Suggestions de lectures : Obama, le pire et le meilleur

Commençons par le meilleur : son discours à la mémoire de Nelson Mandela. Touchant, intelligent et pertinent. Il vaut le détour. C’est du Barack Obama à son meilleur.

Là où on déchante, c’est lorsqu’on lit ce texte du directeur de la photographie de l’Associated Press, Santiago Lyon, dans le New York Times, et qui porte sur le contrôle obsessif de l’image du président exercé par la Maison-Blanche. C’est pire que sous Stephen Harper, c’est peu dire. Lyon parle d’un contrôle orwellien.

Richard Hétu, de La Presse, est d’ailleurs revenu sur le sujet, en citant d’autres exemples.

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L’une des questions que je serais tenté de me poser, c’est de savoir si le président Obama dispose d’un pouvoir de contrôle sur son image identique au contrôle dont il dispose sur le contenu de ses discours. Qu’il me soit permis ici d’avoir un petit doute.

À mon avis, le contrôle revient plutôt à diverses autorités, incluant peut-être le Pentagone. Hors nous l’avons vu encore récemment avec les diverses affaires qui ont suintées au niveau de la NSA (National Security Agency) et de ses relations avec notamment avec le CSIS-SCRG du Canada et autres organismes concernés ; que les États-Unis sont devenus une sorte d’agence de collecte de renseignements planétaire alors que tout ce qui relève de l’image de ce pays sera scruté à la loupe par d’autres. D’où cette filtration qui dérange avec une certaine raison les professionnels de l’information.

Aussi lorsque certains pensaient en 2008 que le président Obama deviendrait une sorte de Kennedy noir ou même de Martin Luther King président ; je n’en ai jamais rien cru puisque la fonction fait également l’homme, lorsque les divers dispositifs de sécurité ont complètement évolués depuis 50 ans. C’est pourquoi, je pense que ce n’est pas seulement Obama qui soit un « control freak » (peut-être l’est-il) ; je pense que ce sont toutes les dispositions du système tel qu’édifié qui y contribuent.

Et peu à peu, le Canada non plus n’a pas l’air d’être en reste.

Si « 1984 » est l’œuvre culte de George Orwell, il est un autre petit opuscule que j’avais bien aimé de l’auteur, qui s’intitule : « Animal Farm » ; qui était une sorte d’allégorie. Allez donc savoir si par le biais de toutes ces technologies de l’information, la planète ne serait pas devenue une immense bassecour ! Cot-cot-cot-cot-cot-codec !