Pauline Marois incarne le plus grand paradoxe québécois de 2009. Elle a réussi à conduire le Parti Québécois — le parti le plus turbulent du continent — dans un virage majeur avec plus de doigté et de succès que tous ses prédécesseurs.

Elle a aussi réussi à repositionner sa formation politique du bon côté de la quasi-totalité des enjeux qui préoccupent aujourd’hui les Québécois. Pourtant, elle n’arrive pas à en récolter tous les fruits en termes d’appui populaire. C’est son principal problème. Je m’explique:
Wonder Woman
Comme tous les chefs du PQ avant elle, Pauline Marois a du traverser cette année deux réunions de militants qui sont à la fois le moment de l’expression des opinions et tiraillements qui traversent ce parti vivant, aux personnalités fortes, ce qui sied à une formation dont l’objectif premier est radical: créer un nouveau pays. C’est pourquoi j’ai toujours défendu l’idée que le jour où il n’y aurait plus de radicaux au PQ, c’est que le projet indépendantiste sera mort. Il se porte par conséquent aujourd’hui fort bien.
L’aile turbulente du parti pose d’ailleurs presque toujours les bonnes questions, mais n’apporte pas toujours les bonnes réponses. Voilà pourquoi ces rencontres sont souvent un moment de torture pour le chef, notamment lorsque deux questions essentielles sont abordées: la mécanique de la souveraineté et l’action linguistique.
Or Pauline Marois a traversé, au printemps, un test sur la souveraineté et, à l’automne, un second sur la langue. Au printemps, il s’agissait d’adopter le Plan Marois sur la souveraineté, prévoyant pour un futur gouvernement péquiste une action multiforme pour assumer une plus grande autorité sur les compétences québécoises, sur les compétences partagées, et ouvrant la voie à une revendication de pouvoirs supplémentaires. Le tout, inscrit dans une démarche visant, à terme, le plus vite possible mais sans échéancier préétabli, la souveraineté. Une sorte de quadrature du cercle, en rupture avec le programme de Bernard Landry qui proposait la tenue automatique d’un référendum en cas de victoire électorale.
Quel fut l’atterrissage de la proposition Marois chez les présidents de circonscriptions réunis pour en discuter ? Un niveau d’appui de 100% Vous avez bien lu. Une première au PQ.
A l’automne, elle a fait en sorte de transformer le Conseil National en grand colloque sur l’identité, la langue, l’immigration. Elle avait pris soin, dans les 18 mois précédents, de repositionner le parti sur la question de l’identité, de rompre, cette fois, avec l’approche post-moderne/post-identitaire d’André Boisclair. Son projet de loi sur l’identité (transparence totale: j’ai participé à sa conception), sa réaction de franc rejet aux conclusions de la commission Bouchard-Taylor, ses interventions sur les dérives d’accommodement à la SAAQ, son opposition à la loi 16, son intention affichée de renforcer les dispositions de la loi 101, notamment en matière de langue de travail, ont changé la donne. Ayant ainsi démontré son engagement sur la question, elle a demandé aux militants de discuter, deux jours durant, des mesures nouvelles, sans trancher tout de suite les questions difficiles comme celle de l’extension de la loi 101 au Cégep.
Contrairement à tous les débats péquistes précédents sur la langue, cette rencontre s’est conclue de façon nettement positive pour le parti et son chef, qui ont ainsi établi leur leadership sur la question identitaire au Québec. Certes, Mme Marois n’a fait que reporter le moment de trancher la question de la loi 101 au Cégep, et la décision ne sera jamais, là, approuvée unanimement. Ce fut cependant un tour de force de transformer une rencontre péquiste sur la langue en valeur ajoutée pour le chef, plutôt qu’en week-end où le parti, pour reprendre une expression chère à Jacques Parizeau, s’auto-pelure-de-bananise.
Translucide
À ces deux tests présentant un taux de difficulté maximal, Mme Marois a ajouté pendant l’année d’autres avancées. Son combat pour une commission d’enquête sur la construction n’a nullement été entaché par les liens historiques FTQ/PQ qui aurait pu la mettre en difficulté. Elle s’en est libérée (avec un peu d’aide de la FTQ, il faut dire, qui aime flirter avec le gouvernement Charest ces temps-ci et n’a pas appuyé le PQ à l’élection de 2008.)
Elle semble avoir complété la distanciation nécessaire entre elle et la réforme de l’éducation, qui fut lancée sous son règne et qu’elle tenait à défendre dans un premier temps. La distance prise avec le cours Ethique et culture religieuse, en fin de session, marque une saine rupture avec une approche maintenant déphasée.
La décision, de même, de réclamer l’abandon de la reconstruction, au coût minimal d’1,9 milliards, de la centrale nucléaire de Gentilly 2, marque une volonté de trancher dans le vif qui détonne avec des positions passées. Elle a aussi fini d’éponger la dette du PQ qui minait son action ces dernières années.
Cette attitude sur le fond s’est accompagné d’un niveau de mordant bienvenu dans la forme. Dans ses interventions partisanes comme à l’Assemblée nationale, Pauline Marois a amélioré son talent oratoire et aiguisé ses questions. De plus, elle semble s’être définitivement départie cette année de son réflexe épisodique de jouer à la victime, une posture très mal reçue dans l’électorat masculin. On attend toujours une meilleure maîtrise de l’anglais, mais à chaque année suffit ses peines.
Au total l’équation devrait être simple: devant un gouvernement qui suscite insatisfaction et méfiance, les défis relevés par Pauline Marois devrait la propulser en tête des sondages. En fin d’année, le résultat n’est pas mauvais, mais pas aussi bon qu’il le devrait.
Léger Marketing mesure qu’elle est la seconde élue québécoise obtenant le plus de bonnes opinions:
Pierre Curzi 47%
Pauline Marois et Amir Khadir 42%
Jean Charest 40%
La résilience de Jean Charest est remarquable. L’écart devrait être nettement plus grand.
Au niveau des intentions de vote, la mauvaise performance de Charest et la bonne performance de Marois ont réussi à renverser la tendance du printemps et à mettre le PQ en tête:
PQ 41% (47% chez les francos)
PLQ 37% (29% chez les francos)
ADQ 8%, Québec solidaire et Parti Vert 7% chacun.
Le seul problème avec ce sondage, pour Mme Marois, est que nous sommes à trois ans des élections.
Ce qui est cependant incroyable, au vu des événements des derniers mois, est la réponse à la question de savoir qui serait le meilleur premier ministre:
Jean Charest 29% ; Pauline Marois 26%
Certes, l’écart se resserre, mais la réalité politique justifierait que l’ordre soit inversé et l’écart élargi. On objectera que les questions entourant sa résidence de l’Ile-Bizard et son image de grande bourgeoise brouillent son message. Je crois cependant qu’il y a quelque chose de plus profond à l’oeuvre.
En fait, le pire moment, et le plus significatif au niveau de sa translucidité, vécu par Pauline Marois cette année s’est produit le soir de novembre où Jacques Parizeau fut invité à Tout le monde en parle. Guy A. Lepage lui a demandé qui il voyait, au sein du PQ, pour reprendre le flambeau de la souveraineté. Je ne vois pas, a répondu Monsieur. Le nom de la chef actuelle du parti ne lui est pas venu à l’esprit. Il s’est repris, ensuite, dans son entrevue subséquente avec Mario Dumont. Mais il n’y a rien de plus parlant que la spontanéité. Et de plus cruel.
Une énigme
La politique, comme le billard, est un sport où les rebonds sont fréquents. Dans un passé récent, Jean Charest était aux abîmes de la popularité. Il en est ressorti. Il peut y retourner. Rien n’est donc figé, ni pour lui, ni pour Pauline Marois.
Cependant, le défi de Mme Marois dans la période qui s’ouvre sera de ne plus être un leader téflon-à-l’envers. Il s’agit d’un téflon où les succès dont elle est pourtant la grande responsable ne semblent pas lui coller à la peau.
C’est presque une marque de commerce, chez elle. Elle réussit des exploits, mais sans crises et sans pleurs, donc sans triomphe. Au bureau du premier ministre, sous Parizeau, je l’ai vu négocier une entente avec le front commun syndical, avant le référendum, sans heurts et sans vider la caisse, dans ce qui fut la négociation la plus paisible de l’histoire récente. Vous ne vous en souvenez pas ? Normal. Il n’y a pas eu de casse. Elle réussit ensuite, toujours avant le référendum, à négocier une convention collective virtuelle avec les syndicats québécois et fédéraux de fonctionnaires pour baliser l’intégration des fonctionnaires fédéraux au Québec en cas de souveraineté. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, aucune chemise ne fut déchirée.
Vous vous souvenez des fusions municipales ? Ah oui, bien sûr. Mais sous Lucien Bouchard au ministère de l’éducation qu’elle avait apaisé après la tornade Jean Garon, elle a réussi à fusionner et à réduire de moitié le nombre de commissions scolaires, une tâche qui aurait du faire lever les boucliers de tous les barons de province. Pourtant, calme absolu. C’est la succession de ces dossiers délicats bien gérés et bien réglés qui m’a conduit assez tôt à voir en elle les qualités requises pour gérer avec détermination et calme une transition encore plus délicate: celle vers la souveraineté.
Ce n’est pas la compétence ni la finesse qui manque. Depuis peu, elle a acquis le mordant. Lui reste à acquérir ce qu’un Jean Charest ou Bernard Landry ont à profusion: l’autopromotion. Faire et faire reconnaître ce qu’on a fait. Pour convaincre qu’on peut faire mieux encore.
Rester, bref, Wonder Woman, mais ne plus être translucide.
C’est la semaine des prix du BlogueLisée.
Mardi: Recrue de l’année: Amir Khadir
Mercredi: Pompière de l’année: Nathalie Normandeau
Jeudi: Prix du groupe le plus prometteur: les députés péquistes
Vendredi: Jean Charest, Prix du parlementaire s’étant le plus illustré hors-Québec
Lundi: Pauline Marois: Prix de la Wonder Woman translucide
Très bon article, monsieur Lisée.
Ce qu’on en comprend, c’est qu’elle a toutes les capacités.
Elle doit par contre ,elle même, « se voir » (se projeter, s’incarner) en tant que leader.
Passer de l’état mental de « second » à « Leader ».
Ce n’est pas insurmontable. Allez Pauline!
J’ai toujours voté pour le parti québécois et cela depuis 1976, je ne voterai plus désormais pour lui parce que ses prises de positions sont devenus populistes. Je suis en accord avec le rapport de la commission Bouchard-Taylor, que moi, j’ai pris le temps de lire. Et j’ai eu à participer à l’écriture de certains documents du cours Ethique et culture religieuse et à en réviser d’autres et ils ne font pas la promotion du multi-culturalisme. C’est encore une stratégie pour discréditer un programme qui peut changer la mentalité de clocher de certains québécois. Le parti québécois est en train de prendre la relève de l’ADQ et ce n’est pas pour leur plus grand bien. Quant à madame Marois, peut-être qu’il faudrait se poser la question: est-ce que les québécois sont prêts à avoir une femme pour les gouverner? Je suis surprise qu’avec une attitude si rétrograde que cette question n’ait pas effleuré l’esprit du parti!
Dans un univers politique où domine le spectacle et l’effet de manche, c’est bien entendu que la Pauline première mouture ne fait pas le poids. Mais vous soulignez qu’elle a acqui récemment un peu de mordant. C’est en effet un assaisonnement essentiel qui s’accorde avec le soi-disant temparément latin qui nous appartiendrait.
Je m’en réjouis remarquez parce que je commencais à trouver que son leadership manquait un peu de piment.
Mais si le pouvoir corrompt, il use aussi, et malgré ses feux d’artifice, on commence à apercevoir les artificiers derrière les feux que lance Patapouf Charest. Et après il faudra bien que quelqu’un répare les pots cassés. Et en ce domaine, Pauline se révélera probablement l’abeille dont le québec a besoin.
Reste que l’ensemble des qualités que vous évoquez jean-François devraient être l’ingrédient qui la mène aupouvoir. Je crains cependant qu’elle y sera portée pour les mauvaises raisons, soit un énhaurme vomissement de la population par rapport à un gouvernement cynique, finalement démasqué.
Bref, une main solide dans un gant de velours.
Toujours le même débat la nuance entre la théorie et la pratique.Soyez réalistes une fois rendu dans le cubicule les hommes ne vctent pas pour la femme.
Elle se fait du capital politique sur cette demande d’enquête publique mais elle sait très bien qu,elle aurait les mains attachées autant que lui si elle avait le pouvoir de la mettre sur pied. Le vrai pouvoir n,est pas politique, encore une différence entre la théorie et la pratique.
Quand les autruches voudront bien sortir leur têtes du sable, ils leur restera encore du sable dans les yeux je vous le garanti, et faire du disocurs intellectuel avec ça c,est faire couler bien de l,encre mais même si elle avait lieu, c,est évident que des dossiers criminelles ils n’y en aura pas beaucoup d’ouverts la-dessus. La pourriture elle n’est pas juste autour de l’os elle est dans la moelle. Alors a moins d’être pret a changer toutes les institutions, leurs PARTENAIRES et le fonctionnement, il faudrait vraiment être illuminé pour croire que ça va changer quelque chose dans le FOND. La gamique est là pour rester, combien d’entre vous n’avez jamais jamais pris une décision ou fermé les yeux sur quelque chose que vous saviez tordu. Des gens plus catholique que le pape, l’intégrité ça existe tu encore est-ce que ça sert ou sa désert? Àa dépend toujours du point de vu d’ou on se place et des intérêts en jeu. Entre le rêve et la réalité il y a l’espérance d,un monde meilleure. Les uns le cherchent dans l’espace en se l’imaginant pure (avec tout les satellites et les cochonerie qui risquent de venir les frapper dans le front ils vont en revenir), d’autres sacrochent à des illusions et essaient de renverser la machine, le autres cultivent le détachement et essaient d’élever leur âme a des aspirations plus grandes. C’est qui les illuminés, il semble qu’il y en a un qui dort en chacun de nous. !:-0
Les québecois ne recherchent ni le pathos (Curzi), ni la sérénité ( Marois) mais l’Action (François Legault)
Pauline Marois a fait un travail en profondeur au Parti Québécois et a posé plusieurs jalons qui seront bénéfiques a court , moyen et long terme et furent très bien émunérés pas J.F.Lisée . Son travail comme cheffe de l’opposition a demandé beaucoup d’ajustements car ce n’est pas un poste naturel qu’elle aime spontanément . Elle s’est beaucoup améliorée et a trouvé les vêtements et le juste ton dans son nouveau rôle que tous les chefs de l’opposition trouve ingrat .
J’ajouterais que le travail de sape des adversaires au sujet de son manoir a porté certains fruit mais est en train de disparaitre et qui sera chose du passé le jour ou il sera vendu .
Le sondage Léger Marketting fut effectué dans le milieu de la tempête et serait plus dévastateur maintenant . Je m’attendais a la publication d’un Crop-La Presse fin novembre comme a chaque mois ! Motus et bouche cousue , la grosse Presse aurait-elle trouvé son sondage trop mauvais pour publication ? Ces dirigistes du fédéralistes a la Desmarais , Pratte et Dubuc auraient intérêt a expliquer les raisons de cette non publication …..
Tout ça est bien vrai, alors pourquoi ne décolle-t-elle pas plus? Le manque de « publicisation » grand public? Ses faiseurs (seuses) d’image? Il n’est pas certain que les bandes blanches de la monture de ses lunettes n’ait pas fasciné par leur nouveauté et détourné l’attention de son discours. Son image de maman un peu sévère -mais juste? sa voix? Le fait d’être une femme dans un pays de culture longtemps machiste (confortée par la structure machiste de l’Église catholique)? Quant à l’anglais? ça, ça ne devrait pas être un problème dans un pays souverain francophone. Tous les chefs d’États ou de gouvernement non anglophones ou peu anglophones sont accompagnés d’interprètes assermenté(e)s. Donnant, donnant, au Canada, combien de Premiers ministres provinciaux sont bilingues fluants comme Elvis Graton?
Le pire moment c’est lorsqu’elle s’est humiliée devant le pédant d’écrivain brésilien à Tout le monde en parle. Elle était là, presqu’à genoux, le suppliant de nous comprendre et de nous aimer. Pitoyable!
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Vous qui savez tout sur Pauline comment expliquer qu’elle n’ait pas joué la carte de la femme lors de la dernière campagne électorale? Les femmes représentent 52% des électeurs. C’était la première fois qu’elles avaient la chance de voter pour une femme première ministre, comme les Noirs avec Obama. Pourquoi que personne autour d’elle ne lui a dit:vas-y à fond Pauline. Joue la carte féminine, c’est un argument de taille. Peu d’hommes, à priori de ton bord, vont être choqués.
Elle n’en a jamais parlé!
Je regrette même si je ne suis pas pQ j’aurais bien aimé qu’une femme puisse accéder au pouvoir mais le momentum ni est pas, la population nest pas prête et ça ne prends pas des intellectuels a la tête des partis mais des entrepreneur, visionnaire bon vendeur a ce moment ic capable de partir de scratch qui a fait ses preuves dans le privé mais pas avec son prore argent (ça n’exclut pas de subventions, mais a été directement tributaire et responsable de ses décision. Quelqu’un comme Laliberté du cirque du soleil. Pourquoi je suis tellement cinique envers la gamique, c’est que je considère qu’ils nous volent notre patrimoine. Ces impots, ses richesses ça nous appartien, on a pas besoin de cette organisation, de son argent sale et de sa »protection », si chèrement payée pour construire et développer notre pays. Je sais que leur argent à compté a ben des places, mais on a juste a voir moins grand et progresser lentement mais surement. Sans être nationaliste Qébécois je suis très nationaliste de ma gaspésie, mon québec et mon canada, qu’ils soit gamique, amaricains ou venue d’ailleurs je n’aime pas que d,autres viennent contrôler nos affaires.
Pauline Marois n’est pas charismatique , reste la translucidité donc la pratique tous terrains , et , à ce niveau elle performe bien Mais beaucoups reste à faire en rassemblant dans une réelle coalition péquiste les ADQ vraiment indépendantistes , les QS vraiment indépendantistes, les PI vraiment indépendantistes, les Verts vraiment indépendantistes et ceci en expliquant haut et fort à ceux qui votent pour ces partis divisionnistes qu’ils font élire Meech-Moins Charest et empèche la décolonisation de notre pays le Québec , la francisation du Québec et notre ouverture au monde donc notre présence comme nation dans les centaines d,institutions internationale et dans les deux cent pays du monde .
Pauline Marois avec sa grande expérience semble être capable de réaliser cela .
Aidons-là , et nous l’aurons notre pays le jour ou tous les signeaux seront clairs, translucides et évidents .
M. Noël, Mme Marois ne peut quand même pas suivre les traces de Mme Normandeau qui a joué la carte de la femme en déclarant que quand une femme comme elle est insultée, toutes les femmes devraient se sentir insultées aussi…genre.
Tout le monde sait que Mme Marois est une femme, elle s’habille et se comporte en conséquence. Ça devrait être une indication suffisante pour faire réfléchir le Québécois moyen, moyennement intelligent.
1. Julien David:
Elvis Gratton , ça s’écrit avec 2 T…sans rancune
2. Départ de Camil Bouchard:
J’ai bien connu C. Bouchard et F. Legault.
Ils se complémentaient: un penseur brillant, un homme d’action exceptionnel.
3. Pourquoi ces gens quittent la politique à 54 ans et à 64 ans ?
@Yves Graton –
1- Non seulement pas de rancune bien sûr, mais des excuses pour ce manque de T, acte dû à une fréquentation non assidue de son univers. Il faut dire que vous étiez plutôt bien placé pour remarquer ce T manquant.
2- Plus sérieux, tout à fait d’accord pour François Legault. Il reviendra, après un purgatoire salvateur.
Elle mérite bien son titre de super héros. Il faut des supers pouvoirs pour réussir à passé au travers des réunions de militants du PQ.
Pif! Paf! Ouch! Kapow! Elle les mets à leur place ces méchants militants.
Puis elle a immobilisé Curzi le jocker qui planifiait d’abolir le beau cours d’ECR multiculturaliste. WHAM ! Krunch!
Oh! que le français est écorché. Ainsi, l’expression «pourquoi que» n’est pas française. Il aurait fallu écrire «pour quelle raison».
Je suis un ancien péquiste. J’ai été péquiste pendant 33 ans mais la loi sur les fusions forcées et le fait de cacher 859 millions$ en Ontario ont eu raison de mon attachement à ce parti et j’ai décroché parce que le PQ ne respectait pas les citoyens.
J’ai beaucoup aimé René Lévesque et Jacques Parizeau qui avaient et démontraient, dans leurs discours et leurs actions, une flamme et une énergie que nous ne retrouvons plus au PQ. Le fait d’avoir, en son sein, un SPQ-libre et une Monique Richard très socialistes, éloigne une bonne partie de l’électorat. La Pauline est toujours pour la réforme scolaire qu’elle a mise en place. Elle traine ce boulet sans jamais avouer que ce fut une erreur et qu’il faudrait revenir aux bases de l’enseignement (les enfants ne savent plus écrire en français, ils ne connaissent pas l’histoire et on a nivelé vers le bas parce qu’il ne faut pas de compétition dans le socialisme). Elle n’a jamais donné d’excuses pour les fusions forcées qui ont heurté de nombreux citoyens et qu’on n’a pas voulu consulter après avoir imposé un baillon à l’Assemblée nationale. Je ne critique pas sa richesse; les socialo s’en occupent. Encore du nivellement par le bas. Elle n’a donc pas cette flamme à transporter les montagnes. Elle ne soulève personne par ses paroles.
Le dernier argument de certains : elle aurait dû se servir de son statut de femme pour gagner et les hommes qui la supportent n’auraient pas protesté. On considère l’homme commme quelqu’un qui ne peut prendre ses décisions par lui-même. S’il ne lui reste que cet argument, ce ne sera pas suffisant et elle fera une «Nathalie Normandeau» d’elle.
Je suis toujours indépendantiste mais je n’aime pas le porteur de ballon que sont le PQ socialiste et la Pauline Marois sans feu intérieur. Si elle a une passion, elle est recouverte de cendres qui ne font que de la poussière dans le vent politique. Je n’apprécie pas Gilles Duceppe non plus.
Une opinion très personnelle: Pauline Marois n’inspire pas. Rassurez-vous: Charest non plus.
Mais où sont les hommes et les femmes du premier gouvernement Lévesque dans ce parti?
Cette fin d’année est encouragente pour la souveraineté du Québec.Dans le palmarès livres Archambault, »La souveraineté du Québec » de Jacques Parizeau est le meilleur vendeur dans ouvrage général.Le PQ es en tête dans les sondages et il le demeurera si il continue à défendre l’identité Québécoise et nos valeurs.De plus en plus c’est ce que les Québécois voudront entendre parler.Tant qu’à Pauline Marois qui a tant fait pour faire avancer le Québec,sa principale lacune est de réussir à passer son message.Cependant lors de la dernière session je l’ai trouvé très bonne à l’assemblée national.Je demeure convaincu que plus elle parlera d’identité,de culture,de langue,de nos valeurs communes et du danger du multi culturalisme à la Trudeau ,que son message va passer.Bravo Pauline ,j’ai parfois des doutes mais aussi un grand espoir que tu puisses réussir.
Jacques Noël #9
« Vous qui savez tout sur Pauline comment expliquer qu’elle n’ait pas joué la carte de la femme lors de la dernière campagne électorale? Les femmes représentent 52% des électeurs…
Elle n’en a jamais parlé! »
Je lui suis très reconnaissant, au contraire, de ne pas en avoir parlé. D’ailleurs, si elle avait demandé aux femmes de voter pour elle parce qu’elle est elle-même une femme, je crois que cela aurait été contre-productif.
Vous évoquez Obama; pourtant, il n’a jamais plaidé devant les Noirs qu’ils devaient voter pour lui parce qu’il est noir; c’eut été la meilleure manière d’assurer l’élection de McCain… Cet électorat lui était acquis, non pas parce qu’il est noir, mais parce que depuis quelques générations à tout le moins, l’électorat Noir vote (très) majoritairement Démocrate.
Même si Pauline Marois avait insisté sur sa « féminitude »,pas sûr que les femmes auraient voté massivement pour elle.
Celles (et ceux) qui souhaitaient voter Marois pcq c’est une femme, n’avaient pas besoin qu’elle le leur dise. Tout comme Obama n’a pas eu besoin de dire aux Noirs que son père est Noir.
Se garder une p’tite gène, ça me paraît nettement plus rentable.
Pauline Marois n’a ni la stature ni la vision d’une chef d’État. Sa priorité : devenir la première femme premier ministre du Québec. Pour y arriver, elle tente par tous les moyens de récupérer le vote adéquiste, et ce même si ça l’oblige à des volte-faces à la Dumont 360 et à radicaliser son parti. C’est de l’opportunisme flagrant. Sa deuxième priorité, c’est faire l’indépendance. Sa stratégie? Mystère. Sa vision d’un Québec souverain? Bof, on verra quand ça sera fait. Elle a participé aux pires réformes et aux décisions les plus irresponsables de l’histoire du Québec. Et on sait maintenant que son éthique en tant que Mme Blanchet-Marois est assez élastique (son mari détenait des actions des entreprises avec lesquelles faisaient affaire la SGF alors qu’il en était le grand patron et qu’elle était ministre des Finances). Je crois que la pire chose qui pourrait arriver au QUébec est de l’élire premier ministre. Pendant que Jean Charest propulse le Québec sur la scène internationale, Mme Marois et son parti proposent encore et toujours le repli.
@Warren Peace
Les Noirs forment 12% de l’électorat américain; les Québécoises font 52% de l’électorat québécois. Maths 101
Insister sur sa couleur aurait été mortel pour Obama parce qu’il risquait de s’aliéner le vote blanc. Insister sur sa féminité pour Pauline n’aurait pas du tout aliéné le vote péquiste masculin. Politique 101
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Quelqu’un sait si Pauline a vendu son château?
Malheureusement le temps joue contre elle,encore au moins 3 ans avant les élections c’est très très long, il va couler beaucoupd’eau sous les ponts, la commission d’enquête, les fiers, les garderies ect. ça va être chose du passé, la crise va être passée
l’économie va reprendre du poil de la bête, au diable la souverainté, nous n »avons pas besoin de 5 années de perturbation, c’est elle qui a fait cette déclaration. Un deuxième député a quitter le bateau en six mois, ça veut tout dire 2 et 2 font quatre,bonne chance quand même Pauline.
@ Warren Peace et Noel
Mon commentaire sera choquant pour plusieurs s’il passe.
Vous nous avez fait la preuve que le féministe s’attaque aux hommes plutôt que de rallier les femmes et les hommes.
Rien à voir avec les noirs et les blancs des USA.
Ce n’est plus la passion qui me fait poursuivre avec le Parti Québécois, mais plutôt la démarche logique et démocratique, vers l’indépendance (40%),(49,4%),( ?%), d’un peuple conquis…
Mieux que la passion, madame Marois possède l’expérience et surtout la constance… À ce que je sache, depuis la loi 101, la langue officielle du Québec est le français, alors un peu d’indulgence… Je ne vois pas madame Marois en immersion anglaise pour un an, à défault d’être parfaite bilingue, un bon traducteur peu compenser…
Je crois aussi que les Québécois, surtout les plus jeunes, sont capables d’imaginer une femme chef du pays… Bravo pour son prix de Wonder Woman translucide!!!
Avec un peu de sarcasmes…
Assis dans les loges; la vue semble belle!
Merci de la partager, j’ai pas pu voir tout cela… Et même si… Mme Marois ne m’inspire pas suffisament en tant que cheffe. Mais bravo pour ses réalisations.
La châtelaine Madame Marois n’est pas une femme de conviction et elle très peu à l’aise dans son rôle de leader. Elle n’a ni la stature, ni le coffre pour jouer ce rôle. D’ailleurs, qui l’a au Parti québécois?
Qui se souvient de son passage aux différents ministères où elle a sévit? Presque personne sauf bien sûr les professeurs au sujet de son malheureux règne à l’Éducation où elle a bousillé un système en l’aggravant avec sa réforme Marois, réforme dont nos pauvres enfants québécois en subissent encore les funestes répercussions.
Pour le grand bien du Québec, elle devrait retourner dans son « p’tit chalet pas d’électricité et pas d’eau chaude » dans Charlevoix et laisser le Québec réparer les dégâts des politiques qu’elle a provoqués.
Lui manque du charisme pour défoncer le plafond du conformisme de l’électorat. Avec le piètre bilan du gouvernement Charest, le PQ devrait voguer loin des autres sur la mer bleue du Québec, nenni.
Lévesque,Parizeau et Landry n’étaient pas que des hommes en politique, ils avaient chacun à leur manière ce charisme et cette persuasion que Mme Marois ne semble pas avoir.Too bad for her!
@Yvon Fleurent
Ca n’a rien à voir avec le féminisme. Une élection c’est une guerre. Tu dois jouer sur tes avantages et souligner les faiblesses de l’adversaire.
Le PQ a toujours eu un gros problème avec le vote féminin. Au dernier référendum, les hommes ont voté oui et les femmes non. En majorité s’entend.
Le PQ frappe le mur chez les femmes de 55 ans et plus. Il y a une peur de l’indépendance chez les femmes de cet âge qui est presqu’aussi infranchissable que chez les Anglos et les Allos
Là le PQ avait la chance de présenter une femme de ce groupe d’âge. Le PQ avait la chance de dire à ces femmes: regardez, comme les Noirs aux États-Unis, vous avez la chance,pour la première fois de votre vie, de voter pour une femme première ministre. Ben le PQ n’en a pas soufflé un mot!
C’était la meilleure carte de Pauline pis elle ne l’a pas joué!
@Jacques Noël
« Insister sur sa couleur aurait été mortel pour Obama parce qu’il risquait de s’aliéner le vote blanc. Insister sur sa féminité pour Pauline n’aurait pas du tout aliéné le vote péquiste masculin. Politique 101″ – #21
Vous croyez m’apprendre la politique et les maths du niveau de la maternelle?
S’il est vrai que le fait d’insister sur sa féminititude n’aurait pas suffi à lui aliéner le vote péquiste masculin, comme vous l’affirmez péremptoirement, veuillez m’expliquer, Einstein, en quoi une telle insistance aurait pu influencer le vote libéral, solidaire ou adéquiste féminin…
Ce qui vaut pour Minou vaut aussi pour Pitou.
S’il existe une seule femme, au Québec, qui ait pu ignorer de quel sexe est Pauline Marois, nommez-la! S’il existe une seule femme au Québec qui ne savent pas encore que Marois n’est pas du même sexe que Lesage, Johnson, Bertrand, Bourassa, Lévesque, Johnson 2, Parizeau, Bouchard, Johnson 3 ou Charest, nommez-me-la!
En revanche, il existe des électeurs, des électrices (et de l’électricité?) qui estiment qu’une cheffe de parti qui se sent obligée d’expliquer qu’elle est une femme
a) est vraiment à court d’arguments convaincants!
b) sous-estime la capacité de discernement du bon peuple…
c) s’apprête, si elle devait être première-ministre, à interdire les pénis au sein de la fonction publique…
Pragmatisme 053 et Politique 201.
PS: je suis moi-même de la catégorie B mais ne suis pas si éloigné de la catégorie A, ci-dessus.
@jacques noël #28
» Le PQ frappe le mur chez les femmes de 55 ans et plus. Il y a une peur de l’indépendance chez les femmes de cet âge qui est presqu’aussi infranchissable que chez les Anglos et les Allos »
Et vous croyez qu’une femme de 67 ans va surmonter sa crainte à la seule annonce – comme si ce n’était pas déjà assez évident – que Pauline est une femme?
Mais je vous le donne en mille, il se trouve au Québec quelques électeurs qui, peut-être en raison de leur éducation ou de leurs préjugés, ne voient pas d’un bon oeil le fait qu’une femme puisse accéder à un poste de commande. Une « première-ministre »? Non merci…, qu’ils diront dans l’isoloir. En public, toutefois, ils feront comme font ces Américains qui qualifient Obama de socialiste, ce qui est socialement plus acceptable aux USA que de le qualifier de sale nègre. Ceux-là diront que Marois est arrogante, déconnectée, hautaine ou pas suffisamment bilingue. Ça passe mieux…
@Warren peace
Une élection se joue toujours sur quelques pourcents. Ajoutez 3% au PQ à la dernière élection et il prenait le pouvoir.
L’argument d’une première femme première ministre est un argument de vente que n’avait ni Charest ni Dumont et qui pouvait aller chercher un certain nombre de femmes qui,au départ, n’étaient ni très libérales, ni très adéquistes.
Les élections sont toujours tranchées par ce type d’électeurs zé électrices. Pauline a refusé de sortir son meilleur argument de vente. Résultat: elle a dû se contenter de seulement 12,000 votes de plus que son prédécesseur homosexuel…
Si elle était allé chercher 50,000 femmes de plus, le PQ prenait le pouvoir, majoritaire
Pour ce qui est de la popularité des chefs(Charest 29%, Marois 26%), n’oublions jamais que tout chef libéral,de même que son parti, bénéficient d’une base acquise et automatique de 15 points. Quel que soit le climat politique, les anglos et les « allos » sont invariablement du même côté à 90% et plus. C’est du côté franco qu’il faut porter les analyses et qu’on dénote des variations d’humeur et là ,on voit que Pauline Marois devance nettement Jean Charest.
Par ailleurs, il est très encourageant de constater que 54% des francos appuient aujourd’hui l’un ou l’autre parti souverainiste.(P.Q.47%, Q.S.7%). En contexte référendaire, on peut raisonnablement miser sur la moitié des Verts(3%)et la moitié des adéquistes(4%)et on obtient 61% du vote franco. L’indépendance, une idée bien vivante!
Pour réaliser l’indépendance du Québec sans intelligence populaire il s’agit d’aller chercher un cheuf charismatique, mais pour réaliser l’indépendance du Québec en toute intelligence une bonne administratrice et de bons rassembleurs multipartistes et multitendances économiques suffisent
Si la nation Québecoise réussit cet exploit elle aura été l’unique nation au monde à avoir réalisée sa décolonisation sans violence et surtout sans les médias .
Madame Marois revenait de très loin dans le dossier nucléaire. La nouvelle opposition du P.Q. à la reconstruction de la centrale nucléaire Gentilly-2 est une démonstration que ce parti est en bonne voie de s’affranchir de ses vieilles idées reçues et de son inféodation à la FTQ sclérosée et à l’État dans l’État qu’est devenue Hydro-Québec.
Le parcours a été long et ardu au sein du caucus dans ce dossier. Madame Marois a fait là un grand virage historique avec ses députés, c’est très encourageant pour la montée de la mouvance environnementale au sein du parti et de l’idéal de la souveraineté du Québec.
@jacques noël #31
Cessez de faire du sur-place et répondez ENFIN à cette question que je vous adressais au #29:
« S’il est vrai que le fait d’insister sur sa féminititude n’aurait pas suffi à lui aliéner le vote péquiste masculin, comme vous l’affirmez péremptoirement, veuillez m’expliquer, Einstein, en quoi une telle insistance aurait pu influencer le vote libéral, solidaire ou adéquiste féminin… »
What goes up must come down. Vous avez lancé un argument, je l’ai viré à l’envers. Si, comme vous l’affirmez, les convictions péquistes des mâles péquistes sont suffisantes pour les rendre imperméables, pourquoi les convictions solidaires, adéquistes ou libérales des électrices solidaires, adéquistes et libérales ne seraient-elles pas suffisamment ancrées pour les empêcher de tomber dans les bras de Pauline, première aspirante au poste de PM?
Elle est pourtant rédigée sans ambiguïté, cette question. Alors j’attends…
Vous pouvez rêver; j’appellerai ça de la « pensée magique »…
On reproche à Mme Marois d’être une riche bourgeoise. Depuis quand les chefs d’Etat des Etats-Unis, du Canada et du Québec sortent-ils du peuple? Trudeau et Bourrassa étaient-ils des ouvriers? Ils étaient pauvres? Quelle hypocrisie de la part des Québécois qui admirent tellement les riches tels Guy Laliberté et Céline Dion.
«C’est presque une marque de commerce, chez elle. Elle réussit des exploits, mais sans crises et sans pleurs, donc sans triomphe.» J’ajoute, comme vous l’écrivez aussi, que’elle est capable de revenir sur certaines positions passées, quand elle obtient de nouvelles informations. J’admire son intelligence, son humanité et sa capacité en s’en servir dans les situations mêmes les plus difficiles.
Tout ce qui lui manque, c’est un vrai «faiseur d’image» ou un marketeur capable de comprendre ça et de la «vendre» pour ce qu’elle est. Lequel ou laquelle a ce talent???
Vous avez bien raison de souligner les exploits réalisés par Mme Marois.
Pourquoi n,en récolte pas encore les fruits comme cela devrait l’être étant donné les circonstances?
Pensons médias la synergie Gesca-Radio-Canada, leur tendance à caricaturer Mme Marois, souvent pas loin du dénigrement…
Pensons aussi charisme en politique. On reproche à Mme Marois de ne pas être charismatique….
Serait une manière différente des femmes de faire de la politique… Est-ce qu’Angela Merkel est charismatique ? je ne pense pas…
Gro Brundt Hartland en Norvège ? Mary Robinson en Irlande ? elles ont été efficaces, compétentes, ayant du doigté pour travailler en équipe, pour régler des problèmes difficiles… mais charismatique… je ne crois pas…
oui Mme Marois a besoin d’un faiseur d’image….
J F Lisée écrit
« » »La résilience de Jean Charest est remarquable. 40% de bonne opinion » » »
Est-ce vraiment nécessaire d’écrire que près de la moitié de ces bonnes opinions sont immuables et inconditionnelles? pour le prouver il n’y a qu’à aller à la page 4 du sondage auquel vous référez, celui de Léger.
Vous y trouverez que les 2e-3e-4e- 5e politiciens les plus populaires du Parti Libéral, soit les 4 B, Béchard, Bachand, Blais et Bolduc sont classés respectivement par 45%, 47%, 47% et 46% comme étant non connus par les électeurs et supporteurs libéraux…….. les libéraux qui ont répondus à ce sondage affirment « ne pas connaître » ces 4 politiciens libéraux dans une proportion de 1 sur 2…. En résumé, un sur deux votent libéral les yeux fermés et inconditionnellement…
voilà pour l’explication de cette « résilience » pas si étonnante…. une bonne partie d’entre eux, rappelez-vous a aussi réélu Gérald Tremblay à Montréal…
soupçon de collusion ou de corruption pas de problème anybody but a separatisssss…
PAULINE MAROISest une vraie chefe. Elle travaille fort, intelligemment, avec humanisme. Elle sait mener ses dossiers comme vous le dites si bien sans tambours ni trompettes et elle arrive à règler. Elle est transparente et congruante.
Mais, elle ne récolte pas le fruit de ses semances. Pourquoi? Les gens sont habitués à Charest et cie: mensonges, manipulations, diversions, etc. Du standing comic quoi. Alors, quelqu’un de sérieux qui travaille honnêtement sur les dossiers ce n’est pas assez éclatant pour ceux qui ont une vie plate et qui comptent sur les autres pour se distraire. Puis, « Je me souviens » est de la fausse représentation pour beaucoup des nôtres. Merci!
@nadine magloire #36
» Trudeau et Bourrassa étaient-ils des ouvriers? Ils étaient pauvres? Quelle hypocrisie de la part des Québécois qui admirent tellement les riches tels Guy Laliberté et Céline Dion. »
Trudeau était riche à la naissance. Ce n’est le cas ni de Bourassa (né dans un quartier ouvrier de Montréal), ni de Guy Laliberté, ni de Céline Dion.
= = =
« Depuis quand les chefs d’Etat des Etats-Unis, du Canada et du Québec sortent-ils du peuple? »
Heu…
Vous devez être trop jeune pour avoir connu l’époque d’Antonio Barrette, surnommé « l’homme à la boîte à lunch ». Barrette aura été le dernier Premier-Ministre du Québec avant Jean Lesage…
L’indépendance du Québec est tellement une nécessité que même sans cheftaine ou sans chef elle se réalisera.
Ce n’est pas les qualifications de Mme Marois qui sont remises en cause. être chef en politique s’est avant tout une affaire de carisme. Pour être élue il faut séduire. Malheureusement les québécois ne sont pas prêt de se laisser séduire par une femme Il n’y a qu’à regarder le nombre de femme en humour. La femme ne peut être comique ou intellectuelle(que ce soit scientifique, représentant de loi, dirigeant ou humoriste, il faut avoir une personnalité une image le respect au dessus de tout ça pour être accepté), elle est encore trop vu juste dans les role de ressources humaines.
Pourtant on le sait pour prendre soin des autres, Laisser ses besoins(comme ses idées de côtés les femmes sont reconnues pour être plus conciliant et médiatrice que les hommes) MAIS, parce qu’il y a un mais. notre société n’est pas rendue là. Et ça n’est pas une attitude adoptée singulièrement par des hommes, non il y a probablement autant de femmes que d,hommes qui ne sont pas prêt a confier cette responsabilité à une femme. Pas une question de compétence, une question de confiance, et de carisme. Mme Marois inspire confiance mais n,a pas suffisament de carisme. Ça prend un vendeur. Je ne pense pas qu’une femme qui pourrait inspirér confiance et carisme serait élu là maintenant. Je le voudrais bien. Mais une Christiane Charette par exemple qui inspire confiance et charismatique serait-elle élue? C’est encore trop difficile pour une femme d’imposer compétence intellectuel et charisme pour être élu. Il faudrait quelle ait un bon 60 ans bien sonné, qu’elle ait été chef d,entreprise et soit respecté. Ne pas avoir du tout de cadavre dans le placard. Vous en connaissez-vous? Si oui sortez-là, il y a peut-être de la place pour elle. Elle ne doit pas avoir couché avec des syndicats, des mafieux, des biker, être indépendante de fortune, avoir fait travaillé du monde.
Vous me direz c,est beaucoup, on en demanderait jamais autant à un homme, le pire c,est que c,est vrai. Peut-être bien que j’en ai connu une, Suzette Arsenault de Bonaventure. Une femme remarquable mais je ne sais pas si ce genre de défi l’intéresse vraiment. Je pense que c’est elle qui a marrainé Nathalie Normandeau.
Bonjour,
Je crois que sans avoir le charisme d’un RENÉ LEVESQUE, Mme Marois a tout le potentiel pour devenir PREMIÈRE MINISTRE et elle l’a prouvée a plusieurs reprise même si elle a fait quelques gaffe par le passé, qui n’en fait pas?…
Je crois que les Québecois ont le pardon facile quand çelà fait leurs affaires,!!!…la preuve, que ne pardonne t’on pas à un Jean Charest qui ment en pleine chambre, il a surement eu un grand professeur plus menteur que lui.
Mr Lisée je suis d’accord avec vous et je qu’il est temps que nous arrêtions de se regarder le nombril si nous voulons un PAYS.