Avec 58,5% des voix dès le premier tour, Philippe Couillard aura les coudées franches pour tenter de «renouveler» le Parti libéral – son principal crédo de cette première course à la chefferie en trente ans pour la doyenne des formations politiques québécoises.
Le résultat aurait certes été plus imprévisible si le choix d’un nouveau chef s’était fait au vote universel des membres et non par le biais de délégués, mais le résultat est néanmoins ce qu’il est.
«Décentralisation» du parti; ouverture au «choc des idées»;croissance d’un membership qui n’atteint même plus les 50,000 membres; recrutement de sang neuf en vue de la prochaine élection; et, enfin, à moins d’une élection hâtive, la tenue d’un grand congrès d’orientation , sont les principaux piliers de ce «renouvellement». C’est avec le temps qu’on pourra mesurer l’étendue réelle, ou bien les limites, de ce grand dérangement.
Le contenu, un vrai, aura beau avoir fait défaut dans cette course, le nouveau chef libéral a maintenant toute la marge de manœuvre nécessaire pour en apporter si tel est sa véritable intention.
La grande inconnue, de toute évidence, est ce qu’il en ressortira concrètement d’ici la prochaine élection.

D’autant que dans ce PLQ post-bourassien et à peine sorti d’une ère Charest plus conservatrice et résolument fédéraliste, Philippe Couillard pourra toujours tenter de s’éloigner… mais pas trop, des quelques paramètres devenus incontournables chez les libéraux:
– Priorité absolue à l’économie.
– Adhésion au Canada non conditionnelle à l’élargissement des pouvoirs du Québec ou à une reconnaissance formelle et constitutionnalisée.
– Un soutien actif non seulement à la communauté anglophone et à ses institutions, mais aussi à l’apprentissage généralisé de l’anglais pour les francophones et les allophones.
– Ouverture à une offre croissante de services publics «livrés» par le privé.
– Enfin, une proximité aussi certaine qu’historique avec les milieux d’affaires.
Tout au long du congrès de la fin de semaine, il était clair que malgré le départ de Jean Charest, la page des revendications constitutionnelles est bel et bien tournée au PLQ. Tout comme celle d’une protection accrue de la langue française inspirée d’un Robert Bourassa.
Même lorsque Philippe Couillard parle d’amener le Québec à signer la Constitution canadienne de 1982 d’ici 2017, soit à temps pour les 150 ans de la fédération canadienne et les 35 ans du rapatriement unilatéral, il s’assure en même temps de vouloir précéder le tout d’une grande «conversation» entre Québécois sur ce que serait aujourd’hui le grand «nous» qui, de surcroît, devrait déboucher sur un consensus. Et ce, tout en sachant fort bien que, de toute manière, cette boîte de Pandore est verrouillée pour très longtemps à quadruple tour à l’extérieur du Québec.
Bref, ne retenez pas votre souffle pour cet autre type de «grand soir»…
Chacun dans son propre discours – autant Philippe Couillard que Raymond Bachand et Pierre Moreau -, n’ont d’ailleurs eu cesse de redire aux Anglo-Québécois, dans leur langue, à quel point le PLQ est leur foyer politique naturel. De voir le PLQ ramer concrètement à nouveau dans la grande galère constitutionnelle, les ferait bien évidemment fuir du foyer…
Or, pour reconquérir une partie des près de 80% de francophones qui ne votent plus libéral, les offrandes des trois candidats étaient, disons, passablement moins bien garnies.
Les candidats à la chefferie ont aussi beaucoup parlé de leur «amour» de la langue française et de la fierté d’être Québécois. Mais sur la manière d’en assurer la pérennité au-delà d’une certaine pensée magique, c’était silence radio.
Pour mieux s’en convaincre eux-mêmes, les Jean-Marc-Fournier, Marc-André Blanchard, Monique Jérôme-Forget et Jean Charest ont eu beau reprendre le mantra voulant que le PLQ soit le parti de TOUS les Québécois, la réalité est que Philippe Couillard hérite d’un parti qui n’attire plus qu’un maigre cinquième du vote francophone.
De tous les défis qui l’attendent, celui de trouver des façons concrètes de reconquérir une partie de ce vote sera certes le plus exigeant.
Or, se contenter de faire de la création de la richesse la clé d’une véritable affirmation nationale, ce n’est pas un projet de société, c’est une fiche comptable. Et encore plus lorsque cette fameuse «richesse» dont se gargarisent tout autant Pauline Marois et François Legault n’est pas toujours redistribuée avec justice et équité…
Lorsque dans la même veine, Philippe Couillard promet aussi une vaste réforme de la fiscalité, il restera à voir si le diable s’y cachera ou non dans les détails.
L’alternative?
Cette promesse de renouveau, Philippe Couillard n’a pas le choix de la faire. Du moins, s’il entend tenter le grand coup de ramener le PLQ au pouvoir plus rapidement.
Comme le disait Jean Charest samedi soir lors de l’hommage senti que lui ont servi ses militants : «on joue gros»!
Pendant ce temps, à tort ou à raison, les libéraux voient de plus en plus Pauline Marois et sa gouvernance confuse et faible comme des alliées objectives. Comment les blâmer de le faire alors que le gouvernement Marois va même jusqu’à couper dans l’aide sociale et les CPE?
Il fallait entendre Jean Charest dans un discours digne d’une campagne électorale – et prenant tout à coup presque des airs d’offre de services éventuels pour le 24 Sussex Drive (je dis bien «presque») -, se délecter avec fougue en traitant le PQ de «parti du repli et du recul». Et appelant à l’urgence de se «débarrasser du bricolage péquiste».
Par contre, pas un mot sur la commission Charbonneau,. Pas un mot sur la montagne d’allégations sous laquelle le PLQ croulait depuis plus de trois ans déjà…L’ex-premier ministre a même trouvé le moyen de vanter, sans état d’âme, la gestion des garderies sous son règne. Bref et bien évidemment, pas un mot sur son ex-ministre de la Famille, Tony Tomassi, en attente de son procès pour fraude et abus de confiance.
Sur tous ces sujets, l’amnésie est totale et incurable.
Pour Philippe Couillard, par contre, le son de cloche est différent. Ou semble vouloir l’être. Sur le plan de l’éthique, il n’aura cessé de répéter que le PLQ devra dorénavant se montrer «irréprochable». Une façon peu subtile de dire qu’il ne l’est pas…
Porter la croix
Le nouveau chef devra pourtant commencer par se débarrasser lui-même de sa propre croix dans le département de l’éthique avec l’amitié qu’il a entretenue pendant des années avec Arthur Porter, l’ex-patron du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) parti aux Bahamas depuis sa démission en catastrophe et maintenant accusé de fraude.
Dans les rangs libéraux, on parie beaucoup sur l’oeuvre du temps pour faire oublier toute cette histoire. Du côté de la CAQ, par contre, on compte plutôt sur son rappel pour mieux entretenir le doute sur l’éthique personnelle du nouveau chef libéral.
Dès l’annonce de la victoire de Philippe Couillard, il fallait voir la rapidité avec laquelle le respecté député caquiste et «monsieur incorruptible» lui-même, Jacques Duchesneau, se pointait tout juste devant l’entrée de l’auditorium de Verdun pour un point de presse.
Le geste donnait la pleine mesure de l’inquiétude des caquistes et de leur chef, François Legault, de voir un nouveau chef libéral possiblement gruger dans leurs talles électorales et ce faisant, de les priver de leur ambition de devenir une alternative de gouvernement crédible.
Le geste donnait également la pleine mesure de la détermination de la CAQ à prendre immédiatement l’offensive et d’envoyer un message on ne peut plus clair à leur nouvel adversaire.
Jacques Duchesneau demandait à M. Couillard de se présenter rapidement pour venir en découdre à l’Assemblée nationale. Sur son amitié passée avec Arthur Porter, il notait aussi que ce que veulent les «gens» par dessus tout, c’est un «gouvernement intègre». Le tout, en demandant, comme ça, en passant, comment M. Couillard s’y prendrait pour remplir le «désert d’idées» qu’est le PLQ. Ajoutant, pour boucler le tout, qu’il faudrait bien savoir un jour ce qui s’est passé dans le dossier du CUSM pendant que M. Couillard était ministre de la Santé. Donc, jusqu’en 2008.
La pré-campagne électorale est maintenant bel et bien commencée
Face à un gouvernement minoritaire qui frôle déjà les 70% de taux d’insatisfaction, autant le discours de Jean Charest du samedi soir que celui de Philippe Couillard après le vote, donnaient déjà le ton aux prochaines attaques libérales.
Pour le nouveau chef libéral:
Ce gouvernement n’a pas sept mois. Il a quarante ans! Sa politique est le ressentiment, la division, le blocage. Ressentiment contre le Canada. Division des Québécois. Blocage économique. Ce gouvernement a brisé l’essor du secteur minier; gelé les projets d’infrastructures; annulé les constructions d’écoles et d’hôpitaux et il a fragilisé nos universités. Il a coupé l’élan de la recherche en santé. Ce sont des milliards en investissements qui sont abandonnés. Ce sont des milliers d’emplois qui ne seront pas créés. Ce sont des milliers de familles qui renoncent à leurs projets. À nous, maintenant, de proposer une autre voie.
Notez-bien la forme et le fond. Ils ont de bonnes chances d’habiter l’espace politique québécois jusqu’à la prochaine élection.
Guérir les cicatrices
Nul besoin de refaire l’histoire des tensions énormes entre Jean Charest et Philippe Couillard qui, en 2008, menaient à la démission surprise de ce dernier. Surtout dans le dossier du choix de l’emplacement du futur CHUM.
Que malgré cela, l’ex-ministre de la Santé ait non seulement choisi de revenir au PLQ pour se présenter à sa succession, mais qu’il l’ait remportée dès le premier tour, peut sembler téméraire de sa part. Au pire, ce serait une recette assurée pour un parti affaibli et divisé.
Mais pas au Parti libéral. Pas dans un parti d’intérêts. Pas dans un parti dont l’ultime raison d’être est la conquête du pouvoir et sa conservation le plus longtemps et le plus souvent possible.
Du moment où on y respirera le doux parfum d’un possible retour au pouvoir avec Philippe Couillard, même les cicatrices les plus laides en seront guéries miraculeusement. Même Jean Charest se fera une raison. Ayant recruté Philippe Couillard dans les rangs libéraux, il en prendra même le mérite!
D’autant que malgré la troisième place de Raymond Bachand – un fidèle de Jean Charest porté par ses bons rapports avec le Québec inc. -, l’ex-chef libéral a de quoi se consoler avec l’arrivée surprise de Pierre Moreau en deuxième place.
Non seulement parce que Pierre Moreau est perçu dans les rangs libéraux comme un acteur essentiel de leur relève, mais aussi parce qu’en plus d’être un fidèle de Jean Charest, il possède un talent qui fait défaut à M. Couillard : celui de la communication.
Si Philippe Couillard avait l’idée d’en faire son principal lieutenant et chef parlementaire, le résultat en serait la combinaison d’un nouveau chef libéral plus «cérébral» et d’un lieutenant nettement plus tribun. Ce qui, en campagne électorale, ne serait pas un luxe pour l’ex-ministre de la Santé dont le facteur «charisme» n’est pas tout à fait sa première force.
Dans les couloirs du congrès, plusieurs délégués «Moreau» confiaient d’ailleurs avoir fait leur choix pour sa jeunesse, mais aussi pour ce qu’ils décrivent comme étant un homme «chaleureux» ayant une grande facilité à «aller vers les gens».
Pour ce qui est de Raymond Bachand – un homme aux grandes ambitions de pouvoir pour qui la troisième place doit être une véritable humiliation -, les chances sont excellentes qu’il quitte la politique. Soit d’ici peu, soit d’ici la prochaine élection.
Pour Philippe Couillard, ce départ éventuel devrait même l’aider à donner un ton moins cassant que celui dont usait trop souvent l’ancien ministre des Finances sans réaliser une seule minute que cela contredisait totalement son message de la campagne le présentant comme le candidat «rassembleur»…
Une nouvelle dynamique politique
Pour la première ministre, même si le nouveau chef dit qu’il préfère prendre le temps de s’occuper de son parti au lieu de se presser d’entrer à l’Assemblée nationale, l’arrivée d’un nouveau chef de l’opposition officielle vient changer la donne.
Idem pour François Legault à la CAQ.
Mme Marois peut s’attendre de la part de Philippe Couillard à des attaques nettement moins abrasives et «premier degré» que celles du chef intérimaire, Jean-Marc Fournier, mais non pas moins incisives pour autant, voire chirurgicales. Tout au long de sa campagne, M. Couillard a répondu indirectement à l’«affaire» Porter en se faisant le chantre d’un discours politique beaucoup plus respectueux de ses adversaires. Ce qui, de toute manière, était déjà son modus operandi du temps où il était ministre.
Pour Madame Marois, ce serait tout un ajustement à faire.
Pour son gouvernement, l’arrivée de M. Couillard est surtout un appel à tenter de retrouver le gouvernail que sa chef semble avoir perdu depuis sa prise du pouvoir.
Inquiétude zéro
Que le nouveau chef libéral ait été Raymond Bachand ou Philippe Couillard -, le fait est que dans les milieux d’affaires et du côté d’Ottawa, il ne règne plus le moindre soupçon d’inquiétude pour l’avenir.
On y note fort bien que depuis le référendum de 1995, aucun chef du PQ devenu premier ministre ne leur a donné de sérieuses raisons de penser qu’un troisième se pointerait bientôt à l’horizon. Et ce, même sous un gouvernement majoritaire.
Depuis 1996, que le PQ ou le PLQ soit au pouvoir, on y est aussi rassuré de voir la doctrine du déficit-zéro installée à demeure dans la gestion des finances publiques québécoises. Ce qui, inévitablement, résulte en une dimunition des services publics et une augmentation corollaire de l’offre en services privés.
Samedi soir, Jean Charest s’est vanté avec fierté d’avoir «bloqué» un troisième référendum en 1998 en obtenant la pluralité des voix même si le PQ, sous Lucien Bouchard, remportait un second mandat majoritaire.
Il s’est aussi vanté d’avoir à nouveau «bloqué» ce même troisième référendum l’automne dernier en «bloquant» une majorité péquiste.
L’image forte a bien entendu eu un effet boeuf auprès des délégués en liesse devant leur ex-chef disant avoir «sauvé»par deux fois le Canada des sombres desseins des méchants séparatistes. D’autant que d’ex-collaborateurs, sur la scène, l’avaient remercié d’avoir également «sauvé» le Canada avec ses discours inoubliables pendant la campagne référendaire de 1995.
Or, ce n’était qu’un effet de toge.
Jean Charest n’est sûrement pas le seul à avoir compris que l’establishment du Parti québécois ne donne plus depuis longtemps le moindre signe clair d’un engagement ou d’une préparation concrète en vue d’un éventuel référendum.
Mais pourquoi le reconnaîtrait-il lorsque faire peser cette «menace» au-dessus de la clientèle traditionnelle libérale est payant électoralement auprès, entre autres, des anglophones?
Et pourquoi le dirait-il lorsque les dirigeants du Parti québécois eux-mêmes, pour rassurer leurs propres militants, leur font miroiter cette possibilité, aussi hypothétqiue soit-elle, à chaque conseil national?
Pendant que les militants du PQ scandent «on veut un pays!», ceux du PLQ se disent, peu inquiets, qu’ils en ont déjà un… Et qu’il n’est pas prêt d’être remis sérieusement en question par un prochain référendum.
Philippe Couillard sera-t-il capable d’apporter quelque chose d’original, d’audacieux même, à cette danse obligée et de plus en plus lassante?
La réponse, la vraie, est qu’il ne pourrait probablement pas le faire même s’il le souhaitait.
En d’autres termes, s’il sortait le moindrement sérieusement des sentiers battus du statu quo constitutionnel, c’est l’establishment libéral lui-même qui, rapidement, lui signifierait d’une manière ou d’une autre, qu’il serait peut-être temps, déjà, pour une prochaine course à la chefferie…
Ce qui, on ne s’en sort pas, nous ramène au premier défi de Philippe Couillard: comment attirer plus de francophones au PLQ si les questions nationale et identitaire y tiennent plus de la pensée magique que d’actions concrètes?
Vous noterez sûrement que cela n’a pas empêché Jean Charest de prendre le pouvoir en 2003, ni de le garder pendant neuf ans. Très vrai.
Le problème pour les libéraux est qu’aujourd’hui, Philippe Couillard hérite d’un parti dont les appuis chez les francophones ne tournent plus qu’autour des 20%. C’est bas, très bas.
Tant et aussi longtemps que ces appuis n’augmenteront pas substantiellement et sur la durée, le PLQ pourra certes se consoler d’un vote populaire élevé dans les circonstances, mais il ne pourra prétendre être représentatif de la société québécoise lorsqu’une si large part de la majorité lui tourne littéralement le dos.
Pour le Parti libéral, le vrai «blocage», il est bel et bien là.
Philippe Couillard réussira-t-il à lever ce blocage?
S’il ne bouge ou ne peut bouger sur le front constitutionnel ou linguistique, choisira-t-il plutôt de se démarquer en même temps de l’ère néoconservatrice de Jean Charest en repositionnant le PLQ plus au centre de l’échiquier idéologique?
Sur la grève étudiante du printemps dernier, son ton nettement moins intransigeant et démagogique que celui d’un Raymond Bachand ou d’un Jean Charest, serait-il également annonciateur d’une manière «Couillard», plus ouverte, d’approcher des situations complexes de résolution de conflits?
Y ajoutera-t-il, aussi, un nettoyage en règle des écuries libérales pour les rendre «irréprochables»?
Vaste programme, en effet. Tout particulièrement pour un parti d’intérêts dont les coffres, au cours des neuf dernières années, auraient amplement profité de la «reconnaissance» d’entrepreneurs gâtés par une impressionnante manne pécuniaire sous forme de généreux contrats gouvernementaux. Un parti où, depuis des décennies, les collecteurs de fonds en mènent large, très large. Et ce, tout comme la commission Bastarache l’avait montré, jusque dans le bureau même du premier ministre.
Comment Philippe Couillard choisira-t-il – ou pourra-t-il même «adapter» cette culture profondément ancrée dans les moeurs politiques du PLQ au moment même où le gouvernement Marois resserre considérablement les règles du financement des partis? Tout un défi.
Sans compter, il va sans dire, l’ombre d’Arthur Porter… et de la commission Charbonneau.
Bref, ce sera à suivre.
Car, pour le moment, le «vrai» Philippe Couillard demeure une énigme.
Maintenant qu’il est chef, cette énigme, peu à peu, devrait commencer à se dissiper.
La seule certitude étant que pour quatre francophones sur cinq, le PLQ part de loin. Très, très loin.
Mais ne le dites pas à Jean Charest…
Qui est derrière Couillard?
Katherine Weil, la femme d’un des boss de SNC
SNC qui est impliqué avec Porter
Porter qui était associé à Couillard
Quebec Inc, c’est petit en titi, Mme Legault
»La seule certitude étant que pour quatre francophones sur cinq, le PLQ part de loin. Très, très loin. »
Moins loin que l’ON et QS !
Avez-vous dit que seulement 20% des francophones votent PLQ? Il me semble que vous l’avez dit…
(beau slogan en effet que de passer son temps à diviser le vote entre anglophones et francophones…)
Je trouve toujours fascinant qu’au PLQ, on pense que faire du développement économique, c’est de gonfler la dette et d’annoncer des infrastructures qui ne sont même pas prévues au budget. Je préfère nettement voir le gouvernement fermer Gentilly parce que ce n’est pas un projet rentable. Avec l’argent économisé, il est possible de créer 10x plus d’emplois sans que le gouvernement ne soit en déficit.
C’est tout à fait sidérant de sentir cette crainte qui se cache derrière votre texte. À vous lire, on a l’impression que vous cherchez tous les moyens possibles pour vous convaincre que les francophones, étant plus de 85% de la population, qui ont donné 9 ans de gouvernement libéral, ne voteront pas libéral aux prochaines élections, sous prétexte qu’en automne 2012, il était 1/5 à voter pour eux, ce qui est normal pour un gouvernement sortant. Le parti Québécois n’eût pas si mieux en 2003.
Vous le savez autant que moi que le PQ est un parti moribond, qui ne réussira jamais à remonter la pente et qui ne dépassera plus jamais la barrière des 32%, que l’obstination de la souveraineté est kaputt, et que les vieilles sorcières comme Jacques Parizeau emporteront dans leur cercueil d’ici quelques années cette terrible ambition de diviser les Québécois entre Péquistes et Canadiens.
Mais au moins, si vos rêves soulagent vos ardeurs, alors, continuez, vous avez ma bénédiction.
De plus, lors du prochain scrutin, la CAQ pourrait venir gruger une part du déjà très faible appui des francophones au Kwibek Liberull Party si Phil “Porter” Couillard persistait, sans consultation référendaire, à vouloir rendre à jamais le Kwibek au Rocanada en une adhésion inconditionnelle du Québec à la constitution de 1982, on ne donnera alors plus cher de la peau de son parti qui se ferait de facto RÉPUBICOBANANIER NÉO-RHODÉSIEN.
Il va sans dire, si Phil “Porter” Couillard réalisait le Plan sud de John James, la républicobananisation du Québec, nous connaîtrions une crise politique sans précédent, sans nul doute la pire crise politique et sociale de toute l’histoire contemporaine du Québec.
Comment voulez-vous que M. Couillard puisse réussir là où Brian Mulroney et Robert Bourassa ont lamentablement échoués?
Et ce, dans un délai d’à peine 4 ans (négociations, conclusion d’une éventuelle entente et ratification par toutes les provinces – pas 7/50).
Comment M. Couillard pourra-t-il faire adhérer la province de Québec à la Loi constitutionnelle de 1982, alors que même avec un accord unanime, l’histoire nous enseigne que n’importe quel premier ministre de n’importe quel province peut renier sans conséquence sa signature?
Si le passé est garant de l’avenir, la seule possibilité pour la province de Québec de regagner le giron constitutionnel canadien, est de ratifier la Loi constitutionnelle de 1982 tel quel.
Ce faisant, c’est avouer que les 30 dernières années ont été vécues en vain … Ce que bien des fédéralistes pensent … mais la vaste majorité des québécois là-dedans?
On aura bien le 1er juillet 2017 que l’on mérite!
En fait, la moitié des Québécois francophones qui votent PLQ est âgé de plus de 65 ans.
A peine un Franco sur 10, de 18 à 64 ans, vote pour le PLQ.
Le PQ et les syndicats sont également corrompus par les commissions occultes, tel qu’appris la semaine dernière à la commission Charbonneau (qui ne va nulle part…).
Le PLQ a 20 % du vote des francos mais le PQ avec 32 % ne peut crier victoire…avec QS et ON ceci lui coûte quelques sièges a chaque élection. Une tendance lourde qui risque de perdurer au Québec, ou nous risquons de voguer de gouvernement minoritaire en gouvernement minoritaire…
L’indépendance était le rêve d’une génération, est-ce toujours actuel et toujours aussi désiré ?
Pas sûr….
La constitution la plupart des gens s’en foutent de toute facon….
Vous avez raison d´écrire que le PLQ devra retrouver des votes francophones pour assoir confortablement ses assises dans le Québec.
C´est la raison pour laquelle Couillard veut redynamiser son parti dans les régions ,là où le PQ est bien implanté.
Mais tout reste cependant relatif.
La CAQ ne fait pas mieux que les libéraux avec 20% de votes francophones ,et le PQ avec 35% signifie que 2 québécois francophones sur trois n´ont pas voté pour ce parti
Pour obtenir des mandats d’arrestation, la police a déposé un affidavit (témoignage asssermenté) de 19 pages dont les médias ont obtenu copie (largement caviardé).
Ce qui en ressort et qui n’a pas été publié au Québec, c’est que sur les 22 millions transférer dans le compte d’une compagnie écran contrôlée par Porter, plus de 2 millions a été rapatrier au Québec ! Les détails des noms impliqués font partie du « black out » selon un journal de Toronto :
The affidavit describes other transactions totalling more than $2-million, but the names of the beneficiaries are blacked out.
http://news.nationalpost.com/2013/03/01/former-executive-ben-aissa-orchestrated-the-transfer-of-22-5m-from-snc-to-bahamas-court-documents/
Silence radio dans les médias francophones
À suivre …
Actuellement, le PLQ se positionne très bien face à l’électorat québécois de souche francophone. Je ne comprends pas votre attitude et vous étiez présentes au congrès, car je vous ai vu. Pourquoi ne pas avoir apporté de propos constructif face aux militants qui ont été unis peu importe le résultat final de l’aspirant-chef?
Je ne vous comprends pas Madame Legault, car vous savez tout comme moi, qu’il y a peu d’hommes ou de femmes de la trempe de M. Couillard. Le PLQ ne pouvait en aucun cas se passer d’un tel homme à cause de son envergure. D’ailleurs, le PLQ a toujours su attirer des hommes et des femmes de grands talents.
Dommage, mais votre opinion ne reflète pas la réalité dans son ensemble.
Le paragraphe souligné dans une boite grise et venant du discours de Couillard est un exemple parfait de démagogie crasse basé sur la tromperie et la peur venant d’un parti prêt à tout pour arriver à ses fins, soit prendre le pouvoir à n’importe prix. Les récents et nombreux mensonges du PLQ en rapport à la centrale de Gentilly en sont le parfait exemple ! Allez relire le paragraphe, et dites-moi sans rire et en m’expliquant avec des faits en quoi ce scénario d’horreur digne d’un film de série B pour adolescent en manque de catastrophe correspond à la réalité quotidienne de la gestion de l’appareil gouvernemental québécois ? Par exemple, est-ce que le taux de chômage a augmenté depuis que le PQ forme le gouvernement depuis septembre dernier ?
Vous voulez des arguments et plusieurs bonnes raisons de ne pas voter pour le Parti libéral lors de la prochaine élection ?
Visitez ou revisitez simplement l’adresse liberaux.net !
@ Caroline Houde
« D’ailleurs, le PLQ a toujours su attirer des hommes et des femmes de grands talents. »
Du talent pour faire quoi, madame Houde ? Mentir avec aisance comme Jean Charest ? Faire augmenter la dette de 60 milliards en neuf ans comme Raymond Bachand ? Faire perdre des dizaines de milliards à la Caisse de dépôt ? Favoriser des donateurs libéraux en donnant des permis de garderie ? Mentir à la population au sujet de la centrale Gentilly-2 ? Organiser des diners avec Line Beauchamp pour rencontrer la mafia ? Ou encore M. Tomassy, vous vous souvenez de Tony Tomassy madame ? Est-ce Jean Charest a finalement baissé les impôts de 5 milliards comme il en avait fait la promesse ? Ou encore, éliminer le temps d’attente dans les urgences ? Je pourrais continuer comme ça longtemps…
Bonjour,
Certes, il est bien évident que peu importe lequel des trois aspirants eussent été favorisés par le sort du suffrage, le Parti Libéral du Québec sera assez électoraliste « tout en ayant le doigt sur le piton rouge » pour laisser nos amis du Parti Québécois gouverner comme un vrai parti Fédéraliste un bon bout encore. Afin de laisser nos péquistes à nous autres s’empêtrer face à leurs croyants en assistant aux Conseils sur la Fédération Canadienne tout en semblant aussi Canadiens que les délégués des autres provinces. En agissant ainsi avec nos péquistes, ceux ci deviennent de plus en plus « échaudés » en voyant tous les jours Notre Dame en Béton faire des yeux doux au reste du Canada en jouant la ridicule carte autonomiste de l’Union Nationale.
En effet, Monsieur Philippe Couillard devient le nouveau chef du Parti Libéral. Nos amis du Parti Libéral sont assez affairistes, électoralistes et tout à fait opportunistes pour propulser en avant le « docteur » car nos Libéraux savent bien que la grande majorité des électeurs québécois ont une immense confiance dans les « docteurs », ne fut il un communicateur des plus médiocre. Et surtout pas besoin de parler pour reconquérir le coeur de dizaines de milliers de Pure Laine, que Monsieur Philippe Couillard se montre souvent dans ses atours, dans ses habits de disciple « d’Esculape » un point et c’est tout. La politique n’est que stratégie dans la période contemporaine.
Par ailleurs, Monsieur Philippe Couillard n’aura pas dans sa gestion interne à l’intérieur du Parti Libéral cette obligation d’être un communicateur hors pair. Car avec nos amis du Parti Libéral qui sont de loin beaucoup plus cérébraux que la gang des péquistes « à fleur de peau et très gripettes comme certains sur ce blogue. Les militants libéraux n’ont pas besoin de ces émotions vives pour carburer à l’économique tout en étant les farouches défenseurs des acquis sociaux contre les mesures de droite de nos péquistes.
En outre, tout en étant malhabile comme communicateur en semblant trop « empesé et trop bien bien léché », le docteur devra se donner du lest. Ou bien du « lousse » dans le jargon provincial du Québec. Son allure de « big boy » avec sa « baby face » peut plaire à certains mais pour un oeil aguerri en communication, cela fait très québécois de par son matriarcat avec cet air de « p’tit gars à sa maman » . Ce qui sied bien avec une grande majorité de nos nationalistes qui pour beaucoup sont des Fils manqués à la recherche du Père Manquant, cet immense Sauveur.
De plus, en ne pouvant résister à cet état de fait, Monsieur Philippe Couillard sur le plan communication est de la même trempe que Monsieur Jacques Parizeau. Toutefois, ce n’est pas de la même importance pour les militants du Parti Libéral qui sont de très loin plus pragmatiques. Tandis que nos péquistes ont besoin de se faire enflammer de partout, se faire allumer une mèche au cul afin d’être propulsés dans l’orbite des grands rêve en couleurs. Nous avons eu la preuve le 11 d’Octobre de 1995 lorsque Monsieur céda sa place et son rôle de chef du OUI en constatant son impuissance à Monsieur Lucien 49.4 % d’EFFET Bouchard à lui tout seul. Alors que le DALAÏ D’ALMA qui marchait sur les eaux du Lac Saint Jean fit « péter au frette le score du OUI » en une seule NUITTE, comme se souviennent encore des péquistes nostalgiques. Certaines langues sales qui défroquèrent du nationalisme parlent même de près de 20 % en une seule nuitte, ce qui donna raison au prolifique Bertholt Brecht qui affirma dans un puissant aphorisme : Méfie toi d’un peuple qui a besoin d’un Héros…….. car celui ci peut fort bien virer sur « un dix cent » le lendemain.
Finalement, le temps dira si le choix pragmatique du « docteur » fut le bon par cet électoralisme patent. Mais un sondage à venir dans les prochaines semaines démontrera que les québécois nationalistes ou pas ont bien confiance dans les docteurs, surtout de blanc vêtu. Car Monsieur Philippe Couillard saura bien en tant que médecin sur le terrain à la fin des années 1990 rappeler aux québécois les drastiques et sales coupures du Parti Québécois dans la Santé afin de « privatiser le Système par la force ». Et aussi se souvenir qu’à l’instar de bien des pays du Tiers Monde, nous étions témoins de cette vision apocalyptique de voir de nombreux « MÉDECINS SANS FRONTIÈRES » arpenter les rues du Centre Ville de Montréal afin de soigner ceux qui n’avaient pas les soins requis. Je Me Souviens, disent souvent les nationalistes mais de QUOI ? Au plaisir, John Bull.
Le PLQ a en effet une gross côté à remonter. Ce qui peut l’aider, c’est que le PQ a de la difficulté à lever de son côté. Mais à la lire les commentaires de plusieurs militants libéraux (ici et ailleurs), je me demande s’ils ont vraiment compris le message qu’ils ont reçu le 4 septembre dernier? Beaucoup s’imagine que tout ça était un accident de parcours, que le PLQ est un parti de gouvernance, etc. Désolé, mais si le PLQ ne change pas en profondeur et qu’il se contente d’essayer de faire croire à la population qu’ils sont les champions de l’économie, que les questions constitutionnelles n’intéressent personne et que la langue française demeure un élément qui se limite au discours, ils passeront encore un bon moment dans l’opposition. On dira ce qu’on voudra, le parti n’a même plus 50 000 membres, il ne recueille même pas 20 % d’appuis chez les francophones, et son électorat est vieillissant. Si rien n’est fait, le PLQ deviendra comme le PLC : un parti d’opposition qui est figé dans une autre époque, celle où il était un parti de gouvernance.
Je partage le commentaire de Phil Trudelle # 5 et de madame Catherine Houle #12.
Si les partis d’opposition concentrent leurs critiques sur les liens unissant M. Couillard avec M. Porter, ils risquent gros. Monsieur Couillard n’a peut-être pas le profil que vous souhaitez mais il est un fin renard. Tous les journalistes couvrant la politique dont vous faites partie, ne cessent de nous seriner que personne ne veut la job, trop ceci ou trop cela, que la politique en général est cynique et tutti quanti. Lorsqu’on a quelqu’un de la trempe de Monsieur Couillard faire un bout de chemin en politique, tout de suite la peur et la crainte s’installe. Idem au fédéral, on peut aimer ou pas, mais Justin Trudeau est jeune et il est dans la course. Qu’est-ce qu’on souhaite de nos futurs politiciens? qu’ils s’impliquent absolument ou bien des robots déjà programmés à plaire à tout le monde?
Bon text madamme Legault, comme d’habitude c’est un plaisir de vous lire.
Comme tout les derniers chefs ou candidats a la chefferie Libéral des dernier temp, Couillard est très électorialiste. De plus, ya personne qui va me faire croire que ce gars la va changer profondement le partie Libéral comme il est partie la. Ce n’est plus le partie du temp de Bourassa, dans sont discour ont voit qu’il n’est que le pâle successeur de Charest, il va continuer dans la même direction que sont mentor je crois bien, petite politique partisanne et démonisation de tout adversaires, acceptation inconditionnel de tout ce qui vien d’Ottawa, quelqu’en soit les conséquences pour le Québec. Les Libéraux ne semble pas avoir compris leur problème, mais pas pentoute. Les Québécois veulent un partie Nationaliste qui les protègent, même les fédéralistes. Du temp de Bourassa et avant, c’etait le cas, il y avait les condition du Québec, c’était la fédération oui, mais a tel ou tel conditions. De plus ils defendaient la majorité francophone, peuple fondateur du Québec. Maintenant sa fais peur, en plus d’être corrompus et défait par ce fait… ils élisent un nouveau chef qui a des liens serré et louche avec Porter et autre magouilleurs, partit pour avoir fais des magouilles en conflit d’intérêt… entk j’espère que les Québécois vont avoir une mémoire longue au moment des élections et ne plus voter pour les Libéraux.
Sur une autre idée relié, concernant la déclaration de Couillard par rapport a la signature de la constitution de 1982.. madamme Legault, j’aimerais tellement, mais tellement vous voir produire un article ici pour parler de sa. J’aimerais vous entendre parler de la constitution de 82, l’expliquer et expliquer les conséquences pour le peuple québécois, du role du partie libéral et des tentative pour réparer le tout, (Bourassa, Meech, Charlott), des condition minimal pour le Québec pour la signé, enfin tout ce qui est important pour le sujet. Car j’ai l’impression que beaucoup de monde sont ignorant sur le sujet, rééduquer les Québécois sur le sujet s’impose d’après moi, surtout les nouvelle génération qui ne savent même pas et comprennent pas. (J’en ai lut de toute les couleur dernierement sur l’internet comme: ( Signer sa ce torchons la, ont sen fou!… quoi sa change sa la consti de 82… ya rien la, sa change rien dans nos vie, signer moi sa, même si je3 ne sais pas cé quoi…. vieille chicanne de pequiste des années 80 etc etc) il me s’emble que vous êtes la personne parfaite pour remmettre les choses en perspectives et mettre les points sur les i comme ont dit. Sa pas d’allure que autent de monde de savent même pas c’est quoi, j’ai dut l’expliquer a des amis dernièrement, il ne connaissaient rien ni des consequences. Il me semble qu’il y a trop de monde qui ne save plus.
Par contre ce que j’ai remarquer, c’est que CEUX QUI CONNAISSES BIEN LE SUJET, fédéralisteS et séparatistes, ensemble sont majoritairement contre la signature tel q’elle est, de cette constitution. Le Québec en entier la rejette de ce côté la, ce qui est intéressant a remarquer.
Bonne journée
Le PLQ Couillard va pouvoir se déclarer plus nationaliste-dans-le-Canada, sans crainte de se faire boycotter aux élections par nos anglophones québécois, parce qu’ils n’ont pas d’alternatives plus fédéralistes. Il n’y aurait que la CAQ, sans option constitutionnelle, dirigée par un ex péquiste, M. Legault…No thanks.
Je partage le point de vue que la position constitutionnelle de M.Couillard est de ramener la barque libérale plus au centre. Un véritable effet de toge où malheureusement les québécois risquent de n’y voir que du feu. Comme si enfin un parti politique voulait parler d’une réconciliation alors que le PQ ne peut le faire car il a choisi d’attendre et d’espérer..
Rappelons que M.Lévesque a agit plutôt que d’attendre. Rappellons que le Canada a fait la démonstration de son ineptie alors que depuis 1995, nous stagnons et nous regressons au niveau du message de la place du Québec dans ce pays.
Si j’étais le PQ, je me méfierais aussi du PLQ et de M.Couillard. Comme s’il voulait porter le message de l’espoir alors que nous stagnons. Comme si par un étrange scénario, M.Bourassa renaissait de ces cendres..Quand même quelque chose et gager que plusieurs n’y verrons que du feu.
Peuple de bien peu de mémoire qui ne regarde que le bout de son nez.