Le début de l’œuvre de démolition du rapport de la commission Charbonneau

Plus il sera question du schisme entre Renaud Lachance et France Charbonneau, et du manque de rigueur dans la production du rapport, plus le gouvernement Couillard se sentira à l’aise de tabletter le document.

Photo: Paul Chiasson/La Presse Canadienne
Photo: Paul Chiasson/La Presse Canadienne

PolitiqueLa ligne de fracture entre France Charbonneau et Renaud Lachance était si grande qu’ils en avaient perdu le respect l’un pour l’autre.

L’équipe d’Enquête a mis la main sur des courriels et des versions préliminaires du rapport final de la commission Charbonneau, annotées par Renaud Lachance. Une petite bombe, sale, puante, qui donne à la très officielle Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC) des allures d’une mauvaise téléréalité.

«Ridicule. Il ne faut avoir rien vécu dans sa vie pour écrire ceci», écrit notamment Renaud Lachance, au sujet d’un passage sur le caractère inapproprié des fréquentations entre les politiciens libéraux et les firmes de génie-conseil, au club privé 357c. «Tu devrais te regarder le nombril avant de faire la morale aux autres», écrit-il encore à l’endroit de sa collègue. Un divorce laid, gênant et dramatique pour le lien de confiance du public à l’égard de la commission.

D’un trait de plume, l’ex-vérificateur général a biffé la plupart des constatations qui présentaient sous un mauvais jour les méthodes de financement du PLQ et le rôle de son argentier bénévole, Marc Bibeau.

La lecture de ces passages me conforte dans ma première impression. Le chapitre litigieux de la commission, portant sur le financement politique, fait 150 pages. L’argumentation de France Charbonneau s’appuie sur des références à une vingtaine de témoins ou de preuves, bien identifiées, repérées et repérables. La dissidence de M. Lachance tient en trois pages. Il s’est dit en désaccord avec le contenu complet du chapitre, sans même s’appuyer sur un iota de preuve visant à corroborer ou infirmer la validité des témoignages.

Les notes et courriels donnent un curieux portrait du commissaire Lachance, qui ne cadre pas du tout avec sa réputation de rigueur. On dirait un homme qui avait délaissé la logique démonstrative inhérente à la production d’un rapport d’enquête, pour se réfugier dans le coup de gueule émotif. Le lien entre le financement du PLQ et l’octroi des contrats publics? Il ne le sent pas, tout simplement. On ne peut se satisfaire d’une telle explication.

Une remarque de la juge France Charbonneau touche au cœur du problème. «Il me fera grand plaisir de changer le texte. C’est pourquoi j’aimerais que tu m’indiques, preuve à l’appui, ce pourquoi tu n’es pas d’accord», écrit-elle. Sage et lucide observation.

Renaud Lachance n’avait pas l’intention de justifier son analyse. Ce qui n’était qu’une impression, à la lecture de sa dissidence de trois pages, s’impose lentement comme une certitude.

La controverse était déjà nuisible lors de la publication du rapport. Les analyses et commentaires (y compris les miens) ont porté autant — sinon davantage — sur la dissidence que sur les recommandations. Avant que cette controverse ne gonfle encore, au point de faire oublier complètement le rapport, il y a lieu de prendre un pas de recul.

Cette affaire marque le début de l’œuvre de démolition du rapport de la commission Charbonneau. Plus il sera question du schisme entre Renaud Lachance et France Charbonneau, et du manque de rigueur dans la production du rapport, plus le gouvernement Couillard se sentira à l’aise de tabletter le document.

Le leader parlementaire du PQ, Bernard Drainville, tombe dans le panneau. «Est-ce que c’est une commission qui a servi blanchir le Parti libéral?» s’est-il interrogé.

C’est une erreur de discréditer la commission. C’est faire le jeu de ceux qui rêvent de balayer les recommandations sous le tapis. Il est tout à fait sain et normal de se poser des questions sur l’attitude de Renaud Lachance, mais ne perdons pas de vue l’essentiel: la nécessité de contrer la culture de copinage entre les politiciens et ceux qui brassent des affaires au Québec.

 

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«Cette affaire marque le début de l’œuvre de démolition du rapport de la commission Charbonneau. Plus il sera question du schisme entre Renaud Lachance et France Charbonneau, et du manque de rigueur dans la production du rapport, plus le gouvernement Couillard se sentira à l’aise de tabletter le document.»
Tout est là. Vous avez tout dit en deux phrases. Pour un professionnel que je croyais rigoureux et dont j’avais apprécié la venue comme membre de la Commission, je dois dire que je trouve le comportement de M. Lachance assimilable à celui d’un ado capricieux incapable de rigoureusement justifier un désaccord autrement que par des propos lapidaires, voire injurieux. Dommage.

Pour moi,M. Lachance qui avait toute ma confiance, est surtout IRRESPONSABLE, bébé gâté, devant qui tout le monde se mettait à genoux pr obtenir sa bénédiction; le chat est sorti du sac…

Je n’aime pas ton analyse Bryan. Je la trouve incomplète, manipulatrice et d’un sophisme fallacieux au maximum, je m’explique:

Tu dis et je te cite:

Plus il sera question du schisme entre Renaud Lachance et France Charbonneau, et du manque de rigueur dans la production du rapport, plus le gouvernement Couillard se sentira à l’aise de tabletter le document

Quand on pense au premier degré…on pense comme ca…mais quand on pousse le raisonnement plus loin on se doit de répondre aux questions suivantes:

Pourquoi Renaud Lachance en 3 pages a détourné, sans preuves, sans faits, sans détails, et le tout aux profits du PLQ, tout le rapport final de la CEIC?

Quel était son intérêt à faire ca?

Pourquoi a t il fait exprès?

Ce faisant n’’a t il pas briser le lien de confiance que les québécois devaient avoir envers lui?

Ce faisant n’a t il pas contribuer à faire augmenter le cynisme envers les politiciens mais dans une plus grande part envers le PLQ?

N’a t il pas contribué par cette action à briser définitivement le lien de confiance entre les québécois, québécoises envers le gouvernement du PLQ?

Devrait il venir s’expliquer en commission parlementaire pour faire la lumière sur ces agissements
Est ce que le PLQ va le protéger en refusant cette commission parlementaire

Qui et pourquoi a t on coulé les informations sur les courriels entre lui et France Charbonneau?

Renaud Lachance doit répondre publiquement à toutes ces questions qui sont légitimes. Il n’a pas le choix. Les Québécois, québécoises ont le droit de savoir.

Tu dis également en terminant et je te cite encore:

C’est une erreur de discréditer la commission. C’est faire le jeu de ceux qui rêvent de balayer les recommandations sous le tapis. Il est tout à fait sain et normal de se poser des questions sur l’attitude de Renaud Lachance, mais ne perdons pas de vue l’essentiel: la nécessité de briser la culture de copinage entre les politiciens et la classe affaires au Québec

Vrai et surtout faux. En ne dénonçant pas le détournement de démocratie que fait la dissension de Renaud Lachance…là justement on fait le jeu du PLQ. En ne disant rien, on perpétue le système de corruption, de collusion et les liens mafieux qu’entretient le PLQ. Il ne faut pas se leurrer le PLQ va continuer d’un autre manière à faire une tonne d’argent dans sa caisse occulte. En ne disant rien, on laisse le PLQ impuni, et juste ca c’est très grave.

On a pratiquement assisté à un coup d’état, bafouant la démocratie au Québec.

Laisser le tout sur les tablettes sans rien dire serait honteux voir odieux.

Mon point de vue sur tout ca c’est que Renaud Lachance a été nommé afin d’exécuter une mission: Protéger le PLQ et Jean Charest….Renaud Lachance était en mission pour…Jean Charest et le PLQ

Peut on dire Mission accomplit????

Ceux et celle qui non pas compris que l’enquête avais un but bien spécifique et ce but étais d’étaler la FACON dont ont se servais pour corrompe tout ce monde Du commis a l’ingénieur et ainsi de suite et c’est presque réussi C’est nous le Peuple d’être plus vigilent et voir a ce que ce genre d’enquête devienne une obligation faisant parti de notre volonté de faire de nos dirigeants des personnes que l’ont mérite. Ce n’est pas en salissant les personnes qui involontairement ont été les pions de notre façon d’agir Ceus et celle qui vont insister a trouver des coupables evrais eux meme être interroger Celui qui cri aux voleurs est souvent le voleur lui meme.

Qu’en est-il du serment de conserver le secret sur les délibérations dans cette affaire???

Une enquête sur l’identité de la personne (qui a très certainement un agenda politique!) qui a coulé ces informations s’impose et vite!

De plus, tant qu’à y être, pourquoi n’a-t-on pas alors accès à TOUTE l’information, incluant TOUTES les annotations et TOUS les courriels de ce dossier et non seulement ceux qui tentent de discréditer Monsieur Lachance?

Ne se discrédite-t-il pas lui même, en agissant comme il l’a fait ? Cette commission ns coûte 45 millions.. ça ne peut pas ne pas aller plus loin.. la vérité ns la voulons, même si certains devaient aller en prison.. et le
P.M. qui s’en foute..serait-ce qu’il tient les cordeaux et envoie à hue et à dia son fou du roi, pour qu’il n’ait pas le temps de parler ??

D’ accord! C’ est facile de dénigrer; mais il ne faut pas oublier que plusieurs personnes n’ ont pas été entendues à cette commission! Comme par exemple plusieurs M.Blanchet le mari de Pauline Marois et plusieurs dirigeants syndicaux et aussi plusieurs cadres supérieurs de la fonction publique québecoise!

On attaque le politique car c’ est facile d’ avoir bonne presse et fessez sur les politiciens c’ est populaire! Mais s’ il y a eu connivence entre la mafia, l’ industrie,les syndicats ect… Faudrait dans un rapport en faire une preuve implicite et dénoncer le système! Ce que je pense que le pouvoir de Mme Charbonneau n’ était pas de communes mesures avec l’ ampleur et L’importance de cette commission!!! Maintenant c’ est l’ affaire de l’ Assemblée nationale de se positionner dans les recommendations du rapport!

Sans avoir lu le rapport, mon impression sur les raisons sous-jacentes à la naissance de cette contreverse sont:
a) Une tactique de diversion créée purement et simplement par celui qui en avait fait la demande e.i. Me. John James Charest soit parce que l’honorable juge France Charbonneau n’a pas respecté les consignes de ce dernier lors de la rédaction du rapport afin de minimiser la pression sur le PLQ ou

b) Le commissaire Lachance a un secret à cacher et il a conclu une entente avec les maîtres d’oeuvre e.i. Jean Charest et Marc Bibeau ou

c) Le commissaire Lachance à reçu à son tour un pot-de-vin de la part du clan Charest/ Bibeau.

Je ne vois pas d’autres explications plausibles pour expliquer cette contreverse.
Gerry G

Venant d’un ex-vérificateur général, torpiller une oeuvre de $45 millions, on ne lui enverra pas de félicitations! Lui qui dénonçait sans ménagement les aberrations et les dépenses farfelues des gouvernements aux débuts des années 2000, ne s’est même pas posé la question à savoir si le bien public ne lui commandait pas un devoir de réserve et de résultat que tous les contribuables attendaient. Il a préféré son intérêt personnel, et celui de ses amis. Quel petit serviteur de l’État grassement payé.
À ceux qui se demandent pourquoi un membre de la Commission a coulé l’info sur ses courriels, la raison est claire : ils ou elles voulaient s’assurer que M. Lachance ne recevrait pas éventuellement un parachute doré de la part de ses amis qu’il a tenté de protéger après son travail de sape.

Cette enquête faite par les enquêteurs seront critiqué que par ceux qui n’ont pas compris les règles et buts Ceux qui vont critiquer le plus devrais eux meme être enquêté Faire de la petite politique sur le dos de nos dirigeants n’arrange rien , meme si ils ont été impliqué plus ou moins, t continuer a salir nos personnes élues a acer nuis a tout le système démocratique que l’ont a et que l’ont mérite Le but a été atteins et étais de trouver la façon que dirigeant élues ou non élues pouvais abuser du manque de connaissance et du laisser faire. Du Chef aux Commis tous ont été embarqué dans un cercle vicieux

M.Talbot, c’est trop facile et commode de répartir le blâme sur tout le monde (du chef au commis comme vous le dites) face aux collusion et corruptions dont tout le Québec a été victime.

Si on exclu le pizzo qui à Montréal était remis à des mafiosos, il faut se demander qui profitaient des $$$ que les stratagèmes maintenant connus ont permis de soutirer des fonds publics. Les travaux de la Commission nous sont démontré assez clairement que des entrepreneurs en profitaient directement en majorant le % de profit qu’ils faisaient sur le contrats qu’ils réalisaient avec ou sans collusion, mais on nous a clairement démontré aussi (même si M.Lachance ne veut pas le reconnaitre) que les caisses des partis politiques ont aussi directement profité de ces stratagèmes (de cette fraudes des fonds publics).

Les politiciens (premier ministre, ministres et députés) ne pouvaient pas ne pas savoir ou être en mesure de déduire que cette manne extraordinaire qui tombait dans leur caisse électorale venait possiblement d’une source disons « pas catholique », pour moi que ces politiciens là m’aient pas voulu ou cherché à savoir, n’aient pas demandé à ce qu’on leur explique d’où cette manne venait, qu’ils aient volontairement fait l’autruche, juste cette attitude là est déjà quelque chose d’irresponsable et de répréhensible, on s’attend à plus de sens morale et de soucis d’intégrité de la part de nos élus.

Cette mauvaise attitude / ces mauvais réflexes / ce laisser-faire / cette indifférence des politiciens aux plus hauts niveaux (premier ministre et ministres) a été perçu par tous les autres comme une sorte d’accord implicite de continuer à agir comme ils le faisaient, lorsque des ministres et/ou leurs bras droits harcèlent littéralement des entrepreneurs pour qu’ils contribuent à leur caisse électorale ça envoie un message assez clair et la Commission nous a démontré clairement comment ces entrepreneurs avec beaucoup d’imagination ont mis en place toute une « machine : processus et organisation) pour satisfaire les demandes des politiciens, en passant bien sûr par des intermédiaires qui jouaient très bien leur rôle sous le chapeau de « Développeurs des Affaires » dans ces entreprises.

Ceux qui entourent et protègent littéralement nos élus vont toujours tout faire pour éviter que ceux-ci se fassent prendre « la main dans le sac » ou associé directement à ces stratagèmes, à la limite ils plaideront qu’ils n’étaient pas au courant ou quelqu’un par magie va se lever et prendre le blâme pour sauver le Chef. Essayer de prouver leur culpabilité avec nos règles de Droit est encore plus difficile. Nos élus sont donc derrière un coupe-feu qui les protègent très efficacement. Mais on ne doit pas nécessairement conclure comme ils aiment bien nous le rappeler : Pas vu, pas pris, donc pas coupable !

La responsabilité vient de très haut (ça n’excuse en rien tous les autres qui exécutent dans la chaine ou qui profitent de la brêche pour siphonner d’avantage encore les fonds publics)

La partie du rapport de la Commission qui faisait ce rapprochement entre les stratagèmes qui parasitaient nos institutions publiques et fonds publics et les politiciens de haut niveau (premier ministre, ministres, maires) est précisément celle que M.Lachance a saboté, ce qui a permis dès le jour même aux politiciens concernés de jouer aux « pas coupable M.Lachance l’a bien dit »….%?(*&*

Je n’en démords pas, la plus grandes fautes a été commise de très haut par des « intouchables » qui n’ont aucun remord c’est ce qui est le plus désolant et nous empêche de refaire confiance à nos élus ce qui est passablement grave.

D’accord avec vos 2 derniers paragraphes, de plus j’ajoute ma très grande déception car j’ai cru en R. Lachance, c’est la dernière personne que j’aurais cru capable d’agir dans la noirceur…

Je suis d’accord avec vous, M.Renaud Lachance a saboté une partie très importante du rapport de la CEIC d’une façon pour le moins cavalière, discrétionnaire mais sans se donner la peine de justifier sa position face aux autres membres de la Commission, je dirais pour demeurer poli qu’il a fait les coins ronds au travail important qui était attendu de lui, c’est totalement inadmissible.

Certains prétendent pour le justifier que M.Lachance ne connaissait pas bien les règles de jeu d’une Commission d’enquête comme celle-ci ou qu’il les interprétait différemment des autres commissaires; je ne crois pas à cela, M.Lachance est un professionnel accoutumé à agir en respectants des règles et des principes, à mes yeux il n’avait aucune excuse de ne pas les connaitre.

Si on se réfère aux analyses et rapports que M.Lachance a fait à plusieurs reprises comme Vérificateur Général du Québec, il était reconnu comme un homme de bon jugement qui avait la confiance de tous (politiciens, citoyens, analystes économiques et politiques), j’ai peine à croire que les attitudes et comportement d’un homme comme ça tourne de 180 degré en l’espace de quelques mois.

Sans pouvoir expliquer ce qui l’a amené là (accumulation de frustrations et de fatigue ?), j’arrive à la conclusion que M.Lachance a fait une énorme erreur de jugement et qu’il ne lui reste qu’une porte de sortie : « Avouer publiquement son erreur de jugement », demeurer muet comme il l’a fait jusqu’à maintenant n’est pas une option.

Je suis aussi d’avis que venir tenter de justifier sa dissidence devant une Commission parlementaire n’est pas souhaitable parce que les échanges seraient trop partisans.

Monsieur Myles, j’aime votre propos car il nous fait réfléchir aux jeux de coulisse sur tous les fronts. Les journalistes y voient un os à gruger , les libéraux trouvent des « nuances ». Si on se penchait sur les recommandations. Lesquelles choisir en priorité. Ya-t-il un date? Que fait l’UPAC?

Stratèges obligent.
Quelqu’un peut-il me dire combien de stratèges politiques payons-nous ,avec nos impôts, à ce gouvernement (Mr. Couillard)?
On est tellement gentil nous les Québécois que nous donnons nous-même,à notre gouvernement, les moyens de nous endormir au gaz.
Dans ma tête et dans mon cœur (qui saigne), je pencherais plus pour la stratégie d’une firme « fictive » créée de toute pièce,pour nous endormir
encore,et dont le nom serait : Couillard,Fournier et ass.

Au fait Mr. Luc Ménard votre analyse est très pertinente et je l’endosse entièrement.

Comme la plupart des Québécois, je percevais Monsieur Lachance comme un genre de Monsieur Net qui faisait un travail remarquable au poste de VG du Québec.

Aussi j’avais de la difficulté à comprendre comment il pouvait y avoir une telle dissidence à la Commission, ayant passablement suivi le quotidien de celle-ci, et constaté que Monsieur Lachance avait un style très incisif dans ses questions et observations.

Le fin montage de l’émission Enquête sur le financement illégal des partis politiques démontre que le commissaire Lachance avait un mandat de torpillage. C’est difficile de le voir autrement, et je me demande comment il pourra justifier cela.

Triste…

Incroyable mais vrai ce virement de M. Lachance. On peut se poser plusieurs questions à ce sujet: 1. Il y a sûrement eu un changement d’attitude bien avant l’écriture du rapport, alors pourquoi la présidente n’a pas pris les mesures nécessaires pour remplacer ce monsieur qui a tout simplement quitté la commission avec en poche plus d’un million de $ des contribuables. Oui ces 2 personnes devraient se présenter devant nos élus pour clarifier la situation et dire la vérité à la population. Cela vaut sûrment une partie des 45M engloutis dans cette commission et un rapport qui pourrait-être tabletté.

Julien Lafleur

J’ai l’impression que quelqu’un (disons un ancien vérificateur par exemple) aurait été payé (par enveloppe brune peut-être) par une personnes ou un groupe (de la classe affaire ou politique si ça ce trouve) pour discréditer le rapport. Question de s’assurer que les recommandation piétine et que « la culture de copinage » (pour vous citer) perdure…

Regardez Mme la Juge et M. Lachance…visages durcis, deux ennemis qui tente de bien cacher la haine qui les habite, mais ça ne colle pas..

Renaud Lachance, ancien vérificateur général du Québec, aura reçu 1,4 million de $ en honoraires. Il était rétribué 230 $ l’heure, pour des journées maximales de 12 heures les jours d’audiences publiques (10 heures lorsque la Commission ne siégeait pas). Attention, il s’agit bien de 1,4 million de $ pour trois (3) pages d’élucubrations. C’est vraiment trop gros. Je suis tellement écœuré de voir comment Renaud Lachance a sabordé les résultats de la Commission Charbonneau. Oui, tout le Québec a le droit de lui poser des questions sur les intentions qu’il avait dans ses trois pages… Oui, tout de suite une commission… parlementaire. Il doit comparaitre au tribunal du peuple.

Il se dit apolitique, quel insulte envers le public ! Vendu d’avance, il dit que rien ne prouve que etc… pauvre homme ! Tout sous entendait que, mais il ne veut pas mordre la main de celui qui le nourrit. La pomme pourrie est sortie du sac de 45 millions…Personne ne nous empêche de lire les recommandations qui ne changeront rien de ce que vous ne voulez pas dévoilé, la magouille du PLQ ….
Pour justifier sa dissidence, il ne suffit pas de quelques insultes ou insanités il faut étayer sa thèse par bien des exemples autrement on tombe dans la suspicion que votre idée et défense de ceux qui magouillait est faite d’avance. Votre lettre trop courte ne fait que confirmer votre participation comme Tremblay. Un homme placé là pour se taire et faire la job… A lui de pas se faire prendre…

Je lis les commentaires et en général ça prend un bouc émissaire , un responsable, un souffre douleur pour assouvir notre rancoeur et c’ est la même chose pour l’ incendie à l’ Île Verte !!!! La commission Charbonneau 45 ,000,000$ et à l’ Île Verte 30 morts et dans les deux cas PERSONNE EST RESPONSABLE DE RIEN ; comme on aime pas la chicane, on pousse cela en-dessous du tapis n’ est-ce pas? Dans ce cas -ci c’ est Renaud Lachance !!!!
ET que c’ est facile de se donner bonne conscience!!!