Rentrée au PQ: Des Etats-généraux? La recette de l’échec!

Pour le Parti québécois, le statu quo n’est pas une option. Si la chef, les députés, le parti veulent redevenir compétitifs d’ici l’élection, ils doivent agir de manière déterminée et visible pour modifier l’image catastrophique créée depuis le printemps par la cascade de démissions. Comment ? J’y reviendrai.

Couverture proposée de l'album souvenir des États Généraux sur la souveraineté.

Mais disons tout de suite pour faire quoi. Pour être à nouveau écoutés par l’opinion, y compris et surtout par les quelque 50% de francophones favorables à la souveraineté et les 60% d’insatisfaits de Charest, ils doivent exister à l’extérieur des débats avec les dissidents. Ils doivent établir une conversation forte entre eux et leur électorat potentiel. Ils doivent cesser de discuter avec ceux qui les ont quittés au printemps.

On comprendra que j’estime que Pauline Marois a commis une erreur en affirmant qu’elle appuyait la tenue d’Etats-généraux sur la souveraineté, ajoutant ensuite qu’elle ne modifierait pas sa stratégie. Car quel serait le but de ces Etats-généraux (EG), sinon de définir une stratégie ? Donc d’en choisir une autre que celle adoptée ce printemps par le PQ? Donc de forcer la principale formation souverainiste, son chef, ses députés, ses militants à changer de cap ?

Un processus non démocratique

Il y a à mon avis au moins deux raisons pour lesquelles il ne faut pas tenir ces EG. D’abord parce qu’ils souffriraient d’une grave crise de légitimité. Car de quoi s’agit-il ? Depuis 18 mois, les quelque 100 000 membres du PQ et leurs délégués ont été invités à discuter d’une proposition stratégique.

Ils ont rapidement su qu’il y avait des opposants: Jacques Parizeau et Bernard Landry ont envoyé des signaux publics clairs, 50 jeunes souverainistes ont publicisé une lettre, la députée Lisette Lapointe a eu le cran de présenter une proposition de modification et de la défendre, comme l’a fait de son côté le SPQ libre. Les médias ont largement relayés ces oppositions, les délégués ne pouvaient les ignorer. Mais ces propositions ont été rejetées par les délégués lors des congrès locaux et régionaux, puis au Congrès général.

Je ne porte pas de jugement sur la qualité des propositions — j’ai déjà écrit que celle de Mme Lapointe me paraissait bénigne, j’ajoute que celle du SPQ libre avait du mérite. Mais ils ont perdu. Ils ne sont pas contents. (On rétorque que la direction a limité injustement les débats au Congrès général mais, au PQ, rien ne peut arrêter un mouvement de fond, et celui-là n’en était pas un.)

Une partie de ces perdants du débat voudrait maintenant rediscuter, mais d’égal à égal, avec les représentants du PQ. Ils veulent  faire valider leurs positions —  contradictoires entre elles — dans un forum qui ne présente aucune des balises démocratiques du débat qui a eu lieu l’an dernier. Il n’est par exemple aucunement question de pondérer les droits de vote de ces EG en fonction de la représentation (du membership) effectif de chacun des groupes. On comprend pourquoi. Le PQ y serait nettement majoritaire. Sa stratégie serait adoptée. Les mécontents devraient quitter les EG !

L’architecture de l’échec

La seconde raison pour laquelle le PQ doit impérativement retirer son doigt de cet engrenage (et le Conseil de la souveraineté avec lui) est que l’échec d’EG, même dans sa configuration non-démocratique, est assuré. Lorsqu’on ouvre un processus visant une convergence, sinon un consensus, on envoie un signal clair à l’opinion. On s’impose un test qu’on se fait fort de réussir. On espère que cette réussite convaincra l’opinion que nous sommes dignes de sa confiance. (Les négociations PQ-Bloc-ADQ au printemps 1995 sont l’exemple type. Lorsqu’on s’y est engagés, les chances de succès étaient très élevées, même si ce fut parfois laborieux.)

Il est illusoire de croire qu’une série de réunions, si riches soient-elles, puisse modifier la position de ceux qui font un procès d’intention (Mme  Marois et son équipe ne veulent pas faire la souveraineté, disent certains) ou qui ont bloqué leur opinion (Mme Marois et son équipe voudraient-ils la souveraineté, ils en seraient incapables).

Comment l’opinion décidera-t-elle si les EG sont un succès ou un échec ? En écoutant ce qu’en pensent, au final, les dissidents les plus connus et les plus médiatisés: les quatre démissionnaires du printemps, toujours députés. Et que diront-ils ? Louise Beaudoin n’a pas quitté pour des raisons tenant à la stratégie souverainiste. Mais Pierre Curzi et Jean-Martin Aussant affirmeront que, quelle que soit la qualité des recommandations des commissaires, rien ne peut être entrepris tant que le PQ ne change pas de chef. Donc, ils ne se rallieront pas. Lisette Lapointe a passé le point de non-retour dans ses rapports avec Pauline Marois. Rien ne peut la convaincre de s’unir avec elle. Donc, ce sera non.

Bref, nous pouvons dire dès maintenant que l’organisation d’EG attirera l’attention de l’opinion, oui. Pendant tout son déroulement, les EG donneront aux dissidents une tribune, une caisse de résonance, dans un processus légitimé par le PQ et le Conseil de la souveraineté. Puis, au final, l’opinion assistera au spectacle prévisible du refus des dissidents les plus audibles à se rallier au résultat, si résultat il y a.

L’erreur, donc, est de tenter de susciter une entente sur la démarche. On ne voit d’ailleurs pas comment la seconde organisation souverainiste en importance, Québec solidaire, pourrait solder la démarche qui se trouve dans son propre programme, voté démocratiquement par ses membres: la souveraineté par assemblée constituante (je reviendrai sur cette proposition un autre jour).

Les électeurs potentiels conclueront que les souverainistes sont toujours aussi chicaniers, sont incapables de s’entendre entre eux, même lorsqu’ils s’y astreignent, ne sont donc pas de la trempe des gens qu’on veut voir à la tête d’un gouvernement, encore moins des bâtisseurs de pays.

La convergence des souverainistes

Cela signifie-t-il que le PQ est enfermé dans la stratégie adoptée au Congrès ? Non. Comme l’a utilement rappelé le chroniqueur Michel David samedi dernier, Jacques Parizeau avait, pendant la campagne et après son élection de 1994, en consultation avec ses députés et militants, adapté sa stratégie aux fluctuations de la conjoncture.

Qu’on en pense ce qu’on voudra, la « gouvernance souverainiste » ouvre au PQ un corridor assez large. La direction du parti peut décider de préciser, d’infléchir, d’illustrer. Il peut même décider de consulter. Il ne fait pas de doute dans mon esprit que, pour rétablir son autorité et sa crédibilité sur le thème même de la souveraineté, Pauline Marois, son caucus et sa structure militante devront être plus explicite sur ce que signifie, concrètement, leur démarche, à mesure que l’échéance électorale s’approchera.

Comment composer avec les autres groupes souverainistes ? Pas en travaillant sur ce qui divise (la démarche) mais sur ce qui rassemble: la destination.

Les partis et groupes souverainistes ont collaboré depuis deux ans autour de thèmes commun, dont la langue. Ils l’ont fait aussi pour une université d’été des jeunes souverainistes.

Si Mme Marois et le parti, dont les présidents sont réunis ce samedi, veulent démontrer qu’ils sont sérieux lorsqu’ils affirment désirer ardemment, et le plus vite possible, l’indépendance, qu’ils annoncent leur volonté de développer une activité de promotion multiforme et constante de la souveraineté.  Qu’ils proposent la production et la diffusion de documents, la multiplication des semaines de la souveraineté dans les établissements post-secondaires, le soutien à des tournées d’artistes pour la souveraineté. Qu’ils annoncent l’organisation de fin de semaine de formation régionales de jeunes militants, quoi d’autre encore ? Et qu’ils proposent aux autres souverainistes de collaborer avec eux, via le Conseil de la souveraineté, dans chacune des étapes du processus, de la conception à l’exécution.

Voilà ce dont le mouvement a besoin. Davantage de souverainistes. Pas davantage de zizanie.

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Vous lisez la série Rentrée politique 2011:

Déja parus:

1. La forêt qui cache l’arbre
2. L’annonce de la mort du PQ est-elle prématurée
3. Des Etats-Généraux? La recette de l’échec

Demain:

4. Comment le PQ peut retrouver le chemin des électeurs

 

 

 

Les commentaires sont fermés.

Bonjour,
Bien évidemment, des états généraux se feront dans une foire d’empoigne dans les rangs des nationalistes comme nous ne vîmes jamais dans l’histoire du nationalisme québécois. Madame Pauline Marois ainsi que le Parti Québécois sont pognés entre l’enclume et tout un marteau. Si nos pauvres péquistes parlent ouvertement d’indépendance, la population québécoise dans une immense majorité leur accorderont manu militari une fin de non recevoir. Et si nous amis les péquistes ne parlent pas d’indépendance afin d’être réélus avec cette position qualifiée d’électoraliste par les caribous avec leurs gros sabots ainsi que les nouveaux purs et durs, le Parti Québécois est vite qualifié de traître à la Cause. Des états généraux avec une perestroïka étalée au grand jour en faisant l’aggiornamento de la Cause Nationale sauteront en plein visage du Parti Québécois qui veut éviter à tout prix la glasnost si chère aux purs et aux durs. Plus mal barré que tout ça, tu crèves à brève échéance bien avant la tenue du scrutin dans 2 ans et un peu plus. Avec de tels amis dans le nationalisme québécois, il est bien évident que les ennemis se frottent les mains dans une joie bien contenue par respect car la situation du nationalisme québécois présentement fait totalement pitié avec la bande de chicaniers….. Bien à vous, John Bull.

En réalité, ce qu’il faudrait, ce n’est pas des États généraux dont le débat se dirigerait essentiellement sur la stratégie, mais bien une Commission Bélanger-Campeau version 2011.

Avec une Commission, le débat se dirigerait sur le projet de pays. Tout le monde pourra y participer, incluant les fédéralistes.

Des rapports et des études seront faits et ça permettra à tous de se réaligner. Une Commission aurait l’avantage de dissiper le nuage de mensonge créer par les deux camps (surtout chez les fédéralistes).

C’est un moyen de débattre la souveraineté en évitant les partisaneries électorales. Le PQ pourrait ainsi mieux respirer.

Monsieur Lisé,

En lisant ce texte, je ne peux que conclure que vous êtes un vieux routier de la politique. Les souverainistes ne réussiront jamais s’ils n’arrêtent pas de s’entredéchirer sur la place publique.

Monsieur Lisée,

L’art de l’analyse coule dans vos veines. C’est bien un art.

La promotion de la souveraineté, surtout avec les Conservateurs à Ottawa, sera notre porte de sortie du Canada, pays non viable.

Les Conservateurs cumulent les bêtises avec leur armée « royale » et leur portrait de la reine. Je suis d’accord d’en profiter pour nous rassembler et faire notre pays du Québec.

Merci pour votre excellent travail!

Imaginez donc, si vous devez tracer l’itinéraire à Mme marois, que fera-t-elle lorsqu’elle sera aux commandes? Un chef doit-il toujours attendre qu’on lui souffle les réponses?

Non, elle n’a pas l’étoffe qu’il faut.

La souveraineté en deux temps. M Richard Le Hir y va de propositions qui tiennent compte du contexte et de la situation créer par l’électrochoc du 2 Mai.

Dans un premier mandat la perspective d’un référendum est complètment évaqué ( nettoyer l’écurie, et refonder notre État, prendra au moins 3 ans de toute facon). Voici donc l’analyse d’un ex ministre qui fut au coeur de l’action et qui a eu le temps de réfléchir sur son expérience passé:

http://www.vigile.net/Une-perche-a-saisir

Madame Marois et les femmes qui l’entourent (Stanton, Richard, Maltais, Léger) ont amené le PQ à 16%. Je ne comprends pas votre obstination à la défendre?

Alors que la Monarchie revient en force, que l’armée se couvre de ridicule en Montérégie, que Montréal s’anglicise à vitesse Grand V et qu’on s’apprête à nous passer tout un Québec (la nouvelle carte électorale), Madame Marois refuse systématiquement de parler souveraineté, LA raison d’être du parti. Madame Marois pense que la rêgle de l’alternance va lui donner le pouvoir. Madame Marois va tuer le PQ.

Madame Marois doit annoncer sa démission à la tête du parti québécois, c’est la condition nécessaire pour refaire l’unité de l’ensemble des souverainistes. Sans cela le parti québécois et de sa chef sont voués à une défaite historique aux prochaines élections, qui pourraient bie avoir lieu dès le printemps prochain!

Si madame Marois est une vraie souverainiste et qu’elle est en politique, d’abord et avant tout, pour le seul intérêt du Québec et des Québécois, elle n’aura d’autre choix que de se rendre à l’évidence qu’elle n’est pas la bonne personne en ce moment pour diriger les forces souverainistes. Sinon, elle ne fera que prouver qu’elle est en politique que pour son propre intérêt, soit devenir la première première ministre du Québec. Dommage madame Marois mais c’est la triste vérité.

Connaissant le caractère d’une femme comme madame Marois, c’est-à-dire, une femme fonceuse, déterminée, combative et perspicace, madame Marois ne démissionnera pas. Elle préfèrera perdre les prochaines élections. Mais madame Marois devrait avoir la sagesse de réaliser que les gens comme elle (dont moi-même), ont a souvent les défauts de leurs qualités, ils ne lâchent pas le morceau aussi facilement. Mais dans la vie il faut parfois lâcher prise. C’est ce qu’on appelle devenir plus sage…!

Je suis convaincu qu’une course à la chefferie au parti québécois aura un effet catalyseur pour tout le mouvement souverainiste et l’occasion de renouveler ce parti qui en a vient besoin. Il que les Québécois sentent le vent du changement comme cela a été le cas à l’arrivée du PQ au pouvoir en 1976. Pour faire la souveraineté, il faut que les Québécois soient convaincus que l’on va s’attaquer au vrai affaires : la corruption dans la construction et dans les villes, la réforme de notre système d’éducation, la reconstruction de nos routes et nos ponts, un moratoire pour les gaz de schiste, les places dans les garderies, le développement de la filière de la voiture électrique, le développement accélérer du transport en commun partout au Québec et son électrification dans les grandes agglomérations, la réforme de notre système de fiscal pour une justice sociale plus grande, etc.

Est-ce que ce sera le PQ qui nous fera revivre cette deuxième révolution tranquille ou plutôt le parti de monsieur François Legault? La réponse est dans entre les mains de madame Marois.

Les derniers développement au fédéral, soit la nouvelle approche des conservateurs de ce que devrait être le Canada dans les prochaines années, c’est-à-dire, la photo de la reine qui remplace les artistes « canadiens », les forces armées qui deviennent « royale canadienne » plutôt que « canadienne », etc. (un retour en arrière de 50 ans, il ait lieu de se poser la question suivantes:

« Après avoir connu la Révolution tranquille, assistons-nous en ce moment à l’Assimilation tranquille de la nation québécoise? »

Voilà une opinion bien éclairante avec des suggestions d’action qui me rejoignent et dans lesquelles je suis prêt à embarquer. BRAVO. J’espère que les présidents d’association en prendront note avant leur réunion et agiront en conséquence.

On constate aujourd’hui l’ampleur de l’échec du leadership de Pauline Marois par le fait que l’électorat souverainiste est maintenant plus que jamais divisé.

Le PQ est non seulement dépassé à gauche par Québec Solidaire, à droite par le nouveau mouvement de François Legault mais Pauline Marois a réussi le tour de force de faire éclater le caucus même du PQ de même qu’une bonne part de son membership!

C’est donc à regret qu’il faut conclure que Pauline Marois, au nom de l’intérêt collectif des Québécois, doit démissionner comme chef du PQ mais après s’être assuré qu’un chef responsable ayant des talents unificateurs lui succède. Jean-François Lisée ou Gilles Duceppe sont des gens de cette trempe.

Ce nouveau chef du PQ doit pouvoir convaincre Françoise David, François Legault, les députés démissionnaires du PQ et tous les autres souverainistes québécois qu’il veut réellement réaliser l’indépendance politique du Québec et qu’il est essentiel d’unir leurs forces afin de PRIORITAIREMENT définir un plan d’action expéditif (avant les prochaines élections) destiné à convaincre tous les Québécois qu’il est dans leur intérêt de réaliser l’indépendance du Québec.

Une bonne ligne d’attaque serait de redécouvrir le slogan de la révolution tranquille du Parti libéral du début des années 1960 – « Maîtres Chez Nous » – et d’articuler, comme l’a suggéré Daniel Breton, le concept d’indépendance politique autour de celui de l’indépendance énergétique et de la propriété des ressources naturelles du Québec.

Cette unification de tous les indépendantistes autour d’un pragmatique plan d’action visant à réaliser au sens large l’indépendance du Québec pourrait fort bien se faire lors d’états généraux publiques à la conditions que les négociations fondamentales entre les chefs des principaux groupes se fassent à huis clos.

Sans un effort majeur d’unification des forces indépendantistes soutenu par un nouveau chef du PQ qui soit crédible, non seulement le PQ va-t-il à l’abattoir électoral aux prochaines élections mais les intérêts fondamentaux des Québécois francophones sont en danger d’être bradés par le Parti libéral de John James Charest…

Il en va de rien que moins que de la survivance d’un peuple.

Il est temps d’oublier les égos personnels et de penser d’abord à l’intérêt collectif et à celui des générations futures.

Un seul mot et il est clair : Marois OUT.
Jamais les indépendantistes ne vont se rallier à elle et sa doctrine de la gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite souverainiste.

OUT. Me semble que c’est clair. Sinon, c’est le peuple qui va lui montrer la sortie comme il l’a fait avec le BlocDuceppe. OUT.

Pierre Cloutier

Les états généraux sur la souveraineté ne sont pas la solution. Il faut être irréaliste de croire que la souveraineté pourrait être populaire auprès des québecois pour au moins les 15 prochaines années. René Lévesque qui en passant je crois était un homme très intelligent et que sans lui, la souveraineté n’aurait probablement jamais été à l’ordre du jour dans l’esprit des québecois, eh bien, lui l’a compris en 1985 en optant pour le beau risque de Brian Mulroney. On voyait qu’il prenait ses distances de cette option, au point qu’au PQ, on l’a chassé. Plus récemment, une autre homme très intelligent, Lucien Bouchard a lui aussi compris le message des québecois et encore là, au PQ, on l’a chassé. Il me semble qu’au PQ, on devrait comprendre cela un jour. Pauvre madame Marois, elle est prise en souricière car si elle met en exécution des états généraux, la popularité du PQ baissera encore et les prochaines élections générales confirmeront sa disparition.

Ça ne sert à rien de fouetter un cheval MORT!!!

Le débat séparatiste n’intéresse qu’une poignée de fanatiques.

Le reste du monde tente de régler les innombrables problèmes causés par les ingérences des gauchisto-interventionistes dans NOS vies privées et dans l’économie.

Pour une partie importante des souverainistes, Mme Marois incarne la vieille garde, les vieilles idées.
Elle a su rappareiller le PQ après le passage désastreux de M. Boisclair aux commandes.Mais depuis, elle n’a pas démontré qu’elle avait vraiment l’envergure, du moins aux yeux de l’électorat, pour bien diriger un pays. L’affaire du SPQ libre, le projet de loi 204, les démissions de députés de calibre sont venus, je pense, ternir son image à jamais.
Si elle a véritablement à coeur la souveraineté du Québec, elle acceptera de passer le flambeau à quelqu’un d’autre.

La seule des conditions pour un échec, c’est de ne rien faire.

Voilà plus de 40 ans que le PQ se propose de convaincre les québécois qu’il faut établir un rapport de force avec les canadians et Ottawa pour établir un fédéralisme renouvelé à la sauce québécoise.

Cela fait 40 ans que les québécois divisés tergiversent et se battent les uns contre les autres soit sur la meilleur stratégie pour créer un fantasme ou le Canada négocierait de bonne foi ou un autre groupe se servant de la mauvaise foi d’ottawa pour mettre en place la plus grande dépendance possible du Québec pour éviter tout changements constitutionnels.

Depuis 40 ans, ce que tout le monde peut observer est que même les petites victoires se retourne contre nous et sapent l’autonomie de notre société. Contrairement à vous M. Lisée je ne pense pas que le PQ soit le seul véhicule possible pour porter le projet d’indépendance du Québec. Ceci n’est qu’une perspective britano-canadian de la politique ou la souveraineté et les intérêts d’une nation sont le fait du parti politique au pouvoir.

La volonté d’EG, on le sait n’est pas le fait du PQ, mais d’une multitude de mouvements et de tendances qui ont besoin de sortir du carcan incestueux canadian (qu’on a poutant pas signé) pour établir une véritable stratégie et d’actions d’accession à une véritable souverainté et pas seulement d’obscures manoeuvres ou l’intérêt d’un parti prime.

Les irresponsables comme toujours cherchent un ennemi commun pour se rassembler et tisser des liens… mais ces liens n’étant pas fondés sur des intérêts commun nobles ne durereont pas. Mme Marois a maintenu le fort au milieu de ces girouettes que sont ceux qui se sont fait étourdir par des arrivistes, après l’avoir élus a plus de 90%, ils sont encore nombreux ses détracteurs dans ses rangs a demander sa démission. Elle n’a vraiment pas besoin de se genre de membre dans ces rangs. Elles devrait remettre se distancier des syndicats proximité qui lui nuit plus que ne la sert. Les partis sont supposer travailler pour les citoyens et non pour des groupes. ILs sont sensé être là pour servir les intérêts des citoyens qui votent et non de groupes, cies ou entreprises qui essayent d,asservir les gens.
J’écoutais hier soir l’ancien président du Costa Rica Oscar Arias Sanchez, qui parlait de la nécessité d’avoir l’équilibre en politique entre les hommes et les femmes, de former plus d’ingénieurs et de scienctifiques, de développer des politiques internationales pour assurer l’accès a l’eau et a la nourriture pour les citoyens du monde etc, ça conforte de voir d,autres personnes dans d’autres régions du monde arrivent aux mêmes solutions. Avec les partis politiques qui tombent en ruine au Québec on est peut-être rendu au moment de transformer nos institutions politiques et de mettre la ritionalité des besoins, des priorités, de visions d’avenir et protection de l’environnement en faisant un plan établisant les priorités, les budgets et élire des indépendants qui devront l’accomplir. Le chef sera élus indépendament de ses convictions personnelles aussi pour assurer la bonne marche du plan.
Çaq commence a être difficile de réaliser des choses quand on donne toujours plus d’attention médiatique aux groupes (minoritaires) de saboteurs qui empêchent l’avancement de projets. On le sait ça prend beaucoup plus de temps ici qu’ailleurs pour faire un projet parce qu’il suffit qu’il y a une personne qui n’est pas d,accord et elle reçoit toute l’attention des médias qui s’en délectent et s,amusent a étirer les choses et donner plus d’importance à ces saboteurs qu’à la majorité qui elle veut faire avancer les projets qui répondent a ces besoins. En ayant un plan, des budgets, des priorités et l’obligation de s’y tenir et de travailler a les réaliser. On élimine ce problème et peut avancer. On comprend comment la corruption est entré dans nos système, elle amenait une façon de pousser les projets pour les réaliser, mais d’une façon qui a mis la cangréne dans tout le système. Il faut changer les règles de fonctionnement à la fois pour faire échec à la corruption mais aussi pour enlever du pouvoir et de l’attention aux saboteurs. On doit décider comme société quels sont les priorités et les projets que la majorité veut voir se réaliser et ensuite élire des gens au service des citoyens pour les mener a bon terme. On arrive pas a construire un amphithéatre et vous voudriez qu’on construise un pays. Pour celà il faudra changer tout d,abord bien des choses. A commencer par cesser d,accorder plus de pouvoir et d’importance a des personnes ou des groupes qui vont a l’encontre des intérêts de la majorité. Prêter une oreille aux besoins de tout le monde est une chose, mais leur donner le pourvoir d’empêcher la réalisation de projets qui satisfont a la très grnade majorité des citoyens en est une autre. Le role de victime qu’ils se donnent alors qu’ils ne subiront aucun domage, il est plus que temps de comptabiliser les effets de la perte de temps que ça impose sur la majorité. Plus le temps passe, plus les couts de construction seront élevé et ils doivent payer pour ça. Il faut que ça change. Des ex on en a en masse regarder l’état des infrastructures, le couts des grands projets, le nombre d’études et d’années de retard que prend chaque projet. Ils ne sont jamais tributaire des retards qu’ils enjendre.

Bonjour,
Ce que Madame Pauline Marois qui, sans être naïve tout à fait essaie de plaire à la frange des caribous qui frappent furieusement le sol de leurs gros sabots en ruminant de sinistres projets afin de déloger Madame Pauline Marois, celle qui fut suppliée en 2007 par tous nos amis les péquistes en pleurs comme des enfants qui hurlaient à fendre l’âme : Maman Pauline, viens t’occuper de tes enfants qui sont désemparés. La caisse du Parti Québécois vidée avec en plus de mirobolantes dettes, le Parti Québécois croupissait dans le poulailler de l’Assemblée Législative du Québec, nommée faussement Assemblée Nationale en prenant encore des foutus rêves pour une réalité qui dans n’existe tout simplement pas. Mettre la charrue avant les boeufs dans le jargon agricole en monopolisant tout le cheptel ! Les péquistes dont quelques uns sont de vrais renégats n’ont aucune reconnaissance envers cette honnête dame qui essaie vaille que vaille de les ramener à tout simplement un peu de raison. Mais ceux ci dans leur infantilisme ont besoin de se colletailler avec fureur avec l’impossible rêve d’un référendum qui leur ferait perdre la face en amenant la Cause se frapper directement dans le mur. Bien à vous, John Bull.

J’ai l’impression que madame Marois a accepté l’idée des EG parce que ça lui offrait une porte de sortie pour échapper temporairement à la tourmente causée par les démissions et les attaques qu’elle recevait de toutes parts.
Mais c’est clair que c’est voué à l’échec pour toutes les raisons que vous donnez.

Il y a juste un peu trop d’idéologues parmi les nationalistes, trop de gens plus intéressés à faire valoir leurs idées personnelles jusqu’au bout sans compromis et sans tenir compte des choix démocratiques de la majorité. C’est la maladie qui empêchera les autres d’arriver concrètement à la faire cette indépendance.

Excellente analyse. Mais je mettrais quelques bémols sur certains points.
Par exemple, vous semblez penser que les indépendantistes convaincus peuvent encore se rallier à Mme Marois (et qu’il n’y aurait donc qu’une poignée de mécontents qui s’y refuseraient). Or, d’après moi, le bris de confiance est trop grand. Et ce n’est pas ses valses hésitations qui vont aider. Ses appuis du bout des lêvres de mesures plus « souverainistes » vont sembler n’être que des manoeuvres politiques pour donner un os à ronger à l’opposition dans le but de rester en selle; comme elle et ses prédécesseurs (sauf Parizeau) l’ont fait dans le passé.
Bien sûr, certains, pour « ne pas nuire à la cause » se rallieront, comme ils l’ont fait, inutilement, dans le passé. Mais il semble qu’elle a déjà fait le plein de ces « souverainistes pragmatiques ». Les autres sont devenus « dissidents » ou ont abandonné tout espoir (À quoi sert-il de porter le PQ au pouvoir encore une fois si le Québec ne fait aucun pas en direction de la souveraineté? Autrement dit, est-ce que ça fait avancer la cause d’avoir un gouvernement « souverainiste » qui met de côté la souveraineté).

Les fédéralistes ne l’appuyeront pas plus en élection (même si ces derniers temps certains semblent vouloir la défendre, ce qui en dit long): pour les fédéralistes convaincus, le PQ, même en mettant clairement de côté l’option (comme Lévesque l’avait fait en 1984 avec le « beau risque ») ne sera jamais une alternative, justement à cause de la « potentalité souverainiste » dont il est porteur (article 1, base militante).

Il reste les « autonomistes ». Ceux qui pourraient être séduits par la « gouvernance souverainiste » (rapatrier au Québec les pouvoirs importants, un par un). Encore une fois, le PQ semble avoir fait le plein de ces gens. Les autres, plusieurs se souvenant de la feuille de route déplorable laissée par Bouchard et Landry*, se tournent vers d’autres avenues (tandem Sirois-Legault, ADQ). Le PQ peut encore en ramasser quelques uns, s’il semble démontrer avoir une chance de battre Charest. Mais cela risque d’être insuffisant pour prendre le pouvoir de manière majoritaire. Et ne donnera certainement pas un incitatif très fort à la direction pour avancer dans la direction de la souveraineté.
*Même si elle n’est pas aussi désastreuse que celle de Charest.

En plus, l’image de Mme Marois est entachée dans la population en générale. Une partie n’est pas méritée**, mais le fait reste là.
**Le fait d’être une femme est un gros handicap et les libéraux ont réussi à donner d’elle l’image d’une riche snob. Image pas totalement dénuée de fondement (elle fait quand même partie de « l’élite dirigeante »), mais qui est largement exagérée. Surtout quand on compare avec Charest. Lequel pourtant ne se mêle à la « plèbe » que lorsqu’il donne une conférence de presse sur les sujets qu’il a choisi et qui ne présente ses budgets que devant…La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (présidente jusqu’à l’année dernière: Hélène Desmarais); oui, oui, les mêmes qui ont invité Bush et H-P Rousseau et qui ont réservé un accueil enthousiaste aux « justifications » de leurs administrations (États-Unis pour l’un et Caisse de Dépôt pour l’autre).

Elle ne convaincra pas les fédéralistes, a trop déçu la grande majorité des souverainistes convaincus en gardant la lignée de la vieille garde installée par Bouchard et n’attirent pas plus qu’il faut les « autonomistes ».
Je suis d’accord avec François G.: si elle a vraiment la cause à coeur, elle devra avoir la grandeur de Parizeau et laisser sa place à quelqu’un d’autre.
(« Quand un homme*** tient dans ses mains le sort d,un peuple, il doit regarder plus loin que lui-même », général Charles de Gaulle)
***Bon, j’ajouterais: « ou une femme »

Le PQ ne fait plus la promotion de la souveraineté depuis le dernier référendum. Il est plus que temps de s’y remettre. Je me demande même s’il n’est pas trop tard pour eux…

« Madame Marois va tuer le PQ. »

J’ai déjà dit dans le passé que Bouchard avait porté un coup mortel au PQ et que celui-ci n’avait survécu que parce qu’il avait une base militante qui avait une « cause » à défendre (une cause qui dépasse la simple prise de pouvoir). Ce qui n’empêche pas qu’il agonise depuis.

A remarquer que Brian Mulroney a tué le parti progressiste-conservateur (à son départ le parti s’est retrouvé avec DEUX députés, du jamais vu pour un parti sortant du pouvoir, et qu’il a été ensuite absorbé par l’Alliance canadienne (ex-Reform Party) qui a littéralement « racheté » le « logo » conservateur).

Lucide Bouchard était l’ami personnel de Brian Mulroney, un de ses ministres sénior et son bras dorit au Québec. Et il a failli faire la même chose au PQ.

Pour vous consoler, un autre ancien ministre de Mulroney, et son successeur à la tête du moribond parti progressiste-conservateur, a fait le saut au PLQ et est en train de lui faire la même chose.
Si le PLQ ne s’effondre pas c’est essentiellement pour deux raisons:
1) L’opposition est divisée et ne semble pas être une alternative valable (le PQ a perdu sa crédibilité bien avant Marois, l’ADQ est orphelin de Dumont qui « était » le parti et QS, la seule alternative valable, part de trop loin pour être en position de prendre le pouvoir dans un avenir rapproché (prochaine élection)).
2) Le PLQ s’appuie, depuis deux siècles, sur des réseaux de pouvoir très étendus et très profonds (nombreuses mairies et chambres de commerce, Power Corp, Conference Board, Conseil du patronat, etc.).
Mais cela pourrait très bien ne pas empêcher le PLQ d’entrer lui aussi dans une lente agonie. L’image de corruption, d’incompétence et de « vendu » aux intérêts étrangers (entre autres bradeurs de nos ressources) risque de lui coller à la peau, même lorsque Charest sera loin.

Il semble que Mulroney et « sa gang » réussissent à tuer les partis qu’ils investissent.

L’agonie des partis politiques peut être longue et, ainsi, dissimuler leur état véritable. Pensez à l’Union Nationale, qui, après Duplessis, a quand même exercé le pouvoir sous J-F Bertrand et a même ressucitée temporairement en 1976 tellement Bourassa était impopulaire. Avant de disparaître sans bruit.
Rétrospectivement, on sait maintenant qu’elle était virtuellement morte avec Duplessis et la montée du nationalisme québécois (« Maître chez nous ») et que la décennie et demie qui a suivie n’était que son agonie, prolongée par une conjecture particulière.

Le PLC présente tous les symptômes d’un parti moribond depuis le départ de Trudeau.

Dans chaque cas, ces partis pourraient (ou auraient pu) éviter la mort. Mais cela exige une remise en question des dirigeants que l’immense majorité (pour ne pas dire la presque totalité) d’entre eux sont totalement incapables de faire à cause du milieu dans lequel ils évoluent. Seul un coup de barre venant de la base et qui reprendrait le contrôle du parti peut changer les choses. Et encore faut-il que la base ait une raison de vouloir sauver le parti.
Ces raisons n’existaient pas pour l’UN, ne semblent pas existées pour le PLC, mais existent pour le PQ. La question sera de savoir si les institutions du PQ peuvent être redémocratisées ou s’il est trop tard.

Ils me font rire ceux qui disent qu’il suffit de faire la promotion de la souveraineté pour que les gens comprennent et y adhèrent. Quelle proportion de la population lit un quotidien ou écoute les nouvelles? Le tirage du Devoir est d’environ 30 000 copies, La Presse 200 000 ou 300 000, le Journal de MTL 300 000? Il y a 5,5 millions d’électeurs. Le TVA et le téléjournal attirent moins de 1 million d’auditeurs chacun chaque soir. Combien d’électeurs y a -t-il??? En parler de la souveraineté? À qui et comment? Il faut plutôt mobiliser l’opinion et la cristalliser sur des enjeux précis, créer des « moments de vérité », comme Meech. Comment créer cela? En parlant? À qui et comment? On le fera EN GOUVERNANT. En gouvernant en souverainistes. Par la gouvernance souverainiste. Là on contrôlera l’agenda politique et on posera des gestes forts qui forceront les électeurs à choisir leur camp et leur pays. Pour gouverner, il faut gagner une élection. Comment on la gagne? En se chicanant sur la stratégie? En offrant une alternative claire et crédible. En positionnant le PQ comme une alternative PROGRESSISTE, clairement progressiste sur des enjeux précis sur les plans économiques environnementaux, sociaux et identitaires. Pas par des engagements de pleutres et d’eunuques comme dirait Trudeau. Pas en promettant un crédit d’impôt ici, une subvention là… Par des positions courageuses, politiquement chargées, qui nous mettent en opposition aux affairistes et aux profiteurs. Comme René Lévesque l’a fait en 1976 avec des engagements qui ont fait frémir les affairistes et les profiteurs. Le changement c’est cela. Pas Legault.

Pour l’instant, tout ce qu’on qu’on fait c’est de se chicaner avec des beaux-pères et des belles-mères qui ont peur de mourrir avant de voir le pays et qui veulent donner un dernier coup de bélier dans le mur en espérant faire écrouler ainsi un pays du G8. La pensée magique! La pensée désemparée, la penseé paniquée de ceux qui ont échoué et qui voit le (leur) temps filer. Ce n’est pas une république de bananes qu’on veut quitter, c’est un pays du G8 avec tout ce que ça possède comme appareil d’État pour se défendre. Avec de telles stratégies infantiles (parlons du pays, les gens comprendont!!!), les beaux-pères et les belles-mères auront l’impression d’avoir bougé, d’avoir fait tous les efforts et ils éprouveront un sentiment d’autosatisfaction, alors qu’on leur demande simplement de cesser de nuire et de grenouiller.

Bonjour M. Lisée,

Permettez-moi d’abord de dire que j’apprécie généralement beaucoup vos raisonnements fouillés et sensés, souvent novateurs. Je me permets cependant un désaccord sur votre position sur les états généraux de la souveraineté.

Voyez-vous, j’ai fait des études en histoire du Québec contemporain et réfléchit depuis près de 10 la question. J’écris assez sur le sujet, et connaît plusieurs personnes dont je respecte beaucoup le calibre intellectuel et qui se retrouvent comme moi, disons en bas de 35 ans, nationalistes mais complètement en décrochage avec le PQ. Nous sommes ailleurs et n’y reviendront, ou plutôt n’y iront, jamais. Le PQ nous pue au nez, c’est comme ça.

L’idée d’états généraux m’apparaît une excellente occasion de permette à une pluralité d’acteurs de la société civile de renouveler la pensée et le discours non seulement sur l’objectif politique de la souveraineté, mais surtout l’idée d’indépendance, de pays (et à travers lui tous les enjeux – économiques, environnementaux, internationaux – qu’implique d’habiter notre monde contemporain). La pensée et le discours actuels ne suffisent plus, il sonnent vident pour une partie non négligeable de la population, où se trouvent par ailleurs parmi les éléments de meilleure valeur de la société québécoise. Il nous faut un rebrassage collectif, et ce n’est pas les intérêts politiques et stratégiques du PQ qui doivent en décider. De là pourrait en sortir un projet collectif qui raisonnerait bien plus que les idées actuelles dans le coeur des Québécois, qui redonnerait l’impulsion que les stratégies actuelles non manifestement pas.

Cordialement,

Marc Ouimet

Tenir des États généraux sur la souveraineté pour tenter de relancer le projet de pays, au moment où on se parle, c’est comme remplacer un soudain mal de dents par un mal de dos lancinant et pénible. Un tel débat, est inutile. Ça fait des décennies que le Projet (avec un grand P) est sur la table et il n’est vraiment plus apétissant. On a tout entendu, on a tout vu et on a tout vécu. Le Québec a changé. Le monde a changé. Il faut s’ajuster et tenter de voir s’il n’y a pas d’autres voies pour se distinguer et occuper notre place dans l’économie mondiale. Un débat sur la pertinence de la souveraineté, deviendra une distraction, une récréation pour journalistes constitutionnalleux, avides de discussions inuitiles. La population a besoin d’autres choses, d’une assurance survie et d’une certaine tranquillité d’esprit. Parlez-en aux chômeurs, aux personnes âgées des centres d’hébergement, aux malades dans les hôpitaux, aux travailleurs, aux laissés pour compte, à tous ceux qui on peur du lendemain, qui vivent l’incertitude quotidienne. Vous comprendrez pourquoi on n’a vraiment pas besoin de relancer un débat qui ne changera rien à la réalité quotidienne des Québécois. En passant, Gérald Larose devrait passer le témoin à quelqu’un d’autre. Il a vraiment fait son temps et on l’a suffisamment entendu.

Bien d’accord avec Kevin pour une Commission sur le projet de pays.

C’est l’ENSEMBLE DES QUÉBÉCOIS qui devraient être invités à des États généraux de la NATION QUÉBÉCOISE, sous un parapluie multi-partiste. Il ne faut pas limiter le dialogue aux seuls souverainistes, mais l’ouvrir à tous ceux qui se questionnent sur l’avenir du Québec, y compris les fédéralistes. Il faut que ce soit un exercice citoyen pour tous les citoyens.

Est-ce que la présente décennie sera celle du retour en arrière?

Durant la décennie des années 60 nous avons assisté à l’union des forces souverainistes et indépendantistes.

Durant la présente décennie verrons nous le schisme de ces mêmes forces se produire?

C’est que les fédéralistes doivent se frotter dans les mains au jour d’aujourd’hui!

La bonne vieille maxime de Machiavel (diviser pour régner) leur sourit sans avoir à effectuer quelque stratégie que ce soit.

Avec des amis comme ça dans leurs rangs, les souverainistes n’ont que faire d’aucun ennemis en dehors de leurs rangs…

Dans la foulée des grandes tergiversations que traverse le mouvement souverainiste, je voudrais citer le grand philosophe Achille Talon qui disait à juste titre: “Même les bornes ont des limites!”

M. Lisée, les États généraux de la souveraineté organisés par le Conseil de la souveraineté devra s’adresser aux millions de souverainistes et indépendantistes de tout le Québec. Démocratiquement le PQ peut s’abstenir d’y participer, cet exercice ne s’adressera pas à un seul parti politique mais au peuple tout entier.

Le PQ, participant ou non à ces EG, devra tenir compte électoralement des positions et conclusions de cet exercice d’un mouvement regroupant des millions de citoyens.

Personnellement, je crois nécessaire d’enseigner, encore et encore, à la population entière du Québec, le principe de la souveraineté d’un peuple, son droit à l’autodéterrmination et son droit inaliénable à l’indépendance de son État.

Même si je n’approuve pas les conclusions ou les perspectives de Francois Legault dans le contexte politique actuel, je trouve que sa démarche par contre me convient beaucoup que celle d’Etats Généraux sur la souveraineté. Et j’en viens à la conclusion qu’il serait mieux d’organiser des focus groupes sur l’indépendance du Québec et des moyens d’y arriver.

Ma vision des choses pourraient aller dans le sens suivant ?

1-Quel devrait la façon d’accèder à l’indépendance du Québec par voie électorale ou par référendum ? Personnellement je privilégie la voie d’une élection générale portant uniquement sur l’indépendance du Québec comme Jean Lesage pour la nationalisation de l’électricité.

2-Afin de rassembler tous les québecois en faveur de l’indépendance du Québec (PQ, Québec solidaire, parti indépenndiste)l’on devrait dire carrérement que notre vision d’un Québec indépendant serait social-démocrate avec un ou des projets rassembleurs comme la réappropriation partielle ou entière de nos richesses naturelles comme la Norvège l’a fait avec un revenu national annuel par habitant de $100 mille dollars.

3- Même si je pense que le parti Québecois actuel ne semble pas être le parti qui nous conduira à l’indépendance politique, et qui plus est ne voudra pas modifier son programme pour satisfaire d’abord les vrais indépendantistes, je trouve très périlleux d’ouvrir le débat par l’entremise d’états généraux sur l’indépendance. Je préfère une approche où on consulte la majorité des québecois par focus groupes et ensuite on fait des propositions à l’ensemble des Québecois comme Francois Legault l’a fait. Et pour honnête, je pense que les Québecois aiment bien qu’on leur fasse un ou des propositions sur notre façon de concevoir la politique présentement au Québec.

Le PQ peut faire tout le brassage d’air qu’il veut quant à moi, du moment que ça vient pas de fonds publics.

Un dernier référendum lorsque les planètes seront alignées, demain ou après-demain. Et ensuite on passe aux changements nécessaires afin d’apporter un peu de démocratie à tout ce foutoir qu’est devenu le Québec sous les libéraux incompétents et magouilleurs de première.

États-généraux ou pas, la simple souveraineté, la séparation du Québec du Canada sans association préalable de prévue, comme au référendum de 1980 avec M. Lévesque ou de partenariat, comme au référendum de 1995 avec Messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont, est impossible dans la situation actuelle parce que le Bloc et, encore plus le PQ, ont sorti les Québécois francophones de leur sous-développement de porteurs d’eau et de nègres-blancs d’Amérique, pour devenir égaux aux autres Canadiens anglophones dans leurs chances de succès dans la vie.

Les Québécois avaient raison de se révolter en 1970 mais la prise de pouvoir du PQ en 1976 a changé la frustration en épanouissement, ce qui a fait fuir nombre d’Anglophones de Westmount, partis directement en Ontario par l’autoroute.401, avec armes et bagages. La loi 101 de M. Laurin a aussi dépompé le québécois moyen en plus de tous les succès du Québec inc.

Le référendum de 1995 s’en allait vers 40 % de OUI quand M. Parizeau a obtenu l’aide de Messieurs Bouchard et Dumont en plus de promettre une entente de partenariat avec le Canada. La simple séparation du Québec, ne serait pas allé chercher plus que 25 % même s’il n’y a que 12 % de solides séparatistes au Québec, selon le sondeur Jean-Marc Léger. Les autres Québécois, qui se disent souverainistes, aimeraient mieux une solution constitutionnelle, qui ne les sortent pas du Canada.

« L’erreur, donc, est de tenter de susciter une entente sur la démarche. »

Les États Généraux, s’ils se tiennent ne devraient pas porter sur la stratégie, mais bien sur la souveraineté:
Quelle souveraineté veut-on avoir ?
Celle où nous devenons « Maîtres chez nous » ?
Où une autre ou, en collaboration avec le smilieux financiers, on laisse nos ressources (pas seulement naturelles) aux transnationales contre des redevances ?
Un état québécois fort et dynamique ou un état-croupîon qui compte sur les « investissements étrangers » pour « créer de la richesse » ?

Il faut arrêter de mettre de côté le débat de société sous prétexte de « faire l’union des souverainistes de gauche et ceux de droite »*. L’indépendance pour l’indépendance ne convaincra pas beaucoup de gens. Même moi je ne suis pas attiré par la perspective d’un Québec souverain entre les mains de Power Corp. et des patrons de Bouchard.

*Ce qui donne des absurdités comme la tentative de recrutement d’Éric Caire et de son copain quand ils ont claqué la porte de l’ADQ. Ça en dit long…

Mais je comprend que la direction du PQ puisse vouloir éviter le divorce entre sa base progressiste et sa propre vision contaminée de néo-libéralisme…

Depuis des lunes je suis militante du PQ. Les EG ne sont pas nécessaire et même nuisible. J’étais au congrès du pq en avril. Les propositions ont été démocratiquement acceptées ou refusées. Les démisionnaires ont fait des propositions qui ont été battues, Je doute de ceux là qu’ils sont sincèrement démocrate, J’ai souvenir du RIN lorsqu’ il s’est sabordé pour l’équipe de René Lévesque. Même s’il y avait une grande tristesse. L’ensemble à acepté. J’y étais

J’ai financé le PQ au cours des dernières années. Cette année, je ne le ferai pas parce que j’ai l’impression que ce sera garrocher de l’$ par les fenêtres.

Quand je vote PQ ou que je le finance, c’est pour que se réalise la souveraineté et qu’il parle du pays. Pays qui deviendra ce que nous voudrons bien qu’il devienne au cours des prochains siècles !!!

Je ne veux pas d’un PQ qui s’excuse d’être indépendantiste.

M. Patrick L ne veut pas d’un PQ qui s’excuse d’être séparatiste. Très bien mais, vous allez faire quoi, à la place ? Voter fédéraliste pour le PLQ ou la CAQ ou l’ADQ ? Ou pour un autre parti, Québec solidaire, parti en faveur du port du voile islamique, qui se dit souverainiste, à condition que ce soit décidé par le peuple dans une grande assemblée mais, comme il n’y a que 12 % de véritables séparatistes « Ceux qui veulent sortir complètement le Canada du Québec », ce parti n’irait pas contre la volonté populaire québécoise, même s’il le voulait.

Vous voilà orphelin politique. Il y avait bien le RIN dans les années 60 qui voulait la simple indépendance du Québec mais il plafonnait à 8 %, malgré tout le charisme de M. Bourgault.

Le 40 % de OUI en 1980 et le 49,5 % de OUI en 1995 ce n’était pas pour la simple souveraineté du Québec mais pour une association et un partenariat avec le Canada.