Sa photo pour la pancarte électorale était prise.
Il en était au jour 15 de son plan d’entraînement du poignet, prêt pour le marathon de serrage de mains.
Il avait même la parole du premier ministre. Hey ! Si on ne peut plus se fier à la parole d’un politicien, où s’en va le monde, je vous le demande.
Bref, François Ouimet allait être candidat du Parti libéral du Québec dans Marquette et probablement l’emporter une huitième fois. Dans Marquette, ça vote comme si tout le monde copiait sur son voisin. Et le voisin vote libéral.
Puis, il a reçu un appel du premier ministre…
« Frankie Boy ! Hello ! C’est Philou.
Écoute, je suis vraiment désolé, mais il va falloir que tu laisses ta place. Ouin… On a besoin de sang neuf. Mais inquiète-toi pas, on t’a trouvé un successeur de qualité. Tu l’as sûrement déjà vu à la télé.
…
Non, c’est pas un économiste.
…
Non, c’est pas un analyste politique non plus, mais tu es proche : il est analyste sportif ! Hey, je te dis que le pool de hockey au caucus va être quelque chose à la prochaine saison !
Entéka, merci pour ton bon travail, Frank. Faut que je te laisse. Byyyyyye ! »
Ouch.
Avez-vous vu le point de presse de François Ouimet, mercredi ? Il y avait là assez de larmes et d’émotion pour alimenter une saison complète de Deuxième chance.
Le moment est manifestement difficile pour le député, mais ses larmes arrivent à un bon moment. À quelques jours du déclenchement d’une campagne électorale, elles rappellent que la politique est faite par des humains.
Des humains qui se joignent à une équipe. Des humains qui prennent des décisions d’humains, ce genre de truc pas toujours logique basé sur un mélange de convictions, d’impressions, et d’une envie de faire ce qu’on croit être le mieux.
C’est trop facile de réduire tous les politiciens à la caricature du profiteur malhonnête qui est là pour son propre intérêt. Les quatre principaux partis présentent des candidats dans chacune des 125 circonscriptions : 500 pourris, ça ferait beaucoup de pourris. Il doit bien y en avoir des bons dans le tas.
Mercredi, Ouimet pleurait d’être trahi par les humains de son équipe. Au-delà des lignes partisanes, on peut tous comprendre ça.
Souvenons-nous de cette sensation, stockons-la quelque part et revisitons-la tout au long de la campagne, histoire de nous rappeler que la personne qu’on est en train d’haïr et d’insulter, c’est aussi un être humain qui a probablement fait de son mieux.
Les politiciens eux-mêmes ont intérêt à ne pas l’oublier.
La sortie publique de Ouimet, Philippe Couillard n’avait vraiment pas besoin de ça. Son annonce de près d’un milliard de dollars sur cinq ans pour aider les entreprises par rapport aux tarifs de Trump a été reléguée à un « (voir l’encadré) » dans La Presse d’aujourd’hui. Un encadré à 835 millions de dollars, ça fait cher le mot.
Les politiciens sont des humains. Les journalistes sont des humains. Et les électeurs sont des humains. L’émotion compte parfois plus que la raison. Le « x » sur le bulletin se fait souvent pour des raisons pas complètement logiques.
***
Ainsi, Philippe Couillard a serré la main de François Ouimet, il l’a regardé dans les yeux et il lui a réitéré sa confiance.
Si je pouvais faire semblablement, je lui serrerais la main, le regarderais dans les yeux et je lui dirais… « Excusez-moi, vous êtes qui, vous, exactement ? »
Parce que, soyons honnête, François Ouimet est connu comme Steve dans la Passion. (Steve. Le frère pas connu de Barabbas.)
Malgré 24 ans en politique, si on arrête Ouimet dans la rue, c’est probablement pour lui demander si c’est lui, le monsieur avec des grosses lunettes qui dit « Bonne semaine ! » dans les annonces à la télé.
Vingt-quatre années à l’Assemblée nationale, ce n’est pourtant pas rien ! Ça veut dire qu’il a traversé deux mandats dans l’opposition, les années Charest, la commission Charbonneau, la crise étudiante et qui sait combien de discours imbuvables de Jean-Marc Fournier… et il est encore là !
J’ai toujours dit que lorsqu’on ne connaît pas le nom d’un député, c’est soit qu’il ne fait rien, soit qu’il fait trop bien son travail.
Je ne sais pas dans quelle catégorie se classe M. Ouimet. Je ne le connais pas. Mais dans un esprit d’ouverture envers mes frères et mes sœurs, ces humains qui font de la politique, je vais choisir aujourd’hui la deuxième option sans même vérifier.
Je vais même lui souhaiter un bon repos. Et lui rappeler que s’il veut voter pour un autre parti que le PLQ, maintenant, il peut. Lâchez-vous lousse, M. Ouimet ! Vous verrez que la vengeance est douce au cœur du simple citoyen.
Humain, trop humain. Où homme, hommerie. Menterie aussi parfois. Authentique Ouimet. «Pathétique» PM. Indicible manque de savoir-vivre.
« Cavalière », la manière? Pas seulement. Grossière aussi. Grotesque.
Comment quelqu’un de si haut placé peut-il s’adonner à ce genre de manière? Qqn peut l’expliquer?
En tout cas, le commun des mortels ne peut voir là que de l’injuste, de l’injustifiable et de l’injustifié.
Car qu’est-ce qui peut justifier soit de ne pas avoir prévenu franchement, au bon moment, M. Ouimet; ou, à tout le moins, sur le tard, si tardivement, de n’avoir pas eu l’«élégance», la décence ou… l’élémentaire humanité, comme vous dites, d’au moins prendre le temps de rencontrer la personne-en-personne, «parlementer» avec, argumenter, « »négocier »», quoi, afin d’en arriver à une entente commune, consensuelle, acceptable ou vivable pour l’un et l’autre, considérant l’ensemble de la chose?
Il y a quelque chose qui ne «marche» résolument pas eu égard à la façon de (dys)fonctionner de ce premier ministre. C’en est effarant.
C’est drôle, hein, on avait ouï dire que les gens attirés par la médecine l’étaient parce qu’intéressés au mieux-être de leurs congénères. Il n’y paraît guère en ce cas-ci. Au point que…
Un ex-grand (mais court [bref]) premier ministre québécois se plaisait à répéter que qqn l’avait décrit comme un technocrate sans âme. À se demander si l’actuel n’en serait pas un, lui, sans coeur?
Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument… Corrompu comme de l’eau stagnante qui ne sent pas bon… Dans notre système, le chef de parti a le pouvoir absolu, ce qui explique ce qui s’est passé.
En marge des chefs et du débat des chefs, il devrait y avoir une tribune débatique pour connaître tous les autres candidats.
Solution? Oui. Une.
(Faire) révoquer ce qui a été fait.
Insensé? Jamais chose semblable ne s’est vue ni faite?
Un vieux libéral dit n’avoir jamais vu advenir, en 40 ans, chose semblable à celle venant d’arriver.
Si, donc, il s’est avéré possible d’errer comme ça n’avait jamais encore été fait; dit autrement, s’il a été possible de mal faire en agissant comme ç’a été fait, pourquoi ne serait-il pas possible ou bienvenu de bien faire en ‘défaisant’, tout bonnement, ce qui n’eût jamais dû être fait?
Un seul, cette fois, ou p’t’être aussi 3 ou 4 autres autour pourraient s’en trouver lésés et trouver pareil revirement assez ’spécial’, merci. Mais actuellement ou prochainement, ce sont ou ce seront probablement des millions de personnes qui trouvent ou trouveront pas mal ’spéciale’ la façon dont s’est comporté le premier ministre. Alors?
Sans – (nécessairement) – avoir trompé — (puisqu’il pouvait fort bien être sincère en mai) —, le premier ministre ne s’en est pas moins trompé, lui, cette semaine, en n’honorant pas la parole donnée et partagée, et en faisant la bêtise qu’il vient de faire (car c’en est une). Se rétracter, en faisant ainsi preuve de sagesse et de noblesse, est la seule façon pour le PM de se tirer de ce mauvais pas.
Le pire est d’entendre que le PM n’a même pas eu la décense de rejoindre M. Ouimet pour lui expliquer son changement de décision. Non, il a plutôt donner cette sale job au Ministre Pierre Arcand. En plus, aucun avis au Président de l’association de comté qui préside celle-ci depuis 24 ans. Les analystes mentionnaient que quelqu’un était assis sur une chaise à 3 pattes. Je pense que c’est celui à qui nous serrerons la main, regarderons dans les yeux et dirons: 《Inquiétez-vous pas, nous voterons pour vous M. Couillard!》
Que le choc soit dur à encaisser, bien d’accord, mais venir devant la télévision faire couler toutes les larmes de son corps, il y a un manque de responsabilité de cet homme.
S’il parle de trahison, qu’il pense aussi que grâce à son parti il a pu faire une carrière de 24 ans, et qu’il devrait lui en être aussi redevable. Il aurait été plus avisé pour lui d’avoir une discussion avec son chef et de lui dire ce qu’il pense en privé plutôt que de passer pour un pleurnicheur sur la scène publique.
Et notre même PM qui vient de réintégrer M. Paradis après qu’il eut été expulsé, on a besoin de sang neuf, a t-il dit?? Franchement…
Pas la même chose car Paradis ne se représentera pas aux prochaines élections…
Informez-vous correctement pardieu!
Quand on peut saccager les institutions des régions du Québec au nom de l’austérité sans tenir compte des dommages humains, et ce dans une période de croissance mondiale, on peut bien sacrifier un ami fidèle pour vieillesse. L’intelligence ne donne pas le jugement ni l’humanité.
Bien des pays auraient adoré vivre notre « austérité » où les dépenses étatiques ont allègrement continué D’AUGMENTER!!!
Au fait, avec près de 500,000 fonctionnaires provinciaux (nombre en constante augmentation!!!), pourriez-vous nous dire quelles institutions ont été « saccagées » au juste? Parce que moi, je vois l’État intervenir partout.
Faire ce que Philou vient de faire à ce pauvre bougre, c’est un peu comme si un PM du Québec décidait ce matin de donner la CSéries de Bombardier à un concurrent!!
Il l’a déjà fait?! Ben coudon!
Dire que collectivement, on a choisi ça « pour le meilleur et pour le pire »
Je demande le divorce.
M. Couillard se targue d’avoir fait une bonne affaire.
Notre taux de change est meilleur que je ne le croyais ou il y a quelque chose que je ne comprend pas. Re « ben coudon »
Humains dites vous ? Il n’y as plus rien d’humain en politique ! Les élus ,même ceux remplis de bonne volonté au départ deviennent assez rapidement encrassés par ce système qui ne veut pas changer ! Ils ne cachent même plus leurs avidité,leurs façons de manipuler le système a leurs avantage personnel au détriment des autres » HUMAINS » que sont les pions électeurs et ce quel que soit le niveau ,Fédéral,provincial,municipal ect… Tant qu’as moi perso ,la politique aujourd’hui ne montre que ce qu’il y as de plus laid en l’être humain !! Pas d’argent pour le transport d’enfants autistes a l’école mais pour faire des placements a coup de milliards dans les poches de petits amis du système ha ça pas de problèmes on en trouve a profusion ,Pas d’argent pour les personnes âgées pour une fin de vie décente mais pour nos médecins a déjà quelques centaines de millier de $ par année on en rajoutes des $$ et sans aucuns problèmes ! Aller on rajoutes quelques millions pour un journal appartenant a une famille de milliardaires dans le besoin !La politique » BOF » plus une histoire de pourritures humaine que d’humanité !
Oui, ça résume assez bien le cloaque qu’est la « politique » aujourd’hui dans notre soi-disant démocratie. Ah oui, on peut voter, mais en fin de compte, la minorité mène quand même et on se retrouve avec des petits dictateurs majoritaires au pouvoir absolu pour 4 ans. Quousque tandem politico abutere patientia nostra? (en partie des Catilinaires de Cicéron: Jusques à quand, politicien, abuseras-tu de notre patience?)
Ce geste de la part de Philippe Couillard est un bel exemple de ce qui caractérise la politique libérale depuis plusieurs décénnies, c’est-à-dire l’opportunisme politique. Dans cette optique le candidat fut bien choisi, l’investissure d’Enrico Ciccone dans Marquette pour les libéraux après son flirt avec les caquistes démontre bien que son entrée en politique était depuis longtemps planifiée et que son allégeance politique était monnayable au plus offrant. Sans naïvement pensé qu’il faut diriger aux programmes électoraux il reste que l’essence des libéraux est de plus en plus insaisissable, on voit bien que le pouvoir à tout prix est leur modus operandi et c’est dommage pour le Québec qui possède le potentiel des projets communs et des politiques de gouvernance se concentrant sur le long terme, les bénéfices pour la province et pas seulement qui est axé sur la prochaine élection. Les léibraux sont trop confortable et ce depuis longtemps. Une défaite libérale n’est pas seulement enviable mais nécessaire et les électeurs doivent faire passer le message que leur fédéralisme vide et sans âme ne leur assureront pas de constantes réélections. Sans quoi nous nous tirons dans le pied et nous envoyons le message qu’on peut se moquer de nous, ne pas remplir ses promesses et gouverner par sondage et continuer de s’en sortir.
Soyons forts mais également cohérents et le Québec du 21e siècle s’en verra renforcer et moins désilusionner par rapport à ses politiciens
Comment les gens qui prévoient voter libéral peuvent encore avoir confiance en un homme qui renie sa parole? De toute façon c’est dans la continuité de ce dit « libéral ».
Hmmm, je ne voudrais pas faire pleuvoir sur votre parade mais faut avouer que les politiciens ont l’habitude de renier leur parole. Le fils Trudeau en est un beau qui a la langue fourchue! On ne compte plus les promesses qu’il a reniées… et il n’est certainement pas le seul politicien avec Couillard à avoir renié sa parole.
Après plus de 24 ans passés au Parlement, monsieur Ouimet ignorait manifestement « tout » des aléas de la politique. Diantre ! Alors que les Conseils municipaux se vident de leurs conseillers, que Doug Ford tranche de presque la moitié les membres du Conseil municipal de Toronto. Alors que la France va réduire du tiers le nombre de ses députés et de ses sénateurs. Eh bien, nous il nous faut 125 députés soit un de plus que l’Ontario qui pourtant a une population bien plus grande que la nôtre.
Au Québec nous sommes sur-gouvernés, nous avons trop d’élus de toutes choses et pas nécessairement une meilleure administration. Beaucoup de nos concitoyens s’apprêtent à voter pour la CAQ parce qu’ils sont d’accord avec François Legault sur le fait qu’il y a trop de fonctionnaires.
Nous aurions trop de fonctionnaires mais pas assez d’élus de toutes sortes.
Une personne qui a passé plus 24 années au Parlement alors qu’on devrait selon moi limiter le nombre d’élections consécutives auxquelles une personne élue devrait être candidate, n’est pas capable de comprendre d’elle-même que l’heure est parfois venue de céder sa place.
Monsieur Ouimet savait que monsieur Couillard souhaitait une équipe renouvelée. En bon soldat, il devrait savoir que le PLQ ne caracole pas sommet des sondages et que monsieur Couillard a besoin d’offrir quelques choses d’autres, s’il entend rester aux commandes le 1er octobre.
Le PM n’a d’ailleurs pas confirmé qu’il avait réellement renouvelé sa confiance en son député. Les éléments rapportés par Radio-Canada pas plus tard qu’hier, tendraient à démontrer que monsieur Ouimet aurait été plutôt trahi par ses propres ambitions. Ses larmes relevaient plutôt de : la colère, du dépit et de l’apitoiement.
Mais ça fait rien ! Couillard qui pourtant joue présentement son avenir politique, c’est forcément un « sans cœur » qui débarque le « bon » Ouimet qui a su profiter pleinement et pendant assez des temps des avantages qui lui sont conférés par sa charge. Avec plus de 24 ans d’ancienneté au Parlement et un poste de vice-président de l’Assemblée nationale. Je ne pense pas qu’on parte sans rien dans le plus grand dénuement.
On devrait plutôt dire merci à ce système qui pour certains offre à l’évidence, d’exceptionnelles générosités.
vous devriez avoir honte Monsieur de TENIR de tel propos.votre jupon dépasse et de beaucoup!!! Pour vous tout se résume a une question monétaire ou presque c’est désolant . UNE PAROLE EST UNE PAROLE POINT A LA LIGNE.
@ Serge,
Vous qui portez le même prénom que moi-même et qui n’avez pas seulement le courage de décliner votre identité : on dit des personnes qui portent ce prénom qu’elles n’aiment pas les artifices préfèrent les choses vraies, les arts et la poésie.
De toute évidence vous aurez été assez maladroitement prénommé.
Je pense monsieur, que j’ai le droit d’exprimer mon opinion comme bon me semble. Je trouve que monsieur le député Ouimet est chanceux, privilégier, qu’il a eu la chance d’être député d’une circonscription très favorable au parti libéral pendant très longtemps. De plus, de par son ancienneté à l’Assemblée nationale, sa position de vice-président de l’Assemblée, il devrait bénéficier d’une pension des plus confortable. Assez je pense pour prendre la vie du bon côté.
J’ajouterai que mon argumentation repose sur un article consulté sur le site de Radio=Canada en rapport avec le sujet. Donc, vouliez-vous dire que c’est la rédaction de Radio-Canada qui devrait avoir honte de prodiguer aux internautes des informations en principe vérifiées à 360º qui établissent que monsieur le député Ouimet savait pertinemment qu’est-ce qui l’attendait ?
Comme l’écrivaient nos légistes latins : « Audiatur et altera pars » ce qui signifie : Que puisse l’autre partie être également entendue. » En droit romain : la parole en principe fait loi, encore faut-il que l’autre parti puisse être auditionné sur la même affaire. De quelles preuves disposez-vous exactement pour pouvoir affirmer en votre âme et conscience que le Premier ministre se soit dédit de sa parole ?
Si monsieur Ouimet estime qu’il a été spolié de ses droits. Il devrait poursuivre l’exécutif de son parti et son Premier ministre en Cour. Or jusqu’à présent, monsieur Ouimet ne s’est adressé qu’aux journalistes pour fin de prendre l’opinion publique à témoins. Cela s’appelle faire de la « petite politique » sur le dos des gens.
Finalement, je ne comprends pas qu’est-ce que vous voulez dire par, je cite : « (…) votre jupon dépasse et de beaucoup!!! » [Sic] ? — Hormis le fait que je ne porte ni la toge (comme les patriciens), ni la jupe mais plutôt le blue-jean comme le bon prolétaire vivant en-dessous du seuil de la pauvreté que je suis (je peux présenter mes déclarations de revenus sans la moindre honte sur simple demande) ; je vois mal comment, mes propos seraient ceux d’un partisan (de quel parti d’ailleurs ?) qui essayerait maladroitement de dissimuler son allégeance politique.
J’assume mes propos en mon nom personnel et je les endosse. Et puis oui ! J’ai confiance en monsieur Couillard. Est-ce que d’après-vous, je devrais avoir honte aussi pour cela et me mortifier ? J’estime que c’est vous qui devriez éprouver de la honte de vous en prendre qui plus est avec colère au un simple citoyen que je suis.
— J’apprécierais beaucoup des excuses de votre part. Merci par avance.
Me Ouimet est un ancien président de commission scolaire, une voie royale pour faire de la politique, et on entendait davantage parler de lui dans ce temps-là… Comme la politique est de plus en plus surréaliste, vos chroniques vont devoir prendre une bonne dose de Jim Carrey pour suivre le rythme (voir son beau dessin hommage à Aretha Franklin sur Twitter, objet d’un controverse parce qu’elle est… trop blanche). Me Ouimet était un bon député et un bon vice-président de l’Assemblée nationale, tout le monde semble d’accord là-dessus.
En Estrie, Pierre Paradis, le grand frère de Mathusalem, vient d’être réintégré au caucus libéral après un long purgatoire médico-légal, mais il ne se représentera pas le 1er octobre. On nous a présenté la nouvelle candidate libérale (blonde) qui va perdre Brome-Missisquoi à la CAQ. On prévoit même un balayage complet de la CAQ en Estrie, alors que le seul libéral qui était assuré de conserver son siège était… Pierre Paradis. Plus surréaliste que ça, tu meurs…
Enfin, si Martine Ouellet avait su pleurer davantage devant la caméra plutôt que de nous dire que sa mère avait de la peine et que Me Guy Bertrand allait poursuivre tout le monde, je pense qu’elle serait encore Cheffe du Bloc Pot…
C´est vrai que François Ouimet est un illustre inconnu pour la plupart des gens malgré 24 ans de carrière politique , c´est là peut-être son défaut.
Coulliard doit présenter un visage nouveau pour le PLQ et démontrer qu´il a une nouvelle équipe pour contrer la CAQ et donc faire appel à des visages connus du public.
La politique est dure et ne fait pas d´état d´âme , âmes sensibles abstenez vous !
Votre confrère, Alec Castonguay, titrait sa chronique ainsi : « Une campagne électorale plus longue, qu’ossa donne ? » Ça donne ça. Plus d’occasions de trébucher.
M. Ouimet a hérité de la part du PLQ d’un comté gratuit pendant 24 ans : je le l’en blâme pas, mais sa longue carrière en politique ne lui a pas nécessité d’effort, c’est en quelque sorte un héritage qu’il a reçu !
Je doute pas qu’il soit un bon citoyen, mais mis à part ceux et celles qui l’ont connu en politique, y a t-il beaucoup de citoyen qui le connaissaient avant les derniers événements ? J’ai beau avoir de la considération pour l’aspect humain mais j’ai de la difficulté à comprendre que quelqu’un qui a profité pendant de si nombreuses années d’un comté garanti, ne se montre pas plus reconnaissant envers son parti et ne nous ait pas permis, par ses réalisations, à mieux se refaire connaît et reconnaître par le citoyens du Québec !
Cependant, je lui souhaite bonne chance pour le cheminement de sa prochaine carrière !
Tous et toutes n’ont pas eu la même chance que lui : il devrait au moins le reconnaître.
Un des commentaires les plus intelligents et les plus sensés que j’ai lu sur ce sujet.
Merci.
Humour noir en effet que de rappeler que nos politiciens sont avant tout humain. Ce n’est pas humain ce que Couillard a fait de M. Ouimet. Mais à sa décharge, Couillard n’avait pas le choix lui qui est comme du bon pain, humaniste manipulable par la machine libérale qui ne carbure qu’aux intérêts de ces bonzes électoraux et manipulent le bon premier ministre qui se laisse embobiner. Comment les medecins ont-ils embobinés Couillard pour qu’il accepte dans ses rangs le Dr Barette qui avait d’abord placer ses pions sur la CAQ. Des exemples de gens d’interets Il y en a comme ça dans tous les partis. Mais Couillard est trop bon bonhomme. Il se laisse trop facilement manipuler. J’ai de la misère à voir en lui un grand Machiavel à la Trudeau (pere et fils) . Mais comment a-t’il fait pour se retrouver aux côtés d’Enrico Ciccone, un gros défenseur de la LNH. Pourquoi il vient là lui? Quels intérêts l’on placé là? Pauvre monsieur Bonhomme Couillard c’est son image publique qui en a pris un coup. Trop humain ou trop bon, les résultats politiques de son gouvernement ne sont toujours dans l’intérêt public.
Ne sentirais-je pas, par hasard, le sarcasme dans ce commentaire? Monsieur Couillard un grand humaniste manipulable? Elle est bien bonne! C’est à se rouler par terre!
1- Stéphane Roch traduit donc bien tout ce qu’en j’en pense.
2- dans ce billet Mathieu Charlebois écrit: « C’est trop facile de réduire tous les politiciens à la caricature du profiteur malhonnête qui est là pour son propre intérêt. Les quatre principaux partis présentent des candidats dans chacune des 125 circonscriptions : 500 pourris, ça ferait beaucoup de pourris. Il doit bien y en avoir des bons dans le tas. »
Sans être tous et toutes des pourri(e)s, tant qu’à moi, je ne peux m’empêcher de penser, non: d’affirmer, que peu, voir très peu font quoi que ce soit qui pourraient nuire à leur parti et par ricochet à leur carrière et à leurs ambitions quitte à piler sur le tapis des convictions qu’ils avaient en se présentant en politique, pire en arrondissant jusqu’en en faire un cercle parfait les carrés de l’honnêteté voir l’humanité qui les habitent. Les cadres du système sont à respecter à la vie ou à la mort!
3- Sinon, tout ce qu’on a justifié et pas fait pour que le transfert des avions d’un Mirabel tout neuf et moderne, beau et grand soit transférer au milieu d’une grande ville dans un aéroport secondaire sans se soucier des centaines de milliers d’habitants qui habitent autour et qui en seront affectés. Et maintenant, on y investit encore et encore pour l’agrandir…mais il y aura bien une limite un jour. Et puis pourquoi n’y a-t-il pas de la règlementation sur le bruit des aéroports dans les municipalités concernées? J’habite à 11.4 km de PET et à ce temps-ci de l’année, il y a des soirs, pendant des semaines, plusieurs heures d’affilée, il y a un avion qui passent au-dessus de ma tête à toutes les 2 minutes et demi. Et oui contrairement à ce que l’on nous dit, OUI, ah que OUI, il y a aussi des avions qui passent au-dessus de ma tête à 3 heures du matin et ce à chaque nuit et aussi pendant plusieurs semaines. À moins que cela soit dans mes rêves comme un … de transport Canada m’a déjà répondu! Lorsqu’un avion passe, je n’entends plus suffisamment à la télé ou au téléphone. Tous les matins depuis des années, au levé, je fais de l’arythmie. Cela reviendra à environs à 20 % des matins lorsque je fermerai les fenêtres.
Où sont donc vos députés humains, pleins de bonne volonté et qui pensent à la population, à tous les niveaux de gouvernement non seulement dans ce cas-ci, mais dans combien d’autres?
J’ai 69 ans, et je demande s’il y a un secteur de Montréal en ce moment que l’on peut qualifier de tranquille et de reposant, soit sans bruit excessif d’avion, de réparations, de camions, de motocyclettes et de festivals… existant à coup de subventions payées par ceux qui en plus doivent tous les subir?
4- Les 10 dernières années, je n’ai pas fait mes rapports d’impôts, en pensant à tord que je devrais même sans revenu pour les premières années, puis à peu de revenus pour quelques autres années jusqu’à maintenant au minimum des revenus admissibles des Rentes du Québec et de la pension de revenus de vieillesse, que malgré cela je devrais payer au maximum la taxe santé entre autres…et donc payer au total près du $1000. au minimum à chaque année.
Hors en ayant maintenant un très gros revenu de – de $17,000. par année, je me suis dit qu’il fallait que je me conforme à la loi car ça ne pourrait qu’empirer puisque maintenant je devrais bien devoir quelques milliers de dollars chaque année. Craintif et désespéré et avec de l’aide trouvé, j’ai découvert que j’avais tout faux. Tant mieux!
Et donc pour les 10 années, j’avais aux 2 paliers de gouvernement – de $500. à payer toutes les pénalités et intérêts compris. Encore tant mieux! Je vais pouvoir régulariser ma situation de payeurs de taxes et d’impôts beaucoup plus rapidement que prévu. Quel soulagement!
Mais en plus j’ai le droit à des remboursements de taxes (TPS & TVQ) du fédéral et des remboursements pour la solidarité sociale du Québec qui correspond dans les dernières 2 années à +- $1400. au total à chaque année. Wow, quelle surprise?
Et pour les 8 autres années?
Il y a un temps limite pour réclamer « ses dons » du fédéral et du provincial!
18 mois! Tiens donc pour une fois le fédéral et le provincial s’entendent sur quelque chose!
Et donc, si je comprends bien, une multinationale, un homme ou une femme d’affaires, un homme ou une femme riche, qui, par divergence d’opinion ou d’interprétation des règles et lois des impôts, par erreur, ou par malversation, ou par omission volontaire, ou par détournements d’avoir, ou de successions, ou de revenus vers par exemple des paradis fiscaux, accepte volontairement de régulariser sa situation, ou est attrapé, ou est poursuivi et condamné par un tribunal, et on l’a constaté, doit plusieurs milliers ou même plusieurs centaines de millions au fisc, pourraient et ça arrive régulièrement, bénéficier d’une réduction non seulement des pénalités, des pourcentages d’intérêts, mais aussi du total de sa dette.
Mais en même temps, un contribuable, démuni depuis plusieurs années, avec de faibles revenus depuis longtemps, doit lui pour bénéficier de certains remboursements non seulement, après avoir fait ses déclarations fiscales, les réclamer à l’intérieur d’une limite de temps, si non, qu’il soit ou non en dette envers le gouvernement concerné, s’il ne les a pas réclamé il n’y aura pas accès et en sera privé!
Mais là si j’appelais le même … de transport Canada j’accepterais sa réponse, que c’est peut-être dans mes rêves.
C’est une punition ou quoi?
On puni un pauvre mec qui a des revenus nettement en dessous du seuil de la pauvreté en le privant de quelques centaines de dollars par années de remboursement auquel il n’a plus droit parce qu’il est hors délais, mais les ministres des Revenus du Canada et du Québec acceptent de priver leur gouvernement de millions de dollars de revenus dus par des gens qui ont tout fait pour cacher des millions de dollars à déclarer en acceptant de diminuer leur dette?
En oui, c’est comme ça.
Et pourtant il y a quelques années encore, n’y a-t-il pas eu entre autres un certain ministre Fournier qui disait travailler là-dessus, et aussi au fédéral alors qu’on promettait qu’à l’avenir les ti-vieux n’auraient plus besoin de réclamer ses sommes, mais que ça se ferait automatiquement, et même mieux que l’on pourrait réclamer les sommes dues pour ceux qui auraient dû les réclamer, mais qui auraient omis de le faire?
Ou ai-je là aussi rêvé?
Mais quoi qu’il en soit, où sont donc vos députés humains, pleins de bonne volonté et qui pensent à la population, à tous les niveaux de gouvernement non seulement dans ce cas-ci, mais dans combien d’autres?
Pour terminer: de Mathieu Charlebois dans ce billet: « 500 pourris, ça ferait beaucoup de pourris. Il doit bien y en avoir des bons dans le tas » … 125 députés qui ne se lèvent pas pour non seulement dénoncés ce que j’ai décrit, mais qui ne font rien ou si peu ce qu’il faut pour y changer quoi que ce soit, mais changer quoi que ce soit à tellement d’autres irritants du genre aussi, mais bien pire encore, ça ne fait pas d’eux des pourris, je suppose, mais à mes yeux ça doit s’approcher de ce qu’est un profiteur malhonnête qui est là pour son propre intérêt.
Aussi, « normalement » je pourrais bien être peiné pour ce député, illustre inconnu pour la majorité de la population, mais dont j’avais déjà vu la bine plusieurs fois en remplacement du président de l’Assemblée nationale parce que je subis la politique depuis que je suis au monde, mais plus consciemment depuis l’âge de 14 ans, mais dans les faits, non! Il ne devrait pas être surpris! Il a laissé faire bien pire sans mot dire ou si peu durant ses années politiques à toute la population du Québec et plus spécifiquement encore sous le règne de celui qu’il accuse de le trahir aujourd’hui.
Je souhaiterais cependant qu’il se serve de son expérience, pour subir une opération virtuelle lui ouvrant les yeux sur la réalité politique, mais non seulement, et qu’il se réhabilite un peu en se représentant comme indépendant et s’il est élu en dénonçant véritablement les tords du gouvernement en place alors et en essayant de compenser un peu son manque d’humanité en faisant si peu lorsqu’il avait un peu plus de pouvoir de le faire!
Où est donc passée ma compassion?
Dans les milliers de dollars que j’ai perdus…par ma faute diront certains!
Je serais d’accord, mais encore, si au moins l’on ne donnait pas un traitement différent aux plus riches!
En rajout:
1- Pour être honnête, malgré ce que j’ai écrit, j’aimerais préciser qu’Amir Kadir a certainement été l’un des plus ardents défenseurs de la population. Ce n’est pas pour rien qu’il n’était pas le plus apprécié…de ses adversaires.
Une centaine d’élus à son image ferait certainement une grosse différence. Et me ferait changer d’opinion.
2- Comment un élu ne peut-il pas s’indigner et travailler jusqu’à ce que cette pratique change, à savoir priver un démuni de l’argent que l’état lui doit, pour quelque raison que ce soit, ce qui représente un millier de dollars par année ou moins par individu y ayant droit, mais en même temps priver les gouvernements de centaines de millions de dollars du par des plus riches qui ont essayer de voler et priver le peuple de l’argent que ça représente, mais non seulement en plus de leur accorder un traitement de faveur?
Je suis très impressionné par autant de bonté et d’humanité! Sincèrement!
3- Monsieur Ouimet ne semble pas apprécier un style de traitement sur lequel il a fermé les yeux pendant les 24 ans qu’il a participé aux décisions des gouvernements, dont une majorité du temps dans un gouvernement au pouvoir. Aujourd’hui, il voudrait que l’on compatisse avec lui. Pendant ses 24 ans, où était donc sa compassion pour la population?
En plus, lui il a le droit au crachoir pour cracher sa peine!
Et moi et les gens comme moi, pour les mêmes raisons ou pour d’autres raisons, si l’on convoquait une conférence de presse sur le trottoir en face de chez moi, durant la période électorale, des journalistes s’y présenteraient-ils? J’ai envie d’essayer!
Comment un premier ministre peut il en arriver à s’abaisser à un tel niveau?
Tu pourrais te présenter dans une autre circonscription, mais ferme la porte en partant.
Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. » Albert Einstein.
Lâche pas mon Philippe…t’es capable.
Quelques commentaires laissent entendre que M. Ouimet, après 24 ans comme député n’était pas connu, pas une vedette quoi. Pour avoir eu à œuvrer dans le passé avec certains députés, je me permets d’avancer qu’une très grande partie du travail d’un député se fait dans l’ombre, dans ses interventions et celles de ses adjoints pour répondre à différents besoins et demandes de concitoyens , à faire avancer des dossiers au profit de leur communauté. La volonté manifestée par l’exécutif du comté de Marquette de poursuivre le travail avec M. Ouimet m’indique que, même après 24 ans comme député, cette personne leur apparaissait comme étant un bon choix, un homme compétent.
Au moment où il y a un consensus qui émerge au Québec, pour qu’une des solutions les plus prometteuses pouvant permettre de faire face à nos problèmes de pénurie de main-d’œuvre consiste à trouver des façons de convaincre les québécois et les québécoises plus expérimentés de demeurer en emploi plus longtemps, le congédiement, car c’en est un, par le premier Ministre du Québec d’un homme d’expérience âgé de 58 ans, ne m’apparaît pas un coup de génie.
Il en avait le droit, réplique le PM. De fait. Ce qui ne signifie pas pour autant que c’était là la chose à faire.
Le décorum aura cette fois fait défaut partout, en tout, chez tous. Y compris de la part du plaignant, dont le pleurnichage et les lamentations grand public n’étaient pas non plus du plus bienséant ou édifiant possible.
Ah, que voulez-vous, on en serait rendus à une politique spectacle, n’est-ce pas? Et n’est-ce d’ailleurs pas justement pour « faire effet » en ce sens même que le PM considère requérir un ‘renouveau-de-continuité’?
Mais comment peut-il ne pas avoir pris conscience que la meilleure et plus sûre façon, que le meilleur gage de renouveau pour un gouvernement plquiste serait d’en évacuer les docteurs médecins, eux-mêmes plus âgés que le député cavalièrement remercié, et en ayant mené beaucoup trop large ces dernières années?
En effet, M. Ouimet ne pleure t-il pas beaucoup plus sur le deuil personnel qu’il doit faire sur sa présidence éventuelle à l’assemblée nationale que sur toute autre raison ?
Si tel n’était pas le cas, n’aurait-il pas manifesté un peu plus de solidarité en regard de son parti dont il a profité pendant 24 ans ?
Le doute que j’ai à son égard, ne me le rends pas très sympathique à ses malheurs .
Non, il n’a pas fini de se gratter au visage, le PM.
Oui, il arrive qu’un chef doive trancher, faire la différence, régler des différends n’ayant pu l’être autrement. Par contre, rien, jamais, n’oblige à le faire par derrière ou à le faire faire par qqn d’autre, le cas échéant, comme ç’a été fait. A fortiori, lorsqu’on s’est préalablement solennellement engagé, soi, en personne même, à visière levée; qu’on a déjà donné sa parole, clairement, en un sens déterminé.
Le député aurait pu, eût dû même se la fermer, encaisser, rentrer dans son trou. Par contre, à ce niveau, simple député, et simple c’est le cas de le dire, car dépourvu de notoriété; errer s’avère éminemment plus ‘pardonnable’ qu’au sommet. La bourde priministérielle est incomparablement plus impardonnable. Rien ne pouvant la justifier. Comme c’eût été le cas, par exemple, si, en dernière heure, quelqu’un d’«envergure», charismatique, apprécié, estimé, aimé de quasi tout le monde, s’était amené au PLQ, arguant être disposé à se présenter moyennant assurance d’être élu. Alors, là, et là seulement, si après échanges avec l’élu en place, celui-ci n’eût rien voulu «savoir», entendre ou «comprendre»…; eh, bien, là, alors, peut-être que… nous, on pourrait «comprendre». Alors que…
Là, ils nous arrivent avec une candidature parachutée, ordinaire, qui aurait pu trouver niche ailleurs, considérant que les départs n’ont pas eu lieu qu’à l’unité au/du PLQ, mais bien à la douzaine récemment!
Ce qui choque, donc, en ce cas, c’est, comme d’habitude, l’inintelligence, la sournoiserie, les basses finasseries pas ‘fines’, les sempiternelles belles menteries assaisonnées de cynisme, de mesquinerie et d’effarant défaut de respect élémentaire, de noblesse ou ‘savoir-vivre’, quoi, en un mot.
‘Anyway’, d’un « scope » ou point de vue plus général, la prochaine élection représente une occasion d’indiquer quelle sorte de gouverne on privilégiera au pays du Québec pour les prochaines décennies. Un gouvernem’man (de proximité) ou un gouvernep’pa (gouverne pas ou le moins possible).
Conclusion?
Ah, si, il y en a une. Différenciée.
Ce qui est advenu illustre on ne peut mieux qu’il s’avère exact qu’existent des lacunes ou handicaps, d’handicapés ou déficients par le haut. Plus communément appelés surdoués.
Salomon avait demandé un coeur intelligent. Afin de pouvoir discerner avec justesse, en toute justicéquité.
Le premier ministre est cérébralement surdoué, apte à opérer avec doigté, minutie et précision cérébralement, physiquement, manuellement; mais n’est pas doté symétriquement du ‘coeur intelligent’ requis pour évaluer adéquatement ce qui ressortit à de l’intelligence sensible, émotionnelle, affective ou relationnelle. Ça, il « l’a pas », mais vraiment pas.
« Morale » de cette histoire? De grands talents peuvent émaner ou aller de pair avec de grands déficits. Lorsque peu sensible ou émotif, peu réceptif, comme l’est P. C., on peut d’autant mieux exceller en opérations où coule le sang, du fait que cela ne vous émouvant pas outre-mesure, vous ne tremblez pas.
Comme quoi, il y a des (dés)avantages quasi partout, en tout. Il s’agit, donc, d’évoluer en l’aire où on est le plus susceptible d’exceller ou où au moins on n’agira pas intempestivement en raison d’inaptitude vis-à-vis d’elle.
Ouimet pleurait de voir ses plans pour la présidence de l’AN contrecarrés. Il méritait pleinement la rebuffade du chef. Il avait été prévenu qu’il devait jouer en équipe.