« Lâchez-moi avec le trafic ! »

Les Québécois trouvent important de lutter contre les changements climatiques. Mais en tiennent-ils compte quand ils votent ? C’est moins sûr… 

montage : L’actualité

Demandez au Québécois moyen s’il croit que le Québec est un exemple à suivre en matière de protection de l’environnement. Il vous dira probablement que oui. Après tout, contrairement à certaines provinces de l’Ouest canadien qui exploitent les énergies fossiles, le Québec, lui, comble ses besoins énergétiques principalement avec l’hydroélectricité. C’est largement suffisant, non ?

Dans le plus récent sondage de la maison Léger, les répondants devaient identifier les grands thèmes qui influenceront leur décision de voter pour un parti ou un autre. Sans surprise, une majorité d’entre eux, soit 65 %, ont affirmé que « l’environnement et les changements climatiques » font partie des enjeux qui pourraient peser dans la balance.

Il s’agit d’un résultat somme toute respectable, derrière la santé (89 %), le pouvoir d’achat et le coût de la vie (82 %), l’emploi et l’économie (76 %), les taxes et les impôts (74 %).

Lorsque nous ventilons les résultats par intentions de vote, nous remarquons que les électeurs de Québec solidaire sont les plus nombreux à affirmer que la protection de l’environnement est un des enjeux cruciaux de la campagne (91 %), alors que peu d’électeurs de Éric Duhaime (37 %) s’en soucient autant. Considérant les tailles des sous-échantillons, les électeurs du PQ (71 %), de la CAQ (70 %) et du PLQ (61 %) se trouvent dans les mêmes eaux.

Toutefois, si la protection de l’environnement est, en théorie, chère aux électeurs québécois et pourrait même potentiellement influencer leur vote, la performance de la CAQ sur ce front au cours des quatre dernières années ne semble pas avoir coûté des appuis à la formation de François Legault.

Dans le même sondage Léger, les répondants étaient soumis à une liste de 24 enjeux sociopolitiques et devaient indiquer, pour chacun, si le gouvernement de François Legault « a fait mieux que vos attentes, conforme à vos attentes ou moins bien que vos attentes. »

Et les résultats sont brutaux pour la CAQ : les 24 enjeux sont dans le rouge. Autrement dit, plus de répondants se disent déçus qu’agréablement surpris sur chacun des enjeux.

Les deux thèmes où la CAQ performe le mieux sont :
1) la gestion de la pandémie : 24 % mieux que mes attentes, 34 % moins bien que mes attentes, pour un différentiel net de moins-10 ;
et 2) la protection de la langue française : 14 % mieux que mes attentes, 29 % moins bien que mes attentes, pour un différentiel net de moins-15.

Qu’en est-il de la protection de l’environnement et la diminution des gaz à effet de serre (GES) ? Ces deux points se trouvent loin, loin au bas de cette liste.

Dans les deux cas, seulement un maigre 3 % des répondants du sondage sont d’avis que le gouvernement a mieux performé que leurs attentes, alors que la moitié des répondants (51 % et 50 %, respectivement) affirment que la CAQ a performé sous leurs attentes. Des différentiels de moins-48 pour la protection de l’environnement et de moins-47 pour la réduction des GES.

Est-ce naïf de penser que, si à peine 3 % des Québécois croyaient que la CAQ avait surperformé en santé, en économie ou sur la protection du français, la CAQ se dirigerait probablement vers une défaite aux élections ? Ou que, si la moitié des électeurs étaient insatisfaits de la gestion de ces dossiers par le gouvernement, les députés de la CAQ allaient bientôt réchauffer les banquettes de l’opposition ?

Certes, il est ardu pour des sondeurs de mesurer avec finesse et précision les réels sentiments des électeurs envers la protection de l’environnement. Personne n’est contre la vertu, tout le monde est en faveur de la tarte aux pommes et du chocolat. Les actions que les gouvernements doivent entreprendre pour lutter contre la crise climatique ne viendront pas à coût nul et demanderont assurément des sacrifices de la part des citoyens. « Êtes-vous pour la protection de l’environnement ? » Évidemment. « Êtes-vous prêt à apporter des changements à votre mode de vie pour y arriver ? » Silence radio dans bien des cas.

C’est un obstacle majeur auquel se butent les défenseurs du climat : l’environnement est l’enjeu de tous et toutes, mais il ne fait tout simplement pas gagner des élections (comme je l’ai mentionné dans ma plus récente chronique science pour L’actualité). Jusqu’à maintenant dans cette jeune campagne électorale, il est davantage question de réduire la cagnotte de l’État en coupure d’impôts que d’investir dans des infrastructures qui, à moyen et long terme, pourront diminuer la dépendance à l’automobile et améliorer la qualité de vie des citoyens.

« Lâchez-moi avec les GES ! », a déclaré Bernard Drainville vendredi, en réponse à des questions des journalistes à propos du fameux troisième lien entre Québec et Lévis, ajoutant que les voitures qui traverseront le tunnel seront majoritairement électriques dans un futur plus ou moins éloigné. « Je suis d’accord que ça prend des études, mais j’veux dire une affaire là… l’attente que l’on vit là, elle n’a pas besoin d’être étudiée. T’as juste besoin d’être dans ton char, dans le trafic, pis tu la vis la maudite attente. »

Tout cela m’a fait penser à cette citation devenue célèbre : « Vous n’êtes pas pris dans le trafic. Vous êtes le trafic. »

Naturellement, on oublie ici que les émissions des voitures à essence ne sont qu’une fraction des dommages environnementaux générés par notre dépendance à l’automobile et le manque criant de transport collectif dans une ville de la taille de Québec (la capitale est la plus grande région métropolitaine au Canada sans transport collectif autre que des autobus). L’asphaltage régulier, la production de microparticules nocives de caoutchouc, l’étalement urbain et la destruction de milieux verts, etc.

Qu’en penseront les 65 % de caquistes pour qui la protection de l’environnement est un enjeu qui pourrait changer leur vote ? En politique, il y a les bottines et il y a les babines. Et elles ne se suivent pas toujours.

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C’est vraiment dommage lorsqu’on sait que l’action individuelle qui a le plus d’impact sur l’environnement, c’est notre vote à chacun des paliers de gouvernement. Pensons à la planète que nous livrons à nos enfants plutôt qu’à notre retour d’impôt et votons pour le parti qui présentera le plan le plus agressif en matière de lutte climatique. Même s’il n’est pas élu, le message sera clair pour la classe politique.

Je crois que personne n’arrive au gouvernement avec toutes les informations nécessaires pour s’attaquer aux enjeux mis de l’avant en campagne. On devra être pragmatique et s’adapter. Seuls une infime partie des fonctionnaires ont les informations et en comprennent les tenants et aboutissants. Mais même eux ne peuvent avoir qu’une vision de leur petit domaine d’expertise. Si ça en concerne plusieurs, ils n’oseront pas les soulever haut et fort.
Ainsi prenons la pollution à la fonderie Horne de Rouyn Noranda. Ça fait longtemps que ča existe, mais aujourd’hui c’est étalé au public. Pas mal sûr que personne au gouvernement en avait entendu parlé il y a 6 mois.

Ainsi donc, le « troisième lien » aura fait reprendre du service, sous même mode ou forme, au grand crieur de la « Charte des valeurs », qui avait déchanté. « On verra » bien ce qu’il en adviendra cette fois-ci.

La ‘meilleure’ sur le sujet n’en aura pas moins été proférée hier soir par le PM même :
« Faut que les gens de Montréal arrêtent de regarder de haut les gens de Québec pis de Lévis »

Et comment! Advenant que tel fût ou soit réellement le cas… Or…

S’il en est un… traitant, parfois ou souvent, l’autre de haut, c’est bien plutôt Québec ou le ROQ (‘Rest of Quebec’) vis-à-vis Montréal, que celle-ci vis-à-vis celui-là. Vais-je ici l’illustrer au moyen d’UN exemple. Mais, d’abord, il ne manque pas de Québécois québécois, pas plus cons que la moyenne, ne voyant pas davantage d’un bon oeil le troisième lien québécois legaultien, que « les Montréalais » – guère chéris par la v.-PM. Puis à partir du moment où tous contribuables Q s[er]ont mis à… contribution, on voit mal comment/pourquoi « les gens de Montréal » devraient s’abstenir, eux, de faire part de leur(s) opinion(s) propre(s) sur la chose.

Ça vient tellement « ‘chercher’ », cette ‘affaire’ du « troisième lien », que pourrez-vous remarquer ici l’auteur de cette réflexion faisant un éloquent lapsus calami, en oubliant, la première fois où en parle-t-il, le mot « lien », justement, (après « troisième »)…

LA Question n’en est pas une Montréal-Québec. C’est plutôt : s’avère-t-il possible d’être rationnel, plutôt qu’émotionnel, à propos du « troisième lien »; d’être visionnaire ou inspiré, en accouchant de la meilleure ‘solution’ possible, soigneusement complètement adéquatement argumentée et étayée, dûment justifiée, ou, comme disent-ils en Droit, motivée, plutôt… qu’émotivée, dénuée de rationalité? En tout cas, pas «‘fort’» le ‘rationnel’ legaultien et du grand crieur à ce propos à date.

Les villes seraient des « créations » — (ou comme eût dit Séraphin des « créatures »?) — de Québec; avec lesquelles pourrait-il tout faire dirait-on.
C’est en tout cas ce dont a-t-on (r’)eu l’impression dès la première année du mandat caquiste. A en effet été adoptée la loi sur la laïcité. Sans Montréal; (à l’en)contre (de) Montréal. La Ville s’y objectait. Qui plus est, pas moins de douze fois et demie plus de députés Q montréalais ont voté contre qu’il y en eut ayant voté pour. Sans importance! : Québec (ou ROQ) a « parlé ». Et ç’a dû « ‘passer par là’ ». Quand même. Drett’ de même. Vlan!, bing, bang, boum, pow, pow!

Après ça, on dit que Montréal « r’garde de haut Québec »…

Ce que l’Histoire retiendra probablement de ce triste épisode, c’est qu’n’est-ce pas parce qu’c’est toi qui as le pouvoir, qu’automatiquement est-ce toi qui as ou fais preuve du plus grand sensé, de la plus grande intelligence. Ce pourrait bien être le contraire… : le pouvoir te faisant, souvent, perdre la tête.

Car voyez cette loi 21.
– On y soustrait des enseignantes, alors qu’il y en a manque déjà criant (faisant pleurer);
– on laisse au privé le droit de se soustraire à la loi, alors qu’est-ce là qu’eût-ce fait et…
paru le moins mal
n’est-ce pas au privé, en effet, que, traditionnellement, tend-on le plus à l’uniformité?
n’est-ce pas au privé qu’y eut-il (jadis surtout) port d’uniforme?
n’est-ce pas au privé qu’y en a-t-il moins de « ‘poqués’ », requérant le plus de soins?

Eh bien, ‘voyez’, aura-t-on a manoeuvré très exactement en sens inverse :
sont-ce les plus «‘poqués’» qui écopent en se voyant privés de davantage d’enseignantes
et est-ce au public, qui devrait offrir/présenter le plus de diversité de conditions
qu’a-t-on interdit de le faire…

Comme de raison, PM/Q sera toujours là pour asséner qu’il faut se garder de faire la leçon.

Suite sur la revenance de ce « grand crieur », pourfendeur des « ‘Autres’ », et sur celle de son nouvel accompagnateur en chef à cet égard.
« Lâchez-moi avec les GES ! ». A fortiori, vous, insignes emmerdeurs Montréalais, qui regardez de haut Québec et Lévis, renchérit l’Adjoint de l’heure.
Situation identique, dynamique identique à celle de 2013, quoi, où avait-ce été une « Charte des valeurs », animée et promue par le même de même façon : sont-ce les « ‘Autres’ », en effet, toujours d’«’autres’», qui causent ou s’avéreraient susceptibles de causer problème en notre société Q :
1. Immigrants n’ayant pas ou n’actualisant pas mêmes « valeurs »;
2. Intellectuels…
3. Montréalais…

Voilà là les trois super hyper grands ‘dangers’ guettant le Q d’aujourd’hui.
Comme l’a-t-on vu, hier encore, désolantissimement, pathétiquissimement
manifesté par qqn qui serait censé être un chef d’État.

« Et, si je devais identifier l’adversaire du gouvernement, bien, ça serait la peur. […] La seule chose dont on doit avoir peur, c’est la peur elle-même. »
Voilà ce qu’énonçait, on ne peut plus solennellement, le nouveau PM à l’automne 2018.

Puis? La peur de « l’Autre », elle, r’énoncée hier encore, par lui, à grands renforts
qu’en « fait »-t-on (ou qu’en « fera »-t-on) ?
Ah, bien sûr, arguera-t-il que ses mots auraient dépassé sa pensée.
Or, non, pas du tout; ses mots ont RÉVÉLÉ sa pensée ou, sinon, ce qu’il veut
ou ce qu’escomptait-il — (essayer de) — ‘faire passer’ :

« Les Québécois sont pacifiques. Ils n’aiment pas la chicane. Ils n’aiment pas les extrémistes. Ils n’aiment pas la violence. Donc, il faut s’assurer qu’on garde ça comme c’est là. »

Malencontreusement, pour lui, ç’a pas passé.

Combien d’événements, combien de r’é-événements semblables prendra-ce
pour reconnaître que « l’Autre », que l’altérité, au Q (« ‘profond’ »), ne laisse
de représenter une ‘menace’ ?
Combien de r’é-événements semblables prendra-ce pour s’apercevoir que
le religieux, au pays du Q, on n’en sort jamais? ! Qu’on reste ‘pognés’ avec?

Lisez e.g. ce texte éloquent aujourd’hui là-dessus :
https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-09-08/penurie-de-jugement.php

Ah, c’qu’on est – (rendus) – loin mais loin! du trio Lévesque-Laurin-Parizeau.
Ce dernier, par exemple, expliquait, il y a une dizaine d’années, qu’au Q
n’avait-on JAMAIS légiféré à propos de (du) religieux. Eh bien…
c’est ce à quoi se sera adonnée plus qu’à quoi que ce fût d’autre
la CAQ à son arrivée au pouvoir…
et n’est-ce pas tout, on n’en a jamais eu fini d’conter des menteries
comme l’aura bien mis en relief l’honnête G. Rocher, savoir qu’est-ce
bel et bien en raison de l’inégalité ressortissant entre religions
l’islamique-musulmane ressortant trop, comparée aux autres
de par l’exposition par trop prévalente de voile, que devait-on
« sévir »… (à fin d’équité)

Si bien que, comme on voit, on n’en « ‘revient’ » juste pas
du religieux au Q; en tout cas, y a, là, un PM pour qui c’est
collé et chez qui ça ne décolle pas, son laïus d’hier encore
en re-témoignant pouvant s’entendre comme :
« Là là ici té au Q bec c’est conne ça con né » ?
Chose certaine, ça faisait assez pitié, merci.

Et le pire…
Le pire est que n’y en a-t-il pas moins du vrai en ce qu’il dit…
Car vrai est-ce qu’immigration et ‘difficultés sociales’ s’ensuivant
ou pouvant s’ensuivre — (si on ne fait pas de… suivi adéquat) —
n’émanent pas d’imagination ou de délire.
Oui, le pire est bien qu’y en a-t-il un…lien
devant l’être fait entre immigration et… « violences » à Mtl e.g.
ce non parce qu’«importerait»-on de la violence en immigration
mais bien plutôt parce que ne s’en occuperait-on pas comme il
se doit —(« en prendre soin », qu’Il disait!…)

à Mtl, particulièrement, n’en a-t-on, justement, pas adéquatement
pris soin – de certaines cohortes immigrantes; et s’est développé
ce qui s’est développé faute de bons soins, en raison d’incurie(s).

« Retourner dans leur pays » certains de nouveaux arrivants qui
ne « ‘feraient’ » pas « ‘comme il faut’ » ? Point!

C’était et est-ce à « ‘nous’ » d’« en prendre soin », de manière à
ce qu’ils- (le) – « ‘fassent comme il faut’ »… !
voir ce papier du 26 octobre 2004, page A 20 :
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2200221

Les solutions pour les changement climatique est mondial. Il y beaucoup de monde au Québec qui pense que si le Québec fait beaucoup de concession pour l’environnement qu’ils vont sauvé la planètes. Le Québec repressente en population 0.18% de la planètes. Le Canada seulement 0.48% de la population mondial. Avec notre belle mondialisation on pollue ailleurs dans le monde et on pollue souvent plus p.c.q. ou ils font les produit il n’y as pas de loi environnemental. Quand l’ONU FESAIT LEUR JOB sa aidait la planètes au point de vue environnemental. Exemple des geste de l’ONU qui ont déjà fait avant: Enlever le gaz avec plomb mondialement, enlever les aérosols qui endommageait la couche d’ozone,…. Mais maintenant qui est très puissant a L’ONU, les pays qui ont le droit de veto et que la richesse passe avant l’ environnement,…. LA CHINE et la RUSSIE. Tant et aussi longtemps que le problème de l’environnement ne seras pas mondial il y as rien a faire. La mondialisation vas tuer la planètes. Quand quelqu’un parle contre la mondialisation s’est contre l’évolution pour plusieurs personne. Alors on évolue en détruisant la planète.

Un peu la rhétorique de notre société:pourquoi je ferais un effort si les autres ne le font pas. Meilleure façon d’arriver a rien.Il sera surement trop tard quand nous accepterons ces faits. Alors nous paniquerons.

Si le Québec réussissait à réduire ses émissions de GES à 0%, considérant une contribution en temps, en argent et en privation importante des citoyens, l’impact mondial serait de 0,17% (11.1% des émissions canadiennes de 1.5% au niveau mondial), alors non, le Québec ne sauvera pas la planète à lui seul. C’est bien sûr un enjeu important mais ce n’est pas ici que cela va se régler. Si on voulait vraiment avoir un impact mondial il faudrait favoriser pour toutes et tous:
0. Une modification importante des règles de fonctionnement de l’ONU afin d’imposer des façons de faire qui empêcheraient les décideurs (non pas que les gouvernements, mais les entreprises internationales) de déplacer leurs activités en fonction des couts et obligations qui diffèrent d’un pays à l’autre.
1. consommer la production locale lorsque c’est possible;
2. Réduire la consommation en tout genre au minimum (à quoi croyez vous que les convois de camions remorques servent?;
3. trouver et offrir des solutions et/ou des technologies ayant des empreintes environnementales faibles et permettant aux grands pollueurs de ce monde de réduire leurs GES (La Chine est responsable de près de 28-30% des GES, suivi des États-Unis à 15% et des Indes à 6.6% et la Russie 4.7%. Le charbon étant une des ressources énergétiques clés de la Chine et des E.U.)

Donc, l’environnement ne devrait pas être la question de l’urne mais une préoccupation constante qui transcende les partis politiques. Un gouvernement élu n’est pas le porte parole d’un petit groupe mais l’Administrateur temporaire de l’ensemble de la société Québécoise.

Tout à fait d’accord. Ce n’est certainement pas une raison pour ne rien faire, mais tous nos efforts et privations ne serviront absolument à rien si seul le Québec et une poignée d’autres États petits ou moyens sont les seuls à viser la carboneutralité: nous sommes tous dans ce même bateau nommé Terre, il n’y a qu’une atmosphère, qu’un seule pollution mondiale et qu’un seul réchauffement, et nous subirons quoi qu’il arrive, les conséquences de l’inaction des pollueurs géants. Et nous nous serons entre-temps imposés un handicap économique terrible par rapport aux autres pays en choisissant la décroissance quand ces derniers continueront de se développer. Tout cela pour dire qu’il est bien sûr impératif de se sentir concernés et d’agir individuellement et collectivement en réduisant notre empreinte écologique, mais en restant raisonnables et pragmatiques, plutôt qu’en sabordant notre développement au nom de la vertu écologique.

Facile d’être vertueux quand tu n’es pas au pouvoir. Mais une fois à la tête , il faut naviguer avec tous les citoyens et leurs acceptations de changements et leur liberté.
Et il faut surtout avoir toutes les informations concernant les conséquences à court et moyen terme des changements drastiques qu’on a promis d’apporter au climat … et les impacts, répercussions et suites aussi… pour nos enfants. Qui sait vraiment !!!

DIVISER POUR RÉGNER
METTRE EN OPPOSITION QUÉBEC ET MONTRÉAL EST UNE VIELLE RECETTE DÉMAGOGIQUE alors que le 3e lien représente plusieurs enjeux de société, notamment la réduction des GES, l’étalement urbain, la planification des transports, la participation citoyenne, le respect de la science et j’en passe. Et surtout la justice sociale, compte tenu que tous les payeurs de taxes du Québec paieraient pour cette promesse pharaonique. alors que ça craque de partout (santé, aîné-e-s, éducation, habitation, inflation …)
Un p’tit référendum national là-dessus, M. Legault ?

La différence de traitement entre la région de Québec et la région de Montréal est bel et bien une réalité, et non un simple argument de campagne.
Tous les travaux de construction, de remplacement ou de réfection de ponts ne suscitent jamais de débat quand il est question de Montréal. Sans parler des investissements dans le métro, le REM, etc., avec notre argent collectif, sans que le reste de la province ne soit jamais consulté quant à ces milliards de dépenses ou ne se permette jamais d’en nier la nécessité prétendue.
Jamais n’entend-on dire au sujet de Montréal que sa vingtaine de liens routiers avec les autres rives encourage l’étalement urbain, qui va aujourd’hui de Mirabel à Granby, excusez du peu! Ou que cet étalement va sacrifier des terres agricoles, alors que les zones industrielles sont légion dans un rayon de 100 km autour du centre de Montréal et continuent de se multiplier. On aurait ainsi pu s’épargner les coûts de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, puisque les autres solutions de communication avec la Rive-Sud ne manquent pas : on aurait ainsi pu limiter l’étalement urbain au-delà de Boucherville, Ste-Julie etc. Oui, mais voilà, la population du Grand-Montréal n’aime pas trop attendre dans son char. Il faut des accès, et encore des accès, et toujours plus d’accès. La qualité de vie est importante, dans le Grand-Montréal!
Mais quand il s’agit de Québec, dont le bassin élargi représente quand même un million d’habitant (sans même parler des riverains du fleuve en aval de Québec), soit la moitié de la population de l’île de Montréal, on juge qu’un pont en milieu de vie et un pont en fin de vie, qui, concrètement, étant donné que leurs accès de part et d’autre du fleuve sont quasiment les mêmes, constituent un seul lien de cinq voies au mieux, suffisent. Peu importe que ce lien soit excentré à l’ouest de l’agglomération et que cela représente un détour de 40 km et 40 minutes, sans parler de la congestion, pour toute la population de l’est de Québec, de Lévis et de la Capitale-Nationale, oser penser à un deuxième lien pour faciliter la vie de la population et réduire de beaucoup son kilométrage quotidien est pour les bobos bien-pensants de Montréal un sacrilège. Imaginez que tous les ponts vers la Rive-Sud de Montréal soient collés les uns sur les autres au niveau du pont Mercier! S’en satisferait-on à Montréal? C’est pourtant ce qui reflète le mieux la réalité à Québec.
Alors Montréal sort toute l’artillerie argumentative pour s’opposer à ce nécessaire projet structurant à Québec : ça va coûter trop cher, ça va créer de l’étalement urbain (même si ce ne sera jamais autant que dans la région de Montréal, et de très loin), ça va polluer, ça va faire disparaître des terres agricoles (alors qu’il existe des lois pour les protéger et qu’il suffit de les appliquer), les prétendus experts de tous acabits ont calculé que ce n’était pas nécessaire, et j’en passe. Autant de procès que l’on pourrait faire à l’égard des nombreux liens de Montréal, mais qu’on ne fait pas!
Parlant d' »experts », il ne vient à l’idée de personne que tout, dans la vie, ne se réduit pas en équations. Quelle équation va prendre en compte le bien-être et la qualité de vie des citoyens, la conciliation travail-famille, les échanges humains et économiques perdus entre les deux rives du fleuve? Les Montréalais toujours prompts à se plaindre que quelques cônes orange leur ont fait perdre cinq minutes récusent le droit des gens de Québec de vouloir gagner une demi-heure soit et matin!
Et il ne s’agit pas que de Québec, mais également de l’aval du fleuve. Quand Baie-St-Paul est à 25 km de St-Jean-Port-Joli, mais qu’il faut en realité parcourir 250 km, dont 40 km de congestion urbaine , pour s’y rendre, on comprend qu’il pourrait y avoir plus d’échanges entre les deux rives. Comme à Montréal. Retrancher 40 km de ce détour serait assurément un gain et contribuerait à réduire les effets négatifs de la coupure en deux du Québec sur 800 km.
Au nom de quoi devait-on refuser de développer l’agglomération Québec-Lévis, quand tout le monde trouve normal de développer l’agglomération Montréal-Laval-Longueuil-Mirabel-Joliette-Saint-Bruno-St-Jean-sur-Richelieu-Beauharnois-Rigaud-etc.? L’est du Québec n’a-t-il pas droit au développement économique, lui aussi? Doit-on laisser pour compte un million de Québécois qui, eux aussi, paient leurs impôts et financent les rêves de grandeurs de Montréal?
Il est en outre bien évidement que le développement économique ou autre de l’est du Québec participera à la richesse de la province et profitera donc à l’ensemble des Québécois. À moins qu’on ne veuille encore et toujours rester le parent pauvre du Canada. Il n’y a qu’au Québec qu’on refuse de se doter d’infrastructures vitales au nom du dogme écologique. Aucun autre pays, même parmi ceux qui investissent beaucoup dans la lutte contre les changements climatiques, n’oublie le pragmatisme et ne va jusqu’à renoncer à bâtir des infrastructures cruciales… que nos brillants experts montréalais jugeraient probablement inutiles.
Alors oui, c’est vrai, rien n’est trop beau pour Montréal, quand tout est toujours trop pour Québec.

De par son statut insulaire, l’île de Montréal a au plus besoin d’un pont au nord, d’un au sud, d’un à l’est et d’un à l’ouest. Autrement dit un pont par direction de franchissement. C’est bien ce qu’on considère acceptable pour Québec, non? Alors pourquoi une vingtaine de liens autour de Montréal?

Parce que Mtl est une île. S’il fallait faire encore plus de kilométrage qu’actuellement pour venir à bout d’y entrer ou d’en sortir…; ce serait quoi, de mieux, en fait d’encombrement, pollutions, dépenses d’énergie de toutes sortes et pertes de temps humaines supplémentaires?

« Tramway, no way »; troisième lien, ‘ANYWAY’! Si étais-je de Qc, aurais-je le sentiment qu’un PM natif de Mtl et résidant à Mtl me r’garde de haut. Car d’après ce qui est dit, redit et reredit, peu importe ce qui pourrait ressortir d’études les plus fines, d’experts les meilleurs; peu importe qu’Ottawa ne contribue pas une cenne; le troisième lien, tel que conçu, pensé et projeté par un seul, n’en sera[it] pas moins réalisé tel que tel? Après loi sur laïcité, voilà qu’une foi, inconditionnelle à l’aveugle a priori, s’r’imposerait? Certes, les Québécois québécois n’ont aucunement besoin des Montréalais pour figurer ce qu’il y a de mieux pour eux chez eux. La conception-organisation de la circulation et des transports à venir en Qc ‘métropolitain’ s’avère des plus fascinantes, en raison de l’inédite diversité des possibilités. Mais pour que la meilleure décision, possible ou souhaitable, soit agréée par la ou les populations concernées, encore faut-il qu’on leur donne les infos requises à cette fin.