Où s’en va Québec solidaire ?

Le parti de gauche fête ses 10 ans et cherche plus que jamais à convaincre qu’il a un avenir.

Les deux cofondateurs de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir, n'ont pas confirmé qu'ils brigueraient de nouveau les suffrages à la prochaine élection. (Photo: Toma Iczkovits/NewZulu/La Presse Canadienne)
Les deux cofondateurs de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir, n’ont pas confirmé qu’ils brigueraient de nouveau les suffrages à la prochaine élection. (Photo: Toma Iczkovits/NewZulu/La Presse Canadienne)

Une décennie après sa création, Québec solidaire doit encore convaincre les électeurs qu’il a un avenir. Un Québécois sur quatre pense que la formation de gauche aura disparu dans 10 ans, alors que 38 % pensent que QS a déjà atteint son plein potentiel, selon un sondage Léger-L’actualité. Pourtant, lorsque Françoise David entend ces chiffres, son visage s’illumine d’un sourire. «Ça veut dire que les trois quarts des Québécois estiment que nous serons encore là dans 10 ans ! C’est déjà une réussite ! Et ils ont raison», lance-t-elle. La porte-parole de QS n’est pas facile à désarçonner…

Né de la fusion du mouvement Option citoyenne et de l’Union des forces progressistes, Québec solidaire est apparu comme un ovni dans le paysage politique en 2006. Et visiblement, une importante minorité doute encore de ce qu’elle voit ! Le parti est solidement ancré à gauche dans une Amérique du Nord où les courants centriste et de droite ont plus souvent la cote. QS insiste pour dire qu’il n’a pas de chef, mais deux co-porte-paroles : un homme et une femme. Bref, une drôle de bibitte. Même le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) n’est pas encore habitué. «Avoir deux porte-paroles ne l’avantage pas. Le message serait plus clair avec un seul chef», dit Daniel Boyer.

Lat_09_qc_solidaire_exergue1N’empêche, depuis sa création, le parti a augmenté ses appuis lors de chaque scrutin, récoltant 7,6 % des voix — 323 000 votes — en 2014. Il oscille entre 10 % et 15 % dans les sondages depuis quelques mois. QS a trois députés à l’Assemblée nationale. Ce n’est toutefois pas son principal fait d’armes, affirme Daniel Boyer. «Ils font une contribution remarquable à la santé démocratique de notre société, dit-il. Ils sont une voix de gauche pertinente et crédible. Ce n’était pas évident, il y a 10 ans, qu’ils réussiraient à s’imposer.»

Mais la voix de gauche s’impatiente. Françoise David et Amir Khadir n’ont pas fondé Québec solidaire pour devenir la conscience du Parlement, comme on décrit parfois les partis puristes dans leur approche de la politique — le NPD a cette étiquette à Ottawa. «Je souhaiterais que ça aille plus rapidement. J’aurais déjà voulu prendre le pouvoir ! On progresse, mais c’est lent», lance Andrés Fontecilla, 48 ans, le co-porte-parole d’origine chilienne qui a succédé à Amir Khadir.


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Assise à ses côtés dans son local de circonscription, à Mont­réal, Françoise David lui décoche un regard en coin pour lui signifier qu’il exagère un peu, avant d’ajouter, comme à son habitude, quelques nuances. «C’est vrai, on veut continuer à croître, mais on a peut-être sous-estimé, au départ, ce que ça représente comme difficulté de changer les habitudes de vote des électeurs, qui sont habitués à avoir deux partis, le PQ et le PLQ, depuis des décennies», dit-elle, reprenant un constat également évoqué par la CAQ de François Legault.

Le mode de scrutin uninominal à un tour favorise le bipartisme, affirme le sociologue Pierre Mouterde, militant de la première heure de QS. «C’est certain que ça nuit à notre essor, mais on le savait dès le départ.» C’est d’ailleurs la principale raison invoquée par le président de la FTQ pour expliquer que son syndicat n’ait jamais donné son appui à QS lors d’une élection. «C’est jeter notre vote aux poubelles. On ne veut pas donner plus de chances de gagner à un parti qu’on n’aime pas», dit Daniel Boyer, en précisant que la FTQ a refusé d’appuyer formellement une formation depuis 2007, alors que le Parti québécois d’André Boisclair avait reçu l’appui. Pas étonnant que dans tout rapprochement possible avec le PQ, Québec solidaire exige en priorité une réforme du mode de scrutin.

Lat_09_qc_solidaire_tableauAuteur de Repenser l’action politique de gauche (Écosociété, 2005), Pierre Mouterde mentionne que son parti a réussi à unir la gauche, ce qui est déjà un exploit. Féministes, altermondialistes, socialistes, communistes et souverainistes de gauche travaillaient tous dans leur coin. «La mayonnaise a pris», se félicite-t-il. La prochaine étape sera de convaincre tout ce beau monde de faire davantage confiance à la direction du parti afin d’être plus prompt à réagir à l’actualité. «La disparité des provenances fait que le parti fonctionne beaucoup sur le mode consensuel, dit Pierre Mouterde. On doit faire une réflexion là-dessus. Les décisions sont lentes. On doit aussi se rapprocher des mouvements sociaux, qui sont inspirants, mais dont les militants ne s’impliquent pas en politique.»

Se défaire de l’image d’un parti montréalais sera également l’un des défis de QS. À l’interne, les solidaires blaguent sur le fait que leur parti n’a de succès que le long de la ligne orange du métro, où Khadir, David et Manon Massé l’ont emporté dans des circon­scriptions limitrophes. «Ça nous préoccupe», avoue Françoise David, sérieuse, avant de faire une petite pause et d’ajouter en riant qu’une percée est possible… près de la ligne verte du métro, dans l’est de Montréal !


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Le candidat Alexandre Leduc talonne la députée péquiste Carole Poirier dans Hochelaga-Maisonneuve depuis 2012. «On fait bien dans les milieux urbains, que ce soit à Montréal ou ailleurs. Dès qu’il y a un cégep ou une université proche, nos résultats augmentent», dit-elle, en citant les villes de Québec, Sherbrooke, Gatineau et Rouyn-Noranda.

Nicole Desgagnés, 60 ans, s’est impliquée dès le début au sein d’Option citoyenne à Rouyn-Noranda, avant de poursuivre le travail à Québec solidaire. «C’est plus long et difficile que je pensais de bâtir un parti !» s’exclame-t-elle. Infirmière à la retraite, elle convient que la gauche n’a pas toujours bonne réputation loin des grands centres. «Les gens ont oublié que l’État peut jouer un rôle pour le bien commun.» Dans Rouyn — 11,6 % des voix en 2014 —, le parti fait toutefois mieux que la moyenne provinciale. Dans ce coin de pays où les gens sont près de la nature, l’accent est mis sur la vision écologique de QS, qui s’oppose à toute forme d’exploitation du pétrole. Pour briser l’image d’un parti montréalais, les porte-paroles nationaux viennent plus régulièrement prendre le pouls des circonscriptions en région.

Dans sa récente tournée, la direction de QS s’est penchée sur l’économie, avec un accent sur les PME, la culture, les petits commerçants et l’économie sociale. Depuis six mois, appuyés par une petite équipe de recherche, Amir Khadir, Françoise David et Andrés Fontecilla se relaient pour écouter les acteurs économiques un peu partout dans la province. Une bonne idée, croit Christian Bourque, vice-président de Léger, puisque 23 % des répondants à notre sondage jugent qu’une plus grande expertise sur ce front est nécessaire si QS veut poursuivre sa croissance. «Pour bien des gens, c’est une autre façon de dire que le parti est trop à gauche pour eux. La population ne le sent pas connecté sur le plan économique», estime-t-il.

Lat_09_qc_solidaire_exergue2Andrés Fontecilla affirme que QS aura une plateforme économique adaptée à chacune des régions en 2018. «On se prépare. On fait un effort réel pour aller partout», dit-il, notant un accroissement de la couverture médiatique régionale depuis le début de cette grande virée. Le parti a récemment enfourché un nouveau cheval de bataille : le salaire minimum à 15 dollars l’heure. Une mesure qui toucherait 271 000 personnes. «C’est près des gens, c’est leur quotidien», dit Andrés Fontecilla.

Mais le Québec, avec ses généreux programmes sociaux, n’est pas une société où les écarts de richesse sont importants, con­trai­rement au reste de l’Amérique du Nord, où le phénomène est en croissance, soutient le politologue de l’Université de Sherbrooke Jean-Herman Guay. «Ça complique la tâche de QS. L’État est endetté, alors la création de nouveaux programmes est difficile. Son discours plafonne vite», dit-il. Françoise David en convient, mais les restrictions budgétaires des dernières années à Québec donnent de l’oxygène à son parti, estime la co-porte-parole. «Je ne souhaite pas que la population souffre pour que ce soit bon pour nous. Mais il y a une inquiétude et une colère. Ça amène les gens à regarder ailleurs.»

Québec solidaire a bien fait lors de l’élection partielle dans Saint-Henri–Sainte-Anne, en novembre dernier, avec 21 % des voix, huit points derrière son rival souverainiste, le Parti québécois, qui a même craint de se faire coiffer au fil d’arrivée par QS pendant un long moment durant la soirée. «On a un potentiel électoral, on le sent», dit Françoise David, qui applique les freins lorsqu’il est question d’alliance avec le Parti québécois en vue des élections générales de 2018. «Il est exclu que Québec solidaire se saborde ! On veut augmenter nos appuis. On veut plus que trois députés !» lâche-t-elle, visiblement exaspérée de répondre aux rumeurs de fusion.

L’identité du prochain chef péquiste pourrait néanmoins favoriser un rapprochement afin d’unir les forces souverainistes pour déloger le gouvernement libéral. Françoise David reste prudente. «La présence de M. Péladeau nous posait d’impor­tants problèmes. Son départ donnera une couleur différente à la discussion. Il faut être capa­ble de réfléchir et de s’adapter à la conjoncture.» Elle ajoute toutefois qu’il y a des aspects irritants qui ne tiennent pas uniquement au chef. «On porte des valeurs différentes et on ne fera pas de compromis sur nos idées», dit-elle, en citant l’ambivalence du PQ sur le pétrole et son «obsession» pour l’équilibre budgétaire, notamment.

Le débat sur de possibles alliances aura lieu chez les militants de QS tôt ou tard, prédit Mme David. Mais ce pourrait bien être sans elle, et sans Amir Khadir, puisque les deux têtes d’affiche songent à se retirer en 2018. Amir Khadir, 55 ans, député de Mercier, au cœur de Montréal, affirme qu’il ne se représentera pas si un remplaçant de qualité lui succède. Françoise David, 68 ans, avoue quant à elle que sa décision n’est pas encore prise. «J’aime ce que je fais, mais je ne suis plus très jeune. Il y a des questions qui se posent, c’est sûr», dit-elle.

La transition vers de nouveaux leaders est toujours délicate pour un parti, mais elle prend une dimension particulière lorsque les fondateurs passent le flambeau, dit le politologue Jean-Herman Guay. «C’est un test pour un jeune parti. Les figures actuelles sont très connues.» Mais Françoise David est confiante. «Des jeunes de talent, il y en a, dit-elle. J’ai l’intime conviction que Québec solidaire va se développer sans moi.»

Les commentaires sont fermés.

J’ai déjà été intéressé par QS. Par ouverture d’esprit mais aussi car certaines de leurs idées sont intéressantes. J’ai décroché lorsque je me suis rendu compte que ce parti est sexiste car il n’en a que pour les femmes. Je n’étais pas à l’aise avec ça alors j’ai décroché. Dommage mais c’est la vie.

» J’ai décroché lorsque je me suis rendu compte que ce parti est sexiste car il n’en a que pour les femmes.. » -Guillaume

On comprend que vous ne signiez pas votre commentaire, puisqu’il est faux à sa face même.

– Avez-vous seulement une preuve ou une référence de ce que vous avancez autre que votre petite impression personnelle?

Christian Montmarquette

Au total, le bilan politique de QS est catastrophique. En grugeant une partie de la clientèle traditionnelle du Parti québécois, QS a fait le jeu des libéraux et de l’establishment financier du Canada. Ce n’est pas pour rien que dans les médias de masse (souvent fédéralistes), on donne à QS une visibilité que n’a pas le Bloc québécois, même si le Bloc a plus de députés et d’appui populaire. Il est faux, comme l’affirme Françoise David, de dire que le Parti québécois est devenu un parti de droite. Sauf qu’un parti qui veut gouverner (comme le PQ) n’a d’autre choix que de parfois faire des compromis. Cela n’a jamais empêché le PQ de faire avancer la justice sociale. La pureté, on la retrouve chez ceux, comme QS, qui n’ont jamais exercé le pouvoir et ne l’exerceront probablement jamais. Si QS s’entête à réserver ses flèches les plus empoisonnées au PQ (par clientélisme politique), les Libéraux vont encore facilement reprendre le pouvoir en 2018 et les forces progressistes auront encore une fois perdu la partie. Sans parler, bien sûr, de la souveraineté, qui sera à jamais anéantie. Au cours des dernières, les prises de position de Françoise David m’ont conduit à douter réellement de sa bonne foi souverainiste. Elle a accumulé les excuses pour ne pas appuyer le mouvement souverainiste (Bloc ou PQ) dans des moments décisifs. Pour la prochaine élection, j’enjoins tous les progressistes à voter pour le Parti québécois. C’est un parti avec beaucoup d’élus compétents qui vont faire avancer le Québec et nous débarrasser de l’hégémonie libérale.

« Il est faux, comme l’affirme Françoise David, de dire que le Parti québécois est devenu un parti de droite. » Vous avez raison, le PQ est un parti de gauche et à entendre Martine Ouellet, une gauche très très assumée. Mais c’est le drame du Québec, notre boussole idéologique est complètement bousillée. QS passe pour un parti de gauche alors qu’ailleurs dans le monde on les traiterait pour ce qu’ils sont : des crypto-communistes. Bref, QS, c’est l’extrême-gauche! Et sur cette base, le PQ devient un parti de gauche.

» « Il est faux, comme l’affirme Françoise David, de dire que le Parti québécois est devenu un parti de droite. » – Martin Beaulieu

– Hahaha!

Le PQ impose les même foutues de politiques d’austérité, endosse le même dogme du déficit zéro, coupe dans l’aide sociale et graissent les corpos à raison de 10 milliards par année exactement comme le Parti libéral.. Mais ils seraient de gauche!!

– N’importe quoi ou ça ,c’est pareil!

Christian Montmarquette

Excellent commentaire. Québec solidaire est une nuisance pour le progrès social car il empêche le seul parti susceptible de faire avancer les choses importantes de reprendre le pouvoir. Plus le temps passe, plus on voit le vrai visage de QS qui louvoie afin de conserver une certaine pertinence sur l’échiquier politique. C’est pathétique.

« Québec solidaire est une nuisance pour le progrès social car il empêche le seul parti susceptible de faire avancer les choses importantes… » (sic)

On a vu combien le PQ faisait « avancer les choses importantes » lors de leur dernier joug…

Le PQ est tellement imprégné par son référendum qu’il paralyse toute la politique de la province lorsqu’il est au pouvoir.

Leur façon de « faire avancer les choses importantes » est simple: gueuler contre le fédéral, blâmer les autres pour leurs propres déboires, jouer à l’éternelle victime et gaspiller des milliards de fonds publics dans des utopies vaporeuses dans l’espoir que ça leur donnera la majorité lors de leur prochain référendum.

Le PQ, parti politique dépassé et rétrograde a perdu et perdra encore des voix au profit des autres partis politiques. Leur fin est inéluctable.

» Après dix ans, QS commence à ressembler à un vieux parti qui lui n’a jamais levé! » – Laurent Desbois

Québec Solidaire est un des seuls partis à n’avoir jamais cessé de progressé depuis sa fondation.

Alors que le PQ a encaissé sa pire défaite depuis 1970! avec une baisse de 320,000 votes en 2014 et de 90,000 membres depuis 2005 !

QS qui a encore progressé de 60,000 votes aux dernières élections n’a pas de leçon de réussite à recevoir du PQ!

Occupez-vous donc de votre bateau qui est en train de couler au lieu de perdre votre temps à dire des niaiseries.

Christian Montmarquette

Normal qu’il progresse, Le Québec produit des décrocheurs à la pelle et près de 50% de la population est composée d’analphabètes fonctionnels. Sans parler des illettrés économiques qui sortent de l’UQUÀM.

Il y a encore du potentiel…

QS ne va nulle part. Point.

C’est un parti rempli de bolchéviques idéalistes et rêveurs qui n’auront jamais le pouvoir. Tout au plus pourront-ils japper de temps à autre pour nous « conscientiser » sur les désastres qui pourraient nous arriver dans l’éventualité où il nous prenait l’envie de voter pour eux (Voire Corée-du-Nord actuelle, Chine de Mao, Russie sous Staline, Cuba sous Castro et Venezuela de Chavez et d’aujourd’hui.

Clémenceau a déjà dit: « être socialiste à 20 ans, ça prouve que tu as du coeur; l’être encore à 40 ans, ça prouve que t’as pas de tête ».
Quel grand homme.

» C’est un parti rempli de bolchéviques.. » – François

– Hahahah!

Vous êtes en retard dans les nouvelles François-je-signe-même-pas!

Le Parti communiste a quitté QS et appui le PQ depuis plus de deux ans!!

Comme dis l’adage.. Celui qui l’dit, celui qui l’est!

Christian Montmarquette

Référence :

» Chefferie du PQ: même le Parti communiste du Québec appuie Pierre Karl Péladeau » :

http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/10/21/chefferie-du-pq-le-parti-communiste-du-quebec-appuie-pierre-karl-peladeau_n_6021016.html

@ François 1

« QS ne va nulle part. Point. »

Vous avez raison.

Pour ce qui est de: « (…Voire Corée-du-Nord actuelle, Chine de Mao, Russie sous Staline, Cuba sous Castro et Venezuela de Chavez et d’aujourd’hui. »
Ce sont des antiquités ou de la désinformation des médias US ou la vôtre.

Et je peux vous rappeler évidemment, que c’est l’URSS sous Saline qui a presque tous libérés les pays de l’Europe à dernière guerre.

Pour ce qui est de QS c’a n’a rien avec les bolchéviques de vos rêves.

Bonne soirée!

Le socialisme à la QS mène tout droit au communisme.

Ces gens voudront centraliser les décisions comme tout gouvernement de gauche DOIT le faire (comment contrôler les individus sans centraliser les décisions?) et ensuite intervenir de façon répétée, intensive et lourde dans nos vies. Ils n’ont pas le choix. Contrairement au capitalisme et au libéralisme qui laisse une bonne part de LIBERTÉ aux individus, le socialisme égalise vers le bas et au final, il DOIT imposer ses vues.

Au final, nous serons un autre état totalitaire où la pensée unique nous sera imposée par l’État.

Pour ce qui est de la libération des nations par l’URSS communiste lors de la dernière Guerre Mondiale, je vous suggère de relire l’histoire. Le « Petit père des peules » a coûté la vie à des dizaines de millions de personnes et a fait reculer les nations « libérées » des presque un siècle:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_communisme

Où s’en va le Québec, au fait? Les moutons de Panurge connaissent bien leur chemin, et cela leur suffit amplement, encore et toujours, quoiqu’il arrive et « quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse »… « On ne mord pas la main qui nous nourrit »… même si elle vient chercher la nourriture dans nos poches!

Pour ceux qui comme (Monmarquette) demande une preuve du « biais » féminin de « Québec suicidaire », la réponse est pas facile à trouver, aller sur leur site on retrouve rapidement plusieurs références au féminisme « Nous sommes féministes »…d’ailleurs ils écrivent :
La recherche de l’égalité entre les hommes et les femmes inspire notre démarche politique tout comme notre fonctionnement interne. Durant les dernières décennies, les Québécoises ont obtenu des gains importants entre autres au plan juridique.

Tel qu’écrit (lire le reste de leurs orientation et texte) c’est la recherche de l’égalité de la femme versus celle prétendue de l’homme qui est classée supérieur. c’est un apriori, qui est établie dans une notion féministe dépassée des années 70 et 80. Bien représenté par quelques têtes qui en ont fait un fond de « commerce », comme David.

En 2016, la recherche de l’égalité entre les individus par d’un constat simple, celui que nos sociétés démocratiques contiennent encore plusieurs inégalités et ce pour tous les genres, les races, les âges, les statuts sociaux, etc.. Le débat de l’année passée à l’Assemblée nationale sur les transgenres en est un bel exemple.
De plus, cette orientation date de l’époque où David était présidente de la Fédération des femmes et suppose que les hommes (les responsables..) sont en position supérieure, globalement il est vrai qu’il y a des inégalités entre les genres, mais les nouvelles réalités dépassent le genre.

Refuser de voir que les humains, dont les hommes sont victimes à plusieurs niveaux dans nos sociétés relèvent en 2016 d’un archaïsme. L’accès à l’égalité nécessite une ouverture d’esprit au delà du genre et commande de nouveau paradigmes d’interventions.