétence? NON merci!

Si vous aviez à subir une operation à coeur ouvert et que vous aviez le choix entre une femme médecin que vous savez être là pour remplir un quota et une autre personne reconnue pour sa compétence, laquelle choisiriez-vous?

L’effet pervers d’une loi pour l’avoir vécu dans les années 80 est que les femmes ainsi avantagées auront à vivre avec, même si leurs compétences sont supérieures
aux autres candidats.

Compétence et motivation bien avant la parité

La parité reste un beau principe. Toutefois, il faudrait faire attention que le recrutement paritaire ne se fasse pas aux dépens de la compétence et de la motivation.
Les femmes, par ailleurs compétentes dans leurs domaines, hésitent à s’engager en politique souvent pour des raisons familiales. Faut-il leur tordre le bras, les flatter jusqu’à ce qu’elles succombent et s’engagent à leur corps défendant en politique ? Quelle femme a envie de se demander si elle a été choisie pour sa compétence ou parce qu’elle est une femme ?
La loi sur la parité ne ferait qu’aggraver cette situation en obligeant les partis de devoir trouver absolument des femmes.
Il faut encourager les jeunes femmes à se voir comme politiciennes, leur faciliter la conciliation travail-famille, valoriser sans complaisance leurs bonnes décisions.

Par ailleurs, lorsque les députées disent, tel que rapporté dans l’article, que les femmes « font de la politique autrement », de manière plus « collaborative, plus douce », il faudrait leur rappeler que ce n’est pas le cas pour toutes. C’est comme si les histoires de Jody Wilson-Raybould et de Jane Philpott n’étaient pas dans l’actualité…

Plus douces et collaborative mon œil!

Serait-ce à dire qu’une femme à la place de Roosevelt aurait laissé Hitler continuer son petit manège? Et que dire de Golda Meir, Margareth Thatcher, Sarah Palin, etc…

Il y a autant de femmes compétentes ET incompétentes que d’hommes et placées dans les mêmes circonstances, elles prendraient à peu de choses près les mêmes décisions.

Madame, je suis 100% d’accord avec votre position sur ce sujet! C’est très bien exprimé et surtout facilement compréhensible par ceux et celles qui le veulent bien..

« Serait-ce à dire qu’une femme à la place de Roosevelt aurait laissé Hitler continuer son petit manège? Et que dire de Golda Meir, Margareth Thatcher, Sarah Palin, etc… »
François 1, n’importe qui à la place de Roosevelt aurait probablement fait autrement n’étant pas Roosevelt. Quoi? Et dans quelle proportion? On ne le sait pas et on ne le saura jamais.
Le passé ne se refait pas, en tous pas encore, car à part dans les films, la machine à voyager dans le temps…pour un humain…n’a pas encore été inventé et surtout celle qui permettrait de changer la manière dont les évènement se sont déjà déroulés sera probablement jamais disponible.
Quoi qu’il en soit quelle inutilité que cette question?
Tant qu’à l’intervention américaine et les décisions de Roosevelt c’est assez condamnables à plusieurs points de vue selon nos yeux d’aujourd’hui. Alors qu’ils savaient très bien ce qui se passait en Allemagne et plus spécialement les actions envers les juifs ils se sont abstenus d’intervenir. Et à ce niveau, Roosevelt, ou d’autres présidents y compris Trump, les états-uniens peuvent se vanter d’être indispensable à la défense de leurs alliés, la réalité est qu’ils n’interviennent que pour défendre leurs dollars!
« …et placées dans les mêmes circonstances, elles prendraient à peu de choses près les mêmes décisions. »
Que rajouter de plus?
Et donc pourquoi votez-vous donc libéral depuis même avant votre naissance?
Un péquiste ou Manon Massé dans les même situations prendraient les même décisions que Philippe Couillard qui a été mis à la porte il y a quelques mois!

Et si je voulais me présenter en politique et il y a des journées que j’y pense sérieusement mais à 70 ans bientôt avec des décisions votées dans plusieurs assemblées générales des différents partis qui ressemblent beaucoup à de l’âgisme ça freine mon élan, mais non seulement.
Quoi qu’il en soit, si je décidais de le faire, mais sans le sous et ce n’est pas à cause que la cent a été retirée du marché, est-ce qu’un parti politique a prévu un fond pour aider un homme, âgé de surcroît pour aider des plus pauvres et âgées à se faire élire pour qu’une voie représentative de cette portion de la population puisse être représentée?
Pour une prétendue meilleure démocratie et une meilleure représentativité ou encore pour une parité qui n’en garantirait pas des meilleures décisions surtout proportionnelles et justes pour autant, faudrait-il l’enfreindre cette démocratie en forçant un jour les comités de sélections à chercher et choisir les candidates et les candidats aussi en fonction de leur appartenance à des groupes religieux, sociaux, selon leur orientation sexuelle (on a pas finit car il y a déjà les LGBTQ+ et on peut prévoir qu’il s’en rajoutera certainement) et quoi d’autres?
Et après au nom de la parité, pourquoi ne pas réclamer plus d’hommes dans le domaine de la coiffure? Chercher la parité entre les hommes et les femmes? Mais non seulement celle des homosexuels(les) et également des hétéros?
Je ne vais pas voir un médecin en fonction de son genre mais beaucoup plus celui ou celle que je trouverai de disponible au moment désiré. Je vais voir le ou la spécialiste que mon médecin me recommande lorsque nécessaire.
J’ai cependant plus de choix au moment de voter. Depuis plusieurs élections et à tout les niveaux, je ne fais aucune discrimination basée sur le genre car pour moi un politicien ou une politicienne avant les élections ça peut être inspirant et après à part que quelques exceptions ils choisissent ce qui favorisera leur carrière bien avant d’essayer de tenir leur parole et leurs promesses avant s’il le faut les intérêts de leurs commettants.
Ça fait qu’une femme ou un homme, une politicienne ou un politicien, une entrepreneure ou un entrepreneur aussi, à part de rare (sans s) exception c’est du pareil au même!
Peu importe la parité et la proportion!
Et je ne crois pas que plus de femmes politiciennes changerait la donne fondamentale des décisions plus justes et équitables envers la population!
Que j’aimerais donc avoir tord!
Que j’aimerais donc vivre assez longtemps pour que les faits me prouvent que mon cynisme est injustifié!
J’aurais une mort plus en paix si je constatais que j’avais tout faux!
(Pour terminer: « …Est-ce que les hommes se posent ces questions avant de prendre une décision? Non. » Ses affirmations basées sur quoi? Quelles analyses? Quels sondages?
Une chose est certaine, même si je suis un homme homosexuel encore il y a quelques minutes j’ai eu la preuve que j’étais physiquement en tout cas un homme. Toute ma vie j’ai eu à me remettre en question.
Toute ma vie j’ai eu à m’auto-analyser.
Plusieurs par jour quelques fois à cause de ce qui m’arrivais ou à cause de décisions que j’avais prises mais aussi pour des décisions que j’avais à prendre.
Ai-je été à la hauteur ou est-ce que je pourrai l’être ont fait régulièrement partie de ses analyses et de ses questions.
Le doute est non seulement nécessaire mais sain.
J’ose espérer que je ne suis pas un homme d’exception! Et je ne le pense pas.
Et donc le doute aurait un genre?
Si vous avez raison, les hommes ne sont que de gros bêtas!
Mais même s’il y a trop de bêtas de tout acabit dans nos société, tel qu’énoncé je crois que vous avez tord!)

Parité! Parité! Ce mot est sur toute les lèvres actuellement! Laissons les choses se faire naturellement. Prioriser la parité est vraiment contre nature ! Qui sait il pourrait y avoir plus de femmes un jour au parlement et tant mieux si c’ est la volonté de la population! En passant pourquoi ne pas demander la PARITÉ dans l’ organigramme religieux ? Ah ça ne n’ est pas pareil !!!!!