Qui a peur de Jean Charest ?

Jean Charest a commis des erreurs au cours de sa longue carrière politique, mais son règne ne mérite pas le titre de gouvernement corrompu que ses adversaires aimeraient lui accoler, dit notre collaborateur André Pratte. 

Paul Chiasson/La Presse canadienne, montage L’actualité

L’auteur a été journaliste, puis sénateur. Il est aujourd’hui directeur à la firme nationale de conseil stratégique Navigator et professionnel en résidence à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa.

Après huit ans d’enquête et plus de 300 personnes interrogées, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a finalement clos son enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québec. Cette nouvelle enlève l’immense épée de Damoclès qui flottait au-dessus de la tête de Jean Charest, ancien premier ministre du Québec et possible candidat à la direction du Parti conservateur du Canada. Mais elle ne suffira pas à faire changer d’avis ceux qui, depuis une décennie, répètent que son gouvernement était l’un des plus corrompus de l’histoire de la province. 

Dans Le Journal de Montréal, le chroniqueur Mathieu Bock-Côté a écrit : « Que retient-on de son passage à Québec ? […] Surtout, la commission Charbonneau. À l’échelle de l’histoire, il fait penser aux années Taschereau, qui pourraient faire passer celles de Duplessis comme des années lumineuses du point de vue de l’éthique publique. » À propos de Mâchurer, l’ancien chef du Parti québécois Jean-François Lisée évoque dans Le Devoir une enquête policière « qui tente de prouver [que Jean Charest] aurait établi le plus vaste système de corruption politique de notre histoire moderne ». La quatrième de couverture du livre PLQ inc. (écrit par le Bureau d’enquête des salles de nouvelles de Québecor) parle de « l’une des périodes les plus sombres de la politique québécoise ». Ouf !

Ces accusations ont été répétées tellement souvent pendant et depuis les années du PLQ au pouvoir sous M. Charest qu’elles se sont transformées en énoncés béton. On y croit parce que c’est la « vérité » véhiculée par les médias, sur la base de fuites soigneusement organisées par les enquêteurs de l’UPAC, enquêteurs dont on se demande bien ce qu’il leur reste de crédibilité.

Jean Charest a dû se défendre seul, ou presque, contre ces soupçons transformés en preuves. Tandis que la cheffe libérale actuelle, Dominique Anglade, ne le soutenait que du bout des lèvres, les autres partis se délectaient de cette suspicion et ces théories. Si c’est dans un livre, ça doit être vrai, semblait dire en octobre la vice-première ministre Geneviève Guilbault, en brandissant l’ouvrage PLQ inc. durant une période des questions à l’Assemblée nationale.

Les faits

Les faits, les voici. La commission Charbonneau a enquêté sur toutes sortes d’affaires de collusion et de corruption, dont la grande majorité se passaient au niveau municipal ou syndical, et n’avaient rien à voir avec le gouvernement de Jean Charest. Sur le plan provincial, la commission a mis au jour un système de financement des partis politiques, le « financement sectoriel », qui bien avant Jean Charest servait à contourner la Loi régissant le financement des partis politiques. M. Charest n’est pas l’initiateur de ce déplorable système, et le PLQ n’est pas la seule formation qui y a eu recours.

Sous Jean Charest, le PLQ a fixé à ses députés et ministres des cibles de financement trop élevées. Cela a eu pour effet d’exacerber le phénomène du « financement sectoriel » ; voilà la seule faute pour laquelle l’ancien premier ministre peut être, ultimement, tenu responsable. Quelques personnages plus ou moins douteux en ont profité pour tourner autour du pouvoir, cela n’a pas aidé.

Y avait-il un lien entre ce financement par les entreprises de génie-conseil, notamment, et l’attribution de contrats ? La commissaire France Charbonneau a conclu à un « lien indirect ». Son collègue Renaud Lachance, dont la rigueur n’a jamais été remise en question alors qu’il était vérificateur général du Québec, soutient plutôt que « les témoignages entendus à la commission ne permettent pas de conclure à l’existence d’un lien direct ou indirect entre le versement d’une contribution politique et l’octroi d’un contrat au niveau provincial ». Autrement dit, s’il y a bel et bien eu violation de la Loi régissant le financement des partis politiques, au PLQ comme au PQ, il n’existe pas de preuve de corruption. C’est la conclusion à laquelle a dû en arriver aussi l’UPAC, après avoir demandé deux fois l’avis d’un comité d’experts indépendants mis sur pied par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Nombreux sont ceux qui diront que ça ne se peut pas, que c’est la police et le système en entier qui sont trop corrompus jusqu’à l’os ou trop faibles pour aller au fond des choses. Cependant, si, après huit ans d’enquête et plus de 300 entrevues, le DPCP ne trouve même pas matière à porter des accusations, c’est qu’il n’y a rien là, point. 

Et il reste cette question à laquelle nous n’avons toujours pas de réponse : si c’était vraiment Jean Charest qui présidait à cette supposée corruption à grande échelle, pourquoi la commission Charbonneau ne l’a-t-elle pas fait témoigner publiquement pendant ses travaux ? Cette omission amoche sérieusement la crédibilité de l’enquête.

Ha ! Mais monsieur Pratte, que faites-vous de la commission Bastarache ? J’en fais qu’au lieu de me fonder sur des Post-it, je lis la conclusion de l’ex-juge de la Cour suprême : « L’ensemble de la preuve documentaire et testimoniale n’appuie pas la prétention du ministre Bellemare au sujet des pressions qu’il aurait subies de la part de tierces personnes liées au financement du Parti libéral du Québec au sujet de la nomination de certains juges. »

Les mythes

Jean Charest fait de la politique depuis 40 ans. Il a été premier ministre pendant neuf ans. Il a commis des erreurs. Notamment, comme beaucoup de politiciens québécois de son époque, il s’est plié à une culture malsaine du financement des partis politiques. Mais son règne ne mérite pas le titre de gouvernement corrompu que ses adversaires aimeraient lui accoler.

Voici que M. Charest pourrait revenir à l’avant-scène en briguant la chefferie du Parti conservateur du Canada. Pour mieux lui barrer la route, ses anciens adversaires ressortent les mythes du placard. De quoi donc ces gens-là ont-ils peur ? Si vraiment les Québécois en veulent à leur ex-premier ministre, celui-ci ne deviendra pas chef du Parti conservateur et la cavalerie intellectuelle n’a pas à se mobiliser comme elle le fait.

Ou alors ils craignent le politicien redoutable, rusé, l’orateur et débatteur hors pair. Un homme qui connaît le Québec et le reste du Canada comme pas un. Parfaitement bilingue. D’une détermination sans pareille. Si Jean Charest était élu chef du Parti conservateur, il aurait de fortes chances de devenir premier ministre du Canada. Se pourrait-il qu’un tel scénario, s’il se concrétisait, soit une très mauvaise nouvelle pour les indépendantistes québécois ? 

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Se pourrait-il qu’un tel scénario, s’il se concrétisait, soit une très mauvaise nouvelle pour les indépendantistes québécois ? OUI.
C’est ce qui déramge tant les Mathieu Bock-Coté de ce monde: Un pemier ministre Québécois qui démontre que le Québec peut tirer parti de son appartenance au Canada.

Charest ne dérange en rien les indépendantistes. En quoi pourrait-il les déranger?
Pour c e qui est de trier quelque chose du pays colonial canadian c’est plutôt le contraire..
Uniquement au point de vue de la langue. L’immigration qui est en train de noyer les francophones à Montréal?
C’est tirer quelque chose?
On peut continuer longuement sur ça et d’autres sujets.

Et que dites-vous du salaire caché que M. Charest a reçu pendant toutes ses années au pouvoir?

Parfait et lui donne l’absolution et comme pénitence se faire élire à Ottawa pour continuer ses manigances!

Un vrai Trump quebecois. Des accusations et un systeme de justice qui se defile.

L’auteur de l’article sur Charest André Pratt a été journaliste pour les journaux des Desmarais et a souvent défendu leur intérêts
S’il c’est rendu au sénat il peut remercier ces messieurs.
En publiant un article comme celui que vous venez de mettre sur la négation de corruption de Charest votre magazine prêt toute sa crédibilité

Ce même André Pratte associé à Power Corporation qui via La Presse a toujours pris position sans censure (et c’est bien correct) en faveur des Libéraux lorsque venait une élection. Effectivement, votre magazine aurait pu se garder une petite gène. Décevant venant de vous.

Votre conclusion vous ressemble à s’y méprendre! ce n’est pas tant la corruption qui me semble caractériser ce premier ministre alternant entre conservateur et libéral; de provincial à fédéral. C’est son bris du filet social, sa réingénérie de l’état, sa participation au sacage du système de santé, et maintenant, sa poursuite contre le gouvernement du québec; sa réputation valant des millions à ce qu’il paraît. Dans notre système politique, il est presque impossible, tout partie confondu, d’épingler un premiser sinistre.

Tous types de financement d’un parti politique fait partie de la culture socio-politique tant de la société québécoise que canadienne. Ce n’est pas des enquêtes policières qui va changer cette façon de faire. Alors, tout chef de parti et le parti lui-même peuvent et pourront s’en sortir les «mains propres», si on parle d’abus d’influence et de promesses électorales à ses fiers partisans. C’est évident que le futur Premier Ministre du Canada provenant du Québec saura garder l’unité dans la dite FÉDÉRATION canadienne comme l’on fait ces PM québécois qui l’ont précédé. Quant aux erreurs de Jean Charest comme PM dans les coupures en santé, Éducation, services sociaux, je vous rappelle que l’Alberta s’est aussi fortement commis dans ce type d’exercices socio-économiques. Aussi, dans un tel système, qui va condamner un PM d’appliquer ces modes d’influences traditionnelles. L’Europe, l’USA et autres pays démocratiques le font si bien. C’est donc aux électeurs d’exprimer la vision future d’une politique afin d’appliquer un MIEUX-VIVRE socialement et économiquement acceptable pour TOUS.

« mais son règne ne mérite pas le titre de gouvernement corrompu »

What?!

OK, je ne lirai pas plus loin.

Après tout ce beau discours, comment pouvez-vous en arriver à cette seule conclusion? L’homme a toutes ces qualités, c’est fort possible mais je n’arrive toujours pas à savoir ce qu’il veut. Pour nous ou pour lui-même??? Ses qualités sont grandes mais son jeu de balancier entre des orientations partisanes qui s’opposent me donne à penser qu’il pourrait avoir davantage à faire pour rallier son nouveau parti qu’à tenter de gérer le Canada. Quant au Québec, il est déjà passé à côté de la souveraineté une fois mais il s’apparente à cette vieille histoire: « je suis un chien qui ronge l’os… un temps viendra qui n’est pas venu où je mordrai celui qui m’aura mordu ». Le temps demeure, les politiciens et nous quittons la scène et les générations qui suivent tentent d’en corriger le tir. Avons-nous besoin d’exemples?

André Pratte à l’Actualité , quelle fédéraliste et rouge ! Peut-on appeler cela du recyclage !

Outre le manque de preuves de corruption du parti libéral de l’époque (le proverbe dit pourtant qu’il n’y a pas de fumée sans feu), ce qui me tarabuste, ce ne sont pas les qualités de l’homme comme tel. C’est le phénomène de la ¨girouette¨ ! Aussi expérimenté qu’il soit, Jean Charest est passé du parti conservateur du Canada au parti libéral du Québec pour revenir (fort possiblement) au parti conservateur du Canada. Ça veut dire quoi ce viraillage ? Ma réponse personnelle, c’est la recherche du pouvoir pour le pouvoir. Il n’y a pas de conviction profonde dans ce comportement. On appelle ça un vire-capot.
Avec les Robert Bourrassa, les René Levesque, les Jacques Parizeau, il a été l’un de ceux qui a affirmé haut et fort que le Québec avait tout ce qu’il faut pour devenir un pays. Ce n’est certainement pas en devenant le P.M. du Canada qu’il en fera la promotion.
Plus ça change, plus c’est pareil.

Bonjour…..
Je n’ai***AUCUNE** confiance en Jean Charest….. Je ne vous surprendrai surement pas en vous disant, que je ne suis pas la seule, n’est-ce pas ????….. Encore là, comment il se fait que *** (Machurer )* est si rapidement ****RÉGLÉ…..???.EFFACER…???.OUBLIER….??? Nous ne sommes pas TOUS des ****CAVES*** !!!!……
Bonne fin de semaine,

Jacquie Gagnon

S’il n’y pas pas eu corruption, ni malversation durant les années libérales de Jean Charest au Québec, pourquoi des personnes ( ingénieurs, entrepreneurs) ont ils été condamnés. La justice ne peut pas marcher seulement dans un sens: s’il y a eu des montants d’argent versés illégalement, c’est qu’il y a eu quelqu’un pour recevoir ces montants, pourtant dans le parti libéral personne ou presque parmi les collecteurs n’a été condamné. Jean Charest, en demandant aux membres influents du parti libéral de récolter des montants importants a agi un peu comme un chef mafieux qui exige de son entourage toujours plus d’argent sans dire comment l’obtenir. Jean Charest en demandant un financement exagéré du parti libéral, sans dire comment l’obtenir (car ce n’est pas son rôle) a incité les collecteurs de fonds a contourné les règles, le principal étant de ne pas se faire prendre en défaut. Jean Charest est coupable pour avoir fermé les yeux sur un système illégal qu’il a lui même initié.

Qui a peur de Jean Charest. Moi. C’est un homme en qui je ne pourrai jamais avoir confiance. À l’époque ou il était le bras droit de Kim Campbell, Madame Campbell devait faire une conférence à St-Jean-sur Richelieu et comme j’étais curieuse de connaître les propos de Mme Campbell, je me suis rendue pour l’entendre. À ma grande déception, elle avait eu un empêchement et c’est Jean Charest (son bras droit) qui la remplaçait. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que tout au long du discours de M. Charest, il n’a pas hésité à lui planter des couteaux dans le dos en étant très mesquin à son égard. Peut-on faire confiance à un tel homme ? Il ne faut également pas oublier l’épisode du Mont Orford. Ces terrains qui avaient été donnés par de généreux donateurs pour créer le parc Orford et que M. Charest était prêt à échanger pour qu’on puisse les développer. La confiance en un tel homme…JAMAIS…..

Charest qu’il fasse sortir par le Quebe c LIberal Party les documents cachés. Que le Quebec LIberal Party aille les donner soit à l’UPAC ou au DPCP.
Là on pourra voir s’il n’est pas une crapule.

«Selon les informations recueillies par le Bureau d’enquête parlementaire du Journal, le PLQ voulait cacher 41 mots-clés contenus dans les documents perquisitionnés. Les mots «fraudes», «constats» et «Violette Trépanier» se retrouvent sur cette liste qui a permis aux avocats du Parti libéral de garder secrets 65 documents.»

Documents perquisitionnés au PLQ: «Pas de complot», dit Couillard
https://www.journaldequebec.com/2017/05/10/documents-perquisitionnes-au-plq–pas-de-complot-dit-couillard

M. Pratte nous sert un long argumentaire pour arriver, évidemment, à la conclusion que M. Charest n’a pas été trouvé coupable. En effet.

Cependant, peut-on se questionner sur le sulfureux chef de L’UPAC, sur le fait que M. Charest ait déclenché la Commission Charbonneau quand il fut acculé au pied du mur (l’ensemble de la société le demandait et lui s’y refusait encore)…?

Peux-t-on se demander si la Commission Charbonneau, qui a été efficace au niveau syndical et municipale, n’ait pas manqué de mordant au niveau provincial…?

Enfin, à la base, il devait y avoir 3 « commissaires », une personne s’est retirée ( cause de maladie, il me semble) et n’a jamais été remplacée. Pour conséquence, la conclusion a été tranchée à 2: Mme Charbonneau et Renaud Lachance. Dont se dernier considérait qu’il n’y avait pas de liens…
Questionnable…

Merci de m’ouvrir les yeux M. Pratte. Avant de vous lire, je vivais dans un monde de complotiste dans lequel je percevais M. Charest comme un être opportuniste, n’étant pas très porté sur l’éthique quant aux moyens à utiliser dans la mesure où ça atteint l’objectif. Je l’imaginais bien laisser ses subalternes se salir les mains, les féliciter pour leur beau travail en jouant celui qui ne sait pas. Mais non! J’avais tout faux. Finalement, c’est un gentil M. Charest, c’est certains que s’il avait su, il n’aurait pas accepté les méthodes de financement mis en évidence à la commission Charbonneau. C’est un naïf finalement, dans la même catégorie que le maire de Montréal à l’epoque, M. Tremblay. Enfin, avec la vérité mise à jour, Capitaine Canada peut reprendre sa mission de sauver le Canada des forces obscures du séparatisme et de le ramener sur la voie des valeurs éthiques qu’il chérit tant.

Bravo! Monsieur Pratte.. Le Québec des fédéralistes a eu besoin de Jean Charest et ça a marché. Vice-président du comité du « Non » en 1995 et PM du Québec de 2003 à 2012. Ses détracteurs séparatistes le savent un adversaire redoutable, de là, les multiples tentatives de diabolisation. Les nationalistes qui tentent de réhabiliter Maurice Duplessis, le roi du patronage, et qui font les vierges offensées quand il s’agit du PLQ?? Come on! Aux USA les contributions des richissimes aux campagnes électorales ne sont d’aucune mesure avec celles qui ont cours au Canada et au Québec. Et pourtant, beaucoup de la droite réactionnaire québécoise appuyait le fraudeur en chef, Donald Trump. Suffit l’hypocrisie. L’enfer est rouge et le ciel est bleu, cette haine des nationalistes envers les libéraux remontent à Wilfrid Laurier. Nous sommes en 2022.. le Québec est devenue une société libre et prospère qui n’a rien à envier au reste du monde entier. Le crédit en revient aux « divers » partis qui ont fait du Québec ce qu’il est. Une fois de plus, Jean Charest arrive en renfort, cette fois -là, pour recentrer le PCC qui a subi l’influence néfaste du parti républicain américain. Et oui, il a des chances de réussir. Et si c’était le cas, le fédéralisme canadien en sortirait renforcé. Depuis quelques années on assistait à une montée inquiétante des nationalismes en Occident. Raymond Aron a dit un jour que le nationalisme était une bonne chose en soi, mais que l’Histoire étant ce qu’elle est, le nationalisme a toujours succombé à l’orgueil collectif et entraîné des conflits sanglants. Ce qui se passe avec Poutine en ce moment ne fait que lui donner raison. Alors que la planète n’a jamais été aussi près du chaos, seule la solidarité peut sauver l’humanité. L’Union européenne, l’Otan et les provinces canadiennes ont tout intérêt à se rallier. Oui Monsieur Charest, le PCC a besoin de vous et quelle belle fin de carrière ce serait pour vous de voir votre « rêve premier » se réaliser, soit celui de devenir PM du Canada.

Très grande tristesse! On jette des pierres à M Pratte. Pourquoi? Le « clan Desmarais » est fédéraliste, mais c »est son droit; le « clan Péladeau » est indépendantiste », mais c’est son droit.
On parle des « canadian » colonisateurs. L’Angleterre, la France. l’Espagne, le Portugal, même Julius Caius Cesar etc. tous sont, ou on été (je ne parle pas de César, bien sûr!) colonisateurs.
Pour moi, ce qui ressort de tout cela est qu’il me semble impossible d’avoir des échanges calmes et réfléchis. Les gens sont trop émotifs et ancrés dans leur idée

Les temps changent et la société évolue. En politique, cela se traduit périodiquement par le besoin de sang neuf et de nouvelles idées. En ce sens, que Charest ait été innocenté ou pas des soupçons de corruption pesant sur lui ne change rien à l’affaire : Jean Charest est, à l’exemple de Denis Coderre, un politicien du passé. Je ne discerne vraiment pas ce que la population canadienne gagnerait à élire Charest PM du Canada. J’y vois plutôt une soif du pouvoir d’une certaine frange du Parti conservateur du Canada.

Ouch, quel réquisitoire du procureur de la défense qu’est M. Pratte! C’est digne de Twilight Zone, au-delà du réel vu l’abondance de faits qui soutiennent les accusations de favoritisme et de corruption institutionnalisée. Il n’y a pas de fumée sans feu mais en matière de corruption institutionnelle il y a rarement le «smoking gun», la preuve hors de tout doute raisonnable car on parle ici de crimes.

Voyons donc, les post-it tout le monde le moindrement informé savait que le PM Charest avait son mot à dire sur la nomination des juges et ce n’était pas en raison de la compétence du candidat mais plutôt de son préjugé favorable au clan libéral. À la même époque un stratagème semblable existait au fédéral sauf pour les post-it…

À cette époque, si je ne m’abuse c’est quand le MacLean a fait la manchette en parlant du Québec comme la province la plus corrompue au pays et personne n’a jamais pu prouver le contraire. Je n’ai pas peur de Jean Charest, je connais l’homme et je connais les politiciens et je sais bien que la corruption est souvent dans l’ombre. Qui se souvient de l’affaire Airbus? Veut-on lui donner les rênes du pouvoir au pays?

Ce que « monsieur » Pratte oublie de dire, c’est le salaire que lui verse maintenant Jean Charest comme conseiller principal. Plus ça change… Bonnet blanc blanc bonnet. La crédibilité d’André Pratte a la même valeur que celle de Jean Charest. Qui a peur de Jean Charest? Personne.