Ça ne peut-être plus clair. Côté jardin (jardin de l’Assemblée nationale), les élus québécois, unanimes, ont voulu réaffirmer le principe-clé de la loi 101: seuls les fils et filles de personnes ayant fait leurs études primaires en anglais pourront aller à l’école anglaise. Côté cour (suprême), les juristes désignés par le premier ministre fédéral, unanimes, ont donné le signal inverse: pourront aller à l’école anglaise tous ceux qui ont assez de sous pour envoyer leurs enfants dans des écoles primaires anglaises non-subventionnées.
L’importance du principe québécois ainsi piétiné ne peut-être minimisé. La Cour suprême de 2009 va plus loin que ce dont rêvait Pierre Trudeau dans son combat contre la législation linguistique québécoise. La Cour suprême, représentant une tradition juridique que le Québec réprouve, interprétant de façon évolutive une constitution que le Québec n’a jamais entériné, est sur une trajectoire contraire à celle que veulent emprunter les élus québécois. C’est la prophétie Dion, en action.Alors qu’il n’était encore que prof se Science Po à l’Université de Montréal, Stéphane Dion avait écrit ceci, en 1992:
On peut penser que, puisque la Cour suprême s’est déjà prononcée, les politiques québécoises actuelles sont en sécurité. En fait, rien n’est moins certain. Les décisions d’un groupe de juges peuvent être renversées plus tard par leurs successeurs. Une Cour suprême pourrait décider un jour que l’interdiction faite [par la loi 101] à un nouvel immigrant ou à un francophone de s’inscrire à l’école anglaise, alors que les anglophones ont ce droit, est contraire à la charte des droits.
Le professeur Dion pensait que la Cour allait utiliser l’article 15, sur l’égalité des citoyens, pour zigouiller la loi 101. Elle a plutôt utilisé l’article 1, sur le caractère raisonnable de la restriction d’un droit. Le résultat est le même. Dion poursuivait:
Un tel jugement semble improbable aujourd’hui, mais qui sait ce qui attend la prochaine génération, quand la présence francophone va se réduire en tant que réalité démographique à l’extérieur du Qubec et que le poids du Québec va décliner dans le Canada ?
Dion en tirait une conclusion, qui prend aujourd’hui toute son actualité. Il proposait un amendement constitutionnel qui reconnaîtrait à l’Assemblée nationale du Québec « le devoir de protéger le caractère francophone de la province ». M’est avis que cela ne serait pas suffisant. Sur leur lancée unanime, les juges de la Cour suprême n’auraient qu’à conclure que la français est suffisamment protégé, à leurs yeux, par le Québec, et ouvrir des brêches comme ils viennent de le faire. La solution, outre la souveraineté, bien sûr, est de reconnaître la prédominance législative au Québec en matière de langue (et j’ajouterais, d’éducation, de culture et d’identité), puis de lui permettre d’utiliser la clause nonobstant pour court-circuiter la Cour suprême lorsqu’elle se met le nez dans ce dossier.
Qu’est-ce qu’on attend pour s’en voter une, Constitution(avec priorité sur le BNAA)
Mais Falardeau et Bourgault sont morts, qui d’autre parle haut et fort…
Bonjour M.Lisée
En y réfléchissant bien, Jean Charest ferait un excellant juge de la Cour suprême, vu qu’il penche toujours lui-aussi du même bord, comme la célèbre tour.
Merci M. Lisée, mais quoi maintenant. Des gens influents comme vous doivent faire plus que de ne relater des faits et des citations et de faire des analyses. Des gens influents comme vous devez inviter les autres élites et le peuple à se soulever, à ne plus accepter qu’une cour étrangère nous disent comment vivre et à se donner notre propres pays.
Oui, vous et les autres élites devez faire plus, beaucoup plus.
Daniel Roy, C.A.
Du Trudeau à son meilleur… « Un oui, c’est un non….. ». N’empêche, que sans le vouloir, il nous avait annoncé la souveraineté du Québec en 1963!
Le gros mensonge de Pierre E. Trudeau, en 1963 :
« Tout ce qu’il veut sentir [le canadien français] c’est que s’il se transporte ailleurs au pays, que dans le Québec, la loi ne lui sera pas défavorable. Comment il se servira de cette loi? C’est l’avenir qui le dira; moi, personnellement, je ne pense pas que même ayant des lois justes, le français, que le français se mettra à monter en flèche dans des parties du Canada, dans les provinces où le canadien français est une infime minorité.
Il faudrait peut-être à ce moment-là, envisager d’autres solutions, par exemple, il faudrait assurer la mobilité de la main-d’œuvre, la mobilité des citoyens, que ceux qui veulent vivre dans un milieu bilingue, qu’il déménagent dans une autre partie du Canada, que vous leur facilitez cela. »
« … Quand on aura trouvé [ce que cela coûte en termes humains] on saura vraiment si le pays peut vivre, s’il doit continuer d’opérer en tant que pays. Si c’est plus coûteux, disons, du point de vue du Canadien anglais de faire de ce pays un pays bilingue ou multiethnique, si c’est plus coûteux de faire cela que de renoncer à l’identité du Canada, et de s’attacher aux États-Unis, on saura où est l’avenir. Et inversement, si c’est du point de vue du Canadien-français, les avantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui s’appelle le canada, s’ils sont moins grands que les désavantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui ne le reconnaît pas en pratique et en loi le bilinguisme, eh bien, lui décidant de se séparer, je pense que c’est seulement après avoir pesé ce genre de réalités que l’on saura où l’on va. »
Pierre E. Trudeau. Extrait d’une audience de la commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, jeudi le 7 novembre 1963, 17 :54 h-18 :14h. Et préface au « Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.
Que se passerait-il si l’Assemblée Nationale du Québec rejetais formellement la décision de la Cour, en alléguant que le Québec a déjà rejeté la constitution de 1982 ?
Est-ce que c’est possible pour un gouvernement de faire fi d’une décision de la cour Suprême ?
Est-ce que le gouvernement fédéral qui rejette des jugements de cour, dans l’affaire du jeune Kadhr par exemple ne donne pas justement l’exemple ?
Le Gouvernement du québec ne pourrait-il pas soumettre à la Cour Supême des questions subsudiaires au jugement alléguant qu’il lui est nécessaire de clarifier le jugement, justement sur les point d’admission contenus dans le jugement lorsque par esemple les juges disent que le principe de la passerelle est mauvais ?
Est-ce que l’adoption d’une Constitution Québécoise comme le soumet monsieur Demers serait un rempart efficace contre ces abus de la Supreme Court et contre des jugements comme celui-là dont plusieurs conviennent qu’il s’agit d’un jugement politique et à la marge juridique ?
Il serait intéresant Jean-François d’avoir votre avis là-dessus.
Ca gueule, encore et toujours. Foutus separatistes !
Seul l’indépendance pourra nous permettre de franciser le Québec et tous les emplois au Québec car les canadians n,ont jamais appris à nous respecter depuis 1763
Est-ce que c’est le même Stéphane Dion qui est l’ancien chef du Parti libéral du Canada? — qui est l’auteur de la Loi de la clarté?
Si oui, pourquoi est-il fédéraliste? Il me semble que, ayant peur que la Cour suprême puisse régler contre la loi 101, il soutiendrait la souveraineté du Québec comme la façon assurée pour garantir la protection du français au Québec.
Je me répète, pourquoi est-il un tel fédéraliste acharné?
Comme le dit avec pertinence monsieur Amaury Leveaux, «Ca gueule, encore et toujours».
je suis allé voir l’aticle suggéré par Vigile sur le Calgary Herald. Ça gueule itou à Calgary monsieur Leveaux.
Et j’ai puisé un commentaire suite à l’article en question. Un commentaire fraternel d’un Calgarien. Voici ce que dit le True Calgarian à notre sujet :
«Spoiled brat staus is right. They use what they can to try and argue for a seperation that will never come because they will starve. Let them go. Redraw the maps, give them an appropriate amount of land that reflects their numbers. Make them pay foy any infrastructure they posess after the seperation…with their own money! Not money from Canada’s pockets. All their industries that have been propped up by the Canadian tax payer will die, because on a continent that is predominately English speaking….who will want to open a business in a repressive,impoverished Francophone state? It will be the Haiti of the North. And you know what…good on them!! The French arrogance is sickening and totally with out merit. If they fought a better fight in the first place they could have had all the signs in French.»
Et voilè comment on nous aime au Canada : Tapis maudit séparqtisse parce que tu vas en manger une maudite!
Même ton avez vous remarqué, que celui de notre compatriote (?) monsieur Leveaux…
@ Gilles de NDH
C’est évident que les Canadiens du ROC en ont marre d’entendre des séparatistes comme Duceppe et Marois chialer si un stand de hot-dog ferme au Québec ou Larose, Laviolette, Lisée, Landry et compagnie gueler à longueur de journée et se sentir victimisés en permanence, bref, se comporter comme des adolescents immatures.
Je pense que si les séparatistes guelaient moins et travaillaient plus tous les jours, on va grandement améliorer notre productivité et créer plus de richesse.
Antonio N se demande pourquoi Stéphane Dion est fédéraliste…. Pourquoi penser que la situation du français sera différente dans un pays du Québec ? Le Québec restera coincé entre l’Ontario, les Maritimes et les États-Unis quel que soit son statut politique. La situation du français restera précaire tandis que l’anglais restera lingua franca dans ce monde pour encore quelques générations.
90% des êtres humains ne parlent pas anglais , cette langue importante n’est donc pas si répandue et incontournable que les angliciseurs laissent croire . Et avec internet nous ne sommes plus enclavé et nous pouvons communiquer en français avec le monde entier car des francophones il y en a dans ous les pays du monde .
L’anglais est la langue maternelle de près de 400 millions d’individus.
L’anglais est la langue seconde de près d’un milliard 400 millions d’individus.
Il y a donc 1,8 milliard de personnes qui parlent anglais sur une population mondiale de 6,793 milliards.
Qu’on aime ça ou pas, l’anglais est la lingua franca de notre époque.
Trois langues valent mieux que 2 ..et 2 valent mieux qu’une ..( tous les jeunes de notre famille parlent 4 langues, français, anglais, italien , espagnol..), et si le Québec veut maintenir un ghetto francophone, il est évident que les Québecois seront toujours «nés pour un petit pain..»..C’est rationnel et logique ..Tout le reste n’est qu’une question émotive ..
L’anglais n’est pas une langue neutre, ce n’est pas un nouvel esperanto. C’est une langue dominante et ne pas baliser notre territoire culturel représente un geste politiquement signifiant. Veut-on d’un Québec où parler le français est un désavantage honteux?
Excusez moi monsieur Amaury Leveaux mais je trouve que votre réaction est à côté de la plaque. C’est de langue et d’identité que l’on parle ici, dans le sillage du jugement politique et à la marge juridique sur la loi 104.
Comme l’exprime clairement monsieur Latendresse ci-haut : «L’anglais n’est pas une langue neutre, ce n’est pas un nouvel esperanto. C’est une langue dominante et ne pas baliser notre territoire culturel représente un geste politiquement signifiant».
Si vous pensez vraiment que la langue est une sinmple question de choix individuel j’ai comme l’ipression qu’il y a quelque chose qui vous échappe.
Comme dit Loraine, tout le monde le fait, fais le donc, et on aura plus de problème avec vous autres bandes de caves jamais contents.
Dans vingt ans au plus tard, il va y avoir des manif en British Columbia. Ils vont réclamer leur loi 101 quand la population d’origine chinoise et parlant le Mandarin va représenter entre 20 et 30% de la population totale.
Vous souvenez-vous de ce que disait Keith Spiecer à l’époque ? Apprenez le chinois. C’était il y a une trentaine d’années.
Attendez vous ne perdez rien pour attendre. Vous allez voir si les anglais de l’Ouest vont aimer ça se faire répondre en Mandarin dans les dépanneurs. Comme les américains dans les États de l’ouest nM’acceptent plus de se faire répondre en Espagnol.
C’est drôle, c’est quand les Québécois veulent se faire respecter que c’est méchant…
@ Loraine King
La situation du français dans un Québec souverain serait différente parce qu’un Québec souverain aurait une autorité complète de ses affaires incluant celles de la culture et de la langue française. Pensez-vous que la Loi 101 serait affaiblie dans un Québec souverain?
@françoise giresse-boucher #14
À quoi sert-il de parler quatre langues quand on n’en comprend aucune?
À tout le moins, vous ne semblez pas comprendre le français, vous qui estimez que les articles de Loi invalidés par la Cour Suprême avaient pour effet de rendre les Québécois francophones moins bilingues.
Vous ne martelez pas le bon clou. C’est la qualité de l’anglais langue seconde qu’il faut améliorer, sans pour autant angliciser les francophones et les allophones qui ont les moyens de payer pour contourner la Loi.
Quant à votre commentaire sur les Québécois nés pour un p’tit pain, madame, vous pouvez vous l’enfoncer où je pense et même en jouir.
@ François Giresse-Boucher #14
En guise de complément…
J’ai toujours étudié en français. L’anglais qu’on m’a enseigné à compter de la 5e année du primaire, c’était « Djohn izze a boy, Djohn enne Mèri go tou skoule. » J’ai levé le nez sur McGill quand le temps est venu de faire mon bacc, et je me considère néanmoins bilingouale full patch, comme dirait ma petite-fille.
Mais la « louisianisation » du Québec? J’assiste à l’anglicisation des communautés françaises du Nord de l’Ontario (pourtant dominantes il y a quelques décennies), dont la génération montante non seulement parle français avec un accent tonique anglais, mais n’est pas en mesure d’aligner deux phrases sans avoir recours à l’anglais.
This is not the Quebec I want my children and grand children to live in… Sorry. French MUST prevail in Montreal, tout comme l’anglais domine à Toronto.
@ Warren Peace
Vous m’avez mal comprise..je n’ai jamais pensé une seconde à l’anglicisation du Québec..La langue du Québec doit être le français , c’est certain et on doit améliorer l’anglais chez les Francophones, je suis d’accord à 100%! Dans le quartier où je demeure ( N-D-G adjacent Westmount) , tous les Anglophones parlent un excellent français .. (Je pense donc que le français ne se porte pas trop mal au Québec).Ils parlent français beaucoup mieux que dans la plupart des publicités de nos chaines de T-V francophones..là il y aurait vraiment du progrès à faire !! Ce qui m’a fait réagir , c’est que de nombreux francophones ne voient pas l’avantage de connaitre l’anglais et l’ont exprimé dans certains commentaires précédents.
@François Giresse-Boucher #20
« de nombreux francophones ne voient pas l’avantage de connaitre l’anglais et l’ont exprimé dans certains commentaires précédents. »
Qui, ça? Antonio N (#17)? MichelG (#7 et 12)?
Je ne vois pas dans leurs propos qu’ils se sont fait les promoteurs d’un Québec français d’où serait exclu l’enseignement du français. Ils disent, tout simplement, que l’anglais, on peut faire SANS.
Affirmer qu’on peut se débrouiller sans connaître l’anglais, c’est vrai à St-Apollinaire, mais c’est moins vrai à Côte St-Luc ou à DDO.
J’ai connu l’époque où l’embauche, à Montréal, était facilitée par un patronyme à consonance anglaise. L’époque où les commis au comptoir francophones devaient s’adresser à la clientèle en anglais, chez Eatons, Simpson’s, Ogilvy’s et Morgan’s (The Bay), au centre-ville de Montréal. Sous peine de renvoi.
C’est que nos ti-boss Anglo, à l’époque, ils étaient plutôt arrogants.
Bien davantage que nos quelques francophones qui ne voient pas la connaissance de l’anglais comme une valeur ajoutée à leur CV.
Attention Warren. vous écrivez que «Affirmer qu’on peut se débrouiller sans connaître l’anglais, c’est vrai à St-Apollinaire, mais c’est moins vrai à Côte St-Luc ou à DDO.»
Rien n’est complètement noir ni complètement blanc dans la vie.
Si je vais à Côte St-Luc ou à DDO (?), je regrette mais je m’attend à parler français, je vais parler français et je vais exiger qu’on me parle en français.
Autrement si vous y pensez bien, c’est comme si on divisait notre pays du Québec en zones. Je caricature: dans le bois tu peux parler français mais en ville sort ton anglais. Non merci.
Je comprtends très bien que ce n’est pas ce que vous préconisez, mais c’est un peu ce qu’induit votre réaction.
Ce qui est normal au québec, et je pense que vous êtes d’accord avec ça, c’est que tout le monde comprenne le français. Comme je ne m’obstinerais pas en traversant la forntière vers l’ouest. Je sortirais mon anglais.
Je suis d’avis que c’est ça l’attitude que nous devons développer. Et c’est ça je pense aussi, que les anglos vivant au québec doivent comprendre. Ici c’est un pays francophone.
D’ailleurs si j’ai bien compris, madame Giresse rapporte que les anglos de son quartier parlent correctement en français. C’est normal ils ne se définissent probablement pas comme québécois, mais ils vivent au québec. Donc….
Ceux qui sont sortis de la province de Québec pour aller dans les autres provinces ont sûrement remarqué que toutes les affiches gouvernementales sont bilingues contrairement à ici alors que les pancartes sont unilingues françaises.
Quiz: Quelle est la province la plus acceuillante?
Répéter une fausseté n’en fait pas une vérité
M.Lisée, comme les quelques autres «personnalités» indépendantistes ont tous répétés que la Cour suprême, par son récent jugement sur certains amendements à la loi 101, permettrait désormais à ceux qui en ont les moyens d’éviter l’école française à leurs enfants. Or cette possibilité a toujours existé depuis l’entrée en vigueur de la loi 101.
L’accès aux écoles privées non subventionnées n’a jamais été restreint par la loi 101 ni par la loi 104. Les immigrants ou les québécois francophones qui le désirent et en ont les moyens peuvent se payer l’école anglaise et plusieurs l’ont fait depuis des décennies. La Cour suprême n’a rien à voir avec cela. Les riches n’ont jamais été limités dans leur liberté de choix de la langue d’enseignement contrairement aux allégations de M.Lisée reprises en choeur par la communauté indépendantiste du Québec.
Le récent jugement de la Cour suprême n’empêche pas le gouvernement du Québec de limiter dans l’avenir l’accès aux écoles non subventionnées ou autrement dit d’obliger les enfants issus de l’immigration à fréquenter une école française quelque soit le revenu de leurs parents.
Pour discuter avec les francophones de tous les pays du monde il faut écouter à minuit jusqu’a deux heures du matin ou en différé l’émission Allô la Planète avec Eric Lange à RC les lundi soir, mardi, mercredi et jeudi .
Ou sur internet
Et ne vous fiez jamais aux angliciseurs fédéralistes car ils sont de vulgaires menteurs car notre langue française est aussi important que l’anglais et par son excellence encore plus
Il est inacceptable qu’une clause dérogatoire ou toute autre technique légale soit nécessaire pour que le Québec puisse protéger sa langue sur son territoire. Il se doit que le Québec puisse protéger le français de plein droit et pas par la porte d’en arrière.
Les responsables de la crise linguistique actuelle sont Brent Tayler, Julius Gray, the Montréal School Board, la ministre de la justice du Québec, Kathleen Weil, et autres.
Si la constitution canadienne et la cour suprême du Canada ne s’applique pas aux besoins criants du Québec, le Québec n’a qu’à simplement ignorer ces institutions, et agir en fonction de la réalité que le Québec n’a jamais signé la constitution canadienne.
JL
Monsieur Robert Chastenay a remarqué que les affiches gouvernementales dans les autre provinces sont bilingues, alors que celles du Québec sont en français seulement.
Monsieur Chastenay a malheureusement omis de remarquer, qu’en dehors des pancartes gouvernementales, que dans les autres provinces canadiennes, presque tout se passe exclusivement en anglais, et qu’au Québec, la réalité est qu’il y a du bilinguisme presque partout.
Le dicton le dit bien. Il n’y a pas plus aveugle que quelqu’un qui ne veut pas voir …
JL
J’étais assis sur un banc de parc aux pieds du Mont-Royal un superbe samedi après midi de fin d’été. Une jeune femme avec un bébé d’à peine 2 mois s’approcha de moi et me demanda, dans un français un peu hésitant et avec un fort accent, »est-ce que je peux m’asseoir avec vous? ». Je lui répondit un peu à la blague: Avec plaisir, Madame. Vous savez, à mon age, ce n’est pas tous les jours qu’on se fait »accoster » par une belle jeune femme dans un parc. Elle sourit discrètement en s’assoyant.
Je suis américaine, j’ai vécu toute ma vie dans le sud de la Californie et j’immigre ici à Montréal, au Québec, en permanence avec mon mari et ma fille. Je suis ici depuis quelques jours seulement. Bienvenue au Québec Madame, et je vous dit ça sincèrement. On a besoin de belles jeunes personnes ici. Avez vous déjà vue de la neige ? Parce que vous savez que vous ne perdez rien pour attendre, ici ! Non, je n’ai jamais vue de neige, mais je suis au courant, et j’ai hâte, qu’elle me dit en souriant. Deux ou trois mois au maximum, Madame, et vous allez être bien servi. Croyez moi, ha, ha, ha ….
Elle me regarda droit dans les yeux et j’ai vue qu’elle était un peu émue: Merci de me parler si simplement et si franchement en français, Monsieur. Bien, c’est normal, Madame. C’est ma langue. Je parle le français. Oui, mais personne ne semble vouloir me parler en français ici. Tous mes voisins semblent être anglophone, et tous les francophones que je rencontre semblent refuser de me parler en français. C’est un peu comme s’ils refusaient de m’intégrer à leur langue, c’est un peu comme si je n’étais pas assez bonne pour eux. Un peux comme s’ils pensaient que je ne serai jamais capable d’apprendre leur langue. Voyez vous, Monsieur, je suis médecin. Je me donne environ 18 mois pour rester avec ma fille, apprendre parfaitement le français, et puis après commencer à travailler. Je suis un peu découragée de cette situation et pour tout vous dire ça me fait de la peine.
Les gens qui refusent de vous parler en français ici, Madame, le font pour plusieurs raisons, mais ce ne sont pas les raisons que vous évoquez. Vous arrivez d’un pays, Madame, comme vous le savez sans doute, qui n’est pas parfait, loin de là, mais qui a l’avantage de traiter ses citoyens en adulte. Ici, c’est un peu le contraire. C’est un pays très socialisant. La mentalité en général, est que les gouvernements doivent tout régler, et le rôle et l’importance des agissements individuels sont minimisés. Cette mentalité est profondément encrée chez nous.
Presque tous les francophones que vous dites refusent de vous parler en français, sont fanatiquement en faveur des mesures de protection de la langue française, des mesures d’intégration des immigrants à la langue française ; mesures venant des gouvernements. Mais, par ricochet, ces mêmes gens minimisent drastiquement l’importance de l’effort de chaque individu à la cause du français. C’est assez paradoxal, mais c’est comme ça. En plus, probablement inconsciemment, ces francophones, ne voulant pas être associé aux, assez drastique, mesures de protections de la langue française, essaient d’être ‘’cool’’ en parlant anglais à quelqu’un qui semble avoir l’anglais comme langue première, ou qui semble parler mieux l’anglais que le français.
Il y a d’autres raisons que j’appellerais secondaires : mauvaise habitude, réflexe de colonisé, un peu de paresse ; pourquoi parler français à quelqu’un qui semble avoir de la difficulté à parler français quand ont peux simplement se parler en anglais …
Evidemment, ceci amène beaucoup d’insatisfaction dans la communauté anglophone et chez plusieurs immigrés. Ces gens sont forcés par les autorités à s’intégrer à la langue française et cette intégration ne correspond pas à une réalité sur le terrain, et s’avère souvent inutile !! Ils sont en ‘’beau maudit’’ ; et ils ont raison.
Il y aurait une belle thèse de sociologie à faire là dessus, qu’elle me dit. En effet, Madame, en effet.
Si vous voulez que l’on vous parle en français ici à Montréal, Madame, vous n’avez qu’à faire comme Ean Higgins. Vous connaissez son histoire ? Non, je ne la connais pas. Ean Higgins a vécu 30 ans en Australie. Il a un diplôme universitaire de haut niveau en littérature française. Il parle le français avec l’accent d’une vache espagnole. Ean, était totalement incapable de se faire parler en français ici à Montréal. Il avait beau dire aux gens qu’il était une autorité de la langue français ; rien à faire. Il décida un jour de dire aux gens qu’il venait de Saint-Pierre et Miquelon. Connaissez vous Saint-Pierre et Miquelon ? Non, je ne connais pas. Saint-Pierre et Miquelon sont deux petites îles de possession française ici dans le golf du Saint-Laurent. Alors mon Higgins s’est mit à dire aux gens qu’il ne parlait que très peu l’anglais et que l’accent qu’il avait était l’accent de Saint-Pierre et Miquelon ; c’est à dire un mélange de français de France, de français de l’Acadie, de français du Québec et de l’anglais de Terre-Neuve. Il paraît que ça marche. Les gens lui parlent en français. Vous pourrez essayer ça. Vous pourrez dire aux gens que vous venez de Saint-Pierre et Miquelon. Elle rit de bon cœur.
Sur ça, Madame, j’ai rendez vous, et je dois vous quitter. Ha, merci Monsieur, vous avez été si gentil. Merci beaucoup. Ça m’a fait plaisir, Madame. Je vous réitère mes souhaits de bienvenu ici au Québec, à vous et à votre famille. Vous allez voir avec le temps, que tout compte fait, le Québec est le plus beau pays au monde …
JL
Il serait intéressant d’aller voir ce que la majorité des juges de la Supreme Court of Canada
ont en commun.
On ne peut même pas le mentionner sans se faire accuser de…
La démonstration est faite par la cour suprême, la corruption est patente.tout est en place.
Faisons l’indépendance par référendum ou en votant une constitution souveraine (indépendance à la pièce)Sûr que les Québécois n’accepteront pas d’être volés ni d’avoir honte encore une fois.Voyons les libéraux au fédéral, ils sont discrédités,finis. Boisclair avait raison sauf un peu en avance. On recommence et ça presse.Nous sommes encore largement majoritaires.L’économie va mal mais c’est universel. L’indépendance redonnera l’élan nécessaire. Nous créerons notre propre modèle.Nous l’avons fait déjà en plusieurs domaines.Le temps presse.Debout