Paunel Paterne Matondot
Parti : Indépendant
Slogan : Pour un vrai ménage
Âge : 39 ans
Statut civil : Marié
Enfants : Trois garçons (13 ans, 3 ans et 2 ans)
Animaux : Aucun
Lieu de résidence : Montréal (Ahuntsic)
Taxe foncière : Aucune
Lieu préféré à Montréal : Hochelaga (les gens de ce quartier vivent vrai)
Voiture personnelle : Aucune
Dernier emploi : Homme de ménage
Langues parlées : Français
Membre de quel parti : Aucun
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1. La corruption à Montréal peut-elle être éliminée dans un premier mandat ?
Oui, il suffit que le maire élu investisse de sa personne, de son temps, de son autorité et de son indépendance pour accompagner les instruments juridiques en place.
2. Y a-t-il trop d’élus à Montréal ?
Oui, 103 élus, c’est beaucoup. Il faut en réduire le 1/3 et arriver à 69 élus. Cela fera faire des économies à la Ville. Voilà un autre moyen de stopper le gaspillage financier.
3. Avez-vous voté lors des dernières élections municipales à Montréal ? Si oui, pour qui ?
Non, je n’avais pas encore obtenu le droit de vote.
4. Montréal peut-elle redevenir la métropole économique du Canada ?
Oui, il faut juste revoir la politique économique de la Ville. Ouvrir davantage les possibilités d’implantation des investisseurs, mettre sur pied des conditions encourageantes en ce qui concerne les taxes pour les quatre premières années d’installation des entreprises. Les extrémités est et ouest de la ville sont à la portée de grands plans de développement.
5. Le climat entrepreneurial est-il suffisamment accueillant à Montréal ?
Aujourd’hui, non. Entre autres, l’anarchie et le chaos générés par une moindre importance de l’éthique faussent la libre concurrence et découragent les éventuels entrepreneurs. De plus, l’engouement des habitants à «se mettre dans la rue» poussent les entrepreneurs à la méfiance. Et il y a aussi les taxes et l’absence de politique économique efficace…
6. Le français est-il menacé à Montréal ?
Oui, le français est menacé d’autant plus qu’il n’ouvre pas les portes à des emplois importants. Il faudrait qu’il se hisse au rang de langue des affaires pour maintenir sa majestueuse position.
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7. La qualité de vie pour les familles est-elle aussi bonne à Montréal qu’en banlieue ?
Oui, elle reste bonne. La proximité des services publics, des lieux de travail, de loisirs et autres centres d’affaires à fréquentation quotidienne procurent une économie importante de temps à réinvestir dans la famille.
8. Malgré les scandales, les Montréalais ont-ils toujours raison d’être fiers de leur ville ?
Oui, car ne plus être fiers de Montréal, c’est accepter la fatalité, l’irréversibilité des conditions génératrices de scandales. Être fiers, c’est lutter et vaincre le pessimisme; c’est s’engager à rendre compétitive la ville de Montréal.
9. Les nouvelles constructions à Montréal sont-elles assez audacieuses ?
Non, on note une timidité architecturale à Montréal. La preuve, c’est toujours le stade olympique construit dans les années 70 qui est la «carte postale» de Montréal.
10. Montréal est-elle un modèle d’intégration ?
Non, Montréal n’est pas un modèle. Du point de vue social, le niveau de mixité est en dessous de la moyenne. Le communautarisme prend de plus en plus d’ampleur au point où l’on s’attend au pire dans les décennies à venir. D’un point de vue professionnel, tout laisse à désirer chez les immigrants. Voilà pourquoi dès aujourd’hui, la municipalité doit s’employer à valoriser l’humain plus que le capital.