Régimes de retraite : six roitelets solidaires

La sortie des maires de six municipalités (dont Trois-Rivières et Laval) vient confirmer que la stratégie des employés municipaux est la bonne : il s’agit de faire pression, créer la division, perturber la paix sociale et espérer un recul de Québec, dit Brian Myles.

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Le maire de Laval, Marc Demers. – Photo : Graham Hughes / La Presse Canadienne

MISE À JOUR (vendredi après-midi) : Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, s’est dissocié du groupe de six maires dont il est question ci-dessous. Il dit soutenir la position de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui préconise le partage 50-50.

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Le bras de fer sur les régimes de retraite a pris une tournure inattendue avec la sortie des maires d’au moins six des plus grosses municipalités du Québec contre l’approche «mur à mur» du projet de loi 3.
Politique

Les maires de Trois-Rivières, Gatineau, Laval, Longueuil, Lévis et Terrebonne dénoncent le projet qu’ils disent «calqué sur les exemples de Montréal et de Québec». «Mais il y a les autres municipalités. En anglais, on dit : “one size doesn’t fit all», a dit à La Presse le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque.

Traduction : les maires de six villes regroupant 1,3 million d’habitants se foutent éperdument des problèmes de Montréal et Québec, comptant 2,2 millions d’habitants.

Il est vrai que les maires Denis Coderre et Régis Labeaume furent les deux plus ardents défenseurs d’un projet de loi modifiant l’équilibre des régimes de retraite. Ces deux villes sont les plus durement touchées par le déséquilibre de ces régimes qui plombent les finances publiques. Le déficit atteint 620 millions à Québec et 1,6 milliard à Montréal. On est loin du déficit de deux millions de Terrebonne.

Le projet de loi 3 vise à établir dans toutes les municipalités, pour l’avenir, une répartition à parts égales des cotisations au régime de retraite — et ce, dans un horizon de six mois. Les employés municipaux se mobilisent contre le projet, qu’ils qualifient de simulacre de négociation.

Depuis plus d’une semaine, en guise de désapprobation, les policiers montréalais portent le jeans et la casquette, et les cadres, la cravate rouge. Samedi dernier, une centaine de policiers montréalais sont tombés malades en même temps. C’est un pur hasard, s’il faut en croire les explications de la Fraternité des policiers, qui a démenti toute forme d’implication dans ce moyen de pression condamné par la Commission des relations du travail (CRT).

Et ce n’est qu’un début. Le porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation, Marc Ranger, a promis une escalade des moyens de pression des 55 000 employés municipaux.

Les membres de la Coalition doivent se réjouir aujourd’hui de la sortie des six municipalités. C’est une brèche importante dans la solidarité entre les maires. Le clan des six se comporte comme une ligue de roitelets qui n’en a rien à cirer des crises dans les royaumes voisins. Si ces maires avaient des objections de principe, ils auraient dû les exprimer dès les premières heures de ce débat, qui a été amorcé lors de l’élection de Denis Coderre à Montréal, en novembre 2013.

Que suggèrent les six maires, au fond ? Ils espèrent secrètement que la gestion des finances publiques soit morcelée et adaptée aux moindres contours des réalités régionales. Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, pourrait amender son projet pour ne viser que Montréal et Québec, où les déficits des régimes de retraite sont beaucoup plus importants qu’ailleurs.

Ce serait une grave erreur. La plupart des villes dissidentes connaissent une croissance démographique importante, et leurs besoins en services municipaux de toute sorte (policiers, pompiers, fonctionnaires, etc.) seront à la hausse au cours des prochaines années. Les exigences des employés municipaux — déjà mieux payés que les fonctionnaires provinciaux — ne vont pas diminuer. Ils seront d’autant plus gourmands qu’ils sont à même de constater la faiblesse des maires. Que veulent les six maires au fond ? Éviter la chicane, et acheter la paix.

C’est une position de court terme, qui peut s’avérer fort couteuse à long terme. Parlez-en aux Montréalais, qui ont laissé la bureaucratie prendre de l’expansion d’une administration à l’autre.

Le partage des coûts des régimes des retraites à parts égales n’est pas une hérésie : c’est une solution responsable qui tient compte de la capacité de payer des contribuables.

Je comprends les employés municipaux de faire tout un vacarme pour conserver leurs acquis. Lorsque le projet de loi sera adopté, ils ne pourront pas défier la loi, au risque d’en subir les conséquences. Leur seule avenue consistera alors à contester la légalité constitutionnelle de la loi devant les tribunaux.

C’est un chemin laborieux, lent et pénible, avec aucune garantie de succès à la clef, puisque les tribunaux supérieurs sont plutôt prudents lorsqu’ils tranchent des questions de droit associatif.

La sortie des six maires vient confirmer que la stratégie des employés municipaux est la bonne : il s’agit de faire pression, créer la division, perturber la paix sociale et espérer un recul de Québec.

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À propos de Brian Myles

Brian Myles est journaliste au quotidien Le Devoir, où il traite des affaires policières, municipales et judiciaires. Il est présentement affecté à la couverture de la commission Charbonneau. Blogueur à L’actualité depuis 2012, il est également chargé de cours à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). On peut le suivre sur Twitter : @brianmyles.

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Tant qu’à moi, j’estime qu’il n’y a pas de place pour cette multitude de corps policiers municipaux compte-tenu de la faible densité de notre population. Lorsqu’il serait de très bon aloi d’avoir une seule et unique police structurée au niveau de toute la province.

Disposant évidemment de conditions d’emploi et de travail identiques pour tout le monde, une grille de salaire et de rémunération unique pour tous les employés de la fonction publique et bien sûr des conditions de financement des retraites équitables qui s’appliquent de la même façon à toutes les professions.

Dans le contexte des finances publiques actuelles, cette politique de diviser pour mieux régner que vous mentionnez, m’apparait comme nulle, non avenue, irresponsable et parfaitement inappropriée.

Après tout, on devient gardien de la paix parce qu’on veut servir la population et rien d’autre ; pas pour se faire une place au soleil, ce me semble, que je sache ; de telle sorte que c’est l’abnégation qui commande la fonction ! — N’est-il pas ?

Je pressens que mes propos pourraient ne pas m’attirer de grandes sympathies auprès des corps policiers. Ce dont je suis par avance grandement déçu. Pourtant, sommes-nous réellement bien servis quand on nous abreuve jusqu’à l’étouffement de toutes sortes de « tickets » malvenus dès le constat (parfois non avéré) de la moindre des peccadilles ? Lorsque « nous » les québécois sommes si fiers « icite » d’être des gens « ci-tellement » tolérants !

Pour tout dire, j’ai toujours tenu en grande estime les systèmes basés sur auto-défense populaire qui sont très efficaces à mes yeux pour maintenir l’équilibre et la sécurité publique dans la plupart des communautés ; en plus de ne pas coûter cher.

En toute fin, avec un tel système bien structuré et bien organisé, je conçois qu’on pourrait pratiquement même se passer de tous corps policiers, lesquels ne seraient plus guère déployés que pour lutter contre le banditisme et la grande criminalité (qui soit dit en passant continue encore de prospérer).

Par de tels aménagements, les citoyennes et les citoyens pourraient enfin bénéficier d’une période de repos et de congé (bien mérité) pour leurs taxes. — Qui vraiment s’en plaindrait ?

Monsieur Myles, vous qui êtes journalistes aux affaires judiciaires, vous nous dites « les tribunaux supérieurs sont plutôt prudents lorsqu’ils tranchent des questions de droit associatif. » Souvenez-vous, comment les tribunaux accordaient, au printemps 2012, aux contrats une importance quasi-constitutionnelle, justement en opposition au droit associatif, qui pourtant, est bien un droit constitutionnel reconnu. C’est exactement ce que font valoir les organisations syndicales, le respect des contrats.

Comme le disait ce matin un commentaire dans La Presse : « Les promesses faites aux employés au cours des années antérieures constituent des engagements fermes aussi importants que la promesse de rembourser une dette obligataire ordinaire. Pourquoi traiterait-on moins bien un débiteur parce qu’il est aussi votre employé ? Il est très logique de considérer que les employés municipaux ont accepté dans le passé des salaires inférieurs parce qu’ils étaient généreusement compensés par la perspective d’une retraite dorée. Comment peut-on se permettre de modifier à rebours les conditions de travail convenues dans le passé ? » http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201407/31/01-4788358-la-confusion-au-sujet-des-regimes-de-retraite.php

J’aimerais bien que vous nous disiez de quelle décision il s’agit car le droit du travail n’est pas un droit qui relève de la constitution. Il ne distinguer le droit de s’associer et le droit de s’associer pour contester un droit bien définis qu’est le droit du travail. Dans le respect d’un contrat il y a toujours un délais. Hors ce délais est de deux à cinq ans selon les conventions. Il n’y a rien dans aucun Code du travail provincial ou fédéral qui empêche l’employeur de changer les conditions si ce n’est que le salaire (et non la rémunération qui inclus l’ensemble des avantages sociaux). Il faut de prétendre que les fonctionnaires sont moins payés parce qu’ils sont une garantie d’emploi. Les cols bleus, selon toute vraisemblances travaillent moins de 4.6 heures par jour (2012) comparé à 5.5 heures dans le domaine de la construction (2011). Vous ne verrez jamais cette situation au privé où les employés travaillent dès qu’ils arrivent et jusqu’au moment où ils quittent, souvent sans aucune forme de pension. J’aimerais du même coup répondre à monsieur Brodeur qui affirme que Bell paye 100% de la cotisation. C’était le cas jusqu’en 1993 mais les choses ont bien changé chez Bell depuis ce temps. D’autre part, il est grand temps de faire le mménage dans les méthodes syndicales qui prône le désordre social. Pour les petites municipalités comme Terrebonne et Mascouche, vous n’avez qu’à demander aux payeurs de taxes de ces municipalités s’ils sont en accord avec leurs comptes qui souvent dépasse le taux des grands centres, une réalité déplaisante qui s’ajoute au fait qu’ils doivent dépenser temps et argent pour se rendre au travail. Ce n’est pas sans raison que les banlieus les plus proches démontrent une baisse de la construction résidentielle depuis 2003 lorsque comparé avec les banlieus plus éloignées et les grandes villes qui densifient de plus en plus. Avec un litre d’essence à 1.40$, qui n’a pas finis d’augmenter, bien au contraire, nous assisterons durant la prochaine décennie ou deux à une concentration dans les grandes villes et un retour au maisons secondaires dans les banlieus éloignées. Les babyboomers qui s’y sont égarés depuis les années 80 pour sauver sur le prix des taxes laisseront à leur progéniture, des cadeaux empoisonnés de taxes hors prix.

« Il faut (sic) de prétendre que les fonctionnaires sont moins payés parce qu’ils sont (sic) une garantie d’emploi. » Il n’y a pas que les baby-boomers de la banlieue qui soient égarés. Où avez-vous vu cette affirmation dans mon texte ? Ce qui se rapproche le plus, vient de cette citation prise dans La Presse : « Il est très logique de considérer que les employés municipaux ont accepté dans le passé des salaires inférieurs parce qu’ils étaient généreusement compensés par la perspective d’une retraite dorée. » !

« J’aimerais bien que vous nous disiez de quelle décision il s’agit car le droit du travail n’est pas un droit qui relève de la constitution. » Ah bon ! Et ça relève de quoi au juste ? Ce n’est pas à moi de vous donner un cours sur la constitution, mais celle-ci dit bien à l’article 91.13 « La propriété et les droits civils dans la province » Le droit du travail ne serait pas une matière du droit civil qui relève de la constitution ?

« Il ne distinguer le droit de s’associer et le droit de s’associer pour contester un droit bien définis qu’est le droit du travail .» (sic) Il faudra nous décoder ça, c’est à rien y comprendre.

« Dans le respect d’un contrat il y a toujours un délais (sic). Hors ce délais (sic) est de deux à cinq ans selon les conventions. » C’est peut-être écrit dans votre code à vous, mais pas à l’article 72 du C.T. « Une convention collective ne prend effet qu’à compter du dépôt, auprès du ministre, de deux exemplaires ou copies conformes à l’original, de cette convention collective et de ses annexes. Il en est de même de toute modification qui est apportée par la suite à cette convention collective.

Ce dépôt a un effet rétroactif à la date prévue dans la convention collective pour son entrée en vigueur ou, à défaut, à la date de la signature de la convention collective »

.« Il n’y a rien dans aucun Code du travail provincial ou fédéral qui empêche l’employeur de changer les conditions si ce n’est que le salaire (et non la rémunération qui inclus (sic) l’ensemble des avantages sociaux). » Ce n’est pas l’avis de Jean-Yves Brière, Fernand Morin, Dominic Roux, et Jean-Pierre Villaggi : « Au cours d’une convention collective, une partie ne peut, directement ou indirectement, forcer l’autre à modifier les conditions de travail (art. 52, 67, 107 C.t.) » (Le droit de l’emploi au Québec, 4e éd. )

Ces conditions « idéales » ne sont pas venues du ciel dans une boîte de carton enrubanné. Ce sont vos élus qui les ont accordées. Avec un aussi faible taux de participation aux élections municipales et l’indifférence totale, ce qui a permis d’élire des incompétents, s’il y a quelqu’un qui mérite un coup de pied au cul, c’est vous et moi comme citoyen.

“Il est faux de prétendre que les fonctionnaires sont moins payés parce qu’ils ont une garantie d’emploi”. Ce n’est pas parce qu’un journaliste le mentionne que cela est la vérité, toute la vérité et que la vérité. C’est une légende urbaine dont tous et chacun se servent à tort mais aussi une fausseté qui avec le temps s’est imprégné dans le discours des syndicats pour parvenir à leurs fins. Après 40 ans en relations industrielle et droit du travail ainsi que le fait d’avoir vécu les nombreuses réclamations des syndicats des fonctions publiques de nombreuses provinces et du niveau fédéral depuis les années 60 m’indiquent qu’aucun syndicat n’a “laissé sur la table les taux salariaux pour une meilleure garantie d’emploi”. Les syndicats de la fonction publique ont toujours comparé le travail des fonctionnaires aux employés des très grandes entreprises (les mieux payés) et non à la moyenne des salaires sur le marché alors que le nombre d’heures travaillées est bien en deçà de tout emploi du secteur privé. En ce qui a trait au domaine du droit, je n’irai pas plus loin car il faudrait un texte trop long afin de vous en expliquez tous les tenants et aboutissants. Il aurait cependant été appréciable que vous ne tordiez pas ce que j’ai dit en substance. Il est clair que notre constitution est la loi des lois et que toutes lois, quelles soient d’ordre civil ou criminel sont assujetties au droit constitutionnel. “Il n’y a rien dans aucun Code du travail provincial ou fédéral qui empêche l’employeur de changer les conditions si ce n’est que le salaire (et non la rémunération qui inclue l’ensemble des avantages sociaux)”. Vous errez encore une fois puisque je parle en terme de “renouvellement” (qui est le sujet de l’article et manifestement le cas lorsque l’on discute de changements de conditions de travail) et non durant une convention. Il en est de même pour la durée du contrat. Un employeur ne peut diminuer le salaire d’un employé mais il peut (lors du renouvellement de son contrat) diminuer ses avantages sociaux. D’ailleurs aucun gouvernement ne parle ou n’a parlé de changer les conditions “durant une convention” mais bien lors de leur renouvellement. Je crois que c’est suffisamment implicite pour ne pas avoir à s’expliquer davantage. J’aurais dû me relire j’en conviens, mais au-delà du taux de narcissisme que vous démontrez en corrigeant les fautes d’orthographe ou les fautes de typographie et de cet esprit de condescendance qui vous anime, puis-je vous faire remarquer que je suis de langue anglaise, la langue française étant la troisième que j’ai apprise après la langue anglaise et allemande.

C’est vous qui avez soulevé la garantie d’emploi dans votre précédent commentaire et je me demande bien qu’est que cela a à voir avec les régimes de pension tout comme votre intervention sur la constitution et la durée des conventions collectives dont je viens de comprendre la signification du mot « délais » que vous avez utilisé.

Je n’ai rien tordu de votre commentaire, j’ai répondu à ce que vous avez écrit et rien d’autre. Les dictionnaires et les grammaires existent justement pour vous aider. Par exemple, le mot délai n’est pas synonyme de durée et le mot respect n’a pas le sens que vous pensiez lui donner.

« « Il n’y a rien dans aucun Code du travail provincial ou fédéral qui empêche l’employeur de changer les conditions si ce n’est que le salaire (et non la rémunération qui inclue l’ensemble des avantages sociaux) ». Vous errez encore une fois puisque je parle en terme de « renouvellement » » Je ne reprendrai pas ce que je viens d’écrire ci-haut, la même remarque s’applique. J’ai arrêté de deviner des commentateurs comme vous qui écrivent des commentaires avec des mots qui ont une certaine signification, pour revenir ensuite nous dire que ce qu’ils ont écrit voulait dire autre chose que ce qu’ils ont écrit. Si vous parliez du moment de la renégociation d’une convention, il fallait l’écrire. Mais, même avec votre mise au point, vous êtes dans l’erreur, puisque dans une négociation tout peut être mis sur la table, c’est ça négocier des conditions de travail, y compris les clauses monétaires. Vous ajoutez « il peut (lors du renouvellement de son contrat) diminuer ses avantages sociaux. » C’est faux, l’employeur peut faire la demande et ce sera sujet à négociation, mais il ne peut l’imposer.

« J’aurais dû me relire j’en conviens, mais au-delà du taux de narcissisme que vous démontrez en corrigeant les fautes d’orthographe ou les fautes de typographie …» Je n’ai rien corrigé du tout, mais pour votre information, le « sic » est la façon de faire lorsqu’on cite les gens en respectant textuellement leurs orthographes et pour indiquer aux lecteurs que ce n’est pas moi qui ai fait une faute en vous copiant.

Si le français est une difficulté qui vous empêche de vous exprimer convenablement, il serait peut-être préférable de ne pas intervenir sur des répliques de commentaires, au risque d’affronter des personnes comme moi, qui n’ont plus la patience de chercher à comprendre ce que ce commentateur a bien pu écrire si maladroitement ou à s’imaginer ce que ce commentateur aurait dû écrire dans son texte.

La sortie des maires ne changera pas l’opinion publique qui habituellement se range du coté gouvernemental quand il s’agit des doléances des travailleurs de la fonction publique. Ce que le gouvernement cherche c’est l’appuis du public. Quand les mères de familles et leurs enfants déambuleront dans les rues en faveurs de la fonction publique on pourra dire que la stratégie des employés municipaux est la bonne. Présentement le gouvernement se sent solide dans ses positions et sent très bien l’appuis du public. La population qui regarde les policiers arborer un habit différent ne se formalise pas de cet état de chose , c’est une espèce »halloween prématuré » et chaque citoyen qui dans le fond de lui-même voudrait faire un pied de nez a son gouvernement arbore un petit sourire de contentement au coin des lèvres, cet façon de faire humanise les policiers aux yeux des citoyens sans pour autant leur accorder leur appuie dans ce dossier. C’est la supposé élite gouvernemental qui s’en offusque car le décorum de la société est terni , c’est comme si l’opposition se présentait en »T short » a l’assemblé nationale. Une mesure que les politiciens municipaux pourraient adopté et qui réduirait le dépenses serait de ne plus fournir l’habillement au policier ceux -ci sont capable de s’habiller eux-même pour travailler comme tout autre citoyen et cela ferait en sorte que dans la fonction publique comme le préconise le PLQ les travailleurs on le droit de porter les vêtements qu’il veulent en fonction de la charte des libertés qui dans toute société démocratique qui se respecte comme il disent accorde pour différentes raison ce droit. Je crois que les corps policiers québécois devrait promouvoir ce droit fondamental et la cela serait une belle réussite démocratique si jamais il ne parvenait pas a gagner sur le politique. Ils seraient dorénavant des partenaires avec les citoyens pour protéger les acquis que des gouvernements entêtés sous prétexte qu’ils ont le pouvoir défont les acquis qu’ils ont donnés sans réfléchir. Les populations vivraient dans un environnement qui ne ressemblerait plus a une prison a ciel ouvert. Messieurs les policiers c’est rafraîchissant de vous voir évolué dans un accoutrement que tout le peuple arbore et notre sympathie envers vous est amplifier, car nous savons que vous faite quand même votre travail en protégeant la société. Le peuple n’est pas dupe et sait très bien que l’habit ne fait pas le »moine ». Ce qui est remarquable dans vos actions c’est que vous ne vous en prenez-pas au peuple mais plutôt a une élite de parvenus qui sous prétexte qu’ils ont été élu pensent qu’ils peuvent faire ce bon lui semble, soit en fricotants avec des magouilleurs ou en réduisant les acquis qu’ils ont donné hypocritement dans le passé a leurs employés et que par leurs magouilles de politiciens se retrouve dans les poches de leurs petits amis les deniers publique qui auraient du servir a honorer leurs engagements. Messieurs lors de futur manifestations du public pensez que ces citoyens ne font que mener un combat contre leur gouvernement et croient en leur cause comme vous y croyez présentement et habillez-vous en conséquence.

Monsieur Myles vous devriez aller un peu plus en profondeur dans vos recherches, le partage des cotisation qu’il soit de 50/50 ou de 25/75 ou peu importe c’est toujours l’employé qui en paie la totalité car ces % ont été négocié et si l’employeur n’avait pas accepté une augmentation de son % de cotisation il aurait alors du augmenter le salaire de l’employé du même montant.

Bell Canada payait 100% des cotisations au fond de pension est-ce que les retraités de Bell sont des voleurs?

Je ne sais pas si vous avez déjà négocier un contrat de travail mais à la table de négociation l’employeur a déjà un % à l’intérieur duquel il ne reste que la façon de le répartir à négocier et c’est là que le choix d’augmenter le % de l’employeur et négocié de BONNE FOIE mais certaines villes ont cru qu’accepter une augmentation de leur % était une bonne affaire car elles prenaient congé de cotisation.

Donc en résumé si certaines villes n’avaient pas omis de mettre l’argent qu’elles s’étaient engagée à mettre dans les caisses de retraite il n’y en aurait pas de problème.

La seule erreur des employés municipaux est d’avoir fait confiance à des élus et qu’aujourd’hui leurs successeurs renient les gestes posés par les maires du temps et tentent de faire porter le blâme aux employés.

Tout le monde était outré lorsque Signer n’a pas respecté ses ententes pour la pension de ses employés et aujourd’hui ce serait bien vu de faire payer les employés municipaux pour les erreurs des maires ,BRAVO monsieur le maire.

Entièrement d’accord avec vous, Régis Lessard.

Les employés municipaux ont fait confiance à des élus et, aujourd’hui, leurs successeurs renient les gestes posés par les maires du temps et tentent de faire porter le blâme aux employés.

Votre allusion aux employés de Singer est plus que pertinente. La compagnie n’a pas respecté ses ententes pour la pension de ses employés. C’est un vol qui nous a tous révoltés.

M. Lessard vous êtes sûrement un de ceux qui ont peur de perdre ce que nous ne pouvons plus payer. Je suis un fonctionnaire du Québec, mais je suis aussi un citoyen payeur de taxe, je suis aussi un petit propriétaire, je suis aussi une personne qui travaille depuis l’âge de 14 ans et j’en ai 60 maintenant.

Il y a longtemps que j’ai compris que dans la société tous n’est pas équitable, surtout dans le domaine du travail. Les nombreux avantages qui ont été obtenus dans certains milieux de travail ne sont pas « justes et équitables », mais seulement le résultat de luttes de pouvoir, particulièrement lorsqu’on peut tenir en otage les gouvernements et les citoyens.

Les conséquences sur la société sont pénible, car nous sommes tous obligés de payer pour ces excès de pouvoir. Les fonds de pension sont un exemple parmi d’autre. Ainsi, vous êtes-vous demander pourquoi ont paie un vendeur de billet de métro plus de 25$ de l’heure, mais pour un emploi avec des conditions plus difficile, demandant des centaines de manipulations, causant des tendinites à répétition, demandant de demeurer debout le secteur privé de l’alimentation paie les caissiers des magasins 10$ de l’hr?

UN INSTANT, avant de répondre, car ces derniers ne peuvent pas faire leurs sodokus ou leurs mots croisés avec la petite musique d’ambiance et à l’air climatisé. Même réflexion pour les vendeurs de « petits timbres de poste » (24,34$ Hr) versus les autres vendeurs dans les comptoirs privés à 10 ou 11$.

Ces 2 exemples sont illustrent très la problématique. Dans les 2 cas les salaires n’ont aucun lié avec la valeur et exigences des tâches effectuées . Tellement pas de sens que les deux employés publics sont appelés à disparaitre et être remplacé par le privé, car les syndicats ont exagérés.

Expliquez moi pas comment ont peut justifier un salaire de 50, 000 par pour échangé du papier. La poste se privatise et de l’autre, la STM ferme des guichets de vente de billets. Dans les 2 cas, les syndicats ont demandé notre appui.

UN INSTANT, pour qui nous prenez-vous. N’avez-vous pas compris qu’on ne vous appuyions plus s parce qu’on voit très biens les écart s avec vos conditions et le privé. Beaucoup de fonds de pensions comme ceux de certaines municipalités et ceux des policiers sont totalement injustifiables. Imaginez, pour augmenter les revenus de certaines villes, ont loue les services de la police au secteur privé. DANGER À VENIR POUR LA DÉMOCRATIE .

1- Bell avait le monopole dans le temps ou elle payait 100% du fonds de pension de ses employés. Combien paie-t-elle AUJOURD’HUI???

2- Les temps changent et les « acquis » n’existent pas. Demandez aux innombrables travailleurs dont les usines ont fermées depuis les 15 dernières années dont les derniers en lice sont ceux de Cascades East Angus et Electrolux. D’autres suivront certainement vu les charges sociales insupportables du Québec. Et c’est sans compter les très nombreuses mises à pied des travailleurs dont les usines fonctionnent toujours, mais au ralenti. Fermeront-elles également? TOUS ces travailleurs avaient un bon salaire et un excellent fonds de pension négocié honnêtement, etc… Que leur reste-t-il? Rien. Les « acquis » ont totalement disparus mais ils n’en continuent pas moins de payer pour les pharaoniques fonds de pension des autres dont les emplois, eux, sont garantis à vie!!! Ceux que vous défendez et qui saccagent NOS biens à NOS frais pour faire valoir leur cause.

3- Les contribuables québécois sont au bout du rouleau. Le gouvernement québécois est également au bout du rouleau. Il est grand temps de commencer à faire le ménage dans nos finances avant que les agences de notation le fassent pour nous, comme ça été le cas en Grèce, en Islande et ailleurs dans le monde, et lorsque l’on fait le ménage, on débute par ce qui est le plus urgent et le plus sale.

« … lorsque l’on fait le ménage, on débute par ce qui est le plus urgent et le plus sale. »
On devrait donc commencer par les fausses dépenses des entreprises et de leurs dirigeants qui déclarent en majorité:
-des employés fictifs comme des épouses et des enfants, d’autres membres de la famille
-des autos pour madame, pour le fils, des dépenses pour des frais d’améliorations des connaissances des employés avec lesquelles ont paye l’université des enfants
-des dépenses de rénovations et d’ajouts comme une piscine creusée et quoi d’autres pour la résidence

Il est estimé que juste avec ce que l’on savait il y a quelques années, madame Charest et son mari, juste avec des magouilles sous le parapluie de cinar, en subventions touchées illégalement, en fausses déclarations et réclamations, déductions de fausses dépenses, placements dans des paradis fiscaux, etc, etc, etc…, à $3,000,000,000.00, trois milliards de dollars que les canadiens ont payés à leurs places. Ça ne comprend pas les économies faites par le couple de la même façon, en faisant aussi payer la piscine, des résidences à l’extérieure entre autres, par la compagnie et donc par les actionnaires et les payeurs de taxes.
Ça ne comprend pas non plus le coût en milliards des enquêtes et des poursuites…qui ont toutes en fin de compte été abandonné sous Chrétien. Landry n’a été guère mieux, alors que dans le plus fort de la tempête, il continuait à la supporter et à l’honorer comme étant une exemple à suivre comme pme du Québec et à la tête d’une délégation visitant des hommes d’affaires d’Amérique du sud!
Tout les organismes concernés et floués, entre autres les deux paliiés d’impôts, ont finit un jour par régler avec eux pour des arachides et des ententes complètement confidentielles. Les enquêtes de la GRC et de tout les autres niveaux d’enquêtes ont été tous d’un coup et sans appel arrêtées sans explications et donc toutes les poursuites possibles abandonnés.
Et ici, on vient de parler d’une compagnie, d’un homme et d’une femme!

Notre ex-Premier Ministre, Monsieur Jean Charest a déjà fait le nécessaire pour palier, du moins en partie, à ce problèmes d’abus de fonds publics et de corruption de la part des fonctionnaires du Québec qui sont déjà surpayés et syndiqués mur-à-mur.

Nous lui devons un GROS merci d’avoir eu le courage et l’abnégation de créer divers organismes judiciaires qui s’attaquent sans relâche aux filous.

Il existe déjà des vérificateurs dont la tâche est justement de vérifier les déclarations des entreprises et des individus et ils font leur travail tellement bien qu’ils réussissent à faire fermer plusieurs dizaines d’entreprises québécoises par année qui sont parfaitement légales mais qui ont le malheur de ne pas avoir suffisamment d’argent pour faire face à ces harceleurs. Les exemples déjà parus dans les journaux sont légion et les juges leur donnent raison plus souvent qu’autrement.

Ce que je veux illustrer ici c’est q’il est très dangereux d’accuser tous et chacun de fraude fiscale sans preuve et sans autre soutient à l’accusation que de vagues rumeurs.

L’affaire cinar, Charest et son mari est connu et documenté.
Les fausses déclarations et les déductions pour des projets n’ayant pas de rapport avec les compagnies qui les font sont légions et ne sont pas vérifiées adéquatement.
Lorsque les rumeurs commencent à arriver publiquement, c’est que c’est tellement connu et donc pratiqué qu’il n’y a pas de surprise pour personne. Ce qui est surprenant c’est que ça existe depuis aussi longtemps, sans interventions qui fassent échos à leurs mesures. « Fait le donc, tout le monde le fait ». Donnez-moi la job de trouver et le pouvoir de poursuivre, on verrait alors l’ampleur que cela prend. Commission après commission, des révélations par dessus révélations surviennent…mais peu est fait. Additionnez-les toutes et ce ne sera pas de l’ampleur de ce qu’on laisse passer aux entreprises, aux compagnies, à leurs actionnaires et leurs propriétaires!
Ce que l’on voit officiellement est comme le iceberg!
Il n’y a qu’à écouter et ouvrir les yeux pour comprendre.

Cinar est une exception?
Charest est une exception? Elle l’a elle-même dit: nous n’étions pas les seules. Que c’est-il passé? D’autres enquêtes? Connues? Qui ont abouties? Non: rien. Et rien pour elle!
Son mari états-uniens est une exception?
L’affaire Robinson a ouvert la porte des enquêtes, mais on a finit par refermer la boîte de pandore qu’il avait ouverte.
On croyait cependant comme dans la plus part des cas, lui clore le sifflet pas mal plus vite.
Sheila Copps l’a publiquement dit, à propos de l’arrêt des enquêtes, des procédures et du reste: « Ça valait probablement mieux comme cela, à cause de l’image…. » L’image de quoi? L’image de qui?
Cette affaire était que la pointe de l’iceberg!

Ëtes-vous dans le secret des Dieux et voulez-vous sournoisement me la mettre en sourdine?
Ce que j’ai écrit est publiquement connu.
Je n’ai mentionné aucun autre nom précis.
Dans toute ma vie professionnel, j’ai accepté 2 billets de baseball, sans retour de quoi que ce soit.
Ceux qui m’ont côtoyé se sont très peu essayé, sachant que j’étais imperméable, têtu, et suivant méticuleusement les règles, les horaires, la parole donnée et le reste. Les avantages et les menaces ont toujours été sur moi comme un congélateur. Même certains de mes patrons l’ont quelques fois appris. Robinson si c’était à refaire serait certainement l’exemple des exemples à suivre.

À moins de vous sentir viser, ce que peux trahir votre dernière phrase, les menaces aussi peuvent être dangereuses!
À la retraite je ne cherche pas les moulins à vent tel un Don Quichotte, mais je ne me laisserai pas mordre pour autant sans réagir. La parole mon dernier plaisirs n’a jamais été facile à fermer.

François 1, il y a juste une chose qui me dérange vraiment dans votre propos, dans vos propos, dans vos répliques, c’est votre constance.
Votre constance à ne jamais condamner de quelque manière que ce soit, les fédéralistes, les libéraux, les industries, les mieux-nantis, ceux que vous appuyez. Vos commentaires ciblent toujours les mêmes, les séparatistes, le PQ, les syndicats. Vos répliques n’admettent jamais l’ombre d’un tord à ceux que vous appuyez, mais reviennent encore et encore avec des attaques contre les mêmes, même sans rapport pertinent. Comme si tout était ou tout noir ou tout blanc.
Êtes-vous si vieux et si mal en point par la vie que vous avez des cataractes qui ne s’opèrent plus et les oreilles complètement bouchées dont aucun appareil existant ne puisse en améliorer l’audition? Les doigts tel un automate conduit à répétitions toujours vers les mêmes touches de votre clavier? Avec des habitudes de ti-vieux qui radotent? Ça se soigne tout cela vous savez. Bien sur dans votre cas, j’ai l’impression que ce serait ardu si non peine perdue!
Marois ou Charest des partisans acharnés ça se comprend. Mais même eux ils leurs aient arrivé de traiter des dossiers sans partisanerie. La tendance voudrait aussi des changements à cette philosophie. Ça reste à voir, mais quand même.
Le cynisme de la population et l’absence aux urnes est en grande partie dû à cette vieille façon partisane de faire les choses, de les dire et les interpréter à outrance.
Votre discours peut-il encore avoir de la crédibilité en 2014? Comme ceux d,ailleurs des Lussier et compagnie?

@ SirDecelles le 6 août 2014 à 12 h 52 min.

« François 1, il y a juste une chose qui me dérange vraiment dans votre propos, dans vos propos, dans vos répliques, c’est votre constance. » (sic)

Ah ça par exemple, c’est quelque chose que je ne peux absolument pas vous reprocher… La constance et la cohésion sont souvent absentes chez vous mais consolez-vous, vous n’êtes pas le seul. Ça semble être un bacille très répandu chez la gauche caviar où les diplômés en sciences molles pas de maths pullulent.

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais mes compatriotes de la droite lucide sont (enfin!) en train de gagner sur tous les tableaux et mes efforts ainsi que ceux de mes semblables sont récompensés. On voit une lueur au bout du tunnel et non, ce n’est pas un train arrivant vers nous mais plutôt un espoir mesuré que les Québécois et les Québécoises vont finalement se défaire de la dépendance malsaine et morbide envers l’État tentaculaire et oppressif.

Tiens… Je vais même être indulgent et comprendre que ces victoires engendrent de la frustration et même une certaine déprime dans votre camp.

Je me demande si le roitelet d’opéra de Laval demeurera sur ses positions après avoir vu ce vidéo où SES policiers s’amusent ferme à salir leurs auto-patrouilles car ils veulent « exprimer leur dissidence » envers le projet de loi 3.

http://www.journaldemontreal.com/2014/08/04/les-policiers-jouent-dans-la-boue

À noter que je doute fort qu’ils respectent la limite de vitesse dans un chantier…

Alors les défenseurs des grosses centrales syndicales…toujours fiers de vos potes???