Hier, la député péquiste Agnès Maltais a accusé le premier ministre Jean Charest de « faire entrer le loup dans la bergerie » en permettant à Jean D’Amour, qui a reconnu avoir enfreint la loi sur le lobbyisme, de réintégrer le caucus libéral. Cette déclaration présente deux difficultés. D’abord elle assimile les autres députés libéraux à des moutons qui seraient exempts de tout problème éthique. Ensuite, cette idée de loup dans la bergerie sent la théorie du complot et, l’image suivante l’exprime bien, il ne faut pas voir des complots partout:
Traduction
Le mouton: Pour l’amour de Dieu, Trevor, tu vois des complots partout !
L’autre mouton (Trevor): Je te jure — je suis certain que l’homme et le chien sont complices.
Moi aussi je crois que l’homme et le chien sont complices.
I’am telling you…Love and Charest are working together.
Quoiqu’en disent les libéraux, il y a quelque chose de louche dans la réinstallation de ce zèbre, d’Amour, dans les instances du parti et du Gouvernement.
Et je suis du même avis que la députés Maltais à ce propos. Je dirais même que c’est répugnant de voir revenir ce loustic comme si de rien n’était sans qu’on sache à combiens de fautes à l’éthique il avait été accusé. Et sauvé par la cloche, pas absous en dehors de tout doute raisonnable. en fait, le doute persiste.
S’il avait de l’honneur, il démissionnerait et se représenterait à une élection. Là on saurait ce que pense vraiment le peuple de Rivière-du-Loup au sujet de ce curieux drille pas drôle du tout.
Yen a marre à la fin de ce gouvernement à scandales!
À ce sujet, ma dernière caricature :
http://www.renartleveille.com/jean-damour-lemploye-du-mois
Plus Jean D’Amour est le gaffeur professionnel du PLQ , plus Jean Charest l’aime et le protège ! Après avoir perdu son permis de conduire pour un ans a cause d’un taux d’alcool élevé , il a accepté une enveloppe brune contenant cinq billets de cent pour son successeur a la mairie ! Alors président du PLQ , il se fit prendre a contrevenir a la loi du lobbying s’en s’incrire et il a utilisé le titre d’ingénieur s’en réaliser que ing. était sur ses cartes d’affaire …..Mais ce pôvre homme ne connaissait pas la loi et une maususse de secrétaire avait fait l’erreur ….
Que dit l’inéfable Jean Charest le symbole de l’éthique : Jean D’Amour n’a pas contrevenu <> a la loi et il a admis son erreur en payant l’amende ….Avait-il le choix , le commissaire au lobbying avait toutes les preuves ? Ces faits d’arme lui méritent les postes a deux commissions parlementaires dont celle d’analyser les contrats de voirie ….faut dire qu’il s’y connait cet honnête homme !
La situation est totalement absurde et Jean Charest s’y complait mais que pourrait dévoiler Jean D’Amour a part le salaire de $75,000. . Comme président du PLQ cet homme doit être en mesure de faire chanter tous les ministres et celui qui nous sert de premier en collusion et en magouilles ….
Bonjour M. Lisée,
Je vois un autre sens à cet image. D’un côté, le mouton seul qui voit la vérité et le lien réel existant entre le berger et le chien. Et de l’autre côté, le troupeau qui se laisse manipuler en refusant de voir la réalité. C’est plutôt une image favorable à la théorie du complot, non?
Est-ce que ca se fermente, le lait de brebis?….Prenez pas de chance! Cachez les clefs du tracteur!… pour ne pas que quelqu un soit blessé!….Bêêêêêêê!!!!!……..
Rivière-du-Loup dans la bergerie!…Si je vous ai bien compris.
Moi j’en ai ras le bol de ce parti libéral.Ya t’il un moyen Mr Lisée pour défaire ce gouvernement avant 4 ans?Ya t’il un autre moyen d’intéressr la population a la politique.Je connais beaucoup de gens qui disent(ah la politique)On peut bien avoir un gouvernement pareil.Ils s’intérees pas a la politique mais quand viens le temps des élections ils vont quand même voter.C’est décourageant.
Jean Charest a deux députés qui ont des problèmes d’éthique Whissel et D’Amour. Comment répond notre honnête premier ministre?
Il met le premier deux semaines en vacances à nos frais ,pour lui donner le temps de s’entendre avec ses partenaires d’ABC Construction et d’attacher les contrats qu’il leur a distribué lui-même alors qu’il était ministre des travaux publics.
Le deuxième, l’ineffable d’Amour,il le met sur des commissions pour lui permettre de s’en mettre un peu plus dans les poches,alors que d’autres allégations de lobbying illégal et de traffic d’enveloppes brunes pèsent sur lui.
De plus Charest retire un salaire de 75,000$ annuellement de dons privés fait au parti Libéral. N’est-on pas en droit de se poser des questions sur les retours d’ascenseur que ça engendre?
Si c’est pas assez payant pour lui la job de PM du Québec,qu’il débarasse et la laisse à un autre qui acceptera de se contenter de la rémunération de l’état.Ça sera sans doute plus éthique!
Votre image de troupeau de moutons est bien bucolique, mais je crois qu’on a plutôt affaire à un groupe de petits cochons qui se vautrent dans l’argent des contrats publics dans cette histoire.
Comment dire aux électeurs du comté louperivois, sans les insulter, qu’ils devraient penser dorénavant à se mettre un sac de papier brun sur la tête pour avoir choisi ce personnage comme leur représentant au « salon de la race » ?
Je soupçonne qu’il deviendra, sous peu, difficile de trouver un de ces électeurs ayant le courage d’avouer avoir voté pour D’Amour.
Le pouvoir de l’argent tenant lieu et place de politique. Ou autrement : l’élaboration d’un système de corruption qui cultive les intérêts des petits bourgeoys marchands et autres magouilleurs qui reconduisent au pouvoir leurs larrons.
On sait que le gouvernement Charest n’est pas le premier à fonctionner de la sorte, puisant son inspiration au duplessisme.
Le bon peuple devra-t-il attendre que la situation devienne incontrôlable comme c’est le cas en Russie ou dans tant de pays des amériques centrale et du sud avant de réagir ?
Qu’est-ce qui peut bien provoquer une telle apathie de la part de l’électorat québécois ? Le confort et l’indifférence ? ou plutôt la force d’un système qui carbure à l’argent compte tenu de l’appétit insatiable de pouvoir si cher à certains hommes ?
Je désigne la cupidité comme moteur d’une société en perte de repères et sans véritable projet. Pierre Vadeboncoeur déplorait dans ses écrits le vide du consumérisme qui tient lieu d’idéologie dans un Québec postmoderne.
Peut-on faire reposer sur le seul consumérisme le bloquage du Québec ? Non bien sûr. Et c’est pourquoi Vadeboncoeur parle plus largement de notre manque de spiritualité.
Après avoir connu des heures glorieuses, le peuple québécois connaît son pire déclin depuis les années de grande noirceur. Et cette descente aux enfers est accélérée par l’ignorance grandissante des masses qui voit disparaître une génération cultivée qu’elle ne sait que mépriser.
Un leader charismatique doté d’une vision pour l’avenir du Québec nous fait actuellement cruellement défaut. Madame Marois fait un bon travail, mais elle n’inspirerait pas suffisamment ce changement qui tarde désespérément à venir.
Quand un Gilles Duceppe saura-t-il prendre le relais ?
Déchirons-nous tous ensemble notre chemise souverainste ! Sans vouloir excuser d’aucune façon le geste, mais en toute objectivité, pour un crime qui mérite une amende de 500 $ l’équivalent d’un excès de vitesse , je trouve tout ce tollé un peu exagéré.
Allez au coin des rues Berri et Ontario, vous verrez une immense ossature de béton inachevée qui a coûté plus de 400 Millions $ au trésor public et dont le principal responsable a eu une belle retraite avec grosse prime de départ. Où sont les cris d’injustice ? À quand une enquête criminelle ? Sais pas, ce n’était pas un libéral/fédéraliste responsable, donc pas très haut dans l’échelle québécoise de déchirage de chemises.
M. Lisée n’en manque pas une, mais à force de crier au loup à chaque fois qu’on voit un chihuahua, on finit par prendre les éléphants pour des souris.
« Je soupçonne qu’il deviendra, sous peu, difficile de trouver un de ces électeurs ayant le courage d’avouer avoir voté pour D’Amour. »
Désolé de vous faire tomber de votre nuage mais grâce à un animateur de radio local, la population a été mentalement préparée à tout lui pardonner et même à le réélire, après tout comme le disait le maire de trois-pistoles et grand libéral du coin : Jean D’Amour amène de l’argent et de l’espoir et c’est ce qui compte.
Aucun argument logique ne peut contrer cette profession de foi envers la dangereuse devise « La fin justifie les moyens ».
Le pouvoir de l’argent tenant lieu et place de politique. Ou autrement : l’élaboration d’un système de corruption qui cultive les intérêts des petits bourgeoys marchands et autres magouilleurs qui reconduisent au pouvoir leurs larrons.
On sait que le gouvernement Charest n’est pas le premier à fonctionner de la sorte, puisant son inspiration au duplessisme.
Le bon peuple devra-t-il attendre que la situation devienne incontrôlable comme c’est le cas en Russie ou dans tant de pays des amériques centrale et du sud avant de réagir ?
Qu’est-ce qui peut bien provoquer une telle apathie de la part de l’électorat québécois ? Le confort et l’indifférence ? ou plutôt la force d’un système qui carbure à l’argent compte tenu de l’appétit insatiable de pouvoir si cher à certains hommes ?
Je désigne la cupidité comme moteur d’une société en perte de repères et sans véritable projet. Pierre Vadeboncoeur déplorait dans ses écrits le vide du consumérisme qui tient lieu d’idéologie dans un Québec postmoderne.
Peut-on faire reposer sur le seul consumérisme le bloquage du Québec ? Non bien sûr. Et c’est pourquoi Vadeboncoeur parle plus largement de notre manque de spiritualité.
Après avoir connu des heures glorieuses, le peuple québécois connaît son pire déclin depuis les années de grande noirceur. Et cette descente aux enfers est accélérée par l’ignorance grandissante des masses qui voit disparaître une génération cultivée qu’elle ne sait que mépriser.
Un leader charismatique doté d’une vision pour l’avenir du Québec nous fait actuellement cruellement défaut. Madame Marois fait un bon travail, mais elle n’inspirerait pas suffisamment ce changement qui tarde désespérément à venir.
Quand un Gilles Duceppe saura-t-il prendre le relais ?
respirons par le nez,,,
Gilles Duceppe est un gentil homme politique qui est un excellent chef d’opposition .
Ces éveilleurs de conscience font un excellent travail dans l’opposition.
Je ne le vois pas ailleurs.
Avec tout mon respect pour Gilles.
@pasdedents
Dans votre cas, la maxime : qui vole un oeuf vole un boeuf prend tout son sens. Que la faute soit inférieure au précédent scandale d’envergure vient atténuer la faute. Votre comptabilité créative aurait certainement plu à un Vincent Lacroix. Peut-être recrutera-t-il bientôt ? Soyez prêt !
@dupe
Je n’excuse d’aucune façon le geste, ce qui me désole c’est la réaction disproportionnée de ceux qui font de la petite politique. Je comparais la réaction de tout ce beau monde avec la réaction au scandale de l’UQÀM pour illustrer le paradoxe. Il y a certainement un manque de perspective.
Dans un cas, le « loup« plaide coupable et paie l’amende prescrite. Dans l’autre, personne n’assume la moindre responsabilité, les deux principaux dirigeants sont mis à la retraite avec généreuses primes telle une récompense. Lacroix a volé des millions, au moins il est en prison, peut-être sa sentence est trop bonbon de l’avis de certains, mais qui à L’UQÀM est tenu responsable de la perte de plus de 400 $ M ?
Vous voulez comparer un délit mineur avec amende de 500 $ avec la disparition de plus de 400 M$ et m’accusez de comptabilité créative en plus ? Comme contribuable, j’espère que nos enquêteurs savent la différence entre du vol à l’étalage et une fraude de millions de dollars et qu’ils consacreront les ressources en conséquence.