Lettre au ministre des Finances: Tarifer au cube ?

Monsieur le Ministre,

Je vous rejoins aujourd’hui au coeur du sujet qui semble inspirer vos plus grands élans: la tarification.

Et je vais commencer en vous disant que votre budget de mars tombe à un moment assez précoce dans le mandat de votre gouvernement pour tenter de trouver un consensus avec l’opposition péquiste et adéquiste sur trois points importants, de façon à les dépolitiser. Plus tard, ce serait trop tard. (Transparence totale: quoique proche du PQ, je n’ai aucune information. C’est une pure analyse, un peu intuitive.)

1. L’indexation de la tarification (hors-Hydro). Si le gouvernement a jugé que les garderies devaient être de 7$ par jour le premier janvier 2007, il est évident que ce 7$ a perdu de sa valeur au premier janvier 2010: pour l’État et pour le parent. Le fétichisme autour du chiffre brut est purement politique et ouvre la porte à des débats infantiles pendant les campagnes électorales. Proposez à l’opposition une entente cordiale sur le principe général de l’indexation des tarifs gouvernementaux. Mais puisque le revenu des citoyens ne progresse pas toujours au rythme de l’indice des prix à la consommation, indexez sur la croissance du revenu familial médian.

2. Mettre un sabot de Denver sur l’étalement urbain. Les élections se gagnent ou se perdent en banlieue, ce qui en fait un champ de bataille privilégié pour vous, le PQ et l’ADQ. Or c’est en banlieue que l’expansion urbaine, dans une nation en reflux démographique, est la plus coûteuse. Pour satisfaire la volonté des maires, nouveaux acheteurs et promoteurs de construire un cent-millième développement sur une terre agricole fraîchement dézonée, l’État paie l’infrastructure, le raccordement, le déplacement d’écoles, le transport scolaire et tutti quanti. Cet étalement est, de plus, complètement anti-écologique. Plusieurs formules sophistiquées sont proposées pour mieux faire payer par les utilisateurs ce coût réel. En attendant, vous pourriez mettre un frein brusque à l’étalement en décidant de tripler, pour les futurs développements non encore approuvés, les droits de mutation (la taxe de bienvenue). Cela provoquerait un retour vers les villes centres.

3. Décupler le potentiel d’Hydro-Québec. Vous connaissez peut-être ma proposition, décrite en détail dans Pour une gauche efficace.  Il s’agit d’annoncer que, l’an prochain, la nuit du 1er avril, les tarifs d’Hydro monteront au niveau de l’Ontario, soit d’environ 60%. Ouch ! Dans la même nuit, la taxe carbone s’étendra au mazout et au gaz naturel dans une proportion semblable. Re-Ouch!  Mais simultanément, les impôts baisseront, les prestations et la prime au travail augmenteront, de façon à ce que l’opération soit blanche pour chaque citoyen.

À quoi bon ? Le très fort signal de prix ainsi envoyé à l’avance modifiera les comportements, augmentera l’effort de réduction de la consommation d’énergie, (une augmentation de 10% de tarif réduit d’au moins 1,5% la consommation, on peut donc espérer davantage) rendra rentables plusieurs sources d’énergie alternative. L’électricité ainsi économisée pourra servir à l’exportation ou à l’augmentation de l’utilisation d’électricité dans les transports. Vous ferez ainsi moins d’argent, immédiatement, qu’en mettant cette augmentation dans vos poches, c’est certain. Mais les revenus de l’État augmenteront quand même, avec les exportations, l’activité économique générée et la hausse, modeste mais réelle, du revenu disponible induite par la baisse de consommation d’énergie.

De plus, cette hausse de tarif fera passer de 30 à 130 milliards la valeur d’Hydro-Québec, ce qui éliminerait la dette nette du Québec (mais pas la brute, qui, comme vous le savez, est une vraie brute). La réduction d’impôt rendra le Québec fiscalement plus compétitif et la hausse de la Prime au travail contribuera à la nécessaire augmentation du taux d’activité.

Maintenant, pourquoi dis-je que vous pourriez obtenir un consensus sur cette proposition? D’abord parce que, au PQ, j’ai noté que dans son dernier livre, La souveraineté du Québec, Jacques Parizeau citait ma « démonstration très claire » (p. 199, je l’ai fait laminer). Je note que dans nouveau livre, Quelque chose comme un grand peuple, Joseph Facal mentionne aussi cette hypothèse. Je sais aussi que votre ami Marcel Côté, proche du Premier ministre, a appuyé publiquement cette proposition lors d’une conférence aux HEC.

Mais supposons que vous n’ayez pas cette audace. (Je vous accorde que l’opinion ne vous donnera pas le bénéfice du doute sur l’opération blanche. Il faudra en faire la démonstration dans son application concrète.) Je vous sais  intéressé à utiliser les tarifs d’Hydro à des fins fiscales, chaque point d’augmentation livrant environ 1,4 milliards dans vos coffres. Il serait à mon avis tout à fait insensible d’augmenter de façon générale les tarifs d’Hydro à des fins fiscales à toute la population, après que la société d’État ait convaincu les Québécois pendant des décennies à se chauffer à l’électricité. Ce serait les piéger, purement et simplement.

Vous pouvez cependant introduire dans la tarification d’Hydro une progression beaucoup plus forte que l’actuelle. Pour l’instant, les 30 premiers kw/h par jour sont facturés à 5,45 cents, ce qui équivaut à la consommation d’une famille moyenne. Au-delà, le coût est de 7,46 cents. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Haussez le deuxième tarif au niveau ontarien, soit 10 cents, puis ajoutez un peu plus haut dans l’échelle de consommation le tarif newyorkais, 19 cents. Vous aurez introduit une progressivité qui touchera les garages et piscines chauffées et sera une forte incitation à la réduction de la consommation.

Utilisez une partie des revenus ainsi récoltés pour reconduire votre programme de crédit d’impôt à la rénovation, mais en le ciblant spécifiquement sur la réduction de la consommation d’énergie et de l’empreinte écologique.Votre signal aux Québécois plus fortunés: je vous fais payer votre électricité supplémentaire au prix de vos voisins, mais je vous aide à faire baisser votre facture.

Notez que les deux propositions, la plus ambitieuse et cette dernière, ne sont pas mutuellement exclusives.

Je vous propose par ailleurs:

4. Les péages. L’opinion est d’avance résignée aux péages (60% sont pour) et le temps est venu des les appliquer. Mathieu Laberge, de Cirano, estime que 1,6 milliards pourraient être perçus par an sur le réseau routier, en fixant le péage (électronique) à 10 cents le km dans la région de Montréal et à 5 cents en dehors. Le blogueur Pierre Duhamel calcule que cela donnerait un coût de 32$ pour un a/r Montréal-Québec. Additionné à un plein d’essence de 50 $, cela donne presque exactement le coût d’un a/r en autobus. Il y a du changement de comportement dans l’air. Cette mesure aura un impact écologique certain, allez-y. Mais faites varier le péage en fonction du type de voiture. Les hybrides et les électriques paieraient moins. Les énergivores et grosses cylindrées paieraient davantage.

J’ajouterais que vous devriez introduire des péages aux points d’entrée du Québec, pour amortir « l’effet frontière » qui apparaîtra lorsque, comme je vous l’ai suggéré hier, la TVQ québécoise grimpera de deux points, ce qui augmentera l’écart avec la taxe ontarienne, et attirera quelques acheteurs.

5. Les frais de scolarité. La pression est forte pour que vous augmentiez ces frais, vers ce qu’on semble croire être un étalon-or en matière de politique publique: la moyenne canadienne ! Je continue à croire qu’au Québec où la valorisation de l’enseignement est récente et encore fragile, l’addition de tout frein financier au point d’entrée est une mauvaise politique. Mais comme je l’ai indiqué dans l’ouvrage précité, il est possible de donner aux diplômés le choix entre 1) payer les coûts réels de leur formation ou 2) payer les frais actuels, indexés; puis, seulement lorsqu’ils seront de hauts salariés (plus de 75 000$, par exemple), les faire rembourser les deux tiers du coût réel de leur formation. Par ce contrat, ils s’engageraient à oeuvrer au Québec pendant 12 de leurs premiers 20 ans de pratique professionnelle. Cela règlerait la question des délits de fuite: les étudiants profitant de la générosité social-démocrate du Québec pour s’éclipser ensuite aux États-Unis.

Ainsi outillés pour l’avenir, vous pourriez anticiper ces rentrées de fonds et consentir aux Universités tout ou partie des 500 millions par an qui leur manque cruellement en ce moment, sans avoir érigé de mur tarifaire à l’entrée de l’université.

6. La tarification différenciée. Je vais d’abord éventer un secret bien gardé. Les riches québécois, ceux qui font plus de 125 000 $ par année (dont vous êtes) paient certes un peu plus d’impôt que leurs voisins — 38% contre 35% au Canada et 33% aux USA, selon l’économiste Luc Godbout, qui est l’un de vos conseillers externes). Cependant, puisque la structure des coûts — habitation, énergie, etc — est plus faible au Québec, ils ont, à salaire égal, un pouvoir d’achat plus important que celui de leurs voisins. C’est même vrai, selon KPMG, lorsque leur revenu est de 14% plus faible que les Ontariens. Brefs, ils ne sont pas vraiment à plaindre. (Évidemment, ce n’est pas ce qu’ils croient. Remarquez, vous ne faites rien pour les détromper.)

Voilà pourquoi je vous suggère d’introduire une tarification différenciée selon la capacité de payer. Pour les garderies, les contraventions, amendes, les permis de conduire et toute une panoplie de tarifs gouvernementaux, faites varier le tarif avec le revenu. Impossible ? C’est pourtant ce que font souvent (mais pas systématiquement) la République française et plusieurs autres pays. Il suffit d’envoyer, avec le rapport d’impôt, une carte indiquant le quintile de revenu, de 1 à 5. À cinq, le citoyen paiera sa garderie au coût réel, comme à Toronto ou New York, soit 50$ par jour. À trois il paiera le tarif médian, 7$.  À 1 et 2, il paiera moins. Au total, l’État augmentera significativement ses revenus. (Impensable ? Dans les écoles publiques françaises, il faut montrer sa feuille d’impôt pour savoir quel tarif son enfant paiera pour la cafétéria. Personne ne regimbe.)

Vous nous dites que l’environnement fiscal du Québec le condamne à garder ses taux d’imposition actuels ? Admettons. L’environnement tarifaire, lui, ne l’oblige pas à vendre les services à rabais à ceux qui peuvent se les payer au juste prix.

*      *      *

Voilà, monsieur le Ministre, ce que je pouvais vous dire en quelques mots sur la tarification, surtout pour vous indiquer que le rouleau compresseur n’est pas le seul véhicule possible en la matière, ce dont vous vous doutez assurément, et pour ajouter que plusieurs de mes suggestions vont dans le sens d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre, ce qui est, aussi, un des objectifs de votre gouvernement, et de la nation.

En espérant ne pas avoir pris trop de votre temps, et vous donnant rendez-vous demain pour vous parler de productivité, acceptez, monsieur le Ministre, mes respectueuses salutations,

Un citoyen intéressé

Lettres au Ministre des Finances:
Mardi: A quel prix l’équilibre ?
Mercredi: Est-ce l’heure des taxes ?
Jeudi: Tarifer au cube ?
Vendredi: Pour un Québec enrichi !

Les commentaires sont fermés.

Merci, M. Lisée, d’éclairer ma lanterne sur le potentiel du Québec. C’est rafraîchissant!

Le principe de la discrimination fondée sur le quintile de revenu en France est-il applicable au Québec compte tenu de l’impôt progressif ici? Serait-ce une façon de charger 2 fois les plus riches, une fois par l’impôt et une fois par les tarifs discriminés? Et est-ce que ça n’engendre pas une bureaucratie mur à mur? Je ne connais pas la situation française, je m’interroge simplement.

Vos idées sont très bonnes mais il faudra un effort intellectuel très grand pour les appliquer équitablement et surtout les expliquer et les vendre adéquatement aux payeur de taxes ! Ce serait beaucoup demander a Jean Charest et son gouvernement qui ont beaucoup pelleté par en avant et pris beaucoup de racourcis et a surtout misé sur des spins et des trucs marketting !
Vos suggestions nécessitent de la transparence et beaucoup de confiance dans l’intelligence des électeurs qui peuvent comprendre la nécessité de ces augmentations ! Ce ne fut pas la marque de commerce de ce gouvernement qui a crée beaucoup de cynisme et misé sur l’apathie des électeurs ! Le fait d’avoir choisi cinq économistes qui répètent tous les memes théoris et solutions depuis cinq ans ne favorise pas un sain débat d’idées et plus de crédibilé . Concernant son forum intime de consultation , une majorité de Québécois sont convaincus que les décisions sont déja prises et que le gros des augmentations seront les tarifs d’électricité et la TVQ et que les prochains budgets nous indiqueront le rythme d’application…..

Bonjour tarifier au cube,peut importe ils vont prendre l’argent où ?

Dans les poches tous les travailleurs et leurs familles ,la problématique elle à été créer par les même penseurs ,il y a eu la création des institutions financières,des institutions de services mais il y a un mais le référendum n’a pas marché alors la population paye pour de la double administration à Ottawa et à Québec avec un courtier fédéral .

M.Lisée le doit faire la souveraité administrative car le tout à été mis en place pour un Québec moderne et autodétermination et avoir toute l’autonomie et les spécificités que le Québec à besoin pour la ventilation du trésor Québécois .M.Lisée je ne vous fait pas un reproche mais une constatation et un résultat décevant pour vous nous et le Québec.

Vous en êtes au troisième volet. Compte-tenu du système, il va sans dire qu’il y de plus en plus de viande sur l’os. En résumé une approche intelligente.
Vendredi, la productivité. Bien hâte de surveiller si le ministre Bachand aura le décence et/ou la politesse de laisser au moins un commentaire ou tout simplement un accusé de réception sur ce blogue.
Le citoyen intéressé mérite ce minimum ayant présenté un effort considérable puisqu’il inclus beaucoup de créativité.

Je suis très en accord avec la majorité des points que vous proposez, particulièrement le troisième concernant l’échelle de tarification de l’électricité. Je suis cependant sceptique de votre sixième proposition. En compliquant la tarification des services, je vois une plus grande possibilité de contourner ces règles. De plus, ceci pourrait créer un clivage dans la société en étiquetant les citoyens comme étant riches ou pauvres. Il y a aussi un risque de problèmes pour ceux qui seront à la limite de tarification. Et si un individu a plus de revenus parce qu’il travaille 80 heures par semaines, serait-ce vraiment juste de lui demander de payer plus cher pour des services équivalents? Et si un autre a également des revenus élevés, mais qu’il a quatre enfants, devrons-nous développer plus de mesures compensatoires, de sorte qu’on s’y perde?

Afin d’atteindre le même but, je crois qu’une approche de la source de ces revenus devraient être faites. Si une organisation est prête à payer un individu 250 000 par année, elle devrait pouvoir justifier pourquoi. Un option plus simple pourrait être d’ajouter un échelon d’imposition pour les revenus plus élevés, une mesure semblable à celle proposé pour la tarification de l’électricité.

Intéressant

Pour mes réflexions personnelles et discussions
avec ma conjointe et mes deux fils,(18 et 14 ans) je pense que je vais acheter votre livre « Pour une gauche efficace ».

Un État, le Québec par exemple, peut-il empêcher une multinationale, Sears, IBM, Ford, Coca Cola, KPGM par exemple de vendre leurs services ou produits au Québec si certaines obligations ne sont pas respectées, obligations de réinvestir une parti des profits, obligation de maintenir une certain nombre d’employés par exemple ?

En partant du principe que le Québec est un marché, que Pepsi est «l’ennemi» de Coke par exemple, l’État québécois ne pourrait-il pas avoir certaines exigences en contre-partie de quoi le marché québécois serait disponible aux entreprises qui respecteront ces exigences et inabordable pour les autres ?

Idem pour les études universitaires, notamment pour les médecins par exemple. Obligation de pratiquer au Québec pendant 10 ou 12 ans. Lors de la 10 ou 12 ième année de pratique, un crédit d’impôt serait disponible. Pas avant. Peut-être éliminerait-on certains parasites. La carotte et le bâton !

Il est temps, M. Lisée, que vous assumiez pleinement votre droite. Ces « solutions » ne sont que des façons d’appauvrir encore davantage les plus pauvres et de contribuer à détruire ce qui reste de cohésion sociale.

Quand aurez-vous le courage de vous assumer à droite?

La seule et véritable façon de lutter contre le déficit, on doit le redire, c’est de hausser les impôts des mieux-nantis, qui ont été beaucoup trop baissés depuis une décennie.

Le reste, comme la proposition ridicule d’augmenter des tarifs d’électricité que les moins-nantis ont déjà de la difficulté à payer, ce n’est que des moyens supplémentaires pour nous désolidariser.

Quand assumerez-vous votre appartenance aux Lucides?

Quand y’a rendu que la solution à tout est toujours la tarification, c’est que y’a un gros problème d’incompétence au niveau politique.

Tout à fait opposé à la tarification différenciée. C’est à l’impôt à s’occuper de cela. Un tarif, par définition, doit être le même pour tous. Même chose pour les médicaments. Ce qu’on appelle abusivement une assurance médicament est un système déguisé d’impôt. Plusieurs ne paient pas de primes et à l’autre bout, moins d’un million de personnes paient les médicamants des gens moins aisés. C’est à l’aide sociale qu’il faut envoyer la facture, une facture qui sera payée par tous les citoyens imposables, pas seulement ceux qui n’ont pas d’assurance privée. Voilà où mène une tarification différenciée. Non merci. Bientôt, va-t-on vendre le pain plus ou moins cher selon le revenu, sans compter que le revenu ne tient pas compte du travail au noir!

Que de bonnes propositions. Et si on mettait en oeuvre ce vaste chantier de réforme après s’être assurés que la corruption dans les contrats relatifs aux infrastructures est évacuée ? On ramènerait alors les propositions à des niveaux plus progressifs. Mais pour cela, il faudrait avoir des décideurs, à Québec et à Montréal, qui ne fons pas partie du problème…

C’est logique, c’est simple, mais trop compliqué pour le gouvernement. Il lui faudrait s’expliquer et cela, c’est un défi insurmontable pour des politiciens et les hauts fonctionnaires, même avec l’aide des relations publiques.

Étant jeune la trentaine, vivant seul et j’ai travailler fort pour bien gagner ma vie mais je suis tout de même loin des 6 chiffres pis je regarde mon talon paye où plus de 50% est prélevé et de plus j’ai rarement un retour d’impôt.

Présentement très peu de services que l’état fournis me son utile et c’est correct je m’arrange très bien. Mais la journée que je vais en avoir de besoin que l’on vienne pas me dire que ça va me coûter plus chère que les autres, c’est indécent.

Vous savez dans ma carrière j’ai eu des augmentation salariale annuelle les 2% d’inflations où mon nette avais diminué. Quand on reçoit 5K$ d’augmentation au nette ce n’est pas 50% de cette somme que l’on reçoit la majorité du temps c’est environ 30% car on a changé de table d’imposition. En bon parlé, c’est un système à la con, pourquoi prendre de nouvelle responsabilité et fournir un effort pour mérité cette augmentation.

Pour une très grande majorité de personnes qui ont réussit à avoir une position enviable, c’est le résultat d’effort et de travail. Et c’est ces personnes qui finances les services que l’état fournis, n’est-ce pas normal de fournir au même tarif que les autres?

D’accord avec l’idée sur les tarif d’Hydro, les frais de scolarité et varier les amendes selon le revenu, un stationnement dans une zone interdite représente 1/2 journée de travail.

Remi.Net

J’ai de plus en plus l’impression que la société québécoise, comme toutes les autres sociétés occidentales d’ailleurs, est comme un train sur ses rails ; impossibilité d’aller ailleurs que où les rails la mènent. Je suis de plus enclin à croire que ces rails ont été mises en place pour amener les citoyens consommateurs là où les conglomérats industriels, commerciaux et financiers veulent bien les amener. La destination étant définie pour satisfaire la cupidité débridée de ces derniers. La présente crise financière qui se résorbe lentement et momentanément nous l’a dramatiquement démontrée. Ni Wall Street et ses spéculateurs, ni les Gouvernements occidentaux n’ont d’ailleurs la volonté de changer quoi que se soit. Ils tiennent à maintenir ce cap complètement fou vers un mur.

On aura donc beau essayer de trouver toutes sortes de solutions qui ménagent la chèvre et le chou, il m’apparait de plus en plus évident que l’Économie doit changer de paradigme en s’appuyant essentiellement sur la personne et non la finance. Au profit de quels groupes des traités comme l’ALÉNA ou encore l’OMC ont été créés et mis en force ? Qui sont les groupes de personnes réellement lésés par ce néo libéralisme?

Aussi, l’idée même d’une croissance continue est absurde et s’apparente d’une façon évidente à la vente pyramidale. Il en résulte un cancer: la surconsommation et un endettement galopant qui ne profite qu’à quelques hyper-spéculateurs.

Il y a donc une certaine futilité à discuter des meilleurs moyens de renflouer les coffres de l’État.
«Ce n’est pas en perfectionnant la bougie que l’on a découvert l’électricité.» (L. Schorderet)

Au lieu de taxer et d’imposer toujours plus mieux vaut financer l’État Québecois
1) En vendant notre eau
2) En récupérant le 35% en plus que nous payons les mafias pour nos infrastructure
3) Récupérer nos fonds consolidés qui enrichissent l’Ontario et les investir au Québec
4) En vendant et usinant nous mêmes notre bois, nos minéraux et nos produits
5) En prévilégiant les Monorails au lieu des trains , des autobus et des métros qui coûtent trois fois plus cher
6) En ouvrant des représentations rentables pour tous les produits du Québec dans les 200 pays de la Planète
7)En abolissant le royalisme orangiste et les loges ethniques au Québec
8) En fabricant des voitures électriques
9) En faisant travailler les prisonniers et parrainés les chômeurs
10) En rationalisant au maximum tous les gaspillages des mnistères
etc….
Car augmenter les taxes et les impôts ne règlerait rien .

Pas d’accord la centralisation dans la métropole est en parti repsonsable de nos problème. Au lieu de surtaxer les profits. Il faut encourager les comportements responsables, imposer avant les dépense. Ça incitera vraiment les compagnies a faire plus avec moins. Développer toutes de sortes d,entreprises pour arriver à réduire les importation et développper notre économie durable. Le trensquebec est un must pour le dévloppement hamonisé de l’ensemble des régions du québec.
http://trensquebec.qc.ca/

M.Lisée le passé est le passé les travailleurs et leurs familles ont payés beaucoup de tarifications ,beaucoup de taxes,beaucoup d’impôts.

La preuve ils sont les plus taxés au Canada et en Amérique du nord.M.Lisée tous les travailleurs et leurs familles ont remplie leurs mandat comme contribuable mais il y a un mais les gouvernements depuis 1976 on mal administré nos taxes et impôts dans des années de prospérités le problème en est une de gestion et quand même que les travailleurs et leurs familles verseraient toutes leurs payes bien le problème en est une de gestion des avoirs dans le coffre du trésor québécois.

M.Lisée une question pour justifier mes dires la voilà la question.

M.Lisée pourquoi une dette depuis 1976 à cumuler et n’a jamais arrêter de cumuler depuis 1976 jusqu’à 2009 et n’a jamais été en décroissance et que nous arrivons pas à décroître cette dette ???

Merci et s,v,p. la taxation et les impôts et des taxea,taxes,taxes,il faut être plus imaginatif et surtout avoir à nationalisation de nos ressources naturelles pour vraiment avoir une souveraineté administrative pour mettre toute nos effort sur comment développer les ressources en ordre des moins polluantes et vraiment travailler publique et privée mais il y a un mais en gardant toujours la souveraineté sur nos ressources et détenir toujours des actions majoritaires pour protéger cette souveraineté sur toutes nos ressouces naturelles.

M.Lisée vous avez campé votre position sur le dos des travailleurs et leurs familles et la perception de plus de taxes encore.Alors je vais avoir des idées de perceptions autres que vous dommage mais il y a un mais et les travailleurs et leurs familles on fait leur part et il faut débarqueé de sur leur dos vous ne semblez pas comprendre qu’il y a des travailleurs qui sont sur le chômage et arrive à la fin de leurs cotisations et essayes de sauver leurs maisons,et d’autre on été mis à pieds et leur manque deux et trois mois de rénumération et pendant qu’ils sont en arrêt doivent payé leur bénifices d’assurance collective il gagne moins et il faut qu’ils payent plus,plus,plus,déjà plus alors arrêter avec vos taxes et il faut sortir et aller vous promenez un peut en Gaspésie,au lac St-Jean,à Gatineau,à Beaupré,Donacona,Grand-Mère,Trois-Rivières, et Charlevoix,toute des usines qui étaient fonctionnelle mais fermer et en même temps comment ce fait-il que la cogénération de Bécancour est ouverte et est non fonctionnelle et coûte 20- millions par années pour la garder ouverte et là je ne comptabilise pas les coûts relier à sa construction.

M.Lisée le problème en est une de gestion autant au fédéral que provincial et les travailleurs auraient bien besoin du 50-milliards de l’assurance emploi qui a été détourné à d’autre ministère mais qui a été légal par la cour SUPRÊME DU CANADA mais il y a un mais est constitutionnellement illégal et donnait un an au gouvernement fédéral de ce conformer à être en ordre avec la constitution.

Merci et bonne fin de journée mais il a un mais nous avons aussi des idées en commun.

Droits de scolarité

Établir des droits de scolarité pour les étudiants étrangers à ce que cela coûte pour un Québécois pour étudier dans une université américaine (coût moyen).

A cet effet, à Mcgill qui reçoit un quota de 127 étudiants en médecine, 90 quittent sans avoir appris un seul mot de français. 90 étudiants son retournés chez eux à l’étranger au USA ou hors-Québec au Canada.

Si les doits de scolarité étaient établis à 30,000$ pour ne pas payer pour scolariser des étrangers.

Nous les pauvres québécois subventionnons les albertains, les ÉTATS-UNIENS également…

De plus, en biffant les cours de thélogie dans nos universités pour les remettre entre les mains d’oisifs à l’archevêché. Le Québec étant un État laïc pourquoi devrait-il offrir des cours pour former des prêtres qui ne paient pas d’impôts.

M.Lisée de attaché les jeunes au Québec pendant 10 et 12 ans pour les étudiants est contre la constitution.Un groupe paye et un autre groupe on va échelonné les frais et si il change option carrière et gagne moin de 75,000-$$$$ il va être pris à rembourser à combien $$$$ la cage à homard refait surface.

Vous n’êtes pas sans savoir que la « classe riche » (définie comme faisant un salaire de $125 000 et plus dans votre texte) n’est pas très nombreuse au Québec. Pourriez-vous faire un calcul du genre « serviette de table » de combien on irait chercher avec cette mesure d’indexation de la tarification? Je ne suis pas sur que le prix politique en vaut la chandelle.
Dans le cas de la taxe frontière, on parle d’emprisonner « soft » a l’intérieur de la république!
Dans le cas de la tarification d’Hydro-Québec, vous savez sans doute qu’on ne peut pas simplement baisser les impôts pour compenser la hausse de tarif. %40 des québécois ne paient pas d’impôt. Les plus pauvres québécois ne paient pas d’impôt. Donc on fait quoi? On envoie des chèques par la poste aux plus pauvres, du genre des chèques de TPS? Ca va créer de l’emploi à Québec pour gérer tout ca et réindexer les échelles a tout les années. Mais après ca, vous aurez le couple de banlieue qui a du vendre leur maison parce qu’ils se sont fait flouer par cette reforme, étant dans un « angle mort » de ce système de compensation qui va passer à TVA. Encore une fois, pas très bon politiquement.
La plupart de ces mesures semblent avoir une idée architecturale centrale: punir ceux qui font plus d’argent que la moyenne. Je ne pense pas que monsieur le ministre des finances voudraient se faire accuser d’avoir un jupon socialiste qui dépasse!

D’accord avec le ton et la philosophie qui soutient vos arguments sauf pour la tarification différenciée. Si ce genre d’argumentaire vaut pour l’hydro, et bien ça vaut pour d’autres biens aussi.

Disons les premier 100 $ dépensé à l’épicerie au prix fixe ensuite la deuxième tranche de 100 $ à 110% etc. Ça commence à ressembler au Big Brother comme appareil d’état pour administrer tout cela. Après deux semaines les fins renards auraient découvert mille et une façons de détourner le ‘système’ à leur avantage. Il se créerait un marché noir de manigances qui éclipserait de beaucoup le fameux ‘travail au noir’ si décrié mais si omniprésent aujourd’hui.

Quel serait l’incitatif d’améliorer ses conditions pécunières si toute l’augmentation était engloutie dans la tarification supérieure et ou le taux marginal d’impôt supérieur . Les employeurs vous diront que l’impôt joue déjà ce rôle quand vient le temps de demander aux employés de faire du temps supplémentaire. Même au tarif de 150% ou 200 % du salaire normal, l’impôt gruge une bonne part de l’avantage et l’employé refuse souvent les heures.

Monsieur Lisée

J’ignore sur quoi vous vous basez pour affirmer qu’une augmentation de 10% de tarif réduit de
2 à 4% la consommation d’électricité.

Dans ses analyses d’impacts de hausses tarifaires, déposées à la Régie de l’énergie, Hydro-Québec considère qu’une hausse de 10% diminuerait la demande de 0,5%. L’ordre de grandeur n’est pas tout à fait le même…

Ensuite, il n’y a pas que les propriétaires de garage et de piscine qui atteignent les niveaux de consommation que vous proposez de surfacturer. Il y a aussi des ménages de locataires qui vivent dans des logements mal isolés, justement ceux qui sont difficiles à rejoindre par des programmes d’efficacité énergétiques. Les propriétaires plus aisés, eux, ont des moyens pour réduire leur consommation.

Au sujet des surplus que nous pourrions exporter à prix d’or, les prévisions de la demande d’Hydro Distribution et les appels d’offres postpatrimoniaux engagés pour répondre à cette demande, laissent HQD avec d’importants surplus sur les bras, qui totaliseront environ 75 TWh à l’horizon de 2019. C’est beaucoup d’énergie. Ces surplus contribuent à faire baisser les prix sur les marchés d’exportation. La démonstration est loin d’être faite que des surplus additionnels pourront être revendus à gros prix sur d’autres marchés.

Finalement, je vous invite à réfléchir sur l’impact d’une telle hausse des tarifs d’électricité sur la consommation de bois de chauffage, un mode très polluant. Vous seriez surpris du nombre de ménages qui utilisent le bois comme principale source de chauffe ou comme appoint, surtout depuis la crise du verglas. Imaginez l’impact environnemental d’une hausse du prix de l’électricité…

Une opinion personnelle maintenant sur les péages routiers. Pourquoi mettre en place une telle mécanique, alors qu’une taxe sur l’essence existe déjà? Avec le péage, un automobiliste en Hummer qui fait Montréal-Québec à 130 km/h paierait le même prix que celui qui roule en Prius à 90 km/h. La taxe sur l’essence permet de cibler la consommation nette d’énergie. Elle frappe exactement là où ça fait mal, sans égard aux distances parcourues. Elle encouragerait le développement de véhicules tout électriques autant que d’autres modes de transport.

Ça tombe bien, nous avons des surplus d’électricité à écouler. Nous dépensons 8 milliards par an en essence dans nos autos et ça ne prendrait que 12TWh pour remplacer cette essence par de l’électricité (soit un coût d’un milliard et demi, si on calcule généreusement). La différence irait dans les poches des Québécois, et le gouvernement pourrait en prendre un peu… Voilà une véritable création de richesse que nous devrions encourager…!

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Je manque d’imagination, si quelqu’un veut bien m’aider.

Peut-on me fournir un exemple d’un endroit sur la terre l’on a érigé des points de péage à toutes les entrées?

Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l’arrogance de l’administration devrait être abolie et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite.
Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l’aide publique.»
Cicéron (55 av. Jésus-Christ)

MORALITÉ : la crise dure depuis 2065 ANS !

Développer les services communautaires pour alléger le poid financier des hopitaux, prisons, institutions de tout genre (écoles, résidences de personnes agées, oeuvres charitative, aide aux sans abris, victimes de tout genre et aide aux personnes nécésiteuses (aide domestiques, soutient, services de garde, jardins communautaire pour supporter les banques de nourriture, corvée environnementales etc.) Obligation a tous citoyen majeure de faire 10heures semaines, pour les gens aux crochet du gouvernement minimum 30 heures semaines etc. Quand ça sera moins le fun de rester sur le bs, le chomage, la csst etc que de travailler gageons qu’il y en a qui vont sinon se trouver… se créer une job. Et ça rendra service à la communauté et aux finances de notre gouvernements, les syndicats devront faire avec.

@Loraine King

Dans certains états américains, comme New York et New Jersey, pour certaines autoroutes, ils donnent un billet à l’entrée ou le point d’entrée est indiqué, et on paie à la sortie, dépendemment de l’endroit.

Pour renforcer notre économie, et pour garder nos emplois chez nous, il faut surtout miser sur une meilleure instruction de notre population, pour produire dans des secteurs plus exigeants. (Exemple la Norvège)

Il faut aussi favoriser la consommation de produits locaux, par exemple des pommes du Québec au lieu d’oranges, si on veut que nos travailleurs agricoles continuent à vivre.

« Une pomme par jour garde le médecin au loin », dit le dicton chinois. Si on y ajoute un peu de cidre de pomme du Québec, c’est surprenant le nombre d’emplois qui seraient requis.

Supposons 4 millions de Québécois intéressés à appliquer ce régime (pas trop désagréable quand même). Imaginez ce que représenterait pour notre économie sur une période d’une année la consommation de 4 millions de pommes par jour et de 4 millions de bouteilles de cidre par semaine! Des milliards, faites le calcul!

De mon côté, je mange une pomme du Québec par jour depuis plusieurs années, et je bois chaque semaine en famille une bouteille de bon cidre mousseux extra sec des Pères de St-Benoît-du-lac (à 14$ la bouteille, non c’est pas cher!).

Je fais ma petite part pour mon pays.

Qu’en pensez-vous?

Il faut que le Québec développe au maximum l’énergie éolienne sur son territoire, en complémentarité avec l’énergie hydro-électrique, en respectant la population et les paysages. Le vent étant une richesse collective, c’est Hydro-Québec qui devrait développer l’énergie éolienne sans laisser filer les profits à l’entreprise privée.

Nous avons déjà en place l’infra-structure du réseau de tranport d’énergie électrique à haute tension d’Hydro-Québec; il s’agit d’y greffer l’énergie du vent. Il y a du vent en abondance dans les régions non habitées près des barrages et des lignes de transport existantes, de même que dans les eaux du golfe St-Laurent. C’est de ces côtés qu’il faudrait aller pour implanter les éoliennes plutôt que de défigurer nos villages et nos paysages.

Nous avons cette richesse du vent. Pourquoi la laisser en jachère dans les espaces non habités et la brader au secteur privé dans les paysages autour de nos villages?

Un autre aspect:
Le Québec n’a jamais reçu un sou du fédéral pour développer l’énergie hydro-électrique au Québec, alors que les riches compagnies pétrolières de l’Alberta ont reçu, et continuent de recevoir, des centaines de millions de dollars d’Ottawa chaque année pour tirer du pétrole des sables bitumineux.

Et l’Ontario n’est pas en reste, le fédéral y ayant dépensé dans le dernier demi-siècle des milliards de dollars pour la filière énergétique nucléaire concentrée dans cette province.

Quand est-ce que le fédéral va subventionner le Québec pour les éoliennes? L’Ontario l’a été pour l’énergie atomique, l’Ouest et Terre-Neuve pour le pétrole, mais rien pour l’Hydro-Québec.

Monsieur Pérusse, Si on devait introduire

… des péages aux points d’entrée du Québec, pour amortir “l’effet frontière” qui apparaîtra lorsque… la TVQ québécoise grimpera de deux points, ce qui augmentera l’écart avec la taxe ontarienne, et attirera quelques acheteurs….

on ne pourra pas le faire à tous les points d’entrée du Québec venant de l’Ontario. Je pense que les gens qui magazinent pour se sauver 2 points de TVQ éviteront les autoroutes tout simplement et emprunteront les routes secondaires. Il n’y a pas que le 40 qui traverse la frontière vers l’Ontario. Me semble de voir cela sur les ponts d’Ottawa.

Concernant votre point 6 sur la tarification différenciée, j’aimerais bien comprendre comment rendre juste et rentable une telle mesure.

Je ne viens pas à bout de comprendre pour certains tarifs pourquoi les « riches » devraient payer plus, si on dit vouloir tarifer en fonction des coûts. Est-ce que le coût d’un enfant de « riche » coûte plus cher en garderie que le coût d’un enfant de « pauvre » par exemple?

Je comprend que les « riches » doivent payer plus, mais ne le font-ils pas déjà au moyen de leurs impôts?

Je suis d’accord par exemple d’avoir des taux différents en fonction de plateaux de consommation comme vous le proposez déjà pour l’électricité. C’est relié à la consommation, ça s’explique.

Mais des tarifs qui « discrimine » ni en fonction de la consommation ni en fonction des coûts du service? Aucune logique tant qu’à moi.

Vous voulez plus d’argent, c’est plus rentable de le prendre à même les impôts, hausser les taux, on change quelques chiffres dans les programmes informatiques et le tour est joué.

Pas besoins de nouvelles procédures administratives, de nouveaux employés, de coûts additionnels pour les entreprises pour administrer le tout, former, etc.

Je suis peut-être dans le « champs » comme on dit, je serais très heureuse qu’on éclaire ma lanterne!

Merci

NO 33 Raymond St-Arnaud

ACHAT CHEZ NOUS – ACHAT CHEZ NOUS – ACHAT CHEZ NOUS – ACHAT CHEZ NOUS – ACHAT CHEZ NOUS

C’est même pas encore complètement dans mes automatismes…

Tout au minimum pour la fraicheur des aliments, c’est un must que vous me rappelez gentilment. Et, nos Régions en seraient plus fortes, celles qui, à mon avis, devraient être ciblée dans un plan stratégique-économique solide du Québec. On a un si beau territoire!

Dans quelle chambre du parlement sont les débats pré-budgétaires??? Bien dit: *dépolitiser la discussion pour trouver un consensus*. Serais-ce l’un des moyens de la politique ouverte, créatrice, évolutive.. qui nous ferait respecter la sphère politique, quand même notre Gouvernail.

Mais, nous somme encore à l’heure des dinosaures ou le propre de l’opposition est d’attendre que le top secret budget soit déposé et dont l’opposition ne puisse qu’en blablabla se plaindre devant un fait accompli, chaînes aux pieds. A défaut du baillon. De quoi faire bailler en désintérêt et brailler pour le respect accordé aux députés élus, représentants l’autre partie des (citoyens), ayant PERDUS leur vote!

Sortez-les des chambres, trop passionnels ces endroits, pas une place pour discuter… au risque de s’y endormir. Une table des communes serait plus propice aux concenssus!
Ou en-corps… Une douche des communes!

Outre ce cynisme, je reconnais la qualité et le travail très exigeant de nos parles-ment-taires.
Mais comment serais-ce possible de faire un zoom-out de cette immense machine pour l’actualiser, la regénérer pour sa meilleur efficacité?
La proroger????

Un coup de pouce à l’économie locale:

Développer ici une industrie et une gastronomie du phoque pour en utiliser toutes les parties et en particulier les parties comestibles.

Je joindrais vos propositions 4 et 6 en y apportant une variable. Pour les péages, en Suisse et dans la République Tcheque ils ont installé un système de vignette pour l’utilisation des autoroutes. Donc il n’est pas nécessaire de mettre en place un système de péage dispendieux et ayant un coût d’administration également cher. Alors que de mettre en vente dans les stations de services ou autres commerces, des vignettes valides pour une semaine, un mois ou un an selon le besoin de l’usager serait beaucoup moins onéreux. Comme vous le suggérez au point 6, pour acheter notre vignette nous devrions présenter notre carte de quintille, alors la tarification serait établie selon notre revenu. Pour la vérification des voitures qui circulent sur les autoroutes, se sont les policiers qui l’effectuent en vérifiant que votre voiture a bien la vignette valide dans le pare-brise.