Les douze travaux de Pierre Duchesne

À moins de trois semaines du Sommet sur l’enseignement supérieur, le gouvernement Marois continue de multiplier les messages croisés.

Quant au ministre Pierre Duchesne, ce grand rassemblement promis comme la clé de la résolution finale de la grève étudiante du printemps dernier, prend de plus en plus les allures des douze travaux d’Hercule.

Vaste programme.

Rendez-vous les 25 et 26 février...

En attendant, ce mercredi, sous pression de l’ultimatum de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), M. Duchesne laissait tomber ce qui, en fait, était devenu un secret de Polichinelle.

À savoir que pour le gouvernement, la gratuité scolaire est hors de question. Point final. D’autant que le préjugé favorable de Pauline Marois va, c’est connu, à une indexation des frais de scolarité.

Le problème est qu’au début novembre, lors du lancement du sommet par le ministre et la première ministre, cette dernière insistait pour dire que si la gratuité demeurait «très difficile», elle n’était pas pour autant «exclue d’office».

De toute évidence, Mme Marois tentait surtout d’empêcher plusieurs acteurs du milieu universitaire qui, au-delà de l’ASSÉ, sont favorables à la gratuité comme objectif ultime, de remettre en question le sommet dès ses premiers balbutiements.

D’autant plus que ce sommet, elle et son gouvernement le présentaient comme une démarche «ouverte et rassembleuse».  Or, parce que le message voulant que tout était sur le table ne pourrait tenir la route jusqu’au sommet, ce calcul politique ne fut pas le bon.

Des attentes d’«ouverture» sur cette question on été créées faussement et inutilement. D’où la déception des uns et la colère des autres parmi ceux qui, deux mois plus tard, réalisent qu’on ne leur avait pas dit toute la vérité.

De se faire inviter maintenant par le ministre à venir en «parler» sur Facebook ne fera sûrement rien pour les persuader du contraire…

Le ver dans la pomme

Si les messages croisés ont eu un impact négatif sur la préparation du sommet, son vrai problème – le véritable ver dans la pomme -, est ailleurs. Ce ver, c’est le budget Marceau.

Présenté le 20 novembre – donc, après le lancement du sommet -. ce budget d’austérité retirerait toute marge de manoeuvre financière au ministre Duchesne. Les vraies décisions en ce domaine ayant été prises par la première ministre, le ministère des Finances et le président du Conseil du trésor.

Pis encore, en décembre, au dépôt des crédits, le secteur universitaire se voyait amputé de 124 millions de dollars. Les cégeps, quant à eux, écopaient pour 22$ millions.

On aurait voulu mettre volontairement de sérieux bâtons dans les roues du sommet qu’on ne s’y serait pas pris autrement…

Cette véritable douche d’eau froide pour le milieu universitaire et collégial ne pouvait que nuire à la suite des choses et au climat pré-sommet.

Du Lucien Bouchard inversé

Le gouvernement Marois a choisi de déposer son budget dès l’automne pour des raisons politiques.

Minoritaire et craignant l’arrivée d’un nouveau chef du Parti libéral dès mars 2013, le gouvernement péquiste décidait de ne pas attendre au mois de mars pour présenter son premier budget.

En déposant aussi tôt un budget de compressions, la préparation déjà laborieuse du sommet ne pouvait qu’en être déstabilisée.

Ce fut là, un autre mauvais calcul politique.

Dans les faits, il était et demeure fort peu probable que le gouvernement Marois tombe dès mars 2013. Aucun parti d’opposition n’oserait risquer les foudres de l’opinion publique en provoquant une nouvelle élection six mois à peine après la dernière.

En choisissant d’atteindre le déficit-zéro aussi rapidement au prix de compressions douloureuses, le gouvernement péquiste indisposait également une partie non négligeable de son électorat et de ses alliés traditionnels.

Quant au sommet, cette décision placerait bien inutilement une lourde épée de Damoclès au-dessus de ses travaux et de la tête du ministre responsable.

C’est à y perdre son latin.

Petit rappel historique pertinent

On se souviendra qu’en 1996, le nouveau premier ministre Lucien Bouchard, déterminé à atteindre le déficit-zéro en passant la tronçonneuse dans les services publics, s’était assuré AVANT le dépôt en mai de son budget d’avoir déjà enclenché un processus de consultation auprès des notables du Québec, dont les leaders syndicaux.

L’objectif était d’obtenir leur imprematur pour l’atteinte du déficit-zéro d’ici l’an 2000. Le tout culminant à l’automne 96 dans un vaste sommet portant sur les finances publiques et l’emploi. Un sommet aux allures parfois de politique-spectacle et dont la conclusion semblait écrite d’avance.

Ce genre de sommet fait d’ailleurs partie des mécanismes de «justification» dont peuvent user les gouvernements lorsqu’ils cherchent à vendre à l’électorat une réforme impopulaire et/ou douloureuse. Ce qui s’avérerait être le cas pour la politique du déficit-zéro dont certains impacts négatifs se font encore sentir aujourd’hui…

Les notables, volontairement ou non, deviennent ainsi des courroies de transmission du message gouvernemental auprès de l’opinion publique. Cette même opinion de laquelle on cherche à extirper un degré suffisant d’approbation pour ne pas trop en payer le prix à la prochaine élection. Ce qu’on appelle aujourd’hui l’«acceptabilité sociale»…

Les revendications populaires cèdent ainsi la place à la «concertation» au sommet des élites syndicales, sociales, patronales et politiques.

Et donc, ayant mis la souveraineté bien en veilleuse, le fameux sommet socioéconomique sur le déficit-zéro avait lieu à l’automne 96 après plusieurs mois de rencontres, de chantiers et de préparation intense. Après tout, la quête du consensus, réel ou fabriqué, est un sport politique qui requiert beaucoup de temps et d’énergies…

L’atteinte du déficit-zéro prenait tout à coup des airs trompeurs de projet politique – une sorte de libération factice offerte comme substitut à celui de la souveraineté dont le gouvernement ne parlait plus que dans les conseils nationaux de son parti.

Par la suite, le «cercle vertueux de l’élimination du déficit» – pour reprendre les mots de Bernard Landry, alors ministre des Finances -, passerait au statut de dogme. Une incantation, dont les gouvernements suivants, incluant maintenant celui de Mme Marois, se réclameront les uns après les autres.

Or, cette quête du déficit-zéro n’a rien eu de magique.

Dans les années qui suivirent ce sommet, plusieurs au Québec déchantèrent en voyant l’étendue de l’affaiblissement des services publics qui en avait résulté. D’autant que les compressions étaient aussi accompagnées de baisses d’impôt diminuant en plus les revenus de l’État.

Mais ça, c’est une autre et très longue histoire…

De retour en 2012-2013

Seize ans plus tard, le gouvernement Marois a plutôt choisi d’inverser cette séquence en coupant AVANT un sommet.

Résultats :

– Plusieurs participants ont l’impression de s’être fait passer un sérieux sapin lorsqu’on leur avait promis que tout serait sur la table au sommet des 25 et 26 février.

– Le ministre Duchesne doit maintenant monter au front avec une marge de manœuvre budgétaire réduite.

– S’il demeure courtois lors des rencontres pré-sommet, le climat en fut perturbé – l’heure depuis le budget Marceau étant aussi à l’inquiétude.

L’Empire contre-attaque

L’exercice donnant l’impression d’aller un peu dans toutes les directions, il n’était donc pas surprenant de voir la rectrice de l’Université McGill lancer un gigantesque pavé dans la mare du sommet en le qualifiant de «farce» et de mauvais «théâtre».

Se plaignant à tous vents que le Conseil du patronat et les recteurs n’auraient pas suffisamment leur mot à dire, Mme Monroe-Blum multipliait les flèches.  Selon elle, la hausse des droits de scolarité décrétée par le gouvernement Charest n’était pas assez forte; ils devraient être «modulés» selon les programmes pendant que son université devrait jouir d’un financement supérieur et «différencié» de par sa vocation dite internationale et de recherche. Ouf.

Tant qu’à y être, la rectrice accusait aussi les médias d’avoir fait le jeu des étudiants et des «leaders syndicaux» pendant la grève alors que ce fut plutôt le contraire.

Maintenant, la question devient: Mme Munroe-Blum joue-t-elle au «lone ranger» du haut de sa tour dorée de McGill? Ou alors, se déliant la langue sachant qu’elle quitte son poste cet été, se fait-elle plutôt le porte-voix des autres recteurs?

Vaste question. D’autant que dans le milieu universitaire, hormis certains intérêts qu’ils ont en commun, les recteurs ne forment pas nécessairement un bloc monolithique en toutes choses. Chaque université a des ressources et des besoins spécifiques, mais différents et complexes. Les recteurs, aussi, d’ailleurs…

En témoigne leur propre rémunération globale – incluant leurs remboursements de frais -, qui passe du simple au triple selon l’institution. C’est dire…

Par exemple, Mme Munroe-Blum, avec ses près de 600 000$ par année, trône au sommet de cette prestigieuse pyramide.

Le recteur de Concordia la suit de près avec plus de 500 000$.  À l’Université de Montréal, on parle de 370 000$ et à Laval, de 355 000$. À Bishop, pourtant une petite université, on parle de 315 000$ et à Sherbrooke, de 283 000$. Dernier en liste, le recteur de l’UQAM a droit à 187 000$ par année.

On voit ici que les recteurs d’universités anglophones sont particulièrement dorlotés. Mais ça aussi, c’est une autre histoire…

Bref, la sortie féroce de la rectrice de McGill reflète-t-elle vraiment le point de vue de tous les recteurs ou surtout celui des institutions les plus privilégiées?

Les prochains jours le diront. Peut-être.

Cette sortie, par contre, n’est pas à prendre à la légère.

Très dure envers le travail du ministre responsable, serait-elle le signe avant-coureur d’un exercice qui, contrairement à la théorie des sommets faussement ou réellement «consensuels», a de bonnes chances de finir sur quelques désaccords majeurs entre des participants aux visions et aux intérêts fort divergents? Considérant aussi l’effet néfaste sur cet exercice des compressions-surprises du budget.

À suivre.

Une réponse ou le début d’autre chose?

Ce sommet se voulait la réponse à la grève étudiante du printemps dernier. Pour le moment, ça s’annonce plus comme une réponse nettement incomplète.

Le gouvernement Marois cumule les erreurs dans ce vaste dossier, laissant son ministre aux prises avec de nombreux  obstacles. Le pari en soi était déjà pourtant suffisamment risqué.

Peut-on vraiment croire qu’un sommet de deux jours et des rencontres préparatoires puisse faire le tour de problématiques aussi complexes et vastes que la qualité et l’accessibilité aux études supérieures, la gouvernance et le financement des universités, la contribution des établisssements et de la recherche au développement du Québec?

Privément, des participants déplorent d’ailleurs qu’ils n’ont pas suffisamment de temps, même dans ces rencontres préparatoires, pour exprimer leurs perspectives de manière détaillée. Et surtout, qu’ils n’ont pas le temps ensuite pour avoir de véritables discussions, de véritables débats, les uns avec les autres.

On dit que du choc des idées jaillit la lumière.

Or, il faut aussi du temps pour que s’expriment et soient débattues autant d’idées sur des questions aussi larges. Surtout, en l’absence depuis trop longtemps, d’une discussion de fond au Québec sur ce sujet pourtant crucial pour notre avenir.

Tout n’est pas perdu… du moins, pas encore…

Pour le moment, la principale piste de convergence chez les participants semble être celle de la mise sur pied d’un conseil externe et indépendant dont le rôle serait de «surveiller» la qualité de l’éducation supérieure et de conseiller le ministre.

L’idée n’est certes pas neuve, mais sans ces rencontres préliminaires, elle ne se serait peut-être jamais matérialisée dans le concret des choses.

La «démarche» pré-sommet aura permis aux principaux acteurs du milieu de se parler face à face pour la première fois depuis longtemps. Pas suffisamment, certes, mais tout de même…

Qui sait également si, lorsque la poussière du sommet sera retombée, l’idée nettement plus à propos d’organiser de vrais États généraux par et pour le milieu des études supérieures, ne finira pas par refaire surface? Croisons-nous les doigts…

Enfin, le mouvement étudiant de l’an dernier de même que les débats qu’ils a provoqués et provoquent encore, aura aussi permis de remettre la gratuité scolaire à l’ordre du jour dans la société civile.

Car contrairement à ce qu’en disent certains, la gratuité scolaire n’est PAS une idée radicale ou extrémiste. Au contraire.

Plusieurs intellectuels renommés l’appuient d’ailleurs comme un objectif réaliste et réalisable. Elle faisait même partie du projet de société qui émergeait au Québec lors de la Révolution tranquille.

En passant, dans son livre fraîchement paru chez Boréal – «Une idée de l’université» -, le philosophe Michel Seymour en fait une démonstration étayée. Le gel étant une voie de passage souhaitée vers cette même gratuité scolaire.

Pas les moyens, nous dit le gouvernement? Pas si sûr que ça…

À voir les montagnes de deniers publics qui, depuis des années, à coup de scandales, ont été détournés, gaspillés ou carrément dilapidés par milliards; à voir les ressources naturelles profiter à des intérêts privés bien plus qu’au trésor public et à voir les fiscalités québécoise et fédérale épargner bien des entreprises qui auraient les moyens de faire nettement plus leur «juste part» -, le Québec a de bonnes chances d’être plus riche qu’on le pense…

Et puis, il y a la realpolitik…

On comprend d’autant moins les erreurs cumulées du gouvernement que tout échec de ce sommet, réel ou perçu, comporterait pour lui un prix politique à payer.

Le PQ étant minoritaire et s’étant associé l’an dernier au mouvement étudiant tout en refusant depuis sa revendication d’un gel, les partis d’opposition ne lui feront pas de cadeau.

Avant, durant et après le sommet – que ce soit au gouvernement ou à l’opposition -, la joute partisane et les attaques de part et d’autre ne prendront pas de pause.

À ce chapitre, c’est aussi à se demander si le «préjugé» favorable de la première ministre à une indexation ne repose pas surtout sur des sondages d’opinion peu favorables au gel.

Or, le carré rouge symbolisait, entre autre choses, cette option. Pour certains, il parlait même de gratuité scolaire. Une chose est certaine: personne ne l’associait à une hausse sous forme d’indexation.

Surtout, au-delà des frais de scolarité eux-mêmes, il posait une question essentielle: de quelle université voulons-nous et dans quel type de société voulons-nous qu’elle s’inscrive?

Des sujets fort complexes qui se prêtent fort mal à un tel cumul d’erreurs tactiques et de messages contradictoires venant du gouvernement.

Et encore moins à la foire d’empoigne à laquelle se livrent l’opposition et le gouvernement sur fond d’un sommet que même Hercule peinerait certains jours à porter sur ses épaules…

 

 

Les commentaires sont fermés.

Très beau blogue et agréagle à lire. Vous avez la pensée fort articulée et, certes, rigoureusement argumentée.
Je crois que ce gouvernement cumule les improvisations et les impairs. Encore une fois, la question étudiante est le talon d’Achille de nos gouvernants. Or, à mon humble avis, cette fois-ci (s’il vient qu’en avoir une…), la majorité des gens ne sympathisera plus avec le mouvement dit « carré rouge ». D’ailleurs, je crois que oui certains l’ont porté avec l’idéologie de l’indexation. En fait, certains autres l’ont porté sans vraiment savoir pourquoi. La scène de la rue leur permettait une catharsis dramatique. De plus, il y avait une sorte de charisme accrochante chez l’un des anciens leaders étudiants que l’on ne retrouve plus aujourd’hui. Détail,,, peut être… mais l’image politique a son impact. Cela dit, il est possible de croire que le prochain printemps ne sera pas plus « érable » qu’il le faut mais plutôt « raisonnable ». On aura beau expliquer les fondements idéologiques et économiques de la gratuité scolaire mais il semble que le ras-le-bol s’impreigne dans un insconcient collectif et il peut amener à cautionner une réplique sévère face à la dite désobéissance civile si le théatre costumé de la rue reprend. Et pire encore, à dicter un vote de droite au prochain rendez-vous. Imaginez!
CD

Mme Marois a été très très claire, pendant la campagne électorale, sur les frais aux étudiants : « Indexés annuellement ».

Les étudiants pauvres ont gagné beaucoup pendant leur « grève », qu’ils se félicitent à la place de vouloir continuer à perturber l’économie et la circulation avec de la casse.

Ces perturbateurs n’auront pas la sympathie des Québécois. Ils ne l’avaient déjà pas pendant leurs précédentes manifestations et empêchements de laisser les étudiants…étudier librement.

Ce sommet «fourre-tout» passera à l’histoire mais ne sera pas «LE SOMMET». Le PQ s’est mis dans l’embarras bien avant la tenue des pré-sommets et à la veille de celui-ci. On ne peut régler en deux jours le sous-financement des universités, les frais de scolarités, l’indexation, la modulation et j’en passe. C’est un vrai retour à la case départ, pourtant la position du PLQ était à mon avis la plus réaliste et la plus équitable pour tous.

Message confus de la part du gouvernement. Explicable cependant après la levée de bouclier suscitée par la tentative d’augmenter les impôts des plus fortunés. Comment financer la gratuité scolaire ou même le gel sinon en augmentant les revenus de l’État? Même s’il y a des économies à faire dans la gestion des universités, il est peu probable que ça suffise.
Pourtant la gratuité est sans doute la mesure la plus logique. Comme toutes les mesures universelles (assurance-maladie, sécurité de la vieillesse, etc.), ça permet d’assurer l’accessibilité de façon efficace sans gaspiller des fonds dans des structures administratives lourdes servant à discriminer ceux qui ont besoin de l’aide de l’État et les autres. Gratuit pour tous et financé par les impôts payés par ceux qui en ont les moyens (à condition que la fiscalité soit assez progressive). De cette façon, les étudiants contribuent au coût de leur formation dans la mesure où et au moment où ils en tirent profit, c’est-à dire en impôts sur leurs revenus une fois sur le marché du travail. Plus besoin de poser le problème de la modulation des frais de scolarité. Automatiquement, les médecins paieront plus que les profs de philo. Mais les Pierre-Karl Péladeau diplômés en philo paieront plus aussi.
Alors que faire maintenant? Je crois, comme M. Seymour, que, même minoritaire, le gouvernement devrait affirmer que la gratuité est possible et souhaitable à long terme et qu’il devrait, à court terme, faire l’effort budgétaire de geler les frais. Il devrait aussi travailler patiemment à « vendre » l’idée de la gratuité et de la fiscalité plus progressive

Je ne veux pas casser le parti mais….. Le dernier sondage HarrisDecima place une bonne majorité de québécois soit pour le gel ou une BAISSE des frais de scolarité. Faut croire qu’on reste dupe rien qu’une fois. Quand on voit les milliards perdus en fumée dans des projets d’infrastructure bidon, des combines mafieuses et des partis politiques corrompus vouloir garder leur mainmise sur le pouvoir à nos frais, on se demande si cette-fois ci la société civile ne sera pas davantage dans la rue pour exiger que buffet bar-ouvert cesse au plus sacrant. À mon avis, le Jos. Louis moyen se rends peut-être compte qu’il vaut mieux financer l’éducation de ses jeunes que de subventionner une caste de richissimmes assistés-de-luxe de fonds publics.

Et toc.

Vos prises de paroles me font du bien, comme des bouffées d’air frais dans un environnement vicié. Merci d’être là et de faire ce que vous faites.

Dans mon temps, on appelait cela une « réunion de caisse populaire », c’est-à-dire une rencontre pour la forme, alors que les dés étaient joués d’avance.

La gouvernance du PQ est d’une maladresse phénoménale, et il est déplorable que le Ministre Duchesne ne fasse pas exception à la règle. On connaît déjà la position du gouvernement sur la question des frais de scolarité. Pas besoin d’être devin pour prédire l’issue du sommet, la décision étant déjà ficelée. Dans ce cas, à quoi bon poursuivre l’exercice?

La moindre des choses eut été que le Ministre se garde d’annoncer ses couleurs à l’avance. Toutes les propositions, des plus réalistes aux plus loufoques devraient avoir voie au chapitre. Démocratie élémentaire. Mais le Ministre Duchesne a choisi de faire les choses à l’envers.

L’éducation gratuite serait impossible dans le contexte actuel? Cela reste à voir. Vous en voulez de l’argent? Quelques pistes de solutions: rétablir l’impôt sur le profit des banques aboli par Charest. Ce n’est pas un maigre 0,08% qui les mettrait en faillite. Remettre en phase l’imposition des citoyens corporatifs dont la contribution est le quart en pourcentage de ce qu’elle était en 1980, ce qui est nettement insuffisant. Remettre sur ses rails le train de vie pharaonesque des recteurs enfant-rois. Participer aux profits générés par la mise en application des résultats de la recherche en milieu universitaire. Faire une lutte sérieuse à la corruption et à la collusion. La liste est longue. Le gouvernement n’a que l’embarras du choix.

Dans le même ordre d’idées, le PQ n’ira pas loin avec ses demi-mesures qui, il faut l’admettre, sont pour la plupart d’excellentes décisions. Le problème c’est que le PQ évolue dans l’incohérence la plus stupéfiante.

Deux exemples:

– on annonce la fin des projets de mini-centrales électriques… mais de manière unilatérale, sans prendre la peine de consulter au préalable les municipalités concernées, afin d’élaborer un plan B… en permettant du même souffle la réalisation de Val Jalbert, et du parc d’éoliennes du comté de Mme Marois), en dépit du fait qu’Hydro-Québec devra racheter à perte ces mégawatts dont elle n’a pas besoin!!! Devinez à qui Hydro refilera la facture…

– on décrète un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste… mais en excluant l’exploitation du pétrole de schiste, alors que les inquiétudes ne sont pas liées au type d’hydrocarbure, mais plutôt au procédé d’extraction (fracturation hydraulique), qui est le même dans les deux cas…

Un enfant de huit ans prendrait des décisions plus réfléchies et plus cohérentes. Chaque fois que je lis les nouvelles, je suis estomaqué!

Si le PQ veut être reporté au pouvoir en 2014, il devra se ressaisir rapidement et livrer la marchandise de manière plus réfléchie. Dr. Couillard est un homme habile et son charisme est légendaire. L’amnésie populaire ayant déjà jeté un écran de fumée sur sa grande sympathie envers le système de santé privé et ses relations nébuleuses avec Arthur Porter, il se révélera un adversaire impitoyable pour la Première Ministre et les Québécois risquent de revivre le cauchemar de la période Charest sous peu et pour une période indéterminée…

Pour être très clair, la « grève » des étudiants a presque permis au PLQ, mal aimé dans les sondages, de gagner la dernière élection générale, à cause de la sympathie majoritaire des Québécois pour la position gouvernementale du PLQ contre les actions des étudiants, qui a échappé à la victoire seulement à cause de ses retards à instituer une commission d’enquête sur la corruption dans la construction et autres malversations.

Bonjour,

Nous devons nous rendre à l’évidence. Tout en parlant des travaux herculéens de Monsieur Pierre Duchesne, imaginons le travail du Parti Québécois qui dans les faits « zigonne avec les étudiants tout comme ce parti zigonna avec les vrais indépendantistes depuis 45 ans ». Faut bien le dire que ce pauvre parti est tout à fait chanceux d’avoir été sur l’échiquier politique québécois grâce à la grande crédulité des péquistes, ces nationalistes québécois qui se sont toujours comportés comme des valises avec une grosse mais efficace « poignée dans le dos ». Et la plupart du temps, les meneurs de claque nationalistes n’avaient même pas besoin d’avoir la carotte pour exciter les péquistes tout en sachant d’avance que même sans la carotte, le bâton suivrait.

En effet, après avoir passé au gros batte de bois franc toute la gang des Caribous, soit les Purs ainsi que les Durs, Notre Dame de Béton voulait garder seulement « le Mou » au sein du Parti Québécois. Toute cette gang de béni oui oui qui n’ont pas besoin de bastonnade pour obéir au doigt et à l’oeil.

En outre, avec cette « masturbation intellectuelle par le carré rouge », nos amis les péquistes font ce qu’ils ont toujours fait de mieux, soit de faire semblant. Car maintenant, si nous voulons par la bande « agousser un péquiste » et le choquer, parlez lui de la Cause. Et tout à fait la même chose avec cette mésentente avec les étudiants.

Par ailleurs, le Parti Libéral avec des grenailles de moins au suffrage du 4 de Septembre dernier que le Parti Québécois possède encore « les clefs du pouvoir avec le « doigt sur le piton rouge » qui peut en un tour de main envoyer toute la gang des « DÉPITÉS du Parti Québécois » dans l’espace sidéral, exactement là où les péquistes peuvent planer. Et le tout bien sûr avec l’aide de la CAQ.

Finalement, et c’est bien évident, pas seulement Monsieur Pierre Duchesne avec ses futures pirouettes à venir mais aussi le Parti Québécois qui finit tranquillement et pas vite de clouer les derniers clous de son cercueil, la Cause étant morte et enterrée depuis 1995. Présentement, le Parti Libéral, ce parti de pouvoir possède la clef du pouvoir tout « en laissant le Parti Québécois se dépatouiller dans la « mouise québécoise » pour en porter l’odieux aux prochaines consultations populaires. Le Parti Libéral ainsi que la CAQ assisteront en direct au triste spectacle de nationalistes québécois, qui comme des forçats seront obligés de creuser le « trou » dans lequel leur cercueil sera déposé. Tout à côté de celui de la foutue Cause qui ne fortille même plus. Au plaisir, John Bull.

La Parti québécois a clairement milité et tapoché les casseroles au printemps dernier aux côtés la CLASSE pour l’élimination complète et totale des droits et des frais de scolarité. C’était clair pour tous!

Ils font maintenant un AUTRE RECUL sur leurs promesses (quelques-uns sont surpris???) en trahissant lâchement NOTRE jeunesse québécoise qu’ils ont exploitée que pour se faire élire et les abandonner comme de vieilles chaussettes une fois leur filouterie accomplie.

De plus, quelles sont au juste les compétences de leur Ministre de l’éducation en…éducation? Hein?

Pour l’essentiel, je partage votre point de vue d’analyste rigoureux, particulièrement au sujet des choix économiques de ce gouvernement. On coupe d’un côté et de l’autre,on n’ose pas s’attaquer au fondement même du gaspillage des fonds publics.

La position de Mme Marois au sujet de l’indexation des frais de scolarité reflète ce qu’elle a toujours dit. Le problème est que M.Duchesnes s’avance et promet des choses sans en connaître ses conséquences. C’est une chose de succiter le débat et une autre de s’engager à débattre de la gratuité des frais de scolarité.

Le PQ a tenté de profiter de la vague du carré rouge alors que cette vague a failli lui enlever le pouvoir. Quel mauvais calcul alors que ce sujet justement ne peut pas faire l’objet de calcul.

Il touche aux fondements même de nos choix de société, tels qu’ établit au moment de la révolution tranquille.L’accès à l’école supérieure pour la majorité francophone.

Le problème de ce sommet et de vouloir parler d’un sujet qui mérite certainement des États Généraux alors qu’il devrait se limiter uniquement à la question des frais de scolarité.

Le gouvernement devrait se contenter de formuler des propositions touchant l’accessibilité aux différentes facultés et de voir comment l’étudiant pourrait participer aux financements de ses études. Sur le court terme ou le long terme? Un remboursement sur le salaire? Un engagement conctractuel?

Au sujet des conditions gagnantes, espérons que Mme Marois apprendra des bons coups et des mauvais coups des précédents gouvernements du PQ..Pas sûr au rythme ou on accumule les bavures et improvisations.

Lorsque les institutions financières tiennent le haut du pavé, les gouvernement passent sous les fourches Caudines.

Cela dit, je suis bien d’avis qu’il n’y avait pas péril en la demeure si on avait attendu au mois de mars pour présenter le nouveau budget.

Pourquoi cette presse?

M. le ministre Duchesne est envoyé au casse-pipes pieds et poings liés. Y va aimer ça.

Les Libéraux ont sacrifié Mme Beauchamp, les Péquistes sacrifient M. Duchesne. L’uniforme du soldat a changé mais son armement est le même : les mains nues. Ça va saigner!

François 1 se trompe encore en affirmant que le PQ avait promis la gratuité scolaire. Mme Marois avait proposé l’indexation, à la place de la très grosse augmentation Libérale, ce que le PQ propose encore.

@ Gilles Bousquet (# 15):

N’a-t-elle pas affirmé que TOUT est sur la table?

TOUT, ça veut dire TOUT pour les gens honnêtes.

Mais pas pour le Parti québécois semble-t-il…

Bonjour,

Bien évidemment, Monsieur Pierre Duchesne aura du pain sur la planche avec « cette patate chaude sur la table. Cet ancien journaliste sympathique formé à la « grande école Radio Canadienne » aura besoin de la langue de bois si ce n’est « de la langue de coton » si chère depuis toujours à la fantastique Notre Dame de Béton qui semble devenir un peu plusse Canadienne à tous les jours, soit « Plusse qu’hier et moins que Demain », cette vieille maxime qui fit rêvasser durant des siècles.

En effet, ce n’est plus le temps pour le Parti Québécois de faire l’aggiornamento de ce que doit être la gouvernance et du fossé qui définit l’axe gauche de la droite. Tout comme en 1981, en 1996 et maintenant, nos amis de la gang des péquistes gouvernent avec des « mesures plus conservatrices que des vrais Conservateurs comme les Torys d’Ottawa et du reste du Canada. Avec l’outrecuidance d’avoir pour la forme « l’éternel flasher qui clignote à gauche » pour mystifier le péquiste comme d’habitude, c’est à dire depuis 45 longues années. Que de sparages et que d’effets de toge dans cette nation aveuglé sur le plan politique où des borgnes sont facilement Rois.

En outre, en ne glissant pas sur les « carrés rouges » qui peuvent traîner dans le fond des vestiaires, que fera cet « expert de la langue de bois » en essayant de se dépatouiller avec la bande d’étudiants dont Madame Martine Desjardins, cette brillante étudiante du 3ème Cycle en étant Doctorante en psychologie. Avec son rire et son sourire éclatant, cette grande Dame s’amusera avec la gang de gamins que sont les politiciens péquistes qui risquent vite de « pogner le tournis à droite » toute la gang.

En outre, pour informer les péquistes, la centralisation est toujours une « mesure de gauche dans un pays avec un ÉTAT CENTRAL fort ». Tandis que la décentralisation est toujours une mesure de droite et d’extrême droite comme réclament nos péquistes depuis 45 ans.

Enfin, le Parti Libéral du Québec fit le choix de centre gauche en 2008 de surfer sur la crise économique en faisant ce choix tout Libéral de l’interventionnisme de l’État afin d’injecter à grands coups de milliards dans les infrastructures déficientes qui tombaient en ruines. Tandis que le Parti Québécois joue son rôle de parti ultra Conservateur en y allant à fond la caisse pour le déficit ZÉRO tout en cessant l’interventionnisme de l’État ou presque…. Des jours sombres à venir si l’indigène se souvient de 1981, de 1996 et de maintenant….. Souvenez vous pour une fois, péquistes de tout crin et de quelques poils la débandade que 1981 et 1996 vous ont ont fait subir et à votre Cause tant adorée…. Au plaisir, John Bull.

À François 1 (No. 16)

Tout, veut dire tout ce qui est raisonnable comme il n’y a pas de salaires aux étudiants sur la table ni de diplômes automatiques même si on poche nos examens, ni de repas gratuits à la cantine, ni d’affaires impensables.

Tout, à condition que le minimum soit l’indexation puisque la chose avait été clairement dite. Trouvez autre chose pour blâmer le PQ, vous en êtes parfaitement capable.

Je viens d’apprendre quelque chose.

En effet selon le commentaire # 11 :

«[…]la centralisation est toujours une « mesure de gauche dans un pays avec un ÉTAT CENTRAL fort ». Tandis que la décentralisation est toujours une mesure de droite et d’extrême droite[…]»

Malgré sa docte connaissance de l’histoire et de la politique, l’auteur aurait pu citer ses sources. Comme il ne le fait pas, nous devons comprendre que ce qu’il écrit est son opinion toute personnelle, c’est à dire SA PROPRE lecture de l’histoire.

Ainsi les États dirigés par des dictateurs où pas une décision ne leur passe pas sous les yeux, donc centralisé à l’extrême, seraient selon cet auteur grandiloquent des mesures de gauche. J’en tombe en bas de ma chaise.

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Mais pour revenir, sérieusement cette fois-ci, sur le sujet, on ne peut que remarquer que la meilleure façon de mettre fin aux discussions avec n’importe quel gouvernement, c’est de lui lancer un ultimatum.

Ou l’ASSÉ ne comprend rien à l’art de la négociation ou elle tient à créer un conflit avec le gouvernement. En fait, elle utiliserait alors la même stratégie que Charest leur a imposée il y a quelques mois. Bien que les dommages puissent être importants, il n’y a pas grand chose à attendre de cette façon de négocier. Mais dans certains milieux les kamikazes deviennent des martyrs. L’ASSÉ en serait-elle venue à cet extrémisme ?

«Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes et qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ?»
[Voltaire]

Le PQ n’a plus depuis des lustres le tonus et l’audace d’une formation politique pouvant appeler des États généraux en éducation ou autres matières.

Les douze travaux de recul du gouvernement actuel marquêteux ne lui vaudront qu’une note en bas de page de nos livres d’histoire, celle mentionnant l’accession d’une première femme à l’intendance coloniale de la Province of Kwibek.

SONDOCRATIE: Démocratie exercée à la seule lumière de réflecteurs de l’humeur ponctuelle de l’électorat, par des firmes de marketing tenant lieu de formations politiques.

Tout comme le Bloc, son renoncement à une lutte pro active pour l’indépendance du Québec, ses appels répétés à une intervention divine pour créer des « conditions gagnantes » et sa pratique de la sondocratie auront bientôt fait disparaître le PQ du paysage politique québécois.

Il est tout de même curieux que beaucoup de gens savent où sont les problèmes au Québec. Avec tout ce qui se passe par les temps qui courent, comment se fait t’il qu’un gouvernement ne fait pas ce qui pour les citoyens semble si évident comme solutions.
Une revision de la fiscalité est-ce si difficile à faire, il y a poutant des gens brillants dans ce parti, alors il est où le problème? Le manque de courage, une mauvaise lecture des priorités, peut-être sommes nous trop pressés et demandons trop étant au pouvoir depuis seulement quelques mois. Je ne sais trop, les Québécois sont d’ordinaire assez mous mais là avec la commission Charbonneau et tout ce que l’on entend jour après jour, je ne suis pas certaine que les gens ne reprendront pas la rue dans les mois à venir. Il y a une limite même pour les plus mous.
Imaginez les libéraux reprendre le pouvoir ou encore un gouvernement caquiste, j’aime autant ne pas y penser. Je commence à me dire que M. Jean-Martin Aussant pourrait changer bien des choses dans ce Québec complètement viré à l’envers.

@ Denis Drouin (# 19):

Le commentaire de Monsieur Bull (# 11) est parfaitement correct.

Réfléchissez un peu: la gauche défend l’intrusion de l’État dans presque tous les domaines de nos vies. Du berceau à la tombe. Or, pour se faire, elle DOIT règlementer, imposer, dicter, et même aller jusqu’à assujettir les malheureux citoyens qui doivent vivre sous son joug.

En se faisant, elle dicte des lois et des règlements (qu’elle nomme vertueusement des « choix de société »!) centralisant et canalisant ainsi entre les mains d’un petit groupe une certaine dictature.

Pour pouvoir fonctionner, la gauche DOIT centrsliser. Pas le choix!

Par contre, la droite qui défend la LIBERTÉ individuelle, le sens des responsabilités des individus et la reconnaissance de leur intelligence n’a pas à concentrer le pouvoir entre peu de mains; par nature, elle fait confiance à la capacité de discernement, à l’imagination et à la lucidité des citoyens.

Poussé à une certaine extrême, la gauche devient du communisme (le socialisme n’est en fait que du communisme « soft »!) et on connaît tous le degré de « succès » qu’a connu ce système politique à travers l’histoire de l’homme.

Bonjour,

Bien sûr, quelques Purs et d’Autres Durs chez nos amis de la gang des péquistes devraient « slaker la poulie » car ceux ci ne pourront passer leur vie durant à se ronger le frein de cette façon. Car actuellement le péquiste moyen ne comprend plus rien à « toute la patente » comme ceux ci disent dans le dialecte de la nation. Avec les travaux herculéens à venir pour Monsieur Pierre Duchesne qui devra mettre ses frêles épaules à la roue « dans un zigonnage sans précédent » avec les étudiants qui attendent « la lune » face à nos péquistes qui « vargeaient dans la casserole en tapant du pied » l’été dernier pour signifier avec un gros flasher à gauche un appui factice aux étudiants. Consolez vous les étudiants, ce sont les mêmes péquistes qui leurrèrent toute la gang des nationalistes québécois depuis 1968 avec le gros « flasher pour zigonner contre les vrais indépendantistes.

En outre, le Parti Québécois en tant que parti Conservateur vient de couper sauvagement dans les budgets de l’éducation et de la recherche en santé.

Enfin, que fera Monsieur Pierre Duchesne en négociant avec Madame Martine Desjardins, cette Doctorante en psychologie qui saura bien en un coup d’oeil décortiquer le péquiste. Tout en filigrane, la lucide Notre Dame de Béton qui semble de jour en jour devenir plus Canadienne que jamais en la voyant avec ses collègues des autres provinces et comment la Dame de Béton fut comme jamais « tout à fait CONQUISE par le charme de Londres ». Bien sûr, ce n’est pas le temps en ces temps de froidure hiémale « d’agousser le péquiste car celui ci a déjà le mors aux dents ». Bien à vous, John Bull.

re # 22

Le libertarianisme est à la droite ce que le communisme est à la gauche : deux excès, deux cancers.

Nous pourrions affirmer qu’être plus à gauche c’est se soucier d’une façon altruiste du bien être de tous, de la société, tandis qu’être plus à droite c’est avoir une approche plus individualiste, plus nombriliste de la société.

L’auteur du commentaire @ 22 nous présente en plus un très beau sophisme, voir un gracieux mensonge en amalgamant le sens des responsabilités à cette dichotomie sociale. En effet un citoyen plus de gauche acceptera, par responsabilité sociale, que ses impôts et ses taxes, son argent donc, servent à aider les plus démunis. À l’opposé, le citoyen plus de droite ne verra sa responsabilité qu’envers lui-même et ses proches. Il honnira toutes les mesures où son argent servira à aider les plus démunis. Lequel des deux assume le mieux ses responsabilités ?

Être plus de la gauche c’est penser à la répartition de la richesse. Être plus à droite c’est d’abord viser la concentration de la richesse.

Ainsi, un citoyen qui sera plus de la gauche, endossera facilement des mesures sociales permettant aux plus démunis d’avoir accès aux mêmes services que les plus riches.

Mais un citoyen qui sera plus de droite, sera plus heureux dans une société d’utilisateur-payeur qui favorisera certainement les plus fortunés.

Bref, porté à l’extrême un libertarien appréciera la loi de la jungle, la loi du plus fort.

À tout prendre je préfère la dictature de la démocratie et de l’altruisme à la dictature de la richesse et du nombrilisme.

« Entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit »
[Lacordaire]

À son commentaire #22, François 1 aurait pu mettre le nom de Stephen Harper et le parti Conservateur et inverser la droite avec la gauche et ça irait comme un gant.

@ Mireille Deschênes # 21

Le présent gouvernement québécois est MINORITAIRE !

Il me semble que nous ne devrions pas l’oublier. Dans notre système parlementaire, rien n’encourage la participation des autres partis dans la gestion gouvernementale. Tout ce que les partis de l’opposition espèrent c’est la chute du gouvernement pour le remplacer

@ Denis Drouin (# 24):

Denis…Denis…Denis…

De toute évidence, vous ne saisissez pas bien les nuances de la droite libertarienne.

Dans votre affirmation « qu’être plus à gauche c’est se soucier d’une façon altruiste du bien être de tous, de la société, tandis qu’être plus à droite c’est avoir une approche plus individualiste, plus nombriliste de la société… » vous présumez que la droite se fiche du bien-être de ses concitoyens. C’est faux.

Ce que la droite libertarienne préconise, c’est de s’occuper elle-même DIRECTEMENT du bien-être de ses concitoyens plutôt que de s’en remettre à des politiciens que nous considérons tous comme aussi crédibles que des vendeurs de chars de seconde main et à des fonfons syndiqués mur-à-mur qui n’ont comme priorité que de deéfendre leurs propres membres au détriment justement des plus nécessiteux.

Comment vous expliquerai-je ça de façon simple…

Tiens voici: un gars est en train de se noyer. Le libertarien je jette dans l’eau pour le sauver. Le socialisto-gauchiste, lui, se dit: « pas grave…l’État s’en occupera! ».

Vous saisissez maintenant?

Bonjour,

Bien sûr, en tant que péquiste de bonne volonté, Monsieur Pierre Duchesne devra mettre l’épaule à la roue afin de terminer les douze travaux que lui commande sa tâche herculéenne. Et non pas « chier sur le bacul » comme nos péquistes firent avec l’Indépendance du Québec depuis plus de 45 ans. Le tout commença en obligeant la Mère Porteuse du RIN à s’avorter en 1968 et se faire Hara Kiri pour ensuite disparaître du décor, laissant toute la place à ces « fumistes » que sont nos péquistes à nous Autres.

Avec cette rétrospective pour actualiser et démontrer « cet état des lieux » suite au Congrès des péquistes en fin de semaine qui ne fut que du « pétage de broue » pour péquistes entre eux autres.

En outre, avec deux référendums perdus où l’Indépendance n’était même pas en « jeu » avec ce cataplasme de la pseudo souveraineté associative de la semaine des quatre jeudis », avec deux NON au triste bilan, les péquistes n’ont qu’à s’en prendre à eux mêmes dans cet embrouillamini, soit d’avoir « fait dans leur froc » par deux fois par peur de l’Indépendance où simplement la « nommer».

Et en terminant, quelle était cette supercherie d’essayer pour faire semblant de « raviver la flamme et de mettre des bûches dans l’ÂTRE qui n’est que braises. Peut être bien est ce pour éluder la Grande Corvée à venir pour nos amis de la gang des péquistes à qui nous devons leur laisser les coudées franches « inque pour vouaire» comme y disent dans le dialecte….. Bien à vous, John Bull.

C’est bizarre à quel point les perceptions peuvent différer sur une même situation.

Reprenant l’analogie de la personne en train de se noyer, j’avais plutôt l’impression que le libertarien se dirait : «S’il est assez imbécile pour ne pas avoir appris à nager tant pis pour lui. Qu’il cale ! En plus je pourrai acheter sa maison à bon pris.»

Tout ça pour dire qu’il est plus facile de manier les sophismes et les mensonges que d’être rigoureux intellectuellement.

Par exemple toutes les études le démontre: plus le taux de syndicalisation s’accroit dans une région donnée plus l’ensemble des salaires de cette région s’accroit par rapport aux autres régions moins syndicalisées.

«Comme la pression syndicale se relâche aux États-Unis, les employeurs peuvent plus facilement rogner sur les salaires et les conditions de travail. Il est intéressant de noter que l’écart de rémunération entre les syndiqués et les non syndiqués s’est rétréci depuis 1978. Alors que les syndiqués (cols bleus masculins) touchaient en moyenne un salaire supérieur de 26,6% en 1978, l’écart n’est plus que de 22,2% en 1997[ Lawrence Michel, Jard Bernstein et Heather Boushey, The State of Working America, 2002-2003, Ithaca, Cornell University Press, 2003, p. 194.].

Quoique de nombreux autres avantages découlent de la syndicalisation, il n’en reste pas moins qu’il devient moins profitable de payer une cotisation syndicale, ce qui évidemment accentue la difficulté de recrutement. En outre, de façon plus large, la faiblesse croissante du syndicalisme contribue à la dégradation de la condition ouvrière aux États-Unis. En 2001, le salaire réel horaire et hebdomadaire moyen n’a pas encore rejoint celui du début des années 1970 si on exclue de la compilation les cadres des entreprises (490$ contre 514$ en 1973)[Ibid p.123]. Il est révélateur aussi que les travailleurs étatsuniens ont vu leur jour de travail moyen par année augmenter au cours des trente dernières années ( 32 heures). C’est le niveau le plus élevé de tous les pays industrialisés en 2000; ils viennent même de dépasser les travailleurs japonais (37 heures). C’est 315 heures par année de plus qu’en France et 76 heures de plus qu’au Canada[Ibid p. 425].»

Le texte complet se retrouve à l,adresse suivante:

[http://www.hist.umontreal.ca/U/rouillard/syndcanadaetatsunis.htm ]

Bref, François 1 dit n’importe quoi. Un vrai libertarien !

«Où ils font un désert, ils disent qu’ils ont donné la paix.»
[Tacite]

Bonjour,

Au delà des douze travaux herculéens de Monsieur Pierre Duchesne, au delà de tout ce « pétage de broue nationaliste » que fut la Cause Nationale avec nos péquistes ainsi que de se « péter les bretelles» d’avoir le PLUS HAUT TAUX de syndicalisation au Canada, alors pourquoi le Québec a t’il les salaires les plus bas au Canada?

M’enfin, pourquoi ce « pétage de broue national d’avoir le plus « haut taux de syndicalisation » au Canada parmi les provinces et avec ce plus haut de syndicalisation se « mériter les salaires les plusse bas au Canada » ? Anguille sous roche car souvent un nationaliste québécois a des raisons de se faire des « accraires » dans le jargon que sa propre raison ignore….. Bien à vous, John Bull.

ADMIN: Sur ce, revenons SVP au sujet du présent billet. Merci.