

Le sujet a beau être l’un des moins sexy du répertoire de la politique contemporaine, la question de la réforme des régimes de retraite a fait couler beaucoup d’encre depuis quelques mois. Le récent projet de loi 3 du gouvernement — et les manifestations auxquelles il a donné lieu — constitue le dernier chapitre d’une saga qui se trame depuis longtemps… et qui ne finira pas de sitôt.
Jusqu’à présent, les parties au conflit — le gouvernement et les municipalités d’un côté, les syndicats de l’autre — ont consacré l’essentiel de leur discours à traiter de quelques aspects concrets.
À combien se chiffre le déficit ? Qui a ou n’a pas payé sa part au fil des ans ? Quel processus devrait s’appliquer entre la négociation, la médiation ou l’arbitrage ? Les délais contenus dans la loi sont-ils raisonnables ? Les moyens de pression déployés par les fonctionnaires mécontents sont-ils acceptables ou contre-productifs ?
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Même sur le plan de la rhétorique, les camps sont restés collés au plancher des vaches. D’un côté, il faut «protéger ses acquis». De l’autre, il faut «respecter la capacité de payer des contribuables».
Au-delà de ces formules passe-partout, toutefois, le spin s’étiole, du moins pour le grand public. Comment ces arguments-slogans se raccordent-ils à l’intérêt public ? De quelle définition du bien commun découlent ces prises de position ?
Dans l’espoir de faire avancer un débat qui pourrait rapidement tourner en rond, voici trois pistes de réflexion qui pourront, peut-être, donner un éclairage nouveau et plus large au débat en cours.
1) Les relations de travail dans le secteur privé et dans le secteur public obéissent à des logiques différentes.
Quand un syndicat de travailleurs négocie avec les patrons d’une entreprise, les intérêts qui s’affrontent sont de nature privée. D’un côté, l’intérêt personnel des travailleurs à hausser leurs revenus et améliorer leurs conditions de travail. De l’autre, l’intérêt des dirigeants et des actionnaires à gérer l’entreprise à leur guise, et à accroître ses bénéfices.
Puisque la population n’est pas directement concernée par ces négociations privées, elles n’ont pas à être publiques et, jusqu’à preuve du contraire, l’État n’a pas à s’en mêler. L’intérêt public, quant à lui, milite sans doute pour des contrats de travail qui trouvent un équilibre raisonnable entre ces intérêts privés qui s’opposent.
Les négociations entre les syndicats et le gouvernement sont toutefois de nature différente, dans la mesure où une partie est privée (les syndicats d’employés) et l’autre publique (le gouvernement démocratiquement élu). C’est une distinction fondamentale, qui engendre un certain nombre de conséquences.
La première est que, d’une certaine manière, en usant de leur rapport de force pour dicter leurs conditions ou bloquer les réformes avancées par l’État, les syndicats du secteur public se trouvent à négocier contre la population — ou du moins contre ses représentants élus. C’est entre autres ce qui explique que le président américain Franklin Roosevelt, grand défenseur des syndicats du secteur privé, se soit toujours opposé à la négociation collective dans le secteur public.
Une autre difficulté naît du monopole exercé par le secteur public.
Dans les négociations du secteur privé, les demandes syndicales visent une plus grande part des profits privés des actionnaires. Ces demandes sont toutefois naturellement balisées par les profits eux-mêmes (on peut difficilement réclamer plus d’argent d’une entreprise déficitaire), et par l’importance pour le syndicat que l’entreprise demeure compétitive (puisque la faillite ou la fermeture nuirait gravement aux intérêts des travailleurs). Ces deux facteurs jouent en faveur d’une certaine «raisonnabilité» des demandes.
Ces deux considérations ne s’appliquent toutefois pas aux négociations du secteur public, où les syndicats visent à s’approprier une plus grande part du trésor public.
Ainsi, puisque le gouvernement, contrairement à une entreprise, peut toujours choisir d’augmenter ses revenus via des hausses de taxes et d’impôts, les demandes syndicales ne sont pas intrinsèquement limitées par la capacité de payer du gouvernement. De plus, puisque le gouvernement n’est généralement pas en concurrence avec qui que ce soit, les syndicats n’ont pas à se préoccuper de sa rentabilité ou de sa compétitivité.
Dans la mesure où les garde-fous inhérents aux négociations dans le secteur privé n’existent pas dans le secteur public, la probabilité que les syndicats présentent des demandes «déraisonnables» augmente.
2) Le débat sur les régimes de retraite s’inscrit dans la question plus fondamentale de la flexibilité et l’adaptabilité du gouvernement.
L’enjeu immédiat de la réforme des retraites est de déterminer qui devrait payer pour le renflouement des régimes de retraite déficitaires. Pour toutes sortes de raisons, plusieurs municipalités du Québec prévoient qu’elles n’auront pas les ressources nécessaires pour payer les pensions prévues au cours des prochaines décennies.
Ce problème vient du fait que les régimes de retraite en question sont «à prestations déterminées» — c’est-à-dire que les municipalités se sont engagées d’avance (parfois des décennies d’avance) à verser une rente déterminée aux travailleurs retraités.
Dans un régime à prestations déterminées, le marché boursier peut s’effondrer, les finances publiques peuvent sombrer dans le rouge, le contexte économique et démographique peut changer radicalement… pas grave. L’employé reçoit la même chose. Contrairement aux autres travailleurs et retraités — ceux qui ont un RÉER, et ceux qui n’en ont pas —, le retraité à prestations déterminées est immunisé contre les fluctuations économiques. Tous ces risques sont plutôt transférés au gouvernement, qui doit se débrouiller pour trouver les sommes nécessaires.
J’ai déjà dressé un parallèle entre ces régimes et les quotas de pêche.
Considérant que les stocks de poissons fluctuent, que la demande varie et que les écosystèmes évoluent parfois de manière imprévisible, il serait absurde pour un gouvernement de s’engager aujourd’hui à garantir ce que seront les quotas de morue dans 10, 15 ou 30 ans. En matière de pêcheries, l’État doit avoir la flexibilité nécessaire pour déterminer les quotas selon les circonstances, sans s’être lié les mains à l’avance.
À bien des égards, le même principe devrait s’appliquer aux régimes de retraite de la fonction publique. Si la situation économique, la démographie et les finances publiques le permettent, le gouvernement pourra être plus généreux. Quand les temps sont plus durs ou que le contexte change, sa capacité sera moindre. (Rappelons qu’en 1982, René Lévesque avait temporairement réduit le salaire des fonctionnaires de 20 % après avoir découvert un trou dans le budget du Québec.)
Les régimes qui permettent à la fois aux travailleurs d’épargner pour leur retraite et de protéger la flexibilité et la marge de manoeuvre de l’employeur sont dits «à cotisations déterminées». (Il existe aussi des hybrides.)
La quasi-totalité des employeurs privés a remplacé les régimes à prestations déterminées par des régimes à cotisations déterminées, plus prévisibles et viables à long terme. Dans la mesure où l’intérêt public commande que le gouvernement soit aussi adaptable que possible, et protégé contre une explosion imprévue de ses dépenses, il serait temps qu’il emboîte le pas lui aussi.
3) Certains régimes donnent l’impression d’une redistribution de la richesse à l’envers
Depuis quelques semaines, plusieurs articles ont traité des régimes de retraite des pompiers et des policiers, entre autres, dont les conditions sont inimaginables pour le commun des mortels.
Transposés en équivalent RÉER, ces régimes impliquent que chaque policier et pompier obtient une rente viagère dont la valeur oscille entre 1 et 2 millions de dollars au moment de sa retraite, habituellement prise dans la fin quarantaine ou début cinquantaine. (Vous pouvez faire le calcul ici).
Évidemment, la vaste majorité des citoyens, aux prises avec une précarité d’emploi et de retraite, ne bénéficient pas de ce genre de pension garantie. Sans surprise, plusieurs sont choqués de devoir payer pour des régimes très généreux qui leur sont par ailleurs inaccessibles.
Au-delà de cette réaction instinctive, toutefois, ces conditions de travail et de retraite interpellent le rôle de l’État comme redistributeur de richesse.
Dans la plupart des sociétés industrialisées, parmi les multiples rôles joués par le gouvernement, on trouve celui de la redistribution : une partie de la richesse privée est prélevée sous forme de taxes et d’impôts, et redistribuée aux plus pauvres, soit sous forme de services gratuits ou subventionnés, ou alors directement sous forme de prestations de chômage, d’aide sociale, etc.
On débat régulièrement du niveau, des modalités ou de l’efficacité de ces programmes de redistribution, mais peu de gens remettent en question leur principe.
Or, dans ce contexte, les régimes de retraite «chromés» constituent une certaine anomalie. Plutôt que de prélever une partie de la fortune des riches pour assurer un minimum décent à tous (ce qu’il fait déjà en bonne partie), l’État se trouve à prélever de l’argent à tous pour garantir à certains de ses employés des retraites valant une fortune. Sans surprise, cette situation suscite bien des grincements sociaux et politiques.
Les syndicats insistent pour dire qu’ils protègent leur acquis, que les régimes en question ont été négociés en bonne et due forme, et qu’ils «n’ont pas volé, eux» leurs avantages sociaux.
Le gouvernement et les municipalités, pour leur part, constatent le trou béant de leurs finances, l’iniquité du système, et l’insoutenabilité des régimes en vigueur.
En adoptant et en reconduisant des régimes qui n’étaient pas économiquement ou politiquement viables à long terme, il est clair que les gouvernements et les contribuables se sont peinturés dans un coin au fil des ans. Comme le disait Jean Chrétien, il semble que l’heure soit maintenant venue de marcher sur la peinture.
* * *
À propos de Jérôme Lussier
Jérôme Lussier est juriste et journaliste. Au cours des dernières années, il a notamment travaillé à Radio-Canada et tenu un blogue au journal Voir, en plus d’avoir été conseiller politique à la Coalition Avenir Québec. Il blogue sur les enjeux sociaux et politiques contemporains à L’actualité depuis 2013. On peut le suivre sur Twitter : @jeromelussier.
J’aI payé trente ans un fond de pension… Il a été négociée au cinq ans… Il a été accepté par les parties, mais l’indexation au coût de la vie m’a été enlever dernièrement … Que vaudras mon fond de pension à 75 ou 80 ans. Lorsque j’ai pris ma retraite, il y a quatre ans j’avais planifié avoir un fond de pension indexé….. Qui va me payé mon du? Mon ex-employeur va-il m’engagé de nouveau…..pour compenser la somme manquante…. Je n’ai pas volé personne pendant plus de trente ans, Maintenant je considère me faire voler.
Arrêtez… je vais pleurer…
Bienvenue dans la réalité !
La réalité, c’est ce que vivent les personnes qui paient pour renflouer vos fonds de pensions… pendant qu’eux n’en ont pas.
Voilà une réponse d’une personne qui n’a rien, personne ne dois avoir plus que lui. Le fond de pension est une fiducie dont le travailleur et l’entreprise met de l’argent tel que négocié. S’ est du salaire différé qui appartient à l’employé. Il n’appartient pas à l’employeur!!!!
Donc, le montant qui manque dans les caisses retraites s’est en partie à cause des mauvaises années de la bourse mais surtout le manque de paiement dans les années les plus prospères.
@Jean-Pierre
Désolé de vous contredire mais je ne suis pas »une personne qui n’a rien »…
Je cotise à un fond de pension et j’ai plusieurs placements.
La différence est que les contribuables, qui eux doivent se serrer la ceinture, n’auront pas à éponger les pertes que j’ai subit ces dernières années.
M Lussier, je comprend bien les doléances des maires qui sont aujourd’hui pris avec des déficites. Si les municipalités n’avaient pas pris de congés de prestations durant plusieurs années, on en serait pas ou on en est. Durant toutes ces années, les maires des grandes villes ont pour se montrer bons gestionaires administrer les villes en cachant les déboursés des fond de pensions( qu’ils n’ont pas payés à la caisse des donds de pensions) et dépensé d’énorme sommes à des compagnies ( Commission Charbonneau) sans se soucier des dépenses pour se faire réélire et aujourd’hui il viennent faire les vierges offensées et encore jouer le jeu du bon administrateur. Donc il est temps d’honorer les engagement pris dans des négociations de bonne foie entre les parties et d’avouer à la population que ces dit maires n’ont pas été et ne semblent pas encore vouloir dire la vérité sur les congés de cotisations qui fait en sorte que les fonds de pension s sont déficitaires
et si l’espérance de vie n’avait pas continué à augmenter inexoralement….et dites-nous pourquoi ceux qui n’ont que la RRQ et leurs REER auraient à payer pour une indexation pour vous qu’ils n’ont pas eux-mêmes ?
C’est tout?…
J’espère que nos élus municipaux et provinciaux auront le courage de marcher sur la peinture et mettront fin a un système qui n’a plus sa place et que la population n’a plus les moyens et le goût de supporter.
Félicitations! Article lucide et éclairant.
Pas si vite. Entrez le site suivant dans votre navigateur. Vous allez constater que le REGOP est loin d’être en difficulté. Il percoit, en moyenne, des intérêts supérieurs à 10% depuis fort longtemps. Jusqu’à récemment, ledit régime était capitalisé à 94%. Vous constaterez aussi que ce ne sont pas tous les régimes des municipalités qui sont en déficit, et bien d’autres réalités.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201403/19/01-4749327-bilan-de-sante-du-rregop-le-patient-va-mieux-quon-le-dit-.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_points-de-vue_2009901_section_POS2
Mais les employés qui bénéficient du RREGOP n’y ont contribué qu’à 23 % et les contribuables (dont vous et moi) y contribuons pour 77%. Or, pour recevoir la même pension je devrais moi contribuer à hauteur d’environ 800,000$ dans un reer et personne ne contribuera pour moi à hauteur de 77
« Mais les employés qui bénéficient du RREGOP n’y ont contribué qu’à 23 % et les contribuables (dont vous et moi) y contribuons pour 77%. »
FAUX! FAUX!
Les employé contribuent à 50% et l’autre 50% c’est la part de l’employeur qui y c’est engagé et faisant partie des des bénéfices marginaux comme l’assurance chômage et les assurances.
Le montant versé par les employés s’élève à plus de 50 milliards de dollars à la caisse de dépôt. Mais un grand nombre des employeurs tant privés ou de l’état n’ont pas remplis leur part de leur obligation et ainsi trompé l’employé et le payeur de taxes. C’est plus que de la tromperie c’est du VOL.
« Or, pour recevoir la même pension… » Quelle pension? Quelle même pension? Quel montant de pension?
« … je devrais moi contribuer à hauteur d’environ 800,000$ dans un reer. » C’est pas cher.
J’ai toujours eu des entreprises donc je n’ai pas de font de pension RREGOP.
Si ma soeur qui a cotisé toute sa vie (on peut parler de million) décède un ans après avoir pris sa retraite perds tout et son argent ira dans le « pot » pour payer la retraite des autres.
1. Il est illogique d’obtenir plus d’année de pension que d’année travaillé…
2. Montant prédéterminer fut une grave erreur, et celui qui a accordé cela devrait être ……emprisonné ou pire .
3. On ne négocie pas avec une coalition syndicale ……pour les négociateurs gouvernementaux c’est comme avoir un fusil sur la tempe ….par expérience …la négociation pas possible.
4. Le gouvernement devrait donner l’exemple et faire du ménage dans les retraite des élues ….2mandats pour une belle retraite n’est pas plus acceptable …..
Il faut revenir sur terre ….. Comment obtenir de la compétitivité dans un secteur sans compétition…..Privatisation
Ce que je trouve de ridicule et abberrant est la comparaison que l’on fait avec la pêche??? Si l’on s’abaissait à ce niveau, il faudrait parler d’une ZEC (pourvoirie où les lacs sont ensemencés)
Car, la fameuse retraite au coeur de la contreverse a été payée par les employés de la fonction publique à 52%. Ce qui fait que si l’employeur met son 48% (tout comme dans le domàine privé) et que cet argent est bien placé, nous ne toucherions pas les contribuables.
Personne ne voudrais travailler pour un employeur qui va prendre son fond de pension pour aller le dépenser à tort et à travers.
Si nous sommes si gâtés que ça, expliquez-moi donc pourquoi les gens brillants ne restent plus à travailler dans la fonction publique? (sauf les vieux) Sans compter que la plupart de mes collègues qui ont quittés ont de meilleures conditions au PRIVÉ!!!!! On parle de salaire d’environ 15 00$ de plus en commençant, sans compter d’une meilleure assurance maladie financée au moins à 50% par leur nouvel employeur.
Oui, il il a de la mauvaise gestion du personnel au gouvernement, mais en général c’est les non syndiqués (directeur, chef de régie et autres) qui sont les plus gâtés. Certains directeurs ont faits de terribles erreurs et au lieu de le renvoyer, on les a assis sur une autre chaise et pendant qu’ils ne font presque plus rien, et on continue à leurs verser le même salaire et en plus on embauche un nouveau directeur pour le remplacer… Les foudres de la population sont au mauvais endroit, car les gens sont désinformés, afin de nuire aux négociations syndicales.
La journée où je verrais nos dirigeants faire les mêmes sacrifices qui sont demandés à leurs employés, là j’accepterais que nous sommes rendus à devoir se privatiser. Mais, je suis certaine que ça n’arrivera pas, car tous nos dirigeants auraient quittés le bateau pour aller au privé.
Alors dites-nous pourquoi vous y êtes restée vous ?
Il est étonnant que dans le débat en cours on évite de mentionner qu’en réalité les municipalités n’ont pas de pouvoir de négociation et que l’équilibre des forces en présence est inexistant. D’un côté il y a des employés qui peuvent créer énormément de dommages sans être pénalisé, d’un autre côté un employeur qui tente de résister, sans pouvoir de lock out, jusqu’à ce qu’il décide finalement d’acheter la paix …souvent à la veille d’élections. Quand j’entend l’expression « ententes librement négociées », permettez-moi d’esquisser un sourire.
S’il est vrai que les salaires des employés du secteur public ont été amputés de 20% pendant 3 mois en 1982, ces mêmes employés avaient obtenu, en contrepartie, un congé de contribution à leur régime de retraite pendant 1 an. L’impact net sur l’ensemble de l’année 1982, pour les employés a été proche de 0.
Si c’est vrai que certaines municipalités ont pris congé de cotisations, il faut peut être penser que les taxes seraient encore plus hautes et que les contribuables paieraient encore plus pour ces privilèges incroyables!
Monsieur Lussier perpétue la légende à propos d’une coupure des salaires de 20% appliquée aux salariés de l’État au début des années ’80 alors qu’en réalité il n’a fait que récupérer sur 3 mois l’augmentation de salaire versée au cours des 9 mois précédents.
Monsieur Lussier omet également de souligner le fait que les salariés de l’État gagne un salaire bien inférieur à celui payé dans des entreprises privées comparables.
Enfin, il faut bien reconnaître que ces régimes à prestations déterminées paraissent onéreux dans le contexte de la globalisation des marchés et de l’appauvrissement des classes ouvrières que cette globalisation rend possible. Monsieur Lussier a quelle opinion des profits faramineux engrangés par les grandes sociétés multinationales et leurs actionnaires mais surtout par leurs dirigeants? Il y a fort à parier qu’il y goûtera lui aussi quand s’écrouleront nos empires médiatiques, que ne pourront plus supporter les classes ouvrières appauvries.
« Monsieur Lussier omet également de souligner le fait que les salariés de l’État gagne un salaire bien inférieur à celui payé dans des entreprises privées comparables. » (sic)
On se demande bien pourquoi les fonfons y restent dans le public…
Peut-être que la charge risible de travail y est pour quelque chose? Ou peut-être que la permanence d’emploi itou? Ou même qu’ils ne sentent pas qu’ils ont les compétences requises pour affronter la compétition? Qui sait???
Une chose est sûre: l’État n’a aucun problème à recruter des candidats…
Oh…j’allais publier: peut-être que les innombrables semaines de vacances et les congés de « maladie » ont également un rôle à jouer???
À ce qu’il semble vous êtes de ceux là François 1 ou bien riche alors!
Vous êtes en congé maladie payé?
Si non comment avoir autant de temps pour écrire ici et ailleurs, à répétition les mêmes commentaires avec souvent en plus des liens qui vous conviennent mais que vous avez pris de le temps de lire?
Un fonctionnaire, ca NE FAIT PAS PARTIE de la classe ouvrière !!
Il y a longtemps que j’ai compris que dans la société tous n’est pas équitable, surtout dans le domaine du travail. Les nombreux avantages qui ont été obtenus dans certains milieux de travail ne sont pas « justes et équitables », mais seulement le résultat de luttes de pouvoir, particulièrement lorsqu’on peut tenir en otage les gouvernements et les citoyens.
Les conséquences sur la société sont pénible, car nous sommes tous obligés de payer pour ces excès de pouvoir. Les fonds de pension sont un exemple parmi d’autre. Ainsi, vous êtes-vous demander pourquoi ont paie un vendeur de billet de métro plus de 25$ de l’heure, mais pour un emploi avec des conditions plus difficile, demandant des centaines de manipulations, causant des tendinites à répétition, demandant de demeurer debout le secteur privé de l’alimentation paie les caissiers des magasins 10$ de l’hr?
UN INSTANT, avant de répondre, car ces derniers ne peuvent pas faire leurs sodokus ou leurs mots croisés avec la petite musique d’ambiance et à l’air climatisé. Même réflexion pour les vendeurs de « petits timbres de poste » (24,34$ Hr) versus les autres vendeurs dans les comptoirs privés à 10 ou 11$.
Ces 2 exemples sont illustrent très la problématique. Dans les 2 cas les salaires n’ont aucun lié avec la valeur et exigences des tâches effectuées . Tellement pas de sens que les deux employés publics sont appelés à disparaitre et être remplacé par le privé, car les syndicats ont exagérés.
Expliquez moi pas comment ont peut justifier un salaire de 50, 000 par pour échangé du papier. La poste se privatise et de l’autre, la STM ferme des guichets de vente de billets. Dans les 2 cas, les syndicats ont demandé notre appui.
UN INSTANT, pour qui nous prenez-vous. N’avez-vous pas compris qu’on ne vous appuyions plus s parce qu’on voit très biens les écart s avec vos conditions et le privé. Beaucoup de fonds de pensions comme ceux de certaines municipalités et ceux des policiers sont totalement injustifiables. Imaginez, pour augmenter les revenus de certaines villes, ont loue les services de la police au secteur privé. DANGER À VENIR POUR LA DÉMOCRATIE .
M. Ouellette, Vous avez bien représenté l’opinion de bien des gens!
🙂
Pourquoi L’Hydro-Québec peut contribuer 25 % du salaire de ses employés cadres dans le régime de retraite ( sans compter la part de l’employé) alors que nous citoyens ordinaires sommes limités à 18 % de contributions à notre REER ? Pourquoi mon beau-frère a pris une pleine retraite indexée à vie du gouvernement fédéral à 57 ans , il risque de collecter plus de pension que de salaire, et ce n’est pas sa petite contribution qui peut financer une cadillac comme ça. Et ça crie à l’injustice alors que ceux qui crient le plus fort en profite le plus.
« …alors que nous citoyens ordinaires sommes limités à 18 % de contributions à notre REER ? »
18%!!!! Savez-vous compter?
Si vous gagnez 100 000$ sa fait 18k par année à intérêts composé de 10% pendant 35 ans, calculez combien sa fait placé encore à 10%.
Votre beau frère gagnait combien? Combien il a mis d’argent de côté en sus de son fond de retraite?
Mon barbier qui coiffe encore à 70 ans dans son appartement 4 1/2 à 750$ par mois, se promène en Cadilac.
Vous n’avez pas de chiffres, donc vous pouvez dire n’importe quoi.
Monsieur Lussier vous n’êtes pas à mes yeux, depuis les premiers mots qui un jour j’ai entendu ou lu de vous des plus crédibles.
Aussi on peut bien vouloir réglementer tous les sujets selon leurs paramètres propres, mais vouloir les isoler ainsi et en tout temps comportent de nombreux manquements.
Un de ceux là, sont les comparaisons entre le privée et le gouvernement.
Mais je pourrais reprendre vos arguments un à un et les comparer, les confronter à d’autres réalités et en sortir le manque de rigueur et d’équité.
Car c’est entre autres, mais le soucis d’équité par dessus tout qui diffère entre le public et le privé.
En tout temps et partout cette qualité devrait-être recherchée et atteinte, mais on sait tous qu’il n’en est rien.
Sauf qu’au public elle doit au minimum avoir l’apparence d’avoir été atteinte.
Hors comment après les augmentations accordées aux médecins, des augmentations qui peuvent sans aucun doute se défendre, mais que malgré et peu importe leurs pertinences présumées, les Québécois n’ont pas les moyens de payer, peut-on prétendre à des traitements équitables envers tout les groupes, en voulant imposer des changements rétro-actifs dans les régimes de retraites des employés…dont les modalités avaient été négociées et entendues avec des signatures au bas de contrats… Et si après avoir signé une entente avec un contractant quelconque, vous lui disiez, je ne vous paierai plus…parce que j’en ai plus les moyens…???
Les exemples sont nombreux qui pourraient être apportés concernant des ententes, des actes dont les Québécois n’ont pas les moyens de payer et qui sans cesse sont répétés, sans changement, mais qu’avec des explications vides de sens, voir en ignorant les critiques les plus justes et pertinentes, continent jour après jour à grossir les poches de compagnies et d’individus au détriment de la bourse de l’état, celle de tout les Québécois.
Entre autres Micheline Charest et Cinar: malgré toutes les malversations, des ententes secrètes pour payer des arachides sont intervenues, sans jamais avoir à faire une seconde de prison, les enquêtes et les poursuites arrêtées subitement et sans raison, alors que l’on estimait à ce moment là, les pertes à payer par les contribuables à plus de $3,000,000,000.00 de dollars obtenus sous de faux prétexte, illégalement d’une manière ou d’une autre par le couple et leurs compagnies.. On peut certainement en ajouter plusieurs autres milliards et c’est sans compter les centaines de millions de coûts divers pour mener toutes les enquêtes et entamer les poursuites sans les mener en fin de compte à bien. Tout ceci sous Jean Chrétien. Bernard Landry continuant à l’honorer de diverses façons au plus fort de la tempête….sous prétexte qu’il ne savait pas. Qu’il ne savait pas ou ne voulait pas savoir? Les grands titres des journaux étaient-ils trop petits à ses yeux? Avaient-ils des cataractes?
Les compagnies de toutes grosseurs qui obtiennent des subventions sous de faux prétextes, des déductions d’impôts réclamées et obtenues illégalement comme pour des dépenses pour de faux-employés: épouses et enfants, des dépenses pour payer l’université aux enfants, pour rénover la maison ou l’ajout d’une piscine, etc, etc, etc…
Sans compter les paradis fiscaux, ce qu’on apprend lors des commissions d’enquêtes mais qui ne changent jamais, et quoi d’autres?
La crédibilité du gouvernement est dans ce que j’ai décrit et dans quoi d’autres?
Celle de qui donc et la vôtre lorsque l’on vous entend ou que l’on vous lit en voulant séparer des actions et des évènements, des affaires d’un tout, qui n’est pas que beau à voir évoluer et surtout à subir, sans que jamais il n’y ait de véritablement changement pour une majorité qui depuis toujours sont dans le groupe de ce qu’on appelle souvent l’élite. Celle qui me fait le plus peur. Celle qui ne fera jamais de prison peu importe ce que ses membres feront. Celle qui me coûte autant, le plus, mais ce qu’elle ne mérite pas!
On ne s’occupe pas des vraies affaires.
Si on ne peut pas s’occuper de tout en même temps, ce que je doute et remet en question, il faudrait commencer par ce qui pourrait donner un peu de crédibilité à votre discours et à celui de tant d’autres, y compris des politiciens et des hommes d’affaires, c’est-à-dire par changer ce que je dénonce…on pourrait après, seulement après remettre les autres dans le chemin que peut-être, peut-être personne n’aurait dû leurs accorder de dévier.
On doit honorer les contrats signés. Négocier, ce qui a déjà été commencé et entendu dans plusieurs cas l’avenir plus adéquatement. Mais il faut aussi corriger tellement d’acquis et de comportements inacceptables remplies de passes-droits surtout dont l’élite bénéficient.
Si non, on peut à l’avenir de part et d’autres, déchirer les ententes comme bon nous semble, les papiers sur lesquelles elles sont signées ne valant pas plus que du papier hygiénique! Attention de ne pas bloquer les systèmes d’égouts (qu’on est à refaire sur ma rue et dans mon cartier, dont le maître d’oeuvre est Dessau et dont (les travaux et Dessau) j’aurais tellement à dire et à redire!).
et que dites vous de l’éspérance de vie qui continue d’augmenter inexorablement, est-ce la faute des contribuables, des gouvernants, des syndiqués ? Non c’est une donne qui a changé et qui rend les promesses faites voilà bon nombres d’années impossible à honorer sans priver (par des taxes et impôts augmentés) ceux qui n’ont pas ces privilèges. Ce n’est pas déchirer les ententes c’est les revoir face aux nouvelles circonstances.
Et voilà: « c’est les revoir face aux nouvelles circonstances. »
Pour les revoir, il faut renégocier.
Ce qui est à se faire.
Mais aucune des parties n’est forcée d’accepter quoi que ce soit.
Négocier pour l’avenir des ententes différentes.
Négocier et signer des contrats à l’avenir avec des clauses prévoyant plus de souplesses.
Encore faut-il avoir une vision qui n’est pas aveuglée par une réélection!
Les syndicats ne sont pas à blâmer d’avoir fait leur travail.
Mais les élus égocentriques et incompétents le sont. Et pourtant ce n’est pas les conseils avisés des professionnels nécessaires pour faire les choses adéquatement qui manquent!
Mais à chaque nouvelle loi et un jour elles l’ont toutes été, les avocats de toutes les parties qui pourraient être impliquées se frottent les mains à penser les dollars à venir. Même après l’adoption d’amendements!
Ne demandez pas à quiconque d’avoir une conscience sociale pour renoncer à ses privilèges, à ses droits acquis, aux améliorations auxquelles ils aspirent ou qu’il a déjà, alors que ceux qui le font véritablement, sans un retour quelconque, sont des exceptions…exceptionnels!
Et tout ça ça commence avec tout ceux qui vont chez Wall Mart en pensant faire des économies, sans se préoccuper du traitement des employés, mais qui auraient les moyens d’aller ailleurs.
Accepteriez-vous de payer plus cher chez le marchand B, en sachant que les employés sont mieux payés que chez A qui vous vend à meilleurs prix?
C’est tout à fait le même principe!
(p.s.: j’achète qu’exceptionnellement chez Wall Mart, les produits vraiment offert à plus bas prix n’ont pas la même qualité que ceux offert ailleurs, ils sont impossible à comparer, à part dans des cas d’exceptionnels. Les offres à rabais sont minimes. C’est un marchand comme la majorité qui ne se préoccupent du traitement des employés de leurs fournisseurs malgré ce qu’ils en disent…lorsqu’ils se font prendre…)
Je suis retraité de la CARRA et comme beaucoup de retraités de cet organisme notre rente n`est plus indexée depuis plusieurs années puisque nous ne sommes augmentés que si l`inflation est égale ou supérieure à 3%,sauf erreur ou omission.Je vous laisse donc imaginer notre perte de pouvoir d`achat !
Qui va nous défendre ..je pose la question ! Quel avocat ou quel actuaire prendrait notre cause !!!!
Allez en parler aux retraités de Abitibi qui ont dû subir des baisses de 25 % de leurs rentes l;orque la compagnie a faite faillite avec un déficit actuariel. Allez en parler aux gens qui n’ont que leur REER et la rente du Québec, qui les protègent contre l’inflation eux ? Je vous laisse donc imaginer LEUR perte de pouvoir d’achat.
Dans le cas de la réduction de salaire de 20% des fonctionnaires, il faut préciser que cette réduction n’a été effective que pendant quelques paies, le temps que le gouvernement récupère les augmentations consenties aux fonctionnaires l’année précédente. Ils ont par la suite récupéré leur niveau de salaire de l’année précédente. C’est toute une différence avec la teneur de votre article qui laisse entendre que ce fut une réduction permanente.
Les discours sont tellement décousus et hors de tout sens commun. On ne rapporte que ce qui fait l’affaire du moment. Le cas des pompiers est un bon exemple. Il est difficile de demander à une personne d’avoir la même condition physique à 50 ans que lorsqu’il en avait 25 mais ne peut-on pas conserver ces personnes pour faire de la prévention, mais non, c’est plus facile de les mettre en pension et faire payer les citoyens alors que ceux-ci sont les plus expérimentés pour effectuer ce type de travail. Combien d’immeubles d’entreprises des domaines industriel et commercial sont dans un état piteux ne sont pas conformes aux lois en matière de prévention des incendies ? Un seul cours d’une journée pour expliquer aux employés que faire lors d’un incendie ne serait pas de trop, ni en milieu industriel et commercial que dans les tours à bureaux. Que les fonctionnaires pleurent autant qu’ils le veulent, la réalité des déficits et des dettes publiques ont déjà grandement dépassé ce que nous devrions nous attendre d’une nation qui se dit bien ordonnée mais qui dépense annuellement des milliards en intérêts sur la dette. Sans faire de jeux de mots, attendrons-nous que l’immeuble des dettes publiques n’ait que le salage à sauver pour commencer à arroser ? Poser la question c’est d’y répondre.
Croyez vous réellement qu’un cour d’une journée fera d’un pompier un prévisionniste??? Une secrétaire juridique ferait tout aussi une bonne avocate a traité tout les dossiers du cabinet!!! Juste une petite journée de formation.
Le “non dit” de cette histoire est le fait que les augmentations salariales qui ont précédé la diminution étaient du type “the sky is the limit”. Le PQ sentait que plusieurs projets de loi qu’il présentait ne faisaient pas l’affaire de personne, ni des entreprises, ni des citoyens, ni des consommateurs … personne. Il leur fallait s’enquérir d’une base électorale pour gagner les élections de 80 et la hausse des salaires en 79 était la meilleure façon d’y parvenir. La fameuse Loi 101 avait fait de nombreux ravages que le PQ a dû corriger par la suite mais le mal était fait, en plus de la débâcle économique du début des années 80, plusieurs entreprises ont quitté le sol québécois pour aller s’établir en Ontario car le discours de la “séparation à n’importe quel prix” est venu miner l’économie québécoise durant deux décennies. La dite “instabilité” permanente telle que vue par les entreprises étrangères qui veulent s’établir en terre canadienne boudent souvent le Québec qui est perçu comme un état girouette depuis les années 70. La dernière cacophonie du passage du PQ au pouvoir n’a fait qu’assombrir l’image de stabilité que les entreprises recherchent, le tout au détriment de l’emploi, de la recherche et développement et de l’investissement au Québec. Un état qui doit constamment payer en subventions plus qu’elle ne ramasse en terme de milliards par année pour maintenir à peine à flot des entreprises vacillantes telles que la Davie où des dizaines de milliards si ce n’est pas des centaines depuis 40 ans pour maintenir des salaires hors prix a carrément mis le Québec dans un état plus que précaire. Une forme de “bien être social de luxe” à 60,000$ par année. Certains diront que le Québec n’est pas la seule à donner des subventions mais ils oublient que les autres n’en donnaient pas durant les années 70 et 80 et que ce n’est que durant les années 90 que les subventions sont devenues un instrument d’appât par excellence. Un modèle copié sur la chère mère patrie, la France !
« Un modèle copié sur la chère mère patrie, la France ! » ou sur le plus gros pays du monde financier, là où se trouvent nos plus gros compétiteurs, qui est à quelques dizaines de minutes de routes de nos frontières Wentworth Roger???
Celui-là même qui pendant les années que vous mentionnez, est venu chercher les Nordiques de Québec, notre meilleur premier ministre à vie, grand économiste reconnu mondialement et ayant étudié à Londres, c’est pas trop francophone ça, ayant refusé de renchérir dans cette guerre des subventions.
La loi 101 a-t-elle quoi que ce soit à y voir?
Vous mélangez vos dossiers et votre haine du PQ, de la séparation et de la loi 101 influencent vos propos.
Ressaisissez-vous tout de même un peu, tout n’est pas tout noir ou tout blanc, dans les faits, rien n’est tout noir ou tout blanc…à part ce qui est tout noir ou tout blanc! Là je sent que je viens de vous perdre!!!
La séparation viendra et un véritable Québec francophone aussi, Vous vous sentirez mieux!
Au cas ou vous ne l’auriez pas reconnu et n’ayez pas un bon souvenir de l’histoire, je ne parlais pas du premier ministre Robert Bourassa mais du premier ministre péquiste et souverainiste le très grand M, Monsieur Jacques Parizeau!
Attendez que je me souvienne… Ah oui…Parizeau…
Celui qui a lâchement laissé tomber un autre « premier ministre péquiste et souverainiste le très grand » M, Monsieur René Lévesque!
Bon…là je le replace!
Ce Lévesque que je n’ai jamais trouvé plus grand que son physique.
Mais incarnant comme Bourassa d’ailleurs tellement bien les québécois…ni oui ni non, ni non ni oui, mais peut-être, il faudrait bien, mais pourquoi pas, mais pas tout de suite, ce serait une bonne idée…mais pas pour moi, un pas en avant deux pas en arrière, oui mais tout à coup qui veulent pas, mais on peut pas leurs faire ça, ils vont nous mettre dehors, mais on peut pas faire ça, ils vont partir…etc…etc…etc… !
En attendant les anglas sont à reprendre ce qu’ils ont perdus, car eux ils ne se préoccupent pas de ce que l’on va penser ou faire et à ce rythme, comme on a jamais véritablement agit comme une majorité mais comme une minorité de 80% dans notre province, si je vis encore plusieurs dizaine d’années, je vivrai dans une province comme une autre et on me traitera en anglas…pauvre celui ou celle qui le fera, car elle aura hâte que je crève!
Merveilleux texte de désinformation! Vous êtes qui vous déjà Jérôme Lussier?
C’est bien beau tout ces discours , mais si vous voulez savoir qui sont les mieux nantis ,regardé autour de vous qui prend sa retraite dans la jeune cinquantaine? Ce sont sans contredit les employées de l’Etat. Le dicton des centrales syndicales (Solidarité) n’est pas très à propos car je crois qu’environ 75% de la population travail pour payer une pension doré à une petite minorité.
M. Lussier, étant un employé de métier du parapublic je suis en désaccord avec votre lecture de la situation.
Pour la plupart de mes collègues et moi, nous avons choisis le parapublic pour le travail régulier et les avantages sociaux quittent à gagner moins qu’au privé ou sur les chantiers de construction. Alors si en fin de parcours l’employeur vient nous dire que le contrat ne tient plus comme pour les employés de la White Birch. Je me demande comment M. Labeaume traiterait un tel vire-capot. Tout ceci n’est que le résultat de pelletage par en avant pendant plusieurs années. Je suis très au fait que le syndicat de notre section local a demandé à l’employeur de réviser à plusieurs reprise la structure du fonds de retraite pour palier au déficit actuariel.
Le tout s’est concrétiser ce printemps, il était temps…L’employeur de répondre « C’est nous qui sommes responsable »
Mais convainquez moi que la faute revient au syndicat et pourquoi pas autant aux gestionnaires et élus qui louvoient à travers les lois aux limites de la décence. (Le ministre Bolduc, Mme Thibault et les 30% de collusion entendu à la commission Charbonneau). C’est trop facile de vouloir faire payer les syndiqués qui se retrouvent aussi souvent dans des conditions d’emplois précaires et qui de surplus devront vivre avec cette loi sur les déficits.
Si le Québec n’a plus les moyens, tout le monde doit se serrer la ceinture.
Finis les primes de départs des gestionnaires et les primes au rendement.
Les contrats au privé aussi s’avèrent assez onéreux mais ça c’est de la richesse collective. J’imagine!
Quotas de pêche? Nous prenez-vous pour des poissons? N’importe quoi!
À mon sens, on ne devrait pas toucher à ceux qui sont actuellement retraités.
Car, un retraité – par définition – ne peut se bâtir une stratégie pour contrer les effets
d’une décision législative ou d’un règlement postérieurement mis en action…
On peut à mon sens travailler uniquement avec ceux qui sont en emploi, donc
capables de réagir. Même avec une pension à prestations déterminées, celle-ci
représente pour moi (73ans) : 58% de mes revenus; l’autre 42% étant constitués d’un
FEER, des RRQ et de la Sécurité de la vieillesse fédérale et d’un emploi à temps partiel…
Ceux qui auront à vivre avec des prestations devront commencer à
prévoir tôt dans la vie, car leur retraite va être très très longue ( dans les deux sens du terme!).
Si j’ajoute -que plusieurs hommes de ma génération- ont eu des conjointes qui furent à la
maison entre 50% et 100% de leur vie active ( un petit clin d’oeil aux CPE ! ) – celles-ci n’ont pas
accumulées un fonds de pension substantiel et se retrouvent le plus souvent avec un petit FEER,
épargné après 50 ans ; auquel s’ajoute un RRQ et la Sécurité de vieillesse fédérale..Et depuis 6 ans
s’ajoute le . Une bonne idée du Fédéral…pour aider plusieurs femmes!
Bref, après 18 ans de retraite (jumelée à divers revenus de Travailleur autonome),
je veux signifier aux plus jeunes qu’ils et qu’elles doivent PRENDRE EN MAINS leurs retraites, Conserver
sa maison en bon ordre, voyager, se nourrir avec qualité et se payer des soins de santé nécessaires
à la condition des 2 partenaires exigent des revenus familiaux importants. Bref, nous avons planifié
nos vieux jours avec les normes et outils des années 60 à 90… Aussi, nous comprenons que le
nombre d’années de retraite augmentent, la santé s’améliorant… et que l’environnement se modifie.
Bref, il faut parler de l’ensemble du dossier <RETRAITE.
Les villes veulent faire payer leurs employés pour leur mauvaise gestion des fonds de pension. Encore une fois, personne n’est responsable sauf les autres (dans ce cas ci les syndiqués) Mais dites moi, comment se fait-il que les policiers de Montréal ont un régime capitalisé à 100% eux? Bien simple: ils gèrent eux même leur fond de pension, contrairement aux autres syndicats où c’est la ville qui en assure la gestion. Soyez assurés que quand c’est votre argent, vous en prenez soin et ne faites pas de magouilles pour dilapider les fonds. Mais quand ce n’est pas votre argent, vous vous en foutez royalement et utilisez ces argents à d’autres fins, comme les villes l’ont fait. Si les policiers de Montréal ont réussi à sauver les meubles malgré le crash de 2008, comment se fait-il que les villes n’ont pas réussi à faire de même? Donnez la gestion des fonds de pension aux syndicats: s’ils ne le gèrent pas comme il se doit, alors là vous pourrez les blâmer.
Faudrait aussi limiter leur cotisations comme pour les citoyens ordinaires qui sont limités à 18 % de contributions à leur REER. Pourquoi deux poids deux mesures ? Les villes que vous dénoncez au fond ce ne sont que les citoyens,
« Mais dites moi, comment se fait-il que les policiers de Montréal ont un régime capitalisé à 100% eux? » (sic)
Facile: ce sont les contribuables montréalais qui l’ont payé, « leur » régime…
« Facile: ce sont les contribuables montréalais qui l’ont payé… »
Aille, c’est pas mal songé hein!
Donc, selon ta logique très raffiné on peut conclure que si un policier a un salaire, que c’est le contribuable citoyen qui l’a payé.
Que si le fonctionnaire a un salaire c’est le citoyen qui l’a payé.
Que si l’infirmière a un RRQ et un salaire, c’est le citoyen qui l’a payé.
Que si t’a un RRQ et un salaire François 1 c’est ton boss qui l’a payé.
TOUS DES ABUSEURS!!!!?
Je ne l’aurais pas dit de cette façon, mais c’est en plein ça. François 1 et plusieurs autres y compris Jérôme Lussier s’imaginent que parce qu’ils paient des impôts, ils financent, paient, contribuent ou subventionnent les employés de l’État et qu’ils deviennent automatiquement les patrons. Si on appliquait la logique de ce raisonnement à leur situation, cela reviendrait à dire que leurs patrons ont payé leurs voitures, leurs maisons, leurs vêtements, leurs épiceries, en fait tout ce qu’ils consomment et bien entendu, leur REER. Ils ne comprennent pas que leurs impôts ont servi avant tout à payer un service fourni par l’État, que ce service a été rendu par des femmes et des hommes moyennant un salaire dont le régime de pension est un élément constitutif.
Lorsque j’ai acheté mon PC avec l’indécrottable Windows qui l’accompagne, le vendeur ne m’a jamais félicité en me disant que je venais de contribuer aux bonnes oeuvres de Bill Gates. Pas plus d’ailleurs, lorsque le plombier est venu chez moi remplacer une tuyauterie défectueuse, j’ai eu l’idée de lui dire, en le payant, que je contribuais à son REER ou au financement de son camion.
Il y a une différence entre les pseudo-services fournis par les fonfons syndiqués et protégés mur-à-mur et votre plombier: avec Joe le plombier, j’ai le CHOIX du fournisseur, donc du prix et du service. Pas avec les fonfons qui travaillent tous pour un monopole étatico-socialiste imposé aux citrons de contribuables depuis la révolution bolchevique québécoise des années ’60.
Marc Sauvageau, eh bien moi je pense que je contribue effectivement à payer d’une manière ou d’une autre tout ce que les gens ont comme traitement, avantages, possède…et pas seulement pour ceux qui travaillent pour l’état mais pour le privé aussi.
De là à le faire remarquer à tous pour autant ou de me prendre pour le patron de tous et chacun et d’agir en tant que tel, c’est une autre histoire.
Qui paye les revenus et les avantages de tous et chacun?
Tous et chacun d’une manière quelconque! Avec nos impôts et nos taxes, avec nos achats, avec nos contributions, etc…
Il n’ y a pas de richesses ou …de pauvreté qui tombe des nuages!
Ainsi Bill Gates pour ne nommer que celui-là, s’il ne vous dira jamais merci personnellement et/ou en personne, il devrait faire en sorte que ses dépendances payent ses impôts et tout le reste de façons adéquates, justes et raisonnables partout sur la planète où ils le devraient, ce qui n’est pas le cas. Mais il n’est pas le pire. Et nommez-moi qui du privé font mieux que lui?
Et donc le privé de François 1, et les faux-choix et fausses libertés qu’il nous garantirait, ne va que comme le reste de ses avis, dans ma poubelle « trous noir ». Dommage que ma poubelle ne puisse pas l’aspirer aussi et les autres fonfons comme lui!
SirDecelles,
Même si vous contribuez – il est vrai que ce mot a aussi le sens de participer – aux bonheurs des gens à qui vous avez payé pour des biens ou des services, ceux-ci ne vous ont rendu aucun compte de ce qu’ils ont fait avec leur argent. Pourtant, comme on peut lire ici sur ce blogue, plusieurs voudraient que les syndicats du secteur public leur rendent des comptes parce qu’ils ont payé des impôts et des taxes.
Ai-je écrit qu’ils étaient des « abuseurs »???
Si oui, indiquez-moi où SVP.
Votre pseudo cerveau est si bouché, que j’ai bien envie de vous envoyer mon plombier. Avec ou sans choix mon raisonnement tient, mais vous êtes tellement ancré dans votre idéologie que vous êtes incapable de raisonner convenablement.
Arrêtez d’accuser les autres d’écrire des phrases creuses, parce qu’avec ce que je viens de lire, vous pourriez devenir leur mascotte.
Non! absolument pas.
C’est reconnu; les detteux, Tea Party du Québec et la petite droite ne savent pas lire.
M. François, les villes se plaignent des déficits dans les fonds de pension, pas de l’existence de ceux-ci. .Soyons logique:le but de cette réforme est de les rendre excédentaire et accumuler un fond d’urgence s’ils ne performent pas. Donc, que la loi s’applique aux régimes problématiques, pas à ceux qui sont en santé. Et en passant, c’est vrai que les citoyens ont payé en partie pour ces régimes de retraire via leurs taxes. Ça a été NÉGOCIÉ avec les villes, PAS IMPOSÉ. Vous devriez plutôt vous rebeller contre ceux qui n’ont pas su gérer les régimes depuis les 10-15 dernières années et qui continuent de s’en mettre plein les poches en s’octroyant des augmentations de salaires de 45% comme les députés s’apprêtent à faire.
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201408/05/01-4789516-rien-vole.php
Extrait:
« Comme ces privilégiés de l’Ancien Régime, les employés municipaux jouissent d’avantages qu’ils n’ont pas volés. Seulement, la légalité de leurs régimes de retraite n’empêche pas qu’ils soient à la fois le produit d’un âge révolu, celui où des administrations municipales désireuses d’éviter le grabuge pelletaient les problèmes vers les générations futures, et d’un mode de négociations collectives où l’utilisation abusive de leur «rapport de force» et la prise en otage des services publics leur a permis d’extorquer aux contribuables privés de toute voix au chapitre des avantages léonins et inéquitables.
Ce contexte éminemment favorable aux employés municipaux a abouti à des aberrations comme le régime de retraite des pompiers de Montréal, que Stéphanie Grammond décortiquait dans La Presse du 21 juin: droit à la retraite après 25 ans de service sans pénalité actuarielle, prestations de retraite garanties et pleinement indexées au coût de la vie, cotisation limitée à 6% du salaire pour une rente valant 970 000$ pour un heureux retraité de 50 ans avec 30 ans de service.
Notons que cette luxueuse voiture de course ne se compare en rien à la modeste berline des employés de l’État qui cotisent au RREGOP: cotisation à part égale avec l’employeur; pénalité actuarielle salée pour ceux qui quittent avant l’âge de 60 ans; non-indexation des premiers 2,9% de l’inflation. Et encore moins à la sous-compacte des employés des PME ou des travailleurs autonomes, qui se réduit souvent à quelques milliers de dollars en REER et aux prestations de la RRQ.
Les employés municipaux n’ont donc rien «volé», mais ils jouissent d’un apanage inéquitable qui ne peut plus être maintenu à l’heure où les déficits des finances publiques municipales atteignent des sommets insoutenables dans les grandes villes de la province, où vivent la majorité des citoyens. Ceux-ci ne demandent pas aux employés municipaux de devenir moines franciscains, mais de renoncer à certains avantages excessifs et choquants, de négocier avec leurs employeurs de bonne foi et, surtout, de cesser de se comporter comme des hooligans et des vandales. »
D’accord à 110% avec cet écrit.
Des voleurs?:
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201408/05/01-4789516-rien-vole.php
Extrait:
« Comme ces privilégiés de l’Ancien Régime, les employés municipaux jouissent d’avantages qu’ils n’ont pas volés. Seulement, la légalité de leurs régimes de retraite n’empêche pas qu’ils soient à la fois le produit d’un âge révolu, celui où des administrations municipales désireuses d’éviter le grabuge pelletaient les problèmes vers les générations futures, et d’un mode de négociations collectives où l’utilisation abusive de leur «rapport de force» et la prise en otage des services publics leur a permis d’extorquer aux contribuables privés de toute voix au chapitre des avantages léonins et inéquitables.
Les employés municipaux n’ont donc rien «volé», mais ils jouissent d’un apanage inéquitable qui ne peut plus être maintenu à l’heure où les déficits des finances publiques municipales atteignent des sommets insoutenables dans les grandes villes de la province, où vivent la majorité des citoyens. Ceux-ci ne demandent pas aux employés municipaux de devenir moines franciscains, mais de renoncer à certains avantages excessifs et choquants, de négocier avec leurs employeurs de bonne foi et, surtout, de cesser de se comporter comme des hooligans et des vandales. »
Et VLAN!!!
Lorsque le gouvernement modifie unilatéralement un contrat avec une compagnie, il verse une compensation. Pourquoi pas lorsque le contrat est signé avec un syndicat?
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201408/05/01-4789516-rien-vole.php
BANG!!!
Et après?
Un contrat est un contrat!
Un vol est un vol!
Mettons en prison les voleurs!
On devra construire des prisons et pas que quelques unes.
Qu’est-ce qui arrive à quiconque ne respecte pas sa signature…sur un contrat?
Rien si c’est le gouvernement?
Faux. Les compagnies vont devant les tribunaux et des ententes interviennent avant!
Et lorsque c’est un particulier?
Un employé?
Un employé qui obtient des centaines de milliers de dollars en primes de séparation…on pourrait en jaser longtemps…
Un syndiqué?
Son syndicat a exagéré et lui a obtenu des avantages exagérés!
Son syndicat a décidé et signé le contrat tout seul?
Ah never mind!
Pour chaque dollar que je suis forcé de mettre dans le fond de retraite d’un fonctionnaire, c’est deux dollars (en tenant compte du retour d’impot) que je ne peux mettre dans mon REER. C’est un détournement de fonds détournement de fonds.
De plus, le dollar que le fonctionnaire mets dans son fonds, il est déduit de son salaire imposable. Alors que le dollar que je suis obligé de mettre dans ce meme fonds (celui du fonctionnaire) n’est pas déductible de mon salaire.
Vous payez pour un service! L’enseignant qui est payé (mon cas) par les taxes et impôts reçoit un salaire et des « avantages sociaux » qui sont négociés (en passant, dans les 10 dernières années, il y a eu au moins une fois une non-négociation, car il y a eu décret). Vous (merci encore) m’avez donné ces 5 dernières années moins que l’inflation (encore merci). Mais bon, si je « toffe » pour une quinzaine d’année encore, vous me paierez une rente de retraite (supposons, en date d’aujourd’hui, je recevrais 35 000$…imposable ).
Et je ne parle pas des minables assurances (pour lesquelles je cotise à 100%) qui font la honte de tous (en fait, beaucoup d’enseignantes « embarquent » sur le plan d’assurances de leur mari, assurément plus avantageux). Mon employeur de ne voulant pas contribuer.
JE NE DÉTOURNE PAS DE FONDS! C’est une situation négociée de bonne foi (et par décret aussi). JE NE VOUS VOLE PAS! Je paie aussi mon fond de pension (5000$ par an). Quand il est déficitaire, je rembourse ce qu’il manque! Quand vous parlez de fonctionnaires, peut-être parlez-vous d’employés de la ville. Mais les employés du gouvernement du Québec sont dans la même situation que moi (infirmière, psychologues, ingénieurs…).
Je m’excuse vraiment de vous escroquer de la sorte. Peut-être devrais-je faire du bénévolat à la place. Les écoles étaient plus performantes du temps des congrégations religieuses.
Daniel Jobin
Solution au problème d’inéquité entre les fonctionnaires et les travailleurs
Il suffirait d’imposer aux fonctionnaires une taxe spéciale.
On pourrait l’appeler « Taxe de Partage et de Solidarité » (TPS): elle servirait à offrir des avantages sociaux équitables à tous les travailleurs (vacances, retraite, maladie, etc.) pour les arrimer avec les avantages des fonctionnaires.
Ces fameux fonds de pensions doivent être évalués de façon pertinente. Par souci d’objectivité, je contribue au fond du REEGOP, travaillant dans l’enseignement. Celui-ci ne peut, en aucun cas, être comparé avec les fonds municipaux (plusieurs intervenants l’ont mentionné). En effet, j’y contribue pour 50% et je suis « responsable » de sa capitalisation, ayant eu des augmentations de cotisation depuis 20 ans d’enseignement. Bref, il est dans une bonne santé financière. Si je me retire avant 60 ans, je serai lourdement pénalisé. Malgré cela, la grande majorité de mes collègues partent vers 57 ans, subissant du même coup la pénalité. C’est un choix. Bref, près de 300 000 personnes au Québec (employés du gouvernement) cotisent au même fond que
moi. Des gras dur? Non. Une pension intéressante? Oui. Enviable? Certainement. Mais payé par nous. Je contribue pour 5000$ par année à ce fond. Qui en fait autant dans son REER, au privé? Ils n’en sont pas capable? Moi non plus! Mais on le prend sans me demander mon avis (et c’est très bien). Avant de s’époumoner sur cet état de fait, j’aimerais bien savoir si ces personnes en font autant. Mon fond de pension, je le paye! Il est avantageux, oui. Mais je le paye. Certains ne gagnent pas 70 000$ par année? D’accord. Vous en gagnez 40 000$, mettez-vous 3000$ alors? La réponse est simple, pour beaucoup c’est non. Regardez les statistiques. On pense même mettre des incitatifs dans l’entreprise privée pour que, justement, ceux-ci cotisent à des REER.
Pendant des années, on me disait, suite aux maigres (ou inexistantes) augmentations qu’au moins, j’avais une bonne retraite. Vrai. Mais faut être alors conséquent: j’ai peu d’augmentation, mais j’ai cela. Si on veut changer les règles du jeu, j’ai un problème.
Évidemment, il s’en trouvera d’innombrable personnes pour dire qu’au moins, j’ai eu 0,75% ou 1 % d’augmentation, c’est mieux que le reste du monde. Foutaise! Si 300 000 employées de l’état (c’est beaucoup de monde!) reçoivent cela, ça veut dire qu’une méchante gang d’employés au Québec ont eu des augmentations supérieures à 2 ou 3 % si on arrive avec une moyenne d’augmentation salariale de 2% par année, en général.
Oui, le REEGOP est un fond intéressant (et je sais, rien de comparable avec le para gouvernemental et le municipal). Toutefois, faisons la distinction.
Daniel Jobin
Quelques observations qui n’ont suscité aucune remarque dans les commentaires jusqu’ici.
1- « Puisque la population n’est pas directement concernée par ces négociations privées, elles n’ont pas à être publiques et, jusqu’à preuve du contraire, l’État n’a pas à s’en mêler. » Alors que dire du conciliateur qui relève du ministère du Travail, c’est ignoré le rôle que joue la Commission des Relations de Travail ou les arbitres désignés par le ministre du Travail qui peut imposer à l’occasion des conditions de travail à une convention collective. Quel beau parleur, lorsqu’on constate que l’État est intervenu en imposant à l’industrie de la construction une convention collective, il y a à peine quelques années.
2- « les syndicats du secteur public se trouvent à négocier contre la population ou du moins contre ses représentants élus. » C’est bizarre, mais ce n’est pas l’idée que je me fais d’une négociation de bonne foi exigée par le Code du Travail et même par le projet de loi 3. Une négociation, ce n’est pas un duel. Un ancien premier ministre, père de la révolution tranquille, disait que la Reine ne négociait pas avec ses sujets. Avec ses sujets ! Pas contre ? Comme on le constate, c’est la Reine qui ne veut pas négocier, c’est ni la population, ni les élus ! Ça s’explique, la reine est le chef de l’État et ses « sujets » veulent négocier avec l’État qui n’est ni la population, ni les élus.
3- « C’est entre autres ce qui explique que le président américain Franklin Roosevelt, grand défenseur des syndicats du secteur privé, se soit toujours opposé à la négociation collective dans le secteur public. » Je serais moins affirmatif là-dessus, quand on lit des trucs comme ceci : « Historians and union officials have parsed the phrase for decades, debating its meaning, and sometimes disagreeing with each other. The phrase, some say, leaves open the possibility that Roosevelt supported a modified form of collective bargaining, different from what private workers had created. They note that in the letter, Roosevelt directed his opposition most specifically at the right to strike. »
Je remarque aussi que le lien mène à un article de Jérôme Lussier où il essaie de dire la même chose, mais avec une erreur qui transpire sa pensée : « Et c’est pourquoi Franklin Roosevelt champion de la gauche et défenseur infatigable du bien commun s’opposait à la syndicalisation des employés de la fonction publique. » Ce qui lui a valu une réplique sévère de ma part où je disais qu’il se trompait (plus précisément qu’il mentait) et il n’a toujours pas corrigé son erreur avec une mise au point qui s’impose.
4- « Dans la mesure où les garde-fous inhérents aux négociations dans le secteur privé n’existent pas dans le secteur public, la probabilité que les syndicats présentent des demandes «déraisonnables» augmente. » On a appris récemment qu’ArcelorMittal a déclenché un lock-out parce que les demandes syndicales qui avaient été « raisonnables » sur les régimes de retraite jusqu’à maintenant sont devenus « déraisonnables » pour l’employeur. Mais où sont donc passés les « garde-fous »? En ce qui regarde le secteur public a-t-il déjà envisagé la loi spéciale comme un garde-fou qui dicte les conditions de travail des travailleurs de l’État lorsque ceux-ci étant trop exigeants deviennent « déraisonnables », pourtant il n’hésite pas à nous fournir un exemple plus loin dans son texte.
5- « Dans un régime à prestations déterminées, le marché boursier peut s’effondrer, les finances publiques peuvent sombrer dans le rouge, le contexte économique et démographique peut changer radicalement… pas grave. » C’est ridicule, à ce titre les gouvernements devraient arrêter de se financer en empruntant à long terme au cas où le marché boursier s’effondrait, au cas ou le contexte économique changerait ou, quel malheur, les finances sombreraient dans le rouge.
6- « À bien des égards, le même principe devrait s’appliquer aux régimes de retraite de la fonction publique. Si la situation économique, la démographie et les finances publiques le permettent, le gouvernement pourra être plus généreux. Quand les temps sont plus durs ou que le contexte change, sa capacité sera moindre. » Aussi bien dire que la caisse sera toujours à sec.
7- « Transposés en équivalent RÉER, ces régimes impliquent que chaque policier et pompier obtient une rente viagère dont la valeur oscille entre 1 et 2 millions de dollars au moment de sa retraite, habituellement prise dans la fin quarantaine ou début cinquantaine. » Que veut-il, qu’on garde au travail les policiers et les pompiers jusqu’à l’âge de 65 ans ? Je serais très inconfortable, le mot est faible, si ma vie dépendait d’un pompier ou d’un policier âgé dans la soixantaine. Ce n’est certainement pas avec le genre de régime qu’il veut leur soumettre qu’un policier ou un pompier décidera de prendre une retraite à quarante ans.
8- « Or, dans ce contexte, les régimes de retraite «chromés» constituent une certaine anomalie. Plutôt que de prélever une partie de la fortune des riches pour assurer un minimum décent à tous (ce qu’il fait déjà en bonne partie), l’État se trouve à prélever de l’argent à tous pour garantir à certains de ses employés des retraites valant une fortune. » Si l’État le « fait déjà en bonne partie » de quoi a-t-il à se plaindre ? De toute façon, c’est un raisonnement qui ne se tient pas. L’État « prélève de l’argent à tous » parce que c’est le prix que demande l’État pour les services qu’il rend et que celui-ci donne des services à tout le monde. Quand J.L. dit que « la population n’est pas directement concernée par ces négociations privées » elle ne l’est pas plus entre l’État et ses employés comme j’ai déjà expliqué au début de mon commentaire.
Bonjour Jérôme,
Ce qui transparait de ce projet de loi, c’est que les élus municipaux n’ont jamais eu le courage politique d’aborder la question épineuse des régimes de retraite en période de négociation des conventions collectives de leur municipalité respective, sans craindre de se retrouver dans une situation conflictuelle pouvant les mener à une défaite électorale. Toujours incapables de régler leur problèmes seuls (et pourtant, ils ont été élus pour cela…), ils ont demandé au gouvernement du Québec de faire le travail à leur place. Dès lors naquit le projet de loi 3.
Rappellons-nous que les municipalités sont une création des provinces. L’administration courante des municipalités ne relève des provinces qu’ à travers des organismes administratifs indépendants comme, entre autres, la Commission municipale du Québec laquelle peut, dans certaines circonstances, mettre une ville en tutelle. Il est donc étonnant de voir le gouvernement du Québec se mêler des relations de travail d’une administration publique qui n’est pas de sa juridiction. Il est aussi surprenant de voir l’enthousiasme du gouvernement actuel à vouloir adopter ce projet de loi dans une période où l’on a exposé au grand public les caisses occultes du parti libéral et de plusieurs partis politiques municipaux. Serions-nous donc en train d’assister à un troc politique entre deux palliers de gouvernement? S’il en est, ne devrions-nous pas nous inquiéter du retour de balancier que le parti libéral demandera aux élus municipaux lors la prochaine campagne électorale?
Un fait historique est sans équivoque une négociation a la baisse de conditions de travail de syndiqués de la fonction publique municipale!! Le rapport de force avec ses syndiqués municipaux n,est pas égal !! Le lobby syndical parle constamment de vol mais ne commente jamais la capacité de payer des contribuables!! Pourquoi ses fonds de retraite sont si alléchants ; c, est tout simplement parce qu, il n, y a qu, un seul employeur qui peut se permette de payer cela et cet employeur ne nomme les citrons de contribuables!!! Pourquoi le projet de loi 3? C, est pour ramener le rapport de force un peu plus égal tout simplement! Demandez donc aux employés municipaux surtout aux clowns ( pompiers & policiers) de faire leurs singeries a l, Hôtel de ville pour défendre tous les non syndiqués et les employés des sous-traitants de la ville pour obtenir les mêmes avantages chromés qu, eux possèedent déjèa HI!HI!