Kofi Sonokpon
Parti : Indépendant
Slogan : Ensemble, agissons maintenant !
Site Web : www.mtl2013.com
Âge : 40 ans
Statut civil : Marié
Enfants : Deux filles de 8 ans et 7 ans
Animaux : Aucun
Lieu de résidence : Ahuntsic-Cartierville
Taxe foncière : Locataire
Lieu préféré à Montréal : Vieux Port, Parc Jarry et Parc Raimbault
Voiture personnelle : Hyundai Elantra
Dernier emploi : Expert aéronautique, auteur et conférencier
Langues parlées : Fon (langue maternelle), français, anglais, allemand (élémentaire)
Membre de quel parti : Aucun
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1. La corruption à Montréal peut-elle être éliminée dans un premier mandat ?
Oui, à condition que la population montréalaise procède au grand ménage le 3 novembre en allant voter massivement pour de nouveaux visages et surtout, pour des candidats indépendants. Ce serait une grave erreur de penser que la responsabilité du grand ménage repose sur le seul maire. La transparence absolue doit être la règle d’or à la mairie. Il faudra également limiter l’exercice du maire à deux mandats et celui du conseiller municipal à trois mandats maximum.
2. Y a-t-il trop d’élus à Montréal ?
Absolument ! La taille du conseil municipal devrait être réduite de 25 à 30%.
3. Avez-vous voté lors des dernières élections municipales à Montréal ? Si oui, pour qui ?
Non. Je venais de me réinstaller à Montréal après un séjour de deux ans et demi à Toronto, donc je n’étais pas inscrit sur la liste électorale du Québec.
4. Montréal peut-elle redevenir la métropole économique du Canada ?
Oui, Montréal possède les ressources, les talents, la créativité, la maturité et l’énergie nécessaires pour non seulement reprendre sa place de première métropole économique du Canada, mais aussi pour passer du 30e à ne serait-ce qu’au cinquième rang mondial d’ici son 400e anniversaire, en 2042. Ce qui manque, c’est une vision audacieuse, de l’autonomie et du leadership efficace et durable, basé sur le principe infaillible du service rendu aux autres.
5. Le climat entrepreneurial est-il suffisamment accueillant à Montréal ?
Non. Il faut trouver des moyens efficaces pour réduire le fardeau fiscal des entreprises montréalaises. Ensuite, beaucoup reste à faire pour attirer et profiter des investissements et des talents étrangers. Nos infrastructures de piètre qualité et la mauvaise réputation due aux scandales de corruption et de collusion ne contribuent pas non plus à un climat entrepreneurial rassurant.
6. Le français est-il menacé à Montréal ?
Oui et non. Oui, si nous continuons de percevoir l’anglais comme une langue antagoniste dont la finalité absolue serait d’étouffer le français. Non, si nous comprenons que les deux langues sont en réalité des atouts précieux et constituent un avantage compétitif majeur pour le développement économique et le renforcement du leadership de Montréal en tant que métropole de rang mondial, digne du 21e siècle. Sur un plan personnel, ma langue maternelle est le fon. J’ai dû apprendre le français, puis l’anglais. En rétrospective, je n’aurais pas pu faire le parcours que j’ai fait sans l’avantage compétitif que m’ont conféré ces deux langues. Ensuite, un constat relatif à mon séjour à Toronto est que le rêve des parents anglophones là-bas, c’est de trouver une place pour leurs enfants dans un programme d’immersion française, parce qu’ils comprennent l’importance de l’apprentissage et de la maîtrise du français. Nous devrions nous inspirer de ce modèle.
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7. La qualité de vie pour les familles est-elle aussi bonne à Montréal qu’en banlieue ?
Il y a effectivement cette perception selon laquelle la vie en banlieue serait mieux qu’à Montréal. Cependant, tout compte fait, je trouve que la qualité de vie à Montréal est aussi bonne, sinon meilleure comparée à la banlieue, surtout pour quelqu’un qui a son lieu de travail sur l’île de Montréal. Il faut toutefois des mesures concrètes pour garder et attirer les familles à Montréal et réduire l’exode des familles vers la banlieue. En outre, il serait urgent de trouver d’autres sources de revenus au niveau de la ville, afin d’alléger le fardeau fiscal des Montréalais.
8. Malgré les scandales, les Montréalais ont-ils toujours raison d’être fiers de leur ville ?
Montréal n’a jamais eu autant besoin de la fierté, de la confiance et de l’implication de ses citoyens que maintenant. Le temps n’est certainement pas à l’indifférence et au cynisme, mais plutôt à l’action. Les scandales offrent aux Montréalais une occasion unique de se mobiliser, de reprendre le contrôle de leur ville et de travailler ensemble sur de nouvelles bases pour bâtir une ville dont ils seront beaucoup plus fiers dans les années à venir. Car l’adversité quelle qu’elle soit, s’accompagne toujours de belles opportunités. Il revient donc aux Montréalais de ne pas se laisser prendre au piège du cynisme, de l’indifférence et de l’abstention, mais plutôt de voir et surtout de saisir la grande opportunité que nous offrent ces scandales pour faire décoller aujourd’hui le Montréal de demain. Cela implique évidemment que les Montréalais doivent aller voter massivement le 3 novembre prochain pour que les choses changent réellement.
9. Les nouvelles constructions à Montréal sont-elles assez audacieuses ?
Cela dépend de ce que l’on entend par constructions audacieuses. Il faut différencier le côté architectural des matériaux et des technologies qui sont utilisés.
10. Montréal est-elle un modèle d’intégration ?
Beaucoup reste à faire, surtout au niveau de l’intégration économique des immigrants, pour que Montréal devienne un véritable modèle d’intégration. Cela aura un impact positif certain sur l’intégration culturelle et linguistique.
Nous avons beaucoup entendu parler de reconnaissance des acquis ou d’équivalence de diplôme. Tout cela constitue un premier pas dans la bonne direction, mais il faut trouver d’autres moyens plus efficaces pour enrichir Montréal de l’immense expérience et du talent diversifié des immigrants.