Sommes-nous en train d’assister en temps réel à la lente fin de l’ère Trudeau 2.0, avec l’érosion des appuis aux libéraux fédéraux ?
La mise à jour de dimanche dernier du modèle fédéral de Qc125 accordait au Parti conservateur du Canada (PCC), dirigé par Pierre Poilievre, la meilleure projection de sièges (142), le plus haut plafond de sièges (176) et les meilleures chances de remporter le plus grand nombre de sièges (66 %). À l’inverse, les indicateurs de croisière du Parti libéral du Canada (PLC), ainsi que celui du premier ministre Justin Trudeau, étaient à la baisse.
Puis mardi, la plus récente mouture du sondage en continu de la maison Nanos Research (datée du 5 mai) donnait aux conservateurs une avance de sept points sur les libéraux. Le PCC serait maintenant en avance dans les intentions de vote de l’Ontario à l’Alberta. Il n’y a qu’au Québec et dans les provinces de l’Atlantique que le PLC est en tête — et encore, les écarts sont minces entre les principaux joueurs.
Je répète souvent qu’il faut se méfier d’un seul sondage et ne pas lui donner trop de poids. Ce sont les grandes tendances qui doivent servir à l’analyse. Reste que cette dernière mise à jour de Nanos, qui date d’à peine une semaine, s’accorde avec les chiffres d’avril d’autres maisons de sondage au Canada.
Mais, coup de théâtre : le nouveau sondage fédéral de Léger, publié ce mercredi, pointe plutôt vers un retour à la case départ : 33 % pour le Parti conservateur à l’échelle du pays, contre 32 % pour le Parti libéral. Les chiffres de Léger sont quasiment identiques à ceux d’Abacus Data publiés plus tôt cette semaine : 33 % pour le PCC, contre 31 % pour le PLC.
Néanmoins, une moyenne pondérée des sondages porte à croire que la base électorale conservatrice tient bon et s’est rangée derrière Pierre Poilievre depuis son arrivée à la tête du parti en septembre dernier. Les appuis au PCC se maintiennent près des niveaux des deux dernières élections fédérales (34 %), alors que le vote libéral, lui, s’effrite et tourne plutôt autour de 30 %, contre 33 % au résultat électoral de 2021.
Avec de tels chiffres, même la grande efficacité du vote libéral, alors que l’étendue des appuis à la formation sur le territoire lui permet de remporter un plus grand nombre de sièges à nombre de votes égal, serait mise à rude épreuve si un scrutin fédéral avait lieu bientôt.
Au Québec, la course reste serrée entre les libéraux et le Bloc québécois (BQ). La dernière enquête d’Abacus Data y plaçait les deux partis à égalité statistique, alors que Nanos, Mainstreet et Léger accordent toutes une modeste avance au PLC. Ni le Nouveau Parti démocratique (NPD) ni le PCC ne semblent avoir progressé dans les intentions de vote des Québécois dans les derniers mois. En nombre de sièges, les projections n’ont guère bougé au Québec depuis le scrutin de 2021, contrairement en Ontario, où le PCC monte.
Autre point important à surveiller dans les plus récents chiffres de Nanos et de Léger : les candidats favoris au poste de premier ministre. Selon Nanos, l’atout principal du PLC depuis 2015 voit son étoile pâlir. Pierre Poilievre est désormais préféré à Justin Trudeau par 28 % des électeurs, contre 24 % pour le premier ministre.
Or, en analysant les courbes de tendance de Nanos depuis 2015 (que l’on retrouve dans le rapport de Nanos, page 8), nous remarquons que Justin Trudeau a largement dominé ce palmarès depuis son arrivée au pouvoir. Outre d’éphémères fluctuations en 2019 et 2021, Justin Trudeau a toujours été perçu comme un meilleur candidat au poste de premier ministre que ses rivaux conservateurs Rona Ambrose, Andrew Scheer et Erin O’Toole.
Par contre, Léger peut donner espoir à Trudeau : dans ce sondage aussi, il est le choix de 24 % des personnes sondées, mais Poilievre n’y récolte que 19 % des appuis. Il s’agit d’une divergence notable entre les sondeurs.
Léger et Nanos s’accordent sur un fait : le candidat préféré des Québécois au poste de premier ministre. Léger mesure Trudeau à 31 %, à des années-lumière de ses rivaux. Les données régionales de Nanos, non accessibles au grand public, concordent avec celles de Léger.
Ainsi, peu importe par quel bout on prend les sondages, une constante s’impose : le Québec bloque l’hypothèse d’un gouvernement conservateur majoritaire avec Pierre Poilievre comme premier ministre. Non seulement le PCC n’a pas progressé dans les intentions de vote au Québec depuis l’arrivée de son nouveau chef, mais sondage après sondage, Poilievre reste particulièrement impopulaire auprès des Québécois.
Pour gagner et le faire de façon majoritaire, le PCC doit arracher 40 sièges aux adversaires par rapport aux résultats de 2021. Étant donné que le PCC a déjà fait le plein dans l’ouest du pays et que les gains probables dans les provinces de l’Atlantique se comptent sur les doigts de la main droite, les espoirs des conservateurs reposent sur le Québec et l’Ontario.
Or, les chiffres nous donnent à penser que le PCC peut oublier de faire des gains substantiels au Québec dans le contexte actuel. Il ne lui reste que l’Ontario.
Que dire de ce scénario de politique-fiction : en utilisant les projections de sièges actuelles et en retirant les circonscriptions du Québec, le PCC serait favori dans 132 des 260 circonscriptions du ROC. Eh oui, dans le scénario fictif d’élections fédérales sans le Québec, les conservateurs seraient... en territoire majoritaire.
C’est une vraie farce que Trudeau fasse toujours partie du décor, ce guignol est un criminel doublé d’un traître. Je conseille fortement à ceux qui compte voter pour Trudeau d’arrêter de fumer du pot et de s’informer avant de voter pour une fois. Moi je suis Québécois et mon vote va a 1000% pour le pcc , j’en ai marre de notre clown de pm soumis au WEF
Je ne fume pas de pot et mon vote ira pour le Parti LIbéral alors pour Justin Trudeau!
Moi non plus je ne fume pas de pot et mon vote ira pour le Parti LIbéral alors pour Justin Trudeau!
Est-ce que le Québec connaît quelque chose que ne connaît pas le reste du Canada, ou est-ce l’inverse, le reste du Canada connaîtrait quelque chose que le Québec ne connaît pas?
Une chose est certaine … il y a une plus grande diversité d’opinions dans les media hors Québec.
Deux solitudes.
Un couple ayant de telles divergences serait en plein divorce.
Le temps n’arrangera rien.
Le Québec ne sera jamais une copie conforme de l’ouest qui n’a aucune hésitation à se référer à ce qui se passe au sud.
Le Québec fait son ménage et il a fait ses choix.
Il risque d’emporter dans son sillage la précarité de l’est.
Faudrait-il revenir au Haut et au Bas Canada assortis de frontières différentes?
Faudrait-il en arriver à s’assumer totalement comme nation distincte?
La situation actuelle où résulte la naissance de partis régionalistes ne fera pas des dirigeants forts.
L’avenir nous contraint-il à vivre dans un monde où les grands (dirigeants) se permettent de mentir, envahir, violer, emprisonner les divergents, piller, corrompre, dire n’importe quoi …
Un avenir où l’humain n’a plus besoin de réfléchir car une petite machine lui dira quoi dire, écrire, faire.
C sur qu’il est moin populaire au Québec avec toute les mensonge avec les media qui mente sur son compte et liche le cul des libéraux
Je l’avoue volontiers, j’ai toujours voté indépendantiste pur et dur depuis la première fois que j’ai voté dans ma prime jeunesse, oui aux deux référendums, puis BQ au fédéral par la suite, et pourtant, même si les libéraux n’auront jamais mon vote, il faut bien avouer que le couple PLC/NPD, avec Justin Trudeau qui a pris beaucoup de poil de la bête à force de gagner en expérience et de maturer, constitue ce qui peut encore arriver de mieux à nos voisins et amis Canadiens, à part en ce qui concerne leur dérive migratoire complètement délirante derrière l’Initiative du siècle dans laquelle ils tentent d’entraîner le Québec.
Une vision pour se débarrasser de Justin Trudeau est que le PCC soit le parti avec le plus de députés, mais minoritaire, sans possibilité de se faire renverser par une alliance NPD + PLC, mais seulement par les 3 partis d’opposition (PLC, NPD et BQ). Polièvre serait obligé de gouverner au centre droit en respectant les champs de compétences des provinces et cela ne durerait pas beaucoup plus que 2 ans. On pourra alors voir ensuite si l’on préfère Polièvre ou le nouveau chef (cheffe) des libéraux.
Polievre minoritaire serait obligé de gouverner avec le support du BQ
Le monde qui vote pour Trudeau s’est le monde qui ne suive pas la politique ou le monde qui se fou de l’autre génération. Trudeau endette le pays comme jamais un premier ministre n’as jamais fait. Il fait entrer trop de monde selon la capacité du pays 500 000 par année, il y en as 24000 dans des motel a Montréal, Cornwall, Niagara Falls,…payé par le Canada. Ces pauvre immigrant pas capable de travaillé p.c.q 1 a 2 ans avant d’avoir un permis de travail. Comment voulez vous être capable de fournir assez de logis pour les personne défavoriser quand monsieur Trudeau en fait rentrer plus de personne que la capacité de construire. Pourquoi les maison ou les logis aujourdui sont si dispendieux. C’EST LA LOI DE L’OFFRE ET LA DEMANDE. qui a toujours exister. En plus des intérêts de la dettes Canadienne que Trudeau ne fait que augmenter. Mais non la ministres des finance madame Freeland aime nous comparé au G-7 ou les banque sont très puissante et ou les avantage sociaux sont beaucoup moins que le Canada. Mais a continuez a endetter le Pays il vas y avoir des choix très très dur a faire plus tard pour réussir a avoir encore de bonne condition pour nos personne âgé, hôpitaux, nos enfants,…..