10 questions: Patricia Tulasne

«Montréal est une ville dysfonctionnelle.»

Patricia Tulasne

Patricia Tulasne - DRParti : Indépendant
Slogan : Réinventer Montréal
Site Web : https://www.facebook.com/PatriciaTulasneMontreal2013
Âge : 54 ans
Statut civil : Célibataire
Enfants : Aucun
Animaux : Chiens et chats
Lieu de résidence : Montréal
Taxe foncière : 3 300 $
Lieu préféré à Montréal : L’Homme de Calder, sur l’Île Sainte-Hélène
Voiture personnelle : Toyota Corolla
Dernier emploi : Comédienne
Langues parlées : Français, anglais
Membre de quel parti : Parti québécois

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1. La corruption à Montréal peut-elle être éliminée dans un premier mandat ?

Il le faut. Me basant sur le rapport Léonard, en collaboration avec le vérificateur général, je compte mettre un terme à la corruption au cours de mon premier mandat. Je compte offrir aux citoyens une transparence totale et pratiquer la tolérance zéro envers la corruption et la collusion.

2. Y a-t-il trop d’élus à Montréal ?

Définitivement. Trop d’élus, pas assez de cohésion. Montréal est une ville dysfonctionnelle.

3. Avez-vous voté lors des dernières élections municipales à Montréal ? Si oui, pour quel candidat ?

Oui, j’ai voté pour Louise Harel.

4. Montréal peut-elle redevenir la métropole économique du Canada ?

Elle le peut, avec la collaboration de tous les intéressés. Il faut rassurer les promoteurs et les entrepreneurs en assainissant le climat de la Ville et en assurant un marché de libre concurrence. Il faut également se servir des opportunités que nous offre l’accord de libre échange avec l’Union européenne.

5. Le climat entrepreneurial est-il suffisamment accueillant à Montréal ?

Le climat de corruption donne une réputation sulfureuse à la Ville. Une fois assaini, il faut utiliser toutes les ressources disponibles pour attirer les entrepreneurs à Montréal.

6. Le français est-il menacé à Montréal ?

Certainement. Montréal, en ce moment, est une ville bilingue. Les jeunes sont démobilisés par rapport au français. Montréal doit demeurer la deuxième grande ville francophone au monde. C’est ce qui fait son identité et c’est un atout majeur pour la culture et le tourisme.

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7. La qualité de vie pour les familles est-elle aussi bonne à Montréal qu’en banlieue ?

Non. Il faut que Montréal redevienne une ville conviviale, sécuritaire et propre. Il faut se questionner sur notre tolérance face à l’industrie du sexe à Montréal. Il faut régler les problèmes d’itinérance. Il faut orienter Montréal vers le développement durable, en mettant en place des politiques vertes. Il faut rendre les infrastructures fonctionnelles, accorder une priorité à la voirie et aux égouts. Enfin il faut régler les problèmes de circulation et de stationnement à Montréal, tout en bonifiant le transport en commun.

8. Malgré les scandales, les Montréalais ont-ils toujours raison d’être fiers de leur ville ?

Montréal a un potentiel immense, mais s’est détériorée avec les années. Le laxisme des administrations précédentes a ébranlé la confiance des Montréalais envers leur ville et leurs élus. Mais tout est encore possible. Avec une administration rigoureuse, une saine gestion des fonds publics et en accordant la priorité aux services essentiels, Montréal peut redevenir la grande ville qu’elle a déjà été. Montréal jouit d’une disposition géographique exceptionnelle, et son capital n’est pas encore mis en valeur. Montréal doit se tourner vers l’avenir, et devenir une ville exemplaire, éthique, visionnaire, et ce dans toutes les sphères de ses activités.

9. Les nouvelles constructions à Montréal sont-elles assez audacieuses ?

Il manque une vision globale d’urbanisme à la Ville de Montréal. Le laid côtoie le beau, sans distinction. Il faut que Montréal s’inspire de ce qui se fait ailleurs en matière d’architecture, et applique les règles du développement durable dans ses nouvelles constructions.

10. Montréal est-elle un modèle d’intégration ?

Plus ou moins. Il a plusieurs Montréal, francophone, allophone, anglophone, et religieux. Il y a les pauvres et les riches. Ces mondes n’interfèrent pas ou peu. Il y a encore des efforts à faire pour rendre la cohabitation plus harmonieuse, pour que tous ces gens qui habitent la même ville se sentent liés par le même désir de vivre ensemble, quelle que soit leur statut, leur âge ou leur condition.

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