Le Parti québécois est en pleine «dérive», croit Jacques Parizeau

MONTRÉAL – Le mouvement souverainiste est un «champ de ruines», selon l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, qui estime également que le Parti québécois (PQ) est en pleine «dérive», surtout depuis la défaite électorale du 7 avril dernier.

Dans un discours enregistré obtenu par Radio-Canada et qui doit être diffusé en fin de semaine, à Montréal, dans le cadre d’un événement partisan, M. Parizeau égratigne au passage certains candidats à la direction du PQ, sans toutefois les nommer.

L’ancien premier ministre du Québec croit notamment que les souverainistes doivent s’afficher clairement quant à la tenue d’un éventuel référendum sur l’indépendance de la province.

Selon lui, il est impossible de «nager indéfiniment dans l’ambiguïté», ce qui serait une grave erreur avant le déclenchement d’un scrutin. M. Parizeau croit que cette approche ferait passer les souverainistes pour des «hypocrites».

Pour remédier à la situation actuelle, M. Parizeau suggère notamment que le PQ redevienne la «propriété des membres» et que la formation politique se doit de respecter les «débats et conflits qui apparaissent».

La présentation du discours de l’ex-premier ministre aura comme principal objectif de raviver la flamme indépendantiste au Québec. M. Parizeau croit que les souverainistes doivent réapprendre à gagner.

Ce dernier croit qu’il est anormal de dire aux électeurs qu’«on n’est pas trop certains des prochaines étapes sauf qu’on ne fera pas de référendum avant une date aussi reculée que possible».

Le discours sera présenté lors de l’événement «destiNation», organisé par le Conseil de la souveraineté du Québec ainsi que le Nouveau Mouvement pour le Québec.

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Le PQ doit changer. Il doit revenir la raison d’être: la souveraineté.
Pour atteindre ce but, les politiciens du PQ doivent attaquer Ottawa et son régime inique pour le Québec.
Ils en sont incapables. Ils n’ont qu’une seule obsession: le PLQ. Leur rêve est d’administrer le Québec, remplacer les Libéraux, rouler en limos.
Depuis 20 ans, ils ont complètement abandonné le combat.
Ce PQ-là doit mourir.
Moi, je ne voterai plus jamais pour ce parti s’il ne change pas.

Tout à fait d’accord avec toi Jack! À moins d’un changement de cap radical, i.e, une position claire sur l’indépendance, je ne voterai plus jamais pour le PQ. De même, ses positions en matière environnementale devront changer drastiquement, car sous Marois, avec les investissements dans Pétrolia et dans Port-Daniel, entre autres, nous on montré que le PQ se cherche et patauge dans les pas du PLQ. Un mince filet sépare le PQ actuel du PLQ… Malheureusement, les aspirants ne m’impressionnent guère. Si Aussant voulait rentrer au bercail et rejoindre les rangs souverainistes, je crois que le PQ pourrait profiter d’un vent de fraicheur et d’un renouveau. Sous Lisée ou Drainville, c’est la mort du parti. Ces deux là incarneront à jamais la défaite et l’amateuriste, un doit retourner en journalisme et l’autre doit poursuivre comme columnist ou conseiller, mais plus comme député.

Le PQ doit dire qu’il y aura un referendum…Il faut commencer auhourd’hui à convaincre les québécois de l’urgence de la séparation. Donner les chiffres: on paie 55 Milliards à Ottawa, il nous en revient environ 20 Milliards. On n’a pas besoin de payer pour les dépenses farfelues de M.Harper. On pourrait être riche et indépendant. Riche aussi de notre fierté, de notre culture… Ah! si M. Aussant pouvait revenir… qu’on en parle aujourd’hui de l’indépendance pas seulement quand on sera élu. Il y a urgence de faire la séparation. M. Lisée, j’ai du respect pour vous; mais là vous faites erreur.

Je ne vois pas du tout d’où proviennent vos chiffres car c’est le contraire. Les nombreux services dont plusieurs ministères, les subventions, la pensions de vieillesse fédérale ne semblent pas faire partie de vos calculs. Sur les 450,000 fonctionnaires fédéraux, 31% sont des québécois, une dépense fédérale pour le Québec de plus de 5.6$ milliards en rémunération. Le Québec obtient 34% de toutes les dépenses en infrastructures au Canada dans une proportion de 44% des coûts des projets (moyenne des dix années de 2001-2010 de 2.6$ milliards par année), un total pour 2012 de 3.7$ milliards et un total de 4.4$ milliards pour les cinq prochaines années, une proportion plus grande que toutes autres provinces. Le Québec reçoit plus que les autres en terme de péréquation, soit 9.3$ milliards en 2013 avec une moyenne de 7.7$ milliards par année (2006-2010). Le Québec lorsque séparé, devra constituer un service de forces armées, un service des postes, douanes et assises, affaires internationales, une banque centrale, toutes les fonctions de santé canada qui ne sont pas couvertes par le ministère de la santé du Québec, c’est la même chose pour l’agriculture, les secteurs de l’industrie et manufacturier et combien d’autres, la liste est beaucoup trop longue pour la reproduire dans ce texte et bien entendu essuyer la perte de revenu des 140,000 fonctionnaires en sol québécois qui deviendront dès lors des dépenses directes, une différence de 11.2$ milliards par année. Avec une économie qui repose sur la foresterie qui ne comptent plus d’arbre, un secteur minier qui comporte de moins en moins d’employés puisque la robotisation est venue les remplacer et des secteurs industriels et manufacturiers presque inexistants, je me demande bien comment le Québec pourra survivre, seul dans son coin. Combien d’entreprises quitteront le sol québécois parce qu’une instabilité les fait toujours peur et fuir ? Trop de Québécois croient que les Canadiens vont se mettre à genoux lors de la séparation. Le ressentiment contre le Québec montera en flèche tout comme les impôts et taxes qui grimperont à un sommet jamais vu dans son histoire.

Wow du bon n’importe quoi selon les dernières donnée le Québec reçois 16 milliards de plus que ce qu’il verse a Ottawa et ce année après année

Vous parlez probablement des transferts directs et non des coûts des services rendus et de la rémunération des fonctionnaires pour ne nommer que ces derniers. Le Québec a toujours pleurer sur son sort alors qu’il a toujours, du moins ces 40 dernières années, reçu un taux supérieur à tous les autres provinces en terme de péréquation, de service, de nombre de fonctionnaires, de subventions aux entreprises tout comme pour les infrastructures qui particulièrement au Québec tombent en ruine depuis des années et demandera l’injection de plusieurs milliards durant les 10 prochines années, il y a l’actuel pont Champlain et dans quelques années le pont Mercier, l’échangeur Turcot suivis du boulevard Métropolitain entre Pie-IX et la 15 nord et quoi d’autre. Nota : les milliers de fonctionnaires québécois qui travaillent au fédéral à Hull pouvoit aux services du Québec, Ontario et des provinces des maritimes, mais cela ne compte pas il faudrait selon certains se confondre dans les larmoiments perpétuels.

Existe-t-il une seule compagnie en ce monde qui veut vendre ses produits:
1- sans les faire connaître pour toutes sortes de raisons et sous toutes sortes de prétextes dont: la population n’est pas prêt à en attendre parler
2- et attendant que « la population » entre dans des magasins pour demander ce qu’on leur dit qu’il ne veut pas et qu’il ne connait pas?

Ça n’existe pas, parce qu’il y a longtemps que cette compagnie a fermée ses portes!

Si Bouchard considère que l’on a en a assez parlé depuis le dernier référendum, c’est qu’il tourne les coins ronds ou il n’est pas assez souverainiste… Il n’aime pas cette expression comme plusieurs autres et ça me fait un grand plaisirs de leurs déplaire.
1- Je n’ai jamais cru à ce prophète soudain et qualifié de sauveur…encore plus lorsque comme Jack Laiton, sa popularité a explosée avec ses malchances de santé…
2- Un député élu sous la bannière libérale, même à Québec, qui défendait bec et ongle la souveraineté du Québec ne serait-il pas mis au pilori rapidement parce qu’il ne serait pas assez fédéraliste?
3- De la souveraineté, ce que l’on a entendu depuis le dernier référendum, c’était la majorité du temps que par la négative, des partis opposés, des fédéralistes, des journalistes alors que le principal porteur de cette option, le PQ était accusé de la cachée et ce principalement à l’aube et durant les campagnes électorales. Et donc, oui on a entendu parlé beaucoup, sur sa pertinence, sur son existence, sur la défensive des membres du parti supposé la porter, et donc sur sa forme. Mais sur ce qu’elle est, sa transformation, sur sa modernisation et adaptation aux moments présents, sur son fond: rien ou très peu. Est-ce cela Monsieur Bouchard avoir assez entendu parlé de la souveraineté et avoir entendu que ça depuis les derniers 20 ans? Pathétique pour ne pas dire malhonnête d’un homme politique, d’un ancien premier ministre, d’un ancien porteur de ce ballon en charge de la négocier en cas de victoire et avocat, homme qui connaissez tout-à-fait la valeur des mots.

Faites vos devoirs péquistes, mettez à jour l’option pour laquelle votre parti existe, défendez-là et propagez-là sans retenue ou vos jours sont comptés!
Renouvelez votre discours et vos interventions, différenciez-vous des libéraux, cessez vos paroles vides et inutiles.

Mes salutations à Monsieur Parizeau.

Existe-t-il une seule compagnie en ce monde qui veut vendre ses produits…bla bla bla…bla bla bla…

Lorsque le produit est dépassé, voire désuet, toute compagnie intelligente qui en est la propriétaire fermera ses portes, et passera à autre chose comme le Parti québécois aurait dû le faire il y a des lustres.

Espérons tous que la leçon de la défaite référendaire sans équivoque des rêveurs écossais du camp du « oui » servira de garde-fou à nos tout aussi rêveurs du Parti québécois.

Certains « observateurs » péquistes qui ont été en vacances là-bas ont pu « observer » de près leur troisième défaite référendaire en devenir…

Pas mal lucide pour son âge le « Monsieur » non?

Suite à la défaite sans équivoque du « oui » en Écosse, les mots de Parizeau ont encore plus de sens.

J’espère que nos « observateurs » péquistes qui ont fui leurs responsabilités à l’Assemblée nationale pour vivre leur grand soir par procuration en Écosse auront bien « observé » la défaite du oui.

Qu’a dit le leader du « oui » en Écosse suite à sa défaite? « On tourne la page et on passe à autre chose »!!!

Péquistes, prenez note de ces paroles historiques…

Pauvre séparatistes ils n’ont pas encore comprit que les québécois aiment le Canada et ne veulent pas de leur république de banane

Je rejoins la prise de position de Monsieur Pariseau, il y a trop de pouvoir aux mains des organisateurs du parti. Il faut fréquenter ces gens pour comprendre que la politique est un jeu pour eux dont le seul enjeu est de gagner les élections, peu importe les idées et les objectifs. Ils sont prêt à tout sacrifier sur l’autel de la réussite pour le pouvoir que gagner leur donne ou pour le plaisir de la joute.
Je suis d’accord qu’il faut en revenir aux vraies choses et passer le flambeau aux jeunes qui veulent réaliser leurs rêves de société.